15eme journée Rennes - Strasbourg
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15eme journée Rennes - Strasbourg
Stade Rennais FC-Racing le dimanche 2 décembre à 17 heures
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 15e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Stade Rennais FC et le Racing se déroulera le dimanche 2 décembre à 17 heures au Roazhon Park dans le cadre de la 15e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur BeIN SPORTS 2.
SO
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 15e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Stade Rennais FC et le Racing se déroulera le dimanche 2 décembre à 17 heures au Roazhon Park dans le cadre de la 15e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur BeIN SPORTS 2.
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Re: 15eme journée Rennes - Strasbourg
Avant Rennes – Racing: le coup de la panne
Le Racing a du mal à trouver la mire depuis un mois. Ses joueurs cherchent des solutions pour remédier à la panne offensive qui plombe quelque peu sa situation en championnat.
Les Bleus ont tellement eu l’habitude de cracher le feu sur leurs deux dernières saisons que les deux petits buts inscrits sur leurs six dernières heures de jeu ressemblent à une incongruité. En général, le Racing penche tant vers l’avant que sa discrétion offensive actuelle ne manque pas d’interpeller.
Il y a la froideur chiffrée tout d’abord. Dans le sillage de la défaite concédée face à Nîmes (0-1), Thierry Laurey n’avait pas sorti le parapluie mais anticipé le questionnement.
Une précision envolée depuis quatre matches
« On ne marque pas parce qu’on a des difficultés à être au bon endroit au bon moment, a souligné l’entraîneur strasbourgeois samedi dernier à la Meinau. Marquer, c’est ce qui est le plus difficile. Il faut faire preuve de plus de rigueur et de concentration. » Ses joueurs ont effectivement eu des possibilités d’ouvrir la marque face aux promus gardois.
La période générale apparaît donc moins riante pour Mitrovic et ses copains, en particulier devant le but adverse. Il n’y a pas si longtemps, cela faisait souvent but à chacune de leurs tentatives et la passe au coéquipier aboutissait parfaitement dans sa course. Accessoirement, nombre de tirs étaient cadrés. En ce moment, beaucoup moins.
Sur les quatre derniers matches, la précision s’est envolée avec 12 tirs cadrés sur 45 tentatives. Contrairement à d’autres sports, le foot n’est pas une école de statistique. Le Racing a tiré autant de fois au but depuis août que la SIG en une semaine et faire briller le gardien adverse rapporte autant que d’envoyer des mines en tribune. Il n’empêche.
L’impression d’un début de saison bien maîtrisé s’est accompagnée d’un choix judicieux dans les tentatives. Les Strasbourgeois ont ainsi su être d’une précision clinique face à Monaco (5 tirs cadrés sur 8 en tout), face à Dijon (5/7) ou face à Amiens (7/14).
Dans l’autre sens, il y a eu de véritables concours de ratés, à Montpellier (1/7, ce qui n’a pas empêché un savoureux point puisque Mothiba a fait mouche à la Mosson), à Lyon, deux semaines avant (1/9) et plus récemment lors du décevant nul contre Toulouse (2/17).
Dans l’ensemble, en Ligue 1, le Racing fait toutefois partie des bons élèves puisqu’il n’est devancé dans ce classement spécifique que par le PSG (46% de tirs cadrés) et Lille (41%).
Dès lors, quelles sont les explications du récent coup de moins bien ? « C’est vrai que c’est plus difficile de se créer des occasions en ce moment, constate Lebo Mothiba, l’attaquant au rendement quasi-diabolique depuis qu’il est arrivé, sept tirs cadrés en onze matches sous le maillot alsacien et six buts. L’adversaire fait sans doute plus attention. Ils ont vu nos matches et on doit trouver d’autres solutions. »
« En ce moment, on essaye, on essaye mais ça ne marche pas »
Il serait aussi question de circonstances, Nîmes et surtout Toulouse s’étant pointés à la Meinau avec l’obsession de priver le Racing d’espace, le Racing s’évertuant à en faire exactement de même à Lille en un match un peu à part. « On travaille tous les jours pour appliquer les instructions du coach, poursuit Lebo Mothiba. On parle tous les jours ensemble et on vient avec nos idées. »
Un processus collectif est à l’œuvre. Et son comparse de l’attaque, Nuno Da Costa, décèle quelques raisons de croire en une efficacité retrouvée, bientôt. « On a croisé récemment des équipes qui ont fermé le jeu, souligne ainsi le joueur cap-verdien. Toulouse a joué à dix derrière, Nîmes nous a piégés sur un coup de pied arrêté. On cherche à trouver le juste équilibre, entre se projeter vers l’avant et éviter de se faire contrer. Mais c’est sûr qu’on dispose de moins d’espaces ces dernières semaines donc il faut surtout être plus juste techniquement. »
Le souci du détail constitue l’obsession du moment, comme la nécessité de hausser encore l’intéressant niveau atteint qui ne suffit plus. « L’adversaire étudie nos automatismes et sait par exemple que je cherche souvent Lebo, considère Nuno Da Costa. En ce moment, on essaye, on essaye mais ça ne marche pas. Mais on sait aussi qu’il y a d’autres paramètres à prendre en compte par rapport à nos difficultés avec les absents. Kenny (Lala) et Lionel (Carole) sont notamment des latéraux qui nous apportent devant. Et puis, les occasions, on continue à se les créer. »
Il tarde à la bande à Laurey d’un brin plus les concrétiser.
dna
Le Racing a du mal à trouver la mire depuis un mois. Ses joueurs cherchent des solutions pour remédier à la panne offensive qui plombe quelque peu sa situation en championnat.
Les Bleus ont tellement eu l’habitude de cracher le feu sur leurs deux dernières saisons que les deux petits buts inscrits sur leurs six dernières heures de jeu ressemblent à une incongruité. En général, le Racing penche tant vers l’avant que sa discrétion offensive actuelle ne manque pas d’interpeller.
Il y a la froideur chiffrée tout d’abord. Dans le sillage de la défaite concédée face à Nîmes (0-1), Thierry Laurey n’avait pas sorti le parapluie mais anticipé le questionnement.
Une précision envolée depuis quatre matches
« On ne marque pas parce qu’on a des difficultés à être au bon endroit au bon moment, a souligné l’entraîneur strasbourgeois samedi dernier à la Meinau. Marquer, c’est ce qui est le plus difficile. Il faut faire preuve de plus de rigueur et de concentration. » Ses joueurs ont effectivement eu des possibilités d’ouvrir la marque face aux promus gardois.
La période générale apparaît donc moins riante pour Mitrovic et ses copains, en particulier devant le but adverse. Il n’y a pas si longtemps, cela faisait souvent but à chacune de leurs tentatives et la passe au coéquipier aboutissait parfaitement dans sa course. Accessoirement, nombre de tirs étaient cadrés. En ce moment, beaucoup moins.
Sur les quatre derniers matches, la précision s’est envolée avec 12 tirs cadrés sur 45 tentatives. Contrairement à d’autres sports, le foot n’est pas une école de statistique. Le Racing a tiré autant de fois au but depuis août que la SIG en une semaine et faire briller le gardien adverse rapporte autant que d’envoyer des mines en tribune. Il n’empêche.
L’impression d’un début de saison bien maîtrisé s’est accompagnée d’un choix judicieux dans les tentatives. Les Strasbourgeois ont ainsi su être d’une précision clinique face à Monaco (5 tirs cadrés sur 8 en tout), face à Dijon (5/7) ou face à Amiens (7/14).
Dans l’autre sens, il y a eu de véritables concours de ratés, à Montpellier (1/7, ce qui n’a pas empêché un savoureux point puisque Mothiba a fait mouche à la Mosson), à Lyon, deux semaines avant (1/9) et plus récemment lors du décevant nul contre Toulouse (2/17).
Dans l’ensemble, en Ligue 1, le Racing fait toutefois partie des bons élèves puisqu’il n’est devancé dans ce classement spécifique que par le PSG (46% de tirs cadrés) et Lille (41%).
Dès lors, quelles sont les explications du récent coup de moins bien ? « C’est vrai que c’est plus difficile de se créer des occasions en ce moment, constate Lebo Mothiba, l’attaquant au rendement quasi-diabolique depuis qu’il est arrivé, sept tirs cadrés en onze matches sous le maillot alsacien et six buts. L’adversaire fait sans doute plus attention. Ils ont vu nos matches et on doit trouver d’autres solutions. »
« En ce moment, on essaye, on essaye mais ça ne marche pas »
Il serait aussi question de circonstances, Nîmes et surtout Toulouse s’étant pointés à la Meinau avec l’obsession de priver le Racing d’espace, le Racing s’évertuant à en faire exactement de même à Lille en un match un peu à part. « On travaille tous les jours pour appliquer les instructions du coach, poursuit Lebo Mothiba. On parle tous les jours ensemble et on vient avec nos idées. »
Un processus collectif est à l’œuvre. Et son comparse de l’attaque, Nuno Da Costa, décèle quelques raisons de croire en une efficacité retrouvée, bientôt. « On a croisé récemment des équipes qui ont fermé le jeu, souligne ainsi le joueur cap-verdien. Toulouse a joué à dix derrière, Nîmes nous a piégés sur un coup de pied arrêté. On cherche à trouver le juste équilibre, entre se projeter vers l’avant et éviter de se faire contrer. Mais c’est sûr qu’on dispose de moins d’espaces ces dernières semaines donc il faut surtout être plus juste techniquement. »
Le souci du détail constitue l’obsession du moment, comme la nécessité de hausser encore l’intéressant niveau atteint qui ne suffit plus. « L’adversaire étudie nos automatismes et sait par exemple que je cherche souvent Lebo, considère Nuno Da Costa. En ce moment, on essaye, on essaye mais ça ne marche pas. Mais on sait aussi qu’il y a d’autres paramètres à prendre en compte par rapport à nos difficultés avec les absents. Kenny (Lala) et Lionel (Carole) sont notamment des latéraux qui nous apportent devant. Et puis, les occasions, on continue à se les créer. »
Il tarde à la bande à Laurey d’un brin plus les concrétiser.
