Re: 12eme journée Strasbourg / Lorient saison 2021/2022

67120 Dim 31 Oct - 16:34

Sanjin Prcic est remplacé par Jean-Eudes Aholou au milieu de terrain pour Strasbourg.

Adrien Thomasson est remplacé par Dimitri Liénard.

De mal en pis pour les Merlus
Moritz Jenz est blessé, apparemment touché à la cuisse ! Le défenseur axial gauche de Lorient est entouré par ses partenaires, il ne pourra pas continuer.

Baptiste Mouazan remplace le pauvre Moritz Jenz.

Terem Moffi est remplacé en attaque par le jeune Sambou Soumano (deuxième apparition en Ligue 1 en carrière).

67120 Dim 31 Oct - 16:46

Ludovic Ajorque est remplacé en attaque par Moïse Dion Sahi pour Strasbourg.

Habib Diallo est remplacé par Abdul Majeed Waris pour Strasbourg. Toutes les rotations ont été effectuées.

Terminé 4-0

67120 Lun 1 Nov - 4:33

dna a écrit :La Meinau est une fête
Le stade du Racing commence à redevenir une forteresse imprenable après avoir été ouvert à tous les vents par temps de pandémie. Après Metz et Saint-Étienne, c’est Lorient qui a pris cher (4-0) dans un match référence aux yeux de l’entraîneur Julien Stéphan.
Une ambiance déjà électrique avant le coup d’envoi sur des riffs d’AC/DC, des décibels qui montent au fil des minutes et au gré des buts, des tribunes qui se répondent en chœur, un kop visiteur qui commence torse nu pour se rhabiller et tout remballer à la mi-temps, puis un long tour d’honneur des joueurs et une communion finale avec les fervents supporters de la tribune ouest : ici, c’est à nouveau Strasbourg.
Ceux qui viennent au stade – quelque 24 000 en cette veille de la Toussaint aux allures d’été indien – ont quasiment la certitude de voir du spectacle et de vivre un grand frisson. Si la victoire contre Brest (3-1), fin août, avait encore été construite dans la douleur et avec quelques imperfections, la suite s’est révélée carrément emballante : le feu dans le derby contre Metz (3-0), la foudre face à la lanterne rouge stéphanoise (5-1) – avec quand même un revers entre-temps aux dépens de Lille (1-2) – et donc la perfection, où ce qui s’en rapproche le plus dans le domaine capricieux du ballon rond, ce dimanche contre Lorient.

« On a été dominant la plupart du temps »
« Il y a toujours des choses à redire, mais on a fait un très bon match pour un très bon résultat, c’est certainement un match référence pour nous, apprécie Julien Stéphan. On a été dominant la plupart du temps, intéressant collectivement, bon à la récupération, au pressing et au contre-pressing, avec cette volonté constante de défendre en avançant. On a juste flotté une petite dizaine de minutes, ce qui a débouché sur la très grosse situation de face-à-face pour (Terem) Moffi. »

Le flottement en question se situe autour du quart d’heure de jeu, alors que le Racing avait plutôt réalisé une entame sérieuse. La première alerte – un centre de Diarra que Le Goff ne parvient pas à exploiter, seul face à Sels (15e) – tend à prouver que les Morbihannais, jusque-là mieux classés que les Alsaciens mais en panne de résultats depuis un mois, ne sont pas venus pour subir.

Mais quand Prcic perd la balle dans l’entrejeu sous la pression d’Abergel, toute la Meinau retient son souffle. Lancé sur le but strasbourgeois, Moffi élimine Sels mais ne parvient pas à redresser sa frappe du gauche (17e ).

Les attaquants avaient faim
« On était en train de reprendre le dessus, de bien rectifier le pressing au milieu, constate Christophe Pelissier. Les Strasbourgeois commençaient à nous rendre les ballons. On arrive à les transpercer et on manque ce but qui semblait tout fait. J’aurais aimé voir ce match si Terem (Moffi) avait marqué ce but… »

Au lieu de cela, l’entraîneur lorientais voit son avant-centre nigérian masquer son visage dans son maillot puis assiste, impuissant et vite résigné, au nauffrage de son équipe.

