32ème journée: Strasbourg - Guingamp

Racing-EA Guingamp le samedi 13 avril à 20 heures


La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 32e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et l’EA Guingamp se déroulera le samedi 13 avril à 20 heures au stade de la Meinau dans le cadre de la 32e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur BeIN SPORTS MAX.
SO

Guingamp: un pas en arrière
Depuis sa défaite en finale de coupe de la Ligue, l’En-Avant Guingamp a fait un pas en arrière au classement de Ligue 1. Mais les Bretons ne sont pas résignés…
Guingamp aura connu une embellie de courte durée. Scotchés à la 20e et dernière place de Ligue 1 depuis la… 3e  journée de cette saison 2018/2019 (!) les Bretons avaient sorti la tête de l’eau juste avant la finale de la coupe de la Ligue.
Les succès face à Angers (1-0, 26e journée), puis face à Dijon (1-0, 29e journée) avaient permis aux hommes de Jocelyn Gourvennec d’occuper provisoirement la place de 18e et barragiste de L1.
Mais si les Strasbourgeois ont été “boostés” par le gain du trophée à Lille, les Guingampais ont eu du mal à se relever de leur défaite aux tirs au but.
Fin de match frustrante face à Monaco
« Ils ont clairement payé cette finale à Montpellier (défaite 2-0, le 3 avril, le même soir où le Racing battait Reims 4-0, ndlr) , souligne un observateur proche du club breton. Il n’y avait pas de ressort physique, ni mental. Il n’y a pas eu de révolte. Ils étaient cuits, tout simplement ».
Le fait de jouer à l’extérieur, sur le terrain de Montpelliérains en quête de points pour gratter une place européenne, n’a pas aidé.
Mais le match suivant, disputé samedi dernier à domicile face à Monaco, s’est avéré moins décevant. « Il y a eu du jeu, des duels gagnés… C’était mieux », avance-t-on côté breton.
Mais le scénario a tout de même fait mal aux coéquipiers de Christophe Kerbrat. Devant au tableau d’affichage après l’ouverture du score signée Felix Eboa Eboa (23e ), les hommes du président Le Graët ont été rejoints dans les arrêts de jeu, sur une réalisation du Monégasque Stefan Jovetic (93e ). Dur, dur…
Résultat : à quelques heures du début de cette 32e journée de L 1, Guingamp a retrouvé la place de lanterne rouge.
Et le calendrier à venir des Bretons n’est pas des plus simples. Après ce déplacement en Alsace, l’En-Avant Guingamp va recevoir Marseille (33e journée), avant de se déplacer à Nice (34e journée).
Soit trois équipes du top-10 à mater, avant la réception du SM Caen, lors de la 35e journée, pour ce qui s’annonce comme la “super finale” des équipes à la lutte pour le maintien.
Reste que les Guingampais peuvent, malgré tout, nourrir quelques motifs d’espoir en vue du maintien.
Car un point – et un point seulement – sépare les coéquipiers de Marcus Thuram des Dijonnais, 18es et barragistes avant cette 32e journée. Tout reste donc ouvert alors que sept journées sont encore à jouer, et 21 points potentiellement à distribuer.
Et l’ambiance, au sein du groupe breton, reste bonne, malgré la semaine noire traversée par le club breton après la défaite en finale. « À l’entraînement, il y a des sourires, pas d’abattement », avance ainsi un proche du club.
Sportivement aussi, l’EAG ne va pas si mal, même si les résultats ne sont pas au rendez-vous. Les Bretons, qui encaissaient beaucoup de buts sous l’ère Kombouaré, ont retrouvé de la solidité avec Jocelyn Gourvennec.
Et le “monsieur plus” de l’EAG, Marcus Thuram, sorti sur blessure à Montpellier, sera bien à la Meinau samedi, tout comme la pépite venue de Châteauroux, Mehdi Merghem. Bref, les Bretons sont encore loin d’avoir dit leur dernier mot dans la course au maintien…
dna

