14ème journée : Amiens - Strasbourg

Amiens SC-Racing fixé le samedi 23 novembre


La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation TV de la 14e journée de Ligue 1 Conforama. 
Le Racing se rendra à Amiens le samedi 23 novembre prochain. Le coup d’envoi de la rencontre est programmé à 20h00. La rencontre sera diffusée en intégralité sur BeIN SPORTS.
SO

dna a écrit:
Calabresi suspendu
Le défenseur d’Amiens Arturo Calabresi sera suspendu samedi contre Strasbourg pour trois cartons jaunes reçus en moins de dix journées. En huit apparitions en L1, toutes comme titulaire, l’Italien, prêté par Bologne avec option d’achat, a inscrit un but décisif, synonyme d’égalisation le 19 octobre à Nîmes lors de la 10e journée (1-1).

dna a écrit:
Un trio d’arbitres suisses à Amiens
Ce samedi (20h), le match comptant pour la 14e journée de Ligue 1 entre Amiens et le Racing au stade de la Licorne sera dirigé par un trio helvétique (Alain Bieri, Alain Heiniger et Raffael Zeder) dans le cadre des échanges entre les fédérations française et suisse. Il se passe décidément quelque chose de nouveau quand le Racing vient jouer à Amiens. La saison passée, l’opposition (le 28 avril 2019 lors de la 34e journée de Ligue 1) avait en effet permis à Stéphanie Frappart de devenir la première femme à officier comme arbitre central à ce niveau.

SO a écrit:
Amiens SC-Racing :
Thierry Laurey a retenu un groupe de 19 joueurs pour le déplacement à Amiens ce samedi (20h00) pour le compte de la 14e journée de championnat.
LE GROUPE :

Matz Sels, Bingourou Kamara – Mohamed Simakan, Abdallah Ndour, Stefan Mitrović, Anthony Caci, Lionel Carole, Alexander Djiku, Kenny Lala – Jérémy Grimm, Jeanricner Bellegarde, Ibrahima Sissoko, Youssouf Fofana, Adrien Thomasson, Adrien Lebeau – Lebo Mothiba, Kévin Zohi, Ludovic Ajorque, Nuno Da Costa.

Blessés : Moataz Zemzemi, Benjamin Corgnet.

Malades : Lamine Koné, Dimitri Lienard, Ivann Botella.

En reprise : Sanjin Prcić.

Équipe réserve : Eiji Kawashima, Louis Pelletier, Ismaïl Aaneba, Azzedine Ounahi.

dna a écrit:
Une Licorne à mater pour le Racing Club de Strasbourg
S’il veut vraiment décoller au classement, un Racing miséreux à l’extérieur et 16e après 13 journées de Ligue 1 va devoir signer un bon résultat ce samedi soir à Amiens (20h), 15e, dans un stade de la Licorne où il n’a pas gagné depuis 2002.
«C’est chiant à entendre, mais c’est la vérité.» Dans notre édition de jeudi, l’avant-centre du Racing Ludovic Ajorque confiait en avoir un peu sa claque d’entendre trop souvent le refrain, la rengaine plutôt, de l’impuissance du club alsacien à l’extérieur.

Un nul vierge à Reims pour leur premier déplacement le 18 août, puis cinq revers lors des cinq suivants (Paris, Lille, Dijon, Marseille, Angers) sans marquer non plus: les hommes de Thierry Laurey savent que la ritournelle résonnera à leurs oreilles tant qu’ils n’auront pas entonné le chant de la victoire hors d’une Meinau où ils restent sur quatre succès.


Un Racing 4e ex aequo depuis huit journées

Pour prendre leur élan à l’extérieur, le stade de la Licorne, fief de l’Amiens Sporting-Club, n’a néanmoins rien de l’endroit rêvé. Strasbourg n’y a plus gagné depuis 2002. Ses six dernières visites en Picardie, depuis sa remontée en National en 2013, se sont soldées par trois nuls et trois revers.

Entraînés depuis cet été par Luka Elsner, Régis Gurtner et ses partenaires restaient sur six matches sans défaite – cinq en Ligue 1 et leur qualification contre Angers en Coupe de la Ligue – avant de chuter à Rennes il y a quinze jours (3-1). Des Rennais qu’ils recevront le 18 décembre en 8es de finale de cette Coupe de la Ligue.

Lors des huit dernières journées, les Bleus ont, eux, alterné succès à la Meinau et échecs en voyage. Avec 12 points sur 24, ils pointent au 8e rang sur la période, à égalité avec le 4e , Montpellier. Un rythme suffisant pour décrocher un maintien tranquille, mais qui ne comble pas Thierry Laurey.

