13eme journée Strasbourg - Rennes
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13eme journée Strasbourg - Rennes
RCSA-Stade Rennais FC le samedi 18 novembre à 20 heures
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 13e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et le Stade Rennais FC se déroulera le samedi 18 novembre à 20 heures au stade de la Meinau. Elle sera diffusée en intégralité sur Bein Sports Max.
SO
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 13e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et le Stade Rennais FC se déroulera le samedi 18 novembre à 20 heures au stade de la Meinau. Elle sera diffusée en intégralité sur Bein Sports Max.
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67120- d'r Kàpallmaischter
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Aholou touché
Thierry Laurey a confirmé que Martin Terrier et Nuno Da Costa seraient suspendus contre Rennes le 18 novembre à la Meinau. L’entraîneur du Racing a aussi indiqué que le milieu défensif Jean-Eudes Aholou, remplacé à la 62e par Jérémy Grimm, était touché, sans donner plus de précision : « On va voir ce que ça va donner avec lui ».
dna
Thierry Laurey a confirmé que Martin Terrier et Nuno Da Costa seraient suspendus contre Rennes le 18 novembre à la Meinau. L’entraîneur du Racing a aussi indiqué que le milieu défensif Jean-Eudes Aholou, remplacé à la 62e par Jérémy Grimm, était touché, sans donner plus de précision : « On va voir ce que ça va donner avec lui ».
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Un joli clin d’œil
Hasard du calendrier, Jean-Marc Kuentz, adjoint de Sabri Lamouchi, le nouveau coach rennais, vivra son premier match officiel samedi à la Meinau. Face à un Racing dont il a été salarié durant 22 ans…
Il a à peine eu le temps de boucler sa valise et a quitté dare-dare sa maison de Truchtersheim où il était revenu en début d’été après la rupture amiable de son contrat avec le club qatari d’El-Jaish.
Fidèle adjoint depuis 2012 de l’ancien international français Sabri Lamouchi, partenaire d’un certain Marc Keller chez les Bleus, Jean-Marc Kuentz, 22 années de service au Racing, a rallié Rennes à la hâte pour s’engager l’autre mercredi jusqu’en 2019 (plus une année en option) avec le Stade rennais.
Spectateur assidu de la Meinau
Intronisé à la place de Christian Gourcuff, en rupture avec le nouveau président délégué et manager général Olivier Létang (ex-PSG), Sabri Lamouchi a dirigé sa première séance dès le lendemain. Le duo Lamouchi – Kuentz a ainsi pris la succession d’un coach dont l’équipe restait sur quatre succès toutes compétitions confondues.
Un paradoxe que le Colmarien de naissance (52 ans) ne souhaite pas commenter. Sauf pour dire ceci : « Sabri et moi avons énormément de respect pour Christian Gourcuff, entraîneur emblématique en Bretagne, et son travail de grande qualité. C’est vrai que lui succéder alors que l’équipe vient d’aligner quatre succès est un peu bizarre, mais c’est aussi une aubaine. Nous débutons avec cet acquis que les joueurs et l’entraîneur précédent ont fait fructifier. À charge pour nous de le bonifier. »
Après cinq mois d’attente dans le Kochersberg, celui qui a occupé presque tous les postes au Racing en plus de deux décennies, hormis celui d’entraîneur principal, a plongé sans transition dans le bain breton et n’a « pas encore sorti la tête de l’eau. On est lancé dans une véritable course contre la montre. On passe nos journées au club ».
De l’Afrique à la Bretagne, en passant par le Qatar
Et, accessoirement, sur les terrains. Dimanche, alors qu’il assistait au derby des U19 rennais contre Brest, il a senti une main lui tapoter l’épaule. C’était celle de l’ex-ailier strasbourgeois Ali Bouafia, que Marc Keller a engagé cette saison pour être l’œil du promu bas-rhinois dans l’Ouest de la France.
« Depuis ma signature à Rennes, j’ai reçu énormément de messages de sympathie de mes amis alsaciens, d’éducateurs du Racing aussi où je connais encore tout le monde ou presque », se réjouit le nouvel adjoint rennais.
Après deux expériences un brin “exotiques”, à la tête de la Côte d’Ivoire (2012-2014), puis au Qatar (janvier 2015-juin 2017), Sabri Lamouchi, flanqué du Truchtersheimois, accède pour la première fois à un poste de numéro 1 en Ligue 1.
« Après une expérience intéressante avec une sélection constellée de stars et une autre très riche au Qatar où nous avons travaillé au quotidien avec un groupe, gagné une Coupe, perdu quatre finales et joué une demi-finale de Ligue des Champions, Rennes était l’opportunité que Sabri attendait dans un environnement dont tout technicien rêverait », poursuit l’Alsacien.
« Au Qatar, après la fusion de notre club, El-Jaish, qui était celui de la police, avec le club de l’armée, Lekhwya, nous avons résilié à l’amiable notre dernière année. À notre retour en France fin juin, la fenêtre était fermée. Sabri a eu quelques touches, notamment au Standard de Liège qui souhaitait le faire signer très vite. Mais lui n’était pas encore libre. Il a préféré attendre. »
Pour Jean-Marc Kuentz, le hasard du calendrier a bien fait les choses. Samedi, il retrouvera une Meinau où il n’est pas revenu depuis son départ en 2012, sinon comme spectateur lambda. Un spectateur assidu depuis son retour à “Truch”.
« Beaucoup d’émotion à revenir dans ce stade »
« Je suis notamment allé aux matches contre Marseille, Saint-Étienne et Angers. L’histoire me fait un clin d’œil. Ma femme et mes enfants seront là. J’aurai beaucoup d’émotion à revenir dans ce stade dont je n’ai pas besoin de vous décrire la ferveur et la magie que nous connaissons tous. On sait qu’un match très compliqué nous attend face à un Racing qui mériterait quatre ou cinq points de plus. Mais on vient pour faire un résultat. Et 90 minutes durant, je serai, pour la première fois, dans l’autre camp… »
dna
Hasard du calendrier, Jean-Marc Kuentz, adjoint de Sabri Lamouchi, le nouveau coach rennais, vivra son premier match officiel samedi à la Meinau. Face à un Racing dont il a été salarié durant 22 ans…
Il a à peine eu le temps de boucler sa valise et a quitté dare-dare sa maison de Truchtersheim où il était revenu en début d’été après la rupture amiable de son contrat avec le club qatari d’El-Jaish.
Fidèle adjoint depuis 2012 de l’ancien international français Sabri Lamouchi, partenaire d’un certain Marc Keller chez les Bleus, Jean-Marc Kuentz, 22 années de service au Racing, a rallié Rennes à la hâte pour s’engager l’autre mercredi jusqu’en 2019 (plus une année en option) avec le Stade rennais.
Spectateur assidu de la Meinau
Intronisé à la place de Christian Gourcuff, en rupture avec le nouveau président délégué et manager général Olivier Létang (ex-PSG), Sabri Lamouchi a dirigé sa première séance dès le lendemain. Le duo Lamouchi – Kuentz a ainsi pris la succession d’un coach dont l’équipe restait sur quatre succès toutes compétitions confondues.
Un paradoxe que le Colmarien de naissance (52 ans) ne souhaite pas commenter. Sauf pour dire ceci : « Sabri et moi avons énormément de respect pour Christian Gourcuff, entraîneur emblématique en Bretagne, et son travail de grande qualité. C’est vrai que lui succéder alors que l’équipe vient d’aligner quatre succès est un peu bizarre, mais c’est aussi une aubaine. Nous débutons avec cet acquis que les joueurs et l’entraîneur précédent ont fait fructifier. À charge pour nous de le bonifier. »
Après cinq mois d’attente dans le Kochersberg, celui qui a occupé presque tous les postes au Racing en plus de deux décennies, hormis celui d’entraîneur principal, a plongé sans transition dans le bain breton et n’a « pas encore sorti la tête de l’eau. On est lancé dans une véritable course contre la montre. On passe nos journées au club ».
De l’Afrique à la Bretagne, en passant par le Qatar
Et, accessoirement, sur les terrains. Dimanche, alors qu’il assistait au derby des U19 rennais contre Brest, il a senti une main lui tapoter l’épaule. C’était celle de l’ex-ailier strasbourgeois Ali Bouafia, que Marc Keller a engagé cette saison pour être l’œil du promu bas-rhinois dans l’Ouest de la France.
« Depuis ma signature à Rennes, j’ai reçu énormément de messages de sympathie de mes amis alsaciens, d’éducateurs du Racing aussi où je connais encore tout le monde ou presque », se réjouit le nouvel adjoint rennais.
Après deux expériences un brin “exotiques”, à la tête de la Côte d’Ivoire (2012-2014), puis au Qatar (janvier 2015-juin 2017), Sabri Lamouchi, flanqué du Truchtersheimois, accède pour la première fois à un poste de numéro 1 en Ligue 1.
« Après une expérience intéressante avec une sélection constellée de stars et une autre très riche au Qatar où nous avons travaillé au quotidien avec un groupe, gagné une Coupe, perdu quatre finales et joué une demi-finale de Ligue des Champions, Rennes était l’opportunité que Sabri attendait dans un environnement dont tout technicien rêverait », poursuit l’Alsacien.
« Au Qatar, après la fusion de notre club, El-Jaish, qui était celui de la police, avec le club de l’armée, Lekhwya, nous avons résilié à l’amiable notre dernière année. À notre retour en France fin juin, la fenêtre était fermée. Sabri a eu quelques touches, notamment au Standard de Liège qui souhaitait le faire signer très vite. Mais lui n’était pas encore libre. Il a préféré attendre. »
Pour Jean-Marc Kuentz, le hasard du calendrier a bien fait les choses. Samedi, il retrouvera une Meinau où il n’est pas revenu depuis son départ en 2012, sinon comme spectateur lambda. Un spectateur assidu depuis son retour à “Truch”.
« Beaucoup d’émotion à revenir dans ce stade »
« Je suis notamment allé aux matches contre Marseille, Saint-Étienne et Angers. L’histoire me fait un clin d’œil. Ma femme et mes enfants seront là. J’aurai beaucoup d’émotion à revenir dans ce stade dont je n’ai pas besoin de vous décrire la ferveur et la magie que nous connaissons tous. On sait qu’un match très compliqué nous attend face à un Racing qui mériterait quatre ou cinq points de plus. Mais on vient pour faire un résultat. Et 90 minutes durant, je serai, pour la première fois, dans l’autre camp… »
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Pour rester d’attaque
Le Racing sera privé de son duo d’attaque, demain, face à Rennes, dans un match qu’il aurait tout intérêt à gagner. Son entraîneur, Thierry Laurey, doit trancher entre quatre concurrents pour remplacer Martin Terrier et Nuno da Costa.
Si dès lors qu’un être vous manque, tout est dépeuplé, le Racing devrait être bien déplumé, samedi, au moment d’accueillir Rennes. Car il évoluera non pas sans un mais sans ses deux attaquants de pointe avec lesquels il s’est forgé quelques raisons de croire en un destin en Ligue 1.
« Face à Saint-Étienne, Terrier jouait-il ? Da Costa jouait-il ? »
Sa dernière sortie avant la trêve internationale qui s’achève demain ne s’est pas limitée à une vilaine défaite à Troyes (3-0). Son entraîneur, Thierry Laurey, a également perdu, pour un match, Nuno Da Costa et Martin Terrier. Le Cap-Verdien a vu rouge, l’international espoir a écopé de son troisième carton jaune en moins de dix matches : l’un et l’autre sont suspendus alors que l’équipe strasbourgeoise, 18e , a grand besoin de points.
Ainsi, depuis douze jours, et même avant en réalité, l’effectif se cherche des solutions au quotidien. Les gammes sont répétées avec les quatre éléments attendus pour prendre le relais en attaque. Mais si les deux meilleurs buteurs strasbourgeois – Da Costa a trouvé trois fois la faille depuis le début de saison et Terrier deux –, le staff technique ne s’en trouve pas désespérément catastrophé pour autant. « Face à Saint-Étienne ( en Coupe de la Ligue pour une victoire 5 tab à 4 , 1-1 ), Terrier jouait-il ? Da Costa jouait-il ? », interroge l’entraîneur du Racing.