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Re: 15eme journée Rennes - Strasbourg
Avant le match contre le Racing dimanche : « Rennes se cherche encore »
Installés en Bretagne et suiveurs assidus du Stade rennais qui reçoit le Racing dimanche (17h), les deux ex-Strasbourgeois Yvon Pouliquen, désormais agent, et Ali Bouafia, recruteur pour le RCS, jugent l’équipe de Sabri Lamouchi perfectible.
Ils ont évolué ensemble sous le maillot strasbourgeois de 1992 à 1995 et sont aujourd’hui tous deux Bretons. Pure souche pour Yvon Pouliquen, comme le clament son patronyme et le lieu où il vit, Larmor-Plage, près de Lorient.
D’adoption pour Ali “Mouche” Bouafia, le natif de Mulhouse installé entre Saint-Brieuc et Guingamp depuis la fin de sa carrière en 2000.
Après dix années au Racing (1991-2001) comme joueur, puis entraîneur au centre de formation et en équipe première, Yvon Pouliquen a longtemps bourlingué sur les bancs de touche (Lorient, Guingamp, Grenoble, Metz), avant d’embrasser une carrière d’agent. Depuis l’été 2017, Ali Bouafia œuvre, lui, comme recruteur pour un Racing dirigé par son ex-coéquipier à Mulhouse et Strasbourg, Marc Keller.
« Prsic manque »
Leur point commun, entre autres ? Ils sillonnent la Bretagne et se croisent souvent sur les stades. Parfois même au Roazhon Park, fief du Stade rennais dont les joueurs de Thierry Laurey pousseront la porte demain. Ils sont donc bien placés pour évoquer les forces et faiblesses du club breton.
Cette saison, Yvon Pouliquen a supervisé les hommes de Sabri Lamouchi contre Angers (1-0), Toulouse (1-1) et Nantes (1-1). Il les a aussi régulièrement regardés dans la petite lucarne. « Rennes n’a pas trouvé son rythme de croisière, ni tout à fait son équilibre. Il a perdu cet été un élément important, le milieu Sanjin Prsic (parti à Levante) , qui n’est pas forcément flamboyant et ne crève pas l’écran. Mais c’est quand il n’est pas là qu’on voit qu’il manque quelque chose. Surtout, le Stade rennais se heurte à deux soucis majeurs : le départ de Wahbi Khazri (9 buts, 2 passes en 2017-2018, déjà 6 buts, 1 passe cette année avec Saint-Étienne) qui a longtemps masqué ses lacunes offensives. Rennes ne possède plus un buteur capable d’assurer 10 à 15 buts par saison comme lui. Et des difficultés au poste de gardien qu’il n’avait pas connues l’an dernier. »
Présent au Roazhon Park lors du match de Ligue Europa contre Jablonec (2-1), Ali Bouafia a, lui, davantage observé Benjamin André et ses coéquipiers à la télé que de visu.
Mais contrairement à Pouliquen, en déplacement ce week-end, il s’installera dimanche dans l’enceinte rennaise. « La Ligue 1, qu’on connaît très bien, n’est pas la première de mes missions. Mais en tant que Breton d’adoption, je regarde beaucoup Rennes. Cette équipe se cherche. Elle est sur courant alternatif, capable de livrer des prestations intéressantes contre Kiev, Monaco ou Montpellier, mais aussi des matches bidon et poussifs face à Nantes ou Reims (0-2). Il faudra d’ailleurs voir l’impact qu’aura dimanche son voyage de jeudi à Jablonec (succès 1-0). À leur retour d’Astana (Kazakhstan), les Rennais s’étaient fait manger par Reims. La Coupe d’Europe bouffe du carburant. »
Malgré ces réserves conjoncturelles, les deux ex-Racingmen louent le potentiel et la qualité de l’effectif breton. « Rennes aime le jeu », apprécie Yvon Pouliquen,
« Rennes, c’est toujours le même feuilleton, complète “Mouche” Bouafia. Les gens pensent que chaque année est la bonne et souvent, ils déchantent. Pour l’instant, le Stade rennais est imprévisible. Notamment parce que ses joueurs, très bons individuellement, ont eu des niveaux de préparation inégaux. Tout ça fait que Sabri Lamouchi tâtonne encore, en quête de la bonne formule. Pour autant, si ça se met à bien tourner comme l’an passé, Rennes peut rivaliser avec Montpellier ou Saint-Étienne et de nouveau accrocher l’Europe. En fait, tu ne sais jamais à quel Rennes tu vas avoir à faire. Mais le Racing devra faire abstraction de tout ça et faire ce qu’il faut, comme Reims a su le faire. »
dna
Installés en Bretagne et suiveurs assidus du Stade rennais qui reçoit le Racing dimanche (17h), les deux ex-Strasbourgeois Yvon Pouliquen, désormais agent, et Ali Bouafia, recruteur pour le RCS, jugent l’équipe de Sabri Lamouchi perfectible.
Ils ont évolué ensemble sous le maillot strasbourgeois de 1992 à 1995 et sont aujourd’hui tous deux Bretons. Pure souche pour Yvon Pouliquen, comme le clament son patronyme et le lieu où il vit, Larmor-Plage, près de Lorient.
D’adoption pour Ali “Mouche” Bouafia, le natif de Mulhouse installé entre Saint-Brieuc et Guingamp depuis la fin de sa carrière en 2000.
Après dix années au Racing (1991-2001) comme joueur, puis entraîneur au centre de formation et en équipe première, Yvon Pouliquen a longtemps bourlingué sur les bancs de touche (Lorient, Guingamp, Grenoble, Metz), avant d’embrasser une carrière d’agent. Depuis l’été 2017, Ali Bouafia œuvre, lui, comme recruteur pour un Racing dirigé par son ex-coéquipier à Mulhouse et Strasbourg, Marc Keller.
« Prsic manque »
Leur point commun, entre autres ? Ils sillonnent la Bretagne et se croisent souvent sur les stades. Parfois même au Roazhon Park, fief du Stade rennais dont les joueurs de Thierry Laurey pousseront la porte demain. Ils sont donc bien placés pour évoquer les forces et faiblesses du club breton.
Cette saison, Yvon Pouliquen a supervisé les hommes de Sabri Lamouchi contre Angers (1-0), Toulouse (1-1) et Nantes (1-1). Il les a aussi régulièrement regardés dans la petite lucarne. « Rennes n’a pas trouvé son rythme de croisière, ni tout à fait son équilibre. Il a perdu cet été un élément important, le milieu Sanjin Prsic (parti à Levante) , qui n’est pas forcément flamboyant et ne crève pas l’écran. Mais c’est quand il n’est pas là qu’on voit qu’il manque quelque chose. Surtout, le Stade rennais se heurte à deux soucis majeurs : le départ de Wahbi Khazri (9 buts, 2 passes en 2017-2018, déjà 6 buts, 1 passe cette année avec Saint-Étienne) qui a longtemps masqué ses lacunes offensives. Rennes ne possède plus un buteur capable d’assurer 10 à 15 buts par saison comme lui. Et des difficultés au poste de gardien qu’il n’avait pas connues l’an dernier. »
Présent au Roazhon Park lors du match de Ligue Europa contre Jablonec (2-1), Ali Bouafia a, lui, davantage observé Benjamin André et ses coéquipiers à la télé que de visu.