Ludovic Ajorque, contenu comme rarement dimanche dernier à Rennes, lance la première torpille d’une puissante tête lobée (1-0, 28e ), déjà son cinquième but de la saison.

Son compère Habib Diallo lui emboîte le pas en finissant au ras du poteau le travail de sape entrepris dans les airs par Adrien Thomasson sur une touche longue à l’anglaise de Frédéric Guilbert (2-0, 39e ).

Revenu à la hauteur du Réunionnais au classement des buteurs, le Sénégalais prend une longueur d’avance dans les arrêts de jeu de la première période, d’une demi-volée qui lui vaut un doublé et envoie les Bretons par le fond (3-0, 45e +2).

« J’ai vu de la qualité collective, de l’intensité, apprécie Julien Stéphan. De manière assez paradoxale, les buts sont arrivés non pas dans le jeu, mais sur des phases stratégiques que l’on travaille aussi. Il faut se servir de toutes les armes dans une équipe. »

Alors que le sort est scellé à mi-parcours, le second acte s’annonce forcément moins emballant. Mais les Strasbourgeois ont le mérite de poursuivre sur leur lancée, portés par un Adrien Thomasson revanchard après un mois de pénitence à la suite d’un carton rouge. « “Adri” nous a apporté une caution technique supplémentaire dans ce match-là, il est dans les bons coups et a été récompensé sur le quatrième but », apprécie son entraîneur.

Septième avant d’aller dimanche à Nantes
Une réalisation en forme de petite cerise sur le gâteau à la suite d’une nouvelle touche de battling Guilbert (4-0, 64e ). Dès lors, la fin de la rencontre peut être abordée de manière sereine, avec l’apport du banc dont sort Moïse Sahi, le revenant qui dispute là ses premières minutes de la saison.

Le Racing grimpe à une flatteuse septième place (17 points), un rang encore jamais atteint cette saison. Julien Stéphan, lui, veille au grain. « Ce n’est qu’un match, qu’une victoire, il faut préparer le déplacement de Nantes », conclut le technicien. Voilà encore le meilleur moyen de faire en sorte que la Meinau reste une fête.

