12eme journée Strasbourg / Lorient saison 2021/2022

Stéphane Diarra touché, Jérémy Morel de retour ?
En déplacement à Strasbourg, dimanche, le FC Lorient pourrait être privé de Stéphane Diarra, tandis que Jérémy Morel pourrait revenir, après deux mois et demi d'absence.
Toujours privé d'Armand Laurienté, le coach des Merlus Christophe Pelissier pourrait également devoir composer sans Stéphane Diarra à Strasbourg, dimanche (15 heures). L'attaquant est gêné à une cuisse. En revanche, ce déplacement en Alsace pourrait sonner le retour de Jérémy Morel, à l'infirmerie depuis la mi-août pour des soucis d'ischios, selon les informations rapportés par Ouest France.
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Ajorque - Diallo, association de bienfaiteurs
En l’absence de Kévin Gameiro, blessé, c’est la paire Ludovic Ajorque et Habib Diallo qui devrait être associée au coup d’envoi, dimanche (15h) contre Lorient. Les co-meilleurs buteurs du Racing, quatre réalisations chacun, sont fait pour s’entendre, aux dires de Julien Stéphan.
Ils ont souvent fini les matches côte à côte mais ne les ont que rarement débutés ensemble. En onze journées de championnat, Ludovic Ajorque (27 ans) et Habib Diallo (26 ans) ont été associés à deux reprises seulement au coup d’envoi.

C’était lors du lever de rideau de la saison, contre Angers (0-2), un dimanche d’août où le Racing n’était pas encore prêt dans un système – l’éphémère 4-4-2 – qui a vite été remplacé par le 5-3-2 encore en place aujourd’hui.

« La connexion entre chacun d’entre eux devient de plus en plus intéressante »
La deuxième sortie, en revanche, reste gravée dans les mémoires des supporters. Lors du derby contre Metz (3-0, 6e journée), les deux compères avaient scellé le sort du match avant la mi-temps : un penalty d’Ajorque et un doublé de Diallo, le second but du Sénégalais étant inscrit sur un service de “Ludo” qui s’était fendu d’une astucieuse balle lobée.

Dans le schéma préférentiel que Julien Stéphan a dégagé au fil des matches, c’est toutefois le duo Kévin Gameiro (34 ans) et Ludovic Ajorque qui tient la corde.

À sept reprises (*), cette combinaison a eu les faveurs du technicien, qui préfère à la notion de titulaire et de remplaçant celle, moins exclusive, « du joueur qui commence le match et du joueur qui le finit ».

« Ce sont des garçons qui s’entraînent ensemble tous les jours, les associations se font au quotidien, les principes sont partagés, les mouvements offensifs sont connus de chacun, précise Stéphan. La connexion entre chacun d’entre eux devient de plus en plus intéressante. Il y a aussi Majeed (Waris) , le retour de Moïse (Sahi) très prochainement au sortir d’une semaine d’entraînement normale pour lui. C’est intéressant d’avoir des profils différents mais qui sont tous capables de fonctionner les uns avec les autres. »

On notera quand même que Diallo a passé près de deux fois moins de temps sur les terrains que ses deux coéquipiers 
Dans le détail, Gameiro, l’aîné du trio, est un avant-centre dont la vitesse, la variété des courses et le volume de jeu usent les défenses.

Diallo, lui, reste essentiellement un finisseur, son sens du but pouvant à tout moment faire mouche quand il est dans un bon jour. Ses deux grosses occasions manquées dimanche dernier à Rennes (défaite 1-0) prouvent aussi que ça n’arrive pas tout le temps…

Quant à Ajorque, eh bien, il est simplement indispensable tant il pèse sur les défenses avec son presque double mètre, à la fois pour marquer et libérer des espaces aux autres.

Le Réunionnais a été titularisé à dix reprises. La seule fois où il s’est assis sur le banc, Gameiro et Diallo n’ont pas été à la fête lors de la défaite domestique contre Lille (1-2). Lancé à l’heure de jeu, il avait fini par donner le ballon de la réduction du score à Ibrahima Sissoko.

