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34ème journée : Amiens - Strasbourg

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Message  67120 Sam 14 Avr - 22:16

Amiens SC-Racing le samedi 21 avril à 20 heures
La rencontre entre l’Amiens SC et le Racing se déroulera le samedi 21 avril à 20 heures au stade de la Licorne dans le cadre de la 34e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur BeIN SPORTS.
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Message  67120 Mar 17 Avr - 5:50

Ne cherchez plus. L’homme de Picardie, c’est lui. Comme dans une bonne série télé, saison 2016-2017, en personnage récurrent, il a pris part a quasiment tous les épisodes. Et au moment du dénouement, il s’est mué en héros pour offrir un dernier retournement de situation à ses supporters juste avant le générique de fin. Hitchcockien.

Une bière en hommage

L’homme de Picardie, c’est lui. Et pourtant, la concurrence était relevée en 2017. Comme un autre Emmanuel amiénois, il est jeune, il présente bien et il s’est invité dans la cour des grands au nez et à la barbe des caciques (le RC Lens notamment). S’il n’a pas conquis l’Élysée, Emmanuel Bourgaud a envoyé l’Amiens SC pour la première fois de son histoire en L1. Et cela compte tout autant, voire un peu plus, dans la fierté picarde.
Ça compte tellement que certains supporters ont souhaité le statufier. Comme Bobby Moore devant Wembley, Bill Shankly devant Anfield ou Cristiano Ronaldo… en son aéroport sur l’île de Madère.
« C’est un peu trop, en convient l’ancien Colmarien. C’est vrai qu’avec ce but, on est passé de la sixième à la deuxième place. J’ai eu beaucoup de frissons sur le moment, et même après en revoyant les images. J’avais déjà réussi deux montées (avec Angers et Amiens de National en L2) , mais là j’ai vécu un moment que peu de joueurs vivront dans leur carrière. Encore aujourd’hui, des supporters viennent me remercier de voir défiler au stade le PSG ou Monaco. »
Des supporters amiénois, bien entendu. Mais pas que. Car cette frappe du droit au bout du temps additionnel sur la pelouse rémoise d’Auguste-Delaune a marqué les esprits. Les colocataires de la région Hauts-de-France sont, eux aussi, passés par toutes les émotions. Notamment les Lensois éjectés du podium pour une poignée de secondes. Ce qui a donné des idées aux fans du Losc.
Une bière a vu le jour : la 96e , en référence à la minute où Manu Bourgaud est devenu un héros. « Moi, je n’ai rien à voir là-dedans », se marre le milieu de terrain. Bon, il a quand même acheté une petite vingtaine de bouteilles commercialisées par les “Dogues Virages Est”, à l’origine de cette blague de potache.
Après l’effervescence qui l’a vu raconter son but et son histoire encore et encore à des médias friands des belles histoires, Emmanuel Bourgaud a peu à peu retouché terre pour préparer sa première saison au sein de l’élite française. « Un rêve de gosse, confie le trentenaire qui a fait la majeure partie de sa carrière en National. Je n’y croyais plus trop. Je voulais bien terminer en L2. Alors j’en profite car dans le foot, tout va tellement vite… »

« Je ne me plains pas, je vis tout à fond »

À l’image d’un Jérémy Grimm au Racing, la découverte du « plus haut niveau » a induit une réduction de son temps de jeu. Face à une concurrence plus féroce – Harisson Manzala, Serge Gakpé puis Stiven Mendoza –, le néophyte savait qu’il partirait en tant que numéro deux à son poste. Pas de quoi l’émouvoir. D’autant plus qu’il a pris part à 16 rencontres, dont sept titularisations, toutes compétitions confondues. Pas si mal, après tout.
« C’est plus compliqué pour moi d’enchaîner les matches. Au plus haut niveau, il y a plus de contraintes. Mais je ne me plains pas, je suis quasiment tout le temps dans le groupe, assure l’Amiénois. Je vis tout à fond. » Et il ne serait pas contre repartir pour un tour en L1, lui qui est sous contrat jusqu’en 2019.
Après une phase aller marquée par une certaine « appréhension », le promu picard a, semble-t-il, « bien digéré la L1 » pour se permettre de croire dur comme fer au maintien. Son six sur six contre Lille et Caen lui aurait offert une balle de match à domicile contre le Racing. C’est ce que veut croire le numéro 10 de l’ASC.
« Dans ce mini-championnat face aux concurrents directs, on a été plutôt bons, apprécie-t-il. En plus, le Racing nous réussit plutôt bien ces derniers temps (quatre victoires pour une défaite). Il nous manque peut-être encore une victoire pour nous maintenir. »
Emmanuel Bourgaud ne sait pas encore s’il aura l’occasion de fouler la pelouse de la Licorne samedi. Mais si c’est le cas, les Strasbourgeois feraient bien de se méfier jusqu’au bout. Car après avoir été l’homme de la montée, il pourrait bien être l’homme du maintien. Et alors là, la statue, il ne pourra plus y échapper…
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Message  67120 Mer 18 Avr - 6:11

zoom sur les blessures à répétition au Racing avant le déplacement crucial à Amiens, samedi (20h)
 « Ça fait partie du jeu »

Alors que les pépins physiques s’accumulent cette saison et que l’infirmerie est encore bien remplie, l’entraîneur du Racing Thierry Laurey ne se réfugie pas derrière ces contrariants contretemps avant le déplacement capital, samedi (20h), à Amiens.
Stade de la Meinau, mardi 10 avril, peu après midi. Martin Terrier, victime d’une lésion à l’adducteur droit le samedi précédent à Angers, s’éclipse après avoir déjeuné au salon des présidents. Thierry Laurey l’apostrophe. « Tu as mangé, Martin ? Fais gaffe à ton alimentation. Elle ne te réussit pas. Tu es tout le temps blessé. Tu devrais changer ton régime de croquettes », plaisante le coach.

Pas sûr que la boutade amuse l’attaquant international espoirs dont la deuxième partie de saison a été hachée et gâchée par divers soucis musculaires et qui a peu de chances de rejouer avant son départ à Lyon.

Pas sûr non plus, en réalité, qu’elle amuse son entraîneur. Car depuis l’été dernier, l’infirmerie meinovienne n’a guère été déserte qu’une dizaine de jours, début février.

En 39 rencontres officielles, les Bleus ont dû déclarer forfait à 123 reprises sur pépin physique (maladies non incluses). Soit 3,2 par match. Un chiffre impressionnant qui n’intègre pas la très longue indisponibilité d’Abdallah Ndour, victime d’une fracture tibia-péroné le 3 mai et de retour en équipe première début mars, ni celles des jeunes pros peu utilisés (Tchamba, Aaneba, Zohi, Caci, Zemzemi).

