Echos du Racing

SO a écrit:
Six Strasbourgeois appelés en sélection

Six Strasbourgeois, dont quatre néo-internationaux, représenteront leur pays durant la prochaine trêve, du 5 au 13 octobre.
Stage aux Pays-Bas pour le Japon de Kawashima

Dès la fin de la sixième journée de Ligue 1 Uber Eats, Eiji Kawashima filera en direction d’Utrecht aux Pays-Bas où l’attendra sa sélection pour un stage de huit jours. Les « Samouraï Blue » affronteront tout d’abord le Cameroun le vendredi 9 octobre (14h00), puis la Côte d’Ivoire le mardi 13 octobre (horaire à définir), deux rencontres amicales.
Trois chocs pour Mitrović

Programme chargé pour Stefan Mitrović et l’équipe de Serbie : la trêve débutera par un match face à la Norvège le jeudi 8 octobre (20h45) à Oslo dans le cadre de la phase aller des barrages d’accession à l’Euro 2020. Puis les Aigles Blancs recevront la Hongrie à Belgrade le dimanche 11 octobre (20h45) pour un premier match de Ligue des Nations, avant de retrouver la Turquie dans cette même compétition le mercredi 14 octobre (20h45) à Istanbul.
Un baptême du feu Zohi-Djiku…

Quatre nouveaux internationaux sont à féliciter côté strasbourgeois, tout d’abord en la personne de Kevin Zohi pour le Mali et Alexander Djiku pour le Ghana. Pour leur première cape, les deux Racingmen se retrouveront l’un contre l’autre en Turquie pour un match amical le vendredi 9 octobre (20h45). Le Mali disputera ensuite une rencontre face à l’Iran le 13 octobre, alors que le Ghana, qui n’a pas encore pris part à la moindre opposition internationale depuis novembre 2019, a vu son deuxième match face à la Guinée-Équatoriale annulé en raison des restrictions de déplacement dues au virus dans le pays.

… et un autre Kamara-Ousmane

Les deux autres Bleu&Blanc à honorer leur première sélection sont Bingourou Kamara et Abdoulaye Ousmane. Le premier portera pour la première fois le maillot du Sénégal le vendredi 9 octobre prochain (20h) à Rabat face au Maroc, puis contre son deuxième pays d’origine, la Mauritanie, le mardi 13 octobre (21h) à Thiès. Côté Mauritanien, c’est Abdoulaye Ousmane, milieu de terrain de l’effectif réserve de François Keller, qui prendra part à son premier rassemblement international. Celui-ci débutera par un match face à la Sierra-Leone à Nouakchott.

dna a écrit:
Les échos de la Meinau Le Racing se rendra à Aarau (Suisse) vendredi
Pour meubler la trêve internationale et maintenir le groupe dans le rythme, le staff du Racing a fini par trouver un adversaire en amical. Ce sera le FC Aarau, pensionnaire de D2 helvétique que les hommes de Laurey iront défier vendredi (16h) au pied du Jura Suisse.
Pour son sixième match amical de la saison, le Racing affrontera bien un club suisse ce week-end. Ce devait être le Servette (Super League) à Saint-Louis, mais le club genevois avait fini par décliner l’invitation.Le FC Aarau, lui, l’a acceptée. Sauf que les Strasbourgeois devront se déplacer jusqu’au Brügglifeld Stadion de la petite ville située entre Bâle et Zurich, ce vendredi (16h) pour un match à huis clos.

À Aarau sans gardien professionnel

Entraîné l’espace de quelques semaines par Gilbert Gress (au printemps 2007), le club des rives de… l’Aar évolue actuellement en deuxième division et vient d’enregistrer son premier succès, après deux défaites inaugurales.

À noter que le Racing s’était déjà étalonné contre Aarau à l’été 2010, lors d’un match disputé à Brunstatt. La troupe de Laurent Fournier l’avait alors largement emporté (4-1), grâce notamment à un doublé de Billy Ketkeophomphone en préparation d’une saison de National qui débouchera sur la liquidation judiciaire. Autre temps, autres mœurs…

➤ Sans aucun gardien professionnel. Avec Matz Sels, Bingourou Kamara et Eiji Kawashima, l’effectif du Racing est bien fourni en ce qui concerne les gardiens. Sauf qu’aucun des trois pros n’est actuellement à la disposition de Thierry Laurey.

Le premier nommé poursuit sa convalescence à la suite de son opération au tendon d’Achille. Les deux autres sont partis en sélection : Kamara pour une grande première avec le Sénégal, Kawashima avec le Japon.

Du coup, ce sont les jeunes du centre de formation qui sont mobilisés. Ce mercredi matin, le portier de la réserve Alexandre Pierre (19 ans) et un nouveau venu, le Marocain Alaa Bellaarouch (18 ans), arrivé la semaine dernière en provenance de l’académie Mohammed VI, ont participé à la séance. Ils seront donc aussi concernés par le match amical à Aarau.

➤ En comité restreint. Sur les 26 joueurs qui composent l’effectif du Racing, seule la moitié a fini la séance de ce mercredi. Il faut déjà ôter les deux convalescents, Matz Sels et Lebo Mothiba. Puis retirer les six internationaux partis en sélection : Bingourou Kamara et l’ex-Messin Habib Diallo, à peine arrivé et déjà reparti avec le Sénégal, Eiji Kawashima (Japon), Alexander Djiku (Ghana), Stefan Mitrovic (Serbie) et Kevin Zohi (Mali).

Par ailleurs, les deux joueurs les plus utilisés cette saison, à savoir Mohamed Simakan et Ludovic Ajorque – qui sont les seuls à avoir disputé l’intégralité des six rencontres de championnat – sont restés « au chaud », pour un travail en salle.

Parmi ceux qui sont sortis braver la pluie, Mehdi Chahiri a écourté la séance par précaution. Adrien Lebeau, lui, a encore été touché dans un duel. Après l’épaule la semaine dernière, c’est le genou du milieu offensif qui a morflé, même si « rien de grave » n’a été diagnostiqué, aux dires du coordinateur sportif Kader Mangane.

Et pour finir, Majeed Waris, dont l’adducteur droit “siffle” depuis une dizaine de jours, a retrouvé le terrain mais pour un travail spécifique sans opposition, avec un des préparateurs physiques.

➤ Mercato, suite sans fin. Alors que le marché des transferts a officiellement baissé le rideau lundi à minuit, certains clubs veulent encore jouer les prolongations, à l’image de Marseille qui serait en quête d’un joker – à trouver à tout moment, mais exclusivement en France – au poste d’avant-centre.

