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6ème journée Strasbourg - Nantes

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Message  67120 Ven 30 Aoû - 18:10

Racing-FC Nantes le vendredi 20 septembre à 20h45
 6ème journée Strasbourg - Nantes  Progra23
Après la programmation de la 5e journée dévoilée un peu plus tôt dans la journée, la Ligue de Football Professionnel a révélé la programmation TV de la 6e journée de Ligue 1 Conforama. 
Le Racing recevra donc le FC Nantes le vendredi 20 septembre à la Meinau. Coup d’envoi à 20h45. Un jour et un horaire inédits pour les Strasbourgeois cette saison en championnat. La rencontre sera diffusée sur Canal + Sport.
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Message  67120 Mer 18 Sep - 11:26

dna a écrit:
le secteur offensif du Racing en souffrance La mutique attaque du Racing
Prolifique en 2018-2019, le trio offensif strasbourgeois n’a pas marqué lors des cinq premières journées de Ligue 1. Mais les mousquetaires de la 18e attaque gardent leur sang-froid avant la venue de la 3e défense, Nantes, vendredi (20h45) à la Meinau.
Thierry Laurey a lui-même abordé le sujet samedi à Paris, sitôt la cruelle défaite du Racing après une magistrale bicyclette de Neymar à la 92e (1-0). « En ce moment, on a du mal à marquer, mais on sait qu’on a les joueurs pour. Je suis satisfait d’une chose : on se crée des occasions. Je ne suis pas devin, mais j’ai bon espoir. »

Les chiffres en attestent : l’attaque strasbourgeoise, qui a souvent flambé en 2018-2019 (6e de Ligue 1, 58 buts), balbutie en ce début 2019-2020. Si elle a frappé quatre fois lors de ses deux premiers matches officiels face au Maccabi Haïfa au 2e tour préliminaire de la Ligue Europa (3-1, 1-2), elle n’a trouvé les filets qu’à six reprises au cours des neuf suivants. En Ligue 1, le Racing n’a inscrit que trois buts en cinq journées, dont deux sur coups de pied arrêtés.

Ses trois goleadors patentés, auteurs de 31 réalisations et 10 passes toutes compétitions confondues l’an passé, affichent un zéro pointé en championnat. Nuno Da Costa (8 buts, 5 passes), Ludovic Ajorque (11 buts, 3 passes) et Lebo Mothiba (12 buts, dont un en L1 avec Lille avant son arrivée en Alsace, 2 passes) n’y ont toujours pas débloqué leur compteur. Seul Ajorque a alimenté ses statistiques avec deux buts et une passe contre Haïfa. Mais sans suite lors de ses huit autres rencontres.

« Plus tu te poses des questions, moins tu marques »


L’attaque tique donc, mais le mal n’est pas tactique, à écouter les trois mousquetaires d’un secteur offensif 18e de Ligue 1, alors que le quatrième, Kevin Zohi, est out jusqu’à la mi-octobre. « À Paris, on a fait ce qu’il fallait, souligne le grand Ludovic. Le coach avait mis en place une tactique, une stratégie qui ont bien fonctionné, puisqu’on a eu des occases. On a juste manqué de réussite, moi, le premier. On sait que le travail va finir par payer et on ne s’affole pas. Si nous n’avions pas eu d’occasions, je me poserais des questions. Mais là, je suis sûr que ça va tourner. »

Rentré tardivement de vacances après la Coupe d’Afrique des Nations et peu aligné en L1 (2 titularisations), Lebo Mothiba égal à lui-même refuse de céder à la sinistrose. « Je suis tranquille avec ça (le mutisme passager des Bleus). Je ne me pose pas de questions. De toute façon, plus tu t’en poses et moins tu marques. Il arrive parfois de ne pas marquer pendant deux, trois ou quatre mois. C’est dans ces moments-là qu’il faut rester calme. Je le suis. Je n’ai pas de pression. »

Nuno Da Costa n’a pas lui non plus d’explication rationnelle, sinon ce manque de réussite qui, de façon cyclique, peut coller aux crampons des buteurs. « On ignore combien de temps ça va durer, mais on sait que lorsqu’on est attaquant, on peut être confronté à des périodes comme celle-là. Certaines sourient, d’autres, moins, autant individuellement que collectivement. En ce moment, on traverse une période sans. Il faut continuer à travailler. Les choses viendront tranquillement. »
« Le premier but est toujours le plus difficile à mettre »

À défaut d’avoir trouvé une osmose sur le terrain, le trio est raccord sur un point. « Le premier but est toujours le plus difficile à mettre, avance le Cap-Verdien, Quand marquer devient une obsession, c’est là que tu y parviens le moins. » « Une fois le premier but marqué, tu sais que ça va aller mieux et que tu vas pouvoir enchaîner, abonde son partenaire sud-africain. Si nous travaillons collectivement, ça va arriver. J’ai confiance. Ça va venir avec le temps. »

Ludo Ajorque est sur la même ligne. Offensive, forcément. « Entre nous, on ne parle pas de cette inefficacité. La saison est longue. Si on termine à dix buts chacun, personne ne se souviendra que nous n’avons pas marqué lors des cinq premières journées. »

La venue du 3e , Nantes, 3e défense avec 3 buts encaissés, vendredi (20h45) à la Meinau est peut-être l’occasion rêvée pour les attaquants du Racing de se rappeler au bon souvenir de la Ligue 1.
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Message  67120 Jeu 19 Sep - 20:22

dna a écrit:
Le Racing a faim de victoire
A l'issue de la séance de veille de match de ce jeudi, Thierry Laurey a retenu 18 joueurs pour la réception du FC Nantes ce vendredi (20h45) à la Meinau. Face au troisième de la Ligue 1, le Racing doit retrouver le chemin de la victoire.
En position de barragiste après cinq journées, le Racing ne compte pas céder à la panique mais ne peut plus cacher qu'il a besoin de points. La défaite concédée in extremis à Paris le 4 septembre (1-0), bien que particulièrement frustrante, a montré que la bande à Thierry Laurey avait retrouvé une certaine assisse défensive.