La réponse est non et son équipe s’en est effectivement plutôt bien sortie en alignant un duo Blayac-Bahoken soutenu par Sacko. Ces trois-là sont candidats à une présence au coup d’envoi de samedi. Mais ils font le match avec Idriss Saadi, l’international algérien.
A priori, un changement de schéma n’est pas dans l’air. Celui en 4-4-2 avec un milieu en losange a les avantages des automatismes, une certaine légitimité dans les résultats et suscite l’espoir d’une continuité. La claque dans l’Aube a succédé à une période au moins faste en termes de jeu, si elle ne s’est pas tout à fait concrétisée par une belle récolte de points. Pour nourrir l’optimisme et espérer relancer la mécanique, les Strasbourgeois pourront s’appuyer sur leur ailier gauche, Dimitri Lienard, lui… de retour de suspension.
Ils auront aussi bien besoin de poids devant. En la matière, ils sont deux à avoir les faveurs du pronostic pour une titularisation face à Rennes. Stéphane Bahoken est le premier d’entre tous. Titulaire face à Saint-Étienne, il a montré la voie de la qualification en ouvrant la marque. Jamais au coup d’envoi d’un match de Ligue 1 cette saison (34 minutes de jeu en trois matches), l’ancien de Nice peut espérer refermer une longue parenthèse en apparaissant dans l’équipe de départ demain. Sa dernière titularisation dans l’élite française remonte à… mars 2013, lors d’un Nancy – Nice.
Stéphane Bahoken présente aussi l’avantage de savoir enquiquiner les relances adverses et de jouir d’une belle cote à la Meinau où les supporters lui ont même consacré une petite ritournelle.
« Beaucoup de choses à prendre en compte »
À ses côtés, il ne serait pas surprenant de trouver Jérémy Blayac. Les deux joueurs ont des profils différents et leur association a quelque chose de naturel. L’attaquant de 34 ans, capable de jouer en pivot, de se montrer opportuniste dans la surface adverse, n’a pas non plus été titulaire cette saison – une heure et quart de jeu en Ligue 1 en quatre apparitions. S’il l’était samedi, ce serait une première depuis… mai 2010 et un Boulogne – Saint-Étienne. Lui aussi jouit d’une jolie popularité dans le stade strasbourgeois où il a marqué six de ses sept buts de la saison passée.
Mais l’entraîneur Thierry Laurey ne construit pas son équipe pour faire plaisir aux spectateurs mais pour gagner. Et en ce sens, il pourrait être tenté de relancer Idriss Saadi, plutôt pris en grippe par le public alsacien.
« Il y a beaucoup de choses à prendre en compte, indique d’ailleurs l’entraîneur. Il y a les problèmes que l’on veut poser à cette équipe de Rennes, l’idée du jeu que l’on veut proposer et ce que l’on voit à l’entraînement. »
Sur le sujet, Idriss Saadi n’a pas été resplendissant ces derniers jours. Un peu à l’image de sa saison, perturbée et loin d’être un triomphe pour l’instant. Jusqu’à présent, le transfuge de Cardiff n’a pas vraiment réussi à exprimer un talent de buteur qui a éclaboussé le championnat de Belgique la saison passée – 16 buts en Jupiler League. Il n’a trouvé l’ouverture qu’à Montpellier et n’a surtout pas pesé dans le jeu. Blessé une bonne partie du mois d’octobre, il a au moins été l’auteur d’une entrée intéressante à Troyes, où il a trouvé la transversale en fin de match.
Il reste la dernière option Ihsan Sacko. Le jeune (20 ans) milieu offensif ne présente pas le profil de l’attaquant en puissance et a eu le tort de ne pas avoir brillé dans les statistiques lorsqu’il a eu sa chance jusqu’à la fin de l’été. Ses trois dernières titularisations en championnat ont correspondu à des échecs collectifs – défaites face à Amiens (0-1), à Monaco (3-0), face à Nantes (1-2). Sacko a eu le mérite de se relancer en Coupe de la Ligue.
Pour le Racing, il s’agit de se relancer collectivement en championnat. Le(s) Strasbourgeois nécessairement en manque de temps de jeu sur le front offensif ferai (en) t d’une pierre deux coups s’il(s) parvenai (en) t à conduire les Bleus au succès. À la Meinau, en championnat, le public n’a pleinement plus pu faire la fête depuis le mois d’août. Et cela commence à faire loin.
TERRIER AU REPOS. – Les joueurs du Racing se sont entraînés hier matin dans le froid avec notamment un atelier devant le but pour les attaquants en fin de séance. Martin Terrier, suspendu samedi, n’y a pas participé.
dna
Le Racing sera privé de son duo d’attaque, demain, face à Rennes, dans un match qu’il aurait tout intérêt à gagner. Son entraîneur, Thierry Laurey, doit trancher entre quatre concurrents pour remplacer Martin Terrier et Nuno da Costa.
Si dès lors qu’un être vous manque, tout est dépeuplé, le Racing devrait être bien déplumé, samedi, au moment d’accueillir Rennes. Car il évoluera non pas sans un mais sans ses deux attaquants de pointe avec lesquels il s’est forgé quelques raisons de croire en un destin en Ligue 1.
« Face à Saint-Étienne, Terrier jouait-il ? Da Costa jouait-il ? »
Sa dernière sortie avant la trêve internationale qui s’achève demain ne s’est pas limitée à une vilaine défaite à Troyes (3-0). Son entraîneur, Thierry Laurey, a également perdu, pour un match, Nuno Da Costa et Martin Terrier. Le Cap-Verdien a vu rouge, l’international espoir a écopé de son troisième carton jaune en moins de dix matches : l’un et l’autre sont suspendus alors que l’équipe strasbourgeoise, 18e , a grand besoin de points.
Ainsi, depuis douze jours, et même avant en réalité, l’effectif se cherche des solutions au quotidien. Les gammes sont répétées avec les quatre éléments attendus pour prendre le relais en attaque. Mais si les deux meilleurs buteurs strasbourgeois – Da Costa a trouvé trois fois la faille depuis le début de saison et Terrier deux –, le staff technique ne s’en trouve pas désespérément catastrophé pour autant. « Face à Saint-Étienne ( en Coupe de la Ligue pour une victoire 5 tab à 4 , 1-1 ), Terrier jouait-il ? Da Costa jouait-il ? », interroge l’entraîneur du Racing.
La réponse est non et son équipe s’en est effectivement plutôt bien sortie en alignant un duo Blayac-Bahoken soutenu par Sacko. Ces trois-là sont candidats à une présence au coup d’envoi de samedi. Mais ils font le match avec Idriss Saadi, l’international algérien.
A priori, un changement de schéma n’est pas dans l’air. Celui en 4-4-2 avec un milieu en losange a les avantages des automatismes, une certaine légitimité dans les résultats et suscite l’espoir d’une continuité. La claque dans l’Aube a succédé à une période au moins faste en termes de jeu, si elle ne s’est pas tout à fait concrétisée par une belle récolte de points. Pour nourrir l’optimisme et espérer relancer la mécanique, les Strasbourgeois pourront s’appuyer sur leur ailier gauche, Dimitri Lienard, lui… de retour de suspension.
Ils auront aussi bien besoin de poids devant. En la matière, ils sont deux à avoir les faveurs du pronostic pour une titularisation face à Rennes. Stéphane Bahoken est le premier d’entre tous. Titulaire face à Saint-Étienne, il a montré la voie de la qualification en ouvrant la marque. Jamais au coup d’envoi d’un match de Ligue 1 cette saison (34 minutes de jeu en trois matches), l’ancien de Nice peut espérer refermer une longue parenthèse en apparaissant dans l’équipe de départ demain. Sa dernière titularisation dans l’élite française remonte à… mars 2013, lors d’un Nancy – Nice.
Stéphane Bahoken présente aussi l’avantage de savoir enquiquiner les relances adverses et de jouir d’une belle cote à la Meinau où les supporters lui ont même consacré une petite ritournelle.
« Beaucoup de choses à prendre en compte »
À ses côtés, il ne serait pas surprenant de trouver Jérémy Blayac. Les deux joueurs ont des profils différents et leur association a quelque chose de naturel. L’attaquant de 34 ans, capable de jouer en pivot, de se montrer opportuniste dans la surface adverse, n’a pas non plus été titulaire cette saison – une heure et quart de jeu en Ligue 1 en quatre apparitions. S’il l’était samedi, ce serait une première depuis… mai 2010 et un Boulogne – Saint-Étienne. Lui aussi jouit d’une jolie popularité dans le stade strasbourgeois où il a marqué six de ses sept buts de la saison passée.
Mais l’entraîneur Thierry Laurey ne construit pas son équipe pour faire plaisir aux spectateurs mais pour gagner. Et en ce sens, il pourrait être tenté de relancer Idriss Saadi, plutôt pris en grippe par le public alsacien.
« Il y a beaucoup de choses à prendre en compte, indique d’ailleurs l’entraîneur. Il y a les problèmes que l’on veut poser à cette équipe de Rennes, l’idée du jeu que l’on veut proposer et ce que l’on voit à l’entraînement. »
Sur le sujet, Idriss Saadi n’a pas été resplendissant ces derniers jours. Un peu à l’image de sa saison, perturbée et loin d’être un triomphe pour l’instant. Jusqu’à présent, le transfuge de Cardiff n’a pas vraiment réussi à exprimer un talent de buteur qui a éclaboussé le championnat de Belgique la saison passée – 16 buts en Jupiler League. Il n’a trouvé l’ouverture qu’à Montpellier et n’a surtout pas pesé dans le jeu. Blessé une bonne partie du mois d’octobre, il a au moins été l’auteur d’une entrée intéressante à Troyes, où il a trouvé la transversale en fin de match.
Il reste la dernière option Ihsan Sacko. Le jeune (20 ans) milieu offensif ne présente pas le profil de l’attaquant en puissance et a eu le tort de ne pas avoir brillé dans les statistiques lorsqu’il a eu sa chance jusqu’à la fin de l’été. Ses trois dernières titularisations en championnat ont correspondu à des échecs collectifs – défaites face à Amiens (0-1), à Monaco (3-0), face à Nantes (1-2). Sacko a eu le mérite de se relancer en Coupe de la Ligue.
Pour le Racing, il s’agit de se relancer collectivement en championnat. Le(s) Strasbourgeois nécessairement en manque de temps de jeu sur le front offensif ferai (en) t d’une pierre deux coups s’il(s) parvenai (en) t à conduire les Bleus au succès. À la Meinau, en championnat, le public n’a pleinement plus pu faire la fête depuis le mois d’août. Et cela commence à faire loin.
TERRIER AU REPOS. – Les joueurs du Racing se sont entraînés hier matin dans le froid avec notamment un atelier devant le but pour les attaquants en fin de séance. Martin Terrier, suspendu samedi, n’y a pas participé.
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Kader Mangane et Dimitri Liénard de retour pour Rennes, Martin Terrier et Nuno Da Costa suspendus
Kader Mangane et Dimitri Liénard sont de retour dans le groupe de Strasbourg pour la réception de Rennes samedi (20h00). Martin Terrier et Nuno Da Costa sont suspendus. Absent depuis quatre journées, le capitaine Kader Mangane est à nouveau apte et a rerouvé le groupe de Strasbourg pour la réception de Rennes samedi (20h00). Retour également de Dimitri Liénard sur le flanc gauche du milieu alsacien. Malade en début de semaine, le Franc-comtois devrait toutefois tenir sa place.
En revanche, le Racing devra encore se passer de son meneur de jeu Benjamin Corgnet, pas complètement remis de sa blessure au quadriceps de la jambe droite. Dimitri Foulquier et Pablo Martinez sont également blessés. En attaque, l'entraîneur Thierry Laurey devra se passer de sa paire d'attaquants titulaires Da Costa-Terrier, tous deux suspendus et devrait redonner sa chance à l'attaquant Idriss Saadi.
