25ème journée: Caen-Strasbourg

SM Caen-Racing le samedi 16 février à 20 heures


Après avoir dévoilé les horaires des rencontres de la 24e journée, la Ligue de Football Professionnel a également fixé la programmation de la 25e journée de Ligue 1 Conforama.
Le Racing prendra ainsi la direction du Calvados pour défier le Stade Malherbe Caen le samedi 16 février à 20 heures au stade Michel-D’ornano. Le match sera diffusé en direct sur beIN SPORTS MAX.
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SM Caen-Racing décalé
À la demande de la Préfecture du Calvados la rencontre SM Caen-Racing, comptant pour la 25e journée de Ligue 1 Conforama et initialement programmée le samedi 16 février à 20h00, est décalée au dimanche 17 février à 15h00.
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Anthony Caci, Kenny Lala et Dimitri Liénard de retour face à Caen
 Le RC Strasbourg, qui affronte dimanche Caen au Stade Malherbe dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1, voit le retour dans le groupe d'Anthony Caci, de Kenny Lala et de Dimitri Liénard.
Absents lors de la défaite à Saint-Etienne (1-2), mercredi, Kenny Lala et Dimitri Liénard font leur retour dans le groupe du RC Strasbourg, qui se déplace dimanche à Caen (15 heures) pour le compte de la 25e journée de Ligue 1. L'entraîneur du Racing, Thierry Laurey, pourra aussi compter sur Anthony Caci, touché à une cheville, et qui a fait samedi un essai concluant. En revanche, comme nous l'annoncions samedi, Lamine Koné, malade, a déclaré forfait.
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Rolland Courbis au chevet du Stade Malherbe
Actuellement relégable, Caen veut s'appuyer sur Rolland Courbis, habitué des missions sauvetage...
Il faut un choc psychologique au Stade Malherbe de Caen. 19e de Ligue 1, les Normands sont mal embarqués dans leur opération maintien, même si l'écart avec le 17e, Dijon, n'est pour l'instant que deux points.

Les Normands restent notamment sur cinq défaites de suite en championnat. Pour autant, Caen ne veut pas se séparer de son entraîneur Fabien Mercadal, qui va sa première expérience de coach dans l'élite cette saison.
Pour insuffler un vent nouveau, le club a tout de même décidé de solliciter Rolland Courbis pour épauler son jeune coach jusqu'à la fin de saison.

"Affronter la réalité du classement"

"Nous devons affronter la réalité de notre classement. Tout en s’appuyant sur le staff en place et en particulier Fabien Mercadal, apporter un nouveau souffle à l’équipe pour la suite de la saison est nécessaire. Nous sommes sensibles à l’attention que Rolland Courbis porte au club. Son arrivée possible pourrait permettre de créer l’effet escompté dans ce genre de situation difficile", indique Gilles Sergent, le président du club malherbiste dans un communiqué.

Si aucun accord n'est pour l'instant annoncé entre les deux parties, Caen compte sur Courbis dès la réception de Strasbourg ce dimanche.
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Avant Caen - Racing ce dimanche : au tour de Koné
Alors que le Racing a dû se passer de nombre de ses forces vives ces derniers temps, il faudra faire sans Lamine Koné, malade, à Caen pour tenter de mettre fin à la série de deux défaites.
Les matches s'enchaînent en ce début d'année et les absences se succèdent au Racing. Alors que Thierry Laurey récupère Kenny Lala, Dimitri Lienard et Anthony Caci pour le match à Caen, c'est Lamine Koné qui a déclaré forfait à la veille du déplacement en Normandie. Le défenseur ivoirien est malade. Les trois retours permettront toutefois d'aligner une équipe qui a les moyens de tenir la route sur la pelouse du 18e de Ligue 1.