«À choisir, je préfère perdre à l’extérieur et gagner à la maison, plutôt que faire des nuls à droite, à gauche ou chez nous. Mais on n’est quand même pas assez performants en déplacement. Heureusement qu’on tient le coup à la maison, pointe le technicien du Racing. On espère avoir tout fait durant la trêve internationale pour conserver l’allant des trois derniers matches où c’était plutôt encourageant. Mais entre encourageant et bénéfique, il y a un delta. Ce n’est pas catastrophique d’un point de vue comptable, mais nos résultats à l’extérieur le sont. Il faudra ramener quelque chose d’Amiens.»

Séparés d’un point ce matin, l’Amiens SC et le Racing sont dans une situation assez analogue. Le vainqueur de ce samedi, s’il devait y en avoir un, serait projeté dans ce que l’entraîneur strasbourgeois appelle «une partie du tableau un peu plus tranquille.»

Pour lui, il n’y a pas à tortiller: «Si on veut recoller, il va falloir faire une série. Les clubs qui en font se retrouvent dans les trois, quatre premiers. Ce n’est pas notre ambition, mais il suffit de ça pour retrouver une position plus sereine […]. Inversement, si tu perds trois matches, tu te retrouves dans les quatre, cinq derniers. À nous, avant la trêve qui va venir vite, d’essayer de faire du mieux possible pour prendre des points à droite, à gauche, faire fructifier notre capital et améliorer notre place.»

«Amiens, c’est un repère en Ligue 1»

Reste que l’enceinte picarde n’est pas – on l’a dit – la plus accueillante pour les Racingmen. Et que le technicien alsacien, qui y a entraîné Amiens en 2008-2009, considère que le Sporting-Club n’a plus rien du profane qu’il était il y a deux ans.

«L’équipe a bien grandi et y a fait son trou. Quand on est arrivé avec elle en Ligue 1 en 2017, tout le monde rigolait d’Amiens. Aujourd’hui, c’est un repère, une équipe performante qui tient la route et a fait de bons résultats, en accrochant Lyon, en battant Marseille et en allant faire nul à Saint-Etienne. Elle a un potentiel offensif qui me semble nettement supérieur à celui qu’elle avait par le passé.»

Bref, pour un Racing désireux de stopper sa vilaine série hors de la Meinau, le défi sera double: contenir l’attaque picarde et, si possible, marquer ce premier but en déplacement qui pourrait lui permettre de mater, enfin, cette insaisissable Licorne.

dna a écrit:
Un seul changement dans le onze de départ?

Les frimas de l’automne ont fait leurs premières “victimes” du côté du Krimmeri, forçant Thierry Laurey à se passer pour le déplacement à Amiens des services de Lamine Koné (angine) et Dimitri Lienard (gastro). Incertain, Benjamin Corgnet est finalement indisponible (genou), à l’instar d’Ivann Botella (souci de santé) et Sanjin Prcic (reprise).

L’absence de Koné écarte de facto la possibilité d’un retour à une défense à trois joueurs axiaux. Ce sont donc, a priori, les quatre titulaires d’il y a quinze jours contre Nîmes (Lala, Mitrovic, Djiku, Caci) qui auront la charge de surveiller «une équipe un peu plus joueuse», selon Laurey, depuis que Luka Elsner en a pris les rênes.

Le coach du Racing devrait de nouveau s’appuyer sur un 4-4-2 avec un milieu en losange. L’absence de Lienard redistribue toutefois les cartes. Entré en fin de match contre Nîmes, Ibrahima Sissoko devrait être le «joueur d’impact» idoine pour rivaliser avec un entrejeu picard assez athlétique. Si Fofana avait relayé Bellegarde au poste de sentinelle contre les Crocos, les deux hommes pourraient de nouveau switcher leurs positions. Adrien Thomasson sera en charge de l’animation offensive.

Il devrait alimenter un duo Ludovic Ajorque/Lebo Mothiba étincelant il y a quinze jours. Le premier avait ouvert le score contre Nîmes avant de délivrer les passes des deux premiers buts de la saison du second.

➤ Absents : Calabresi, Ghoddos (suspendus), Zungu (genou), F. Diabaté (reprise), Gouano (infection virale), M. Konaté (reprise), Essélé (g), Gendrey, Lahne, R. Kurzawa, Eneme Ella, Bumbu (choix) à Amiens;
Lienard (gastro-entérite), Koné (angine), Botella (malade), Corgnet (genou), Zemzemi (cuisse), Prcic (reprise), Kawashima (g), Aaneba (choix) au Racing.

Amiens, l’équilibre en plus?
Après deux années d’apprentissage en Ligue 1, l’ex-novice amiénois a, à en croire son gardien alsacien Régis Gurtner, franchi dans le jeu un palier qui doit lui permettre de se maintenir sans trop de stress.