Le groupe de Strasbourg
Kamara, Oukidja, Seka, Mangane, Koné, Salmier, Lala, Othon, Caci, Grimm, Aholou, Martin, Gonçalves, Nogueira, Liénard, Sacko, Blayac, Bahoken, Saadi.
equipe
Kader Mangane et Dimitri Liénard sont de retour dans le groupe de Strasbourg pour la réception de Rennes samedi (20h00). Martin Terrier et Nuno Da Costa sont suspendus. Absent depuis quatre journées, le capitaine Kader Mangane est à nouveau apte et a rerouvé le groupe de Strasbourg pour la réception de Rennes samedi (20h00). Retour également de Dimitri Liénard sur le flanc gauche du milieu alsacien. Malade en début de semaine, le Franc-comtois devrait toutefois tenir sa place.
En revanche, le Racing devra encore se passer de son meneur de jeu Benjamin Corgnet, pas complètement remis de sa blessure au quadriceps de la jambe droite. Dimitri Foulquier et Pablo Martinez sont également blessés. En attaque, l'entraîneur Thierry Laurey devra se passer de sa paire d'attaquants titulaires Da Costa-Terrier, tous deux suspendus et devrait redonner sa chance à l'attaquant Idriss Saadi.
Le groupe de Strasbourg
Kamara, Oukidja, Seka, Mangane, Koné, Salmier, Lala, Othon, Caci, Grimm, Aholou, Martin, Gonçalves, Nogueira, Liénard, Sacko, Blayac, Bahoken, Saadi.
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
À l’est du nouveau
En accueillant le Stade rennais qui s’est consacré à une révolution de palais durant la trêve internationale, le Racing veut renouer avec le succès, dans une Meinau où il n’en a décroché qu’un.
Alors qu’au loin, à l’horizon, pointe le traîneau du père Noël, le Racing, en grand manque de victoire à domicile, se coltine Rennes. La bande à Thierry Laurey entre dans une période dense de son calendrier, 8 matches en 33 jours à son programme, et il s’agit de profiter de toutes les occasions qui se présentent.
Les Bleus ont forgé leur réussite sur une autorité domestique impeccable depuis quelques années, l’emportant plus de trois fois sur quatre la saison passée à la Meinau, plus d’une fois sur deux la précédente et plus de deux fois sur trois en 2014-2015. Mais à mesure que le niveau s’élève, l’air se raréfie et le souffle en provenance des tribunes épatantes ne suffit pas toujours à rendre irrésistibles ses pensionnaires réguliers.
« On ne joue pas dans la même cour, mais sur un match, tout peut arriver »
Si le Racing est en manque de points au tiers de la saison, c’est qu’il n’a pas su concrétiser en victoires les bonnes séquences livrées chez lui. Face à Marseille ou Angers, il méritait sans doute mieux que le nul. Et avec quatre points de mieux au compteur, il ne voguerait pas dans les zones rouges actuelles, cet environnement qui imprime un brin d’angoisse autour du match du soir.
Le but est de renverser la tendance, de changer la donne et de privilégier la nouveauté. Assurément, au coup d’envoi, le Racing va faire peau neuve avec les absences conjuguées de Martin Terrier et de Nuno Da Costa ( lire par ailleurs ).
Il fera du neuf avec des vieux, des artisans de sa réussite passée, Jérémy Blayac et Stéphane Bahoken étant a priori invités à cracher le feu.
En face, le Stade rennais se montre un curieux parangon de logique. Ses propriétaires ont maintenu Christian Gourcuff quand il perdait, jusqu’à la mi-octobre, et l’ont viré quand il s’est mis à gagner. Voilà le 10e de la Ligue 1 cornaqué par Sabri Lamouchi, déboulant par ici avec le vent de quatre victoires de rang, dont trois en championnat, dans le dos.
Le morceau semble coriace. « C’est une équipe joueuse, très habile avec le ballon dans le cœur du jeu, juge Thierry Laurey. Ce n’est pas des gabarits énormes, mais si tu t’exposes, tu peux prendre cher. Et quand on voit qu‘ils ont été renforcés par un joueur qui vaut 17 millions d’euros ( Ismaïla Sarr, transfuge de Metz, blessé jusqu’à la trêve )… On ne joue pas dans la même cour, mais sur un match, tout peut arriver. »
Une séquence à trois matches à domicile sur les quatre prochains
Le Racing l’a déjà démontré dans son antre, capable même de mettre Marseille pendant un bon moment dans la machine à laver. Mais il peut être aussi l’auteur de ratages qui imposent la vigilance. Son entraîneur ne nie pas l’importance du rendez-vous, il sait que la marge se réduit dangereusement et que la situation comptable se doit d’être bonifiée.
« À partir du moment où t’as perdu à Troyes (3-0) , tu dois gagner, conclut Laurey. Toutes les équipes ne vont pas continuer à flâner en route. Certaines vont retrouver de la sérénité et de la confiance. Nous, c’est la réussite et l’efficacité que l’on veut retrouver. »
Alors que s’ouvre une séquence à trois matches à domicile sur les quatre prochains, mais avec le PSG en guise de conclusion, il s’agit d’imprimer une nouvelle dynamique pour ne pas accumuler du retard. Afin de prouver qu’à l’est, il y a du nouveau qui pourrait être salvateur.
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En accueillant le Stade rennais qui s’est consacré à une révolution de palais durant la trêve internationale, le Racing veut renouer avec le succès, dans une Meinau où il n’en a décroché qu’un.
Alors qu’au loin, à l’horizon, pointe le traîneau du père Noël, le Racing, en grand manque de victoire à domicile, se coltine Rennes. La bande à Thierry Laurey entre dans une période dense de son calendrier, 8 matches en 33 jours à son programme, et il s’agit de profiter de toutes les occasions qui se présentent.
Les Bleus ont forgé leur réussite sur une autorité domestique impeccable depuis quelques années, l’emportant plus de trois fois sur quatre la saison passée à la Meinau, plus d’une fois sur deux la précédente et plus de deux fois sur trois en 2014-2015. Mais à mesure que le niveau s’élève, l’air se raréfie et le souffle en provenance des tribunes épatantes ne suffit pas toujours à rendre irrésistibles ses pensionnaires réguliers.
« On ne joue pas dans la même cour, mais sur un match, tout peut arriver »
Si le Racing est en manque de points au tiers de la saison, c’est qu’il n’a pas su concrétiser en victoires les bonnes séquences livrées chez lui. Face à Marseille ou Angers, il méritait sans doute mieux que le nul. Et avec quatre points de mieux au compteur, il ne voguerait pas dans les zones rouges actuelles, cet environnement qui imprime un brin d’angoisse autour du match du soir.
Le but est de renverser la tendance, de changer la donne et de privilégier la nouveauté. Assurément, au coup d’envoi, le Racing va faire peau neuve avec les absences conjuguées de Martin Terrier et de Nuno Da Costa ( lire par ailleurs ).
Il fera du neuf avec des vieux, des artisans de sa réussite passée, Jérémy Blayac et Stéphane Bahoken étant a priori invités à cracher le feu.
En face, le Stade rennais se montre un curieux parangon de logique. Ses propriétaires ont maintenu Christian Gourcuff quand il perdait, jusqu’à la mi-octobre, et l’ont viré quand il s’est mis à gagner. Voilà le 10e de la Ligue 1 cornaqué par Sabri Lamouchi, déboulant par ici avec le vent de quatre victoires de rang, dont trois en championnat, dans le dos.
Le morceau semble coriace. « C’est une équipe joueuse, très habile avec le ballon dans le cœur du jeu, juge Thierry Laurey. Ce n’est pas des gabarits énormes, mais si tu t’exposes, tu peux prendre cher. Et quand on voit qu‘ils ont été renforcés par un joueur qui vaut 17 millions d’euros ( Ismaïla Sarr, transfuge de Metz, blessé jusqu’à la trêve )… On ne joue pas dans la même cour, mais sur un match, tout peut arriver. »
Une séquence à trois matches à domicile sur les quatre prochains
Le Racing l’a déjà démontré dans son antre, capable même de mettre Marseille pendant un bon moment dans la machine à laver. Mais il peut être aussi l’auteur de ratages qui imposent la vigilance. Son entraîneur ne nie pas l’importance du rendez-vous, il sait que la marge se réduit dangereusement et que la situation comptable se doit d’être bonifiée.
« À partir du moment où t’as perdu à Troyes (3-0) , tu dois gagner, conclut Laurey. Toutes les équipes ne vont pas continuer à flâner en route. Certaines vont retrouver de la sérénité et de la confiance. Nous, c’est la réussite et l’efficacité que l’on veut retrouver. »
Alors que s’ouvre une séquence à trois matches à domicile sur les quatre prochains, mais avec le PSG en guise de conclusion, il s’agit d’imprimer une nouvelle dynamique pour ne pas accumuler du retard. Afin de prouver qu’à l’est, il y a du nouveau qui pourrait être salvateur.
dna
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Zoom sur l’adversaire du Racing Reprise en main
Abonné aux saisons décevantes en dépit d’ambitions et de moyens respectables, le Stade rennais a, en quelques jours, fait table rase du passé récent.
La presse, cet oiseau de mauvais augure vite devenu impopulaire à la Piverdière, le centre d’entraînement du Stade rennais, en faisait ses choux gras depuis un mois. Longtemps démentie, la révolution annoncée a bien eu lieu.
Le président René Ruello et le coach Christian Gourcuff ont été éconduits. Olivier Létang, ex-directeur sportif du PSG, et Sabri Lamouchi leur ont succédé.
La décision du propriétaire milliardaire François Pinault avait été mûrie en amont de la série de quatre succès, toutes compétitions confondues, d’une équipe qui, il y a seulement trois journées en Ligue 1, pointait à hauteur du Racing, avec le même nombre de points (6).
« Le Racing est à l’image de son coach »
Un total qu’en trois succès 1-0 (contre Lille, à Montpellier et devant Bordeaux), le club breton a multiplié par deux et demi. C’est dans ce climat à la fois instable en coulisses et plus serein sur le terrain que le duo Sabri Lamouchi – Jean-Marc Kuentz est arrivé l’autre mercredi.
L’adjoint a découvert un environnement moins agité que ne semblaient le suggérer les derniers soubresauts. « Rennes est un club très pro, très bien organisé, avec des infrastructures de haut niveau, un vécu, une histoire, témoigne le Truchtersheimois. J’y vois beaucoup de similitudes avec le Racing : un jeune président, deux jeunes entraîneurs, un gros engouement, un ancrage dans une terre de foot et un centre de formation compétitif. Nous avons vraiment été bien reçus. On a connu des accueils plus hostiles ( rires ). Mais on sait que l’attente est forte. Nos deux premiers rendez-vous sont importants : le déplacement à Strasbourg pour entretenir la dynamique, puis le derby chez nous contre Nantes qui représente beaucoup pour notre public. »
Depuis une bonne semaine, le nouveau staff découvre un effectif pléthorique, avec beaucoup de joueurs en post-formation. « Notre ressenti et notre contact avec les joueurs sont bons, mais c’est souvent comme ça lorsqu’un entraîneur débarque avec un autre discours. Les matches et les résultats doivent bonifier cette approche positive », n’ignore pas Kuentz, lequel sait aussi que Rennes ne sera sûrement pas à la fête à la Meinau.
Sabri Lamouchi possède en effet en son adjoint un expert des forces et faiblesses du Racing. « Sabri a beaucoup de respect pour le travail de Marc ( Keller ) et Thierry ( Laurey ), confie l’ancien directeur du centre de formation strasbourgeois qui apprécie lui aussi l’entraîneur bas-rhinois. Nous avons suivi ensemble une formation à Clairefontaine et nous sommes régulièrement croisés depuis. Le Racing est à son image : une équipe avec une vraie identité de jeu, au sein de laquelle personne ne triche. Son match face à l’OM (3-3) symbolise ce dont il est capable. Il a été mené deux fois, a pris l’avantage et failli l’emporter. On s’attend à un match intéressant, mais difficile et âpre. La L1 est à trois vitesses, avec le PSG devant, quatre ou cinq clubs en course pour l’Europe et quinze autres à la lutte pour le maintien. Sabri n’a pas fixé d’objectif, mais nous aimerions au moins finir en tête de ce dernier championnat. »
Il y a un mois à peine, l’ambition aurait paru osée. Après trois succès de rang, Rennes déboule à la Meinau pour prouver qu’elle n’a rien de déraisonnable.
dna
Abonné aux saisons décevantes en dépit d’ambitions et de moyens respectables, le Stade rennais a, en quelques jours, fait table rase du passé récent.