Aujourd’hui encore, Terrier, Nuno Da Costa, Kenny Lala, Vincent Nogueira, Zohi et Zemzemi ne sont pas opérationnels. Mais s’il préférerait « avoir l’effectif au complet », Thierry Laurey se montre fataliste.

« Les blessures, ça fait partie du jeu, comme les suspensions, maladies et méformes. Je ne me cacherai jamais derrière ça. Je ne connais pas un club qui n’a pas de blessés. Ça n’empêchera pas que nous ferons le point en fin de saison pour améliorer ça. »

Le coach n’a pas attendu pour se pencher sur la question. Dès l’intersaison 2017, il a cherché à professionnaliser encore plus la “surveillance” de ses troupes. « On a un suivi médical plus poussé, avec un médecin biologiste à nos côtés. On prend par exemple pas mal de repas en commun. On vérifie les soins, les protocoles de récupération, la réathlétisation. Mais quand les mecs sont chez eux, on ne sait pas ce qu’ils font. Ça ne veut pas dire qu’ils partent dans tous les sens. Je dis juste qu’on ne peut pas tout maîtriser. Ils doivent comprendre que leur corps est leur outil de travail. On n’est plus en National ou Ligue 2. »

« La Ligue 1 va nettement plus vite et demande des efforts supplémentaires, poursuit le coach. Tu ne peux pas vivre de la même façon qu’en National où tu pouvais être bourré la veille et avoir le niveau le lendemain sur le terrain. Ce que je dis n’a rien de vécu (sourire). Je force le trait à dessein. Mais pour être performant en Ligue 1, tu dois être à 100  %, peut-être plus. »
« On ne peut pas tout maîtriser »

Plus que par la profusion des blessures, le technicien a en fait été ennuyé par les séries noires à certains postes. « À un moment donné, nous nous sommes retrouvés avec très peu de défenseurs. Il a fallu tirer sur les rares valides alors que les matches s’enchaînaient et les temps de récupération étaient moindres. Parfois, dans ces cas-là, ça pète. Kenny Lala a beaucoup joué et beaucoup donné. Pour lui, ça a fini par lâcher. On l’a aussi vu à l’OM avec Adil Rami ou Florian Thauvin dont on ne peut pas dire qu’ils n’ont pas l’habitude d’aligner les rencontres très intenses dans des laps de temps très courts. »

Séquences plus ramassées, prévention, respect scrupuleux des prescriptions du staff médical : Thierry Laurey veille au grain, mais affirme qu’on ne peut pas tout anticiper. « On a pu me reprocher d’avoir fait quelque peu tourner à Chambly en Coupe de France. Mais c’était pour prévenir les blessures. J’ai eu ce problème à Ajaccio. C’est pour ça que je voulais un effectif plus étoffé au Racing qu’au Gazélec. Sincèrement, on a bien géré les choses. Je suis satisfait du staff médical. Je me plie à ses décisions parce qu’il a montré par le passé qu’il était performant et compétent. »

Le Racing va donc devoir composer cinq matches encore avec ces aléas inhérents au haut niveau. Sans se plaindre, même si certaines absences peuvent parfois faire mal.
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Message  67120 Ven 20 Avr - 5:44

Régis est un bon !
Le gardien alsacien d’Amiens, Régis Gurtner, n’est pas pour rien dans l’opération maintien que le promu picard est sur le point de mener à bien. L’ancien Strasbourgeois sait que son club peut finir le travail demain (20h) au stade de la Licorne face à un Racing qui lui réussit depuis 2015.
Une caméra un brin inquisitrice se balade dans le vestiaire amiénois. En ce samedi 7 avril, l’ASC vient de dominer Caen 3-0 au stade de la Licorne. Avec 37 points, le promu picard flirte avec le maintien en Ligue 1.

Régis Gurtner, son gardien alsacien, auteur d’une saison de haut vol, se change. Derrière lui, son partenaire Gaël Kakuta lance soudain à la cantonade : « Gurtner en équipe de France ! » L’objectif saisit l’instant.
« Ces expériences et ces moments difficiles m’ont fait progresser »

Douze jours plus tard, le Savernois de naissance, grand artisan des deux montées successives des hommes de Christophe Pélissier, en sourit toujours : « C’est sympa de la part de Gaël ».

“Schnapsi” – son surnom – n’ira pas à la Coupe du monde en Russie. Il ne portera sans doute jamais non plus le maillot bleu. Mais le plaidoyer de l’ex-espoir du foot français en sa faveur en dit long sur son niveau. Avec 231 arrêts, il est le troisième gardien le plus performant de L1, derrière Baptiste Reynet (Dijon, 250) et Benjamin Lecomte (Montpellier, 239). Dans la confrérie des portiers, il occupe la plus haute marche du podium dans France Football , avec une note moyenne de 6, et la deuxième dans L’Équipe , avec 5,78, derrière Lecomte (5,85).

À 31 ans, celui qui a grandi à Eschbourg, près de la Petite Pierre, découvre une exposition et une reconnaissance sans précédent au cours d’une carrière passée par quelques chemins de traverse. Au Racing où il a été formé, il n’a vraiment eu sa chance qu’en 2010/2011, en National. Et encore ! Parce que les finances exsangues du club ne lui ont pas permis de faire revenir Nicolas Puydebois. Après la liquidation judiciaire du Racing à l’été 2011, il part trois ans à Boulogne (un en Ligue 2, deux en National), avant de rejoindre Luzenac, promu en L2, sur l’insistance de Christophe Pélissier.

Lorsque le club ariégeois est interdit d’accession, il s’engage à la hâte au Havre (L2), mais y fait banquette (4 matches). En 2015, Pélissier le rapatrie à Amiens, en National. « Je n’ai aucun regret. Ces expériences et ces moments difficiles m’ont fait progresser, mentalement notamment. Ils m’ont forgé dans ma carrière et ma vie d’homme. »

À 30 ans passés, il s’est donc invité l’été dernier au bal d’une Ligue 1 seulement entrevue dix ans plus tôt à Strasbourg. Il a disputé dans leur intégralité 32 des 33 premiers matches (*).