Ces dernières heures, des noms ont commencé à circuler sur la Canebière : ceux du Lillois Thimothy Weah, du Rémois Boulaye Dia et de… Ludovic Ajorque, à qui la rumeur phocéenne prête des envies de départ en raison de l’arrivée d’Habib Diallo. « Ludo n’est pas à Marseille, se marre Kader Mangane. Ou alors il ne nous l’a pas dit ! » Bref, même quand le mercato est fini, la paix n’est pas pour autant revenue…

dna a écrit:
Racing : le temps du huis clos
C’était à prévoir. Avec la deuxième vague de l’épidémie qui déferle sur la France, le football va devoir apprendre à vivre sans spectateurs un certain temps.
Concernant le Racing, le prochain match à domicile, le vendredi 6 novembre (21h) contre Marseille, se jouera à huis clos.
Un scénario que le Racing avait jusque-là réussi à éviter, sa jauge étant limitée lors des quatre premiers matches à domicile – Nice, Dijon, Lyon et Lille - auquel il faudra se résoudre jusqu’à nouvel ordre.

dna a écrit:
Les échos de la Meinau
Thierry Laurey retrouve son groupe
Alors que son adjoint Fabien Lefèvre avait pu retourner sur le terrain samedi au lendemain de la défaite contre l’OM (0-1), Thierry Laurey a pu retrouver son groupe ce mardi pour la reprise de l’entraînement.
Touché par le Covid peu après la victoire prometteuse à Brest (0-3, le 25 octobre), le technicien du Racing avait dû laisser à Jean-Marc Kuentz, l’un de ses autres adjoints, le soin de diriger les séances pendant une dizaine de jours et de coacher les rencontres à Reims (2-1, le 1er novembre) et contre Marseille vendredi.
Trêve internationale oblige, Thierry Laurey doit travailler avec un groupe réduit par les absences des internationaux : Bingourou Kamara et Habib Diallo (Sénégal), Stefan Mitrovic (Serbie), Alexander Djiku (Ghana), Kevin Zohi (Mali) et Eiji Kawashima (Japon).

Également touché par le Covid, Jean-Eudes Aholou a repris l’entraînement, mais il devra encore patienter un peu pour retrouver le groupe. « Il a travaillé individuellement, on attend juste le résultat de son test pour qu’il puisse reprendre les séances collectives », a précisé Kader Mangane, le coordinateur sportif du Racing.
Thomasson entre au comité directeur de l’UNFP

Adrien Thomasson a fait son entrée lundi au comité directeur de l’UNFP, à l’issue de l’AG du syndicat français des footballeurs professionnels. Le meneur de jeu du Racing rejoint dans ce comité Régis Gurtner, le gardien alsacien de l’Amiens SC (Ligue 2). À noter qu’Eugénie Le Sommer intègre, en tant que secrétaire générale, le bureau de l’UNFP coprésidé par Philippe Piat et Sylvain Kastendeuch.

dna a écrit:
Les échos du Racing
Aholou avec le groupe la semaine prochaine
Touché par le Covid après le match à Brest fin octobre – comme Thierry Laurey, le coach du Racing, et son adjoint Fabien Lefèvre –, Jean-Eudes Aholou n’a pas encore pu reprendre les séances collectives.
Ce jeudi matin, il n’était en effet pas sur la pelouse avec le reste des joueurs disponibles. Rien d’inquiétant toutefois pour le joueur prêté par l’AS Monaco jusqu’en juin. « Il poursuit sa reprise individualisée et reprendra les séances avec le groupe la semaine prochaine », assure Kader Mangane, le coordinateur sportif du Racing.

Autre absent ce jeudi matin sur le terrain d’entraînement : Majeed Waris. « Il avait quelques jours de repos, c’était prévu. Il a repris cet après-midi (jeudi) et fera la séance avec le groupe demain, pas de soucis », glisse Kader Mangane.
Sanjin Prcic a dû écourter sa séance à cause d’une petite béquille tandis que Mohamed Simakan et Anthony Caci ont eu droit à une séance de travail physique pendant que leurs coéquipiers travaillaient, notamment, les phases offensives avant de finir par une opposition. Mahamé Siby est, lui, en phase de reprise.
Racing – Metz, le dimanche 13 décembre à 15h

N’ayant pas obtenu les faveurs d’une retransmission télévisuelle particulière, le derby de l’Est contre le rival messin a été fixé par la LFP au dimanche 13 décembre à 15 heures. Il ne reste plus qu’à espérer que la rencontre, comptant pour la 14e journée de Ligue 1, ne se joue pas à huis clos.
Diallo, Djiku et Mitrovic titulaires en sélection

Des six internationaux du Racing retenus par leurs sélections respectives, Habib Diallo a été le premier sur le pont. L’attaquant était titulaire mercredi à Thiès avec le Sénégal contre la Guinée-Bissau en match de qualification pour la CAN (victoire 2-0, buts de Sadio Mané et Opa Nguette). Titulaire, le Racingman a été remplacé à la 66e minute par le Rémois Boulaye Dia. À noter que Bingourou Kamara n’était pas dans le groupe, Aliou Cissé ayant retenu les gardiens Édouard Mendy (titulaire) et Alfred Gomis. Les Lions de la Teranga joueront dimanche à Bissau (17h).

Alexander Djiku était également titulaire ce jeudi avec le Ghana à Cape Coast contre le Soudan (toujours en qualifications pour la CAN). Il a évolué en charnière centrale d’une défense à quatre et disputé toute la rencontre. Le Ghana s’est imposé 2-0 (doublé de André Ayew) et disputera le match retour mardi (17h).

Enfin, la Serbie de Stefan Mitrovic jouait jeudi soir à la maison son billet pour l’Euro-2020 en barrage face à l’Écosse. Comme contre la Turquie en Ligue des Nations le 14 octobre dernier, le capitaine du Racing était titulaire en défense centrale. Sorti à la 108e , il a assisté impuissant à la qualification écossaise aux tirs au but.

dna a écrit:
Un mois de décembre capital pour le Racing
Relégable après douze journées avec deux victoires et un nul dans sa besace, le Racing va devoir cravacher pour sortir de cette mauvaise passe. En décembre, les hommes de Thierry Laurey auront cinq rendez-vous pour tenter de faire gonfler leur capital.
Alors que le Racing conclura son année 2020 par un choc au Parc des Princes – a priori chez le leader de la Ligue 1, à moins que la mauvaise passe actuelle du PSG ne se prolonge –, il a joué à peu près contre tout ce qui se fait de mieux en Ligue 1 cette saison.

Sur les douze premières journées, les hommes de Thierry Laurey ont en effet croisé la route des six équipes qui se tiennent dans un mouchoir de poche derrière Paris. Ils n’ont pris qu’un point lors de ces six matches en tenant tête à dix contre onze contre Rennes vendredi (1-1).
Zéro pointé contre le trio qui le devance, inquiétant baromètre pour le Racing

Victorieux à Brest (0-3) – dixième depuis sa victoire à Metz ce dimanche (0-2) –, les Racingmen ont pris quatre points contre les équipes de la première moitié du classement. Malheureusement, leur bilan n’est pas meilleur contre les cinq formations de la seconde moitié qu’ils ont affrontées.

S’ils ont gagné 1-0 contre la lanterne rouge dijonnaise – qu’ils ne devancent désormais qu’au goal-average –, ils ont fait chou blanc contre les quatre autres : Nice (11e ), Saint-Étienne (16e ), Reims (17e ) et Lorient (18e ). Il faut espérer que le zéro pointé du Racing contre le trio qui le devance ne soit pas le baromètre des prochaines échéances contre des équipes du ventre mou du championnat.

