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36eme journée Rennes - Strasbourg

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Message  67120 Sam 28 Avr - 22:12

Stade Rennais-Racing le dimanche 6 mai à 17 heures
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 36e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Stade Rennais FC et le Racing se déroulera le dimanche 6 mai à 17 heures au Roazhon Park dans le cadre de la 36e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur BeIN SPORTS.
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Message  67120 Ven 4 Mai - 6:16

Tout en zénitude
Il n’est pas question d’ajouter du stress à la tension naturelle. Telle est la manière d’aborder le mois de mai décisif pour le maintien du Racing. En la matière, l’expérience peut avoir du bon. Le capitaine Kader Mangane, deux luttes – vaines, avec Lens en 2008 et le Gazélec Ajaccio en 2016 – pour sauver sa place dans l’élite hexagonale au compteur, souligne combien l’état d’esprit fait la différence en cette période. « Il ne faut pas faire de calcul, éviter la nervosité, faire preuve de concentration et de rigueur, indique le Sénégalais, de retour de blessure, un invariable sourire débonnaire au coin des lèvres. L’important, c’est de ne pas jouer les matches avant. Le prochain, c’est dimanche, face à Rennes, à 17h. »

Alors que d’aucuns ont la machine à calculer à portée de main, le joueur de 35 ans rappelle les avantages de la position strasbourgeoise. « On n’a pas à se soucier de Lille, Troyes ou Toulouse. On est devant et on doit en premier lieu défendre notre avance. »

Depuis son banc, Thierry Laurey ne veut pas non plus diffuser une sinistrose malvenue, même si son équipe a dû s’habituer à perdre deux fois plus qu’elle ne gagne après avoir enchaîné deux montées. « L’an dernier, il fallait surveiller à ce qu’il n’y ait pas de relâchement, explique l’entraîneur strasbourgeois. Là, il faut plus veiller à garder la confiance même si je trouve que les joueurs n’ont pas trop de problème avec ça. La majorité n’a pas besoin d’être rassurée. »

En fait, le technicien regrette principalement le manque de réussite qui accompagne les sorties du Racing. « Dans l’ensemble, les matches sont bons. Ce qui est désolant, c’est qu’on ne soit pas encore à l’abri. Mais ce qu’il y a de positif, c’est qu’avec une victoire, on devrait être hors d’atteinte. » Il va sans l’écrire que le plus tôt serait le mieux.
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Message  67120 Sam 5 Mai - 20:41

Lala à la place de Ndour
Un latéral de retour de blessure, Kenny Lala, en remplace un autre, Abdallah Ndour, blessé à son tour, dans le groupe strasbourgeois qui se déplace à Rennes ce dimanche (17h) pour la 36e journée de Ligue 1.
Les chasubles rouges et blanches ont beaucoup changé d’épaules cet après-midi à la Meinau lors de la séance de veille de match du Racing avant le déplacement de ce dimanche (17h) à Rennes pour la 36e et antépénultième journée de Ligue 1.
Thierry Laurey n’avait de toute évidence guère envie de dévoiler ses batteries avant un rendez-vous crucial pour le maintien chez des Rennais qui lorgnent une qualification en Europa League. Encore moins que d’habitude ! Du groupe qui a tenu Nice, autre candidat à l’Europe, en respect samedi dernier à la Meinau (1-1) ne sort qu’Abdallah Ndour, victime d’une élongation à l’ischio-jambier droit lors de sa brève entrée en jeu face aux Aiglons. Le latéral gauche sénégalais est remplacé numériquement dans les 18 par un autre latéral, Kenny Lala, lui aussi victime d’une déchirure à ce même ischio le 9 mars contre Monaco et qui, pour son retour à la compétition, a joué une heure mardi avec la réserve contre Trémery en National 3 (6-0).
Comme il l’avait laissé entendre jeudi, l’entraîneur strasbourgeois semble toutefois enclin à donner la prime aux sortants. « C’est compliqué de tout chambouler dans la dernière ligne droite. A trois journées de la fin, tu ne peux plus rien inventer. Tu essaies de t’appuyer sur des choses qui ont plutôt bien marché et la priorité est presque donnée aux sortants qui sont dans le rythme et ont fait des matches qui se tiennent, comme contre Saint-Etienne (0-1) et Nice. Mais le fait d’avoir beaucoup plus de choix sur le banc me ravit parce que j’ai plus de possibilités pour changer le profil et le rendement de l’équipe en cours de match. »
Tout à l’heure sur le terrain annexe, le technicien a, pour brouiller les pistes, testé plusieurs formules (Martin ou Corgnet en meneur de jeu, Seka ou Lala en latéral gauche, Gonçalves ou Martin en milieu droit, Aholou ou Grimm en sentinelle de l’entrejeu). Pour autant, le onze de départ ne devrait guère différer de celui aligné face au Gym.