Sa marge de sécurité sur la zone rouge est de quatre points et son retard sur le podium de cinq, avant la 14e journée. De sa 15e place, l’Amiens SC est lové dans le ventre très mou de la Ligue 1. Si tant est que dans un championnat touffu comme jamais, ce ventre mou existe encore, puisque la majorité des clubs peut aujourd’hui tout autant jeter un regard vers le haut que garder un œil dans le rétroviseur.
«Notre jeu est cohérent»
Après de laborieux premiers tours de roue – trois revers lors des quatre premières journées –, les Amiénois ont accéléré. Ils n’en savent pas moins leur avenir loin d’être assuré. Leur trajectoire récente à la maison – deux succès 3-1 contre l’OM et 1-0 face à Brest, entrecoupés d’une qualification 3-2 contre Angers pour les 8es de finale de la Coupe de la Ligue – et, surtout, le contenu de leur jeu les invitent certes à un regain d’optimisme. Mais un optimisme aussi mesuré que leur gardien alsacien, Régis Gurtner.
«Le championnat est très serré, on le sait. Nous sommes performants à la maison et y gagnons des matches. On s’appuie là-dessus, un peu comme le Racing d’ailleurs. Une belle saison passera par de bons résultats à domicile, même s’il faudra aussi en gratter à l’extérieur. Lors de nos deux premières années en Ligue 1, on a souvent gagné à l’arrache. C’est moins le cas cette fois. On a de quoi réaliser une bonne saison. Mais ce n’est pas pour autant qu’on va brûler les étapes. L’objectif reste inchangé: le maintien.»
Cet objectif, l’ASC a, à en croire son emblématique capitaine arrivé en 2015, le potentiel pour l’atteindre dans une relative sérénité. Le renouvellement sensible de son effectif à l’intersaison n’y est, d’après lui, pas étranger. «L’équipe est plus équilibrée et affiche davantage de maîtrise collective. Nous sommes mieux armés et je crois que contrairement à nos deux premières saisons en Ligue 1, nous ne sommes plus considérés par le monde du foot comme le Petit Poucet qui a toutes les chances de finir dans la charrette. Notre jeu est cohérent. Le groupe est à mon sens plus riche en qualité et quantité.»
Avant le duel entre un Racing stérile hors de la Meinau et un Amiens fringant à la Licorne, le natif de Saverne se garde toutefois de vendre les plumes de la cigogne alsacienne avant de l’avoir dépouillée des trois points.
«À Amiens, on ne se préoccupe que de nous»
«Nous sommes sur une bonne série à domicile et le Racing est en difficulté à l’extérieur. Mais ce n’est pas parce qu’il n’y a ni marqué, ni gagné que ça va être simple. Qu’il ne se soit pas imposé à la Licorne depuis 2002 n’a pas d’importance. Quand on est joueur, on prête assez peu attention à ces vieilles stats, d’autant que dans le foot d’aujourd’hui, les effectifs changent vite. À Amiens, on ne se préoccupe que de nous. Il nous reste six matches avant la trêve de Noël. Le but est de prendre le maximum de points, particulièrement à la maison, pour garder nos distances avec la zone rouge.»
Et confirmer l’impression générale favorable laissée par les Picards depuis les trois coups d’août.
dna

equipe a écrit:
Composition de Strasbourg : Bellegarde sur le banc, Lala au milieu face à Amiens
Titulaire lors des quatre derniers matches, Bellegarde fait son retour sur le banc strasbourgeois pour le déplacement à Amiens ce samedi (20h). Kenny Lala, lui, sera titulaire dans le couloir droit.
Dans le système à quatre défenseurs que Thierry Laurey a institué depuis près de deux mois, la seule surprise réside dans le retour sur le banc de Jean-Ricner Bellegarde, titulaire lors des quatre dernières rencontres. Ibrahima Sissoko devrait prendre sa place devant la défense, libérant le couloir droit pour Kenny Lala. En défense, Mohamed Simakan devrait débuter à droite.
La composition de Strasbourg
Sels - Simakan, Mitrovic (cap.), Djiku, Caci - Lala, I. Sissoko, Yo. Fofana - Thomasson - Ajorque, Mothiba.