Focus sur les cinq rencontres des Strasbourgeois en décembre alors que la bande à Thierry Laurey a besoin d’initier une série positive

Nantes – Racing, dimanche 6 décembre

La saison passée, le Racing aurait dû finir sa saison à la Beaujoire. Cela avait été le cas lors de l’exercice précédent (victoire 1-0) mais la crise sanitaire est passée par là et on ne saura jamais si les Racingmen s’y seraient rendus le maintien en poche comme c’était le cas un an auparavant.

Pour leur retour sur les bords de la Loire – le Racing était allé s’imposer à la Beaujoire le 18 décembre dernier (1-0), mais c’était en quart de finale de la Coupe de la Ligue –, Adrien Thomasson et ses coéquipiers vont débarquer dimanche avec une tout autre pression sur leurs épaules.

Quatorzièmes, les hommes de Christian Gourcuff patinent. Leurs deux dernières victoires sont contre des rivaux bretons (2-0 à Lorient lors de la 10e journée, 3-1 contre Brest lors de la 7e ). S’ils ont subi la loi de l’OM samedi au Vélodrome (3-1), les Nantais limitent la casse en prenant un point par-ci par-là, comme mercredi à Lens en match en retard (1-1) ou contre Metz (1-1) lors de la 11e journée. La mauvaise nouvelle pour les Strasbourgeois, c’est que seul le PSG s’est imposé à la Beaujoire cette saison (3-0, le 31 octobre).

Racing – Metz, dimanche 13 décembre

Ce derby n’aura pas sa saveur habituelle dans une Meinau qui devrait toujours être privée de ses supporters, il n’en restera pas moins déterminant pour les Strasbourgeois.

Alors que les Messins avaient reçu un coup assez dur en perdant Ibrahima Niane – alors auteur des six premiers buts des Grenats cette saison –, juste après avoir vendu Habib Diallo au… Racing, ces derniers ont fait plus que limiter la casse. Après un départ raté – trois défaites de rang – et alors que Frédéric Antonetti a fait son retour sur le banc, mettant fin à “l’intérim” de Vincent Hognon le 12 octobre, le FC Metz a enchaîné huit matches sans défaite (quatre victoires, quatre nuls).

Le Stade brestois vient de mettre fin à la série en s’imposant ce dimanche à Saint-Symphorien (0-2), mais les Messins, douzièmes avec 16 points, devraient pouvoir débarquer à la Meinau assez sereinement. Ils recevront l’OL avant cela.

Angers – Racing, mercredi 16 décembre

Le SCO d’Angers, n’est pas l’adversaire qui réussit le plus au Racing depuis son retour en Ligue 1: trois nuls, deux défaites. Il n’a jamais fait tomber la bande à Stéphane Moulin, l’entraîneur en poste depuis juin… 2011. Malgré les remous extrasportifs en interne au niveau de la direction, Stéphane Bahoken et ses coéquipiers avancent tranquillement sur le terrain (8es , 6 victoires, 1 nul, 5 défaites).
Cette saison, les Angevins ont chuté trois fois au stade Raymond-Kopa. Avant de recevoir le Racing – qui s’y est imposé la dernière fois (3-1, le 19 novembre 1993 en D1) alors que l’antre s’appelait Jean-Bouin –, le SCO recevra Lorient et ira à Saint-Étienne, deux adversaires directs des Strasbourgeois.

Racing – Bordeaux, dimanche 20 décembre
C’est l’adversaire fétiche du Racing depuis son retour en Ligue 1 puisqu’il s’est imposé quatre fois contre les Girondins pour une défaite en championnat (le Racing avait aussi écarté Bordeaux en demi-finale de la Coupe de la Ligue en 2019). Désormais coachés par Jean-Louis Grasset, les Girondins présentent le même bilan que Metz. L’arrivée de Hatem Ben Arfa semble toutefois faire son effet, Bordeaux ayant gagné à Rennes (1-0) avant de tenir au PSG samedi (2-2).

Paris SG – Racing, mercredi 23 décembre

Sur le papier, il ne doit même pas y avoir match, mais avec les hommes de Thomas Tuchel – si la “mauvaise passe” parisienne actuelle n’a pas eu raison du technicien d’ici là – on ne sait jamais trop quel sera le degré d’implication. On se rappellera quand même qu’il avait fallu un coup de génie de Neymar dans les arrêts de jeu – et un très solide Keylor Navas devant Ajorque avant cela – pour que le Racing cède au Parc en septembre 2019 (0-1). Un match joker en somme…

dna a écrit:
une saison si singulière
Entre épidémie de Covid-19 et fiasco des droits télé, le club strasbourgeois est, comme tout le football français, confronté à un contexte inédit, financièrement délicat, en cette baroque saison 2020-2021 où sa situation sportive (13e ) s’améliore.
<i>« The show must go on. » Le spectacle doit continuer. Dans un monde du football professionnel qui, comme la planète, subit les affres de la crise sanitaire, le spectacle continue donc. Mais il fait résonner cette pub des années 1980 pour une boisson sans alcool : « Ça ressemble à de l’alcool, ça a la couleur de l’alcool, mais ce n’est pas de l’alcool. »

À l’heure des huis clos dans les stades, dont la Meinau évidemment, une sono crache ainsi durant 90 minutes des encouragements préenregistrés censés combler le vide abyssal laissé par l’absence de public. Des joueurs courent célébrer leurs victoires devant un kop désert.

Mais ces artifices un brin ridicules ne sauraient masquer le désœuvrement des clubs français. Car à l’épidémie qui sévit partout ailleurs s’est ajoutée la défection du diffuseur majeur de la Ligue 1 et la Ligue 2, Mediapro.

Dimanche, après la troisième victoire d’affilée du Racing devant Saint-Etienne, amoindri par 14 forfaits, dont 10 pour Covid – la limite autorisée, sur un effectif de 30 joueurs, pour maintenir un match –, Thierry Laurey s’est d’ailleurs arrêté sur ce double sujet épineux : « Entre le coronavirus et Mediapro, il y a un élément de trop. Ça fait beaucoup. Mais c’est un bon rappel aussi, car ça va peut-être nettoyer un peu le football. »

« Il y a peut-être des questions à se poser »

Vraiment ? On peut s’interroger lorsqu’un match, qui, certes, respecte la charte sanitaire édictée par la LFP, a lieu alors qu’un cluster a été découvert dans l’un des deux clubs : outre les dix Stéphanois, huit membres de leur encadrement étaient positifs au virus.

« Tout le staff était absent. Il y a peut-être des questions à se poser sur le règlement », a suggéré le responsable technique du centre de formation Laurent Huard, propulsé sur le banc des Verts par la contamination de Claude Puel, sans s’attaquer ouvertement à la légitimité de la rencontre.