L’équipe possible : Oukidja – Foulquier, Koné, Martinez, Seka – Martin, Aholou, Lienard – Corgnet – Saadi, Bahoken.
Remplaçants : Mangane, Lala, Gonçalves, Grimm, Blayac, Da Costa, Kamara (g).
Absents : Ndour (ischio-jambier), Nogueira, Zohi, Terrier (reprise), Zemzemi (pommette), Tchamba (inflammation du pubis), Salmier, Caci, Aaneba, Othon, Bonnefoi (choix).
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Message  67120 Dim 6 Mai - 5:57

Avant qu’il ne soit trop tard
Sur la pelouse de Rennes, une équipe en forme qui a l’Europe dans le viseur, le Racing veut se rapprocher un peu plus d’un maintien qu’il a toutes les peines du monde à valider.
Pourvu que ça ne dure pas. Comme dirait l’autre, l’éternité, c’est ennuyeux, surtout à la fin. Et il serait préférable que la longue série sans victoire du Racing – dix matches de Ligue 1, cinq victoires, cinq nuls – ne se poursuive pas jusqu’à l’heure des bilans. Cela n’est pas impossible au regard de l’adversité qu’il s’agira de se coltiner jusqu’au 19 mai, à commencer par aujourd’hui avec un Stade Rennais par une éventuelle qualification en Ligue Europa alléché. Le cinquième de la L1 en sera assurément et le sixième aussi, si le PSG bat Les Herbiers, mardi, en finale de la Coupe de France.
« Des derniers matches plutôt cohérents »

Dans leur série malheureuse, que l’entraîneur Thierry Laurey rapproche volontiers d’un contrariant manque de réussite, les Strasbourgeois ont le soulagement de nager dans des eaux où les baigneurs ont un rythme de tortue.

Deux poursuivants ont toutefois donné un coup de patte il y a quelques jours. Ainsi, Troyes et Lille ont gagné le week-end dernier. De diffuse, la menace est devenue plus précise. Les trois points d’avance sur la zone rouge offrent toujours un joker inestimable dans la manche alsacienne.

Il n’empêche. Il convient de ne pas bâtir un avenir éternel sur cette marge réduite, mais plutôt d’envisager comme autant de chances de nourrir le compteur les trois matches qui restent au calendrier.

Au Roazhon Park, la tâche ne s’annonce pas des plus aisées. Elle ne s’avère tout de même pas complètement impossible. Le Stade Rennais – une défaite sur ses onze derniers matches – peut incarner un problème qui n’a pas toujours été insoluble, vu d’ici.

Au match aller, en s’accrochant avec toute son énergie, le Racing l’avait emporté (2-1). D’un autre côté, Rennes a aussi des moyens que le Racing peut lui envier. La capacité à miser 15 millions d’euros sur un espoir, Ismaila Sarr, acheté à Metz à l’été 2017, par exemple.

« C’est une équipe qui a beaucoup de qualité technique, même le gardien, prolonge Thierry Laurey. Il n’y a pas de monstre athlétique, mais balle au pied, il y a de la précision. C’est une équipe en forme, comme Saint-Étienne ou Nice pouvait l’être. »

Au final, face à ces deux autres candidats à la C3, ses protégés s’en étaient plutôt bien sortis, tout du moins dans le contenu. Mais le bilan comptable est resté un tantinet désespérant. S’il a gratté un point il y a une semaine face à Nice (1-1), le Racing avait perdu deux semaines plus tôt un match qu’il avait mérité trois ou quatre fois de gagner, soit le nombre de parades décisives du gardien des Verts, Stéphane Ruffier (0-1).
Voilà l’heure de prouver que les leçons ont été retenues


Perdre des matches qui vous tendent les bras n’est jamais bon signe, surtout quand vous échouez les soirs sans, genre un déplacement à Amiens vécu comme des zombies (3-1). Bakary Koné et ses copains sont invités à renouveler des sorties où ils n’ont pas été payés plutôt que celles complètement ratées.