Mais contrairement à Pouliquen, en déplacement ce week-end, il s’installera dimanche dans l’enceinte rennaise. « La Ligue 1, qu’on connaît très bien, n’est pas la première de mes missions. Mais en tant que Breton d’adoption, je regarde beaucoup Rennes. Cette équipe se cherche. Elle est sur courant alternatif, capable de livrer des prestations intéressantes contre Kiev, Monaco ou Montpellier, mais aussi des matches bidon et poussifs face à Nantes ou Reims (0-2). Il faudra d’ailleurs voir l’impact qu’aura dimanche son voyage de jeudi à Jablonec (succès 1-0). À leur retour d’Astana (Kazakhstan), les Rennais s’étaient fait manger par Reims. La Coupe d’Europe bouffe du carburant. »
Malgré ces réserves conjoncturelles, les deux ex-Racingmen louent le potentiel et la qualité de l’effectif breton. « Rennes aime le jeu », apprécie Yvon Pouliquen,
« Entre 6 et 10 »
« C’est une équipe agréable que j’ai plaisir à voir jouer et qui, je pense, finira entre 6 et 10, peut-être mieux. Pour moi, son effectif se situe juste derrière les 3 ou 4 gros. Sa problématique – l’irrégularité – est liée à son manque d’efficacité offensive et défensive. Si elle avait les deux, elle serait au niveau de Lille ou Montpellier. »« Rennes, c’est toujours le même feuilleton, complète “Mouche” Bouafia. Les gens pensent que chaque année est la bonne et souvent, ils déchantent. Pour l’instant, le Stade rennais est imprévisible. Notamment parce que ses joueurs, très bons individuellement, ont eu des niveaux de préparation inégaux. Tout ça fait que Sabri Lamouchi tâtonne encore, en quête de la bonne formule. Pour autant, si ça se met à bien tourner comme l’an passé, Rennes peut rivaliser avec Montpellier ou Saint-Étienne et de nouveau accrocher l’Europe. En fait, tu ne sais jamais à quel Rennes tu vas avoir à faire. Mais le Racing devra faire abstraction de tout ça et faire ce qu’il faut, comme Reims a su le faire. »
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Re: 15eme journée Rennes - Strasbourg
Lala et Caci de retour
Les Strasbourgeois, en quête de revanche à Rennes, pourront compter sur Kenny Lala et Anthony Caci en Bretagne. En revanche, le Racing devra faire sans son capitaine Stefan Mitrovic, suspendu.
C'est le lot d'un groupe de Ligue 1 et tout particulièrement en cette période où les conditions de jeu se révèlent un brin moins favorables tandis que les matches se succèdent. Par rapport à la semaine passée, Thierry Laurey récupère trois éléments et en perd un au passage. Le capitaine Stefan Mitrovic n'est pas du déplacement en Bretagne puisqu'il a vu rouge lors de la défaite face à Nîmes. Le défenseur serbe a écopé de deux matches de suspension. Dans l'équipe strasbourgeois, tout laisse à penser qu'Anthony Caci le relayera en défense centrale. Le jeune joueur formé au club sort lui-même de deux matches de suspension après une expulsion avec l'équipe réserve.
Par ailleurs, Thierry Laurey pourra également compter sur Kenny Lala, le latéral droit qui revient d'une blessure à la cuisse. L'ancien Lensois devrait également être titularisé, en lieu et place d'Ismaël Aaneba qui n'a pas démérité pendant l'intérim. A gauche, Lionel Carole revient également de blessure mais il n'a réintégré pleinement les séances que depuis jeudi et confiance devrait être maintenue à Dimitri Lienard.
Pour le reste, il n'est pas à exclure que le schéma strasbourgeois soit un brin plus prudent qu'à l'accoutumé. Benjamin Corgnet pourrait être préféré derrière la pointe Lebo Mothiba, plutôt que Nuno Da Costa. Au milieu, le trio Thomasson-Sissoko-Martin tient la corde.
Le groupe strasbourgeois: Sels, Kamara, Lala, Caci, Koné, Martinez, Lienard, Martin, Sissoko, Thomasson, Corgnet, Mothiba, Carole, Aaneba, Tchamba, Fofana, Da Costa, Ajorque, Zohi.
dna
Les Strasbourgeois, en quête de revanche à Rennes, pourront compter sur Kenny Lala et Anthony Caci en Bretagne. En revanche, le Racing devra faire sans son capitaine Stefan Mitrovic, suspendu.
C'est le lot d'un groupe de Ligue 1 et tout particulièrement en cette période où les conditions de jeu se révèlent un brin moins favorables tandis que les matches se succèdent. Par rapport à la semaine passée, Thierry Laurey récupère trois éléments et en perd un au passage. Le capitaine Stefan Mitrovic n'est pas du déplacement en Bretagne puisqu'il a vu rouge lors de la défaite face à Nîmes. Le défenseur serbe a écopé de deux matches de suspension. Dans l'équipe strasbourgeois, tout laisse à penser qu'Anthony Caci le relayera en défense centrale. Le jeune joueur formé au club sort lui-même de deux matches de suspension après une expulsion avec l'équipe réserve.
Par ailleurs, Thierry Laurey pourra également compter sur Kenny Lala, le latéral droit qui revient d'une blessure à la cuisse. L'ancien Lensois devrait également être titularisé, en lieu et place d'Ismaël Aaneba qui n'a pas démérité pendant l'intérim. A gauche, Lionel Carole revient également de blessure mais il n'a réintégré pleinement les séances que depuis jeudi et confiance devrait être maintenue à Dimitri Lienard.
Pour le reste, il n'est pas à exclure que le schéma strasbourgeois soit un brin plus prudent qu'à l'accoutumé. Benjamin Corgnet pourrait être préféré derrière la pointe Lebo Mothiba, plutôt que Nuno Da Costa. Au milieu, le trio Thomasson-Sissoko-Martin tient la corde.
Le groupe strasbourgeois: Sels, Kamara, Lala, Caci, Koné, Martinez, Lienard, Martin, Sissoko, Thomasson, Corgnet, Mothiba, Carole, Aaneba, Tchamba, Fofana, Da Costa, Ajorque, Zohi.
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Re: 15eme journée Rennes - Strasbourg
L’adversaire - Stade rennais
Plus consistant à l’extérieur
Avant le duel de cet après-midi, le Stade rennais a récolté plus de points en déplacement qu’au Roazhon Park. Une aubaine pour un Racing invaincu depuis trois matches hors de la Meinau ?
La statistique illustre parfaitement l’irrégularité qui colle à la peau des Rennais depuis le début de saison, malgré l’embellie récente. Jamais l’équipe de Sabri Lamouchi n’a aligné deux succès, alors qu’elle a chuté deux fois de suite à deux reprises: 1-3 contre Paris et 2-1 à Amiens fin septembre, puis 1-2 contre Kiev (en Ligue Europa) et 0-2 face à Reims un mois plus tard. Au point que ces derniers temps, le coach breton a, à plusieurs reprises, été annoncé sur la sellette.
Lamouchi a « du matériel » dans son effectif
L’ex-milieu international, intronisé le 8 novembre 2017 et qui avait étrenné ses galons dix jours plus tard par un revers à la Meinau (2-1), a pourtant mené Rennes de la 10e à la 5e place l’an passé. Il l’a surtout conduit à sa première qualification européenne depuis 2011.
« J’ai été étonné d’apprendre qu’il pouvait être menacé après la très belle deuxième partie 2017-2018 », confie l’ancien joueur et entraîneur du Racing Yvon Pouliquen, spectateur régulier du Roazhon Park. « Il y a du matériel dans son effectif, mais tout le monde n’est pas au même degré de forme.»
Grenier-André, l’axe fort
« Les deux Benjamin, André et Bourigeaud, qui ont réussi une énorme saison passée, ont connu un début d’exercice plus compliqué, mais reviennent bien, poursuit Pouliquen. En revanche, je pense que l’arrivée de Hatem Ben Arfa n’est pas facile à gérer. Un Ben Harfa à 100% est un plus. Mais un Ben Arfa à 50% n’est-il pas un souci pour un entraîneur? Or, le Ben Arfa d’aujourd’hui n’est pas celui de Nice (17 buts, 6 passes en 2015-2016).»
Le recruteur du Racing Ali Bouafia, Breton d’adoption et lui aussi observateur assidu de Rennes, pointe pour sa part un déficit offensif.
«Le point fort, c’est le duo Clément Grenier et Benjamin André au milieu. Le premier rend dangereux tous les coups de pied arrêtés. Le second est celui qui m’impressionne le plus. A contrario, certains, comme Hatem Ben Harfa et Mbaye Niang, censés jouer un rôle majeur, ne sont pas au point. C’est peut-être pour ça que les Rennais me paraissent plus consistants à l’extérieur, malgré leur raté à Amiens, qu’à domicile.»
Les chiffres tendent à le confirmer: Rennes a récolté 9 points en déplacement contre 8 au Roazhon Park où il n’a – c’est vrai – joué que 6 fois.
dna
Plus consistant à l’extérieur
Avant le duel de cet après-midi, le Stade rennais a récolté plus de points en déplacement qu’au Roazhon Park. Une aubaine pour un Racing invaincu depuis trois matches hors de la Meinau ?
La statistique illustre parfaitement l’irrégularité qui colle à la peau des Rennais depuis le début de saison, malgré l’embellie récente. Jamais l’équipe de Sabri Lamouchi n’a aligné deux succès, alors qu’elle a chuté deux fois de suite à deux reprises: 1-3 contre Paris et 2-1 à Amiens fin septembre, puis 1-2 contre Kiev (en Ligue Europa) et 0-2 face à Reims un mois plus tard. Au point que ces derniers temps, le coach breton a, à plusieurs reprises, été annoncé sur la sellette.