« Avec une bonne dizaine de coéquipiers qui sont également là depuis trois ans, nous écrivons l’histoire de l’ASC, promu pour la première fois en L1. C’est super. Je m’éclate. Individuellement, ça se passe bien. Collectivement aussi, puisque personne ne nous attendait là à cinq journées de la fin. À trente ans, tu ne vis pas de la même façon qu’à vingt un baptême en L1. Je prends mon pied, mais aussi beaucoup de recul par rapport à la surmédiatisation de cette L1. Je garde une distance pour être performant le week-end. »
« Mon avenir ? J’ai mis des barrières »


Il l’est tellement qu’à deux ans de sa fin de contrat, les sollicitations ne devraient pas manquer. Nice a déjà tâté le terrain cet hiver. Le Bas-Rhinois coupe court à toute spéculation. « Il y a pas mal de “on dit”, mais j’ai mis des barrières. La seule chose qui m’intéresse pour l’instant, c’est le maintien d’Amiens. Une fois qu’il sera acquis, on discutera avec l’ASC du nouveau projet, car on sent bien qu’on arrive au bout d’un cycle. »

En s’imposant demain (20h) à la Licorne face à son club formateur, Régis Gurtner et les siens pourraient, dit-il, « quasiment terminer le travail ». Depuis trois saisons, Strasbourg réussit en tout cas plutôt bien à des Picards quatre fois victorieux lors des cinq dernières confrontations (un seul revers 1-0 en L2 à la Meinau), dont le match aller en Alsace (1-0 le 9 septembre). « On s’attend à un match très difficile, car le Racing a aussi besoin de points. S’il avait gagné 3-0 contre Saint-Étienne, il n’y aurait rien eu à dire. Ce sont toujours des matches particuliers. »

Pour lui, plus encore que pour ses coéquipiers. Et si, demain encore, il est vraiment bon, ce Régis, les Bleus peuvent s’attendre à souffrir.

(*) Il était suspendu à Nice le 13 janvier après son expulsion face au PSG en quart de finale de Coupe de France.
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Message  67120 Ven 20 Avr - 20:09

Salmier pour Martinez ?
Contraint de revoir ses plans en raison de la suspension de Pablo Martinez, Thierry Laurey pourrait introduire d'autres changements dans son équipe de départ dans le duel des promus, si important pour le maintien.
Pour son 34e match de sa saison en Ligue 1, le Racing se déplace sur la pelouse d'un adversaire qu'il connaît bien, Amiens ayant connu la même évolution avec une double-montée du National  à la Ligue 1 en deux ans. Le club picard est un peu mieux loti que son invité alsacien du week-end avec ses trois points d'avance au classement mais le Racing entend - enfin - concrétiser en points les prestations intéressantes de ces dernières semaines. En ce sens, Thierry Laurey pourrait concocter un onze en mesure de répondre au défi athlétique amiénois. Ainsi, Jérémy Blayac pourrait être titularisé à la pointe de l'attaque strasbourgeoise et le milieu de terrain s'articuler autour d'un duo de récupérateurs composé de Grimm et de Aholou, de retour de blessure. Pour palier l'absence de Martinez, suspendu, Yoann Salmier tient la corde plutôt que Kader Mangane, de retour dans le groupe après une absence de plus de trois mois.
Le groupe strasbourgeois : Oukidja, Kamara - Foulquier, Salmier, Koné, Seka, Ndour, Mangane - Gonçalves, Grimm, Aholou, Lienard, Martin, Corgnet, Caci - Blayac, Bahoken, Saadi.
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Message  67120 Sam 21 Avr - 5:55

Une tendance à inverser
Séduisant dans le jeu, mais en manque de réussite, le Racing va tenter d’inverser la tendance, ce soir, au stade de la Licorne d’Amiens, pour garder ses distances avec la zone rouge.
Après avoir partagé les points sur le terrain d’Angers (1-1), il y a quinze jours, le Racing avait ressenti une certaine frustration. Séduisant dans le jeu, il avait manqué d’efficacité face au but adverse.

Et cette frustration a encore été plus intense samedi dernier. Battus sur le fil par une équipe de Saint-Étienne pourtant largement dominée dans le jeu (0-1), les Strasbourgeois ont encore lâché des points à leur portée.

Mais dans un championnat de Ligue 1 qui touche presque à sa fin, ressasser les occasions manquées ne sert à rien. S’enfoncer dans le doute non plus, surtout à quelques heures d’un match ô combien important sur le terrain d’Amiens.

« Le foot est comme ça, souligne Thierry Laurey. Il y a des moments où tu as de la réussite et d’autres, où tu n’en as pas. C’est la Ligue  1 ».
« On a fait des bons matches et on n’a pas été payé en retour »


Et le coach d’enfoncer le clou : « Ces dernières semaines, on a fait des bons matches et on n’a pas été payé en retour. On n’est pas en veine et s’il y a quelque chose à inverser, c’est cela ».

Ce soir, en Picardie, il s’agira donc de concrétiser les progrès entrevus dans le jeu en les transformant en points sonnants et trébuchants.

Et ce déplacement semble tomber à point nommé pour les troupes de Bakary Koné. Promus l’été dernier, les Picards évoluent dans la même zone grise que les Strasbourgeois et ne visent rien d’autre que le maintien.

Reste qu’à l’aube de cette 34e journée, les coéquipiers de Régis Gurtner ont tout de même une petite longueur d’avance sur leurs “frères siamois” alsaciens.

Comptablement, Amiens est légèrement mieux en point(s) que son adversaire alsacien. Avec 37 unités au compteur, les Picards sont en bonne voie pour le maintien. Une victoire face au Racing, dans un stade de la Licorne à guichets fermés, leur assurerait quasiment une place dans l’élite pour le prochain exercice.

34ème journée : Amiens - Strasbourg


« Amiens a plus qu’un pied en Ligue 1 pour la saison prochaine, décortique l’entraîneur alsacien. Et ils sont plutôt en forme. Hormis la défaite à Lyon, ils restent sur deux succès face à Lille et Caen ».

Tout l’inverse d’un Racing qui n’a plus gagné depuis le 11 février et cette victoire face à Troyes. La « forme du moment », comme le dit souvent Thierry Laurey, penche donc du côté des Picards.

L’histoire récente des deux clubs aussi. Lors des quatre dernières saisons, les affrontements alsaco-picards à la Licorne, en National comme en Ligue 2, ont rarement tourné en faveur du Racing. Les Alsaciens restent même sur deux défaites d’affilée face aux hommes de Christophe Pelissier, en National (2-0) comme en Ligue 2 (4-3).
« Le bleu de chauffe »

À tel point qu’Ernest Seka n’a pas hésité, cette semaine, à parler de « bête noire » en évoquant son ancien club. « Il y a toujours des équipes qui posent des problèmes particuliers, souligne de son côté Thierry Laurey. Cette saison, je pense notamment à Guingamp : on perd là-bas alors qu’on devait gagner la rencontre et chez nous, ils plient le match en vingt minutes. Et c’est vrai qu’en National, Amiens a posé des problèmes au Racing, en Ligue 2 et en Ligue 1 aussi. »

Mais le coach alsacien refuse d’y voir une malédiction particulière. Il insiste plutôt sur les qualités de cette équipe d’Amiens, « vaillante, cohérente et homogène ».