C'est donc un système à cinq défenseurs (Simakan, Koné, Mitrovic, Djiku, Carole) qui sera reconduit face à un FC Nantes qui n'a certes pas un Neymar dans ses rangs pour balayer dans les arrêts de jeu tous les efforts consentis les 90 minutes précédentes, mais qui a marqué au moins une fois lors de ces trois derniers matches. Contre Reims, lors de la 5e journée, Kalifa Coulibaly a inscrit l'unique but de la victoire nantaise. C'est le meilleur buteur des Canaris avec deux réalisations. L'attaque du FC Nantes n'est pas la plus prolifique du championnat (5 buts inscrits), il faudra tout de même que la défense du Racing la fasse taire ce que seul celle de Marseille a réussi jusqu'à présent (0-0 lors de la 2e journée).
Dans l'entrejeu, Thierry Laurey devrait favoriser une ligne de trois (Sissoko et Thomasson encadrant Bellegarde) et par ricochet l'attaque strasbourgeoise devrait être à deux têtes. A priori, on devrait y voir Ajorque (plébiscité pour son abattement dans le jeu et son état d'esprit par son coach en conférence de presse ce jeudi) et Da Costa. Mais le coach du Racing a aussi associé ce dernier à Mothiba lors de l'ultime séance d'entraînement.

Face à une défense particulièrement hermétique - un seul but encaissé lors des quatre dernières journées -, il est à souhaiter que les attaquants du Racing retrouvent de l'efficacité devant le but adverse. Ce n'est pas faute d'avoir essayé ces derniers temps, notamment à Paris, mais ce vendredi il serait particulièrement opportun de faire sauter le verrou nantais.
L'équipe possible
Selz - Simakan, Koné, Mitrovic (cap), Djiku, Carole - Sissoko, Bellegarde, Thomasson - Ajorque, Da Costa. Remplaçants: Lala, Ndour, Lienard, Corgnet, Prcic, Mothiba, Kamara.

Absents : à Strasbourg, Zohi (cuisse), Caci (cuisse), Fofana (cheville), Lebeau (cuisse), Kawashima (g), Grimm, Botella, Aaneba, Zemzemi (choix) ; à Nantes, (choix).
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Message  67120 Ven 20 Sep - 6:14

dna a écrit:
Quelques becs à clouer contre les Canaris
Avant que la sinistrose ne s’installe à la Meinau, le Racing a tout intérêt à remporter son premier succès en championnat, ce soir (20h45) contre un FC Nantes qui arrive lancé. La vigilance et l’efficacité sont les vertus qui devront animer les Alsaciens.
le Racing ne gagne plus. En cette fin d’été, il n’a toujours pas décollé au classement et glisse dangereusement vers la zone rouge.

Ses attaquants ne mettent d’ailleurs plus un pied devant l’autre. À l’image du grand Ajorque, si efficace l’an dernier (11 buts, 3 passes), qui a subitement vu ses pieds devenir carrés…

Voilà le genre de sombres pensées, celles qui commencent à s’immiscer subrepticement dans quelques esprits chagrins ou pessimistes à l’ombre de la Meinau, contre lesquelles Thierry Laurey s’érige avec force.

« On a toujours l’envie et la volonté d’aller de l’avant »


Évidemment, les trois petits points pris jusque-là ne suffisent au bonheur de personne. Mais le technicien strasbourgeois ne comprend pas que l’on puisse tirer « des conclusions hâtives ou définitives après seulement cinq journées ».

« Je ne partage pas l’opinion de ceux qui pensent que l’on est bridé ou que l’on ne joue pas libéré, martèle-t-il. On cherche à faire les choses dans le bon sens, à jouer, à se créer des situations sans trop en concéder. On a toujours l’envie et la volonté d’aller de l’avant. Alors, c’est sûr, on a moins d’efficacité actuellement, mais chacun donne le meilleur de lui-même. »

Et de livrer un plaidoyer pour Ajorque, qui ne doit qu’à l’immense talent de Navas le fait de ne pas avoir ouvert son compteur, samedi dernier au Parc. « Il est vilipendé par ceux qui le jugeaient indétrônable la saison dernière ? Et s’il marque deux buts contre Nantes, ce sont les mêmes qui vont lui sauter au cou ! Il fait tous les efforts nécessaires. Et s’il ne marque pas actuellement, il se montre altruiste. “Ludo” a besoin de confiance et de soutien. Nous (le staff) , on les lui apporte. »

Sur la lancée d’une seconde période « vraiment encourageante » contre Monaco (2-2, 4e journée), puis d’une prestation « cohérente et homogène » mais terriblement mal payée au Parc contre le PSG (1-0, 5e journée), aux dires de Laurey, le Racing va donc tenter de forcer le destin contraire.