Jonas Martin « très certainement » dans le groupe de Strasbourg contre Guingamp en L1 samedi 
Absent de longue date, Jonas Martin devrait effectuer son retour à la compétition avec Strasbourg, samedi (20 heures) contre Guingamp.
Touché à la cheville gauche fin janvier, Jonas Martin « sera très certainement dans le groupe » strasbourgeois pour la réception de Guingamp, samedi (20 heures), a indiqué son entraîneur Thierry Laurey, ce vendredi en conférence de presse.
Le milieu de terrain (29 ans) avait déjà été retenu pour la finale de la Coupe de la Ligue, remportée face à l'En Avant (0-0, 4 t.a.b. à 1), le 30 mars, mais c'était plus pour le symbole et pour inclure tout l'effectif. Car il n'était pas encore prêt à retrouver la compétition. Le week-end dernier, Martin a disputé 72 minutes avec la réserve alsacienne qui s'est imposée à Épernay (3-0). Il semble désormais apte.
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Nicolas Benezet forfait avec Guingamp à Strasbourg 
Guingamp se rendra à Strasbourg, samedi (20 heures), sans Nicolas Benezet, blessé à un genou et forfait.
En plus de Lebogang Phiri, suspendu, Guingamp sera privé d'un autre joueur à Strasbourg, samedi (20 heures). « Nicolas Benezet est forfait à la suite d'un coup reçu au genou à l'entraînement, a annoncé son entraîneur Jocelyn Gourvennec, ce vendredi en conférence de presse, alors que l'ancien Caennais était incertain.
Avant de préciser : « Didier Ndong est remis de sa béquille. Lucas Deaux a repris normalement, tout comme Marcus Thuram. » L'En Avant est retombé à la dernière place après son match nul contre Monaco (1-1), samedi dernier.
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Racing - Guingamp : comme on se retrouve
Quinze jours après son succès en coupe de la Ligue, le Racing retrouve Guingamp. Avec une idée en tête : poursuivre sur sa (belle) lancée face à des Bretons en quête urgente de points.
Le Racing Club de Strasbourg retrouve l’En-Avant Guingamp, à la Meinau, deux semaines seulement après avoir battu les Bretons en finale de la coupe de la Ligue. Mais si les acteurs sont les mêmes, les enjeux seront totalement différents ce samedi soir.

Côté face, l’équipe strasbourgeoise se présente avec le plein de confiance, dans une Meinau qui sera remplie jusqu’aux cintres.
Après avoir remporté la coupe de la Ligue, les Alsaciens ont en effet enchaîné avec un succès probant face à Reims (4-0, 30e journée), avant de décrocher un nul qui a valeur de victoire, sur le terrain du Paris-SG (2-2, 31e journée).

Côté pile, le destin de Guingamp est moins rose. Barragistes avant de jouer la finale à Lille, les Guingampais ont eu du mal à se remettre de cette défaite. Dans la foulée, ils se sont inclinés à Montpellier (2-0, 30e journée), avant de concéder le nul sur leur terrain face à Monaco (1-1, 31e journée).

Ce samedi matin, les Bretons occupent donc la 20e et dernière place de Ligue 1 et doivent absolument engranger des points pour espérer rester dans la course au maintien.

« Ils ont une obligation de résultat, des points à prendre, soulignait vendredi Thierry Laurey en parlant de son adversaire du samedi soir. Pour nous, il y a moins d’urgence. Les garçons ont la sensation d’avoir atteint les objectifs et accompli une belle saison ».

Les Bleus peuvent donc se payer le luxe de jouer sans aucune pression, si ce n’est l’envie de bien faire.

« La coupe nous a enlevé un poids, même si avant la finale, on ne faisait pas non plus des matches dégueulasses, avançait de son côté l’entraîneur alsacien. Mais on n’a pas non plus de marge. Quand on regarde le match face à Reims, gagner 4-0, c’est sévère pour les Rémois. En première mi-temps, ils ont eu de belles occasions. Et à Paris, à 1-1, il y a cet épisode incroyable (le raté de Choupo-Monting, ndlr). Ensuite, on a subi toute la deuxième période. Ça a juste tourné de notre côté. »

«Il ne faut pas que la confiance se transforme en suffisance»

Et Thierry Laurey de rappeler que rien n’est jamais acquis dans le foot. Et que le classement ne veut parfois – souvent – rien dire.