Ensuite, il sera toujours temps de faire des calculs et un sourire aux lèvres ne peut remplacer une mine contrite qu’en cas de petit quelque chose récolté. « Un championnat, c’est un mouvement perpétuel, souligne encore l’entraîneur du Racing. Si on gagne, personne ne nous reprendra des points. On a perdu des points et des matches sur des détails. Mais nos derniers matches sont plutôt cohérents, sauf à Amiens. Et si on les réédite, je ne peux pas croire qu’on n’en gagnera pas un sur les trois. »

Il est donc question de conviction et de mérite. Le Racing a rarement été honteux en sa saison de promu. Il a souvent souffert d’un défaut d’expérience, de malice et/ou de réussite. Mais ce n’est pas non plus un hasard, à la longue. Et il est grand temps de mettre une dernière main à une saison placée sous le signe du maintien.

« J’espère qu’on va se maintenir, conclut Thierry Laurey. Je pense qu’on va se maintenir, mais d’un autre côté, on n’a pas de certitude. Avec le ballon, c’est plutôt pas mal. Sans le ballon, on a des efforts à faire. »

Tout à l’heure, le Racing risque souvent d’en être privé. Voilà l’heure de prouver que les leçons ont été retenues et que le passage en classe supérieure, en signant un nouveau bail en L1, est validé pour le studieux élève alsacien. Voilà l’heure de vivre un joli mois de mai.
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Message  67120 Dim 6 Mai - 18:39

Le temps est ensoleillé et chaud ici à Rennes... Les gardiens sont à l'échauffement côté rennais comme côté strasbourgeois
.
250 supporteurs alsaciens ont fait le déplacement en Bretagne pour cette rencontre essentielle pour le maintien
.
Au match aller à la Meinau, le Racing s'était imposé 2-0 grâce à des buts signés Blayac et Bahoken
.
D'ici quelques instants, la compo des deux équipes
.