Thierry Laurey ne l’a pas fait non plus, mais il a mis le doigt sur le nœud du problème. « À un cas Covid près, le match était remis. Ou on décide de jouer avec un risque minime ou on décide d’arrêter et on ne sait pas quand on va reprendre. Si on est considéré comme cas contact à chaque fois, alors, on ne joue plus. C’est fini ! »

L’entraîneur strasbourgeois, lui-même infecté fin octobre, rejette néanmoins cette extrémité. « Il y a moins de risques à attraper le virus sur un terrain que dans beaucoup d’autres endroits. On ne va pas trembler à chaque fois. Le Covid, on peut l’attraper n’importe où. »
C’est précisément pour cette raison que les huis clos perdurent, entraînant pour les clubs des pertes en billetterie auxquelles s’ajoute la débâcle des droits télé envolés (lire par ailleurs). « Je ne crains pas spécialement les retombées pour Strasbourg, mais il y en aura, car tous les clubs sont impactés, de manière plus ou moins importante », reconnaît Thierry Laurey dont l’employeur va devoir faire face à une baisse de recettes comprise entre 20 et 25 millions.
« Des clubs obligés d’élaguer en janvier »

« Pas mal de clubs vont être obligés d’élaguer un peu en janvier. Il n’était pas prévu, quand on a attaqué en juillet, que le diffuseur ne paie pas, que tu te retrouves avec des difficultés financières et que tu sois obligé de te “débarrasser” de tes meilleurs joueurs parce qu’en général, ce sont ceux-là qui ont des offres, pas les plus mauvais. »

À Strasbourg, la vente du jeune défenseur axial Mohamed Simakan, ralentie par l’arthroscopie du genou qu’a subie le joueur lundi et son indisponibilité de deux mois, participe de ce processus de rééquilibrage budgétaire. Les clubs se préparent aussi à négocier des baisses de salaire avec leurs joueurs. Pas simple quand on sait qu’au Racing, neuf – dont Jean-Eudes Aholou, prêté par Monaco – et une partie du staff, Thierry Laurey en tête, sont en fin de contrat et font face à un avenir incertain.

Sans remettre en cause les 15 millions de travaux prévus au centre de formation, le président Marc Keller a admis le 5 janvier lors de la présentation du projet de rénovation de la Meinau qu’ils seraient repoussés. « L’impact du Covid et la défaillance de Mediapro vont décaler un peu les investissements. Mais on projette de faire ces dossiers et on va les faire. »

Si l’ex-international s’est bien gardé de fixer une échéance, c’est qu’entre pandémie persistante et négociations à venir sur les droits télé, sa visibilité est faible.

dna a écrit:
Une reprise à couvert
Comme tout le monde ce mercredi matin, le Racing s’est fait surprendre par l’averse de neige qui a blanchi la campagne et… les terrains d’entraînement. Bien que chauffée, la nouvelle aire de jeu est rendue impraticable dans ces conditions. Du coup, Ludovic Ajorque et les siens ont trouvé refuge sous la halle couverte du centre de formation.

La séance dynamique a concerné 22 joueurs, dont Majeed Waris, écarté avant le dernier match à Dijon, et trois jeunes de l’académie régulièrement appelés en renfort (Abdoulaye Ousmane, Marvin Senaya et Alexandre Pierre), sous les ordres de l’adjoint Jean-Marc Kuentz et le regard de Thierry Laurey.

dna a écrit:
L'avenir de Thierry Laurey, la situation sportive : Marc Keller, le président du Racing, répond
Alors que le maintien du Racing en Ligue 1 est loin d’être assuré, le président strasbourgeois ne souhaite pas évoquer les cas personnels, notamment celui de son coach Thierry Laurey, en fin de contrat après cinq années au club et qu’on dit partant.
Depuis des semaines, la rumeur d’un départ de l’entraîneur Thierry Laurey en fin de saison circule en coulisses. Le coach, dont le contrat s’achève le 30 juin, n’est d’ailleurs pas dupe. Il sait, sans l’avouer ouvertement, que le couperet lui a frôlé les oreilles avant les matches contre Rennes le 27 novembre (1-1) et à Nantes le 6 décembre (succès 4-0).
« Nous sommes focus sur le maintien »
Le sursaut des Bleus en fin d’année, puis en janvier – 5 victoires, 1 nul, 2 défaites en 8 matches – lui a accordé un sursis. Mais tous les faisceaux concordent et accréditent la thèse d’une fin de cycle pour lui et la plupart des neuf joueurs libres au 30 juin (*).
Sans se braquer, Marc Keller botte néanmoins en touche sur le sujet, préférant s’attarder sur l’avenir encore très incertain de son club, 16e après 24 journées.
« Je l’ai dit : cette saison est inédite et imprévisible, dans la gestion générale du club, mais aussi au plan sportif. Entre le coronavirus (seize joueurs ont contracté le Covid, sans parler du staff) et le stade vide, c’est vraiment une année particulière. L’équipe a bien réagi en janvier. Elle s’est remise dans la bonne direction. Je regrette néanmoins deux matches récents : les nuls à Dijon (1-1 le 24 janvier) où nous avons eu les occasions pour gagner et, surtout, contre Brest (2-2 le 3 février). Face aux Brestois, nous avons bêtement laissé échapper cette victoire qui nous tendait les bras et nous aurait permis de nous rapprocher des 30 points. Le combat va continuer jusqu’au bout. Ça va être dur. Je suis convaincu que nous allons le faire, mais rien n’est acquis. »
Le renouvellement du bail strasbourgeois en Ligue 1, pour une cinquième saison d’affilée, est donc au cœur de ses priorités du jour et même des suivants. « Nous avons dix points d’avance sur les deux derniers, mais l’écart se resserre avec les autres. Nous devons absolument éviter que ce qui s’est passé contre Brest ne se reproduise. Ces deux points perdus à la dernière seconde nous manquent. Il va falloir se battre pour en récupérer d’autres. Nous sommes focus là-dessus. »

Dans ces conditions, l’heure n’est pas, dans son esprit, aux négociations. « Ce qui est vrai pour moi l’est aussi pour Thierry et son staff : être concentré à 200 % sur notre situation sportive pour assurer le maintien. Nous parlerons de l’avenir de chacun un peu plus tard. Aujourd’hui, ce n’est pas le moment. »
(*) Kawashima, Carole, Koné, Aaneba, Liénard, Zohi et Saadi, ainsi que les deux joueurs prêtés, Aholou (Monaco) et Guilbert (Aston Villa)

equipe a écrit:
Stefan Mitrovic (Strasbourg) a pu rejoindre la sélection de Serbie
Comme le troisième gardien alsacien Bingourou Kamara, déjà autorisé à rejoindre la sélection du Sénégal, le défenseur central et capitaine de Strasbourg, Stefan Mitrovic, a pu partir en sélection de Serbie grâce à la dérogation accordée par la France pour l'exempter d'isolement à son retour.
Il y aura donc finalement deux internationaux de Strasbourg concernés par leur sélection durant la fenêtre internationale qui vient de s'ouvrir. En plus du Sénégalais Bingourou Kamara, devenu troisième gardien du RCSA et autorisé par son club à rejoindre sa sélection avant même la dérogation accordée par la France samedi, Stefan Mitrovic a bénéficié de celle-ci pour rejoindre sa sélection de Serbie.
Habib Diallo et Eiji Kawashima, eux, sont restés à Strasbourg

Après les trois matches de qualification pour la Coupe du monde contre l'Eire mercredi, le Portugal samedi 27 mars et en Azerbaïdjan mardi 30, le capitaine et défenseur central strasbourgeois (30 ans, 21 sélections) rentrera en jet privé et sera exempté de la période d'isolement de sept jours.
En revanche, en vertu d'un accord préalable entre le club et les Lions de la Teranga, l'attaquant Habib Diallo n'avait pas été retenu avec le Sénégal et pourra donc disputer le match amical du RCSA programmé à Nancy (L 2) ce vendredi (13 heures), tout comme un autre attaquant, l'international malien Kévin Zohi, non retenu par anticipation. Le gardien japonais Eiji Kawashima est aussi resté à Strasbourg, comme le défenseur central ghanéen Alexander Djiku, blessé à l'adducteur droit.