« Actuellement, on est plutôt bien, répétait ainsi le coach strasbourgeois. Mais on peut se prendre les pieds dans le tapis. Après avoir tenu tête au premier, on peut très bien perdre contre le dernier chez nous, ce n’est pas impossible. La confiance qu’on a engrangée doit nous aider. Mais il ne faut pas que cela se transforme en suffisance ».

Les Strasbourgeois sont prévenus. S’ils ne font pas les efforts nécessaires, cette 32e journée pourrait bien ressembler à un traquenard. Surtout que cette équipe guingampaise ne réussit pas très bien au Racing depuis son retour en Ligue 1.

La saison passée, le Racing avait perdu au Roudourou (2-0, en été), comme à la Meinau (0-2, en hiver). Sans oublier le point du nul quasiment miraculeux arraché par les Alsaciens en octobre dernier, lors de leur déplacement en Bretagne au match aller (1-1).

« Face à Reims et à Paris, on est resté concentré. J’espère que ce sera la même chose face à Guingamp », lançait in fine Laurey. C’est – en effet – le prix à payer pour prolonger, encore et encore, la belle série en cours...

À quatre ou cinq derrière ?
Comme à son habitude, Thierry Laurey n’a pas dévoilé le visage du onze qu’il alignera samedi soir, face à Guingamp.

Mais une chose est certaine : le groupe de 18 n’est pas le même que la semaine passée. Thomasson, qui a purgé son match de suspension, est de retour. Il prend la place d’Ibrahima Sissoko, qui est suspendu après une série de cartons jaunes.

Autre retour, très attendu celui-là : Jonas Martin est bien dans les 18, après avoir soigné une blessure à la cheville qui l’a tenu éloigné des terrains depuis la mi-janvier et un déplacement à Monaco.

Mais Lamine Koné, de son côté, devra encore patienter (photo ci-contre). Le défenseur central, touché à l’aine lors de la finale de la coupe de la Ligue, s’est arrêté durant la dernière séance hier après-midi. « Il a ressenti une petite douleur, on ne va prendre aucun risque », a indiqué Thierry Laurey à l’issue de ce dernier entraînement. Du coup, Laurey a gardé le jeune Mohamed Simakan dans le groupe.

Du côté du onze titulaire, plusieurs options sont envisageables. Laurey jouera-t-il avec une défense à cinq ? Ou à quatre ? Cette deuxième organisation tient la corde après s’être montrée probante face à Reims.

Et Laurey pourrait de ce fait titulariser quatre milieux (en losange ? à plat ?), derrière un duo d’attaquants.

➤  Absents : Sissoko (suspendu), Saadi, Grimm, Zohi, Koné (blessés), Kawashima, Tchamba, Ndour, Aaneba, Zemzemi, Corgnet (choix de l’entraîneur).
Deaux et Thuram de retour

A priori, Guingamp devrait jouer samedi soir en 4-4-2. Et les Bretons peuvent compter sur le milieu de terrain Lucas Deaux, qui s’était blessé avant la finale de la coupe de la Ligue.

« Deaux a beaucoup manqué lors de la finale, comme Jonas (Martin) nous a manqué », a souligné hier coach Laurey au sujet du joueur guingampais qui fait son retour dans le groupe de 18.

Sera-t-il titulaire ? Pas sûr. Mais ce sera certainement le cas de Marcus Thuram. L’ailier, qui avait fait mal au Racing en finale, s’était blessé à Montpellier et avait ensuite manqué la réception de Monaco. Mais il sera bien présent en Alsace, tout comme l’ancien Bleu Alexandre Mendy.

Mais ce ne sera pas le cas du milieu offensif Nicolas Benezet, qui ne s’est pas entraîné de la semaine et est toujours aux soins.