Lamouchi a « du matériel » dans son effectif
L’ex-milieu international, intronisé le 8 novembre 2017 et qui avait étrenné ses galons dix jours plus tard par un revers à la Meinau (2-1), a pourtant mené Rennes de la 10e à la 5e place l’an passé. Il l’a surtout conduit à sa première qualification européenne depuis 2011.
« J’ai été étonné d’apprendre qu’il pouvait être menacé après la très belle deuxième partie 2017-2018 », confie l’ancien joueur et entraîneur du Racing Yvon Pouliquen, spectateur régulier du Roazhon Park. « Il y a du matériel dans son effectif, mais tout le monde n’est pas au même degré de forme.»
Grenier-André, l’axe fort
« Les deux Benjamin, André et Bourigeaud, qui ont réussi une énorme saison passée, ont connu un début d’exercice plus compliqué, mais reviennent bien, poursuit Pouliquen. En revanche, je pense que l’arrivée de Hatem Ben Arfa n’est pas facile à gérer. Un Ben Harfa à 100% est un plus. Mais un Ben Arfa à 50% n’est-il pas un souci pour un entraîneur? Or, le Ben Arfa d’aujourd’hui n’est pas celui de Nice (17 buts, 6 passes en 2015-2016).»
Le recruteur du Racing Ali Bouafia, Breton d’adoption et lui aussi observateur assidu de Rennes, pointe pour sa part un déficit offensif.
«Le point fort, c’est le duo Clément Grenier et Benjamin André au milieu. Le premier rend dangereux tous les coups de pied arrêtés. Le second est celui qui m’impressionne le plus. A contrario, certains, comme Hatem Ben Harfa et Mbaye Niang, censés jouer un rôle majeur, ne sont pas au point. C’est peut-être pour ça que les Rennais me paraissent plus consistants à l’extérieur, malgré leur raté à Amiens, qu’à domicile.»
Les chiffres tendent à le confirmer: Rennes a récolté 9 points en déplacement contre 8 au Roazhon Park où il n’a – c’est vrai – joué que 6 fois.
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Re: 15eme journée Rennes - Strasbourg
Les Strasbourgeois viennent de faire leur entrée sur le terrain pour l'échauffement. La composition de Thierry Laurey est celle attendue.
RACING: Sels - Caci, Koné, Martinez - Lala, Martin (cap.), Sissoko, Thomasson, Lienard - Cognet - Mothiba.
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Au tour des Bretons de fouler la pelouse. Pour leur retour victorieux de Jablonec, en Ligue Europa, ils aimeraient enchaîner à domicile. Sabri Lamouchi a néanmoins décidé de faire tourner comparé au onze aligné jeudi en République Tchèque.
RENNES: Koubek - Traoré, Da Silva (cap.), Mexer, Bensebaini - Johansson, Bourigeaud - Del Castillo, Grenier, Sarr - Hunou.
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La pelouse a l'air plutôt en bon état. Mais vu les trombes d'eau qui tombent en ce moment sur Rennes, elle pourrait se dégrader rapidement.
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Le Racing est au ralenti en ce moment. Voilà quatre matches qu'il n'a plus gagné, depuis son succès face à Monaco, et sa série d'invincibilité (six matches en L1) a pris fin à la Meinau contre Nîmes, le week-end dernier. A l'extérieur, il reste sur trois résultats nuls. Sa seule victoire remonte au 12 août, en ouverture de la saison, à Bordeaux.
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Le Racing est actuellement dixième au classement . S'il ne perd pas au Roazhon Park, il sera quasiment assuré de rester dans la première moitié de tableau, sauf exploit de Bordeaux ce soir contre le PSG.
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Rennes n'est pas la terre la plus hospitalière pour les Strasbourgeois. Depuis 1969 - et 22 déplacements -, les Ciel et Blanc ne se sont imposés qu'à une seule reprise, en 2003, à la route de Lorient.
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Bernard Hinault, le quintuple vainqueur du Tour de France, est sur le bord de la pelouse. Evidemment, le Breton a reçu une jolie ovation du stade.
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Le match nul cet après-midi entre Toulouse et Dijon (2-2), deux équipes derrière le Racing au classement, fait l'affaire des Alsaciens.
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On a pris un peu de retard à Rennes. Les deux formations n'ont pas encore fait leur apparition sur le terrain.
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Les deux équipes font leur entrée sur la pelouse alors que juste avant l'hymne en breton du Stade Rennais a résonné au Roazhon Park.
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C'est parti à Rennes.
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Premier sauvetage de Koné qui dévie au premier poteau un centre de Sarr en corner. Celui-ci ne donne rien.
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Les Rennais ont le monopole du ballon. Le Racing les attend dans sa moitié de terrain.
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Première frappe du Racing signée Lienard. Sur un centre de Lala, le Racingman surgit au deuxième poteau pour tenter une reprise en première intention dans un angle fermé. Koubek repousse des deux poings.
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Le Racing a un temps de retard dans les duels à l'image de Sissoko qui se fait chiper le ballon par Del Castillo.
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Le duel Caci-Sarr sera l'une des clés du match quand on sait la capacité du Sénégalais à créer des brèches.
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Ouverture du score de Rennes signée Sarr. 1-0
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Ouverture du score de Rennes signée Sarr. Quel but du Sénégalais. AU départ, il y a un ballon perdu dans les 30m rennais par Sissoko. Grenier lance immédiatement Sarr sur le côté gauche. Celui-ci repique dans l'axe et profite de l'appel dans le couloir de Del Castillo pour se dégager une fenêtre de tir. Son enroulé du droit, magnifique, nettoie la lucarne d'un Sels impuissant.
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La réaction du Racing! Corgnet centre depuis la droite et trouve Thomasson en plein cœur de la surface bretonne. Las, le Strasbourgeois ne cadre pas son coup de tête alors qu'il est pourtant idéalement placé.
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Sissoko est logiquement averti après avoir mordu à la feinte de Del Castillo. Bon coup franc pour les Rennais.
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Le coup franc joué à ras de terre par Bourigeaud ne surprend pas la défense bas-rhinoise.
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Quel raté de Corgnet. Sur un raté de la défense rennaise, Sissoko parvient à centrer pour le natif de Thionville. Koubek a déserté sa cage, il ne reste plus qu'à fusiller le défenseur resté sur la ligne. Mais la demi-volée du Strasbourgeois passe au-dessus. Quel énorme raté!
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BUUUUUUUUUUUUUUT 1-1
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Egalisation de Thomasson pour le Racing!!! Lala chipe la balle à Del Castillo et pique un sprint le long de la ligne de touche avant de centrer dans la course de Thomasson qui reprend du plat du pied. Koubek ne peut empêcher le ballon de rentrer.
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Le Racing va mieux. Servi dos au but, Corgnet se retourne mais écrase trop sa frappe pour inquiéter Koubek.
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La partie est très vivante. On ne s'ennuie pas du tout, mais alors pas du tout.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 1-2 sur pénalty
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Jaune pour Bensebaini pour une faute sur Corgnet.
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La parade de Koubek. Sur le coup franc de Lala, Sissojo place une tête que Koubek vient déloger de sous sa barre.
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Penalty pour le Racing. Sur le corner à suivrer, Martinez envoie une tête à bout portant au-dessus. Le Strasbourgeois reste à terre, coupé à la pommette après un pied haut de Da Silva. M.Wattelier empêche le jeu de reprendre et va finalement consulté son écran vidéo. Et désigne le point de penalty.
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Martin ne tremble pas au moment de transformer le penalty. Le Racing passe devant.
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Quelle réaction du Racing qui a pris les choses en main après l'ouverture du score de Sarr. Ses deux buts ont concrétisé sa domination.
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Del Castillo centre dans la surface. La tête de Hunou passe un bon mètre au-dessus du but de Sels.
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Les Rennais mettent la pression pour essayer de revenir au score avant la pause.
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Caci concède un coup franc à 30m du but alsacien. Grenier le frappe directement. Le ballon est stoppé par le... bras de Caci mais M. Wattellier fait signe de jouer.
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Martinez protège bien son ballon et obtient une faute au poteau de corner. Le Racing va pouvoir se dégager.
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Il y aura une minute de temps additionnel.
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Mi-temps
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C'est la pause au Roazhon Park. Le Racing, rapidement mené, a totalement inversé la tendance grâce à des buts de Thomasson et Martin sur penalty. Cette première période a été très agréable à suivre. Pourvu que ça dure et que le Racing en profite.
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RACING: Sels - Caci, Koné, Martinez - Lala, Martin (cap.), Sissoko, Thomasson, Lienard - Cognet - Mothiba.
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Au tour des Bretons de fouler la pelouse. Pour leur retour victorieux de Jablonec, en Ligue Europa, ils aimeraient enchaîner à domicile. Sabri Lamouchi a néanmoins décidé de faire tourner comparé au onze aligné jeudi en République Tchèque.
RENNES: Koubek - Traoré, Da Silva (cap.), Mexer, Bensebaini - Johansson, Bourigeaud - Del Castillo, Grenier, Sarr - Hunou.
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La pelouse a l'air plutôt en bon état. Mais vu les trombes d'eau qui tombent en ce moment sur Rennes, elle pourrait se dégrader rapidement.