« Ils peuvent jouer ensemble avec des courses qui s’associent »
Vue des tribunes ou même des autres secteurs de jeu, l’attaque du Racing – désormais la cinquième du championnat (18 buts), à égalité avec Lyon et Montpellier – impressionne, peu importe qui est sur le terrain. « Ça fonctionne parce qu’ils s’entendent tous bien, dit le défenseur Lucas Perrin. Quand on arrive à les trouver, on sait qu’ils vont provoquer le danger. Honnêtement, c’est un régal. »

Ce dimanche, pour la venue de Lorient, Stéphan n’aura pas l’embarras du choix puisque Gameiro va passer son tour en raison d’une douleur en voie de résorption aux ischio-jambiers.

Il devra donc compter sur la complémentarité d’Ajorque et de Diallo que son prédécesseur, Thierry Laurey, avait eu du mal à trouver. « Ils ont des affinités pour jouer ensemble, insiste le Breton. Ce sont des attaquants qui aiment marquer mais qui sont aussi très orientés vers le collectif. Ils peuvent bien évidemment jouer ensemble avec des courses qui s’associent. »

Étant donné que la défense des Merlus est un peu moins tête en l’air que celle de Metz, le duo aura l’occasion de le prouver. Repartis frustrés du Roazhon Park voilà une semaine, les duettistes voudront se racheter et enflammer la Meinau.

(*) Une seule fois, le trio Diallo-Ajorque-Gameiro a été aligné ensemble dans un schéma spécifique (3-4-3) pour un succès chanceux à Lens (0-1)
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“Un club sain”
Hugo Burduchepar Hugo Burduche 30 octobre 2021dans RC Strasbourg 0
Le Racing Club de Strasbourg reçoit ce dimanche Lorient dans le cadre de la 12ème journée de Ligue 1 Uber Eats. Lucas est supporter lorientais, il a accepté de répondre à quelques questions d’avant-match pour Alsa’Sports.

Lorient fais un très bon début de saison d’un point de vue comptable ! Confiant pour la suite ?

“Sur le plan comptable effectivement c’est top, même si récemment on reste sur plusieurs matchs nuls qui payent peu. Cependant, dans le jeu, c’est, je trouve, très léger. On repose sur des joueurs qui couvrent nos failles, et contrairement à la saison dernière nos buts sont en bonne partie sur des coups de pied arrêtés. Donc pas forcément confiant sur ce point mais le groupe a beaucoup de qualités et un état d’esprit exceptionnel et cela compte beaucoup.”

Vous allez être privés de votre meilleur buteur Laurienté jusqu’à la trêve, penses-tu que cela peut freiner votre bon début de championnat ?

“Sachant que Moffi est plus dans le dur et Diarra aussi blessé oui notre attaque se retrouve en manque de repères et cela peut créer un déséquilibre tactique. Grbic aura une nouvelle fois sa chance il faudra la saisir.”

Justement, malgré l’absence de Laurienté, quels sont les joueurs à surveiller pour le Racing dimanche ?

“Le premier joueur, je dirais Enzo Le Fée. Il n’est pas forcément dans sa meilleure forme mais à une revanche à prendre et j’espère qu’il sera titulaire. C’est un joueur d’une intelligence folle balle au pied, il joue pour les autres et peut déséquilibrer une ligne sur une passe ou un contrôle. Mais il ne faudra pas oublier Moffi qui est moins performant que la saison passée mais doit lui aussi se relancer et est un mangeur d’espaces.”

Comment abordes-tu la rencontre contre Strasbourg ?

“Je pense qu’on affronte une équipe très similaire à la notre notamment dans l’utilisation du ballon et une certaine efficacité devant le but. Je trouve que vous avez une très belle équipe et je vous vois faire une belle saison. Notamment votre duo d’attaque dont la complémentarité était évidente, je pense que vous pouvez monter en puissance. De plus avec un coach reconnu qui sait tirer son groupe vers le haut.”

On sait que Christophe Pélissier a une histoire particulière avec le Racing, crois-tu que cela influe également les joueurs ?

“Pas forcément, les joueurs ne connaissent pas nécessairement son parcours en détail mais dans son management et son discours oui je pense que ça peut lui donner un supplément d’âme. J’espère donc que cela se lira sur les intentions en match.”