➤  Absents : Benezet (blessé), Phiri (suspendu), Petric, Koita, Ikoko, Tabanou, Larsson, Boudjemaa, G. Fofana, Rodelin (choix de l’entraîneur)
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Bienvenue au stade de la Meinau où, dans un gros quart d'heure, va se dérouler la ''revanche" de la dernière finale de Coupe de la Ligue entre le Racing, sacré le 30 mars au stade Pierre-Mauroy de Lille, et Guingamp, sa victime aux tirs au but dans le Nord (0-0, 4-1).
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Notre prise d'antenne est un brin tardive, mais elle a précisément été retardée par la remise au président du Racing Marc Keller du "Bretzel d'Or", la distinction attribuée chaque année à une personnalité alsacienne par l'Institut des Arts et Traditions Populaires d'Alsace créé en 1976 par Germain Muller.
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Après cet intermède festif, on va vite en venir aux choses "vraiment" sérieuses: la rencontre de ce soir entre un Racing qui reste sur cinq matches sans défaite toutes compétitions confondues et un En Avant redevenu lanterne rouge de la Ligue 1 et plus que jamais menacé de relégation
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la composition des deux équipes:
Racing : 1. Matz Sels – 27. Kenny Lala, 13. Stefan Mitrovic (cap), 4. Pablo Martinez, 23. Lionel Carole – 17. Anthony Gonçalves, 14. Sanjin Prcic, 22. Youssouf Fofana – 26. Adrien Thomasson – 25. Ludovic Ajorque, 29. Nuno Da Costa.

Remplaçants: 2. Mohamed Simakan, 19. Anthony Caci, 8. Jonas Martin, 11. Dimitri Lienard, 12. Lebo Mothiba, 28. Samuel Grandsir, 30. Bingourou Kamara (g). Entraîneur : Thierry Laurey.

Guingamp : 16. Marc-Aurèle Caillard – 25. Cheik Traoré, 15. Jérémy Sorbon (cap), 20. Félix Eboa-Eboa, 5. Pedro Rebocho – 21. Didier Ndong, 8. Lucas Deaux, 22. Etienne Didot – 19. Mehdi Merghem, 26. Nolan Roux, 11. Marcus Thuram.