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Le Racing est au ralenti en ce moment. Voilà quatre matches qu'il n'a plus gagné, depuis son succès face à Monaco, et sa série d'invincibilité (six matches en L1) a pris fin à la Meinau contre Nîmes, le week-end dernier. A l'extérieur, il reste sur trois résultats nuls. Sa seule victoire remonte au 12 août, en ouverture de la saison, à Bordeaux.
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Le Racing est actuellement dixième au classement . S'il ne perd pas au Roazhon Park, il sera quasiment assuré de rester dans la première moitié de tableau, sauf exploit de Bordeaux ce soir contre le PSG.
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Rennes n'est pas la terre la plus hospitalière pour les Strasbourgeois. Depuis 1969 - et 22 déplacements -, les Ciel et Blanc ne se sont imposés qu'à une seule reprise, en 2003, à la route de Lorient.
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Bernard Hinault, le quintuple vainqueur du Tour de France, est sur le bord de la pelouse. Evidemment, le Breton a reçu une jolie ovation du stade.
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Le match nul cet après-midi entre Toulouse et Dijon (2-2), deux équipes derrière le Racing au classement, fait l'affaire des Alsaciens.
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On a pris un peu de retard à Rennes. Les deux formations n'ont pas encore fait leur apparition sur le terrain.
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Les deux équipes font leur entrée sur la pelouse alors que juste avant l'hymne en breton du Stade Rennais a résonné au Roazhon Park.
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C'est parti à Rennes.
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Premier sauvetage de Koné qui dévie au premier poteau un centre de Sarr en corner. Celui-ci ne donne rien.
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Les Rennais ont le monopole du ballon. Le Racing les attend dans sa moitié de terrain.
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Première frappe du Racing signée Lienard. Sur un centre de Lala, le Racingman surgit au deuxième poteau pour tenter une reprise en première intention dans un angle fermé. Koubek repousse des deux poings.
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Le Racing a un temps de retard dans les duels à l'image de Sissoko qui se fait chiper le ballon par Del Castillo.
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Le duel Caci-Sarr sera l'une des clés du match quand on sait la capacité du Sénégalais à créer des brèches.
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Ouverture du score de Rennes signée Sarr. 1-0
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Ouverture du score de Rennes signée Sarr. Quel but du Sénégalais. AU départ, il y a un ballon perdu dans les 30m rennais par Sissoko. Grenier lance immédiatement Sarr sur le côté gauche. Celui-ci repique dans l'axe et profite de l'appel dans le couloir de Del Castillo pour se dégager une fenêtre de tir. Son enroulé du droit, magnifique, nettoie la lucarne d'un Sels impuissant.
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La réaction du Racing! Corgnet centre depuis la droite et trouve Thomasson en plein cœur de la surface bretonne. Las, le Strasbourgeois ne cadre pas son coup de tête alors qu'il est pourtant idéalement placé.
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Sissoko est logiquement averti après avoir mordu à la feinte de Del Castillo. Bon coup franc pour les Rennais.
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Le coup franc joué à ras de terre par Bourigeaud ne surprend pas la défense bas-rhinoise.
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Quel raté de Corgnet. Sur un raté de la défense rennaise, Sissoko parvient à centrer pour le natif de Thionville. Koubek a déserté sa cage, il ne reste plus qu'à fusiller le défenseur resté sur la ligne. Mais la demi-volée du Strasbourgeois passe au-dessus. Quel énorme raté!
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BUUUUUUUUUUUUUUT 1-1
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Egalisation de Thomasson pour le Racing!!! Lala chipe la balle à Del Castillo et pique un sprint le long de la ligne de touche avant de centrer dans la course de Thomasson qui reprend du plat du pied. Koubek ne peut empêcher le ballon de rentrer.
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Le Racing va mieux. Servi dos au but, Corgnet se retourne mais écrase trop sa frappe pour inquiéter Koubek.
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La partie est très vivante. On ne s'ennuie pas du tout, mais alors pas du tout.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 1-2 sur pénalty
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Jaune pour Bensebaini pour une faute sur Corgnet.
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La parade de Koubek. Sur le coup franc de Lala, Sissojo place une tête que Koubek vient déloger de sous sa barre.
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Penalty pour le Racing. Sur le corner à suivrer, Martinez envoie une tête à bout portant au-dessus. Le Strasbourgeois reste à terre, coupé à la pommette après un pied haut de Da Silva. M.Wattelier empêche le jeu de reprendre et va finalement consulté son écran vidéo. Et désigne le point de penalty.
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Martin ne tremble pas au moment de transformer le penalty. Le Racing passe devant.
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Quelle réaction du Racing qui a pris les choses en main après l'ouverture du score de Sarr. Ses deux buts ont concrétisé sa domination.
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Del Castillo centre dans la surface. La tête de Hunou passe un bon mètre au-dessus du but de Sels.
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Les Rennais mettent la pression pour essayer de revenir au score avant la pause.
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Caci concède un coup franc à 30m du but alsacien. Grenier le frappe directement. Le ballon est stoppé par le... bras de Caci mais M. Wattellier fait signe de jouer.
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Martinez protège bien son ballon et obtient une faute au poteau de corner. Le Racing va pouvoir se dégager.
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Il y aura une minute de temps additionnel.
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Mi-temps
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C'est la pause au Roazhon Park. Le Racing, rapidement mené, a totalement inversé la tendance grâce à des buts de Thomasson et Martin sur penalty. Cette première période a été très agréable à suivre. Pourvu que ça dure et que le Racing en profite.
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Re: 15eme journée Rennes - Strasbourg
C'est reparti au Roazhon Park.
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Lamouchi a opéré un changement à la pause: André a remplacé Del Castillo.
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Penalty pour le Racing! Bien lancé par Sissoko, Mothiba profite d'une erreur de Mexer pour pénétrer dans la surface mais le Breton touche le talon du Sud-Africain. La faute est indiscutable.
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Pour son deuxième face-à-face de la soirée, Martin ne tremble pas et transforme son penalty. Le Racing fait le break.
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Le Roazhon Park rugit et réclame une main de Lienard dans la surface. L'arbitre ne se laisse pas influencer.
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Rennes a pris un coup sur la tête, clairement, et on sent que la sérénité a quitté les rangs bretons.
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Option offensive choisie par Lamouchi: Mexer, un défenseur, sort; Siebatcheu, un attaquant, entre.
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Corner de Bourigeaud bien capté par Sels.
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Sur un centre de Thomasson, Lala est trouvé au deuxième poteau. Le piston droit contrôle et tente un "exter" du droit qui fuit le cadre.
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Martinez concède une faute à 25m dans l'axe de son but. Attention à Grenier...
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Ouf, le coup franc de Grenier passe un mètre au-dessus de la barre de Sels.
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Sur un contre suite à une frappe rennaise contrée, Mothiba décale Sissoko qui le retrouve dans la surface. La remise du Sud-Africain pour Thomasson permet à l'ex-Nantais de tenter une frappe qui n'est pas cadrée.
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Dernier changement rennais: Hunou sort, Lea Siliki entre.
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Rennes pousse, multiplie les centres, mais le Racing tient bon.
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Premier changement strasbourgeois: Ajorque retrouve les terrains en remplaçant Mothiba.
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Le Racing se montre très appliqué pour contenir les assauts rennais. Ce match est vraiment très intéressant à tous les niveaux.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 1-4
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Et le but de Martinez!!!! Sur le corner, Koné remet le ballon de la tête dans les six mètres, Martinez en embuscade, pousse le cuir au fond. Ca sent bon pour le Racing!
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Caci obtient un corner. Ca faisait un petit bout de temps que Strasbourg n'était plus dans le camp rennais.
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Deuxième changement alsacien: Zohi entre à la palce de Corgnet.
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Martin proche du triplé. Après un une-deux Zohi-Thomasson, l'ex-nantais profite de l'appel du jeune Strasbourgeois pour repiquzer evrs le centre et trouver Martin. Le capitaine alsacien arme une frappe qui est contrée in extremis par Bensebaini.
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Le Racing gère tranquillement même si Rennes n'a pas renoncé à réduire le score.
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Sur un corner de Traore, la reprise en pivot de Lea Siliki n'est pas loin de faire mouche.
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Ultime changement strasbourgeois. Touché aux adducteurs apparemment, Sissoko cède sa place à Carole.
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Après un une-deux avec Lienard, Zohi centre en direction d'Ajorque mais Koubek se couche parfaitement.
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Quatre minutes de temps additionnel.
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Lienard traverse tout le terrain, prend appui plusieurs fois sur ses partenaires, et, exténué, envoie une frappe toute douce dans les gants de Koubek.
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C'est terminé au Roazhon Park sur ce net succès strasbourgeois. Les hommes de Thierry Laurey se sont montrés particulièrement solides et appliqués ce qui leur a permis de profiter de la fébrilité rennaise. Voilà le Racing à la 8e place avec 21 points avant la venue du PSG mercredi.
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C'est terminé au Roazhon Park sur ce net succès strasbourgeois. Les hommes de Thierry Laurey se sont montrés particulièrement solides et appliqués ce qui leur a permis de profiter de la fébrilité rennaise. Voilà le Racing à la 8e place avec 21 points avant la venue du PSG mercredi.
