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15eme journée Strasbourg - Caen

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Message  67120 Ven 24 Nov - 22:44

RCSA-SM Caen le mardi 28 novembre à 19 heures
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 15e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et le Stade Malherbe Caen se déroulera le mardi 28 novembre à 19 heures en ouverture de la 15e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur Canal + Sport.
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Message  67120 Lun 27 Nov - 5:10

Un frein au roulement ?
Malgré la fréquence des matches – trois en neuf jours entre le voyage à Saint-Étienne, les réceptions de Caen et de Paris –, l’entraîneur du Racing, Thierry Laurey, ne semble pas enclin à faire tourner son effectif. Du moins pas face à Caen demain.
Depuis son arrivée à Strasbourg à l’été 2016, Thierry Laurey a souvent institué le turnover comme règle d’or lors des semaines à trois rencontres. La stratégie permettait aux organismes de se régénérer et aux joueurs moins utilisés de gagner du temps de jeu tout en restant pleinement concernés.
« Le match important, pour nous, c’est vraiment Caen »

Mais alors qu’après son nul de vendredi à Saint-Étienne (2-2), le Racing se prépare à recevoir Caen demain, puis Paris samedi pour les 15e et 16e journées de Ligue 1, le coach alsacien n’est cette fois pas dans les mêmes dispositions d’esprit et ne le cache pas. « Le roulement, je m’en sers lorsqu’il y a vraiment beaucoup de matches. Comme nous aurons après Paris une semaine pour récupérer ( avant le voyage à Bordeaux le 8 décembre ), il n’y a pas forcément une volonté avérée de tourner. »

Le mercredi 25 octobre, entre un succès à Nice le 22 (1-2) et un nul contre Angers le 28 (2-2), il avait bouleversé son onze de départ en profondeur lors du 16e de finale de Coupe de la Ligue contre Saint-Étienne. Cette Coupe avait convenu aux habituels ‘‘coiffeurs’’ dont la qualification, certes aux tirs au but (1-1, 5-4), n’avait pas été tirée par les cheveux.

« Oui, mais la Coupe de la Ligue n’est pas un objectif et je n’ai pas la prétention de dire qu’on va la gagner, coupe l’entraîneur du Racing. Ce jour-là, comme nous recevions une bonne équipe, il fallait faire un bon match. Nous devions à notre public d’être performants. Mais cette fois, c’est autre chose : le match important pour nous, c’est vraiment Caen. Notre volonté à tous, joueurs compris, est de gagner face aux Caennais pour atteindre les 17 points et être mieux lotis au classement. »

Malgré la bonne série en cours – un seul revers lors des huit dernières rencontres officielles –, les Bleus n’ont sorti la tête de l’eau ce week-end que grâce à l’humiliation sur sa pelouse de Nice par Lyon, hier ( voir p. 36 ). Pour Thierry Laurey, la raison en est simple : « On n’a pas fait un bon début de championnat et on le paie. On savait que pour recoller, voire s’installer durablement, il faudrait faire des séries. On essaie. Mais en transformant quelques nuls ( quatre lors des sept derniers matches ) en victoires, ça irait mieux. »

Après deux résultats positifs – succès 2-1 contre Rennes, puis nul 2-2 à Saint-Étienne –, le technicien attend donc de ses hommes qu’ils enchaînent demain face à l’ex-Racingman Rémy Vercoutre et ses amis normands. Pas question pour lui de tourner prématurément la tête vers l’affiche de fin de semaine contre le PSG.

« Ce n’est pas que l’on prenne Paris par-dessus la jambe, mais il faut appeler un chat un chat : face aux Parisiens, on fera ce qu’on pourra. Quand ils décident de jouer, ils sont injouables. Tu es presque rendu à un rôle de spectateur. On verra dans quel état d’esprit ils arriveront à la Meinau. Mais on aura le temps d’y penser. Pour l’instant, on ne songe qu’à Caen. Les joueurs savent très bien que le match le plus abordable pour nous, c’est celui-là, avec tout le respect que j’ai pour le Stade Malherbe. Si, derrière, nous avons, par notre prestation, une chance de prendre quelque chose contre Paris, nous essaierons de la saisir. Mais si, depuis Saint-Étienne, nous faisons de la récup et travaillons de manière un peu plus light, ce n’est pas pour être prêts contre Paris, mais face à Caen. »
« Je ne considère pas qu’il y a deux matches cette semaine mais un seulement »


Le coach alsacien pousse même le raisonnement plus loin : « Je ne considère pas qu’il y a deux matches cette semaine, mais un seulement, Caen. On va préparer la meilleure équipe possible pour la venue des Caennais. Le résultat ne conditionnera pas nécessairement mes choix pour Paris. On verra. Car ensuite, nous aurons trois jours pour nous adapter aux Parisiens qui, eux, ne joueront que mercredi contre Troyes. »

Voilà la première information: personne ne peut dire avec certitude quand interviendra le prochain turnover, mais tout le monde sait désormais que ce ne sera sans doute pas contre Caen.
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Message  67120 Mar 28 Nov - 5:40

Le match d’avant
Avant la venue de l’ogre parisien à la Meinau, Caen est un invité que le Racing a la plus grande envie de dépouiller. En pensant à demain, la bande à Laurey aurait toutes les raisons de rater aujourd’hui.
Cette semaine, l’antre du Racing est marqué par un riche programme. Les acteurs du foot pro ont l’habitude de se méfier d’un enchaînement de deux rencontres à domicile. En dépit des apparences, Thierry Laurey et sa bande n’auront peut-être pas la nécessité de hausser leur niveau de vigilance par rapport à d’habitude.