Alsa'sports a écrit:
L’énorme partenariat entre le Racing et Adidas !
Le Racing vient d’annoncer la prolongation de son partenariat avec Adidas jusqu’en 2030. Marc Keller, président du Racing Club de Strasbourg a déclaré sur le site officiel du club : « Nous sommes très heureux de prolonger notre partenariat avec l’équipementier historique du club pour une durée de huit années supplémentaires. L’Alsace est le berceau d’Adidas en France. Il s’agit également d’une marque mondiale attachée au lien de proximité que le Racing entretient avec tout son territoire. Ce partenariat important permettra au Racing d’être accompagné dans son développement et notamment dans le projet de restructuration et d’extension du Stade de la Meinau. »

La marque sera donc l’équipementier exclusif de toutes les équipes du Racing Club de Strasbourg pour les années à venir ! Un partenariat exceptionnel pour le club alsacien. Pour exemple, l’Olympique de Marseille a signé un contrat de 5 ans avec Puma et Liverpool un de 10 ans avec Nike.

dna a écrit:
Pour sa succession, Le Graët pense à Keller
Noël Le Graët sera de passage à Strasbourg, ce mardi, pour déjeuner avec Corinne Diacre et ses joueuses avant le match amical contre l’Allemagne à la Meinau. A coup sûr, il croisera également le président du Racing Marc Keller dont il estime qu’il a le bon profil pour lui succéder en 2024.
La Meinau va avoir le droit à une double dose d’équipe de France ces prochains temps. Les féminines sont attendues le 10 juin pour un amical contre l’Allemagne. A la rentrée, ce sont les hommes de Didier Deschamps qui feront un crochet par le Bas-Rhin, le 1er septembre, pour accueillir la Bosnie-Herzégovine lors des éliminatoires à la Coupe du monde. Avec la venue des Espoirs en octobre dernier, pour compléter le programme, on peut dire que le public alsacien est gâté.
« Le Racing est le club idéal en France »

Cela n’a pas toujours été le cas. Pour les A, il lui a fallu attendre 25 ans pour les revoir sur les bords du Krimmeri. La dernière fois, c’était le 29 mai 1996 lors d’une victoire en amical face à la Finlande grâce au duo Loko-Pedros. « C’est vrai qu’on ne va pas souvent en province, admet Noël Le Graët, président de la FFF. On a quand même fait des inaugurations à Nice, Bordeaux, Lyon. On était aussi à Nantes et à Guingamp. Il faut aussi que les clubs le souhaitent. »
Le Racing n’était évidemment pas contre l’idée. Et quand, en plus, le prix de la mise à disposition des installations est « raisonnable », alors plus rien ne s’y oppose. Marc Keller, « un copain » dixit Le Graët, et Albert Gemmrich, « un très bon président de Ligue », ont su avoir l’oreille du président de la Fédération qui se défend de tout copinage. C’était tout simplement la bonne occasion avant que la Meinau ne soit en chantier pour trois ans (2022-2025) dans le cadre de son projet d’extension et de restructuration.
Noël Le Graët voit dans cette ambition une nouvelle expression de la renaissance du Racing. « C’est le club idéal en France. Si j’étais acheteur, c’est lui que j’achèterais !, lance-t-il. Il y a une solidité de l’actionnariat, un public avec des matches quasiment tous à guichets fermés, des gens qui se conduisent bien. Le Racing a beaucoup d’avenir. »
« S’il le veut, c’est jouable »

Présent en Alsace ce mardi pour déjeuner avec Corinne Diacre et les joueuses de l’équipe de France avant le match amical de jeudi à la Meinau (21h10), avec du public en tribunes espère-t-il, le Breton y croisera peut-être Marc Keller. Ce qui ne serait pas pour lui déplaire car il apprécie le président du Racing. Au point qu’après sa réélection pour un troisième mandat jusqu’en 2024, à 79 ans, il le verrait bien lui à la tête de la FFF.

« Il a le profil, assure l’actuel patron de foot français. Dans un club, il y a un moment où il y a une certaine usure (Keller est président du Racing depuis 2012) , j’en sais quelque chose pour l’avoir vécu à Guingamp (il a été président de l’EAG de 1972 à 1991 et de 2002 à 2011). Marc est un gestionnaire exemplaire, il est sérieux, il n’y a jamais de problème avec lui, il n’est que la gentillesse, il connaît le foot européen, il est trilingue et estimé à la Fédération. S’il le veut, c’est jouable. » Affaire à suivre…

dna a écrit:
l’été du réajustement
Alors que le marché des transferts s’est ouvert mercredi dernier, le Racing du nouvel entraîneur Julien Stéphan se montre discret. L’été ne sera de toute façon pas celui des grandes folies, même si la cellule recrutement travaille activement sur cinq à six dossiers pour renforcer l’équipe.
Les regards des amateurs de foot alsaciens se sont tournés vers les villes qui accueillent l’Euro, loin de la Meinau. Samedi, certains ont peut-être aperçu Matz Sels assis dans la tribune des remplaçants du stade Krestovski, à Saint-Pétersbourg, où le gardien belge a pu apprécier le récital offensif des Diables Rouges contre la Russie (3-0).
D’autres ont dû voir à travers les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux qu’au même moment, Jeanricner Bellegarde convolait en juste noce. On a deviné dans l’assistance la présence de quelques coéquipiers endimanchés du jeune milieu de terrain (22 ans)
Stéphan avec Le Scornet et Kuentz

Les suiveurs les plus assidus, enfin, ont assisté aux premiers frémissements du mercato estival. Jeudi, le défenseur Ismaïl Aaneba (22 ans), qui ne s’est jamais imposé au Racing – 13 bouts de matches de Ligue 1 en trois saisons – s’engageait au FC Sochaux pour deux saisons. Soit la même durée qui a été proposée en prolongation à Eiji Kawashima (38 ans).

Le gardien japonais, actuellement en sélection nationale – avec laquelle il a croisé en amical la Serbie de Stefan Mitrovic à Kobe (1-0) avant d’affronter ce mardi le Kirghizistan en éliminatoires au Mondial – a accepté la proposition, renforçant son statut de sage et de vétéran du groupe strasbourgeois.