La presse, cet oiseau de mauvais augure vite devenu impopulaire à la Piverdière, le centre d’entraînement du Stade rennais, en faisait ses choux gras depuis un mois. Longtemps démentie, la révolution annoncée a bien eu lieu.
Le président René Ruello et le coach Christian Gourcuff ont été éconduits. Olivier Létang, ex-directeur sportif du PSG, et Sabri Lamouchi leur ont succédé.
La décision du propriétaire milliardaire François Pinault avait été mûrie en amont de la série de quatre succès, toutes compétitions confondues, d’une équipe qui, il y a seulement trois journées en Ligue 1, pointait à hauteur du Racing, avec le même nombre de points (6).
« Le Racing est à l’image de son coach »
Un total qu’en trois succès 1-0 (contre Lille, à Montpellier et devant Bordeaux), le club breton a multiplié par deux et demi. C’est dans ce climat à la fois instable en coulisses et plus serein sur le terrain que le duo Sabri Lamouchi – Jean-Marc Kuentz est arrivé l’autre mercredi.
L’adjoint a découvert un environnement moins agité que ne semblaient le suggérer les derniers soubresauts. « Rennes est un club très pro, très bien organisé, avec des infrastructures de haut niveau, un vécu, une histoire, témoigne le Truchtersheimois. J’y vois beaucoup de similitudes avec le Racing : un jeune président, deux jeunes entraîneurs, un gros engouement, un ancrage dans une terre de foot et un centre de formation compétitif. Nous avons vraiment été bien reçus. On a connu des accueils plus hostiles ( rires ). Mais on sait que l’attente est forte. Nos deux premiers rendez-vous sont importants : le déplacement à Strasbourg pour entretenir la dynamique, puis le derby chez nous contre Nantes qui représente beaucoup pour notre public. »
Depuis une bonne semaine, le nouveau staff découvre un effectif pléthorique, avec beaucoup de joueurs en post-formation. « Notre ressenti et notre contact avec les joueurs sont bons, mais c’est souvent comme ça lorsqu’un entraîneur débarque avec un autre discours. Les matches et les résultats doivent bonifier cette approche positive », n’ignore pas Kuentz, lequel sait aussi que Rennes ne sera sûrement pas à la fête à la Meinau.
Sabri Lamouchi possède en effet en son adjoint un expert des forces et faiblesses du Racing. « Sabri a beaucoup de respect pour le travail de Marc ( Keller ) et Thierry ( Laurey ), confie l’ancien directeur du centre de formation strasbourgeois qui apprécie lui aussi l’entraîneur bas-rhinois. Nous avons suivi ensemble une formation à Clairefontaine et nous sommes régulièrement croisés depuis. Le Racing est à son image : une équipe avec une vraie identité de jeu, au sein de laquelle personne ne triche. Son match face à l’OM (3-3) symbolise ce dont il est capable. Il a été mené deux fois, a pris l’avantage et failli l’emporter. On s’attend à un match intéressant, mais difficile et âpre. La L1 est à trois vitesses, avec le PSG devant, quatre ou cinq clubs en course pour l’Europe et quinze autres à la lutte pour le maintien. Sabri n’a pas fixé d’objectif, mais nous aimerions au moins finir en tête de ce dernier championnat. »
Il y a un mois à peine, l’ambition aurait paru osée. Après trois succès de rang, Rennes déboule à la Meinau pour prouver qu’elle n’a rien de déraisonnable.
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Blayac et Bahoken à l’attaque ?
Avec Thierry Laurey, on ne saurait être catégorique. Le coach strasbourgeois a en effet l’art du contre-pied pour dribbler les journalistes et, surtout, les adversaires. Mais sauf surprise, le technicien, privé de son habituel duo offensif Nuno Da Costa - Martin Terrier, suspendus, devrait relancer ce soir en pointe le tandem Jérémy Blayac ( photo DNA – Michel Frison, ci-dessus ) – Stéphane Bahoken.Les deux attaquants ont déjà été associés en coupe de la Ligue le 25 octobre contre Saint-Étienne (1-1, 5-4 aux tirs au but), le second ouvrant même la marque.
Kader Mangane, écarté des terrains durant un mois et demi pour une lésion au mollet, et Dimitri Lienard, qui a purgé son match de suspension à Troyes, réintègrent un groupe élargi à 19 joueurs. Mais contrairement à son capitaine, le milieu gauche retrouvera en principe le onze de départ à la place de Vincent Nogueira. Kevin Zohi, qui revenait lui aussi d’une longue blessure à l’adducteur droit, s’est de nouveau fait mal hier.
À Rennes, Sabri Lamouchi devra composer sans deux pièces maîtresses, l’ancien Lensois Benjamin Bourigeaud (4 buts et 2 passes décisives) et l’ex-Bordelais Whabi Khazri (2 buts), suspendus. Mais le nouveau coach breton récupère en contrepartie les expérimentés Morgan Amalfitano et Yoann Gourcuff qui apparaît pour la première fois de la saison dans le groupe – de 19 aussi –, tout comme Mehdi Zeffane, placardisé sous l’ère Christian Gourcuff.
ABSENTS. Au Racing: Terrier, Da Costa (suspendus), Martinez, Corgnet, Ndour, Foulquier, Aaneba, Tchamba, Zohi (blessés), Solvet, Bonnefoi (choix de l’entraîneur).
À Rennes: Khazri, Bourigeaud (suspendus), Prcic, Sarr, Bensebaini, Nyamsi, N. Diallo, Maouassa, Baal, Leroyer, Gertmonas (blessés), Erasmus, Ribelin, Coulibaly, Toufiqui, Diarra (choix de l’entraîneur)..
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Ce sont deux équipes aux dynamiques dissemblables qui se rencontrent ce soir. Le Racing a connu un sérieux coup d'arrêt à Troyes, juste avant la trêve internationale, où il a sombré (0-3). Rennes, au contraire, reste sur trois succès de rang en L1, voire quatre si on inclut sa victoire en Coupe de la Ligue à Dijon.
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Les absences sont nombreuses d'un côté comme de l'autre. Au Racing, le duo d'attaquants Terrier-Da Costa est suspendu. L'infirmerie est aussi bien remplie avec N'Dour, Foulquier, Corgnet et Martinez qui ne font pas partie du groupe contrairement à Mangane qui revient après des pépins au mollet. Rennes connaît aussi son lot de forfaits: Sarr, Bensebaini, Prcic, Maoussa, Baal, Nyamsi... Heureusement pour les Bretons qu'Amalfitano et Mexer, titulaires ce soir, sont de retour.
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Il y aura bien un Gourcuff à la Meinau ce soir. Il ne s'agit pas de Christian qui a été remplacé par Sabri Lamouchi dont il s'agit du baptême du feu sur un banc de L1. En revanche, Yoann, dont c'est la première apparition cette saison dans le groupe, pourrait entrer en jeu.
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les compos qui nous sont parvenues. La doublette Bahoken-Blayac est titularisée pour la première fois de la saison en L1.
RACING: Kamara - Lala, Kone, Salmier, Seka - Gonçalves, Aholou, martin, Lienard - Blayac, Bahoken.
RENNES: Koubek - Traore, Mexer, Gnagnon, Figueiredo - André, Lea-Siliki - Amalfitano, Hunou, Mubele - Brandon.
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Le Racing attend une victoire à domicile depuis le mois d'août. Après avoir perdu contre Amiens puis Nantes, il a néanmoins décroché deux matches nuls contre Marseille et Angers mais cela ne l'a pas fait avancer pour autant au classement où il occupe la 19e place actuellement.
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Et la première grosse occasion pour le Racing. Blayac centre en retrait pour l'intérieur du pied de Bahoken, Koubek détourne en corner d'un réflexe. L'ouverture du score était toute proche.
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Un hommage a été rendu à Steven Keller, enfant du Racing disparu voilà quelques semaines, sous la forme d'une minute d'applaudissement.
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Le Racing se montre très volontaire et monopolise le ballon. On le sent bien plus percutant dans l'impact que les Rennais.
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Sur une perte de balle strasbourgeoise, Hunou est trouvé sur l'aile droite. Son ballon piqué est repris à l'entrée de la surface par Brandon dont la reprise, trop écrasée, échoue dans la niche de Kamara.
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Le Racing, un peu plus gêné par le Stade rennais, s'offre une nouvelle occasion sur une chevauchée de Seka conclue par une frappe à 20m. Mexer touche le ballon de l'épaule dans la surface mais M. Chapron ne bronche pas. Ce n'est pas scandaleux.
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Après une très bonne entame de match, le Racing a plus de mal à poser le jeu et abuse un peu trop du jeu direct.
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Bahoken file sur l'aile gauche mais le ballon aérien avait franchi la ligne de touche.
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Mouvement construit par les Bleus, Gonçalves trouve Blayac sur la droite de la surface qui obtient un corner. Celui-ci ne donne rien.
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Ce sont désormais le Breton qui donne le tempo à une rencontre qui a du mal à trouver son rythme de croisière.
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Blayac à côté! Sur un débordement à droite de Gonçalves, Blayac surgit au premier poteau. Koubek sort en même temps et l'attaquant du Racing, gêné, ne peut cadrer.
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Sur un corner de Mubele, le marquage alsacien est un peu lâche. Heureusement que le capitaine André ne cadre pas son geste acrobatique et en extension.
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Les absences sont nombreuses d'un côté comme de l'autre. Au Racing, le duo d'attaquants Terrier-Da Costa est suspendu. L'infirmerie est aussi bien remplie avec N'Dour, Foulquier, Corgnet et Martinez qui ne font pas partie du groupe contrairement à Mangane qui revient après des pépins au mollet. Rennes connaît aussi son lot de forfaits: Sarr, Bensebaini, Prcic, Maoussa, Baal, Nyamsi... Heureusement pour les Bretons qu'Amalfitano et Mexer, titulaires ce soir, sont de retour.
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Il y aura bien un Gourcuff à la Meinau ce soir. Il ne s'agit pas de Christian qui a été remplacé par Sabri Lamouchi dont il s'agit du baptême du feu sur un banc de L1. En revanche, Yoann, dont c'est la première apparition cette saison dans le groupe, pourrait entrer en jeu.
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les compos qui nous sont parvenues. La doublette Bahoken-Blayac est titularisée pour la première fois de la saison en L1.
RACING: Kamara - Lala, Kone, Salmier, Seka - Gonçalves, Aholou, martin, Lienard - Blayac, Bahoken.
RENNES: Koubek - Traore, Mexer, Gnagnon, Figueiredo - André, Lea-Siliki - Amalfitano, Hunou, Mubele - Brandon.
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Le Racing attend une victoire à domicile depuis le mois d'août. Après avoir perdu contre Amiens puis Nantes, il a néanmoins décroché deux matches nuls contre Marseille et Angers mais cela ne l'a pas fait avancer pour autant au classement où il occupe la 19e place actuellement.
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Et la première grosse occasion pour le Racing. Blayac centre en retrait pour l'intérieur du pied de Bahoken, Koubek détourne en corner d'un réflexe. L'ouverture du score était toute proche.
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Un hommage a été rendu à Steven Keller, enfant du Racing disparu voilà quelques semaines, sous la forme d'une minute d'applaudissement.
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Le Racing se montre très volontaire et monopolise le ballon. On le sent bien plus percutant dans l'impact que les Rennais.
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Sur une perte de balle strasbourgeoise, Hunou est trouvé sur l'aile droite. Son ballon piqué est repris à l'entrée de la surface par Brandon dont la reprise, trop écrasée, échoue dans la niche de Kamara.
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Le Racing, un peu plus gêné par le Stade rennais, s'offre une nouvelle occasion sur une chevauchée de Seka conclue par une frappe à 20m. Mexer touche le ballon de l'épaule dans la surface mais M. Chapron ne bronche pas. Ce n'est pas scandaleux.
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Après une très bonne entame de match, le Racing a plus de mal à poser le jeu et abuse un peu trop du jeu direct.
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Bahoken file sur l'aile gauche mais le ballon aérien avait franchi la ligne de touche.
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Mouvement construit par les Bleus, Gonçalves trouve Blayac sur la droite de la surface qui obtient un corner. Celui-ci ne donne rien.