Racing: Oukidja - Foulquier, Koné (cap), Martinez, Seka - Gonçalves, Aholou, Lienard - Martin - Bahoken, Saadi.
.
Sont sur le banc: Kamara (g.), Mangane, Lala, Grimm, Corgnet, Blayac, Da Costa
.
A priori, Martin jouera au soutien des deux attaquants, Corgnet débutant sur le banc
.
Rennes: Koubek - Zeffane, Gnagnon, Bensebaini, Andre, Danzé (cap), Prcic, Bourigeaud, Hunou, Gelin, Sarr
.
Sur le banc, côté rennais: Diallo (g.), Mexer, H. Traoré, Bernauer, Maoussa, Gourcuff, Lauriente
.
Dans moins d'une demi heure, le début de cette rencontre entre Rennes et le Racing
.
Le stade est en train de se remplir, petit à petit
.
On vous rappelle la composition du Racing
Oukidja - Foulquier, Koné (cap), Martinez, Seka - Gonçalves, Aholou, Lienard - Martin - Saadi, Bahoken
.
Le Racing a pris les choses en mains en début de match... Bahoken filait côté gauche, mais l'arbitre, M. Millot, a vu une main
.
Oukidja a failli faire une grosse bêtise... Après une passe en retrait de Seka, il a eu du mal à se dégager face au pressing de Hunou, après un contrôle approximatif
.
corner obtenu par Bahoken. Tiré par Lienard, il ne donne rien
.
André lancé Hunou, mais heureusement, il est signalé hors jeu
.
Saadi, parti côté gauche, tente un centre tendu pour Bahoken. Mais Koubek s'interpose et s'empare du ballon
.
Première alerte pour la défense alsacienne, sur un centre de Danzé, finalement repoussé par Martinez
.
Koné s'essuie les crampons sur Hunou... Il est averti verbalement par l'arbitre
.
Le coup franc excentré côté gauche, est tiré par Bourigeaud, l'ancien lensois. Martin écarte le danger de la tête
.
Belle séquence rennaise lancée par Bensebaini, côté gauche. Oukidja se saisit du ballon
.
Koné perd le ballon en tentant de servir Bahoken. Mais la balle est contrée par Prici. Ce dernier lance Sarr et Koné n'a d'autre choix que de le faucher dans la surface. Penalty
.
Bourigeaud prend à contre pied Oukidja pour marquer d'un tir croisé à ras de terre
.
1-0
.
Dans l'action entrainant le penalty, Koné a pris un carton jaune
.
Que c'est dur pour le Racing, mais ce penalty est indiscutable. Sarr avait fait la différence et filait seul au but
.
Prcic prend sa chance de loin. Au-dessus
.
Longue ouverture de Koné pour Saadi, qui rate son contrôle à l'entrée de la surface
.
Faute de Gelin, qui ceinture Bahoken. Coup franc pour le RAcing
.
Lienard, excentré côté gauche aux 30m, cherche Koné au 2e poteau. Koubek se détend et détourne le ballon du bout des doitgs
.
nouvelle combinaison entre Bensebaini et Sarr. Le premier tombe dans la surface au contact de Martin, mais c'est bien le Rennais qui a fait faute...
.
Sarr part tout droit et prend de vitesse Martinez.... Mais l'attaquant breton pousse le défenseur alsacien dans le dos. Une faute idiote, alors qu'il allait plus vite... Tant mieux pour le Racing
.
Gonçalves obtient un corner. Lienard va le tirer
.
Le corner est repoussé, puis le cuir est récupéré par Sarr qui part au but à 200 à l'heure. Mais Seka revient parfaitement sur l'attaquant rennais et sauve les siens
.
corner concédé par Gonçalves, sur un tir détourné de Bensebaini. Tiré par Bourigeaud, il échoue sur la tête de Gnagnon. Non cadrée
.
Première frappe pour le Racing. Elle est de Martin, mais il glisse quelque peu et le ballon termine en sortie de but
.
Faute de Seka sur Zeffane et coup franc pour Rennes
.
double changement côté Racing: Seka est remplacé par Lala et Corgnet remplace Saadi... Drôles de changements, car c'était presque les deux meilleurs joueurs sur le terrain
.
corner pour Rennes, tiré pat Bourigeaud et dégagé du poing par Oukidja
.
Hunou file au but après un ballon donné par Gelin au-dessus de toute la défense alsacienne. Oukidja s'interpose du pied, mais dévisse complètement sa frappe. Hunou récupère le ballon et place un extérieur du droit dans le but vide.... Aie, aie, aie
.
Foulquier hérite d'un ballon après un corner repoussé. Il décale Corgnet, qui centre au 2e poteau pour Lienard, qui trompe Koubek d'une tête plongeante.
.
Voilà un but qui relance un peu le suspense de cette rencontre
.
Bourigeaud tire un coup franc côté gauche. Il trouve Gnagnon, qui rate le cadre, d'une frappe trop enlevé alors qu'il était seul aux 6m
.
Lienard cède sa place à Blayac
.
Il y a 23354 spectateurs ici à Rennes
.
Tout juste entré en jeu, Mexer rate d'un rien le cadre, de la tête, sur le coup franc consécutif à la faute d'Aholou
.
Bensebaini, touché, s'est relevé, la balle est rendue aux Alsaciens
.
Corgnet obtient un corner. Tiré par Gonçalves, il ne donne rien
.
Faute de Bourigeaud sur Martin... Le coup franc qui suit ne donne rien, Koné commettant une faute sur Bensebaini
.
Le Racing pousse de manière désordonnée.... Il ne reste que quelques instants dans cette rencontre
.
C'est terminé ici à Rennes, le Racing s'incline 2-1 face au Stade Rennais...
.
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Message  67120 Lun 7 Mai - 5:57

L’étau se resserre
En enchaînant un 11e match sans victoire, le Racing, battu sur deux grossières erreurs défensives hier à Rennes, a encore fragilisé sa position. Son avance sur le nouveau 18e et barragiste, Toulouse, dominé chez lui par Lille, n’est plus que d’un point à deux journées de la fin du championnat.
Il y a deux matches seulement, le matelas du Racing – 5 points sur les 18e et 19e  – semblait confortable. Alors qu’il en reste autant avant le baisser de rideau le 19 mai, 180 minutes ont suffi à le détricoter presque jusqu’au dernier fil.