Ainsi, l'entraîneur strasbourgeois ne s'est pas lamenté, un état d'esprit partagé par tout un groupe "ayant permis de gagner les matches de championnat en janvier, de passer un tour de Coupe de France et de se qualifier pour la finale de la coupe de la Ligue". "Sachant que Stefan Mitrovic est suspendu face à Lille, il vaut mieux que Lamine soit malade ce week-end que le prochain", a ajouté l'entraîneur. Il se méfie toutefois de la bête blessée, Caen qui a perdu ses cinq matches en L1 en 2019. D'ailleurs, il n'est pas à exclure que le staff privilégie une équipe un brin plus renforcée, avec le seul Ajorque en pointe, soutenu par Thomasson. Un trio de milieux Prcic-Fofana-Sissoko permettrait de quadriller le terrain. Une option plus offensive conduirait à la titularisation de Da Costa plutôt que Mothiba devant. En défense, Caci, Mitrovic, Martinez, entourés de Lala à droite et Lienard à gauche.

Le groupe : Sels, Kamara, Lala, Caci, Mitrovic, Martinez, Lienard, Ndour, Gonçalves, Sissoko, Prcic, Fofana, Grandsir, Corgnet, Thomasson, Zohi, Ajorque, Mothiba, Da Costa
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Bienvenue au stade Michel-d'Ornano à Caen baigné par un soleil très agréable, par une température qui ne l'est pas moins.
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la composition des deux équipes:
Caen: Samba - Guilbert, Gradit, Djiku, Baysse, Armougom - Oniangue (cap), Fajr - Ninga, Khaoui - Crivelli.
Remplaçants: Mbengue, Diomandé, Sankoh, Beauvue, Bammou, Tchokounté, Zelazny (g). Entraîneur: Fabien Mercadal.