Petite particularité de cette équipe de l'ASC : ses deux gardiens sont Alsaciens, et plus précisément Bas-Rhinois, avec le titulaire Régis Gurtner et son second Matthieu Dreyer.
La réciproque ne vaut pas, puisque ni Sels, ni Kamara ne viennent de la Somme !
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Les amateurs de statistiques n'auront pas manqué de remarquer que le Racing a bien du mal à dompter la Licorne amiénoise. Sur les six dernières oppositions depuis 2013, entre National, Ligue 2 et Ligue 1, le bilan est le suivant: 0 victoire, 3 nuls et 3 défaites.
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Petit jeu avant le coup d'envoi (sans rien à gagner, juste comme ça ! ) A quand remonte la dernière victoire du Racing à la Licorne ?
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Au 5 avril 2002... C'était la 35e journée de Ligue 2, avec Ivan Hasek assis siur le banc. Les buts ? Pape Thiaw et Teddy Bertin.
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C'est parti à la Licorne.
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C'est une défense inédite que propose le Racing, avec Djiku placé en sentinelle devant une défense à quatre, où Siùmakan et Mitrovic font la paire dans l'axe et où Lala et Caci occupent les côtés.
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Ouverture de Jallet pour Guirassy, dont la frappe du gauche est trop croisée.
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Le Racing peut compter sur le soutien de quelque 500 supporters qui animent les travées du stade. Leur grève des encouragements à la suite de l'interdiction de déplacements de 49 des leurs a pris fin.
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Pour l'instant, les Strasbourgeois sont bien en place mais ne parviennent pas à trouver Ajorque ni Mothiba aux avant-postes.
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Tête non cadrée de Fofana.
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Frappe trop croisée d'Akolo, côté droit, alors que Sissoko a quitté la pelouse après avoir pris un coup dans le bas-ventre...
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Frappe complètement dévissée de Sissoko à l'approche de la surface.
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Gurtner est vigilant sur un corner de Thomasson.
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Le Racing accentue sa pression, sans résultat pour l'instant.
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Fofana place une frappe à l'approche de la surface sur laquelle Gurtner est contraint de se détendre pour repousser le ballon en corner.
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Petite frayeur lorsque Matz Sels remet en jeu une balle sur un centre contré de Mendoza. Guirassy la pousse au fond des filets.Mais le ballon avait largement franchi la ligne de sortie de but. L'arbitre suisse Alain Bieri a annulé le but.
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Globalement, il ne se passe plus grand-chose sur la pelouse amiénoise.
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Mieux vaut désormais viser le score de parité à la pause...
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But 0-1 Caci
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Sur une contre-attaque amorcée par Thomasson et relayée par Fofana, Caci décale Mothiba côté droit qui remise à l'adresse du latéral: celui-ci arme sa frappe, qui est contrée par Dibassy: Gurtner est pris à contrepied.
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C'est la pause à Amiens. Le Racing, qui se dirigeait vers sa 10e heure sans inscrire le moindre but à l'extérieur, a conjuré le sort: Caci, sur un but chanceux, a fait trembler les filets. Enfin!
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C'est reparti
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Deuxième tir de Mothiba dévié en corner. Le Racing pousse.
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Frappe lointaine mais cadrée de Djiku. Gurtner est sur la trajectoire du ballon.
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But 0-2  Ajorque
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Caci lance un contre qui profite à Ajorque. En costaud, l'avant-centre se joue de Chedjou puis résiste au retour de Guirassy pour se porésenter seul devant Gurtner, qu'il trompe d'une frappe croisée.
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Monconduit remplace Akolo.
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Bodmer remplace Blin.
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A une demi-heure de la fin, le Racing tient sa première victoire de la saison à l'extérieur !
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Ajorque bute sur Gurtner au moment d'armer sa frappe, sur un nouveau service de Caci.
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Troisième et dernier changement amiénois: Otero remplace Guirassy
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Premier avertissement du match. Il est pour Chedjou.
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But  0-3 Motiba
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Ajorque se joue encore de la défense picarde et lance Fofana, qui décale Thomasson. Ce dernier pique sa balle au-dessous de Gurtner.
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Da Costa remplace Mothiba.
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But 0-4 Da Costa
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Tout juste entré en jeu, l'attaquant marque son premier but de la saison d'une tête décroisée sur un centre de l'incontournable Caci.
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Simakan voit jaune pour un tacle à retardement.
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Ajorque quitte la pelouse en boitant, remplacé par Bellegarde.
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Amiens boit le calice jusqu'à la lie: Chedjou, pour un 2e avertissement, prend un second jaune et voit rouge.
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Caci, un des hommes du match, est remplacé par Carole.
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Le Racing déroule face à une équipe amiénoise complètement dépassée. C'est une leçon, ce soir à la Licorne !
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Trois minutes minimum pour prolonger le plaisir et valider ce premier succès de la saison à l'extérieur. Et quel succès !
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Le dernier succès avec quatre buts d'écart loin de la Meinau ? C'était la saison dernière à Monaco (1-5)
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Fofana touche la barre sur un service de Thomason. Il n'y aura pas de 5e but, ce qui provoque un large sourire de Thierry Laurey.
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C'est terminer 0-4




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dna a écrit:
Une première avec la manière pour le Racing
Appliqué de bout en bout et enfin efficace hors de la Meinau, le Racing a signé hier à Amiens son premier succès à l’extérieur en y marquant ses quatre premiers buts (4-0). Il remonte provisoirement au 12e rang.
L’embellie était perceptible depuis quelques semaines. Elle s’était déjà largement matérialisée à la Meinau où le Racing reste sur quatre succès. Mais elle attendait de se concrétiser à l’extérieur où sa pêche avait, jusque-là, été non pas miraculeuse, mais calamiteuse.