Car dans le fond, tout le monde s’accorde à penser qu’aujourd’hui, face à Caen, il y a bel et bien match et que samedi, face au PSG, ce sera peut-être corrida. Et les Strasbourgeois dans leur ensemble ont a priori l’extrême lucidité de ne pas penser à l’avenir, bien trop occupés à se montrer irréprochables au présent.

Ces temps-ci, cela leur réussit. Ils ne se projettent pas au-delà de l’échéance à venir, ils évacuent ce qui les attend, là-bas, au loin, et s’appliquent, au quotidien à bonifier leurs points forts pour corriger ce qui ne va pas.
«Je veux qu’on continue à jouer comme on le fait»


Vu de l’extérieur, le principal défaut a vite fait d’être identifié. S’ils font presque invariablement tourner leur compteur-points depuis la fin du mois de septembre, les Bleus apportent dans le même temps une jolie contribution au challenge de l’offensive. Avec leurs 43 buts encaissés et marqués depuis le début de saison, ils ont le tableau le plus riche du championnat derrière le top-4 de la Ligue 1.

Cela a du bon, on ne s’ennuie jamais avec eux. Cela a du moins bon, des points s’envolent parfois en cours de route. Pour se forger une nouvelle imperméabilité, l’idée de contrarier l’avant-dernière attaque du championnat aujourd’hui paraît plus pertinente que de remettre le projet face à la plus prolifique d’Europe dans quatre jours.

Si la chasse aux billets pour venir admirer le PSG est lancée depuis quelques semaines, il faudrait qu’elle s’avère autrement plus vaine que la pêche aux points du jour. Les dix unités ajoutées au total alsacien sur les sept derniers matches permettent ce matin de voguer juste au-dessus de la ligne de flottaison.

Cette situation est la conséquence du 0-5 encaissé par Nice face à Lyon dimanche, deux jours après le méritoire nul décroché à Saint-Étienne par Bakary Koné et ses copains (2-2). « J’ai suivi le match de Nice à la télé, en a souri Thierry Laurey hier. Et jusqu’à cinq minutes de la fin, les commentateurs ont répété que grâce à ce résultat Lyon chipait la deuxième place à Monaco. Et ils ont seulement remarqué alors que Nice se retrouvait 18e. »

Pourvu que ça dure, mais le Racing, 17e donc, sait pertinemment que son avenir dans l’élite dépend d’abord de lui et en premier lieu de son comportement face aux Normands. En la matière, ces derniers sont experts dans l’art de faire mouche avec trois fois rien, une sorte d’image inversée des Strasbourgeois.

L’obsession serait de verrouiller la boutique face à l’équipe qui s’est construit sept succès avec dix buts, victorieux des huit matches quand elle a ouvert le score ? « Ce n’est pas le genre d’infos qui me terrorise et la peur n’éloigne pas le danger, indique encore Thierry Laurey qui rappelle au passage que Rennes a perdu de vue sa série de quatre victoires de rang à la Meinau, il y a huit jours. J’aimerais évidemment qu’on soit plus hermétique, mais on progresse puisque l’on concède de moins en moins d’occasions, il doit encore y avoir une progression et il y aura une progression quand on récupérera les blessés et que certains joueurs seront mieux. Mais je veux qu’on continue à jouer comme on le fait. »
Caen, le profil du hérisson qui pique fort

Il ne s’agit pas seulement de viscérales convictions mais aussi d’une méthode qui correspond à un groupe, joueur, en perpétuel déséquilibre avant. Le Racing, par ici comme ailleurs, se plaît à évoluer sur un fil pour tenter de faire tomber l’adversaire en travers de son chemin. « On lâche les chevaux, souligne l’entraîneur se refusant à se renier. Avoir la moins bonne défense, ça ne m’inquiète pas, car des garçons vont également améliorer leur niveau. » Le plus tôt sera le mieux pour s’extirper des bas-fonds de la Ligue 1, s’éloigner des plus souffreteux.

L’optimisme béat n’est pas de mise. Caen a le profil du hérisson qui pique fort et ressemble à Amiens, à Nantes, ces partisans de l’efficacité qui avaient raflé la mise en septembre à la Meinau. Mais un bon résultat ce soir serait le signe que les affaires bleues vont de mieux en mieux. Et qu’une fête, sans trop d’angoisses en tête, sera bel et bien de mise samedi.
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Message  67120 Mar 28 Nov - 5:49

Le retour des tauliers ?

À défaut de ne pas changer une équipe qui gagne, Thierry Laurey a décidé de ne guère changer une équipe qui perd peu. Comme souvent ces derniers temps, l’entraîneur strasbourgeois a retenu 19 joueurs pour la venue de Caen.
Dans ce groupe élargi, il n’a apporté qu’une retouche par rapport au voyage à St-Étienne (2-2) où Ihsan Sacko était 19e  : Anthony Gonçalves ( ci-dessus ), victime d’une fissure à une côte il y a dix jours lors du succès des Bleus contre Rennes (2-1), revient à la place de Quentin Othon.
L’ancien capitaine de Laval a participé hier à sa première séance collective, depuis, au sein de ce qui pouvait ressembler à une équipe de départ. Pierre angulaire, avant sa blessure, du onze de Laurey depuis le retour au 4-4-2 avec un milieu en losange, il pourrait retrouver le flanc droit de l’entrejeu et renvoyer à sa condition de remplaçant Jérémy Grimm à court de rythme vendredi à Geoffroy-Guichard pour sa toute première titularisation en L1.