Si le premier relégable, Troyes, battu à Lyon, reste trois longueurs derrière lui, le nouveau 18e et barragiste virtuel, Toulouse, vaincu au Stadium par un Lille ressuscité, talonne le promu alsacien. Le vent mauvais de la zone rouge parcourt l’échine de Strasbourgeois depuis trop longtemps à la recherche, vaine jusqu’ici, d’une embellie comptable.
« Cette fois, les erreurs ont été plus grossières »

« On est dans un cycle assez mauvais, pour ne pas dire très mauvais, ne se défile pas leur coach Thierry Laurey. Les joueurs donnent le meilleur, ont le désir de bien faire, mais ça se fait quelquefois de manière maladroite. Sinon, je n’ai pas grand-chose à leur reprocher. Je suis solidaire d’eux. Je n’ai pas envie de leur tirer dessus. »

Hier à Rennes, le Racing a en effet, une fois encore, davantage été plombé par ses bourdes que par son manque d’implication. « J’avais dit il y a quelques jours qu’on payait cher des demi-erreurs. Cette fois, les erreurs ont été plus grossières », se désole le technicien alsacien.

La première intervient dès la 13e minute. Les Bleus sont plutôt bien entrés dans la partie. Mais Bakary Koné va les pénaliser en relançant trop mollement dans l’axe. Prcic a senti le coup et intercepte le ballon destiné à Bahoken, avant de décaler Sarr. L’ancienne pépite messine s’enfonce dans la surface. Trop court sur son retour désespéré, le défenseur burkinabé le fauche. Le penalty, indiscutable, est transformé par l’ex-Lensois Benjamin Bourigeaud d’un impeccable intérieur du droit croisé (14e ).

Cette double bévue de son capitaine va aussitôt faire tanguer le navire alsacien, un long moment perdu dans une forme de brouillard, mais qui va peu à peu entrevoir la lumière. Elle est rallumée par un éclair de Saadi, auteur d’un contrôle parfait derrière sa jambe d’appui et qui, en bout de course, tente un extérieur du droit que Koubek repousse du pied (35e ).

Malheureusement pour eux, les Racingmen vont, au pays de la galette-saucisse, servir sur un plateau d’argent aux Bretons leur spécialité maison de la saison : la boulette-saucisse. Sur un long ballon de Gélin, Alexandre Oukidja saucissonne un dégagement qu’un Hunou opportuniste exploite d’un lob de l’extérieur du droit sans laisser au portier strasbourgeois la plus petite chance de se refaire (59e ). Pour le promu, ça commence à sentir le roussi.

Sauf qu’avec ce Racing-là, il ne faut jamais jurer de rien. C’est au moment où tout semble perdu qu’il va refaire surface. Une interception de Foulquier, un centre millimétré de Corgnet et, d’une tête plongeante au deuxième poteau, Lienard met fin à cinq mois de mutisme personnel. Son dernier but remontait au succès à Bordeaux le 8 décembre (3-0).
« On se plombe tout seuls »

Sa quatrième réalisation ravive la flamme bleue. D’autant que Rennes, pourtant porté par son rêve européen et sa nouvelle 5e place, est gagné par une étonnante fébrilité. Mais en dépit d’une forte poussée de fièvre dans le final, l’infortuné Koné et les siens ne changeront pas le cours de leur funeste destin dominical.

En deux journées, leur avance sur le 18e et barragiste a été divisée par cinq. L’étau se resserre et le couperet menace. Si la peur n’évite pas le danger, pour reprendre une expression chère à Jean-Marc Furlan (coach du Racing de 2007 à 2009), la venue de Lyon, huit succès d’affilée dans sa besace, samedi à la Meinau, a de quoi faire flageoler quelques guiboles alsaciennes.