Strasbourg: Sels - Lala, Caci, Mitrovic (cap), Martinez, Lienard - Sissoko, Prcic, Thomasson - Corgnet - Ajorque.
Remplaçants: Ndour, Gonçalves, Fofana, Grandsir, Mothiba, Da Costa, Kamara (g). Entraîneur: Thierry Laurey.
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Du côté du Racing, l'équipe est pratiquement celle attendue, à une exception près: la titularisation de Benjamin Corgnet en soutien d'une pointe unique, Ludovic Ajorque, Nuno Da Costa glissant sur le banc. L'ancien Dijonnais et Stéphanois honore ainsi sa première titularisation en Ligue 1 contre... Caen à la Meinau le 9 décembre (2-2).
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Pour les Strasbourgeois, il s'agit d'interrompre une série de deux défaites (1-2 contre Angers et 2-1 à Saint-Etienne en match en retard). Pour les Caennais, 19es et relégables au coup d'envoi, la situation est bien plus alarmante. Les joueurs de Fabien Mercadal, désormais épaulé par Rolland Courbis, viennent d'enchaîner cinq défaites, dont les quatre dernières sans inscrire le moindre but.
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Pour les Strasbourgeois, il s'agit d'interrompre une série de deux défaites (1-2 contre Angers et 2-1 à Saint-Etienne en match en retard). Pour les Caennais, 19es et relégables au coup d'envoi, la situation est bien plus alarmante. Les joueurs de Fabien Mercadal, désormais épaulé par Rolland Courbis, viennent d'enchaîner cinq défaites, dont les quatre dernières sans inscrire le moindre but.
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Après avoir achevé leur échauffement, les deux équipes ont regagné les vestiaires. Le stade d'Ornano est bien garni, mais loin d'être plein. Les dirigeants normands attendaient 14000 spectateurs. Pas sûr qu'ils y soient.
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Avec beaucoup d'énergie et de courage, le speaker tente de réveiller l'ambiance. Le garçon rame un peu. Le seul tifo déployé à l'entrée des deux équipes sur la pelouse est celui des supporters... strasbourgeois.
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 Voilà, cette fois, c'est parti pour une belle après-midi de football par un temps idéal. Rappelons que la rencontre est arbitrée par Thomas Léonard.
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C'est parti et, de toute évidence, c'est surtout parti pour ne pas rigoler. Depuis le coup d'envoi, les duels sont âpres. On ne se fait pas de cadeau. Pour l'instant, on n'a pas vu grand-chose dans le jeu.
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Les Caennais ont visiblement décidé de démarrer pied au plancher, en imposant aux Bleus un gros défi physique.
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La première alerte sur le but de Matz Sels restera sans frais pour Strasbourg. D'abord parce que la tête aux 6 mètres de Ninga sur un centre de Guilbert était non cadrée. Ensuite parce que le Tchadien était de toute façon hors-jeu.
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Le Racing vient d'apporter une première réponse à l'entame tambour battant d'Oniangue et ses coéquipiers: un centre de la droite de Corgnet a trouvé la tête d'Ajorque au 2e poteau, mais le Réunionnais, un peu court, n'a pu redresser la course du ballon.
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La deuxième escarmouche alsacienne est l'œuvre de Sanjin Prcic. Mais la frappe rasante du gauche du Bosnien, à 20 bons mètres, est passée assez nettement à côté.
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Le Racing a digéré l'entame caennaise sur les chapeaux de roue et sort peu à peu les griffes, comme sur ce corner de Lienard côté droit que Mitrovic est venu couper au premier poteau sans cependant pouvoir rabattre suffisamment sa tête.
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Les Strasbourgeois ont eu chaud aux plumes. Sur une remontée de balle et une ouverture de Ninga, Khaoui a filé seul au but, mais s'est légèrement excentré et a perdu son duel avec Matz Sels, auteur d'un arrêt du pied droit sur le tir croisé du droit de l'attaquant caennais. C'était la plus belle occase depuis le coup d'envoi.
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La première frappe cadrée des Racingmen est intervenue à la 22e. Servi par Ajorque, Thomasson a enroulé un tir du droit que Samba a dévié en corner d'une parade horizontale le long de son poteau gauche. Sur le corner, Prcic y est lui aussi allé d'une tentative enveloppée astucieuse, mais à peine assez précise. Elle est retombée derrière la transversale.
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Après un corner caennais et de nombreux duels aériens, le capitaine alsacien Stefan Mitrovic est resté étendu au sol. Il est sonné et le match est provisoirement arrêté. Abdallah Ndour est parti à l'échauffement.
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Le défenseur axial serbe est un dur au mal. Il vient de reprendre sa place.
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Ibrahima Sissoko vient d'écoper du premier carton jaune du match pour une charge sur Enzo Crivelli.
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Le dernier quart d'heure a été assez verrouillé et un brin soporifique. Les supporters caennais réveillent un peu le stade avec une banderole et un chant "Dirigeants, démission!"
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Deuxième avertissement à Strasbourg, cette fois pour Pablo Martinez, coupable d'une faute sur Khaoui.
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C'est la mi-temps à d'Ornano sur ce score nul et vierge qui résume plutôt bien la physionomie des débats, avec un tir cadré de chaque côté (Thomasson pour Strasbourg, Ninga pour Caen). On se retrouve dans un petit quart d'heure pour la 2e période.