Cinq forfaits à Caen

Autre retour possible dans l’équipe lancée face aux Malherbistes : celui de Kader Mangane, éloigné des terrains durant un mois et demi pour une blessure au mollet, puis remplaçant devant Rennes et dans le Forez. Lors de l’entraînement de veille de match, l’expérimenté Sénégalais a fait équipe en charnière centrale avec le Burkinabé Bakary Koné qui l’a suppléé au capitanat pendant son indisponibilité. Si ‘’Kadou’’ devait retrouver sa place, Yoann Salmier glisserait sur le banc. Même si, en première partie de séance, le coach du Racing a testé l’association Terrier – Blayac avant de remettre la doublette Terrier – Da Costa, le statu quo devrait prévaloir en pointe.
À Caen, les forfaits de cinq titulaires potentiels, blessés (Kouakou, Bazile, Repas, Da Silva et Bessat), pourraient conduire Patrice Garande à délaisser son habituel 4-4-2 pour un 4-3-3. Pour pallier ces défections, le coach normand enregistre les retours de Peeters, Deminguet, Avounou et Armougom, a priori destinés au banc.
ABSENTS. u à Strasbourg : Corgnet, Foulquier, Ndour, Martinez, Aaneba, Zohi, Tchamba (blessés), Caci, Othon, Solvet, Bonnefoi (choix de l’entraîneur).
u à Caen : Bessat, Da Silva, M. Dabo, Repas, Kouakou, Bazile, Louis (blessés), Le Joncour, Voisin, Leborgne, Dreyer (choix de l’entraîneur).
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Message  67120 Mar 28 Nov - 18:48

Bonsoir à tous depuis un stade de la Meinau inhabituellement clairsemé à une vingtaine de minute du coup d'envoi. Il est vrai que celui-ci sera donné à 19h, ce qui n'arrange à vrai dire personne. A cette heure-ci, routes et trams sont ordinairement engorgées et bondés. Que dire quand y'a Racing aussi tôt.
Bon, si le Racing prend les trois points, tout le monde aura oublié ces menus désagréments et rentrera chez lui avec la banane.
Plus vite dit que fait, toutefois. En face, se dresse ce soir un Stade Malherbe de Caen en plein bourre, étonnant 6e de cette Ligue 1. Autant dire qu'il faudra un Racing aussi entreprenant que lors de ses dernières sorties à domicile pour parvenir à ses fins.
.
Environ 20000 spectateurs sont néanmoins attendues. Ils verront à l'œuvre les deux compositions suivantes:

Pour le RACING: Kamara ; Seka, Koné, Mangane (cap.), Lala ; Aholou, Lienard, Gonçalves, Martin ; Terrier, Da Costa.
Pour CAEN : Vercoutre ; Mbengue, Djiku, Genevois, Guilbert ; Féret (cap.), Sankoh, Avounou ; Rodelin, Santini, Nkololo.
Ce sont les équipes annoncées ce matin dans vitre journal préféré, excepté Durel Avounou qui entre à la place d'un Youssef Aït-Bennasser pourtant très en vue côté Caennais samedi de la victoire des Normands sur Bordeaux.
.
Le match de ce mardi soir sera arbitré par Stéphane Jochem. Le Francilien, 39 ans, a débuté en Ligue 1 en 2013 et retrouve ce niveau cette saison après une année en Ligue 2 uniquement. Il a arbitré cinq rencontres de Ligue 1 cette saison, dont la défaite de Caen sur sa pelouse contre Saint-Etienne (0-1) lors de la 2e journée. De bon augure ?
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Gwendal Bisch, champion de France de plongeon au sein du Team Strasbourg va donner le coup d'envoi. L'ex-Strasbourgeois Rémy Vercoutre a pris place dans sa cage, au pied d'un kop totalement indifférent à sa présence, tout comme lors de la présentation des équipes.
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Durel Avounou se joue de Kenny Lala et entre dans la surface, mais il tombe sur un Kader Mangane impeccable sur sa première intervention, lui qui signe son retour.
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Martin Terrier pivote dans l'axe et s'ouvre le chemin du but en s'engouffrant dans la défensze caennaise. Sa frappe croisée de près ne surprend pas Vercoutre.
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Miracle pour le Racing. Le centre de Mbengue trouve Ronny Rodeln anormalement esseulé à 5m du but de Kamara. Son plat du pied file à coté. Ouf!
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Le Racing avait la volonté d'attaquer comme toujours ou presque à la Meinau le match par le bon bout. Caen a rapidement calmé ses velléités en évoluant en totale confiance. Le ballon circule bien, avec maîtrise et sérénité. Le Racing, lui, joue du coup en rupture et on le sent capable de mettre les Normands en danger à tout moment.
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Le Racing doit encore paré au plus pressé sur un échange entre Rodelin et Santini à l'entrée de la surface.
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Au tour de Lala de jouer les pompiers suite à un double une-deux caennais dans l'axe. Sur le contre, Martin Terrier repart dans un raid solitaire. Bloqué, il sert Martin qui alter Lienard sur la gauche, dont le centre ne donne rien.
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Le Racing perd trop de ballons au milieu du terrain, voire dès la relance, contrariée par des Normands évoluant relativement haut.
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Pourquoi Jonas Martin, décalé dans l'axe par Nuno Da Costa, ne sert-il pas Anthony Gonçalves dans la course sur son côté droit? Lorsque le ballon lui parvient enfin, il est trop tard. La défense caennaise est replacé et le centre se veut sans effet.
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Dès que Caen accélère, les Strasbourgeois se trouvent en grandes difficultés. L'équilibre est très fragile.
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Nuno Da Costa entre dans la surface côté gauche. Le soutien tardant à arriver, il tente une frappe en pivot qui file à côté.
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"Liberté, égalité, fraternité: pas pour les ultras français."
"Les supporters ne sont pas des criminels". Le kop règle ses comptes avec les instances.
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Malgré le rebond, Kamara capte sans mal la frappe de Rodelin sur un coup franc à 22m suite à une faute de Koné sur Santini.
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Seka se rate sr un centre de Ferré dans le dos de la défense. Au moins, son intervention a-t'elle le mérite d'excentré Nkololo dont la reprise ne peut que manquer le cadre.
.
C'est le genre de soir où l'ont s'en remet volontiers aux coups de pied arrêtés. On aurait bien misé une piècette sur ce coup franc de Lienard de 35m pour la tête de Koné ou de Mangane. Hélas, la frappe de Lienard est très forte et lobe tout le monde.
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Poteau de Santini! Sur un centre de Mbengue, Mangane s'efface, vraisemblablement à la  demande de Kamara. Mais celui-ci relâche le ballon. Santinin s'en empare et, dans un angle fermé, trouve le poteau. Ouf! Une nouvelle fois...
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Premier carton de la soirée, pour Alexander Djiku qui a sèche Anthony Gonçalves.
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Mangane met du temps à dégager le ballon le long de la ligne de touche. Caen récupère le cuir et provoque une ultime frayeur au camp strasbourgeois. Mbengue centre en retrait pour Nkololo qui se heurte à Seka et voit sa reprise s'evoler dans les gradins.
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C'est donc la mi-temps et, pour une fois à la Meinau, c'est le Racing qui s'en tire à bon compte. Ces derniers temps, on avait plutôt tendance à regretter le fait qu'il n'ait pas réussi à faire le break. Cette fois, ce sont les Caennais qui peuvent s'en vouloir. Tant mieux pour le Racing qui devra néanmoins élever le curseur pour éviter une mauvaise surprise.
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Message  67120 Mar 28 Nov - 20:04