Des qualités que l’on pourrait aussi appliquer au Racing ces dernières semaines. Volontaires et « déterminés », comme le dit Jérémy Blayac (lire page suivante) , les Strasbourgeois ont eux aussi les moyens de faire basculer leur saison du bon côté ce soir.

« À nous de faire le match qu’il faut en mettant le bleu de chauffe, conclut Laurey. On va à Amiens avec ambition ». En espérant, cette fois, que la réussite soit enfin au rendez-vous.
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Message  67120 Sam 21 Avr - 19:39

Il fait un temps estival à Amiens. Les deux équipes sont actuellement à l'échauffement sur une pelouse en bon état.
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Les deux équipes sont tombées. Amiens jouera en 5-3-2 tandis que le Racing évoluera en 4-5-1.
AMIENS: Gurtner - Gouano, Adenaon, Dibassy, Cissokho, Avelar - Monconduit, Zungu - kakuta, Konate, Gakpé.
RACING: Oukidja - Foulquier, Kone, Seka, Ndour - Aholou, Martin - Gonçalves, Corgnet, Lienard - Bahoken.
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Amiens est un peu la bête noire du Racing depuis une saison. Sur les cinq derniers matches, Strasbourg s'est incliné à quatre reprises dont la dernière à la Meinau (0-1).
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A noter que Lille a pris une raclée à Marseille (5-1) ce qui permet quoiqu'il arrive ce soir au Racing de garder quatre points d'avance sur le LOSC, un concurrent direct pour le maintien.
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Le Racing reste sur une prestation solide à domicile face à Saint-Etienne malheureusement conclue par une défaite imméritée. Néanmoins, depuis un mois, les Alsaciens n'ont jamais été ridicules. Ne manque que cette victoire qui se fait attendre depuis le succès contre Troyes le 11 février.
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Les deux équipes pénètrent sur la pelouse. Cat Amiens-Racing, match de la 34e journée de L1, va pouvoir commencer.
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C'est parti
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Premier coup franc obtenu par le Racing. Lienard est à la baguette. La tête de Corgnet file au-dessus.
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Le Racing est plutôt bien entré dans son match et empêche les Amiénois de passer la ligne médiane.
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Gonçalves part en contre et obtient un corner. Sur celui-ci, Seka s'aide de la main pour contrôler le ballon. Le ballon est rendu à Amiens.
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Première frappe amiénoise: Cissokho tente sa chance de 30 bons mètres. C'est largement au-dessus du but d'Oukidja.
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Les Alsaciens ont plutôt la possession du ballon mais on sent que les Picards n'attendent qu'une perte de balle pour partir en contre. Attention à ne pas se laisser aspirer.
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Et voilà, qu'Est-ce qu'on vous disait. Foulquier perd la balle sur la ligne médiane et Avelar initie le contre en cherchant en profondeur Konate. Il faut un retour express de Kone suivi d'un centre mollasson de l'Amiénois pour écarter le danger.
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Bahoken part dans une chevauchée au milieu de terrain face à cinq Picards. Mais la charnière centrale amiénoise le prend en étau.
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Premier corner picard. Oukidja dégage des deux poings.
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Grosse faute de Cissokho sur Ndour pas loin de la surface. L'Amiénois est averti.
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 Sur le coup franc de Lienard, sous forme de mini-corner, Koné est trouvé au deuxième poteau. Mais comme face à Saint-Etienne la semaine dernière, le capitaine alsacien ne cadre pas sa tête. Dommage, il y avait mieux à faire.
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Le Racing est serein mais peine à concrétiser le léger ascendant qu'il a pris sur son adversaire. Il multiplie les coups de pied arrêtés sans réussite.
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Les Amiénois contestent avec vigueur les décisions de M. Thual. Qui ne l'entend pas de cette oreille.
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Entre ces deux ex-pensionnaires de National, le rythme n'est pas hyper élevé.
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Et le Racing gâche encore. Corgnet est bien trovué pour Aholou. Le meneur de jeu strasbourgeois s'avance dans le camp amiénois mais choisit la mauvaise solution en décalant Bahoken à gauche. Gonçalves était complètement démarqué de l'autre côté.
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Kakuta est l'Amiénois le plus en jambes. Il a déjà gratifié le public de la Licorne de quelques gourmandises ce soir.
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Adenon et Aholou restent au sol après un contact. Les deux joueurs peuvent reprendre leur place.
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C'est pas qu'on s'ennuie mais il ne se passe plus grand-chose sur la pelouse depuis dix bonnes minutes.
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Enième corner pour le Racing qui n'aboutit toujours pas à une situation dangereuse.
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Bon mis à part à Guingamp qui mène devant Monaco, aucun but n'a été marqué sur les autres stades de Ligue1. On se sent (un peu) moins seul...
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 34ème journée : Amiens - Strasbourg   Amiens-sc-1343315178But de Monconduit pour Amiens. Sur un centre d'Avelar, Oukidja à la lutte avec Gakpé essaie de dégager le cuir. Monconduit arrive à toute berzingue et lâche une mine dans les six mètres. Que c'est dur pour le Racing. Amiens ouvre le score sur sa première occasion
1-0
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Visiblement sérieusement touché après avoir pris les poings d'Oukidja dans la face, Gakpé est évacué sur une civière. Manzala le remplace.
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C'est la pause à la Licorne. Le Racing n'est pas verni puisqu'Amiens a trouvé l'ouverture sur sa seule frappe cadrée après n'avoir strictement rien montré. Il va falloir réagir très vite.
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Message  67120 Sam 21 Avr - 21:06

C'est reparti à Amiens. Le Racing a un but à remonter.
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Amiens se montre d'entrée plus entreprenant. Mais Seka veille au grain.
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Toulouse qui mène devant Angers, ce n'est pas un bon résultats pour le Racing, surtout dans la configuration actuelle.
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Corgnet obtient un coup franc intéressant après s'être fait déséquilibrer par Monconduit.
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 34ème journée : Amiens - Strasbourg   Racing-club-de-strasbourg-alsace-1505740110
Choix offensif de Laurey qui fait entrer un deuxième attaquant: Gonçalves est remplacé par Blayac.
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Le coup franc obtenu par Corgnet est vendangé par Lienard.
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Deuxième changement pour l'ASC: Dibassy sort, Cornette entre.
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Jaune pour Aholou qui est allé chatouiller Kakuta d'un peu trop près.
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Au tour de Konate et Seka d'être avertis par M. Thual après d'être frictionnés devant la surface alsacienne.
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Bahoken qui ne mlève pas la tête! Sur une perte de balle amiénoise devant la surface picarde, Bahoken se retreouve avec le ballon dans la surface et choisit de frapper alors que Martin est tout seul à cinq mètres de lui. L'international est finalement contré.
.
C'est trop brouillon pour le moment. Le Racing n'arrive pas à être dangereux. Et le temps file...
.
Dernier changement amiénois: Traoré remplace Konaté sur le front de l'attaque.
.