Il lui faudra plumer ces revêches Canaris en pleine réussite, solides défensivement – un but pris lors des quatre derniers matches – et installés sur le podium à la faveur de trois succès de rang.

Pour y parvenir, les Bleus devront se souvenir de leur succès rapporté de la Beaujoire, en clôture du dernier exercice (0-1, penalty de Mothiba), même si beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de l’Erdre entre-temps.

Hormis l’inamovible chauve de la défense, Nicolas Pallois, le milieu de terrain Imran Louza et le grand Kalifa Coulibaly en pointe, tout ou presque a changé.

Mais Christian Gourcuff, qui a pris le relais de Vahid Halilhodzic quelques jours seulement avant la reprise du championnat, a déjà su transformer cette armée mexicaine en troupe d’assaut.

« Remettre la machine en route »


Depuis leur retour en Ligue 1, voilà deux ans, les Strasbourgeois ont par ailleurs vécu deux mauvaises soirées à la Meinau contre les Nantais, avec à chaque fois un spectaculaire revers à la clé. Voilà qui doit renforcer la vigilance de Stefan Mitrovic et de ses compères en défense, eux qui devront appliquer la nouvelle recette à la nantaise que décrit Laurey : « Bien défendre et profiter du fait de ne pas prendre de but pour en marquer un de plus que l’adversaire. Ce n’est pas minimaliste, c’est efficace ».

Avant un déplacement forcément compliqué, dès mercredi (19h) à Lille, les Strasbourgeois seraient donc bien inspirés de « remettre la machine en route d’un point de vue comptable », comme le souhaite leur entraîneur. Pour faire taire les sceptiques, personne n’a encore trouvé de meilleur moyen.

La rencontre Marseille-Strasbourg, comptant pour la 10e journée de Ligue 1, a été programmée au dimanche 20 octobre à 21h (Canal +).
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Message  67120 Ven 20 Sep - 20:23

la composition des équipes tout juste dévoilée par les deux coaches, Thierry Laurey et Christian Gourcuff.
Il s'agit des équipes annoncées, à une exception près. Côté Racing, Kenny Lala occupera bien le couloir droit, si bien que le jeune Simakan prendra place sur le banc.
En pointe, le duo Da Costa - Ajorque sera chargé de redorer le blason des attaquants, en manque de réussite en ce début de saison.

RACING : Sels ; Carole, Djiku, Mitrovic (cap.), Koné, Lala; Thomasson, Bellegarde, Sissoko; Da Costa, Ajorque

NANTES: Lafont; Cha. Touré, Pallois, Girotto, Fabio; Simon, Abeid, Abd. Touré (cap.), Blas; K. Coulibaly, Louza.
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Disons le tout, net, à cette heure-ci, es chiffres ne parlent pas pour le Racing. Entre des Strasbourgeois toujours sans victoire, barragiste après un été passé à courir deux lièvres à la fois, et des Nantais propulsés sur le podium après trois succès consécutifs, question tendance, y’a pas photo. Par ailleurs, les attaquants des Bleus, en quête de réussite et de confiance, vont être confrontés à la 3e défense de France du moment.
Et alors ? Après un mois d’août si particulier, à cheval entre le championnat et l’antichambre de la Ligue Europa, après un déplacement infructueux mais porteur d’espoir à Paris, gageons que la saison de Ligue 1 débuté réellement ce soir pour le Racing. Jetzt Geht’s los !
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La Meinau, le Racing, Nantes et le mois de septembre ? Un cocktail détonant qui a fait des dégâts côté strasbourgeois dans un passé plus ou moins récent. Pour la 3e année de suite, les Canaris débarquent en effet en Alsace en septembre. Or, les deux précédentes, il s’était imposé (1-2 puis 2-3).
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Quant aux plus âgés, ils se souviennent inévitablement du funeste 23 septembre 1980. Sur fond de crise interne, le limogeage de Gilbert Gress, l’homme du titre en 1979, était programmé quelle que soit l’issue du match. Nantes l’avait emporté (1-2), mais les maux principaux n’étaient pas là. La rencontre s’était jouée dans une ambiance délétère, tout le stade volant au secours de son Giless et couvrant le club d’insultes. Peine perdue.
Gilbert Gress avait passé son 1147e et dernier jour - avant deux retours - à la tête du Racing. Un record de longévité que Thierry Laurey bat aujourd’hui même ! Comme quoi, les rencontres entre le Racing et Nantes s’avèrent souvent marquantes dans l’histoire de la maison bleue.
Mais sur le plan sportif, et c’est bien là l’essentiel, le Racing vaincra-t-il enfin ce signe indien de fin d’été face aux Nantais ? Osons le croire. Après tout, Laurey et ses hommes ont bien gagné en mai dernier en Loire Atlantique… après 48 ans de disette.
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La rencontre sera arbitrée par Florent Batta, le fils de Marc qui lui-même a longtemps arpenté les pelouses de France et d’Europe. Dans la vraie vie, le Marseillais est professeur des écoles. Arbitre depuis 1997, il a débuté en Ligue 1 il y a à peine plus d’un an, à 38 ans. Cette saison, il s’agira de son troisième match… dont le 2e impliquant le Racing. Il avait officié lors de la 2e journée à Reims, où les Strasbourgeois avaient décroché le nul (0-0).
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C'est parti, avec même une minute d'avance.
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Il y avait contact entre Ibrahima Sissoko et Nicolas Pallois dans la surface. Mais ni M. Batta, ni le VAR ne bronchent. On vient toutefois d'assister à la première action construite, au long court, et vers l'avant du Racing. Avec tout le milieu Thomasson-Bellegarde-Sissoko à la manœuvre.
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Le ballon ne trouve pas le cadre, mais quelle mine de Sissoko!
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Moses Simon, 3e de la CAN avec le Nigéria, se fait soigner depuis un bon moment. Il finit par reprendre.
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Cela manque encore de continuité mais le Racing pèse plus sur les débats.
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Il faut un tacle autoritaire de Stefan Mitrovic pour écarter le danger devant Ludovic Blas, servi dans la course sur le gauche de la surface. S'en suit un corner, sur lequel le Racing se dégage.
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La première grosse parade de Sels sur une tête de Girotto à la réception d'un coup franc de Louza. Mais le Nantais est signalé hors jeu.
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L'incroyable déboulé de Lamine Koné en position d'ailier gauche. Sur son centre, Nuno Da Costa exécute une "Madjer" sur laquelle Alban Lafont n'aurait rien pu. Mais Girotto est au contre.
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Koné encore! Mais sa tête n'est de loin pas cadrée.
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0-1