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Ce sont désormais le Breton qui donne le tempo à une rencontre qui a du mal à trouver son rythme de croisière.
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Blayac à côté! Sur un débordement à droite de Gonçalves, Blayac surgit au premier poteau. Koubek sort en même temps et l'attaquant du Racing, gêné, ne peut cadrer.
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Sur un corner de Mubele, le marquage alsacien est un peu lâche. Heureusement que le capitaine André ne cadre pas son geste acrobatique et en extension.
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Dernière édition par 67120 le Sam 18 Nov - 20:30, édité 1 fois
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 1-0
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Le but de Blayac pour le Racing! Sur un ballon mal dégagé par la défense rennaise, Seka tente sa chance de très loin. Sa frappe plein axe profite à Blayac qui enchaîne, à la limite du hors-jeu, contrôle orienté et tir en pivot qui laisse Koubek impuissant. Le Racing est devant!
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Les Rennais essaient de réagir mais Kamara est souverain dans sa surface.
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Lienard élimine plein axe et tente sa chance à 25m, Koubek repousse comme il peut mais Blayac ne peut reprendre.
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Rennes se procure quelques coups de pied arrêtés depuis cinq minutes. Le coup franc de Lea Sliki ne donne rien.
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Le kop chante comme toujours et le Racing se montre plutôt serein sur la pelouse. Tout va bien donc à la Meinau.
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Enorme occasion pour Bahoken. Lienard décale Gonçalves qui centre fort dans la surface. Blayac manque le cuir mais cela profite au deuxième poteau à Bahoken dont la reprise à bout portant est sortie par un Koubek hyper attentif.
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C'est la mi-temps ici à la Meinau sur ce score de 1-0 en faveur du Racing. C'est largement mérité et les Alsaciens auraient même pu creuser davantage l'écart. Il faut espérer que le scénario d'Angers ne se répète pas.
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Sur le deuxième temps d'un corner, Seka est trouvé dans la surface. La tête du défenseur du Racing fait passer un vent de panique dans les rangs rennais.
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La barre pour Rennes! Sur l'action suivante, Mubele trouve parfaitement Hunou sur une déviation. Le Rennais progresse jusqu'au 20m et lâche une frappe qui vient mourir sur la barre de Kamara. Le Racing a eu chaud.
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Lea-Sliki profite d'un flottement dans la défense strasbourgeoise pour ouvrir son pied à 20m. Kamara se couche sans problème.
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Les Rennais se montrent les plus entreprenants. Ils en ont fait plus en dix minutes qu'en 45 avant le repos.
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Corner pour le Racing sur lequel Salmier ,'est pas loin de couper la trajectoire du ballon au premier poteau.
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Premier changement du côte du Racing: Grimm remplace Gonçalves, blessé.
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Grimm s'est positionné à droite. A priori, le Racing continue à jouer avec un milieu en losange.
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M. Chapron sanctionne un excès d'engagement de Bahoken sur Figueiredo. Mini corner pour les Rennais.
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Le rouge pour Amalfitano. Lienard met involontairement sa main dans le visage d'Amalfitano qui se venge en séchant par derrière le Strasbourgeois. Sanction logique.
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Le rouge n'a pas cassé la bonne dynamique bretonne. Le Racing est toujours acculé dans sa moitié de terrain.
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Lea Siliki tente direct un coup franc au premier poteau. Kamara, attentif, bouche bien l'angle.
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Tell remplace Brandon en attaque à Rennes.
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Tell, le nouvel entrant, obtient un corner. Joué en trois temps, il termine en sortie de but.
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Quelle équipe joue à 10? On peut se poser la question puisque le Racing a bien du mal à tenir le ballon et à se montrer dangereux.
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La montée inspirée de Salmier lui permet d'arriver devant la surface. Las, sa passe dans l'intervalle arrive dans les talons de Bahoken.
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Changement au Racing. Blayac, le buteur, sort sous les applaudissements. Sacko fait son entrée.
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Le but de Blayac pour le Racing! Sur un ballon mal dégagé par la défense rennaise, Seka tente sa chance de très loin. Sa frappe plein axe profite à Blayac qui enchaîne, à la limite du hors-jeu, contrôle orienté et tir en pivot qui laisse Koubek impuissant. Le Racing est devant!
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Les Rennais essaient de réagir mais Kamara est souverain dans sa surface.
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Lienard élimine plein axe et tente sa chance à 25m, Koubek repousse comme il peut mais Blayac ne peut reprendre.
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Rennes se procure quelques coups de pied arrêtés depuis cinq minutes. Le coup franc de Lea Sliki ne donne rien.
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Le kop chante comme toujours et le Racing se montre plutôt serein sur la pelouse. Tout va bien donc à la Meinau.
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Enorme occasion pour Bahoken. Lienard décale Gonçalves qui centre fort dans la surface. Blayac manque le cuir mais cela profite au deuxième poteau à Bahoken dont la reprise à bout portant est sortie par un Koubek hyper attentif.
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C'est la mi-temps ici à la Meinau sur ce score de 1-0 en faveur du Racing. C'est largement mérité et les Alsaciens auraient même pu creuser davantage l'écart. Il faut espérer que le scénario d'Angers ne se répète pas.
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Sur le deuxième temps d'un corner, Seka est trouvé dans la surface. La tête du défenseur du Racing fait passer un vent de panique dans les rangs rennais.
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La barre pour Rennes! Sur l'action suivante, Mubele trouve parfaitement Hunou sur une déviation. Le Rennais progresse jusqu'au 20m et lâche une frappe qui vient mourir sur la barre de Kamara. Le Racing a eu chaud.
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Lea-Sliki profite d'un flottement dans la défense strasbourgeoise pour ouvrir son pied à 20m. Kamara se couche sans problème.
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Les Rennais se montrent les plus entreprenants. Ils en ont fait plus en dix minutes qu'en 45 avant le repos.
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Corner pour le Racing sur lequel Salmier ,'est pas loin de couper la trajectoire du ballon au premier poteau.
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Premier changement du côte du Racing: Grimm remplace Gonçalves, blessé.
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Grimm s'est positionné à droite. A priori, le Racing continue à jouer avec un milieu en losange.
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M. Chapron sanctionne un excès d'engagement de Bahoken sur Figueiredo. Mini corner pour les Rennais.
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Le rouge pour Amalfitano. Lienard met involontairement sa main dans le visage d'Amalfitano qui se venge en séchant par derrière le Strasbourgeois. Sanction logique.
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Le rouge n'a pas cassé la bonne dynamique bretonne. Le Racing est toujours acculé dans sa moitié de terrain.
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Lea Siliki tente direct un coup franc au premier poteau. Kamara, attentif, bouche bien l'angle.
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Tell remplace Brandon en attaque à Rennes.
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Tell, le nouvel entrant, obtient un corner. Joué en trois temps, il termine en sortie de but.
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Quelle équipe joue à 10? On peut se poser la question puisque le Racing a bien du mal à tenir le ballon et à se montrer dangereux.
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La montée inspirée de Salmier lui permet d'arriver devant la surface. Las, sa passe dans l'intervalle arrive dans les talons de Bahoken.
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Changement au Racing. Blayac, le buteur, sort sous les applaudissements. Sacko fait son entrée.
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 2-0
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But de Bahoken. Lienard dépose un amour de ballon sur la tête de Bahoken qui dévie le cuir juste ce qu'il faut pour tromper Koubek. Le Racing fait le break.
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Zeffane remplace Figyueiredo à Rennes.
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Aholou quitte le terrain, côté Racing. Saadi le remplace.
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Dernier changement à Rennes: Mubele sort, Gourcuff rentre pour sa première cette saison.
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But 2-1
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La réduction du score de Hunou. Une passe laser transperce la défense strasbourgeoise et Hunou, d'un pointu, trompe Kamara. Attention à ne pas tout gâcher.
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cette victoire strasbourgeoise ô combien importante pour la suite. Ce deuxième succès domestique permet aux Alsaciens de sortir provisoirement de la zone rouge. Une superbe opération donc.
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But de Bahoken. Lienard dépose un amour de ballon sur la tête de Bahoken qui dévie le cuir juste ce qu'il faut pour tromper Koubek. Le Racing fait le break.
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Zeffane remplace Figyueiredo à Rennes.
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Aholou quitte le terrain, côté Racing. Saadi le remplace.
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Dernier changement à Rennes: Mubele sort, Gourcuff rentre pour sa première cette saison.
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But 2-1
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La réduction du score de Hunou. Une passe laser transperce la défense strasbourgeoise et Hunou, d'un pointu, trompe Kamara. Attention à ne pas tout gâcher.
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cette victoire strasbourgeoise ô combien importante pour la suite. Ce deuxième succès domestique permet aux Alsaciens de sortir provisoirement de la zone rouge. Une superbe opération donc.
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Un bol d’air frais
Par une température très fraîche, le Racing s’est offert une bouffée d’oxygène hier soir à la Meinau en dominant un Stade rennais qui restait sur quatre succès toutes compétitions confondues, mais a été réduit à dix à la 63e. Sa troisième victoire de la saison l’extrait de la zone rouge.
Trois mois. Et même un peu plus. Trois mois et des poussières que le Racing attendait sa deuxième victoire à domicile, lui qui, dès la 2e journée le 13 août, avait profité, à 0-0, de l’expulsion justifiée du gardien lillois Mike Maignan à la 63e pour balayer le LOSC de Marcelo Bielsa (3-0).
Hier, il menait déjà 1-0 lorsque le milieu rennais Morgan Amalfitano a été exclu, à la même minute exactement, de façon bien plus discutable.
Mais le résultat a été le même : un succès 2-1 qui lui permet de s’extirper de la zone rouge, un point devant Lille et Amiens qui s’affronteront lundi à la Licorne en match en retard.
L’avertissement lancé par le grand avant-centre ne va pas rester sans suite
La veille devant la presse, Thierry Laurey avait invité son équipe « à ne pas partir la fleur au fusil ». Entrés pied au plancher dans la partie, les “Bleus” vont vite se rendre compte que les recommandations de leur coach n’étaient pas superflues.
Car si Jérémy Blayac, Stéphane Bahoken, associés comme supposé en attaque, et leurs comparses ont pris le taureau rennais par les cornes, ce dernier n’a pas l’intention de se laisser transpercer par les banderilles alsaciennes sans donner quelques ruades.
Le “bison” Bahoken a d’entrée donné le ton d’une reprise instantanée du droit après un centre en retrait de son compère. Mais la poigne et la pogne solides de Koubek ont détourné le ballon en corner (1re ).
Le Racing appuie là où ça fait mal, par un excellent Seka dont la tentative lointaine est involontairement détournée par Mexer d’un bras collé au corps (13e ) ou Blayac, gêné dans sa volée par le portier tchèque (24e ).
L’avertissement lancé par le grand avant-centre ne va pas rester sans suite.
Petite erreur, lourde conséquence : sur une touche qui aurait dû être rennaise après un dégagement de Mexer dans le mollet de Gonçalves, le ballon est renvoyé plein axe par la défense bretonne. Seka ose une reprise de 30 mètres, interceptée par Blayac, couvert aux 16 mètres.
D’une frappe en pivot du gauche, l’ex-Angevin ouvre son compteur buts pour sa première titularisation de la saison en Ligue 1.
Un “pétard” de Lienard à 25 bons mètres (35e ), puis une “torpille” à bout portant de Bahoken (44e ), tous deux repoussés par le monolithique Koubek, auraient pu donner aux “Bleus” un avantage plus consistant à la pause. « On aurait pu marquer un peu plus en première mi-temps et être tranquilles plus tôt », regrettera d’ailleurs Thierry Laurey.
Ce n’aurait en effet pas été du luxe. Et les joueurs de Sabri Lamouchi vont se charger de leur rappeler dès la reprise.
Libre de ses mouvements, Hunou arme une “fusée” du droit qui fracasse la transversale d’un Kamara battu (47e ).
Des faits de jeu enfin favorables
Mais le nouvel élan de Rennes va être brisé net par la sévère décision d’un Tony Chapron fidèle à sa réputation. En retard, Amalfitano crochète Lienard le long de la touche dans le camp alsacien. La faute de l’ex-Marseillais est évidente, le carton rouge dont il écope, beaucoup moins. Le coach strasbourgeois le reconnaît : « L’expulsion me paraît un peu dure. »
Les Racingmen, qui ont souvent pesté contre les faits de jeu défavorables, ne pourront cette fois pas s’en plaindre.