Quelle image as-tu aujourd’hui du Racing Club de Strasbourg ?

“L’image d’un club qui a réussi à se structurer à une vitesse impressionnante. C’est un club sain, qui a pris un tournant dans le jeu avec l’arrivée de Stephan. Ce dernier est en adéquation avec la volonté de promouvoir le centre de formation.”

Quels joueurs sont à surveiller côté alsacien selon toi ?

“Ce serait simple de dire Ajorque donc je vais dire Prcic qui est un joueur que j’apprécie particulièrement pour sa simplicité et son bagage technique.”

Ton pronostic pour dimanche ?

“Je nous vois nous incliner 2-1 dans un match très ouvert.”
Alsa'sport

Éviter le piège lorientais !
Hugo Burduchepar Hugo Burduche 30 octobre 2021dans RC Strasbourg 0
Après un déplacement à Rennes le week-end dernier, le Racing Club de Strasbourg continue la tournée des clubs bretons avec la réception de Lorient ce dimanche à 15h. Un match qui peut être l’occasion pour les hommes de Julien Stéphan de se relancer après la défaite rennaise.

C’est une rencontre à la saveur particulière. La saison dernière, c’est lors de l’ultime journée de championnat que Lorient et Strasbourg avaient acquis leur maintien lors de leur opposition à la Meinau qui s’était soldée par un match nul 1-1. Cette années les choses sont différentes puisque les deux équipes ont bien démarré leur saison.Actuellement à la 10ème place du classement, Lorient ne compte qu’un petit point d’avance sur le Racing avant le coup d’envoi. Une victoire des coéquipiers de Ludovic Ajorque permettraient donc à ces derniers de revenir dans le top 10 de la Ligue 1 Uber Eats en cas de résultats favorables dans les autres rencontres.

Une équipe lorientaise qui ne réussit pas au Racing

Depuis le début de saison, le FC Lorient n’a concédé que deux revers contre Montpellier (3-1) et Marseille (4-1). En bonne forme depuis le début de saison, les Merlus sont tout de même moins à l’aise hors de leurs bases et ne se sont pas imposés à l’extérieur depuis le 17 octobre 2020 et une victoire 1-3 à Reims. Malgré ce mauvais bilan à l’extérieur, l’équipe bretonne ne réussit pas aux Strasbourgeois en championnat. Sur les quatre dernières rencontres en Ligue 1, le Racing ne s’est jamais imposé contre les Merlus (2 défaites et 2 nuls). Une série qu’il faudra donc casser ce dimanche dans une Meinau qui promet d’être en feu.

Lorient privé de son meilleur buteur

L’équipe entraînée par Christophe Pélissier devra composer sans l’un de ses hommes en forme, Armand Laurienté, blessé au psoas et absent jusqu’à la trêve internationale. Une absence de taille mais qui n’enlève pas la qualité offensive des Merlus. Avec des joueurs comme Moffi ou Diarra, les Bretons ont la capacité d’aller très vite et de percer les défenses adverses. Attention donc au piège que pourraient tendre les Lorientais. Côté strasbourgeois, il faudra faire sans Maxime Le Marchand (suspendu) et Kévin Gameiro, sorti sur blessure à Rennes et forfait pour cette rencontre.
Alsas'sport

Racing: pas de mauvaise surprise avant de recevoir Lorient
Après avoir ménagé quelques-uns de ses joueurs vendredi, Julien Stéphan n'a pas eu à déplorer de mauvaise surprise de dernière minute pour préparer la réception de Lorient ce dimanche (15h). Le Racing, sorti du Top 10 après sa défaite à Rennais (1-0), veut décrocher un quatrième succès à la Meinau cette saison face à des Merlus qui n'ont plus gagné à l'extérieur en Ligue 1 depuis 21 matches
Le contexte
Freiné dimanche dernier par un Stade rennais, qui "boxe" dans une autre catégorie mais qui n'a su faire la différence qu''une fois sur un énième corner à la 82e minute, le Racing retrouve son chaudron meinovien en ayant rebasculé dans la seconde moitié du classement. Douzièmes au soir de la 11e journée de Ligue 1, les hommes de Julien Stéphan reçoivent Lorient, une équipe de "leur" championnat.