Remplaçants: 29. Christophe Kerbrat, 3. Papy Djilobodji, 7. Ludovic Blas, 9. Alexandre Mendy, 12. Yeni Ngbakoto, 24. Marcus Coco, 1. Karl-Johan Johnsson. Entraîneur : Jocelyn Gourvennec.
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Comme on pouvait s'y attendre, notamment après le nouveau forfait de Lamine Koné, Thierry Laurey a choisi de revenir à une défense à quatre, comme contre Reims il y a dix jours (4-0 à la Meinau). Le jeune Youssouf Fofana est finalement titulaire dans l'entrejeu, alors que Jonas Martin était pressenti pour faire son grand retour après sa blessure à Monaco le 19 janvier. Devant, Ludovic Ajorque a été préféré à Lebo Mothiba et fera équipe avec Nuno Da Costa, l'un des hommes en forme du moment.
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Le club breton devrait, lui, opérer en 4-3-3, avec une triplette offensive composée du grand espoir Mehdi Merghem, de Nolan Roux et du ''revenant'' Marcus Thuram, de retour de blessure.
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C'est parti à la Meinau. Rappelons que ce match se joue une nouvelle fois à guichets fermés.
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On va encore patienter quelques instants pour en avoir le cœur net, mais a priori, le Racing va évoluer ce soir en 4-2-3-1, avec une doublette de récupérateurs constituée de Sanjin Prcic et Youssouf Fofana et une triplette Gonçalves - Thomasson - Da Costa (de droite à gauche) en appui de Ludovic Ajorque.
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Une nuance toutefois à ce que l'on vient de décrire: quand le Racing est en possession du ballon, Fofana se positionne un cran plus haut, laissant le seul Prcic à la récupération.
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Aligné comme tour de contrôle de l'attaque strasbourgeoise, Ludovic Ajorque va devoir livrer un rude combat à Jérémy Sorbon et la défense guingampaise
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Un mot sur les conditions de jeu: depuis quelques minutes, il fait un temps vraiment pourri à la Meinau. Il pleut à grosses gouttes, à moins que ce ne soit de la neige fondue. En tout cas, pour un 13 avril, il fait plus que frisquet. On se gèle un peu...
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Bon, à part ça, il ne se passe pas grand-chose sur le terrain, sinon, à l'instant, une sortie aérienne de Caillard au-dessus de la tête d'Ajorque après un centre ajusté de la gauche par Carole.
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Pour le moment, Kenny Lala et les Strasbourgeois n'ont pas réussi à déstabiliser le bloc défensif costarmoricain, même si le latéral droit du Racing a, à plusieurs reprises, tenté d'apporter le surnombre.
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Voici, précisément, le premier embryon d'occasion pour le Racing et il est l'œuvre de Kenny Lala. Le défenseur bas-rhinois a adressé un long centre tir, sans doute involontaire, que Caillard a, par précaution, claqué en corner juste au-dessus de sa transversale.
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La réplique guingampaise a failli faire mouche. Sur un festival côté droit d'un Thuram parti pour être aussi enquiquinant pour le Racing qu'en finale de la Coupe de la Ligue, Merghem a, à hauteur du point de penalty, déclenché une demi-volée du droit qui a filé juste à côté du poteau droit d'un Sels largement battu.
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Si la défense guingampaise ne laisse pas beaucoup de liberté à Ludovic Ajorque, le capitaine strasbourgeois Stefan Mitrovic marque à la culotte - du moins au maillot - l'attaquant breton Nolan Roux.
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Comme tout à l'heure, la réponse bretonne n'a pas tardé. Elle a pris la forme d'un coup franc à 25 m enroulé du gauche par Merghem. Mais le coup de patte de l'ancien Castelroussin a raté de peu une cible que Sels protégeait de toute façon.
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But 0-1
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L'ouverture du score pour Guingamp, signée Marcus Thuram!!!!
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Tout est parti d'un coup franc ajusté par la patte gauche de Rebocho côté droit. Thuram a sauté plus haut que tout le monde au point de penalty et décroisé sa tête hors de portée de Sels.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 1-1
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Le Racing qui égalise tout de suite, avec un but un brin heureux de Ludovic Ajorque!!!!
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Le milieu guingampais Lucas Deaux vient d'être averti.
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On revient vite sur l'égalisation strasbourgeoise, initiée par Sanjin Prcic. Le centre du Bosnien côté gauche, effleuré par une tête au cœur de la surface, est retombé sur la patte droite d'Ajorque qui, d'un réflexe à bout portant, a donc remis les deux équipes à égalité.
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Anthony Gonçalves est à son tour averti pour avoir mis sa main dans le visage de Rebocho avec qui il livrait un duel aérien.
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Mi-temps
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1-1
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A l'instant, le coup d'envoi de la deuxième période. Les deux équipes sont inchangées.
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Guingamp vient de déclencher la première escarmouche de ce second acte. A la baguette une nouvelle fois, Merghem qui a allumé plein axe et de 20 mètres une reprise du gauche que Sels a captée dans sa niche.
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Auteur de trois buts lors des deux derniers matches contre Reims et à Paris, Nuno Da Costa n'est pas lâché d'une semelle par Cheick Traoré et les Guingampais
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Il y a ce soir 25190 spectateurs à la Meinau.
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Petite frayeur pour Matz Sels. Peu habitué aux erreurs d'appréciation, le gardien international belge a laissé échapper un corner de Rebocho. Touché par un pied guingampais, le ballon a été dégagé en catastrophe par Prcic.
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But 1-2
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Le deuxième but pour Guingamp!!! Lucas Deaux!!!!!
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Un peu contre le cours du jeu, puisque le Racing semblait avoir le match en main, Lucas Deaux, absent sur blessure lors de la finale de la Coupe de la Ligue, vient de redonner l'avantage aux Guingampais. Sur un décalage côté gauche et un centre au cordeau parfait de Rebocho, le milieu breton, embusqué au 2e poteau, n'a plus eu qu'à pousser le ballon au fond.
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Le premier changement de la rencontre est strasbourgeois. Samuel Grandsir succède à Youssouf Fofana pour apporter ses qualités offensives à un Racing mené sur sa pelouse.
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Changement aussi à Guingamp, avec la sortie de l'excellent Mehdi Merghem, remplacé par Marcus Coco.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 2-2
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La deuxième égalisation des Bleus est à mettre au crédit de.... Sanjin Prcic!!!!!!!!
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Sur un renvoi plein axe de Cheick Traoré, l'ancien joueur de Levante a récupéré le ballon à 20 m. Il l'a décalé sur son pied droit et allumé un missile surpuissant. Caillard n'a même pas eu l'espoir de l'effleurer.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 3-2
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Sur un centre fuyant d'un Anthony Gonçalves en feu depuis quelque temps, le grand Ludo s'est jeté au 2e poteau pour redresser le ballon du gauche entre les jambes de l'infortuné Caillard.
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Sanjin Prcic, déjà buteur pour son premier match en Bleu contre Angers début février, a offert l'égalisation à deux partout aux Strasbourgeois, avant qu'Anthony Gonçalves ne délivre une passe décisive pour Ludovic Ajorque sur le 3e but alsacien.
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A Guingamp, l'ancien Racingman Alexandre Mendy succède au buteur Lucas Deaux.
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Adrien Thomasson s'efface au profit d'Anthony Caci.
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Carton jaune au Guingampais Ndong pour une faute sur Grandsir.
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Dernier changement à Guingamp où Ngbakoto remplace Ndong.
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But 3-3
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L'égalisation de Guingamp cette fois, par son capitaine Jérémy Sorbon!!!!
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Après une première tête de Thuram sur la transversale, le capitaine breton a jailli pour catapulter le ballon au fond d'une tête imparable pour Sels.
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C'est fini à la Meinau. A défaut de signer sa 11e victoire de la saison, le Racing enchaîne un 6e match sans défaite, toutes compétitions confondues, et reste calé à la 9e place de Ligue 1, avant sa seconde réception consécutive, celle de Montpellier samedi prochain (20h).