« Si j’ai l’impression qu’on se plombe tout seuls ? Ce n’est pas une impression, regrette l’entraîneur du Racing après ce onzième match sans succès. Nous devons comprendre qu’il faut éviter de perdre un match avant de penser à le gagner. »

À deux journées de l’épilogue, les Strasbourgeois n’ont désormais plus d’autre option que de redresser la tête, chaque jour un peu plus posée sur le billot, s’ils veulent éviter qu’elle ne roule dans la sciure.
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Message  67120 Lun 7 Mai - 6:07

Un axe de papier
Avec une colonne vertébrale gardien-défenseur central-milieu récupérateur pas au niveau, coupable sur les deux buts rennais, le Racing s’est tiré une balle dans chaque pied et ne s’en est jamais relevé.
OUKIDJA (2) : Dans le sillage d’une intervention incertaine pour commencer, le gardien est passé complètement à côté de son match. S’il ne peut rien sur le penalty parfaitement croisé de Bourigeaud (14e ), ses dégagements n’ont pas été une bénédiction et un a même fini par se transformer en une passe décisive pour Hunou, qui a mis fin au suspense sur un but presque burlesque (59e ).

  FOULQUIER (5) : Sur une première relance catastrophique plein axe, le Guadeloupéen a semblé se mettre au diapason de son capitaine (18e ).
Le calvaire de Koné

L’ancien Rennais a su se reprendre en étant à l’origine de la grosse occasion de la première période, à la faveur d’une relance dans la course de Gonçalves (36e ). Le latéral droit a été plus dominateur dans le duel livré au remuant Sarr, à telle enseigne qu’il a pu se projeter vers l’avant avec inspiration et initier l’action sur la réduction du score.

  KONÉ (2) : Pas impérial sur l’un de ses premiers gestes quand il a été contré par Hunou et qu’il a été contraint à la faute (10e ), le capitaine n’arrange pas son cas en relançant sur Prcic avant de concéder le penalty, fauchant Sarr, récoltant jaune, comme s’il creusait son propre trou pour s’enfoncer (12e ).

Un duel remporté dans les airs semble le remettre d’équerre et une ouverture en profondeur vers Saadi laisse espérer un mieux (20e ). C’est une illusion car le Burkinabé reste encore un peu au vestiaire après la pause entre passes ratées et mauvais placements. Une soirée cauchemardesque.

  MARTINEZ (5) : Il a coupé des centres et des trajectoires pour stabiliser la défense bleue, mais il a paru bien seul pour assurer un semblant d’équilibre. Vaillant dans le marasme défensif alsacien.

  SEKA (5) : Le latéral devait se coltiner Bourigeaud ce qui n’avait rien d’une évidence, l’ancien Lensois sachant briller avec sa technique racée. Il a choisi de se concentrer sur ses tâches défensives qu’il a remplies honorablement. Remplacé par Kenny Lala (46e , 4) de retour de blessure après deux mois d’absence qui peuvent expliquer quelques imperfections et sautes de rythme.

  GONÇALVES (6) : Bien tenu par Bensebaini pendant la première demi-heure, le milieu droit a veillé à toujours se démarquer et Foulquier a répondu à son appel conclu d’un bon centre vers Saadi (36e ). Il en a fait de même un peu plus tard pour mettre Koubek en difficulté (39e ), ou inspiré un frisson dans la surface bretonne (72e ). Ses éclairs ont entretenu l’espoir malgré son intermittence.

  MARTIN (6) : Le milieu axial a tenté de mettre de l’ordre dans la boutique en imprimant un tempo en rapport avec les moyens alsaciens. Auteur de la première frappe, de loin, et bien à côté (31e ), l’ancien de Montpellier est également contré sur un ballon qui traîne dans la surface (39e ) et est souvent à la retombée des ballons dans la surface alsacienne qu’il a souvent dégagés.

  AHOLOU (3) : Longtemps le milieu récupérateur a erré comme une âme en peine, au cœur du jeu strasbourgeois. Le costaud de l’entrejeu a perdu moult ballons, a subi les duels, a brillé par une étonnante discrétion. Son seul mérite est d’avoir (un peu) relevé la tête en fin de rencontre pour tenter d’organiser les actions en fin de match.