À 11 contre 10, ils vont porter ce qu’ils croient être l’estocade à la 82e sur un centre subtil du gaucher Lienard et une tête impeccablement décroisée de Bahoken, déjà buteur contre Saint-Étienne en Coupe de la Ligue.
Mais rien ne sera décidément donné au promu alsacien. À la 88e , Hunou exécute Kamara d’un extérieur du droit sous la barre et fait trembler la Meinau et l’entraîneur bas-rhinois.
« Heureusement qu’il ne restait que quelques minutes, respire ce dernier. Par moments, on manque d’expérience dans la gestion des matches. Quand tu mènes 2-0 contre une équipe à dix, il n’y a aucune raison de s’exposer, de se mettre le feu et en danger. Cette fois, il n’y a pas eu mort d’hommes. Ce succès nous permet d’avancer. »
La troupe de Thierry Laurey saura de fait se prémunir d’un vilain coup de froid. Avec 13 points en 13 journées, elle s’offre juste une bouffée d’air frais.
dna
Par une température très fraîche, le Racing s’est offert une bouffée d’oxygène hier soir à la Meinau en dominant un Stade rennais qui restait sur quatre succès toutes compétitions confondues, mais a été réduit à dix à la 63e. Sa troisième victoire de la saison l’extrait de la zone rouge.
Trois mois. Et même un peu plus. Trois mois et des poussières que le Racing attendait sa deuxième victoire à domicile, lui qui, dès la 2e journée le 13 août, avait profité, à 0-0, de l’expulsion justifiée du gardien lillois Mike Maignan à la 63e pour balayer le LOSC de Marcelo Bielsa (3-0).
Hier, il menait déjà 1-0 lorsque le milieu rennais Morgan Amalfitano a été exclu, à la même minute exactement, de façon bien plus discutable.
Mais le résultat a été le même : un succès 2-1 qui lui permet de s’extirper de la zone rouge, un point devant Lille et Amiens qui s’affronteront lundi à la Licorne en match en retard.
L’avertissement lancé par le grand avant-centre ne va pas rester sans suite
La veille devant la presse, Thierry Laurey avait invité son équipe « à ne pas partir la fleur au fusil ». Entrés pied au plancher dans la partie, les “Bleus” vont vite se rendre compte que les recommandations de leur coach n’étaient pas superflues.
Car si Jérémy Blayac, Stéphane Bahoken, associés comme supposé en attaque, et leurs comparses ont pris le taureau rennais par les cornes, ce dernier n’a pas l’intention de se laisser transpercer par les banderilles alsaciennes sans donner quelques ruades.
Le “bison” Bahoken a d’entrée donné le ton d’une reprise instantanée du droit après un centre en retrait de son compère. Mais la poigne et la pogne solides de Koubek ont détourné le ballon en corner (1re ).
Le Racing appuie là où ça fait mal, par un excellent Seka dont la tentative lointaine est involontairement détournée par Mexer d’un bras collé au corps (13e ) ou Blayac, gêné dans sa volée par le portier tchèque (24e ).
L’avertissement lancé par le grand avant-centre ne va pas rester sans suite.
Petite erreur, lourde conséquence : sur une touche qui aurait dû être rennaise après un dégagement de Mexer dans le mollet de Gonçalves, le ballon est renvoyé plein axe par la défense bretonne. Seka ose une reprise de 30 mètres, interceptée par Blayac, couvert aux 16 mètres.
D’une frappe en pivot du gauche, l’ex-Angevin ouvre son compteur buts pour sa première titularisation de la saison en Ligue 1.
Un “pétard” de Lienard à 25 bons mètres (35e ), puis une “torpille” à bout portant de Bahoken (44e ), tous deux repoussés par le monolithique Koubek, auraient pu donner aux “Bleus” un avantage plus consistant à la pause. « On aurait pu marquer un peu plus en première mi-temps et être tranquilles plus tôt », regrettera d’ailleurs Thierry Laurey.
Ce n’aurait en effet pas été du luxe. Et les joueurs de Sabri Lamouchi vont se charger de leur rappeler dès la reprise.
Libre de ses mouvements, Hunou arme une “fusée” du droit qui fracasse la transversale d’un Kamara battu (47e ).
Des faits de jeu enfin favorables
Mais le nouvel élan de Rennes va être brisé net par la sévère décision d’un Tony Chapron fidèle à sa réputation. En retard, Amalfitano crochète Lienard le long de la touche dans le camp alsacien. La faute de l’ex-Marseillais est évidente, le carton rouge dont il écope, beaucoup moins. Le coach strasbourgeois le reconnaît : « L’expulsion me paraît un peu dure. »
Les Racingmen, qui ont souvent pesté contre les faits de jeu défavorables, ne pourront cette fois pas s’en plaindre.
À 11 contre 10, ils vont porter ce qu’ils croient être l’estocade à la 82e sur un centre subtil du gaucher Lienard et une tête impeccablement décroisée de Bahoken, déjà buteur contre Saint-Étienne en Coupe de la Ligue.
Mais rien ne sera décidément donné au promu alsacien. À la 88e , Hunou exécute Kamara d’un extérieur du droit sous la barre et fait trembler la Meinau et l’entraîneur bas-rhinois.
« Heureusement qu’il ne restait que quelques minutes, respire ce dernier. Par moments, on manque d’expérience dans la gestion des matches. Quand tu mènes 2-0 contre une équipe à dix, il n’y a aucune raison de s’exposer, de se mettre le feu et en danger. Cette fois, il n’y a pas eu mort d’hommes. Ce succès nous permet d’avancer. »
La troupe de Thierry Laurey saura de fait se prémunir d’un vilain coup de froid. Avec 13 points en 13 journées, elle s’offre juste une bouffée d’air frais.
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
THIERRY LAUREY, entraîneur du Racing : « On a fait un match à l’image de ceux qu’on a faits depuis ...
THIERRY LAUREY, entraîneur du Racing : « On a fait un match à l’image de ceux qu’on a faits depuis le début, même s’il y a eu un peu plus de déchets dans le jeu. Je voulais qu’on pratique du jeu vers l’avant, de façon cohérente. Mais à la maison, avec le public derrière nous, tout le monde croit qu’il faut qu’on parte vers l’avant inconsidérément. J’aimerais que par moments, on se calme un peu, qu’on reste bien positionnés. On a parfois laissé aux Rennais réduits à dix des situations favorables qui n’auraient pas dû exister. »
SABRI LAMOUCHI, entraîneur de Rennes : « À la mi-temps, j’ai dit à mes joueurs qu’on était très chanceux et très heureux de n’être menés que d’un but. Notre deuxième mi-temps a été beaucoup plus cohérente, consistante, je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs. Strasbourg mérite sa victoire pour avoir dominé la première mi-temps, même si, en deuxième, ç’a été l’inverse. »
ERNEST SEKA, défenseur du Racing : « C’est clair que c’était important de prendre les points à domicile. Ça fait un moment qu’on l’attendait. Après l’expulsion, inconsciemment, on s’est peut-être un peu relâché. Mais ce qui prime, c’est la victoire. C’est bien que nos deux attaquants aient marqué mais c’est le collectif qui prime. »
KENNY LALA, défenseur du Racing : « C’est une belle victoire. On a fait une très belle première mi-temps, une deuxième plus moyenne. L’essentiel, c’est les trois points. Derrière un match compliqué, à Troyes, il fallait se relever. Je ne suis pas satisfait de ma partie personnellement, mais j’ai l’habitude de me remettre en question. À Saint-Étienne, il va falloir aborder la rencontre avec le même état d’esprit. »
STÉPHANE BAHOKEN, attaquant du Racing : « Sur la première action, le gardien l’arrête. Sur la deuxième, le gardien l’arrête. Mes coéquipiers m’ont encouragé et je marque finalement un but important pour l’équipe. On sortait d’un 3-0 et cette victoire redonne de la confiance, du peps. Ça va relancer la machine. On a eu la domination globale sur la rencontre. Avec Jérémy, on montre qu’il y a de la concurrence et que notre travail à l’entraînement porte ses fruits. »
dna
THIERRY LAUREY, entraîneur du Racing : « On a fait un match à l’image de ceux qu’on a faits depuis le début, même s’il y a eu un peu plus de déchets dans le jeu. Je voulais qu’on pratique du jeu vers l’avant, de façon cohérente. Mais à la maison, avec le public derrière nous, tout le monde croit qu’il faut qu’on parte vers l’avant inconsidérément. J’aimerais que par moments, on se calme un peu, qu’on reste bien positionnés. On a parfois laissé aux Rennais réduits à dix des situations favorables qui n’auraient pas dû exister. »
SABRI LAMOUCHI, entraîneur de Rennes : « À la mi-temps, j’ai dit à mes joueurs qu’on était très chanceux et très heureux de n’être menés que d’un but. Notre deuxième mi-temps a été beaucoup plus cohérente, consistante, je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs. Strasbourg mérite sa victoire pour avoir dominé la première mi-temps, même si, en deuxième, ç’a été l’inverse. »
ERNEST SEKA, défenseur du Racing : « C’est clair que c’était important de prendre les points à domicile. Ça fait un moment qu’on l’attendait. Après l’expulsion, inconsciemment, on s’est peut-être un peu relâché. Mais ce qui prime, c’est la victoire. C’est bien que nos deux attaquants aient marqué mais c’est le collectif qui prime. »
KENNY LALA, défenseur du Racing : « C’est une belle victoire. On a fait une très belle première mi-temps, une deuxième plus moyenne. L’essentiel, c’est les trois points. Derrière un match compliqué, à Troyes, il fallait se relever. Je ne suis pas satisfait de ma partie personnellement, mais j’ai l’habitude de me remettre en question. À Saint-Étienne, il va falloir aborder la rencontre avec le même état d’esprit. »
STÉPHANE BAHOKEN, attaquant du Racing : « Sur la première action, le gardien l’arrête. Sur la deuxième, le gardien l’arrête. Mes coéquipiers m’ont encouragé et je marque finalement un but important pour l’équipe. On sortait d’un 3-0 et cette victoire redonne de la confiance, du peps. Ça va relancer la machine. On a eu la domination globale sur la rencontre. Avec Jérémy, on montre qu’il y a de la concurrence et que notre travail à l’entraînement porte ses fruits. »
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Tous au niveau
Si le Racing s’est construit un succès mérité hier face à Rennes, c’est parce que toutes ses individualités ont joué leur rôle avec inspiration, certains étant même les auteurs d’une production majeure. Pas nécessairement les plus attendus.
K AMARA (6). – Un centre vicieux et une frappe cadrée de Brandon lui ont rappelé que sans un bon gardien, en Ligue 1, on ne peut pas aller bien loin. Et il a été bon et le Racing peut voir plus loin.
LALA (5). – Un peu de déchet pour entamer son match et une confrontation directe avec Brandon, le plus virevoltant des Rennais, ont dressé un tableau compliqué pour lui individuellement. L’ancien Lensois a eu le mérite de ne pas en faire trop alors qu’il avait déjà beaucoup à faire.
Troisième passe décisive pour Lienard
SALMIER (5). – Ses relances n’ont pas toujours été inspirées, mais il a su se recentrer sur ses principales tâches pour mettre sous l’éteignoir les attaquants rennais, au final, discrets.
KONÉ (7). – Le capitaine a fait preuve d’autorité dans ses interventions et ses sorties, balle au pied, ont vraiment rassuré.
SEKA (7). – L’ancien capitaine, dont le positionnement continue toujours de surprendre, a été plutôt épatant sur son côté gauche où Hunou et Traoré ont eu du fil à retordre. Auteur de montées opportunes, il est à l’origine, même involontairement, du premier but. Convaincant.
GONÇALVES (6). – Mordant dans les premiers duels et offrant la solution à droite, l’ancien Lavallois a été partout et souvent dans les bons coups comme sur ce centre, juste avant la pause, qui a donné lieu à l’énorme occasion de Bahoken (44e ). Sa partition s’est achevée avant l’heure puisque touché à la cuisse gauche. Remplacé par Grimm (58e ).