On s'y remet à la Meinau. Allez les Bleus! Il est temps de se réveiller. Ou tout du mois de tenter de se hisser au niveau des Caennais.
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Romain Genevois voit jaune à son tour pour une charge sur Jonas Martin. Le coup franc, dans l'axe à 30m, est très mal exploité.
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Très petite entame de deuxième période. Pour l'heure, c'est plutôt Caen qui s'abaisse au niveau du Racing...
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La frappe instantanée dans l'axe, à l'entrée de la surface, d'Avounou, est déviée par Aholou guère loin de tromper Kamara.
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Sur le corner, le Racing ne parvient pas à se dégager. La frappe croisée à ras de terre de NKololo fait passer un nouveau frisson dans le dos des Strasbourgeois. le ballon file devant la cage et termine sa course hors cadre.
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Youssef Aït-Bennasser remplace Julien Feret. Pas loin d'être un changement offensif pour coach Patrice Garande qui sent le bon coup à réaliser ce soir.
.
A son habitude, le kop fait preuve d'un abnégation à toute épreuve. Le 12e homme est le meilleur côté strasbourgeois pour l'instant. Puisse-t-il donner son allant aux onze sur le terrain.
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Anthony Gonçalves a connu un retard délicat. Il cède sa place à Jérémy Blayac, Martin Terrier et Joas Maertin reculant d'un cran.
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Sur un centre de Guilbert, Avounou remet dans l'axe de la tête pour Santini, heureusement devancé par Mangane.
.
Enfin une occasion pour le Racing. Et encore, il faut que Lala ruse en jouant un coup franc rapidement. Il lance Martin sur l'aile droite dont le centre est contré au nez et à la barbe de Da Costa.
.
Auteur d'un bon match, Durel Avounou est remplacé par Yoël Armougom.
.
La frappe d'Aholou est cadrée mais sans pour Vercoutre.
.
Ihsan Sacko prend le relais de Nuno Da Costa sur le front de l'attaque strasbourgeoise.
.
Le Racing s'est enhardi. Caen recule quelque peu mais tout en restant pressant. Les montées de balle demeurent compliquées.
.
Koné sauve la mise devant Rodelin qui allait se présenter seul devant Kamara sur une déviation à la limite du hors-jeu de Sankoh.
.
Temps additionnel compris, il reste un quart d'heure à tenir. Car ce soir, il n'y a sans doute pas mieux à en tirer.
.
Le premier carton jaune côté strasbourgeois est pour Bakary Koné pour un tacle les deux pieds en avant sur Sankoh. L'ex-Lyonnais jouait le ballon, mais pas que.
.
Thierry Laurey n'en peut plus face aux approximations répétées de ses hommes.
.
Nouveau miracle. Servi dans le dos de Lala, Rodelin s'échappe sur la gauche, feinte la frappe et centre en retrait au second poteau pour Nkololo tandis que Kamara, sur la ligne, a perdu ses appuis. La frappe de Nkololo semble faire mouche... mais s'écrase sur la transversale.
.
Idriss Saadi est le dernier entrant, à la place de Jonas Martin.
.
La reprise de Rodelin ne trouve pas le cadre sur un nouveau centre de Guilbert.
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Trois minutes de temps additionnel sont annoncées.
.
C'est terminé. Et on ne peut que s'en féliciter.
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Message  67120 Mar 28 Nov - 21:17