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M. Léonard vient de donner le coup d'envoi de la 2e période. Les deux équipes sont revenues sur le gazon exactement dans la même composition qu'en tout début de partie.
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Cette fois, ce sont les Strasbourgeois qui entament de la meilleure des manières ce second acte. Après une feinte intelligente, Ajorque, qui avait hérité du ballon sur une ouverture de Lienard, à qui il l'avait volontairement laissé, a ajusté un centre millimétré au 2e poteau que Corgnet a repris d'une parfaite tête croisée. Brice Samba s'est envolé et a fait la joie des photographes sur sa détente horizontale.
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D'une tête croisée au-dessus de la défense caennaise (ici Jonathan Gradit), Benjamin Corgnet vient de se procurer la première occasion de la 2e période, mais Brice Samba était sur la trajectoire de sa tête croisée.
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Les Strasbourgeois affichent dans le jeu une maîtrise individuelle et collective supérieure. Mais celle-ci ne se traduit guère dans les faits. Le match est globalement assez décousu, émaillé par moments de déchet technique.
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Le premier changement de la rencontre est initié par Thierry Laurey qui sort Benjamin Corgnet et fait entrer un 2e attaquant, Lebo Mothiba.
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Le troisième avertissement du match est toujours strasbourgeois. Il est attribué à Ludovic Ajorque pour un pied en avant sur Jonathan Gradit.
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Changement aussi à Caen où Baissama Sankoh relaie Saïf-Eddine Khaoui
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Juste avant ce changement, Ajorque a malencontreusement contré un tir de Thomasson qui semblait prendre la direction du cadre. Une action un peu confuse à l'image de cette 2e période loin d'être transcendante.
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Deux changements simultanés: à Caen, Claudio Beauvue remplace Enzo Crivelli; à Strasbourg, Youssouf Fofana succède à Adrien Thomasson.
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Troisième et dernier changement à Caen: Ismaël Diomandé vient d'entrer à la place de Jonathan Gradit.
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Contré par Ajorque alors que sa frappe prenait le chemin du cadre (71e), Adrien Thomasson, ici face au capitaine caennais Prince Oniangue, vient de céder sa place à Youssouf Fofana.
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Le RCSA vient de se procurer une double occase, mais tant la frappe de Mothiba, contrée par Baysse, que la reprise de Fofana, repoussée par Samba, n'ont pas atteint la cible.
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Les Bleus finissent bien, à l'image de cette tête d'Ajorque aux 6 mètres, captée difficilement par Samba après un corner de Lala.
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Nuno Da Costa vient suppléer un Ludovic Ajorque qui n'a pas ménagé ses efforts. C'était le dernier changement du match.
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Malherbe pousse dans ces derniers instants. Matz Sels a dû dévier en corner une reprise de Beauvue sur un centre de Guilbert. Mais la tentative de l'ancien Lyonnais ne semblait pas cadrée.
90+2
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C'est terminé à d'Ornano. En se neutralisant, Caen et Strasbourg interrompent leur série de revers, cinq pour le Stade Malherbe et deux pour le Racing. L'opération est bien entendue meilleure pour les Strasbourgeois qui restent calés dans la première moitié de tableau que pour des Normands qui végètent à la 19e et avant-dernière place.
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C'est tout pour aujourd'hui et, pour être franc, c'est suffisant après une rencontre qui n'a pas atteint des sommets. Mais ce 36e point suffit au bonheur de Strasbourgeois qui se préparent à accueillir le dauphin lillois vendredi (20h45) à la Meinau.
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Un Racing en convalescence se contente du point du nul à Caen (0-0)
À la faveur d’un drôle de match à Caen, le Racing a obtenu un nul qui le rassure sur le plan comptable. Au point de vue du jeu, c’est moins sûr mais ce n’était sans doute pas l’essentiel du programme dominical à D’Ornano.
Ils ont fait mieux qu’à Saint-Etienne où il n’avait joué qu’une moitié de match (2-1), mais sans doute moins bien que face à Angers contre qui ils étaient aussi tombés (1-2).

À Caen, le Racing n’a pas renoué avec l’insolente réussite de son mois de janvier, quand il marquait à chacune de ses tentatives. Il a eu de réelles difficultés à s’exprimer avec sérénité sur une pelouse pas excellente. Mais au final, il a mis fin à une mauvaise série, celle de défaites qui n’a pas dépassé les deux épisodes.
« Notre capacité à marquer, on l’a peut-être oubliée à Strasbourg »

« On était là pour se rassurer défensivement, a souligné Thierry Laurey à l’heure des comptes. Ce n’était peut-être pas ambitieux chez le dix-neuvième. Mais on avait encaissé six buts en trois matches. Cela ne nous a pas empêchés de nous qualifier face à Bordeaux en coupe de la Ligue (3-2) mais c’était trop. Après, notre capacité à marquer, on l’a peut-être oubliée à Strasbourg. »

Dans une Normandie baignée d’un soleil printanier, en fait, les deux équipes n’ont pas respiré la santé et ont ressemblé à deux convalescents. Mais si le Racing a chopé un petit rhume depuis huit jours, le Stade Malherbe est en quête d’un remède de cheval pour faire baisser une température qui plombe sa situation en Ligue 1 avec les cinq défaites de rang au compteur avant la visite des Strasbourgeois.

Rolland Courbis, chargé d’éclairer de son expérience le staff technique en place, est le médecin convoqué à son chevet.