67120 Lun 1 Nov - 4:38

dna a écrit :Les notes de Racing - Lorient (4-0) : l’attaque flambe toujours
Après avoir passé cinq buts à Saint-Etienne quinze jours plus tôt (5-1), les Racingmen, emmenés par le trio Ajorque – Diallo – Thomasson, ont dynamité des Merlus submergés et n’ont, en prime, pas encaissé de but (4-0).
Les hommes de Julien Stéphan n’ont pas seulement torpillé leurs visiteurs lorientais, ils ont aussi soigné leur défense et rendu leur troisième clean-sheet. « En tant que défenseur, c’est toujours plaisant, s’en réjouit le latéral droit Frédéric Guilbert. On n’en a pas fait beaucoup cette année, mais ça nous tient à cœur. »
SELS 5
Il n’a strictement rien eu à faire, sinon exulter lorsque Terem Moffi, que sa sortie rapide avait contraint à s’excentrer, a raté le cadre grand ouvert sur une action qui aurait pu (dû ?) permettre aux Merlus d’ouvrir le score (17e ). L’international belge, qui avait souvent sorti les Racingmen de la mouise ces derniers temps, a cette fois été contraint au chômage technique face à une attaque morbihannaise atone
GUILBERT 7
Dès le début d’une première période qu’il avait lancée en distillant trois excellents ballons en moins de huit minutes, il a été dans tous les bons coups. Il n’a pas cessé d’approvisionner les Bleus en caviars et est d’ailleurs impliqué sur les trois derniers buts, les deuxième et quatrième sur ses longues touches. Une rareté…
PERRIN 6
Aligné côté droit d’une charnière centrale à trois gonds privée de Maxime Le Marchand, suspendu, le Marseillais a livré son meilleur match en six titularisations. Son centre pour la tête de Diallo – puis celle, victorieuse – d’Ajorque est à l’origine du premier but. Il couronne une prestation également solide derrière.
NYAMSI 5
Lui qu’on a beaucoup vu depuis ses débuts à Lyon le 12 septembre s’est montré appliqué, mais plus discret, sauf à son retour sur le terrain après la pause avec le crâne enrubanné par un gros bandage. Sans faire d’éclats, sauf sur Nardi qu’il secoue dans un duel aérien (42e ), il a toutefois dégagé son assurance coutumière.
DJIKU 5
Contraint de basculer à gauche du trident défensif axial, l’international ghanéen, qui a ses repères et habitudes sur le côté droit, a été surpris par l’appel de Moffi dans son dos. À sa décharge, il ne pouvait guère anticiper la perte de balle de Prcic et n’a d’ailleurs plus été pris en défaut par la suite.
CACI 6
Comme son alter ego du flanc droit Guilbert, “Titi” n’a cessé d’arpenter son couloir gauche. Mais ses centres ont moins trouvé preneur que ceux du Normand. Même invisible en termes de stats, son activité débordante n’en a pas moins crevé l’écran.
SISSOKO 6
Double passeur décisif contre Saint-Étienne, le grand “Ibou” a mis longtemps à prendre son envol. Mais son abattage et sa capacité à se projeter vers l’avant ont fini par payer. Juste avant de s’effacer à la 67e , remplacé par un Jeanricner BELLEGARDE pas loin d’ajouter un cinquième but peu après (77e ), le seul Strasbourgeois averti, pour un coup de coude sur Grbic à la 36e , s’est offert sa troisième passe décisive en déviant du crâne une touche de Guilbert sur le quatrième but, œuvre de Thomasson (64e ).
PRCIC 5
Il a eu du mal à mettre la machine en route et perdu pas mal de ballons en début de rencontre, notamment celui qui, après une inspiration d’Abergel, offre à Moffi la balle du 1-0 que le Nigérian vendange. Il a ensuite distribué le jeu comme il sait le faire, proprement, mais sans vraiment influer. Il s’est effacé à la 73e au profit de Jean-Eudes AHOLOU.
THOMASSON 7
Entre double suspension et séjour sur le banc à Rennes où il n’est entré qu’à la 89e , le Savoyard n’avait plus été titularisé depuis son expulsion du 25 septembre contre Lille. Il avait faim et a été parfait dans ce rôle de courroie de transmission qu’il affectionne. À la base du deuxième but signé Diallo, il s’arrache au cœur de la défense lorientaise pour clore le score de près à la 64e et reçoit une ovation méritée lors de son remplacement par Dimitri LIÉNARD (73e ).
DIALLO 8
Sa première passe décisive de la saison (28e ), son deuxième doublé en Bleu depuis son arrivée le 5 octobre 2020 (39e , 45e +2), après celui inscrit contre son ancien club, Metz, le 17 septembre (3-0 à la Meinau) : le Sénégalais, qui compile 6 buts en 5 titularisations, a bien mérité les acclamations de la Meinau lorsqu’il a cédé sa place à Majeed WARIS à la 84e(lire par ailleurs).
AJORQUE 7
Sur une astucieuse tête lobée à la 28e , l’avant-centre a ajouté une cinquième réalisation à son compteur 2021-2022 (il est également crédité de trois passes décisives). Mais on l’a aussi beaucoup vu dans le jeu, aux deux extrémités du terrain. L’homme aux désormais 43 buts officiels avec le Racing a évidemment été célébré par le public lorsque le revenant Moïse SAHI , tout près, pour sa première cette saison, d’exploiter un décalage de Waris (90e 12eme journée Strasbourg / Lorient saison 2021/2022 - Page 2 +1

), lui a succédé à la 84e.

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