Strasbourg s'en sort bien contre Caen 
Très amoindri, Caen a réussi un bon match à Strasbourg et a pris un point mérité (0-0). Le RCS a enfin gardé sa cage inviolée.
Le match : 0-0
Pire défense de la L1 avec 26 buts encaissés, Strasbourg a tenu sa cage inviolée ce mardi soir contre Caen. Une bonne nouvelle statistique pour le RCS qui reste tout de même dans les bas-fonds de la L1 et qui a eu très chaud contre Caen (0-0). Pourtant, le SMC était très amoindri pour son déplacement en Alsace (Da Silva, Repas, Bessat, Bazile, Kouakoue étaient indisponibles). Mais les Normands réalisent une très bonne saison et ils auraient mérité de l'emporter (14 tirs à 6).
Rodelin s'est notamment procuré de belles occasions. A la 6e, il a manqué sa reprise, seul aux 6 mètres. A la 55e, il n'a pas cadré sur la droite, à la suite d'une erreur de la défense du RCS. D'habitude en réussite offensive, Strasbourg n'a pas été inspiré. Terrier, très précieux dans le jeu, a notamment raté un face à face avec Vercoutre dès la 5e minute. Une action qui aurait pu tout changer pour les hommes de Thierry Laurey.
1
 Strasbourg n'a perdu qu'un seul de ses huit derniers matches de L1 (2 succès, 5 nuls).
Le fait : Deux montants pour Caen
A la 43e, la défense alsacienne a cafouillé. Kamara a manqué sa sortie et Santini a récupéré le ballon avant de tirer sur le poteau. A la 84e, Rodelin a trouvé Nkololo au deuxième poteau et le Congolais de 25 ans a expédié un tir puissant sur la barre de Kamara. Le SMC vient d'enchaîner trois déplacements sans marquer, mais il n'a pas eu de chance ce mardi soir.
equipe
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Message  67120 Mer 29 Nov - 5:28

Heureux mais précieux
Le Racing, malmené par un SM Caen qui a touché deux fois les montants, a sauvé un point précieux hier à la Meinau. Pas vraiment rassurant, toutefois, avant la réception du PSG samedi (17h).
« Sur ce match, l’adversaire a été meilleur que nous ». Jonas Martin ne se cache pas. Le milieu offensif du Racing le sait : son équipe a frôlé la correctionnelle hier soir à la Meinau contre Caen.

Le Racing espérait gagner son premier pari de la semaine face aux Normands, avant de relever un immense défi samedi (17h), toujours dans son stade, face à un PSG en mode rouleau compresseur. Les Bleus ne l’ont pas perdu et ce n’est déjà pas si mal. Car comme le dit Thierry Laurey, « Caen est certainement l’une des équipes qui nous a posé le plus de problèmes. Il a fallu s’arracher pour prendre un point. »
Un Racing inoffensif

La physionomie de la rencontre a d’ailleurs été conforme à ce qu’en attendait le coach alsacien. Les Caennais, parfaitement organisés derrière, piquent en contre et font mal à une défense qui retrouve son capitaine Kader Mangane en charnière centrale.

Si les Bleus ont ouvert les hostilités sur une percée de Terrier dont la frappe croisée du gauche a été repoussée par Vercoutre (5e ), toutes les occasions ou presque sont normandes. Finalement organisé dans un 4-2-3-1 où chacun coulisse parfaitement, le Stade Malherbe attend patiemment le bon moment pour accélérer et créer les décalages. Sur son côté, le latéral gauche Adama Mbengue se régale et se transforme en machine à centrer.

En trois ballons distillés avec une précision millimétrique, il va amener à lui seul trois énormes occasions normandes : une volée mal assurée d’un pied droit trop ouvert par un Rodelin seul au point de penalty (6e ), un tir de Santini sur le poteau après une incompréhension entre Mangane et Kamara (43e ) et une reprise hors cadre de Nkololo, gêné par un tacle de Seka (45e +2). Ce dernier avait déjà joué les pompiers de service sur un autre centre, signé Féret cette fois, en le déviant juste ce qu’il fallait pour empêcher le même Nkololo de redresser sa tentative au deuxième poteau (37e ).

Sans être absents des débats, les Strasbourgeois ne manifestent pas autant d’allant que lors de leurs sorties précédentes. Et comme les Caennais continuent à réciter un football propre, ils souffrent.

« On savait que cette équipe était très compacte, difficile à manœuvrer. Pas mal d’équipes se sont cassé les dents contre elle, rappelait Laurey. Caen, ça ne vous fait pas rêver, mais c’est très efficace. Ce n’est ni Saint-Etienne, ni Bordeaux, mais c’est une équipe qui mérite d’être là. »

Après la pause, les Racingmen vont d’ailleurs encore plus subir, malgré les changements initiés par le staff bas-rhinois. Avounou (54e ), Rodelin (55e ) et Santini (65e ) manquent tous trois la cible. Thierry Laurey s’agace le long de la ligne de touche.

Son équipe est presque inoffensive. La preuve : son deuxième titre cadré, œuvre d’Aholou, et sans danger pour Vercoutre, intervient plus d’une heure après le premier.
« Ce point peut apporter un plus sur le plan défensif »

Jusqu’au bout, les hommes de Patrice Garande mettent à rude épreuve les nerfs des quelque 22 000 spectateurs de la Meinau. Notamment lorsqu’ils toucheront encore du bois sur un missile de Nkololo sur la transversale d’un Kamara battu (84e ).

Pour la deuxième fois de la saison après son succès sur Lille le 13 août (3-0, 2e journée), le Racing boucle un match sans avoir encaissé de but. Un lot de consolation aussi apprécié que le point précieux récolté.

« Autant j’étais déçu à Saint-Etienne où les trois points nous tendaient les bras et où on n’a pas su les saisir, autant ce soir, on a été en difficulté, admet volontiers Thierry Laurey. Mais j’ai dit aux joueurs que je suis très fier de la débauche d’énergie qu’ils mettent à chaque match. Ils ont un cœur énorme. Ce point a la même valeur que les autres, mais surtout, il peut apporter un plus à l’équipe sur un plan défensif. »

Sûrement pas un luxe à quatre jours de la venue à la Meinau de la meilleure attaque d’Europe, celle du PSG.
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Message  67120 Mer 29 Nov - 5:31

En manque de tout
Les joueurs du Racing peuvent apparenter le point du nul à une bénédiction. Dominés sur l’ensemble du match, ils ont manqué d’inspiration, de précision et de fraîcheur pour espérer mieux hier.
KAMARA (4) : S’il a stoppé un coup franc compliqué de Rodelin (35e ) pour sa première intervention, l’international espoir n’a pas semblé bien dans ses crampons. Il relâche un ballon anodin pour une faute de main qui aurait pu faire très mal puisque Santini a trouvé le poteau puis glisse au mauvais moment sur la dernière grosse occasion caennaise (85e ).
Personne n’a été dans un grand soir

  LALA (5)   : alors qu’il admet lui-même ne pas être dans la forme de sa vie, l’ex-Lensois a plutôt été soumis à rude épreuve par le côté gauche normand. Il a manqué d’impact dans ses interventions, a souffert comme nombre de ses coéquipiers, enquiquiné tout du long par Avounou notamment, mais a su sauver son match en prenant son couloir en fin de rencontre.