AHOLOU (5). – Le milieu défensif a veillé à l’équilibre collectif, écopant lorsque le besoin se faisait sentir derrière tout en s’essayant à quelques rushs pour repousser le danger, péchant néanmoins sur quelques transmissions. Remplacé par Saadi (87e ).
MARTIN (5). – L’électron libre n’a pas fait d’étincelle, mais s’est efforcé de gérer les flux dans le bon sens du courant et s’est décarcassé quand il s’est agi de préserver l’avance strasbourgeoise.
LIENARD (6). – Un coup de “tatane” dont il a le secret au terme d’un slalom (34e ) a enjolivé sa première partie de rencontre moins étincelante que la seconde car l’ailier est monté en régime, au point de réussir une troisième passe décisive dans sa saison.
BLAYAC (6). – S’il n’a plus ses jambes de 20 ans, l’expérimenté attaquant a été l’auteur de quelques appels, conclus de bons centres pour mettre la défense bretonne sur le grill. Et puis, il a inscrit le but qui a matérialisé la tendance favorable au Racing, son 28e sous la tunique alsacienne.
Si quelques contrôles élastiques et glissades ont (un peu) gâché, Blayac a montré qu’il avait de forts jolis restes. Remplacé par Sacko (81e ).
BAHOKEN (6). – Avec une première tentative cadrée après moins d’une minute de jeu, il a évidemment une certaine responsabilité dans le bon début strasbourgeois. L’ancien Niçois a été parfois surpris en position de hors-jeu, mais son harcèlement de la défense rennaise a été judicieux. Et il s’est illustré en marquant de la tête, mettant une fin quasi-définitive au suspense.
dna
Si le Racing s’est construit un succès mérité hier face à Rennes, c’est parce que toutes ses individualités ont joué leur rôle avec inspiration, certains étant même les auteurs d’une production majeure. Pas nécessairement les plus attendus.
K AMARA (6). – Un centre vicieux et une frappe cadrée de Brandon lui ont rappelé que sans un bon gardien, en Ligue 1, on ne peut pas aller bien loin. Et il a été bon et le Racing peut voir plus loin.
LALA (5). – Un peu de déchet pour entamer son match et une confrontation directe avec Brandon, le plus virevoltant des Rennais, ont dressé un tableau compliqué pour lui individuellement. L’ancien Lensois a eu le mérite de ne pas en faire trop alors qu’il avait déjà beaucoup à faire.
Troisième passe décisive pour Lienard
SALMIER (5). – Ses relances n’ont pas toujours été inspirées, mais il a su se recentrer sur ses principales tâches pour mettre sous l’éteignoir les attaquants rennais, au final, discrets.
KONÉ (7). – Le capitaine a fait preuve d’autorité dans ses interventions et ses sorties, balle au pied, ont vraiment rassuré.
SEKA (7). – L’ancien capitaine, dont le positionnement continue toujours de surprendre, a été plutôt épatant sur son côté gauche où Hunou et Traoré ont eu du fil à retordre. Auteur de montées opportunes, il est à l’origine, même involontairement, du premier but. Convaincant.
GONÇALVES (6). – Mordant dans les premiers duels et offrant la solution à droite, l’ancien Lavallois a été partout et souvent dans les bons coups comme sur ce centre, juste avant la pause, qui a donné lieu à l’énorme occasion de Bahoken (44e ). Sa partition s’est achevée avant l’heure puisque touché à la cuisse gauche. Remplacé par Grimm (58e ).
AHOLOU (5). – Le milieu défensif a veillé à l’équilibre collectif, écopant lorsque le besoin se faisait sentir derrière tout en s’essayant à quelques rushs pour repousser le danger, péchant néanmoins sur quelques transmissions. Remplacé par Saadi (87e ).
MARTIN (5). – L’électron libre n’a pas fait d’étincelle, mais s’est efforcé de gérer les flux dans le bon sens du courant et s’est décarcassé quand il s’est agi de préserver l’avance strasbourgeoise.
LIENARD (6). – Un coup de “tatane” dont il a le secret au terme d’un slalom (34e ) a enjolivé sa première partie de rencontre moins étincelante que la seconde car l’ailier est monté en régime, au point de réussir une troisième passe décisive dans sa saison.
BLAYAC (6). – S’il n’a plus ses jambes de 20 ans, l’expérimenté attaquant a été l’auteur de quelques appels, conclus de bons centres pour mettre la défense bretonne sur le grill. Et puis, il a inscrit le but qui a matérialisé la tendance favorable au Racing, son 28e sous la tunique alsacienne.
Si quelques contrôles élastiques et glissades ont (un peu) gâché, Blayac a montré qu’il avait de forts jolis restes. Remplacé par Sacko (81e ).
BAHOKEN (6). – Avec une première tentative cadrée après moins d’une minute de jeu, il a évidemment une certaine responsabilité dans le bon début strasbourgeois. L’ancien Niçois a été parfois surpris en position de hors-jeu, mais son harcèlement de la défense rennaise a été judicieux. Et il s’est illustré en marquant de la tête, mettant une fin quasi-définitive au suspense.
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Le retour des “BB flingueurs”
Grands artisans du retour du Racing dans le monde pro, Jérémy Blayac et Stéphane Bahoken avaient un peu disparu de la circulation en Ligue 1. Hier soir, ils ont frappé un grand coup, y allant chacun d’un but précieux.
C’était le 2 mai 2010, au stade de la Libération de Boulogne-sur-Mer. Ce jour-là, face à Nice, Jérémy Blayac inscrivait son sixième but de la saison en Ligue 1. Le grand attaquant (1,87 m) était alors loin d’imaginer que ce serait le dernier avant… sept ans et demi.
Il est vrai que les aléas d’une carrière mouvementée l’ont durablement éloigné de l’élite française. De Tours à Strasbourg, en passant par Angers, il a ensuite fait vibrer les filets de Ligue 2 – 47 réalisations –, sans plus avoir l’occasion de retrouver la lumière des sommets.
Et ce n’est pas en débarquant au Racing alors en National, à l’hiver 2015 sous forme de prêt, que cette perspective était réaliste. L’Aveyronnais de naissance avait été recruté pour ramener le club dans le monde pro, pas pour renouer le fil de son histoire personnelle débutée du côté du Téfécé à l’âge de vingt ans.
Oui, mais voilà, Blayac est plutôt du genre obstiné. Ses 27 buts, entre National et Ligue 2, ont grandement participé du renouveau bleu.
Et avec l’expérience de ses 34 ans, il ne s’est pas offusqué de prendre place sur le banc, se contentant jusqu’à hier soir d’une heure et quart de jeu en quatre apparitions.
Stéphane Bahoken, de neuf ans son cadet, a connu une traversée du désert forcément moins longue. Mais ses deux seuls buts en Ligue 1 – un doublé avec Nice contre Montpelier en mars 2013 – étaient aussi un peu datés.
En l’absence de Da Costa et de Terrier, le duo a été reconstitué hier soir. Il a fallu attendre 55 secondes pour le voir se mettre en évidence : un centre de Blayac est repris par Bahoken au premier poteau, mais Koubek détourne en corner.
La charnière rennaise, composée de Sitoe et Gelin, surveille les deux hommes comme le lait sur le feu. Mais à la 28e , sur une tentative improbable de Seka de très loin, qui se transforme en passe décisive, Blayac contrôle tranquillement et frappe en pivot. Le gardien tchèque est battu. La joie de l’avant-centre est à l’image de son attente : immense.
Avant la pause, on retrouve encore la paire, avec Blayac dans le rôle de passeur involontaire – reprise manquée sur un centre de Gonçalves – et Bahoken dans celui de finisseur.
Du banc, Blayac bondit comme un cabri
Las, la reprise du droit du natif de Grasse n’est pas assez appuyée pour tromper Koubek…
Alors que Blayac a déjà quitté la pelouse sous l’ovation de la Meinau, à dix minutes du terme, Bahoken s’offre à son tour un grand frisson en prolongeant de la tête un superbe centre de Lienard (82e ). Du banc, Blayac bondit comme un cabri.
Ce but s’avère d’autant plus précieux qu’un relâchement permet à Hunou de réduire le score en fin de match. Mais les “BB flingueurs” du Racing avaient auparavant sévi. « Je n’étais pas inquiet, en ce qui les concerne, apprécie Thierry Laurey. Ils avaient répondu présent en Coupe de la Ligue contre Saint-Étienne. Le petit plus, c’est d’avoir marqué un but chacun. C’est bon pour la confiance, ils ont été utiles à l’équipe. » Suffisamment pour permettre au peuple bleu de respirer.
dna
Grands artisans du retour du Racing dans le monde pro, Jérémy Blayac et Stéphane Bahoken avaient un peu disparu de la circulation en Ligue 1. Hier soir, ils ont frappé un grand coup, y allant chacun d’un but précieux.
C’était le 2 mai 2010, au stade de la Libération de Boulogne-sur-Mer. Ce jour-là, face à Nice, Jérémy Blayac inscrivait son sixième but de la saison en Ligue 1. Le grand attaquant (1,87 m) était alors loin d’imaginer que ce serait le dernier avant… sept ans et demi.
Il est vrai que les aléas d’une carrière mouvementée l’ont durablement éloigné de l’élite française. De Tours à Strasbourg, en passant par Angers, il a ensuite fait vibrer les filets de Ligue 2 – 47 réalisations –, sans plus avoir l’occasion de retrouver la lumière des sommets.
Et ce n’est pas en débarquant au Racing alors en National, à l’hiver 2015 sous forme de prêt, que cette perspective était réaliste. L’Aveyronnais de naissance avait été recruté pour ramener le club dans le monde pro, pas pour renouer le fil de son histoire personnelle débutée du côté du Téfécé à l’âge de vingt ans.
Oui, mais voilà, Blayac est plutôt du genre obstiné. Ses 27 buts, entre National et Ligue 2, ont grandement participé du renouveau bleu.
Et avec l’expérience de ses 34 ans, il ne s’est pas offusqué de prendre place sur le banc, se contentant jusqu’à hier soir d’une heure et quart de jeu en quatre apparitions.
Stéphane Bahoken, de neuf ans son cadet, a connu une traversée du désert forcément moins longue. Mais ses deux seuls buts en Ligue 1 – un doublé avec Nice contre Montpelier en mars 2013 – étaient aussi un peu datés.
En l’absence de Da Costa et de Terrier, le duo a été reconstitué hier soir. Il a fallu attendre 55 secondes pour le voir se mettre en évidence : un centre de Blayac est repris par Bahoken au premier poteau, mais Koubek détourne en corner.
La charnière rennaise, composée de Sitoe et Gelin, surveille les deux hommes comme le lait sur le feu. Mais à la 28e , sur une tentative improbable de Seka de très loin, qui se transforme en passe décisive, Blayac contrôle tranquillement et frappe en pivot. Le gardien tchèque est battu. La joie de l’avant-centre est à l’image de son attente : immense.
Avant la pause, on retrouve encore la paire, avec Blayac dans le rôle de passeur involontaire – reprise manquée sur un centre de Gonçalves – et Bahoken dans celui de finisseur.
Du banc, Blayac bondit comme un cabri
Las, la reprise du droit du natif de Grasse n’est pas assez appuyée pour tromper Koubek…
Alors que Blayac a déjà quitté la pelouse sous l’ovation de la Meinau, à dix minutes du terme, Bahoken s’offre à son tour un grand frisson en prolongeant de la tête un superbe centre de Lienard (82e ). Du banc, Blayac bondit comme un cabri.
Ce but s’avère d’autant plus précieux qu’un relâchement permet à Hunou de réduire le score en fin de match. Mais les “BB flingueurs” du Racing avaient auparavant sévi. « Je n’étais pas inquiet, en ce qui les concerne, apprécie Thierry Laurey. Ils avaient répondu présent en Coupe de la Ligue contre Saint-Étienne. Le petit plus, c’est d’avoir marqué un but chacun. C’est bon pour la confiance, ils ont été utiles à l’équipe. » Suffisamment pour permettre au peuple bleu de respirer.
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Au revoir, Steven !