Ce samedi, le club strasbourgeois a non seulement mis fin à sa disette à la Licorne où il n’avait pas gagné depuis avril 2002, mais il a aussi offert un festival entamé juste avant la pause et parachevé après le repos (4-0).

«Ça nous permettra de ne pas être sur le fil du rasoir»

Sitôt ce carton, le plus plein à l’extérieur depuis le 5-1 passé à Monaco à Louis II le 19 janvier, Thierry Laurey pouvait savourer: «Je suis soulagé d’avoir gagné avant de recevoir Lyon, d’aller à Brest, puis d’accueillir Toulouse dans la même semaine. Ça nous permettra de ne pas être sur le fil du rasoir comme ces derniers temps.»

Il aura donc fallu attendre 9 heures et près de 43 minutes pour voir le Racing inscrire un but en déplacement. Il avait échoué lors de ses six premières expéditions, sanctionnées d’un nul vierge à Reims, puis de cinq revers à Paris, Lille, Dijon, Marseille et Angers.
Caci buteur et double passeur

Son libérateur s’appelle Anthony Caci, au relais et à la conclusion d’un contre à 5 contre 4 amorcé par Thomasson et prolongé par Fofana. Le jeune latéral gauche décale alors Mothiba qui lui remet en retrait. Sa reprise du droit, détournée par Dibassy, trompe Régis Gurtner (43e’ ). Son premier but en Ligue 1 est un peu de raccroc, mais pas question de faire la fine bouche.

Les Bleus, qui se sont souvent plaints de n’avoir pas été servis par la réussite, ne peuvent guère, cette fois, s’estimer malheureux. D’autant que leur première mi-temps n’a pas franchement été rayonnante.

Il a d’ailleurs fallu quelques instants pour cerner le schéma tactique de Thierry Laurey. Le coach n’a en fait pas touché à son système, un 4-4-2 avec un milieu en losange. Il a juste changé les hommes, en replaçant Simakan comme axial droit et en faisant monter Djiku d’un cran dans un rôle inédit pour lui de sentinelle, histoire de limiter le champ d’action de Kakuta.

En début de partie, les Amiénois n’en ont pas moins régulièrement perturbé l’ordonnancement défensif alsacien, entre autres grâce à Mendoza et au dit Kakuta, prompts à s’engouffrer dans les intervalles.

Mais les hommes de Laurey, déficients en ces premières minutes dans l’exploitation des contres, ont quand même fini par cadrer la première frappe du match, par Fofana du gauche et de 20m, détournée par Gurtner sur son flanc gauche (28e’ ).

Grâce à “Titi” Caci, le Racing mène de fait à la pause. Et il aborde le deuxième acte en mode gestion, bien campé sur sa base arrière et prêt à bondir sur chaque interception.

Ce scénario parfait, il va l’écrire à la 56e’ lorsque Caci lance Ajorque qui échappe à une intervention – ratée – de Chedjou et file à grandes enjambées battre Gurtner de près et du gauche (56e’ ). Son sixième but, le quatrième en L1, sonne, lui, comme une libération. Car le break est fait.
Quatre pour Ajorque et Thomasson

Amiens est sonné et Strasbourg, à l’affût pour l’assommer définitivement. Les Bleus vont porter le coup de grâce en quatre minutes. D’abord sur un ballon piqué de Thomasson qui franchit la ligne avant que Mothiba ne l’accompagne au fond. Le sixième but de l’ex-Nantais, son quatrième en championnat aussi (72e’ ). Ensuite sur une magnifique tête décroisée de Da Costa, à peine entré en jeu, à la réception d’un centre d’un Caci double passeur après avoir été buteur (76e’ ).

Pour Thierry Laurey, il n’y a pas de mystère: «C’est l’efficacité qui change. Sur les premiers matches à l’extérieur, on en avait manqué. Le football est surprenant, on n’avait pas marqué pendant six matches et là, on en met quatre. Quand ça tourne du bon côté, tu es content. Quelquefois, ça tourne du mauvais, comme pour les Amiénois ce soir.»