  MANGANE (5) : pour sa première depuis la fin du mois de septembre, à Dijon, le capitaine a veillé à couper quelques ballons pour retrouver ses marques. Dans une défense qui a parfois tangué, le Sénégalais a d’abord rassuré mais a bigrement baissé de pied après la pause.

  KONÉ (5) : des approximations dans ses jaillissements ont inquiété en première période mais le Burkinabé a sauvé moult coups, même dans un style peu académique, après la pause pour revendiquer la paternité du nul décroché hier.

  SEKA (5) : Le latéral gauche n’a pas paru tout de suite dans son assiette et son interception ratée sur une ouverture de Féret (37e ) a failli prêter à conséquence. Mais il est revenu à l’essentiel par la suite pour correctement verrouiller son côté et a été un pompier de service bienvenu sur l’une ou l’autre action caennaise.

GONÇALVES (5) : de retour après son problème aux côtes, le milieu droit avait visiblement des fourmis dans les jambes et a pris son couloir avec gourmandise. Il n’a néanmoins pas eu le souffle pour donner de l’ampleur à tous les mouvements et a été remplacé par Jérémy BLAYAC (64e ) qui a su, par sa débauche d’énergie, rééquilibrer (un peu) les débats.

AHOLOU (5)  : des ratés dans ses relances n’ont pas lancé sa production individuelle sur les meilleures bases. Il a refait surface à la faveur de quelques interceptions et a réussi une seconde période bien moins terne, présent dans les points chauds sur le terrain.

  LIENARD (4) : auteur d’une vilaine relance qui n’a pas prêté à conséquence en début de match, l’ailier gauche n’a pas réussi les enchaînements d’arabesques dont il a le secret et qui font son efficacité. Un soir sans.

  MARTIN (6) : l’ancien Montpelliérain s’est montré habile pour se placer dans les intervalles et s’efforcer d’œuvrer un peu partout, devant comme derrière. Le meilleur Strasbourgeois, remplacé par Idriss SAADI (87e ).
  DA COSTA (4) : ses remises n’ont pas toujours été précises et ses choix ont déjà été plus judicieux. Toutefois, le Cap-Verdien n’a pas ménagé sa peine, a su gratter des ballons mais n’a guère pesé au final. Il a été remplacé par Ihsan SACKO (73e ), sorte de zébulon capable d’initier les contre-attaques, sans parfaitement les mener à bien.

  TERRIER (5) : si le joueur prêté par Lille avait concrétisé son énorme occasion du début, l’histoire du match aurait évidemment été tout autre. Martin Terrier a pétillé en début de rencontre mais s’est éteint progressivement, dominé physiquement par les défenseurs malherbistes. Capable d’accélérer, il a provoqué quelques fautes mais n’est pas parvenu non plus à donner une tournure favorable aux débats.
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Message  67120 Mer 29 Nov - 5:33

Caen, modèle à suivre
Face à une équipe caennaise sans génie, mais terriblement bien ordonnée et gaillarde, le Racing a peut-être trouvé un modèle à suivre pour renouveler son bail en Ligue 1 en fin de saison.
Vue d’Alsace, la sixième place de Caen pouvait sembler une divine surprise. Surtout pour une équipe qui s’était sauvée dans les ultimes secondes le 20 mai dernier.

Mais on ne marque pas 23 points en quinze journées totalement par hasard. Et le Racing, tout heureux d’avoir terminé la rencontre d’hier sur un score nul et vierge, a eu tout le loisir de s’en rendre compte durant une partie qu’il n’a jamais su maîtriser.

Thierry Laurey, d’ailleurs, ne cachait pas l’admiration qu’il voue à son collègue Patrice Garande, son pote de promo lors des sessions préparant au diplôme d’entraîneur professionnel de football (DEPF), obtenu en 2011.

« Caen est une équipe qui me plaît. C’est sensé, il n’y a ni strass ni paillettes, mais elle joue les coups à 100 %. Patrice Garande est un grand entraîneur, qui a une grande clairvoyance même quand ça a tangué pour lui la saison passée. Et je parle en connaissance de cause, je le connais très, très bien. »

Et si le Stade Malherbe était l’exemple à suivre pour le Racing ? Du moins pour son retour en Ligue 1. Après avoir longtemps fait l’ascenseur entre la première et la deuxième division, Caen s’est stabilisé depuis 2014 dans l’élite. Sans esbroufe mais en tirant le maximum d’un groupe armé pour jouer le maintien. Hier encore, les Normands se sont appuyés sur leurs points forts pour contrecarrer le pétillant football champagne des Strasbourgeois.
Faire beaucoup avec pas grand-chose

La meilleure défense de l’élite a justifié son statut. La première accélération de Terrier conclue par une frappe repoussée par Vercoutre n’aura été qu’un feu de paille.