Dans une Meinau copieusement garnie, le Racing a honoré avant le coup d’envoi la mémoire de l’un de ses enfants, Steven Keller, emporté le 30 octobre par une longue et cruelle maladie. Celui qui avait pris une part active à la reconstruction dès 2011 n’avait que 25 ans.
En plus de jouer le rôle de grand frère avec la réserve ces dernières années, il était devenu formateur aux côtés de François Keller. Une minute d’applaudissements a été observée à sa mémoire avant le coup d’envoi. Les “Bleus” ont porté durant la rencontre des maillots floqués dans le dos de “Steven”. Le kop a de son côté longuement scandé son prénom et déroulé une banderole, au cœur d’un grand tifo noir, en adaptant le slogan du club à ces circonstances douloureuses : « Nous ne sommes pas onze, mais des milliers à te pleurer. Repose en paix, Steven. » Vraiment émouvant !
Othon, première
Présent pour la première fois cette saison sur une feuille de match officielle chez les pros à l’occasion du 16e de finale de la Coupe de la Ligue contre Saint-Étienne le 25 octobre (1-1, 5-4 aux tirs au but), Quentin Othon est apparu hier soir parmi les 18 noms couchés par Thierry Laurey pour la réception de Rennes en Ligue 1.
L’ancien milieu défensif, revenu au Racing en septembre 2016, après la fin de son contrat à Troyes, pour encadrer la réserve avec une licence amateur, a été préféré au jeune Anthony Caci, finalement 19e.
Les anciens s’associent
L’association des anciens joueurs du Racing, qui, aussi étonnant que cela puisse paraître, n’existait pas, a été portée hier sur les fonts baptismaux en assemblée générale constitutive. Elle est présidée par Léonard Specht, le défenseur international champion de France 1979 et ancien – éphémère – coach et président du club bas-rhinois. Une quarantaine de ‘’vieilles’’ gloires du RCS, pas si vieilles que ça d’ailleurs pour certaines, à l’image de Corentin Martins, David Zitelli, Cédric Kanté, Ali Mathlouthi, Danijel Ljuboja, Régis Dorn, Nicolas Puydebois ou Guillaume Lacour (nos excuses aux plus anciens que l’on ne peut pas tous citer ici), a été présentée et ovationnée à la mi-temps.
dna
Dans une Meinau copieusement garnie, le Racing a honoré avant le coup d’envoi la mémoire de l’un de ses enfants, Steven Keller, emporté le 30 octobre par une longue et cruelle maladie. Celui qui avait pris une part active à la reconstruction dès 2011 n’avait que 25 ans.
En plus de jouer le rôle de grand frère avec la réserve ces dernières années, il était devenu formateur aux côtés de François Keller. Une minute d’applaudissements a été observée à sa mémoire avant le coup d’envoi. Les “Bleus” ont porté durant la rencontre des maillots floqués dans le dos de “Steven”. Le kop a de son côté longuement scandé son prénom et déroulé une banderole, au cœur d’un grand tifo noir, en adaptant le slogan du club à ces circonstances douloureuses : « Nous ne sommes pas onze, mais des milliers à te pleurer. Repose en paix, Steven. » Vraiment émouvant !
Othon, première
Présent pour la première fois cette saison sur une feuille de match officielle chez les pros à l’occasion du 16e de finale de la Coupe de la Ligue contre Saint-Étienne le 25 octobre (1-1, 5-4 aux tirs au but), Quentin Othon est apparu hier soir parmi les 18 noms couchés par Thierry Laurey pour la réception de Rennes en Ligue 1.
L’ancien milieu défensif, revenu au Racing en septembre 2016, après la fin de son contrat à Troyes, pour encadrer la réserve avec une licence amateur, a été préféré au jeune Anthony Caci, finalement 19e.
Les anciens s’associent
L’association des anciens joueurs du Racing, qui, aussi étonnant que cela puisse paraître, n’existait pas, a été portée hier sur les fonts baptismaux en assemblée générale constitutive. Elle est présidée par Léonard Specht, le défenseur international champion de France 1979 et ancien – éphémère – coach et président du club bas-rhinois. Une quarantaine de ‘’vieilles’’ gloires du RCS, pas si vieilles que ça d’ailleurs pour certaines, à l’image de Corentin Martins, David Zitelli, Cédric Kanté, Ali Mathlouthi, Danijel Ljuboja, Régis Dorn, Nicolas Puydebois ou Guillaume Lacour (nos excuses aux plus anciens que l’on ne peut pas tous citer ici), a été présentée et ovationnée à la mi-temps.
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Re: 13eme journée Strasbourg - Rennes
Aux points d’équilibre
S’il s’est comme souvent fait peur lorsque Rennes est revenu à 2-1 samedi à la Meinau, le Racing, qui n’a perdu qu’un seul de ses six derniers matches, a, en signant son 3e succès de la saison, confirmé sa progression linéaire. Mais l’équilibre reste fragile.
Sur les six dernières journées de Ligue 1, le Racing pointe au 7e rang avec 9 points. Il n’a perdu qu’à Troyes où il s’est retrouvé en infériorité numérique dès la demi-heure de jeu alors que le score était vierge (3-0 au final).
Doucement, mais sûrement, le double promu alsacien refait surface, même si son quota de succès – 3 en 13 rencontres – reste insuffisant pour le dégager vraiment de la zone rouge. Néanmoins, alors qu’il s’y était installé après qua tre défaites de rang, il n’y est plus ce matin. Il émarge au 17e rang, juste au-dessus de la ligne de flottaison sous laquelle il repassera ce soir sitôt le match en retard au stade de la Licorne achevé entre ses deux poursuivants, Amiens et Lille, 19e et 18e un point derrière.
« Il va nous falloir beaucoup de courage »
Qu’importe ! Si l’on excepte son embardée troyenne après une décision arbitrale contestable – l’expulsion très sévère de Nuno da Costa –, l’attelage alsacien tient plutôt la route. Mais il a surtout rudement bien fait de tenir solidement les rênes samedi contre Rennes, avec, cette fois, l’aide de deux faits de jeu favorables (2-1). Vendredi devant la presse, Thierry Laurey avait admis que son équipe était « pratiquement dans l’obligation de gagner. » Ce discours, il l’a aussi tenu à ses joueurs. Jérémy Grimm témoigne : « Le coach nous avait dit qu’il fallait absolument gagner. Nous avions à cœur de remplir la mission qu’il nous avait assignée. Ça n’a pas été facile, mais nous l’avons fait. C’est très bien. Ça doit nous donner de la force. Avant la trêve de Noël, il faut encore récolter pas mal de points. »
L’idée d’une progression linéaire fait donc son petit bonhomme de chemin. Avant-hier, près de la moitié de l’équipe – Bahoken, Blayac, Lienard, Salmier, Seka auxquels s’ajoutent les entrants Grimm et Sacko – était présente en National. Le virage opéré par Thierry Laurey après les quatre revers évoqués ci-dessus, guidé par la volonté de retrouver les vertus cardinales des deux accessions successives, a remis les Bleus dans la bonne direction.
Certains Racingmen, qui semblaient voués à jouer les utilités, sont sortis de l’ombre. Le collectif s’en félicite, l’entraîneur aussi. « J’essaie de faire la meilleure équipe possible, sans état d’âme, sans tenir compte des liens, de tout ce qui pourrait interférer. Je n’ai pas de sentiments à faire, pas d’affectif qui entre en ligne de compte […]. Chacun a sa chance. Ils le savent. À eux de la saisir, de se montrer conquérants, courageux parce qu’il va nous falloir beaucoup de courage, et talentueux parce que ce n’est pas parce qu’ils viennent de Ligue 2 qu’ils n’ont pas de talent. Il faut simplement s’en persuader et ne pas surjouer. »
Dans le vestiaire samedi, tous avaient d’ailleurs le sentiment d’avoir enfin obtenu une juste récompense comptable. « Ça fait du bien parce qu’après notre défaite à Troyes, nous avions besoin de nous rassurer, souligne Jean-Eudes Aholou. À domicile, nous voulions imposer notre rythme. Nous avons réussi. Notre objectif est de nous maintenir. Pour y parvenir, nous devons faire le plein à domicile. »
Si l’équilibre reste fragile, ce Racing 2017-2018 n’a rien du funambule mal assuré et angoissé qui avancerait en tremblotant sur le fil du rasoir. Ça ne le met pas à l’abri d’une chute. Mais ça lui laisse toutes ses chances de regagner la terre ferme sans encombre.
dna
S’il s’est comme souvent fait peur lorsque Rennes est revenu à 2-1 samedi à la Meinau, le Racing, qui n’a perdu qu’un seul de ses six derniers matches, a, en signant son 3e succès de la saison, confirmé sa progression linéaire. Mais l’équilibre reste fragile.
Sur les six dernières journées de Ligue 1, le Racing pointe au 7e rang avec 9 points. Il n’a perdu qu’à Troyes où il s’est retrouvé en infériorité numérique dès la demi-heure de jeu alors que le score était vierge (3-0 au final).
Doucement, mais sûrement, le double promu alsacien refait surface, même si son quota de succès – 3 en 13 rencontres – reste insuffisant pour le dégager vraiment de la zone rouge. Néanmoins, alors qu’il s’y était installé après qua tre défaites de rang, il n’y est plus ce matin. Il émarge au 17e rang, juste au-dessus de la ligne de flottaison sous laquelle il repassera ce soir sitôt le match en retard au stade de la Licorne achevé entre ses deux poursuivants, Amiens et Lille, 19e et 18e un point derrière.
« Il va nous falloir beaucoup de courage »
Qu’importe ! Si l’on excepte son embardée troyenne après une décision arbitrale contestable – l’expulsion très sévère de Nuno da Costa –, l’attelage alsacien tient plutôt la route. Mais il a surtout rudement bien fait de tenir solidement les rênes samedi contre Rennes, avec, cette fois, l’aide de deux faits de jeu favorables (2-1). Vendredi devant la presse, Thierry Laurey avait admis que son équipe était « pratiquement dans l’obligation de gagner. » Ce discours, il l’a aussi tenu à ses joueurs. Jérémy Grimm témoigne : « Le coach nous avait dit qu’il fallait absolument gagner. Nous avions à cœur de remplir la mission qu’il nous avait assignée. Ça n’a pas été facile, mais nous l’avons fait. C’est très bien. Ça doit nous donner de la force. Avant la trêve de Noël, il faut encore récolter pas mal de points. »
L’idée d’une progression linéaire fait donc son petit bonhomme de chemin. Avant-hier, près de la moitié de l’équipe – Bahoken, Blayac, Lienard, Salmier, Seka auxquels s’ajoutent les entrants Grimm et Sacko – était présente en National. Le virage opéré par Thierry Laurey après les quatre revers évoqués ci-dessus, guidé par la volonté de retrouver les vertus cardinales des deux accessions successives, a remis les Bleus dans la bonne direction.
Certains Racingmen, qui semblaient voués à jouer les utilités, sont sortis de l’ombre. Le collectif s’en félicite, l’entraîneur aussi. « J’essaie de faire la meilleure équipe possible, sans état d’âme, sans tenir compte des liens, de tout ce qui pourrait interférer. Je n’ai pas de sentiments à faire, pas d’affectif qui entre en ligne de compte […]. Chacun a sa chance. Ils le savent. À eux de la saisir, de se montrer conquérants, courageux parce qu’il va nous falloir beaucoup de courage, et talentueux parce que ce n’est pas parce qu’ils viennent de Ligue 2 qu’ils n’ont pas de talent. Il faut simplement s’en persuader et ne pas surjouer. »
Dans le vestiaire samedi, tous avaient d’ailleurs le sentiment d’avoir enfin obtenu une juste récompense comptable. « Ça fait du bien parce qu’après notre défaite à Troyes, nous avions besoin de nous rassurer, souligne Jean-Eudes Aholou. À domicile, nous voulions imposer notre rythme. Nous avons réussi. Notre objectif est de nous maintenir. Pour y parvenir, nous devons faire le plein à domicile. »
Si l’équilibre reste fragile, ce Racing 2017-2018 n’a rien du funambule mal assuré et angoissé qui avancerait en tremblotant sur le fil du rasoir. Ça ne le met pas à l’abri d’une chute. Mais ça lui laisse toutes ses chances de regagner la terre ferme sans encombre.
dna
67120- d'r Kàpallmaischter
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