La tête de Bahoken! Sur un centre de Foulquier, l'avant-centre alsacien reprend le ballon de la tête, ou plutôt de l'épaule, et voit le ballon filer à côté. Sur le coup, Gurtner était pris. Grosse opportunité de gâchée.
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Encore un coup franc pour le Racing. Mais Lienard manque sa combine avec une passe en retrait qui ne trouve personne.
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Cornette est averti pour avoir cherché à duper l'arbitre pour obtenir un penalty.
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Saadi prend la place de Bahoken sur le pré.
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Ca s'anime un peu. Avelar oblige Oukidja à se coucher. Le ballon revient sur Kakuta qui tire directement sur le portier strasbourgeois.
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Amiens double la mise. Cornette lance en profondeur Manzala qui termine le travail proprement.
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2-0
.
C'est vraiment terrible pour le Racing qui s'est fait punir sur les rares occasions amiénoises. C'était pourtant un match à sa portée.
.
La barre pour Blayac. Et encore un corner pour le Racing. Cette fois-ci, Blayac envoie son coup de casque sur la barre.
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Les supporters amiénois prennent Thierry Laurey pour cible et ne lui chantent pas une sérénade.
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3-0
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3-1
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Message  67120 Dim 22 Avr - 5:25

Une leçon de maintien
Après avoir dominé les (faibles) débats en première mi-temps, le Racing a reçu hier soir une leçon de réalisme et de maintien d’Amiens qui, en s’imposant 3-1 dans son stade de la Licorne, a presque officiellement renouvelé son bail en Ligue 1. Les Bleus, eux, ne sont toujours pas sortis de l’auberge.
Les Bleus avaient pourtant pris ce match par le bon bout. Ils méritaient mieux que d’être menés 1-0 juste avant la pause. Mais dans un duel pour la survie qui n’a jamais atteint des sommets, ils ont déjoué après le repos et se sont fait crucifier sur un contre à dix minutes de la fin. Leur échec 3-1 hier à Amiens étire leur série d’insuccès à neuf rencontres en Ligue 1 (4 nuls, 5 défaites). Pour eux, la pente est toujours aussi raide en cette année 2018 et le maintien, toujours aussi incertain.
Laurey « fort mécontent »

Jusqu’à la 45e , il ne s’était donc pas passé grand-chose. Le Racing s’était globalement arrogé la possession du ballon, mais de façon totalement improductive. Thierry Laurey, lucide, en convient : « On a joué à la baballe, on n’a pas été assez percutants, agressifs. On n’a pas fait assez mal à cette équipe d’Amiens ».

Les Racingmen s’étaient tout de même offert la meilleure occasion, sur un coup franc de Dimitri Lienard. À la 23e , le Belfortain avait servi une galette sur la tête de Bakary Koné. Mais seul aux 6 m, le capitaine du Racing avait raté son coup de boule, dans un “remake” parfait – si l’on peut dire – de celle qu’il avait manquée dans le temps additionnel (90e +2) huit jours plus tôt à la Meinau face à Saint-Étienne, privant bien malgré lui son équipe de l’égalisation (0-1).

À la 45e , les Bleus se préparent donc à rentrer aux vestiaires sur un score vierge. Mais sur un centre d’Avelar, Serge Gakpé se jette pour placer sa tête. Oukidja jaillit aussi et percute l’attaquant amiénois. Thomas Monconduit a suivi et catapulte un missile du gauche, lui, le droitier, sous la barre pour ouvrir le score. Ce même Monconduit qui, le 14 janvier 2017, avait, du gauche déjà, offert à la 88e la victoire aux Picards contre le Racing en Ligue 2 (4-3).

L’affolement gagne aussitôt les joueurs des deux camps. Gakpé reste au sol, inerte et inconscient. Il sera évacué sur une civière. Heureusement, les nouvelles à son sujet seront vite rassurantes.

Forcément, elles le sont beaucoup moins, sur un plan sportif cette fois, pour un Racing mené contre le cours du jeu et qui va se liquéfier en deuxième période. Le match devient décousu. Les deux équipes en perdent le fil. Reste le suspense, intact, comme le prouve cette tête de Bahoken juste à côté après un centre contré de Foulquier (73e ).

Mais ce suspense, Amiens va le tuer à dix grosses minutes de la fin. D’une passe en profondeur, le rentrant Cornette se joue de l’alignement approximatif de la défense alsacienne. Manzala, entré à la place du malheureux Gakpé, en profite pour filer battre Oukidja de près (2-0, 79e ). Dans le temps additionnel, la punition va même virer à l’humiliation lorsque Cornette, d’un centre en retrait, délivre sa deuxième passe décisive pour Kakuta, le buteur du succès picard à l’aller à la Meinau (1-0), qui exécute le portier bas-rhinois à bout portant (3-0, 90e +2).
« Pas besoin qu’on soit beaux à voir jouer »

Les hommes de Thierry Laurey ont les deux genoux à terre, alors qu’ils auraient pu revenir à 2-1 lorsqu’après un énième centre de Lienard, une tête de Blayac s’était fracassée sur la barre (85e ). La réduction du score signée Saadi sur un ballon en retrait du même Blayac (90e +4) ne changera rien à l’affaire. Ni au jugement sans concession d’un coach strasbourgeois désappointé.

« J’explique notre non-match par la qualité d’Amiens. Les Amiénois ont été agressifs et déterminés, tout ce qu’on n’a pas été. On s’est battus, mais pas bien. On a manqué de détermination, de lucidité, reconnaît le coach du Racing. Amiens impose un défi à son adversaire. Et si tu ne relèves pas ce défi, tu es en difficulté. Je suis fort mécontent de ce qu’on a rendu. En cette fin de saison, je n’ai pas besoin qu’on soit beaux à voir jouer, mais qu’on soit efficaces. On ne l’a pas été. »

Avec 40 points, les Amiénois, fêtés par tout un stade, ont, eux, leur maintien en poche. Avec six de moins, Koné et les siens restent sous la menace, même si Lille a reçu une raclée à Marseille (5-1) et que Troyes va avoir fort à faire cet après-midi à Saint-Étienne. Mais ils ne pourront pas jusqu’au bout miser sur les faux pas de leurs rivaux.
dnna
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Message  67120 Dim 22 Avr - 5:31

Le fait du match
 Pari perdant

Thierry Laurey avait choisi de constituer une défense centrale inédite pour le combat de la Licorne, rude en perspective au regard de l’importance comptable du rendez-vous. S’il n’a pas démérité, le duo Koné-Seka n’a pas assuré une imperméabilité qui devient un vieux souvenir dans les rangs strasbourgeois et qu’il s’agira de retrouver pour songer au maintien.
Cela a constitué l’une des surprises du chef, hier, au moment de la divulgation des équipes de départ. Ernest Seka était bel et bien titulaire, comme cela était attendu, la présence d’Abdallah Ndour, au coup d’envoi, l’était nettement moins.