Ubuesquze ouverture du score pour Nantes! Charles Traoré perd ses appuis et rate son centre. La trajectoire trompe totalement Kenny Lala, au premier poteau, lobé au même titre que Simon à la lutte avec lui<. Si bien que Coulibaly est libre de tout marquage pour fusiller Mats Sels!Mitrovic arrivant trop tard!
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Sur un centre lointain de la droite Lala sollicite Da Costa dont la pichenette de volée ne surprend pas Lafont.
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Coulibaly pèse sur la défense centrale strasbourgeoise. A deux contre un, il met Ludovic Blas sur orbite. Heureusement, la frappe de l'ex-Guingampais file au-dessus.
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Le semblant d'élan des Strasbourgeois après la 20e est coupé!
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Les efforts quelque peu désordonnés de Sissoko, qui gratte le ballon, part à l'abordage, mais sert Da Costa à contre-temps, sont tout de même récompensés par un corner, puis un second, sur lequel Ajorque peut placer sa tête. Hors cadre.
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Moses Simon se fait encore la malle côté gauche. Le Racing est tout heureux de voir Ludovic Blas arrivé un poil trop tard pour reprendre confortablement son centre.
.



C'est la pause, signifiée par Florent Batta sous d'inhabituels sifflets, certes guère prononcés.


.

Comme face à Monaco avant la trêve internationale, le Racing était trop loin du compte au cours de cette première période. Il lui faudra réagir et élever le curseur de la même façon. Même si à sa décharge, le but concédé peut partiellement être catalogué dans les faits de jeu, Nantes mène logiquement.
Il va bien falloir un quart d'heure pour se remettre de tout cela et à Thierry Laurey pour dire sa façon de penser à ses troupes.

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Message  67120 Ven 20 Sep - 21:50

Thierry Laurey, lui, régait d'emblée. Il sort Alexander Djiku pour passer à quatre en défense, et lance Dimitri Lienard pour anime un secteur offensif qui en a bien besoin.
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C'est donc reparti, dans une Meinau elle aussi atone, kop excepté.
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L'image du Racing en première période. En mauvaise posture. Bon, Ibrahima Sissoko est concerné ici, alors qu'il a été le Strasbourgeois le plus en vue. Chargé par Nicolas Pallois, il avait d'ailleurs obtenu le coup franc.
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Et c'est encore Sissoko qui secoue le cocôtier. Rageur, son raid met Lienard en position de frappe dans l'axe. Puissant mais au-dessus.
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Ludovic Ajorque se démène en pure perte jusque-là.
.
Lancé par Lienard sur la gauche, Ajorque obtient le coup franc. A 30m le long de la ligne de touche. Bien frappé par Lienard, il occasionne un corner.
.
Sur le corner de Lienard, le ballon est dégagé dans l'axe sur Adrien Thomasson qui tente une demi-volée. Le ballon passe de peu à gauche.
.
Adrien Thomasson, plus entreprenant en ce début de seconde période.
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Charles Traoré, touché, cède sa place à Dennis Appiah, dont c'est la première apparition après trois années à Anderlecht.
.
Grand pont sur Girotto et Ajorque entre dans la surface, sur la gauche. Sa frappe puissante, ou son centre, ne peut être repris par Thomasson, ni Da Costa.
.
1-1
.
Sur un centre de Thomasson, Ajorque et Da Costa cafouille, Blas dégage sur le côté sur Lienard qui contrôle et place une mine à ras de terre sur laquelle Lafont, quelque peu masqué, ne peut rien.
.
Dans la foulée, le Racing s'en sort bien. Mais les Nantais réclament même un penalty pour une faute de Sels. N'importe quoi! Palme d'or à Cannes pour Ludovic Blas, oui!
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La partie devient débridée. Nantes veut en reprendre le fil face à une défense bleue pas forcément sereine. Le Racing veut poursuivre sur son élan, avec une volonté grosse comme ça. Comme face à Monaco.
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Geste incontrôlé de Louzan sur Carole. Jaune. Normal.
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Thierry Laurey augmente encore le curseur offensif, lançant Lebo Mothiba à la place d'Adrien Thomasson. C'est qu'un point n'avance pas à grand chose...
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Deux corners de suite pour le Racing qui ne ménage pas ses efforts et se bat sur tous les ballons.
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Nantes remet le pied sur la ballon. C'est plus construit, tandis que le Racing, plus désordonné, compte sur un brin de folie.
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Lamine Koné averti pour une charge sur Nicolas Pallois. Un peu sévère.
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Sur le coup franc, Pallois place sa tête, contrée par Ajorque. Le Nantais réclame une main. Décidément!...
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Au tour de Stefan Mitrovic de voir jaune.
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Dernier changement au Racing, poste pour poste, Mohamed Simakan prenant le relais de Lionel Carole.
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Le temps presse, mais le Racing semble chercher son second souffle. Et n'est surtout pas à l'abri.
.
Le reprise de l'arrière du crane de Da Costa sur un centre de Lala ne peut surprendre Lafont.
.
Sur corner de Lienard, la tête au premier poteau de Koné et détournée en corner
.
Pénalty pour le Racing!!!
.
Ajorque en prend la responsabilité.
.
but 2-1
.