Si l’attaque alsacienne a été mise sous l’éteignoir, la défense des Ciel et Blanc a, elle, été éprouvée par à-coups, tout au long du match. Bien calés dans leur 4-2-3-1, alors qu’ils étaient attendus plutôt en 4-3-3, les Caennais ont progressivement pris le contrôle des opérations. Et dès que le trio Sankoh-Rodelin-Avounou a mis de la vitesse dans ses combinaisons, le Racing n’a pas été loin de la rupture. Le danger a toujours été latent.

C’est une chance que la deuxième plus mauvaise attaque de L1 soit restée fidèle à elle-même. « On a pris un point mais on aurait dû en prendre plus, souriait de manière un peu lasse Patrice Garande. Quand on a une telle mainmise, une telle maîtrise sur un match et autant d’occasions, il faut gagner, même si on a manqué de réussite en touchant deux fois les montants. »

C’est dans cette capacité à se montrer pressant sans pour autant être oppressant, à faire naître le danger dès que cela est possible, à s’enhardir sans prendre de risques inconsidérés, bref à faire beaucoup avec (souvent) pas grand-chose que le Racing peut trouver un modèle à suivre.

« Ça pourrait être un exemple, mais pour l’instant, on est loin de ça, dira par la suite Thierry Laurey. Ils gagnent par des petits scores, mais ce ne sont pas des épiciers. Ils jouent et sont très efficaces. C’est une équipe qui travaille bien et qui sort de très bons jeunes. C’est le type de club qui a de l’avance sur nous. Qu’il nous pose des problèmes n’est pas illogique. »

Tirer le maximum de son potentiel est le meilleur moyen de renouveler son bail en L1. Et si cela ne permet pas toujours de prendre trois points, on l’a vu hier, ça permet de voyager loin, sur le long terme.
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Message  67120 Mer 29 Nov - 5:36

Martin : « On s’en sort bien »
❏ JONAS MARTIN, milieu du Racing  : « On s’en sort bien. Ils ont tapé les montants. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas fait un match sans prendre de but. Ce premier objectif a été atteint. Maintenant, il y a forcément une petite déception de n’avoir pas pris les trois points à domicile. Les Caennais nous ont posé beaucoup de problèmes dans le jeu. Nous avons eu du mal à développer le football qu’on produit habituellement à la Meinau. Mais quand on n’arrive pas à gagner, il faut savoir ne pas perdre. On avait des regrets à Saint-Étienne, mais là, on peut dire que c’est un bon point. Caen est une équipe difficile à manœuvrer, on sent qu’elle est plus en confiance que nous. »

❏ PATRICE GARANDE,
entraîneur de Caen : « Deux sentiments m’animent. Le premier est positif parce que prendre un point à l’extérieur, c’est toujours bien, après notre victoire contre Bordeaux et notre nul contre Nice. Mais malgré un match assez abouti où on a eu la maîtrise de bout en bout, on n’a pas su le tuer, notamment en première mi-temps. Je sentais beaucoup d’investissement dans notre organisation défensive, beaucoup d’envie dans la construction et la préparation de l’animation, mais pas d’envie véritable de marquer des buts.  »

❏ JULIEN FÉRET (milieu de terrain de Caen) : « On perd peut-être deux points, mais c’est aussi un point de gagné car on peut se faire punir en début de match. On fait une première mi-temps moyenne, maîtrisée. La deuxième était meilleure. C’est vrai, on aurait pu marquer, mais on ramène quand même un point et on continue d’avancer. »

❏ DIMITRI LIENARD (attaquant du Racing)  : « Pour une fois, c’est l’adversaire qui peut nourrir des regrets. Caen est la première équipe qui nous fait souffrir de la sorte à la Meinau. Une belle équipe qui, comme nous l’an passé en Ligue 2, est solide et pique sur les ballons récupérés en allant vite en contre. Néanmoins, on voulait prendre les trois points car les deux prochaines étapes seront très compliquées. On voulait gagner pour faire de la venue du PSG un match bonus. On en est à huit matches sans défaite, mais on a l’impression de ne pas progresser au classement et c’est ce qui fait mal. Le point positif, c’est qu’on ne prend pas de but. Dommage que cette fois, on n’a pas réussi à marquer. »
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Message  67120 Mer 29 Nov - 5:38

Malaise mortel en tribune

Une spectatrice d’une soixantaine d’années a été victime d’un malaise cardiaque pendant le match Racing-Caen. Les sapeurs-pompiers, alertés vers 20h, sont intervenus dans la tribune. Ils ont tenté de réanimer la victime qui se trouvait en arrêt cardio-respiratoire. La sexagénaire est décédée au stade malgré les efforts des secours.
Diomandé oublié

Il a pointé son nez dix bonnes minutes après le départ du bus caennais. L’horloge n’était pas loin d’afficher 22h et Ismaël Diomandé devait bien se résoudre à l’évidence : il se retrouvait esseulé sur le parvis des vestiaires du stade de la Meinau. Le remplaçant venait de discuter un long moment avec Idriss Saadi et la délégation normande avait pris la direction d’Entzheim sans remarquer qu’il manquait. « C’est la première fois que ça m’arrive et je ne comprends pas : avant de partir, on compte si tout le monde est là, non », a lâché l’intéressé dans un sourire un peu inquiet. Le milieu de terrain ivoirien en a été quitte pour recourir à un taxi strasbourgeois improvisé, conduit par… un stadier de la Meinau.
Le terrain bâché ?