Le premier se retrouvait associé à Bakary Koné en défense centrale pour le match entre promus. Le n°22 réintégrait un secteur de jeu abandonné depuis plus d’un an, ce qui lui avait coûté.

L’ancien capitaine, inamovible pilier de la défense centrale depuis son arrivée en 2014, avait dépanné en fin de match, lors d’une victoire à Auxerre, le 20 mars 2017 (0-2), puis face à Sochaux, puis… refuser de retourner sur ce flanc droit où il ne se voyait aucun avenir, tandis que Laurey avait dans l’idée d’installer le duo Mangane-Saad devant Oukidja.

Le capitaine de l’époque avait, un temps, été évincé avant de revenir en grâce… sur le côté. Il a navigué de droite à gauche, de gauche à droite aussi, mais jamais l’ancien… d’Amiens ne s’était résigné à se considérer comme un expert le long d’une ligne de touche. À la Licorne, le joueur de 30 ans avait l’occasion de se rappeler au bon souvenir de son passé, de ses préférences personnelles aussi.

Il fallait se coltiner Konaté, dix buts à son compteur perso en Ligue 1, costaud à souhait, qu’il s’agissait de maîtriser, notamment dans les airs. Koné et Seka n’ont pas fait dans la dentelle, ce qui d’ailleurs ne leur était pas demandé, mais ont plutôt correctement porté le bleu de chauffe.»

Sauf que c’était d’une plus petite portion qu’est venue la contrariété, avec un Serge Gakpé qui a su se jouer de la solidité du duo de costauds pour mettre la panique dans la défense alsacienne et faire pencher la balance en faveur des locaux. « A chaque moment de faiblesse, on encaisse un but, a regretté Thierry Laurey après coup. On ne voulait pas trop s’exposer non plus parce qu’Amiens allait vite. »
«Prendre deux ou trois buts à chaque fois,c’est inconcevable»

Il a bien fallu s’y résigner progressivement avec le but de retard au compteur. Si le danger n’a pas été affolant pendant une bonne partie de la seconde période, si Koné comme Seka ont veillé, l’un sur l’autre, l’un et l’autre, à éviter le break en coupant les ballons en profondeur et en empêchant Konaté de s’exprimer, la défense centrale strasbourgeoise a été submergée dans le dernier quart d’heure quand les contre-attaques amiénoises ont redoublé d’intensité et que le Racing a été contraint de s’exposer.

Voilà plus de deux mois que les Strasbourgeois n’ont pas achevé une rencontre sans rien encaisser. Cela commence à faire long.

«J’aimerais voir de temps en temps des progrès défensifs, a conclu l’entraîneur du Racing sans incriminer sa doublette inédite. Prendre deux ou trois buts à chaque fois, c’est inconcevable.» En tout cas, cela complique la délicate opération maintien, à mener à bien avec ou sans la paire Koné-Seka dans l’axe.
dna
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Message  67120 Dim 22 Avr - 5:33

« Ce but avant la pause nous a fait beaucoup de bien »

  CHRISTOPHE PÉLISSIER (entraîneur d’Amiens) : « Mathématiquement, le maintien n’est pas fait. On est très heureux, mais la saison n’est pas finie. La fin de championnat ne sera pas facile, elle pouvait même faire un peu peur (l’ASC recevra Paris et ira à Monaco et à Marseille, ndlr). Au final, elle sera très excitante. À Lyon, j’avais trouvé qu’on n’avait pas fait la performance qu’on attendait (défaite 3-0, ndlr). Là, oui, en termes d’investissement collectif. La première mi-temps a été poussive, car Strasbourg a énormément de qualité. Ce but avant la pause nous a fait beaucoup de bien. Ces matches-là se gagnent dans les temps faibles. On a bien géré les nôtres. On a plié, mais pas rompu. Les garçons se sont sacrifiés pour Serge (Gakpé) en deuxième mi-temps et j’en suis très heureux. Pour moi, ce maintien n’est pas un miracle. Un miracle, on peut le réaliser sur un match. Mais quand on en a fait trente-quatre et qu’on en est là, ça ne tient plus du miracle. C’est du travail. Il a fallu bosser énormément. »
  ANTHONY GONÇALVES (milieu de terrain du Racing,   : « Sur une situation en fin de première période, on encaisse ce but et on a l’impression de payer à chaque fois cash. Amiens en voulait un peu plus que nous. C’est une défaite qui fait mal face à un concurrent direct. Tout n’est pas à jeter, on a essayé de construire. C’est rageant. On a pris une pêche dans la figure et on a hâte d’être contre Nice pour se relever. »
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Message  67120 Dim 22 Avr - 5:40

Vraiment trop moyens
Aucun Strasbourgeois n’a brillé et comme quelques-uns sont passés à côté de leur match, il s’est avéré bien compliqué de s’en sortir à bon compte – et avec une bonne note – dans le funeste duel des promus.
OUKIDJA (5). – S’il a une part de responsabilité sur le but en ne remportant qu’à moitié son duel avec Gakpé qu’il a blessé involontairement, le gardien n’a pas eu grand-chose à faire, tentant de maintenir l’espoir sur une double-intervention… juste avant le second but picard.

FOULQUIER (5). – Auteur d’une entame assez ratée, entre relances maladroites et placements douteux, il se reprend en contrecarrant une contre-attaque amiénoise (16e’ ) et a offert des solutions sur son côté droit où il a plutôt bien combiné avec Gonçalves. S’est un peu perdu par la suite.

KONÉ (4). – Le capitaine burkinabé rate une tête sur un caviar de Lienard (23e’ ) mais impose sa présence pour couper quelques actions locales. Il n’a néanmoins jamais su mettre complètement sous l’éteignoir les attaquants amiénois.