A Strasbourg, la roue commence, elle, à tourner dans le bon sens. Mine de rien, après sa tonitruante victoire d’il y a quinze jours contre Nîmes (4-1), le Racing vient de frapper huit fois en deux matches. Cette fois, la machine paraît bel et bien lancée.

dna a écrit:
Ajorque a tout explosé
En tête à la pause grâce à Caci, le Racing s’est complètement libéré en seconde période, Ajorque dynamitant façon puzzle la défense amiénoise au retour des vestiaires.
Comme lors des trois derniers matches, Thierry Laurey est resté fidèle à son 4-4-2 en losange. Mais là où on attendait Bellegarde en sentinelle, c’est Djiku qui s’y est essayé (avec succès), Simakan intégrant l’axe de la défense à quatre en binôme avec Mitrovic.
SELS 5
A dû se faire une belle frayeur quand il a remis le ballon dans les pieds de Guirassy, tout heureux de le pousser dans le but vide, mais le gardien belge a pu pousser un grand ouf de soulagement : juste avant le cuir avait entièrement franchi la ligne côté extérieur de son poteau droit (30e ). S’est réchauffé en sortant pour devancer Kakuta (63e ).
LALA 6
Le défenseur latéral droit du Racing a bien su gérer Mendoza et Kakuta quand ce dernier venait se décaler dans son couloir. Obligé de mettre en corner sous la pression de Mendoza (17e ), son retour dans les pieds de Kakuta parti plein axe en contre est parfait (32e ). Il a peut-être manqué de confiance pour oser plus quand il montait. Son coup franc est bien capté par Gurtner (83e ).
MITROVIC 7
A bien lu le jeu pour venir couper une passe de Jallet qui avait débordé Caci (22e ) ou défendre dans la surface pour enlever le ballon à Gnahoré (52e ). Il s’arrache comme il faut pour dégager un ballon qu’il avait difficilement repoussé de la poitrine au point de penalty (65e).
Caci a eu raison d’insister
SIMAKAN 6
Pas spécialement mis en difficulté par Guirassy, qu’il a collé toute la soirée, il a bien combiné avec Mitrovic pour son retour dans l’axe de la défense strasbourgeoise. A écopé d’un avertissement sans conséquence (78e ).
CACI 8
N’a pas paniqué sur les montées de Jallet ou les percées de Kakuta, il s’est rendu disponible dans les phases offensives. Et il a eu raison : en montant plein axe, il sert Mothiba dans la surface qui lui remet le ballon au point de penalty. Sa reprise, cadrée, est déviée devant Gurtner qui encaisse le premier but du Racing en Ligue 1 cette saison à l’extérieur (43e ). Il bonifie sa prestation d’une passe décisive sur le quatrième but. Remplacé par CAROLE (85e ).
SISSOKO 5
Sa courte sortie du terrain à la 15e a failli jeter le trouble chez un Racing réduit une petite minute à dix. A tenté de loin, mais ses frappes (22e , 38e ) ont clairement manqué de précision. Il a eu le mérite d’aller presser pour gêner les premières relances picardes.
DJIKU 6
Bellegarde sur le banc au coup d’envoi, il a évolué au poste de sentinelle devant ses habituels compagnons de la défense. A manqué de repères au début comme sur ce long ballon en profondeur de Jallet dans la surface (8e ), il intervient proprement pour écarter le danger devant sa surface peu après. Sa demi-volée de 25 mètres était artistique mais pas suffisamment appuyée (50e ). Solide !
THOMASSON 6
Il n’a pas souvent eu l’occasion de mettre le pied sur le ballon pour orienter le jeu pendant les 25 premières minutes. Mais dès qu’il a pu le faire, le Racing a créé le danger et est monté en puissance. Il suit intelligemment l’action initiée par Ajorque pour repiquer dans le but de Gurtner le ballon que Fofana s’était fait enlever (72e ).
FOFANA 6
Sa belle ouverture vers Mothiba aurait mérité un meilleur contrôle de ce dernier (14e ). Le néo-international Espoir force Gurtner à se détendre sur sa frappe sèche à l’entrée de la surface (28e ). Il appuie trop sa passe sur un appel de Thomasson (54e ). Se fait chiper le ballon in extremis après ce rush d’Ajorque, mais Thomasson veillait (72e ). Touche la transversale sur un caviar de ce dernier (90e +3).
Da Costa ouvre son compteur
MOTHIBA 6
Dans son registre habituel, il a proposé, gâché aussi, mais jamais renoncé. Après un appel dans la surface, il offre la passe à Caci (41e ). Celle pour Ajorque manquait de puissance pour surprendre Gurtner (46e ). Il avait jailli, au cas où, sur le but de Thomasson. Remplacé par DA COSTA (75e ), qui alourdit l’addition de la tête sur son premier ballon sur un centre de Caci (76e ).
AJORQUE 8
S’il n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent en première période, il a pu libérer sur la seconde toute la frustration accumulée à l’extérieur depuis le début de saison. Il conclut d’abord une chevauchée fantastique depuis la ligne centrale par sa quatrième réalisation en Ligue 1 (56e ). Devancé par Gurtner sur un bel appel dans la surface (66e ), il a perforé l’arrière-garde picarde pour amener le quatrième but. Remplacé par BELLEGARDE (81e ) qui provoque l’expulsion de Chedjou (82e ).