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Le Racing et Guingamp se neutralisent (3-3) : complètement fou !
Mené deux fois au score, le Racing a su trouver les ressources pour revenir au score, puis prendre les devants, avant de concéder le nul en toute fin de match. Complètement fou !
Il n’y avait pas eu de but, il y a quinze jours, lors d’une finale de Coupe de la Ligue triste à mourir. Strasbourgeois et Guingampais se sont rattrapés hier soir, au terme d’un match d’abord fermé, puis complètement fou, qui s’est achevé sur le score fleuve de trois partout.

Mené deux fois au score, sur des buts de Thuram (37e ) et Deaux (67e ), le Racing a réussi par deux fois à revenir, grâce à Ajorque (39e ), puis Prcic (69e ). Avant de prendre l’avantage grâce à une deuxième réalisation d’Ajorque (73e ). Las, les Bretons ont trouvé la faille en toute fin de match pour rétablir la parité, grâce à Sorbon (87e ).
La lumière vient de Prcic

« Ce n’était pas un grand match, mais il y a eu des buts, soulignait Thierry Laurey à l’issue de la rencontre. Au moins, le public a eu matière à se réchauffer. »

Pour ces retrouvailles avec Guingamp, les Strasbourgeois avaient décidé d’utiliser une organisation en 4-2-3-1.

En face, Jocelyn Gourvennec se voulait ambitieux, avec un système en 4-3-3 porté vers l’offensive. Un système où Thuram pouvait faire parler sa vitesse et Medhi Merghem sa palette technique.