En prévision du match de samedi, les responsables de la pelouse de la Meinau avaient l’intention, hier, de bâcher la pelouse dès ce matin. Au regard des températures négatives attendues jusqu’au week-end, le risque que le terrain gèle existe bel et bien.
Le gang des Lyonnais

Dans les tribunes du stade, ils étaient quelques ex-Lyonnais à se retrouver et à se claquer la bise. Au micro, comme consultant de la chaîne de télévision diffusant la rencontre, Sidney Govou a officié. Dans l’encadrement de Caen où il est directeur sportif, Alain Caveglia est également de l’un de ceux qui ont laissé un bon souvenir dans le club rhodanien. Enfin, en observateur pour le club lyonnais, Florian Maurice a complété la brochette d’ex de l’OL. Pour le compte d’Arsenal, c’est Gilles Grimandi qui a joué les spectateurs attentifs du match.
Nogueira 19e

Le retour d’Anthony Gonçalves a renvoyé Vincent Nogueira en tribunes. L’ancien Sochalien était en effet 19e hier soir. Lui à qui les absences avaient permis d’être titulaire à Troyes, puis d’entrer à la 88e à Saint-Etienne à la place de Jonas Martin, a donc disparu d’une feuille de match où il figurait lors des sept dernières rencontres officielles.
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Message  67120 Jeu 30 Nov - 6:13

Marche après marche
Tenu en échec mardi à la Meinau par un Caen rigoureux, mais malchanceux (0-0), le Racing a tout de même franchi un petit palier en n’encaissant pas de but pour la première fois depuis le 13 août. Mais la marche suivante, de nouveau à la maison samedi (17h) face au PSG, s’annonce beaucoup plus haute.
Il y a deux mois et demi, en jouant sensiblement de la même façon, c’est-à-dire pas très bien, le Racing s’était incliné à la Meinau face à l’autre promu, Amiens (0-1), monté, comme lui, en deux saisons du National à la Ligue 1. L’inquiétude était alors palpable dans les rangs strasbourgeois, d’autant qu’à cette deuxième défaite d’affilée – après le 2-0 encaissé à Guingamp deux semaines plus tôt – allaient dans la foulée s’en ajouter deux autres (3-0 à Monaco et 1-2 contre Nantes).

Depuis, l’eau a coulé sous les ponts et le Racing a refait surface. Soit dit en passant, l’Amiens SC a, dans l’intervalle, confirmé qu’il n’avait pas usurpé son invitation au bal de la L1. Les partenaires du portier alsacien Régis Gurtner restent sur huit matches sans défaite, dont sept en championnat (quatre succès, trois nuls, 15 points sur 21), et ont enchaîné mardi contre Dijon (2-1) un troisième succès. Ce qui dédramatise quelque peu la contre-performance domestique des Bleus face aux Picards le 9 septembre.
« S’ancrer dans cette L1, c’est tout le mal que je souhaite à Strasbourg » (Rémy Vercoutre)

Deux mois et demi plus tard donc, les hommes de Thierry Laurey ont produit un cru du même tonneau, assez peu gouleyant, avant-hier contre Caen à la Meinau (0-0). La différence, c’est qu’ils n’ont pas bu la tasse, ni le calice jusqu’à la lie, alors que les partenaires d’un autre ancien gardien du Racing, Rémy Vercoutre, ont touché les montants à deux reprises.

Ce dernier s’attendait pourtant à essuyer les vagues alsaciennes : « On pensait vraiment prendre la foudre pendant vingt minutes. D’habitude, les Strasbourgeois mettent beaucoup d’agressivité et sont très présents dans le pressing. Finalement, à part sur l’action de Terrier (5e ), nous n’avons pas trop été mis en danger et avons même petit à petit pris le dessus. Nous nous attendions à vivre des moments beaucoup plus compliqués. »

Pour une fois, le football Champagne que distillent souvent le Racing a fait pschitt. Et un SM Caen déçu peut logiquement voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein. « Déçu, c’est un bien grand mot, mais un peu frustré, oui, relativise Vercoutre. On est néanmoins relativement satisfait de prendre un point ici, dans des conditions pas faciles, devant un public hors-norme. On va s’en contenter et capitaliser sur le fait de n’avoir une nouvelle fois pas pris de but. Il ne faut pas oublier d’où nous venons. Il y a six mois, nous nous sommes sauvés à la dernière journée. Alors, nous savourons d’être en Ligue 1 et en haut de l’affiche. S’ancrer dans cette L1, c’est tout le mal que je souhaite à Strasbourg parce qu’il faut enchaîner les saisons pour prendre un peu plus de bouteille. »

À défaut d’une nouvelle soirée d’ivresse, le Racing, dont il ne faut pas oublier qu’il n’a chuté qu’une fois lors de ses neuf dernières sorties officielles, a su proposer une défense sobre comme un chameau, même si elle a parfois titubé. Pour la deuxième fois seulement après Lille le 13 août (victoire 3-0), Kader Mangane et les siens n’ont pas encaissé de but. « Ça fait du bien mentalement. Qu’on soit récompensés de la sorte, c’est une bonne chose », respire un Thierry Laurey bien conscient, cependant, que tout n’a pas été parfait.
« Un peu de réussite, ça ne fait pas de mal » (Thierry Laurey)


« On s’est un peu mis le feu tout seuls sur des ballons perdu, reprend le coach. On a beaucoup souffert en deuxième mi-temps, sans apporter les solutions qu’il fallait, et eu un peu de réussite. Ça ne fait pas de mal et ça permet de prendre un point. On ne s’en contente pas parce qu’on voulait les trois, mais on s’en contente quand même parce qu’au vu du match, c’est un bon point. »

Avec 15 unités au compteur en 15 journées, dont 11 sur les huit dernières, les Racingmen, invaincus depuis trois rencontres (un succès, deux nuls), sont évidemment loin d’être sortis de l’auberge. Mais ils ne sont pas au régime sec non plus. En revanche, le chef Laurey et ses marmitons vont – c’est sûr – devoir rationner l’ogre parisien et le mettre à la diète samedi (17h) à la Meinau s’ils ne veulent pas se faire hacher menu et dévorer tout crus.
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