S'ils n'ont pas encore réussi à battre l'une des quatre formations européennes, les Racingmen ont été plus intraitables face à des formations de leur calibre, dominant ainsi Brest (3-1) et Metz (3-0) à la Meinau, où ces derniers étaient arrivés avec respectivement un point d'avance et un point de retard. Ce dimanche, Lorient débarque à Strasbourg avec un point de plus (15) au compteur que le Racing.

Les Merlus - qui ont sauvé leur place au sein de l'élite française la saison dernière en venant faire match nul à... la Meinau lors de la dernière journée - pointent à la 10e place à la faveur d'un excellent début de saison, notamment à domicile (3 victoires, deux nuls). Cinquièmes après la 7e journée, les hommes de Christophe Pélissier marquent un petit peu le pas, restant sur une série de quatre matches sans victoire.

Surtout, les Lorientais n'ont plus gagné loin du Moustoir depuis belle lurette, leur série de matches sans victoire à l'extérieur s'étirant désormais à 21 unités. Mais, s'ils ne gagnent pas, ils ne perdent pas souvent cette saison: sur leurs six rencontres loin de leur base, ils ont poussé quatre fois leur hôte à partager les points. "C'est une équipe qui a des arguments et beaucoup de vitesse, notamment devant. Elle est forte sur les situations de contre-attaque", se méfie d'ailleurs Julien Stéphan.
L'info du jour: Kawashima papa à son tour
Le Japonais Eiji Kawsashima ne s'est pas entraîné ce samedi. Une semaine après Frédéric Guilbert, c'est autour du gardien de devoir zapper la séance d'avant-match pour cause de paternité. Un temps pressenti absent à Rennes pour cette heureuse raison, le latéral droit avait finalement pu faire le déplacement en Bretagne dimanche dernier. Dans le cas de la doublure de Matz Sels, l'acheminement vers la Meinau sera plus facile à organiser. En attendant de savoir si le Samouraï Blue prendra la place sur le banc, Julien Stéphan a convoqué un groupe de 21 joueurs avec trois gardiens, dont Bingourou Kamara qui a disputé la séance ce samedi.

Préservés vendredi, les défenseurs Gerzino Nyamsi et Lucas Perrin, ainsi que le milieu récupérateur Jean-Eudes Aholou, se sont entraînés sans soucis apparents. Manqueront donc à l'appel ce dimanche Maxime Le Marchand (suspendu) et les blessés de plus ou moins longue date Kévin Gameiro, Karol Fila et Lebo Mothiba. A noter, le retour dans le groupe de Moïse Sahi.
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dna a écrit :
Un panier automnal à garnir pour le Racing
Rentré déçu et frustré de Rennes, le Racing entend bien négocier le deuxième volet de son triptyque breton, ce dimanche (15h) contre Lorient, avant de le refermer dans une semaine à Nantes. Quoi d’autre qu’un succès pour redonner le sourire à tout le monde ?
Beaucoup d’incompréhension, pas mal de frustration et un peu de colère : voilà les sentiments qu’il a fallu chasser en début de semaine des esprits alsaciens après le revers dominical subi à Rennes (1-0), sur une tête de Nayef Aguerd à la 82e.

« Il a d’abord fallu digérer le but parce que l’on s’est senti lésé, encore plus en revoyant les images, reconnaît Julien Stéphan. Il y a très clairement une faute sur Alex (Djiku, poussé dans le dos par Guirassy). Comme on défend en zone, ça a des incidences sur la manière dont on peut intervenir sur cette action-là… »

Les Strasbourgeois ont toutefois eu la bonne idée de vite passer à autre chose. Bien aidés par une météo clémente, à l’exception de ce samedi, et la présence de nombreux bambins aux abords du terrain d’entraînement – ah, le charme des vacances –, ils ont préparé avec soin et dans la bonne humeur la réception de Lorient.

Un adversaire que Kévin Gameiro se faisait une joie de retrouver, lui qui a passé trois belles saisons dans le Morbihan (2008-2011) après ses années d’apprentissage au Racing. Mais une gêne de rien du tout à la cuisse droite ressentie en première période à Rennes l’a contraint à passer son tour.