Merci Mohamed Simakan. C'est lui qui provoque le penalty, sur le 2e corner de tout à l'heure, en entrant résolument dans le surface côté droit et en provoquant la faute de Louzan. Merci gamin!
.
Coup franc à 30m pour Nantes. Le mur détourne. Clameur de la Meinau.
.
Il reste une minute 30. Chaque intervention, à l'image de ce tacle de Da Costa, est saluée par le public.
.
Mothiba part seul. Il glisse au moment d'armer!
.
C'est fini!!! La voici, la première victoire de la saison!
.
Et ben! Celle-là, ils sont aller la chercher très très loin.
.
Ce Racing-là est encore loin de maîtriser tout ce qu'il fait, mais décidément, il ne lâchera jamais rien. C'est compliqué? Et bien tant pis, le coeur et les tripes, on peut toujours les y mettre. Le Racing a d'autant plus de mérite de s'en être sorti avec ces valeurs-là.
.
Il se donne de l'oxygène qui l'aidera forcément à franchir un prochain palier.

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Message  67120 Sam 21 Sep - 6:53

dna a écrit:
Et le Racing a volé dans les plumes des Canaris...
Mené contre le cours du jeu à la pause suite à une erreur défensive, le Racing a inversé la tendance en seconde période pour cueillir sa première victoire de la saison en championnat au prix d'une grosse débauche d'énergie. Voilà trois points qui font énormément de bien. Le Racing remonte provisoirement au 13e rang de la Ligue 1.
David Kobylik, vous vous rappelez ? Nous non plus. Et pourtant, le milieu tchèque était le dernier à avoir offert la victoire aux Bleus à la Meinau contre Nantes. C’était en 2003, autant dire une éternité. Depuis ce soir, il a enfin des successeurs grâce au duo Lienard-Ajorque.

Pourtant, il faut bien avouer que le Racing a mis du sien pour revivre le scénario catastrophe des deux saisons précédentes (deux défaites à la Meinau). Durant une première période où il a quasiment eu deux fois plus le ballon dans les pieds que son adversaire, il a néanmoins laissé le FC Nantes marquer sur sa seule frappe cadrée. Un centre dévissé de Traoré, une erreur de communication entre Lala et Mitrovic, et Coulibaly qui en profite pour envoyer une mine dans un angle fermé (0-1, 28e).

Dans un 5-2-1-2 plus porté sur l’offensive que le 5-4-1 présenté au Parc des Princes six jours plus tôt, Strasbourg a créé du jeu. Mais il a d'abord cruellement manqué d’efficacité dans le dernier tiers du terrain. Que ce soit sur les décalages, la dernière passe ou dans le geste final. Da Costa contré sur sa tentative de Madjer (24e) ou un peu court sur son extension (36e), Koné pas suffisamment précis sur sa volée (25e) ou encore Ajorque incapable de rabattre le ballon au deuxième poteau (40e) ont symbolisé les maux offensifs alsaciens.
Lienard, un pétard pour une étincelle

Face à une rigoureuse équipe nantaise, bien en place dans le 4-4-2 cher à son entraîneur Christian Gourcuff, dangereuse sur ses rares ballons d’attaque grâce à ses ailiers (Blas, Simon) explosifs et un avant-centre hyper travailleur (Coulibaly), il fallait trouver le moyen de mettre davantage sous pression les Canaris. Thierry Laurey a donc ressorti après la pause son milieu en losange (Lienard à la place de Djiku), au sein d’un 4-4-2, qui avait florès en Ligue 2 lors de la saison 2016-2017.

Toujours aussi maître du ballon, le Racing a essayé d’apporter plus de punch à ses offensives. Lienard (50e) et Thomasson (56e) ont eu chacun leur chance à l’entrée de la surface, mais aucun des deux n’a cadré. Ajorque, dont la niaque n’a jamais été prise en défaut, a ensuite trop croisé sa frappe à la sortie d’un grand pont dans les 16,50m (63e). Et finalement, sur un énième centre dans la surface visiteuse, Lienard a profité d’un mauvais renvoi de Girotto pour ajuster, en force, Lafont (1-1, 66e). Logique.

Pour forcer la décision, le Racing est alors passé en 4-3-3 (Mothiba pour Thomasson), son troisième schéma de la soirée. Mas une volée en extension de Blas boxée par Sels (67e) a rappelé que les Jaunes pouvaient faire mal dès que la porte s’entrouvre.