dna a écrit:
Le Racing, entre fraîcheur et bouffée d’oxygène
Après le rythme effréné auquel il a été soumis cet été, le Racing semble avoir retrouvé la fraîcheur physique et mentale qui lui faisait défaut. Grâce à ses deux éclatants succès contre Nîmes (4-1) et à Amiens (4-0), il s’est donné de l’air au classement.
Dix matches en trente-huit jours : personne n’a oublié la cadence infernale à laquelle ont été soumis les Strasbourgeois entre le 25 juillet, jour de leur victoire à la Meinau contre le Maccabi Haïfa au 2e tour préliminaire aller de la Ligue Europa (3-1), et le 1er septembre, date de leur rétablissement contre Monaco pour la 4e journée de Ligue 1, de nouveau à domicile, alors qu’ils avaient été menés à deux reprises (2-2).

Des joueurs qui recouvrent leurs moyens

Depuis ce marathon arrivé à son terme avec la première trêve internationale du début septembre, Thierry Laurey tient peu ou prou le même discours. Il l’a répété samedi à Amiens juste après que son équipe a signé son premier succès à l’extérieur en y inscrivant ses quatre premiers buts (4-0). « On a joué en août tous les trois jours alors qu’il faisait 35°. On a disputé six matches d’Europa League en un mois, pas en trois (allusion au rythme moins soutenu de la phase de poules que les Strasbourgeois n’ont pas réussi à atteindre). Forcément, tu y laisses des plumes. On a en plus eu quelques blessés qui nous ont privés de rotations supplémentaires. On a usé certains joueurs. Pour la majorité de l’effectif, cette expérience européenne était une découverte. Après, il a fallu beaucoup de temps pour récupérer physiquement, mais aussi psychologiquement et mentalement. Il y a eu trois trêves depuis et, lors de chacune, nous avons cherché à récupérer au maximum. Petit à petit, on retrouve une certaine fraîcheur athlétique. »

L’argument d’une lassitude physique et mentale était recevable lorsque le Racing était désespérément muet, en particulier à l’extérieur. Il le reste alors que son secteur offensif progresse de nouveau avec l’inspiration qu’on lui avait connue en 2018-2019 avec sensiblement les mêmes éléments.

« Tout n’est pas parfait, mais aujourd’hui, des garçons réalisent des gestes et combinaisons qu’ils ne faisaient pas en début de saison parce qu’ils n’en avaient pas les moyens », insiste l’entraîneur alsacien.

Le duo Ajorque – Thomasson, souvent livré à lui-même lors des premières journées, mais qui ne s’en était pas si mal sorti, bénéficie désormais du “renfort” de coéquipiers qui ont peiné à revenir à leur meilleur niveau, à l’image d’un Lebo Mothiba rentré sur les genoux de la Coupe d’Afrique des Nations, ou longtemps blessés, comme Youssouf Fofana ou un Anthony Caci épatant au poste de latéral gauche après un retour délicat à Marseille côté droit (lire ci-dessous).

S’il s’efforçait de n’en rien laisser paraître, Thierry Laurey a avoué samedi à Amiens que la stérilité de ses troupes hors de la Meinau l’avait taraudé. « Quand tu ne marques pas un but à l’extérieur, tu peux quand même éprouver un petit sentiment d’inquiétude. On était plutôt bien ces derniers temps, mais c’était une histoire d’efficacité. »

Grâce à sa sortie enfin empreinte de réalisme sur une terre picarde si souvent inhospitalière pour lui, le Racing s’est délesté d’un lourd fardeau : celui de l’inefficacité crasse qui lui collait au maillot tant qu’il n’avait pas marqué en déplacement.
Un socle défensif plus stable

En deux matches, il a remis sa différence de buts à flot (de – 6 à + 1). Son mutisme hors de la Meinau a pris fin au stade de la Licorne après 9h43’ de jeu. Sa verve retrouvée s’appuie aussi sur un socle plus stable. Depuis son passage à une défense à quatre à Marseille, il n’a concédé que quatre buts en cinq matches, dont deux au Vélodrome (échec 2-0).

« Dans les têtes, ça va beaucoup mieux. Contre Nîmes, au-delà des quatre buts marqués (4-1) , on s’est créé beaucoup d’occasions. Ça donne de la confiance, même aux défenseurs », argumente Thierry Laurey.