Toutefois, l’animation offensive ne constitue pas le souci majeur. Malgré l’absence de son ex-international, le Racing a encore les moyens d’aligner un duo de feu, avec Ludovic Ajorque et Habib Diallo, huit buts équitablement répartis à eux deux, et peut compter sur un Adrien Thomasson qui a un appétit d’ogre. Expulsé fin septembre contre Lille, le milieu offensif a rongé son frein durant un mois.

Le chantier de la semaine s’est donc plus situé en défense, eu égard au travail de stakhanoviste abattu par Matz Sels au Roazhon Park. Trop de corners devant le but du gardien belge, pas assez de duels remportés et un ballon longtemps confisqué par les Rennais : la recette de la défaite inéluctable avait eu le temps d’infuser.

Julien Stéphan craint la vitesse des Lorientais
« On a regardé ça à la vidéo pour le corriger, indique l’entraîneur du Racing. En début de saison, on a eu quelques difficultés sur les coups de pied arrêtés quand on est passé du marquage individuel à la zone. Il a fallu intégrer ce changement d’organisation. Mais là, on n’était pas positionné comme on aurait dû l’être. Voilà, c’est un travail perpétuel d’ajustements. À quelques centimètres, on peut ouvrir une zone et se retrouver en difficulté, comme à Rennes. »

Lucas Perrin, qui remplace numériquement en défense centrale Maxime Le Marchand, suspendu, ne devra donc pas trop se montrer tête en l’air. Mais plus que les ballons aériens, Julien Stéphan craint surtout la vitesse d’exécution des Lorientais.

« Il y a peu d’équipes dans le championnat à avoir ces arguments, insiste le coach. Ils ont des certitudes dans leur jeu, avec des aboyeurs comme Lemoine et Abergel qui ont la capacité d’aller récupérer les ballons dans les pieds adverses. Et devant, ils sont très forts sur les situations de contre-attaque. »

La menace bretonne est toutefois moins prégnante en raison du forfait d’Armand Laurienté, meilleur buteur du club, et de l’incertitude qui pèse sur la cuisse de Stéphane Diarra. Actuellement, Terem Moffi et Adrian Grbic semblent moins mordants.

En outre, les Merlus ne gagnent plus – trois nuls, un revers, série en cours – et ne savent pas voyager, eux qui restent sur vingt et un déplacements sans gagner (lire en page suivante).

Voilà bien le genre de chiffres qui met le staff strasbourgeois en alerte maximale. « Aucun match de Ligue 1 n’est facile, rappelle l’entraîneur alsacien. Comme à chaque fois, on monte sur le terrain avec l’objectif de prendre le maximum de points, mais il n’y a pas de vérité… »

Avec quatorze unités en onze journées, le panier automnal est déjà bien garni. « On va essayer d’en prendre quatre de plus avant la prochaine trêve internationale, après le match de Nantes (dimanche prochain) », avait dit Matz Sels en milieu de semaine, soit l’équivalent d’un nul et d’un succès.

Plus prudent, son entraîneur ne veut pas « mettre de pression négative sur un tableau de marche » et se montre plus évasif : « On veut continuer notre bonhomme de chemin, on a progressé mais ça n’est pas encore assez ».

À Rennes, les Bleus ont pu mesurer le chemin qui les sépare des meilleurs. Contre Lorient, un adversaire de “son” championnat, c’est un autre challenge qui l’attend. Poussé par la Meinau, il voudra redonner une couleur chatoyante à sa séquence bretonne. Comment ? En gagnant, évidemment.
L'équipe possible

Sels - Guilbert, Perrin, Nyamsi, Djiku (cap.), Caci - Sissoko, Prcic, Thomasson - Diallo, Ajorque.

Remplaçants: Kamara ou Kawashima (g), Elimbi, Aholou, Bellegarde, Liénard, Diarra, Kandil, Waris, Sahi.

Absents: Le Marchand (suspendu), Gameiro, Fila, Mothiba (blessés).