Et cela fonctionne plutôt bien en début de rencontre. Les Bretons se montrent dangereux sur des frappes de Merghem (21e , 35e ) ou ce centre du même Merghem, dévié du bout des gants par Sels sous la menace de Thuram (24e ).

En face, les Alsaciens tentent de trouver la faille en usant de longues ouvertures aériennes. Et ils se procurent quelques opportunités, comme ce centre tir de Lala claqué au-dessus de la transversale par Caillard (19e ) ou cette tête piquée d’Ajorque sur un centre de Prcic, qui file juste à côté du poteau (34e ).

Mais l’ensemble reste brouillon. Et ce sont les Bretons qui trouvent la faille: Rebocho tire un coup franc, Thuram saute au milieu d’une défense apathique et trompe Sels de la tête (0-1, 37e ).

Cette ouverture du score glace la Meinau. Mais elle a un mérite : celui de piquer au vif un Racing jusqu’alors attentiste.

Et la lumière vient de Prcic, le meilleur joueur hier soir sur la pelouse de la Meinau. Trois minutes après l’ouverture du score, le Franco-Bosnien centre. Ajorque s’infiltre et trompe Caillard du tibia pour l’égalisation alsacienne (1-1), juste avant le retour au vestiaire.

« On s’est précipité, on voulait vite aller de l’avant et on a perdu trop de ballons, analysait Thierry Laurey. C’est un problème qu’il fallait résoudre à la mi-temps. »

Pourtant la seconde période débute comme la première : les Bleus manquent de précision et perdent trop de ballons. Et les Guingampais en profitent. Rebocho déboule côté gauche et centre. Deaux, arrivé plein gaz, coupe à la perfection au deuxième poteau (1-2, 63e ).
« À 1-2, c’était mal embarqué et en trois minutes, tu repasses devant»

Les Strasbourgeois ne sont pas dans un grand jour. Mais ils vont une nouvelle fois prouvé qu’ils ont du caractère. Comme en première mi-temps, les Bleus renversent la situation. Prcic lâche une lourde frappe hors de portée de Caillard, après un dégagement de Sorbon plein axe, pour offrir l’égalisation aux siens (2-2, 69e ).

Mieux Ajorque se détend, sur un centre parfait de Gonçalves, pour inscrire un doublé et redonner l’avantage aux Strasbourgeois (2-3, 73e ).

« On n’a rien lâché, c’est clair, soulignait à ce sujet coach Laurey. À 1-2, c’était mal embarqué et en trois minutes, tu repasses devant ».

La Meinau se transforme alors en chaudron. Mais il était écrit que le score n’allait pas en rester là, dans une partie décidément dingue. Et Sorbon va finalement rétablir la parité, à trois minutes du terme. Après une tête de Thuram qui heurte la transversale, suite à un corner, le capitaine breton est à la réception pour trouer une troisième fois les filets de Sels (3-3, 87e ).

« C’est un peu rageant de prendre un but sur coup de pied arrêté », regrettait encore Thierry Laurey. Mais l’entraîneur reconnaissait aussi, in fine, que le partage des points n’était pas illogique.

« On a eu des fulgurances, mais on n’a pas réussi à poser notre patte sur cette rencontre. Et on a manqué d’un peu de rigueur et de concentration ».
dna

Au moins il y a eu des buts
Sanjin Prcic, un but et une passe, et Ludovic Ajorque, auteur d’un doublé, ont réussi à sortir le Racing de l’ornière contre une formation guingampaise qui décidément ne lui réussit pas en championnat.
Comme lors de la finale de la coupe de la Ligue, le Racing et l’En Avant n’ont pu se départager après les 90 minutes de temps de jeu réglementaire. Au moins, cette fois, il y a eu des buts.