Mais il y a du boulot chez les Normands qui ont tenté de lancer le match sur une succession de duels, sur de multiples tranches de rentre-dedans, pour le transformer en une sorte de combat de catch loin des standards attendus sur une pelouse verte avec un ballon rond.

Après une entame qui a pu piquer les yeux des puristes, le Racing a remis un peu d’ordre dans les débats. Une tête de Mitrovic sur un corner de Lienard (14e ), un tir en pivot de Thomasson depuis l’entrée de la surface (24e ) ou une frappe de Prcic excentré mais pas loin de trouver la lucarne (25e ) ont laissé espérer une domination alsacienne. Mais Sels a dû intervenir en catastrophe devant Khaoui, servi en profondeur par Ninga (17e ), le seul Caennais inspiré devant.

Au terme d’une première période à deux tirs cadrés, l’idée que le spectacle ne pouvait pas être pire a pu germer.

La bande à Laurey est revenue des vestiaires en s’efforçant de ne pas prêter le flanc à un jeu trop décousu. Une bonne tête de Corgnet, captée par Samba, sur un splendide centre d’Ajorque (47e ), a nourri l’espoir d’un Racing dominateur. C’est vite retombé.

« On est sorti du match parce qu’on n’était pas performant avec le ballon, a admis Thierry Laurey. On n’a pas été en danger mais on s’est compliqué la vie offensivement. En plus, sur les corners, sur les coups francs, c’était pauvre. On avait aligné l’équipe pour jouer mais on a pris tellement de mauvaises options… »

En face, Caen a parfois fait peine à voir. Les sifflets de D’Ornano n’ont pas manqué de donner une ambiance assez lunaire à l’atmosphère. Les locaux étaient en mal de confiance mais les Strasbourgeois ont comme rechigné à se livrer complètement.
Maladresses

Le souvenir d’Angers a pu inspirer une once de timidité. Il n’est plus question de s’exposer de trop face à ces équipes recroquevillées qui prennent un malin plaisir à contrer.

L’expression chérie d’un clown du “PAF”, « il n’y a pas que le foot dans la vie, il y a la Ligue 1 » lancée pour se gausser du niveau du championnat, a été de circonstances.

Les maladresses ont confiné au surréalisme en de nombreuses séquences, comme sur un tir cadré de Thomasson contré par la tête… d’Ajorque et le match n’a parfois plus eu ni queue ni tête. En tout cas, aucune n’a semblé devoir dépasser pour éviter le deuxième 0-0 de la saison alsacienne.

Il y a bien eu une frappe pleine de culot de Fofana (83e ) ou une tête d’Ajorque sur corner (85e ). « Par moments, ça a été un peu n’importe quoi, a conclu l’entraîneur du Racing. Les équipes étaient coupées en deux, le ballon revenait cinq secondes après qu’il avait été dégagé et dans ces cas-là, tu peux t’exposer. »

C’est comme si le malaise ambiant était contagieux et les Strasbourgeois sont au moins parvenus à s’en tirer à moindres frais. Le 36e point tombé dans leur escarcelle hier les laisse à 16 longueurs de la zone rouge. Il ne permettra pas de jouer les paons avant d’accueillir les dogues qui mordent en provenance de Lille, vendredi.

Mais au moins, il empêche de se faire, ce matin, des nœuds dans la tête et c’est déjà bien. Demandez aux Caennais…
dna

Solides et sérieux
Dans un match un peu terne, où le Racing a été solide derrière mais pas très incisif à l’avant, le onze alsacien a ramené un point qui rassure de son voyage en Normandie.
Porté par une défense solide, un milieu de terrain propre et un Ajorque au four et au moulin, le Racing s’est rassuré en prenant un point sur le terrain de Caen.
 Une défense qui a tenu la distance
 ➤ SELS (5). Après un premier quart d’heure tranquille, le Belge a gagné le duel qu’il fallait, face à Khaoui, lancé en profondeur par Ninga (17e ). N’a pas eu beaucoup plus de travail en première période, ni en seconde d’ailleurs, même s’il se détend bien dans les arrêts de jeu, sur une frappe de Beauvue (90e +2).