90+4
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Lamouchi a opéré un changement à la pause: André a remplacé Del Castillo.
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Penalty pour le Racing! Bien lancé par Sissoko, Mothiba profite d'une erreur de Mexer pour pénétrer dans la surface mais le Breton touche le talon du Sud-Africain. La faute est indiscutable.
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Pour son deuxième face-à-face de la soirée, Martin ne tremble pas et transforme son penalty. Le Racing fait le break.
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Le Roazhon Park rugit et réclame une main de Lienard dans la surface. L'arbitre ne se laisse pas influencer.
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Rennes a pris un coup sur la tête, clairement, et on sent que la sérénité a quitté les rangs bretons.
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Option offensive choisie par Lamouchi: Mexer, un défenseur, sort; Siebatcheu, un attaquant, entre.
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Corner de Bourigeaud bien capté par Sels.
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Sur un centre de Thomasson, Lala est trouvé au deuxième poteau. Le piston droit contrôle et tente un "exter" du droit qui fuit le cadre.
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Martinez concède une faute à 25m dans l'axe de son but. Attention à Grenier...
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Ouf, le coup franc de Grenier passe un mètre au-dessus de la barre de Sels.
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Sur un contre suite à une frappe rennaise contrée, Mothiba décale Sissoko qui le retrouve dans la surface. La remise du Sud-Africain pour Thomasson permet à l'ex-Nantais de tenter une frappe qui n'est pas cadrée.
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Dernier changement rennais: Hunou sort, Lea Siliki entre.
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Rennes pousse, multiplie les centres, mais le Racing tient bon.
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Premier changement strasbourgeois: Ajorque retrouve les terrains en remplaçant Mothiba.
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Le Racing se montre très appliqué pour contenir les assauts rennais. Ce match est vraiment très intéressant à tous les niveaux.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 1-4
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Et le but de Martinez!!!! Sur le corner, Koné remet le ballon de la tête dans les six mètres, Martinez en embuscade, pousse le cuir au fond. Ca sent bon pour le Racing!
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Caci obtient un corner. Ca faisait un petit bout de temps que Strasbourg n'était plus dans le camp rennais.
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Deuxième changement alsacien: Zohi entre à la palce de Corgnet.
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Martin proche du triplé. Après un une-deux Zohi-Thomasson, l'ex-nantais profite de l'appel du jeune Strasbourgeois pour repiquzer evrs le centre et trouver Martin. Le capitaine alsacien arme une frappe qui est contrée in extremis par Bensebaini.
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Le Racing gère tranquillement même si Rennes n'a pas renoncé à réduire le score.
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Sur un corner de Traore, la reprise en pivot de Lea Siliki n'est pas loin de faire mouche.
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Ultime changement strasbourgeois. Touché aux adducteurs apparemment, Sissoko cède sa place à Carole.
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Après un une-deux avec Lienard, Zohi centre en direction d'Ajorque mais Koubek se couche parfaitement.
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Quatre minutes de temps additionnel.
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Lienard traverse tout le terrain, prend appui plusieurs fois sur ses partenaires, et, exténué, envoie une frappe toute douce dans les gants de Koubek.
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C'est terminé au Roazhon Park sur ce net succès strasbourgeois. Les hommes de Thierry Laurey se sont montrés particulièrement solides et appliqués ce qui leur a permis de profiter de la fébrilité rennaise. Voilà le Racing à la 8e place avec 21 points avant la venue du PSG mercredi.
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C'est terminé au Roazhon Park sur ce net succès strasbourgeois. Les hommes de Thierry Laurey se sont montrés particulièrement solides et appliqués ce qui leur a permis de profiter de la fébrilité rennaise. Voilà le Racing à la 8e place avec 21 points avant la venue du PSG mercredi.
90+4
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Re: 15eme journée Rennes - Strasbourg
Histoires de penalties
Le match a basculé entre la demi-heure et l’heure de jeu. Le Racing a bénéficié de deux penalties justifiés et transformés par Martin tandis que Rennes s’est définitivement effondré quand M. Wattellier leur en a peut-être oublié un.
Il aurait été un peu fort de café que l’arbitre reste de marbre. Une bonne heure après l’incident, Pablo Martinez avait encore les stigmates de l’intervention de Da Silva sur le corner de la demi-heure de jeu, une sorte de “high kick” comme disent les amateurs d’arts martiaux, et le pied du défenseur portugais attrapait le nez de celui du Racing avec une estafilade sous l’œil droit au passage.
« Je viens fermer le second poteau, je mets la tête et il y a un choc violent, explique le Strasbourgeois. Ça saignait, j’ai dû mettre un strip, mais ça fait partie du job. L’an dernier, on m’avait fait le reproche de ne pas avoir placé ma tête contre Guingamp. Là, on ne pourra pas me le faire. »
À la vue des dégâts, l’arbitre, Éric Wattellier, n’a eu d’autre choix que de s’éclaircir les idées. Le choc, réel, l’a amené à se tourner vers les images enregistrées de l’action pour ensuite indiquer le point de penalty.
« Pablo ne s’est pas ouvert la pommette et le nez tout seul »
L’alternative d’un coup franc indirect se défendait puisque l’intentionnalité du Rennais n’était pas évidente. Mais la décision arbitrale n’a pas relevé, non plus, du scandale. « L’an dernier, Nuno Da Costa a été expulsé à Troyes alors qu’il n’avait pas vu arriver le Troyen, rappelle Thierry Laurey, l’entraîneur strasbourgeois. Et derrière, on en avait pris trois. Ce jour-là, c’était contre nous. Ce soir, c’est pour nous. Malheureusement, le règlement est ainsi fait. Je veux bien comprendre que la sanction est sévère. Et pour être honnête, je n’ai pas revu l’image. Mais ce que je sais, c’est que Pablo ne s’est pas ouvert la pommette et le nez tout seul. Le geste était dangereux. Maintenant, je ne dis pas que Da Silva l’a fait volontairement. »
Au retour des vestiaires, le Racing a eu le bon goût de retourner le couteau dans la plaie et Mothiba a apporté sa contribution en étant fauché sans ménagement par Mexer. Jonas Martin a pu tripler son compteur buts dans sa saison en réussissant un doublé sur penalty. « C’est la première fois que je marque deux penalties, a noté le capitaine fracasse du jour. C’est même mon premier doublé en Ligue 1. Malheureusement, j’ai manqué le triplé. C’est dommage. Les penalties ? J’ai le réflexe de tirer à gauche. Mais quand je pose le ballon, je ne sais pas vraiment où je vais frapper le ballon parce que j’attends souvent que le gardien parte. Sur le deuxième, il n’est pas parti. Mon réflexe, c’est de croiser et il n’a pas eu le temps de l’arrêter. Quand je tire un penalty, je n’ai pas de pression. Mais je sentais que le deuxième était important. »
En envoyant le Racing à 1-3, le milieu de terrain a imité Kenny Lala, pourfendeur de Dijon sur penalty en janvier, la saison dernière. Et la bande à Laurey a entrevu un premier succès depuis cinq semaines en Ligue 1. Il s’est confirmé lorsque l’arbitre n’a pas sanctionné une main de Lienard sans doute involontaire mais décollée du corps. La dernière chance rennaise venait de passer. Et au final, franchement, les Strasbourgeois n’ont rien volé.
dna
Le match a basculé entre la demi-heure et l’heure de jeu. Le Racing a bénéficié de deux penalties justifiés et transformés par Martin tandis que Rennes s’est définitivement effondré quand M. Wattellier leur en a peut-être oublié un.
Il aurait été un peu fort de café que l’arbitre reste de marbre. Une bonne heure après l’incident, Pablo Martinez avait encore les stigmates de l’intervention de Da Silva sur le corner de la demi-heure de jeu, une sorte de “high kick” comme disent les amateurs d’arts martiaux, et le pied du défenseur portugais attrapait le nez de celui du Racing avec une estafilade sous l’œil droit au passage.
« Je viens fermer le second poteau, je mets la tête et il y a un choc violent, explique le Strasbourgeois. Ça saignait, j’ai dû mettre un strip, mais ça fait partie du job. L’an dernier, on m’avait fait le reproche de ne pas avoir placé ma tête contre Guingamp. Là, on ne pourra pas me le faire. »
À la vue des dégâts, l’arbitre, Éric Wattellier, n’a eu d’autre choix que de s’éclaircir les idées. Le choc, réel, l’a amené à se tourner vers les images enregistrées de l’action pour ensuite indiquer le point de penalty.