  LIENARD (5) : Imprécis dans tout ce qu’il a entrepris presque jusqu’à la pause, quand il a lancé Bahoken (43e ), l’ailier gauche est monté en régime au retour des vestiaires, a fini par mettre la défense bretonne en danger pour redonner l’espoir au Racing (66e ). Remplacé par Jérémy Blayac (82e ).

  BAHOKEN (4) : L’international camerounais a tenté de faire parler sa puissance, obtenant un corner de-ci (5e ), un coup franc de-là (21e ).

S’il s’est un peu enferré sur une possibilité de contre (34e ), l’attaquant a mis Koubek à contribution pour une véritable occasion (43e ). Du déchet dans son jeu nuit à l’impression générale et, malgré une présence assidue devant après la pause, il n’a pas eu le geste décisif, notamment sur un centre de Gonçalves (72e ).

  SAADI (5) : L’international algérien a eu de rares ballons à négocier, mais il a plutôt eu tendance à les bonifier, sur un splendide contrôle d’une talonnade qui lui a permis de s’offrir un duel avec Koubek notamment (36e ). Remplacé par Benjamin Corgnet (46e , 5), qui, après un petit quart d’heure à se mettre en route, a su créer des dangers sporadiques dans le camp breton.
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Message  67120 Mar 8 Mai - 5:20

Entre gris clair et gris foncé
Les joueurs du Racing ont été investis de sentiments tranchés, après leur échec en Bretagne. Ils veulent y croire mais certains ont été rudement touchés.
Était-ce celui de trop ? Le onzième match de rang sans décrocher la timbale, l’échec qui plonge le Racing à une proximité brûlante de la zone rouge, a durement affecté les esprits strasbourgeois.

Le contenu de la rencontre disputée à Rennes a souligné d’invariables constantes : les erreurs, particulièrement grotesques dimanche, anéantissent irrémédiablement les efforts et les inspirations collectives. Et c’est comme si le promu avait une bonne tête de condamné. Dans l’avion du retour, c’était « la soupe à la grimace », pour reprendre le terme d’un accompagnateur.

Certains membres du onze alsacien ont manifesté un désespoir touchant, comme Lienard, qui s’est avoué « abattu », ne taisant pas sa « peur » par rapport à ce qui pouvait attendre son équipe, confrontée samedi à un avion de chasse, Lyon – huit victoires de rang –, puis en visite à Nantes une semaine après. « Au mieux, on peut viser la case barrage », a conclu l’ailier, qui en a connu d’autres avec le Racing, à savoir deux montées, aussi une relégation suivie d’un repêchage, mais qui découvre la Ligue 1.
« Ça devient grave »

« Ça devient grave, a jugé sur le même ton Stéphane Bahoken, lui aussi quasiment en découverte de l’élite – il y a disputé une quinzaine matches avec Nice, au tout début de sa carrière, de 2010 à 2013. On donne des buts et on ne marque pas. On est marqué par cette défaite comme à chaque défaite. Mais là, quand on voit le match… On n’a pas le choix. On doit créer l’exploit contre Lyon. » Les visages sont graves, les mots tombent comme des suppliques lâchées pour repousser la malédiction.

Six jours ne seront pas de trop pour regonfler le moral des troupes. Quelques hommes d’expérience seront en première ligne pour faire de leurs convictions une maladie contagieuse. Pablo Martinez, qui a également connu des chemins de traverse pour intégrer le monde pro, rappelle quelques réalités et que la position du Racing n’a rien d’une surprise. « On ne peut pas se permettre d’être abattu, a-t-il martelé dans les couloirs du Roazhon Park. Ça fait mal, ça va être dur mais on se relèvera tous ensemble pour laisser ce club en Ligue 1. »

Si le championnat devait s’arrêter aujourd’hui, le Racing rempilerait cet été pour une 58e saison parmi l’élite, le seul objectif fixé sur la ligne de départ. Il reste encore un point de marge. Au terme d’un week-end où ses actions ont bigrement baissé, le club strasbourgeois ne doit pas perdre de vue qu’il y en a encore trois plus mal lotis que lui. Et qu’après de légitimes lamentations, il reste deux occasions de réagir.
dna
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