➤ LALA (5). De retour sur les terrains après avoir manqué le déplacement à Saint-Etienne en raison d’une alerte à la cuisse, l’homme en forme du moment s’est d’abord agacé de voir ses centres captés par Samba (13e , 18e ). Mais ses longues ouvertures et autres déviations sont toujours bien senties, même si elles n’ont pas fait mouche cette fois. Pas plus que cette frappe, trop enlevée (61e ).

➤ CACI (5). Titulaire en défense centrale à la place de Lamine Koné, malade, “Titi” a bien lancé son match, s’interposant d’emblée de la tête (5e , au duel avec Khaoui) et du pied (7e , face à Dijku). Sérieux et appliqué, le minot du Racing est à créditer d’une bonne prestation. Comme souvent ces dernières semaines…

➤ MITROVIC (5). Le capitaine strasbourgeois s’est livré à un duel plutôt viril avec Enzo Crivelli. Dominateur dans les airs (tant défensivement qu’offensivement), le Serbe a eu un peu plus de mal au sol, comme sur cette longue touche où Ninga le prend de vitesse (9e ). Mais globalement, il a bien tenu la distance, à l’image de l’ensemble de la défense alsacienne.

➤ MARTINEZ (5). Même s’il a été pris de vitesse par Khaoui sur l’un des premiers contres caennais (17e ), le défenseur central a ensuite été solide dans les duels, interceptant et coupant quelques ballons chauds à destination du duo Ninga-Crivelli. Malgré un avertissement pour un tampon sur Khaoui juste avant la mi-temps (45e ), le natif de Martigues n’a pas baissé de régime en deuxième période et a bien muselé le remuant Ninga.

➤ LIENARD (5). Titulaire à gauche de la défense, au poste habituellement occupé par Caci, le Belfortain s’est appliqué pour essayer de trouver l’ouverture grâce à sa patte gauche, sur corner. Sans succès, mais “Dim” a apporté son écot défensivement et a offert quelques centres aux siens.

➤ SISSOKO (5). Excentré côté droit, le grand du milieu a parfois eu du mal face aux petits gabarits comme Fajr ou Khaoui. Averti à la 38e pour une charge sur Crivelli, l’ancien Brestois n’a pas eu son rendement habituel en récupération, mais a tenté quelques percées offensives intéressantes en seconde période.

➤ PRCIC (5). Proche de sa défense, le milieu de terrain formé à Sochaux s’est efforcé de jouer juste et de ressortir des ballons propres pour ses milieux offensifs. S’est aussi signalé par deux frappes non cadrées (10e , 24e ) et a plutôt bien joué son rôle de rampe de lancement. Son entente technique avec le reste du milieu alsacien commence à être intéressante.

➤ CORGNET (5). Lire ci-dessous. Remplacé par MOTHIBA (66e ).

➤ THOMASSON (5). Positionné côté gauche, l’ancien Nantais s’est montré inspiré dans ses passes et ouvertures. Sa première accélération est synonyme de première offensive (8e ) et sa belle frappe enroulée a failli trouver le cadre (22e ).
La belle occasion de Fofana

A perdu peu de ballons et a tenté de semer la zizanie entre les lignes défensives caennaises. À créditer d’une frappe (malheureusement détournée par Ajorque) à la 71e. Remplacé par FOFANA (74e ) , auteur d’une entrée tonique ponctuée par une frappe détournée des poings par Samba (83e ).

➤ AJORQUE (6). Seul en pointe, l’ancien Clermontois a abattu un sacré boulot devant. Simple et efficace, son jeu en déviation est un vrai plus. Il a aussi apporté son écot défensivement sur les coups francs caennais. Son centre, à la 47e , aurait mérité meilleur sort, mais Samba en a décidé autrement en captant le ballon sur la tête plongeante de Corgnet. Averti pour un pied trop haut face à Gradit (68e ), il n’a jamais cessé de se battre, mais a buté sur un bon gardien, comme sur cette tête à bout portant (85e ). Remplacé par DA COSTA (85e ).
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