SEKA (5). – Dans le vent sur un crochet de Konaté (11e’ ), le latéral contrarié depuis des mois ( lire ci-dessous ) a fait preuve de sobriété dans l’ensemble. Plutôt présent dans la surface adverse sur coups de pied arrêtés, mais pas follement présent sur le centre décisif de la première période, laissant Gakpé dans son dos pour l’action qui a donné lieu à l’ouverture du score. Il a tenté de souffler sur les braises en deuxième période par ses relances et ses montées. Une vaine vaillance.

NDOUR (4). – De retour d’une suspension de deux matches liés à sa sortie ratée et teintée de rouge face à Metz, le Sénégalais avait du gaz même s’il avait fort à faire en se coltinant Gakpé. Il a d’abord verrouillé son couloir mais a terminé à bout de souffle et Cornette l’a mis au supplice pour transformer la défaite en leçon.

MARTIN (4). – Attentif à assurer un équilibre collectif en faisant la paire avec Aholou, le régulateur du milieu a fait preuve de prudence en remisant sur ses défenseurs centraux presque systématiquement et n’a jamais desserré le frein à main, rendant une copie assez terne jusqu’à son remplacement par Grimm (80e’ ).

AHOLOU (3). – Présent dans les duels pour donner le ton et tenter d’imposer une supériorité alsacienne dans l’entrejeu, l’Ivoirien a baissé de pied en fin de première période au point d’être en retard sur le centre d’Avelar qui conduit à l’ouverture du score et d’être l’auteur de fautes assez superfétatoires, comme sur le carton jaune qu’il a récolté. Décevant.

GONÇALVES (6). – Une bonne interception pour lancer son affaire et le milieu droit a été actif, a réussi quelques bonnes séquences, dont un centre venimeux au second poteau vers Corgnet (27e’ ), et a enquiquiné au possible son vis-à-vis Dibassy. Remplacé par Blayac (55e’ ) qui n’a pas ménagé sa peine pour remettre la marche avant, a trouvé la barre de la tête (85e’ ) et même réussi une passe décisive (90e’ +4).

CORGNET (4). – Très (trop ?) intermittent, le meneur de jeu a tenté de déstabiliser l’ensemble picard par son jeu à une touche de balle, en pure perte. Une frappe cadrée depuis l’entrée de la surface laisse supposer un retour à de meilleures intentions après le repos. On l’a effectivement plus vu en seconde période mais son influence a été trop sporadique.

LIENARD (5). – L’ailier gauche n’a pas réussi tout ce qu’il a tenté mais garde son invariable atout maître en magasin. L’ancien de Mulhouse est l’expert de la maison strasbourgeoise en matière de coup de pied arrêté. Ses corners de la première période notamment ont été inspirés. Ses coéquipiers, à la retombée du ballon, un peu moins. Dommage, d’autant qu’il a perdu le fil après le repos.

BAHOKEN (4). – Abandonné dans un désert, le néo-international camerounais n’a commencé qu’à exister avec l’entrée de Blayac, enfin secondé dans ses offensives. Globalement impuissant, l’homme aux six buts en Ligue 1 cette saison n’a pas été loin de faire mouche sur un centre de Foulquier mais a raté sa tête (73e’ ) avant d’être remplacé par Saadi (75e’ ) qui a inscrit son troisième but de la saison (90e’ +4). Pour rien.
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Message  67120 Dim 22 Avr - 5:59

«Ce n’est pas avec cet état d’esprit qu’on s’en sortira»...

❏ DIMITRI LIENARD, milieu gauche du Racing. – « Franchement, je ne vois pas où Amiens nous a déséquilibrés et mis en danger jusqu’à cette 45e minute. Nous étions venus pour être solides comme contre Saint-Etienne. Ce n’était pas à nous de faire le jeu. Nous avons eu quelques situations sur coups de pied arrêtés et deux ou trois contres sur lesquels nous aurions pu faire mieux. En première période, je ne nous ai pas trouvés si mauvais. Mais en 2e mi-temps, nous avons manqué de caractère, de hargne, d’envie. Tout ce qu’on peut demander à un footballeur basique avant de savoir jouer au ballon. Les Amiénois nous ont donné une leçon d’humilité. J’espère que la révolte va sonner samedi prochain contre Nice et qu’on va récupérer quelque chose, parce que ce n’est pas avec l’état d’esprit de ce soir qu’on s’en sortira. »
❏ ANTHONY GONÇALVES, milieu de terrain du Racing. – « Sur une situation en fin de première période, on encaisse ce but et on a l’impression de payer à chaque fois cash. Amiens en voulait un peu plus que nous. C’est une défaite qui fait mal face à un concurrent direct. Tout n’est pas à jeter, on a essayé de construire. C’est rageant. On a pris une pêche dans la figure et on a hâte d’être contre Nice pour se relever. »
BENJAMIN CORGNET, milieu de terrain du Racing. – « On était prévenu et pourtant on n’a pas abordé ce match de la meilleure des façons. Eux l’ont fait. Ça fait la différence. On a perdu les duels sachant qu’à partir de ces situations, ils pouvaient faire quelque chose. On redescend sur terre avec ce résultat. »
JÉRÉMY BLAYAC, attaquant du Racing. – « Amiens est une équipe qui a du cœur, ne lâche rien et a gagné en s’appuyant sur ça. On n’a pas fait ce qu’il fallait. Il y a toujours de l’inquiétude quand on ne gagne pas. »
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Message  67120 Lun 23 Avr - 5:19

En avançant au point mort
Leur défaite à Amiens samedi (3-1) n’a pas fragilisé la position des Strasbourgeois, 16es de la Ligue 1. Les échecs conjugués de Lille et Troyes leur permettent en effet de continuer à avancer, malgré leur interminable séance de surplace comptable
Il y a quatre journées seulement, le Racing comptait un point de plus qu’Amiens (32 contre 31). Ce matin, il pointe à six longueurs de son camarade de promotion depuis deux saisons, du National à la Ligue 1. À une notable différence près : les Picards, qui ont remporté trois de leurs quatre dernières rencontres, ont leur maintien en poche, même si ce n’est pas tout à fait une certitude mathématique.

Tout ça pour dire que les choses peuvent aller vite. Très vite. Il reste quatre matches et la marge du RCS sur le duo Troyes (18e ) - Lille (19e ), à savoir cinq points, ne lui garantit donc rien. Sauf si Nordistes et Aubois continuent à avancer au même rythme d’escargot.
« S’est-on gargarisé de ces matches qui n’ont pas rapporté assez de points? »


Pour la deuxième fois d’affilée après Saint-Étienne (0-1), les Bleus ont perdu avant-hier à Amiens (3-1). Mais ils ont gardé leurs distances avec leurs poursuivants, aussi mal en point(s) qu’eux. Depuis son échec à Metz le 20 décembre (3-0), le promu alsacien lambine : 10 points sur 48 en 16 journées (deux succès, quatre nuls, dix défaites défaites). Un rythme de relégué pour un club qui n’a plus été relégable – ou barragiste - depuis la 13e journée. À titre de comparaison, la lanterne rouge messine en a glané 18 sur la période. C’est honnête, mais ça ne confine pas à l’exploit. Seul Troyes a ‘‘progressé’’ encore plus lentement (8).