« Pablo ne s’est pas ouvert la pommette et le nez tout seul »
L’alternative d’un coup franc indirect se défendait puisque l’intentionnalité du Rennais n’était pas évidente. Mais la décision arbitrale n’a pas relevé, non plus, du scandale. « L’an dernier, Nuno Da Costa a été expulsé à Troyes alors qu’il n’avait pas vu arriver le Troyen, rappelle Thierry Laurey, l’entraîneur strasbourgeois. Et derrière, on en avait pris trois. Ce jour-là, c’était contre nous. Ce soir, c’est pour nous. Malheureusement, le règlement est ainsi fait. Je veux bien comprendre que la sanction est sévère. Et pour être honnête, je n’ai pas revu l’image. Mais ce que je sais, c’est que Pablo ne s’est pas ouvert la pommette et le nez tout seul. Le geste était dangereux. Maintenant, je ne dis pas que Da Silva l’a fait volontairement. »
Au retour des vestiaires, le Racing a eu le bon goût de retourner le couteau dans la plaie et Mothiba a apporté sa contribution en étant fauché sans ménagement par Mexer. Jonas Martin a pu tripler son compteur buts dans sa saison en réussissant un doublé sur penalty. « C’est la première fois que je marque deux penalties, a noté le capitaine fracasse du jour. C’est même mon premier doublé en Ligue 1. Malheureusement, j’ai manqué le triplé. C’est dommage. Les penalties ? J’ai le réflexe de tirer à gauche. Mais quand je pose le ballon, je ne sais pas vraiment où je vais frapper le ballon parce que j’attends souvent que le gardien parte. Sur le deuxième, il n’est pas parti. Mon réflexe, c’est de croiser et il n’a pas eu le temps de l’arrêter. Quand je tire un penalty, je n’ai pas de pression. Mais je sentais que le deuxième était important. »
En envoyant le Racing à 1-3, le milieu de terrain a imité Kenny Lala, pourfendeur de Dijon sur penalty en janvier, la saison dernière. Et la bande à Laurey a entrevu un premier succès depuis cinq semaines en Ligue 1. Il s’est confirmé lorsque l’arbitre n’a pas sanctionné une main de Lienard sans doute involontaire mais décollée du corps. La dernière chance rennaise venait de passer. Et au final, franchement, les Strasbourgeois n’ont rien volé.
dna
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Re: 15eme journée Rennes - Strasbourg
Rennes – Racing (1-4): l’air du large
Étouffé en début de partie et vite mené, le Racing a superbement réagi et signé, hier à Rennes, un large succès qui le propulse à la 8e place, loin devant la zone rouge. C’est la première fois, depuis son retour en Ligue 1 en 2017, qu’il inscrit quatre buts (4-1).
L’accroc face aux Crocos nîmois, huit jours plus tôt à la Meinau, n’est plus qu’un mauvais souvenir (0-1). Après Bordeaux le 12 août en ouverture (0-2), le Racing est allé chercher hier à Rennes son deuxième succès en déplacement. Et de quelle manière ! En inscrivant quatre buts après une entame compliquée ! Il ne pouvait pas mieux préparer les réceptions du PSG mercredi et Caen dimanche.
Pourtant, le premier quart d’heure au Roazhon Park ne laissait nullement présager une issue aussi favorable. Débordés par la vitesse d’exécution de Rennais entrés pied au plancher dans la partie, déséquilibrés par les montées de Romain Del Castillo sur le flanc gauche, les Bleus ne voient pas le ballon ou presque.
Premier doublé pour Martin en Ligue 1
Ils sont ballottés. Pas vraiment retournés comme une crêpe bretonne, non. Mais les galettes rennaises leur restent tout de même souvent en travers de la gorge. Celle d’Ismaïla Sarr à la 9e est un pur régal et aurait pu leur couper autant l’appétit que les jambes. L’ancien Messin profite d’un – déjà – énième appel de Del Castillo pour repiquer au centre, fixer Caci et enrouler une frappe du droit dans la lucarne gauche d’un Sels qui n’a pas le temps d’esquisser le moindre geste (1-0).
« On s’est fait surprendre par un but superbe, relève un Thierry Laurey admiratif sur ce coup. Mais après, on a mis les choses en place progressivement et on est revenu dans la partie de manière tout à fait logique. »
Passé ce quart d’heure initial en apnée, le Racing va en effet peu à peu reprendre son souffle. Une reprise mal ajustée de Corgnet annonce un renversement de tendance (18e ). L’égalisation de Thomasson, d’une reprise du droit sur un centre en retrait de Lala, passeur décisif pour la quatrième fois, l’initie (1-1, 20e ). Et un penalty transformé par Martin, après un pied haut de Da Silva sur Martinez qui aurait pu être sanctionné d’un coup franc indirect si ce point de règlement n’était pas tombé en désuétude, le conforte (1-2, 32e ).
Après recours au VAR, l’arbitre Éric Wattellier a sanctionné un jeu qu’il jugeait trop dangereux. Il faut dire que le défenseur axial strasbourgeois n’est pas sorti indemne du geste du Rennais.
Pour le capitaine intérimaire Jonas Martin qui, d’un tir croisé du droit, trompe Koubek parti de l’autre côté, ce coup d’essai devenu coup de maître est une répétition générale. Car au retour des vestiaires, Mexer déséquilibre Mothiba dans la surface. Ce second penalty est indiscutable et Martin, imperturbable pour signer son premier doublé en Ligue 1 (1-3, 51e ).
Logiquement, Rennes va pousser, réclamer à son tour, mais en vain, un penalty pour une main elle aussi involontaire de Lienard dans les 16 m (53e ) et finir par s’épuiser. Le Racing n’en demande pas plus pour piquer.
La “Madjer” de Martinez
Il va le faire à moins d’un quart d’heure de la fin sur un corner de Lienard remisé de la tête par Koné et catapulté au fond par Martinez d’une somptueuse “Madjer” (1-4, 77e ). Le costaud Pablo laisse éclater une joie qu’on devine à peine derrière son masque de douleur. Il a soigné ses effets pour son tout premier but en Bleu et en L1. Et son équipe soigne une différence de buts que Martin, tout proche du triplé, aurait encore pu bonifier sans un tacle de Bensebaini (80e ).
« C’est tout bénef, je ne m’attendais pas à ça, mais malgré tout, on prend », savoure un Laurey « heureux », mais tout en self-control : « C’est un peu cher payé pour les Rennais qui avaient dû faire un gros match jeudi en Europa League. On a vu qu’il y avait un peu de fatigue dans cette équipe et que leurs enchaînements n’étaient pas aussi huilés que d’habitude. J’ose croire qu’on y est un peu pour quelque chose. »
Paris, visiteur mercredi d’une Meinau où il avait chuté pour la première fois il y a un an pile (2-1 le 2 décembre 2017), n’a en tout cas qu’à bien se tenir. « Cette fois, il n’y aura pas d’effet de surprise. Mais j’ai hâte d’y être parce que le stade va être en fusion », en salive d’avance Adrien Thomasson.
Comme lui, le Racing est chaud-bouillant et n’est plus à une surprise près. Son tonitruant succès en terre rennaise, inattendu par son ampleur, l’a encore prouvé.
dna
Étouffé en début de partie et vite mené, le Racing a superbement réagi et signé, hier à Rennes, un large succès qui le propulse à la 8e place, loin devant la zone rouge. C’est la première fois, depuis son retour en Ligue 1 en 2017, qu’il inscrit quatre buts (4-1).
L’accroc face aux Crocos nîmois, huit jours plus tôt à la Meinau, n’est plus qu’un mauvais souvenir (0-1). Après Bordeaux le 12 août en ouverture (0-2), le Racing est allé chercher hier à Rennes son deuxième succès en déplacement. Et de quelle manière ! En inscrivant quatre buts après une entame compliquée ! Il ne pouvait pas mieux préparer les réceptions du PSG mercredi et Caen dimanche.
Pourtant, le premier quart d’heure au Roazhon Park ne laissait nullement présager une issue aussi favorable. Débordés par la vitesse d’exécution de Rennais entrés pied au plancher dans la partie, déséquilibrés par les montées de Romain Del Castillo sur le flanc gauche, les Bleus ne voient pas le ballon ou presque.
Premier doublé pour Martin en Ligue 1
Ils sont ballottés. Pas vraiment retournés comme une crêpe bretonne, non. Mais les galettes rennaises leur restent tout de même souvent en travers de la gorge. Celle d’Ismaïla Sarr à la 9e est un pur régal et aurait pu leur couper autant l’appétit que les jambes. L’ancien Messin profite d’un – déjà – énième appel de Del Castillo pour repiquer au centre, fixer Caci et enrouler une frappe du droit dans la lucarne gauche d’un Sels qui n’a pas le temps d’esquisser le moindre geste (1-0).
« On s’est fait surprendre par un but superbe, relève un Thierry Laurey admiratif sur ce coup. Mais après, on a mis les choses en place progressivement et on est revenu dans la partie de manière tout à fait logique. »
Passé ce quart d’heure initial en apnée, le Racing va en effet peu à peu reprendre son souffle. Une reprise mal ajustée de Corgnet annonce un renversement de tendance (18e ). L’égalisation de Thomasson, d’une reprise du droit sur un centre en retrait de Lala, passeur décisif pour la quatrième fois, l’initie (1-1, 20e ). Et un penalty transformé par Martin, après un pied haut de Da Silva sur Martinez qui aurait pu être sanctionné d’un coup franc indirect si ce point de règlement n’était pas tombé en désuétude, le conforte (1-2, 32e ).