En ce qui concerne les grandes manœuvres, en revanche, c’est le calme plat. Actuellement en vacances, le nouveau coach Julien Stéphan est attendu à Strasbourg en fin de semaine, histoire de préparer la reprise de l’entraînement programmée jeudi le 24 juin.

Une des rares certitudes à ce jour est que l’ex-entraîneur de Rennes sera accompagné de son adjoint, Mathieu Le Scornet (37 ans), avec qui il fait équipe depuis décembre 2018. Il est aussi acquis que Jean-Marc Kuentz, revenu en Alsace l’été dernier, reformera avec le duo de techniciens le staff vu en Bretagne voilà deux saisons.

Deux autres personnes devraient encore débarquer dans les bagages de l’entraîneur : son analyste vidéo (pour remplacer Sébastien Roi, en fin de contrat et non conservé) et son responsable de la performance, poste jusque-là non pourvu au Racing.

Même si Stéphan n’est pas présent physiquement en Alsace, il s’active en coulisses. « Julien est en relation permanente avec Loïc Désiré et la cellule recrutement », fait-on savoir du côté de la Meinau.
Quelques incertitudes, dont Liénard

Comme l’avait affirmé le président Marc Keller lors de l’intronisation du successeur de Thierry Laurey, fin mai, le club travaille sur « cinq à six profils » pour renforcer l’équipe. Sept joueurs sont d’ores et déjà partis (*) et deux autres, prêtés cette saison – Aholou (Monaco) et Guilbert (Aston Villa) – sont toujours suivis de près, même si le tarif d’un éventuel bon de sortie n’a pas encore été communiqué.

La dernière incertitude concerne Dimitri Liénard (33 ans). Au club depuis 2013 et l’époque du National, le grognard des Bleus est en discussion pour prolonger un contrat qui est arrivé à échéance. Le club aimerait conserver “Dim” qui n’est assurément pas un joueur comme les autres. Reste à s’entendre sur la durée du contrat – a priori deux ans – et un salaire un peu revu à la baisse.

Face à toutes ces inconnues, les recruteurs sont donc sur plusieurs pistes en ciblant en priorité quatre postes : deux défenseurs – un latéral et un central – et deux milieux – un dans le cœur du jeu et un excentré. Pour faire leurs emplettes, il faudra, cette année plus que les précédentes, regarder à la dépense.

Au Racing, on ne parle pas de récession ni de cure d’austérité, mais plutôt d’indispensable réajustement. Entre les stades vides et la défaillance du diffuseur Mediapro, le club a bouclé l’exercice 2020/2021 avec 30 millions d’euros de recettes en moins, sur un budget de 60 millions d’euros qu’il devrait parvenir à équilibrer notamment grâce au transfert de Simakan et à ses fonds propres.
Devant la DNCG le 1er juillet

Quant au budget prévisionnel, il comporte encore quelques “trous”. Quid de la jauge de la Meinau à la reprise en août ? Quand bien même le stade ferait à nouveau le plein, il faudra malgré tout composer sans 18 millions d’euros de droit TV par saison jusqu’en 2024, et ce malgré l’arrivée en force d’Amazon dans le paysage de la Ligue 1.

C’est donc sans anxiété mais avec un peu d’appréhension que le Racing se présentera devant la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) de la Ligue de football professionnel pour parler gros sous, la nouvelle date de l’audition étant fixée au 1er juillet.

On l’aura compris, l’été alsacien ne sera pas aux grandes folies. En phase ascendante depuis son retour en Ligue 1, voilà quatre ans, le Racing est confronté, comme tout le monde, à une période nettement moins faste. Il s’agira de se montrer malin pour recruter à petits prix sans se faire dépouiller de ses meilleurs éléments. Voilà un challenge qui est motivant.

(*) Simakan a été transféré à Leipzig (contre 13,5 millions d’euros, plus 2,8 millions de bonus) ; en fin de contrat, Koné, Carole, Aaneba, Lebeau, Saadi et Zohi n’ont pas été conservés.

dna a écrit:
Dreyfuss, une étoile dans le ciel bleu
Grand amoureux du Racing durant un demi-siècle, devenu actionnaire de la reconstruction à partir de 2014, Patrick Dreyfuss s’est éteint mercredi soir dans sa 67e année. Le club strasbourgeois pleure un serviteur discret et dévoué.
Marc Keller avait tenu à l’avoir à ses côtés, le 29 mai, au moment de présenter le nouvel entraîneur Julien Stéphan. Très affaibli, quasiment aphone, Patrick Dreyfuss avait accepté l’invitation, et ce même s'il était devenu proche de l'ex-coach Thierry Laurey.
Comme à son habitude, il s’était fait le plus discret possible, assis au fond de la salle, gêné aux entournures quand le président du Racing l’avait appelé à rejoindre le premier rang.
« Bienveillance et gentillesse »
Ce jour-là, cet amoureux fou du Racing prenait en quelque sorte congé d’un club qu’il a tant aimé durant cinquante ans.

Rongé de l’intérieur par la maladie qui avait consumé ses dernières forces, il se savait condamné mais n’éprouvait aucune colère. Juste une profonde tristesse pour ceux qui restent, sa fille Lola, sa femme Annick, ses sœurs et sa maman.
Une semaine plus tôt, dans le vestiaire d’un Racing qui venait de sauver in extremis sa place en Ligue 1 contre Lorient, Dimitri Liénard l’a vu « sourire pour la dernière fois ». Le milieu de terrain avait été ému et surpris par cette présence inattendue, alors qu’on le disait trop diminué pour encore se déplacer au stade.

« Je lui avais laissé un message avant le match, en lui disant qu’on allait se maintenir pour lui, raconte Liénard. Patrick, je le connais depuis que je suis arrivé au club, il y a huit ans. Il était de tous les matches, à la Meinau comme à l’extérieur, et les vivait intensément. Du National jusqu’en Ligue 1, il a toujours cru en moi et nous a soutenus à fond. C’était un mec en or. »

Cette passion pour les Bleus remonte à l’enfance, quand le Strasbourgeois de naissance vibre aux exploits des Bleus de José Farias ou Gérard Hausser dans la “vieille” Meinau. « Patrick se souvenait encore de détails sur l’épopée de la Coupe de France 1966 (la deuxième des trois remportés par le club, ndlr) , sourit Marc Keller. Il adorait le sport en général, le foot en particulier et le Racing avec passion. »
Plus tard, quand il sera installé professionnellement dans la rue du Dôme, à la tête de son magasin éponyme de meubles, le patron d’entreprise se rapprochera un peu plus du club et de ses acteurs.

Au début des années 1990, il se lie d’amitié avec quelques joueurs de l’effectif de Gilbert Gress, en particulier Olivier Dall’Oglio. L’ex-défenseur – nommé récemment entraîneur de Montpellier – a alors son rond de serviette à la table de la famille Dreyfuss.

C’est en 2014 qu’il rejoint Marc Keller et les actionnaires “historiques” qui ont entamé le chantier de la reconstruction deux ans plus tôt, contribuant à son tour à l’effort de guerre.