❏ SELS (5). – Auteur d’une bonne intervention du poing sur un centre fuyant devant Thuram (24e ), qu’il devancera à temps juste avant la mi-temps (43e ), il reste un peu trop sur sa ligne pour repousser le ‘’coup de boule’’ de l’attaquant de l’En Avant sur l’ouverture du score (37e ). Sauvé par Prcic sur un ballon relâché (61e ), il est trop court pour “couper” le centre de Rebocho sur le but de Deaux (63e ) et ne réussit pas à pousser le ballon au-dessus de sa transversale sur le troisième but guingampais.
❏ LALA (5). – Sous pression face à Thuram dans son couloir droit, il est aussi allé la mettre sur son vis-à-vis de l’autre côté du terrain (11e ).

Son centre fuyant force à Caillard à mettre le ballon en corner (19e ). Son coup franc à ras de terre a surpris le mur mais pas Caillard (83e ).

❏ MARTINEZ (5). – Vigilant et propre pour sortir le ballon en début de match (7e ), il a joué sans fioriture. Son intervention dans les pieds de Nolan Roux (46e ) a été bienvenue, mais il n’a pas pu intervenir pour éviter les deux réalisations bretonnes suivantes.

❏ MITROVIC (5). – S’il bloque bien la tentative de Roux dans les seize mètres (24e ), le capitaine est, comme ses partenaires, impuissant sur l’ouverture du score. Autoritaire pour sortir le ballon au sol (48e ), il a peut-être trop usé de jeu long en première période. Trop attentiste sur l’égalisation guingampaise.
“Missile” chirurgical signé Prcic

❏ CAROLE (4). – Plutôt timoré dans son couloir gauche, il tombe dans le piège de Roux à l’approche de la surface sur le coup franc qui entraîne l’ouverture du score de Thuram (37e ). Il est sorti (un peu) de sa coquille en deuxième période, sans grande réussite.

❏ PRCIC (8). – Placé à côté de Fofana dans le 4-2-3-1 confectionné par Thierry Laurey, le Bosnien a cherché à orienter le jeu du Racing et à combiner rapidement sur les phases offensives.

Son premier centre vers Ajorque aurait mérité une autre finition (34e ), le suivant sera le bon, offrant l’égalisation au grand Réunionnais (40e ). Son “missile” à l’entrée de surface est chirurgical sur le deuxième but du Racing (70e ) et valorise encore plus sa prestation particulièrement aboutie.

❏ FOFANA (5). – Titulaire pour la quatrième fois de suite, le natif de Paris a tenté d’orienter sur les premières relances strasbourgeoises (lire ci-dessous).

Remplacé par Samuel Grandsir (66e ) qui a apporté plus de percussion dans le jeu strasbourgeois.

❏ GONÇALVES (6). – Il a multiplié les appels pour créer les décalages avec Lala. Son bon centre ne trouve pas la tête d’Ajorque en début de match (9e ). Il a mis son engagement habituel dans les duels avec une biscotte jaune à la clé (44e ).

Sa frappe dans la surface n’est pas assez appuyée pour surprendre Caillard (62e ), par contre son centre est un bijou sur le troisième but strasbourgeois.

❏ THOMASSON (4). – S’il a souvent combiné avec Prcic, il n’a pas toujours compris les appels de ce dernier (13e ). Il a tenté un retourné à l’entrée de la surface sur un ballon dégagé après un corner (20e ), mais a aussi eu du déchet technique sur ses touches de balle. Remplacé par Anthony Caci (80e ).

❏ DA COSTA (4). – Ses accélérations ont eu le don de pousser ses adversaires à la faute plus que de raison, mais il a quelque peu péché dans la finition comme sur ce centre qui manque de puissance pour être dangereux (39e ) ou cette tête sans grande conviction (72e ). Il avait la balle du 4-3, mais ne cadre pas sa frappe (88e ).

❏ AJORQUE (7). – Son jeu de tête a souvent été cherché par ses partenaires pour franchir le bloc costarmoricain. Précieux sur un corner… guingampais, il pousse le ballon de la poitrine vers Sels (25e ).

Il est idéalement placé dans la surface pour dévier de la cuisse le centre de Prcic sur l’égalisation (40e ).

Idéalement placé au second poteau, il expédie le centre de Gonçalves au fond des filets de Caillard et délivre le Racing (73e ).
dna