Après recours au VAR, l’arbitre Éric Wattellier a sanctionné un jeu qu’il jugeait trop dangereux. Il faut dire que le défenseur axial strasbourgeois n’est pas sorti indemne du geste du Rennais.
Pour le capitaine intérimaire Jonas Martin qui, d’un tir croisé du droit, trompe Koubek parti de l’autre côté, ce coup d’essai devenu coup de maître est une répétition générale. Car au retour des vestiaires, Mexer déséquilibre Mothiba dans la surface. Ce second penalty est indiscutable et Martin, imperturbable pour signer son premier doublé en Ligue 1 (1-3, 51e ).
Logiquement, Rennes va pousser, réclamer à son tour, mais en vain, un penalty pour une main elle aussi involontaire de Lienard dans les 16 m (53e ) et finir par s’épuiser. Le Racing n’en demande pas plus pour piquer.
La “Madjer” de Martinez
Il va le faire à moins d’un quart d’heure de la fin sur un corner de Lienard remisé de la tête par Koné et catapulté au fond par Martinez d’une somptueuse “Madjer” (1-4, 77e ). Le costaud Pablo laisse éclater une joie qu’on devine à peine derrière son masque de douleur. Il a soigné ses effets pour son tout premier but en Bleu et en L1. Et son équipe soigne une différence de buts que Martin, tout proche du triplé, aurait encore pu bonifier sans un tacle de Bensebaini (80e ).
« C’est tout bénef, je ne m’attendais pas à ça, mais malgré tout, on prend », savoure un Laurey « heureux », mais tout en self-control : « C’est un peu cher payé pour les Rennais qui avaient dû faire un gros match jeudi en Europa League. On a vu qu’il y avait un peu de fatigue dans cette équipe et que leurs enchaînements n’étaient pas aussi huilés que d’habitude. J’ose croire qu’on y est un peu pour quelque chose. »
Paris, visiteur mercredi d’une Meinau où il avait chuté pour la première fois il y a un an pile (2-1 le 2 décembre 2017), n’a en tout cas qu’à bien se tenir. « Cette fois, il n’y aura pas d’effet de surprise. Mais j’ai hâte d’y être parce que le stade va être en fusion », en salive d’avance Adrien Thomasson.
Comme lui, le Racing est chaud-bouillant et n’est plus à une surprise près. Son tonitruant succès en terre rennaise, inattendu par son ampleur, l’a encore prouvé.
dna
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Re: 15eme journée Rennes - Strasbourg
JONAS MARTIN, auteur du premier doublé de sa carrière
➤ JONAS MARTIN, auteur du premier doublé de sa carrière. « On a mis les actes en accord avec les paroles, puisqu’on voulait se rattraper après Nîmes. Ce n’était pas évident, surtout après avoir encaissé le premier but. Mais on n’a pas plongé. On a montré une belle force mentale et été récompensés par ces quatre buts. Je pense que c’est notre match référence. On a su être solides pendant que les Rennais poussaient et réalistes dans nos temps forts. C’est une bonne soirée, alors qu’au bout d’un quart d’heure, nous nous étions dit qu’elle allait peut-être être très compliquée. Quatre buts, c’est une belle première. C’est cool. Maintenant, il ne faut pas s’enflammer. »
➤ ADRIEN THOMASSON, auteur du but de l’égalisation. « C’était difficile, mais malgré le top but encaissé très tôt, on a relevé la tête alors qu’on aurait pu s’effondrer. Ce but concédé a en fait été un électrochoc. L’égalisation rapide nous a remis dans la partie. Dans la semaine, on avait pas mal travaillé devant le but et c’est toujours bien d’être efficace le week-end, surtout qu’on restait sur quelques matches où on n’avait pas marqué dans le jeu (deux buts lors des quatre précédentes journées). L’équipe a fait un match assez complet, son meilleur à l’extérieur. On passe la barre des vingt points. Cette victoire fait de la réception du PSG un match bonus. »
➤ SABRI LAMOUCHI, coach du Stade rennais. « À part Ismaïla Sarr, c’est un naufrage collectif. On a fait un début de match très satisfaisant, en marquant un but magnifique. Puis on a perdu le fil et fini par abdiquer. Strasbourg mérite sa victoire. Il a profité de nos erreurs et de nos faiblesses à tous les niveaux. Au premier coup dur, on a lâché. On a pris un coup derrière la tête et on l’a baissée. On en a pris un deuxième et on l’a baissée encore plus. Après, c’est devenu difficile. L’équipe manque de pas mal de choses, de caractère et de personnalité entre autres, mais pas que… De confiance aussi. Après le nul à Montpellier (2-2) et la victoire à Jablonec (1-0) , on avait la possibilité de finir la semaine de la meilleure des façons. »
➤ DIMITRI LIENARD, ailier du Racing (Photo AFP – J.-F. Monier) . « Être mené d’entrée, ce n’était pas le plan idéal. On a su retourner le match. On a bien défendu, on n’a pas été trop inquiétés sauf sur quelques coups de pied arrêtés. Il y avait la nécessité de trouver des solutions à la pause. On a su garder le ballon après le repos, cette victoire, c’est un plaisir immense. On ne va pas s’enflammer mais ce soir (hier) , tout le monde était concerné. Maintenant, on va bien recharger les batteries. »
➤ BENJAMIN CORGNET, milieu du Racing. « C’est bien parce qu’on avait à cœur de se rattraper après le faux pas face à Nîmes. On a eu une belle réaction après l’ouverture du score alors qu’on aurait pu s’effondrer. Il était important de ne pas perdre ici et, au final, on réalise un match top. »
➤ KENNY LALA, défenseur du Racing. « On s’est fait bouger mais on a su faire le dos rond, encaisser les coups sans prendre de but. On a eu le bon état d’esprit, on a mis les ingrédients de notre côté. C’est bien parce qu’on avait laissé des points derrière nous. »
dna
➤ JONAS MARTIN, auteur du premier doublé de sa carrière. « On a mis les actes en accord avec les paroles, puisqu’on voulait se rattraper après Nîmes. Ce n’était pas évident, surtout après avoir encaissé le premier but. Mais on n’a pas plongé. On a montré une belle force mentale et été récompensés par ces quatre buts. Je pense que c’est notre match référence. On a su être solides pendant que les Rennais poussaient et réalistes dans nos temps forts. C’est une bonne soirée, alors qu’au bout d’un quart d’heure, nous nous étions dit qu’elle allait peut-être être très compliquée. Quatre buts, c’est une belle première. C’est cool. Maintenant, il ne faut pas s’enflammer. »
➤ ADRIEN THOMASSON, auteur du but de l’égalisation. « C’était difficile, mais malgré le top but encaissé très tôt, on a relevé la tête alors qu’on aurait pu s’effondrer. Ce but concédé a en fait été un électrochoc. L’égalisation rapide nous a remis dans la partie. Dans la semaine, on avait pas mal travaillé devant le but et c’est toujours bien d’être efficace le week-end, surtout qu’on restait sur quelques matches où on n’avait pas marqué dans le jeu (deux buts lors des quatre précédentes journées). L’équipe a fait un match assez complet, son meilleur à l’extérieur. On passe la barre des vingt points. Cette victoire fait de la réception du PSG un match bonus. »
➤ SABRI LAMOUCHI, coach du Stade rennais. « À part Ismaïla Sarr, c’est un naufrage collectif. On a fait un début de match très satisfaisant, en marquant un but magnifique. Puis on a perdu le fil et fini par abdiquer. Strasbourg mérite sa victoire. Il a profité de nos erreurs et de nos faiblesses à tous les niveaux. Au premier coup dur, on a lâché. On a pris un coup derrière la tête et on l’a baissée. On en a pris un deuxième et on l’a baissée encore plus. Après, c’est devenu difficile. L’équipe manque de pas mal de choses, de caractère et de personnalité entre autres, mais pas que… De confiance aussi. Après le nul à Montpellier (2-2) et la victoire à Jablonec (1-0) , on avait la possibilité de finir la semaine de la meilleure des façons. »
➤ DIMITRI LIENARD, ailier du Racing (Photo AFP – J.-F. Monier) . « Être mené d’entrée, ce n’était pas le plan idéal. On a su retourner le match. On a bien défendu, on n’a pas été trop inquiétés sauf sur quelques coups de pied arrêtés. Il y avait la nécessité de trouver des solutions à la pause. On a su garder le ballon après le repos, cette victoire, c’est un plaisir immense. On ne va pas s’enflammer mais ce soir (hier) , tout le monde était concerné. Maintenant, on va bien recharger les batteries. »
➤ BENJAMIN CORGNET, milieu du Racing. « C’est bien parce qu’on avait à cœur de se rattraper après le faux pas face à Nîmes. On a eu une belle réaction après l’ouverture du score alors qu’on aurait pu s’effondrer. Il était important de ne pas perdre ici et, au final, on réalise un match top. »
➤ KENNY LALA, défenseur du Racing. « On s’est fait bouger mais on a su faire le dos rond, encaisser les coups sans prendre de but. On a eu le bon état d’esprit, on a mis les ingrédients de notre côté. C’est bien parce qu’on avait laissé des points derrière nous. »
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