De nouveau plus brouillons dans leurs choix offensifs, les Bas-Rhinois n'ont pourtant pas lâché l'affaire. Et une incursion dans la surface du remuant Bellegarde a débouché sur un penalty logique. Ajorque l'a transformé et la Meinau a pu rugir de plaisir (2-1, 89e). Le gros raté de Mothiba dans le temps additionnel restera anecdotique.

Avec ce premier succès en L1 de la saison, le Racing se donne de l'air. Le voilà provisoirement 13e au classement. Une issue heureuse qui vient récompenser la grosse débauche d'énergie qui a été la sienne ce soir.
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Message  67120 Sam 21 Sep - 6:56

dna a écrit:
Comme une délivrance
Le Racing est allé au bout de lui-même pour renverser une situation compromise en première période et décrocher son premier succès de la saison. Quelle délivrance.
La question consiste à savoir si c’est la confiance qui amène la victoire, ou inversement. Dans le cas des Canaris, la réponse coule de source. Les hommes de Christian Gourcuff ne sont peut-être pas spectaculaires, mais ils savent faire preuve d’une efficacité redoutable.

Avant de débarquer à la Meinau, ils ont remporté leurs trois derniers matches en faisant dans la sobriété : une défense en béton armé, et un but de plus que l’adversaire. Cela vaut neuf points, là où le Racing en a péniblement glané un sur la même séquence.

Une mi-temps à l’envers, une autre à l’endroit


Hier soir, dans une Meinau encore bien garnie, les Nantais ont donc commencé par appliquer la même recette. Ils ont laissé à dessein le ballon aux Strasbourgeois et cadenassé l’accès au but de Lafont.

Face à deux lignes de quatre bien compactes, le Racing s’est d’abord cassé les dents. Thierry Laurey voulait que ses joueurs exécutent des « gestes simples ». Il s’est rapidement agacé. Entre des imprécisions dans les passes, des pertes de balle en milieu de terrain et une prise de risque pas toujours bien calculée, il a compris que la soirée allait être compliquée.

Seul le grand Sissoko parvient à faire parcourir quelques timides frissons dans les travées. Mais globalement, il ne se passe rien. Tellement rien que Nantes prend doucement confiance, trouvant aux avant-postes l’immense Coulibaly comme des marins verraient un phare dans la nuit.

Il y a bien cette ruade de Koné dans le couloir droit, qui trouve Da Costa pour une talonnade accompagnée en corner (24e ), ou encore le centre de Lala pour ce même Koné, dont la tentative de reprise rappelle pourquoi il est défenseur, et non attaquant (25e ). La machine alsacienne se serait-elle mise en route ? Pas vraiment, non. Une erreur, une seule, mais une grosse, remet tout en question.

Sur une touche nantaise, côté gauche, Traoré glisse sur son centre à destination de Moses Simon, qu’il ne trouve pas dans la surface. Qu’importe, sur le rebond, Lala laisse passer le ballon au-dessus de sa tête en pensant certainement que Sels va s’en saisir. Sauf que dans son dos, Coulibaly accepte l’offrande et va placer un grand coup de savate, du gauche, pour ficher le cuir sous la transversale (0-1, 28e ).

Sous les tout derniers feux de l’été alsacien, les Canaris n’avaient déjà pas l’intention de se découvrir. Cette ouverture du score, sur la seule frappe cadrée de la mi-temps, les incite à se glisser dans une doudoune molletonnée, d’autant plus confortable qu’elle ceint les épaules d’un leader provisoire.
Lienard, l’homme providentiel

Devant l’impuissance de ses hommes et les sifflets qui tombent des tribunes, Thierry Laurey décide de changer de système à la pause. La défense à cinq, devenue sa marque de fabrique, est abandonnée au profit d’un 4-4-2 «à la nantaise», avec un milieu en losange.

Pour impulser du rythme, le bon vieux Dimitri Lienard, qui s’est échauffé comme un damné dès les premières minutes, est appelé à la rescousse, le défenseur Alexander Djiku restant aux vestiaires. Comme par enchantement, la lumière se rallume sur le jeu du Racing. « Avec un joueur de plus dans le cœur du jeu, on est parvenu à pousser Nantes dans ses derniers retranchements », analyse l’entraîneur.

Il y a d’abord cette frappe de l’homme providentiel à la limite de la surface, pas encore cadrée mais déjà pleine de rage (50e ). Celle qui anime les guerriers qui refusent la défaite. S’en suit une demi-volée de Thomasson (56e ), puis ce tir trop croisé d’Ajorque (62e ).

Le danger se rapproche. Et c’est bien évidemment Lienard, à la réception d’une balle mal dégagée par Girotto sur une ouverture de Thomasson, qui fait chavirer la Meinau (1-1, 66e ).

Le Racing respire. Mais il ne peut se permettre de partir aveuglément à l’abordage, la troupe de Gourcuff se mettant à son tour à jouer plus haut. Il faut d’ailleurs un tacle de Sels sur Blas, suivi d’un arrêt devant Coulibaly (68e ) pour éviter de replonger.

Mais Strasbourg poursuit son effort. Et la récompense tombe quand Louza vient déséquilibrer le jeune Bellegarde dans la surface. Le penalty, logique, est transformé par Ajorque, l’attaquant qui n’a jamais baissé la tête et qui déflore enfin son compteur (89e ).