Entre efficience devant et solidité derrière, les Bleus, qui ont longtemps joué les funambules, sont peut-être en train de trouver, sur un fil certes encore ténu, un équilibre qu’ils tâcheront de ne pas perdre samedi (17h30) à la Meinau contre un Olympique lyonnais classé un point plus haut.

dna a écrit:
le joli coup Djiku
Samedi à Amiens lors du premier succès strasbourgeois à l’extérieur (4-0), Thierry Laurey a innové en confiant à Alexander Djiku le poste de sentinelle de l’entrejeu. Un coup tactique que le défenseur axial, brillant dans ce rôle inédit, espère néanmoins ponctuel.
Mercredi, lors de l’opposition organisée à Illkirch où avait été délocalisé l’entraînement, Alexander Djiku était apparu dans un registre très inhabituel de milieu défensif. Les observateurs s’étaient alors interrogés : Thierry Laurey fomentait-il un coup tactique pour le voyage à Amiens trois jours plus tard ?

Les nombreuses absences ce jour-là, liées notamment aux retours tardifs des internationaux, laissaient la porte ouverte à toutes les hypothèses, celle-ci semblant cependant d’autant plus improbable qu’elle était inédite.

« Une équipe, ce n’est pas un joueur, pas un poste. C’est de l’alchimie, de l’humain »

Pourtant, samedi au stade de la Licorne, l’entraîneur du Racing a encore feinté tout le monde.

Si le technicien n’a pas retouché dans la Somme le système de jeu sur lequel il s’appuie depuis quatre matches – le 4-4-2 avec un milieu en losange qui a longtemps fait la réussite du Racing avant le passage à une défense à cinq en septembre 2018 – il est allé au bout de son idée : faire monter d’un cran un Djiku néophyte au poste de sentinelle de l’entrejeu. Un choix osé, mais pleinement assumé et, surtout, payant.

Explication du coach au tableau noir. « C’était lié au fait que (Gaël) Kakuta joue sous (Serhou) Guirassy et qu’il est emmerdant. On n’avait peut-être pas le joueur (parmi les milieux de terrain) pour le cadenasser. Il nous semblait qu’Alex était le bon compromis, d’autant que les Amiénois avaient en plus un Guirassy très dangereux dans le domaine aérien. On pensait qu’il fallait un joueur avec un physique à la hauteur pour le contrer. Comme Lamine (Koné, malade) n’était pas là, le petit (Mohamed) Simakan y est allé et a fait un très bon match. Une équipe, ce n’est pas un joueur, pas un poste. C’est de l’alchimie, de l’humain, avec des joueurs dont il faut savoir marier les qualités. »

Il n’en reste pas moins que l’individualité Djiku s’est acquittée avec brio de la mission que son entraîneur lui avait confiée. « Alex, on l’avait bien briefé cette semaine et je l’ai trouvé excellent. Il nous a apporté beaucoup de densité athlétique. Il s’est très bien déplacé, a joué avec simplicité. Lui-même est peut-être surpris de sa très, très bonne performance. Ça a stabilisé notre jeu devant la défense et permis de gagner des ballons assez haut. C’est plutôt encourageant. »


Le rendement de l’ex-Caennais dans sa fonction d’essuie-glace du milieu a effectivement très vite poussé un Kakuta sous l’éteignoir à s’excentrer à gauche, puis à droite, pour aller chercher des espaces qui, après vingt minutes de relatif tâtonnement, s’étaient refermés dans l’axe.

Les permutations de l’ancien prodige du foot français avec le nouvel international colombien Steven Mendoza et le Congolais Chadrac Akolo n’ont pas déstabilisé le natif de Montpellier.

« J’ai fait ce travail pour l’équipe et je suis content de moi »

« J’avais des consignes du coach. Je pense que j’ai assez bien réalisé ce qu’il m’avait demandé de faire. C’était un travail pour l’équipe, il fallait que je me sacrifie, je l’ai fait et je suis content de moi. »


Mais celui que le Racing pistait déjà lorsqu’il évoluait à Bastia avant de le débaucher cet été de Caen pour 4 millions d’euros ne perd pas de vue l’essentiel pour lui, même si le ton qu’il emploie n’a rien de vindicatif. « Je suis défenseur central de base et je pense le redevenir incessamment (sourire). »

Il a toutefois prouvé en Picardie que l’abondance de biens dans l’axe défensif, entre Simakan, Koné, Mitrovic et lui-même, voire Caci et Ndour, pouvait ne pas nuire. Thierry Laurey sait désormais que la polyvalence naissante du Franco-Ghanéen lui offrira une option supplémentaire dès lors qu’un technicien de surface devra en nettoyer les abords. Et qu’il pourra toujours y recourir s’il l’estime de nouveau adaptée au profil de l’adversaire.