Patrick Dreyfuss met alors ses qualités au service du club. « Avec sa gentillesse, sa bienveillance et sa sympathie, il a commencé à s’occuper de l’accueil des équipes adverses, précise le président. C’est devenu un dirigeant reconnu et apprécié de tous. »
« Il va nous regarder du ciel »
L’homme est aussi de tous les déplacements, peu importe la distance ou l’endroit. C’est l’époque épique du National, avec les virées “exotiques” du vendredi soir à Luzenac, Carquefou ou Le Poiré-sur-Vie.

Toujours un peu en retrait, on le sentait tout aussi heureux de visiter ces stades champêtres, en compagnie de Pierre Schmitt, Christian Rothacker ou Christophe Rempp, que de s’asseoir dans les travées courues du Vélodrome ou du Parc des Princes.

« Son grand regret a été de ne pas pouvoir nous accompagner, voilà deux ans en Coupe d’Europe, à Haïfa, à cause d’un pépin à une cheville », dit encore Keller.

Loin de la Terre promise mais avec l’amour des siens, Patrick Dreyfuss s’est paisiblement éteint mercredi soir. Il sera enterré ce vendredi (13h) au cimetière israélite de Cronenbourg. « Il va nous regarder du ciel, qu’il repose en paix », conclut Dimitri Liénard.

dna a écrit:
la reprise en détail
Après un mois de vacances, les Strasbourgeois retrouveront la Meinau ce jeudi pour la reprise de l’entraînement sous la houlette de leur nouveau coach Julien Stéphan. Mais les Bleus devront patienter jusqu’à lundi (10h30) pour fouler le gazon et tâter le ballon. Ils se contenteront de tests médicaux d’ici là.
Les Strasbourgeois prendront aussi connaissance de leur planning d’avant-saison et leurs six matches de préparation. Le premier aura lieu le vendredi 9 juillet (18h30) au Stadium de Colmar contre le FC Bâle (Suisse).
Six matches de préparation
Les Racingmen partiront ensuite en stage à Évian (Haute-Savoie) du dimanche 11 au lundi 19. Ils disputeront sur place deux autres rencontres amicales : le mardi 13 (19h) à huis clos à Montreux contre les Young Boys de Berne (D1 suisse) et le samedi 17 (18h) à Évian face au Cercle de Bruges (D1 belge).
Le stage terminé, ils se rendront le samedi 24 (17h30) à l’Eintracht Francfort (Bundesliga), joueront le mardi 27 contre un adversaire et dans un lieu à définir, avant un ultime galop d’essai le samedi 31 à la Meinau contre Fribourg (Bundesliga), avec deux oppositions programmées à 17h30 et 19h30 pour permettre à tout l’effectif d’avoir du temps de jeu. La reprise de la Ligue 1 est, rappelons-le, fixée les 6, 7 et 8 août.
Kawashima et l’honneur de la flamme olympique
Les quatre internationaux Matz Sels, en lice avec la Belgique à l’Euro, Alexander Djiku (Ghana), Stefan Mitrovic (Serbie), tous deux attendus le 1er juillet, et Eiji Kawashima (Japon) manqueront à l’appel ce jeudi.

Le portier nippon ne regagnera l’Alsace que le 8 juillet : le Racing l’a en effet autorisé à demeurer un peu plus longtemps au Pays du Soleil Levant pour y porter la flamme olympique le 7.

Outre l’attaquant Moïse Sahi Dion, intégré en fin de saison passée, quatre jeunes participeront à la préparation : trois néo-pros, le défenseur central Marvin Elimbi, le latéral droit Marvin Senaya et l’attaquant Moussa Suso, mais aussi un stagiaire, le milieu offensif Aymeric Ahmed (17 ans). De retour d’un prêt à Avranches (National), le milieu tunisien Moataz Zemzemi, sous contrat jusqu’en 2022, va rejoindre le groupe dans l’attente d’un probable départ, au contraire du défenseur international camerounais Duplexe Tchamba, à qui il reste aussi une année et dont le transfert est imminent.

dna a écrit:
Le Racing à fond de cinquième ?
Après un mois de congés, les Strasbourgeois regagneront la Meinau ce jeudi matin pour une reprise en deux temps : trois jours de tests médicaux avant le premier entraînement de lundi qui marquera le vrai coup d’envoi de leur cinquième saison d’affilée en Ligue 1.
Un mois jour pour jour après leur départ en vacances et un mois et demi avant les trois coups de leur 5e saison de rang en L1 (les 6, 7 et 8 août), les Racingmen retrouveront ce jeudi la Meinau où les accueillera, à partir de 9h, leur nouvel entraîneur Julien Stéphan.
Une reprise en douceur les y attend. « Une reprise en deux temps », précise le successeur de Thierry Laurey : les Bleus, conviés à des tests médicaux jeudi, vendredi et samedi, n’attaqueront véritablement leur préparation estivale que lundi à 10h30 lors de leur première séance sur le terrain.
Une préparation axée sur le ballon
C’est ce jour-là que le technicien, qui a signé à Strasbourg pour les trois prochaines saisons – comme son ex-adjoint à Rennes, Mathieu Le Scornet, à son tour enrôlé ce mercredi jusqu’en 2024 –, s’adressera à l’effectif.

« J’ai déjà eu tous les joueurs au téléphone durant la trêve. Ça me semblait être la moindre des choses d’avoir un premier contact avec eux pour se présenter et échanger quelques mots. Je vais m’entretenir avec eux de manière individuelle durant les trois jours de tests médicaux, puis je livrerai lundi un petit discours d’introduction devant le groupe, dévoile-t-il. Dans ces cas-là, il faut faire simple. Le plus important, ce seront les échanges quotidiens que le staff et moi (1 ) aurons avec eux. »

L’ancien entraîneur du Stade rennais en profitera pour leur exposer les contours de sa méthode. Hors du pré d’abord : « Nous leur donnerons les règles essentielles au bon fonctionnement du groupe et du cadre collectif sur lesquelles nous ne dérogerons pas. » Sur le gazon ensuite où l’avant-saison aura le jeu pour axe central.

« Le travail foncier sera intégré au travail avec ballon. On souhaite articuler la préparation physique autour du ballon la plupart du temps. Ce qui m’intéresse, c’est que les joueurs soient en contact avec la balle, en leur donnant le plus vite possible les repères sur ce qu’on veut mettre en place, lorsqu’on l’aura et lorsqu’on ne l’aura pas. »

Pour cette rentrée, Julien Stéphan ne disposera que d’une vingtaine de joueurs, jeunes du centre de formation compris. Mais il assure « n’avoir aucune inquiétude », d’autant que le premier renfort, le latéral droit polonais de 23 ans Karol Fila, ralliera la Meinau dans la journée (lire par ailleurs).