«C’est le retour d’une équipe qui n’a rien voulu lâcher et qui s’est battue en deuxième mi-temps, d’abord pour revenir au score, puis essayer de contourner cette défense et être efficace. Avec deux buts, c’est bien pour le moral de Dim (Lienard) et de Ludo (Ajorque). Je suis content pour tous les gars et fier de leur prestation. »

Il a fallu aller le chercher avec les dents, ce premier succès de la saison. Pour reprendre la question initiale, il faut désormais espérer que ce soit la confiance emmagasinée ce vendredi qui amène d’autres victoires.
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Message  67120 Sam 21 Sep - 7:04

dna a écrit:
Ajorque, le patient récompensé
Longtemps cantonné à un rôle ingrat, l’avant-centre du Racing a eu le bonheur d’offrir aux siens leur première victoire de la saison en championnat sur un penalty transformé avec sang-froid à la 89e (2-1). Et d’éloigner le Racing de la zone rouge
Le retour du milieu en losange après le repos, l’égalisation de Dimitri Lienard peu de temps après son entrée et le premier but en championnat de Ludovic Ajorque, synonyme de victoire à la 89e : le 2e acte strasbourgeois n’a pas été manqué.

SELS (6). – Il n’a pas eu grand-chose à faire en première période, sinon une bonne claquette pour du beurre sur une tête d’un Girotto hors-jeu (23e ). Et il s’est fait fusiller par le renard Coulibaly qui s’était faufilé à pas de loup dans le dos de Lala (28e ). Mais il a quand même sorti l’arrêt qu’il fallait et sauvé la baraque bleue en gagnant son duel avec Blas (68e ).

LALA (3). – Le latéral droit a énormément souffert, surtout en première période. Il a notamment plombé son match en se baissant à contretemps sur une longue touche nantaise qui avait échappé à Simon, mais que Coulibaly, qu’il n’avait pas vu venir, a intelligemment exploitée derrière lui. Il est clairement dans le dur, même s’il a tenté de se racheter en distillant quelques centres intéressants et un joli tir tendu capté par Lafon (70e ).

KONE (5). – Il a tenté d’apporter son écot pour favoriser les desseins offensifs des Bleus. L’Ivoirien s’est dépensé sans compter. Mais comme nombre de ses partenaires, il n’a pas échappé à un certain déchet technique et a en “prime” écopé d’un avertissement à la 82e.

MITROVIC (6). – Le capitaine serbe a coupé un nombre incalculable de centres nantais. Mais à la 28e , il a autant été trompé par la “feinte” de Lala que par l’accélération de Coulibaly. Le buteur malien du FCN ne lui a guère laissé de répit et l’a obligé à une vigilance de tous les instants. Il ne s’en est pas départi, quitter à recevoir un carton jaune à la 83e.

DJIKU (3). – Il n’a pas vraiment été heureux dans ses choix. Sa frappe dans les nuages de la 40e a aussi témoigné d’une certaine impuissance strasbourgeoise dont il a payé les pots cassés en sortant à la pause, remplacé par Dimitri LIENARD (6). Le Belfortain, qui s’était tout de suite signalé par un missile du droit au-dessus (50e ), a fait chavirer la Meinau en égalisant d’une frappe sèche à ras de terre (66e ).

CAROLE (4). – Où est passé le percutant latéral gauche ? Lui qui avait pour – très bonne – habitude d’apporter le surnombre peine en ce moment à faire des différences et joue souvent vers l’arrière. Il est néanmoins monté d’un cran, à tous points de vue, en deuxième période, avant de céder sa place à Mohamed SIMAKAN (85e ).

SISSOKO (6).
– Il disait jeudi se sentir «en jambes». Il l’a prouvé en multipliant les incursions dans l’arrière-garde nantaise. Bon, la ficelle était un peu grosse lorsqu’il a cherché le penalty après un une-deux avec Thomasson et c’est bien lui qui est venu percuter le pied de Pallois (11e ). Il n’a pas tout bien fait, mais a couru partout.

BELLEGARDE (5).
– Positionné un cran plus bas, dans un rôle de milieu défensif qui lui avait convenu à Paris, “Jean-Jean” a longtemps eu du mal à se mettre dans le sens de la marche. Repositionné en pointe basse du losange après le repos, il y est davantage parvenu et a eu le mérite de provoquer le penalty de la victoire (88e ).

THOMASSON (4). – Au cœur du 5-2-1-2 aligné par Thierry Laurey, il a évolué dans un registre qui lui sied parfaitement, entre les lignes nantaises qu’il s’est efforcé de briser. Souvent en vain. Il a non seulement manqué de précision sur une volée non cadrée (57e ), mais a aussi eu du mal à mettre ses attaquants sur orbite jusqu’à sa sortie. Remplacé par Lebo Mothiba (73e ) qui a raté le but du K.-O (90e +2).

AJORQUE (6). – Le Réunionnais en a vu passer, des chiques, au-dessus de sa tête. Mais malgré toute l’ingratitude du rôle, il n’a jamais renoncé. Son abnégation a fini par être récompensée lorsqu’il a transformé le penalty victorieux à la 89e. Son premier but en championnat, après les deux inscrits contre Haïfa en Ligue Europa, va lui faire du bien.