À quatre étapes de la ligne d’arrivée, le Racing conserve plus d’un joker d’avance. C’est beaucoup et peu à la fois. Car son calendrier – réceptions de Nice et Lyon, voyages à Rennes et Nantes, quatre équipes du Top 8 – n’invite guère à la crânerie*. « Je tremble !, a ainsi ironisé Thierry Laurey samedi, en réponse à un confrère qui le questionnait sur la dureté de ces quatre ultimes joutes. Ces matches, on va les jouer, rassurez-vous. Je préférerais être à la place d’Amiens, c’est évident. Les garçons doivent se mettre en tête qu’il leur faut s’investir encore plus. »

Enfiler le bleu de chauffe ou l’armure du guerrier : la rhétorique du combat risque d’accompagner les déclarations des Bas-Rhinois d’ici au 19 mai. Et les premiers échos du vestiaire vont dans ce sens ( lire ci-dessous ). « Si nous voulons être en L1 l’an prochain, il faut arrêter de parler et nous mettre le c… par terre », exhorte Dimitri Lienard.

Son entraîneur, qui s’efforce de ne rien laisser paraître, avoue ne pas comprendre comment son équipe a pu être aussi atone en deuxième période au stade de la Licorne, après avoir montré du caractère – en revenant trois fois au score - à Toulouse (2-2), contre Metz (2-2) et à Angers (1-1), mais aussi lors de son revers face aux Verts. « S’est-on gargarisé de ces matches qui n’ont pas rapporté assez de points ? On doit montrer beaucoup plus sur le terrain. Notre bon contenu récent en a peut-être grisé certains. Sur le prochain match ( contre Nice samedi à la Meinau ), on ne pourra pas rester sur ce type de prestation. »
Les supporters alsaciens n’ont pas aimé

Les 400 supporters alsaciens qui avaient fait le déplacement en Picardie n’ont guère apprécié le ‘‘spectacle’’ proposé par leurs favoris et le leur ont fait savoir. Pendant que la Licorne chantait le maintien d’un ASC promu pour la première fois en L1, ils ont sifflé leurs favoris venus les saluer sitôt ce seizième échec en championnat. « Je suis surtout déçu pour nos supporters qui ont fait la route pour nous soutenir et ont vu une équipe qui n’a pas joué son jeu », livre sans fard Thierry Laurey.

Avec l’échec de Troyes hier à Saint-Étienne (2-1), 24 heures après la fessée reçue par Lille à Marseille (5-1), les fans du Racing se consoleront avec les cinq points de marge que conservent les Bleus sur la zone rouge. Depuis quatre mois, le club du président Marc Keller, 16e en attendant le match en retard de Toulouse, 17e à une longueur, après-demain à Caen, est au point mort ou presque. Mais – c’est là tout le paradoxe – il avance quand même à mesure que les journées passent, tant ses concurrents patinent sans embrayer.

* Lors de la phase aller, le Racing a tout de même gagné à Nice (1-2) et battu Rennes (2-1), mais s’est incliné à Lyon (4-0) et contre Nantes (1-2).
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Message  67120 Lun 23 Avr - 18:16

Se reforger un mental
Amiens n’a pas brillé mais Amiens l’a emporté. Le Racing a pris une gifle en Picardie, incapable de se relever quand l’affaire s’est mal emmanchée à la Licorne. Ses tauliers en appellent à l’orgueil pour se sortir d’une mauvaise passe qui dure.
Celle-là a visiblement fait mal. Il n’est pas dans les habitudes des Strasbourgeois de fuir leurs responsabilités, de s’éclipser quand il s’agit de commenter. Mais avant-hier, en Picardie, les protégés de Thierry Laurey, pour la plupart, en avaient trop gros sur la patate pour se replonger immédiatement dans les 90 minutes du temps réglementaire et les cinq d’arrêt de jeu qu’ils venaient de rater. Beaucoup ne s’estimaient pas légitime, ayant « fait un trop mauvais match » pour dire quoi que ce soit.
Il n’y en a eu que quelques-uns pour rompre le silence et placer des mots sur les maux. Et la piste du salut s’est vite esquissée, inspirée par le comportement du vainqueur dans le duel des promus. Il est question de mental assurément, le Racing ayant chancelé à l’impact, vite, pour ne jamais inverser la tendance face à un adversaire surtout enthousiaste. « Il faut vite que l’on retrouve les valeurs qu’Amiens a affichées, souligne Anthony Gonçalves, pas le moins volontaire des Bleus. On doit vite penser à se vider la tête, se relever de cette claque. On a la fierté et l’orgueil pour réagir. Je le sais. Parce qu’on l’a déjà démontré cette saison. »

« On n’a pas fait un match pour se maintenir »

Le passé récent – une série de quatre nuls et cinq défaites en Ligue 1 – n’est pas affriolant. Il a pu être trompeur. « On n’a pas fait un match pour se maintenir. Quand on faisait des nuls, quand on perdait sans le mériter comme face à Saint-Étienne, ça a caché certaines choses, indique Benjamin Corgnet. Mais une défaite comme celle-ci nous pendait peut-être au nez. Maintenant, on est dans la réalité. Il reste quatre matches et quatre finales à gagner. »
Et pour réussir dans l’opération maintien, la notion de collectif redevient essentielle dès lors qu’aucune solution individuelle n’a pu émerger en ces trois derniers mois de disette. « Contre Amiens, il n’y a pas eu un problème de défense, il n’y a pas eu un problème en attaque mais un problème avec toute l’équipe et moi le premier, considère, lucide, le meneur de jeu. Cet échec doit nous permettre de nous remobiliser à fond, on doit se bouger pour les prochains matches. »

« On doit faire corps »

Jérémy Blayac, auteur d’une entrée en jeu mordante, a essayé de montrer un chemin du salut. L’ancien ne baisse pas les bras mais tire la sonnette d’alarme. « On doit faire corps, être soudé, conclut l’attaquant. Quand on est pro, on ne vit pas que des saisons où tout est rose. On doit se remontrer solide. »
Même si dans le sillage du Racing, cela n’avance pas, il faudra bien un dernier coup de rein pour éclairer l’horizon et se forger un avenir en Ligue 1.
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