« Le marché n’est pas simple »
« Il y a, en matière de recrutement, des dossiers en cours sur lesquels la concurrence est forte, constate-t-il. Loïc Désiré (le recruteur en chef, ndlr) travaille énormément avec le présiden t (Marc Keller). Je vous assure que tout le monde est sur le pont pour renforcer l’effectif le plus tôt possible. Mais le marché n’est pas simple. Il est même très fermé. Ça ne bouge nulle part et c’est logique parce que les clubs ne sont même pas encore passés devant la DNCG. Le Racing est malgré tout très actif pour explorer des pistes sur des profils ciblés. C’est le plus important et le plus sécurisant pour un entraîneur. »

Voilà pourquoi le 51e coach du Racing depuis son entrée dans le professionnalisme en 1933 (2 ) n’ostracisera par principe aucun des joueurs sous contrat, même ceux dont l’avenir semble bouché en Alsace. « Nous avons la volonté de découvrir tout le monde et voir un peu comment ça peut se passer. Après, il y aura peut-être des choix à faire pour le bien de tous. La question de certains prêts pourrait arriver sur la table pour des garçons en manque de temps de jeu. Mais pour l’instant, on va faire la reprise et on trouvera ensuite les meilleures solutions pour tout le monde. »

(1 ) Le trio Stéphan – Le Scornet – Jean-Marc Kuentz, qui a travaillé de concert à Rennes de décembre 2018 à juin 2020, est reconstitué. (2 ) Quelques techniciens ont effectué plusieurs

dna a écrit:
la défense, gros chantier de l’été
Il ne s’agit pas d’un simple ravalement de façade, mais de gros œuvre qui touche à la structure de la “maison bleue”. Cet été, l’architecte du Racing Julien Stéphan doit repenser l’assise défensive de son équipe. Alors que le championnat reprend ce dimanche (15h) contre Angers, le chantier se poursuit.
Nul besoin d’être prix Nobel de physique pour comprendre la loi de gravitation qui régit le football. Plus une équipe encaisse de buts, plus elle est attirée vers le bas du classement.
Certes, la chute peut être compensée par une attaque prolifique. Montpellier l’a prouvé la saison dernière, finissant 8e de Ligue 1 avec la 16e défense.

Une exception qui ne confirme pas la règle universelle. Les Strasbourgeois sont bien placés pour le savoir, eux qui ont souffert le martyre jusqu’à l’ultime journée parce qu’il leur a fallu trop souvent ramasser le ballon au fond des filets.
À leur décharge, la saison n’avait pas encore débuté que le dernier rempart Matz Sels était déjà tombé. La longue convalescence du gardien titulaire à la suite d’une rupture du talon d’Achille – il n’a disputé que six matches en fin de saison, avant d’être rattrapé par le Covid – n’a pas contribué à stabiliser les fondations.

Trop instables, celles-ci ont été rasées en quelques mois. Dès janvier, pour ne pas le voir partir libre à l’été, le latéral droit Kenny Lala a été transféré à l’Olympiakos Le Pirée. Au même moment, le très prometteur Mohamed Simakan, alors convalescent, s’est engagé au Red Bull Leipzig avec un (gros) transfert – 15 millions d’euros – effectif au 1er juillet.

Au pied du Parthénon, devant un vaste chantier
Arrivés en fin de contrat, le latéral gauche Lionel Carole, le remplaçant en défense centrale Lamine Koné et le jeune Ismaïl Aaneba n’ont pas été retenus alors que le capitaine Stefan Mitrovic, au club depuis 2018, a pu signer un joli contrat de trois saisons en Espagne avec Getafe.

Quant à Frédéric Guilbert, prêté par Aston Villa quand Lala s’en est allé, il est retourné en Angleterre sans perspective de retour, à la fois en raison de ses émoluments élevés et de son profil non prioritaire.
Au final, quand Julien Stéphan a succédé à Thierry Laurey sur le banc alsacien, il s’est retrouvé au pied du Parthénon, devant un vaste chantier.

Seuls Anthony Caci (24 ans) et Alexander Djiku (26 ans) sont les rescapés défensifs de l’an dernier, le second nommé – sous contrat jusqu’en 2023 – étant déjà devenu le patron du secteur au relais d’un “Mitro” aux semelles de plus en plus plombées.

Sissoko solide sans être du métier
Rapidement, les jeunes Karol Fila (23 ans), arrivé de Lechia Gdansk, puis Lucas Perrin (22 ans), prêté par l’OM, ont renforcé l’arrière-garde. Et pas seulement à leur poste de prédilection – couloir droit pour le Polonais, axe pour le Marseillais –, Julien Stéphan comblant les trous au gré des circonstances.
Samedi contre le SC Fribourg (2-1), on a ainsi vu Fila et Perrin arpenter respectivement les couloirs gauche et droit. « Je n’ai pas trop l’habitude de jouer sur les côtés, mais si on me le demande, je le fais, indique Perrin. J’ai la chance d’être polyvalent. L’essentiel, c’est de continuer à bien défendre et de montrer de quoi on est capable. »

À l’issue de ce second succès en préparation, une semaine après celui arraché à Francfort (2-3), Julien Stéphan louait d’ailleurs la « cohérence défensive » qui a permis de « concéder assez peu de choses », à savoir un but de la tête dans les derniers instants à la suite d’un petit relâchement.

Pour l’heure, celui qui a grandement contribué à solidifier l’édifice n’est pas du métier : Ibrahima Sissoko (23 ans) forme une charnière centrale assez efficace au côté d’Alexander Djiku.

Déjà venu “dépanner” à deux reprises la saison passée, le longiligne milieu de terrain s’impose comme un recours plus que crédible. « “Ibou” est grand, physique, il arrive à anticiper et à s’imposer derrière en commettant moins de fautes que dans l’entrejeu, apprécie le coordinateur sportif Kader Mangane. Pour l’instant, ce n’est que provisoire, mais il ne serait pas le premier milieu de terrain à se reconvertir avec succès en défense. »
Alors que la cellule recrutement prospecte pour débusquer un latéral gauche et un défenseur axial « d’expérience qui est capable de rendre les choses plus faciles, dans un marché pour l’heure fermé », aux dires de Kader Mangane, Julien Stéphan commence à songer à la ligne défensive qu’il alignera, ce dimanche (15h) à la Meinau, contre Angers, en ouverture du championnat.

Par rapport au match de samedi dernier, le technicien pourra compter sur un élément supplémentaire : Anthony Caci, rentré bredouille mais fier du tournoi olympique, sera sur le terrain d’entraînement ce mardi matin.

En y ajoutant encore Marvin Senaya (20 ans), le néo-pro qui semble le plus proche de gratter quelques minutes de temps de jeu, il faudra miser sur une défense limitée en nombre mais motivée.

Commencer la saison sans prendre de but contre le SCO de Gérald Baticle constituerait déjà un bon point de départ pour ce groupe en reconstruction.

Et comme l’attaque semble plutôt affûtée, à l’image d’un Kévin Gameiro buteur pour son grand retour à la Meinau, les espoirs d’un succès inaugural sont permis.
Le chiffre
58
Comme le nombre de buts encaissés par le Racing la saison dernière. Seules cinq équipes – dont les relégués nîmois et dijonnais – ont été plus perméables. À dix reprises, les Bleus étaient parvenus à garder leur cage inviolée.