DA COSTA (5)
. – Titulaire pour la deuxième fois seulement en Ligue 1, le Cap-Verdien s’est beaucoup démené. Sa Madjer contrée par Girotto sur un centre de Koné aurait mérité un meilleur sort (24e ). Sa volée sur un centre de Lala, captée par Lafont, aussi (29e ). Il a parfois manqué de promptitude, mais a toujours proposé des solutions à ses partenaires.
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Message  67120 Dim 22 Sep - 5:50

Après le premier succès du Racing contre Nantes (2-1) : les planètes étaient enfin alignées
Deux buts inscrits contre Nantes, un premier succès (2-1) et six points au compteur: comme le dit Thierry Laurey, la sixième journée de Ligue 1 a été «tout bénef» pour le Racing, qui a enfin lancé sa saison vendredi à la Meinau.
David Kobylik a donc trouvé en Ludovic Ajorque un lointain successeur. Avant le penalty de l’attaquant réunionnais, vendredi soir, l’énigmatique milieu offensif tchèque – auteur d’un passage éphémère et globalement anonyme au Racing voilà une quinzaine d’années – avait été le dernier à inscrire un but victorieux contre Nantes à la Meinau en élite. Un beau but, au demeurant, tout au bout des arrêts de jeu, son seul et unique sous le maillot bleu.

C’était le 23 septembre 2003, époque où l’équipe d’Antoine Kombouaré laissait apparaître quelques belles promesses. Il a donc fallu attendre seize ans pour revivre une soirée à l’issue heureuse contre les Canaris qui, malgré des retrouvailles très étalées dans le temps, étaient quand même venus s’imposer à Strasbourg lors de leurs quatre derniers passages en Ligue 1.

Vendredi, la troupe de Christian Gourcuff était encore bien partie pour perpétuer cette fâcheuse tradition, à la faveur d’une ouverture du score un peu contre le cours du jeu – œuvre du géant Coulibaly (28e ’) – et d’une maîtrise défensive décourageante pour les Alsaciens.

« C’était compliqué en première période, reconnaît Thierry Laurey. On n’arrivait pas vraiment à faire ce que l’on voulait. Les Nantais nous embêtaient réellement. »

« On retrouve petit à petit l’ADN du club »


Réactif, le technicien du Racing a alors décidé de tout changer. Alexander Djiku, seul défenseur qui avait participé à l’intégralité des cinq premières journées de championnat, n’est pas réapparu sur la pelouse après la pause.

L’inamovible système à cinq joueurs à l’arrière a alors été abandonné avec l’entrée de Dimitri Lienard, “monsieur dynamite” qui est venu apporter le surnombre au milieu, dans le cœur du jeu. Une inspiration salvatrice pour les Bleus, soudain devenus dangereux dans leur schéma en 4-4-2.

« Ce n’est pas le retour du milieu en losange (plus utilisé depuis la saison passée, NDLR) , c’est le retour d’une équipe qui n’a rien voulu lâcher et qui s’est battue pour ne pas perdre ce match, savoure Laurey. Ce qui me plaît, c’est l’état d’esprit. Il y a parfois du déchet, des mauvais choix, on ne va pas toujours dans le sens où l’on voudrait aller, mais tout le monde donne le meilleur de lui-même. On retrouve petit à petit l’ADN du club. »

C’est donc Lienard qui a insufflé le vent de la révolte, son « pétard » lâché à la 66e’ permettant de rétablir la parité (lire en page suivante) . « “Dim”, on le connaît, indique le coach. Je suis très content que ce soit lui qui nous a permis de revenir dans le match. »

Mais comme un nul n’aurait pas suffi au bonheur du Racing, encore fallait-il enfoncer le clou. C’est Ajorque, si malheureux en championnat cette saison – zéro but, contre deux sur la scène européenne – qui a délivré tout le stade, à travers son penalty de la 89e’.

Peu importe, finalement, que la faute de Louza sur Bellegarde qui a valu la sanction soit consécutive à un corner imaginaire, puisque le coup de tête de Koné n’a été contré par aucun Nantais. Le Racing a eu le mérite d’y croire jusqu’au bout, intensifiant la pression sur les Canaris.

L’obstination a débouché sur un grand soulagement collectif. «On était malheureux de la situation comptable, poursuit Laurey. On avait l’impression de donner le maximum et de ne pas être payés en retour. La chose positive, c’est d’avoir pris les trois points, qui plus est en marquant deux buts (son équipe en avait inscrit trois en cinq journées) parce que ça fait quand même un moment que l’on n’avait pas gagné à la Meinau en championnat…»

Il faut en effet remonter au 3 avril dernier et à la venue de Reims (4-0), dans la foulée du succès en Coupe de la Ligue, pour trouver trace d’une victoire domestique.

La situation n’avait pas alarmé le staff, convaincu que le contenu des premiers matches était suffisamment dense pour croire en des jours meilleurs.

« C’était dur à gérer »


« La saison, on l’a démarrée moins fort que certains l’espéraient, sourit l’entraîneur. On a laissé pas mal de gomme en étant obligé de jouer tous les trois jours durant cinq semaines (entre le championnat et la Coupe d’Europe). Physiquement et mentalement, c’était dur à gérer. Là, c’est redevenu plus calme. À l’entraînement, on a pu revoir les fondamentaux, notamment en attaque. On va voir comment les clubs européens, qui ont entamé leur parcours du combattant, vont gérer la situation… »

Le prochain adversaire, justement, est engagé en Ligue des champions. Sèchement battu à l’Ajax Amsterdam (3-0) la semaine dernière, Lille enchaîne cet après-midi à Rennes (15h), avant de recevoir Strasbourg mercredi (19h).

Maintenant qu’il s’est libéré et que les planètes sont enfin alignées, le Racing pourra peut-être en tirer profit.
dna
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