21, v’là les Merlus !
Intraitable à domicile où il n’a plus perdu depuis le mois de février, le FC Lorient reste sur une incroyable série de 21 matches sans succès loin du Moustoir. Une mauvaise habitude que le Racing va tenter de perpétuer ce dimanche à la Meinau.
L’aiguille n’arrête pas de trotter sur le cadran des désillusions. À ce rythme-là, le double tour d’horloge sera bouclé avant la fin de l’année.

Cela fait vingt et une fois que les hommes de Christophe Pelissier quittent leur foyer le cœur empli d’espoir au moment de monter dans le bus ou dans l’avion. À chaque retour dans le Morbihan, c’est la même déception, un peu comme si un marin-pêcheur rentrait au port avec du menu fretin dans les filets : non, désolé, toujours pas de succès…

Pour peser le poids du temps qui passe, il est important de dater le dernier voyage fructueux. C’était le 17 octobre 2020 à Auguste-Delaune (1-3). La formation rémoise avait rapidement ouvert le score avant de s’écrouler à partir de l’heure de jeu, avec deux expulsions et trois buts encaissés.

Hamel, aujourd’hui à Clermont, Wissa, parti à Brentford, et Moffi, le jeune Nigérian qui disputait ce jour-là son premier match avec les Merlus, avaient été les héros d’un promu dans le dur.

Manque de confiance, malchance ou blocage ?
Lors de cette saison à l’issue finalement heureuse – grâce à un match nul (1-1) à la Meinau lors de l’ultime journée qui, pour le coup, valait toutes les victoires – il n’y avait pas eu de succès à l’extérieur avant la visite à Reims. Et il n’y en a donc plus eu depuis.

Parfois, pourtant, le coup est passé près. De mémoire de suiveurs du club breton, on se souvient bien de la douche froide actionnée par Wissam Ben Yedder, l’international français sauvant Monaco d’une défaite certaine dans les arrêts de jeu (2-2).

En 2020/2021, les déplacements à Dijon (0-0) ou Montpellier (1-1) ont laissé le même goût d’inachevé. Et depuis la reprise, ce sont les virées à Saint-Étienne (1-1) ou Lens (2-2) qui ont entretenu la frustration.

Il y a un peu plus d’un mois, alors que le compteur affichait 18 matches sans succès, l’occasion rêvée de vaincre la malédiction s’est présentée : un déplacement sur la terre promise de Reims !

« On doit être plus tueurs dans les deux surfaces », avançait alors Pelissier dans les colonnes de Ouest France. Le technicien évoquait un « manque de réussite qui est peut-être dû à la confiance » mais assurait aussi qu’il n’y avait « pas de blocage ».

Oui, mais voilà, qu’il soit psychologique ou non, le verrou n’a pas plus sauté qu’un bouchon de champagne à Delaune (0-0). Encore raté…

« Leur série n’est pas faite pour me rassurer »
Avec l’abnégation et la précision d’un orfèvre suisse, les Lorientais ont continué à alimenter leur série. Un bon nul à Lyon (1-1), une grosse défaite à Marseille (4-1)... et toujours pas de victoire en vingt et un déplacements.

Tout cela passerait presque inaperçu si les Merlus n’avaient pas aussi ralenti le pas au Moustoir, avec Clermont et Bordeaux qui sont dernièrement repartis avec un point.

Du coup, Lorient n’avance plus. Et se voit un peu plus contraint de forcer le destin loin de chez lui. Pour y parvenir, Christophe Pelissier a ciblé les priorités avant le match à la Meinau : retrouver l’efficacité.

« C’est satisfaisant dans nos sorties de ballon et au milieu, mais sur la dernière passe, le dernier centre, le placement, la détermination qu’on doit avoir dans la surface pour marquer, il faut être bien meilleurs », dit-il.

À Strasbourg, en tout cas, on ne se laisse pas endormir par cette douce ritournelle d’adversaire qui ne sait pas voyager.

« Leur série n’est pas faite pour me rassurer, sourit Julien Stéphan. Car, comme toute série, plus elle avance et plus elle se rapproche de sa fin. J’espère que ce ne sera pas ce week-end ! »

Le Racing laisserait volontiers à Angers – prochaine destination des Merlus – le mauvais rôle. En espérant que malgré le changement d’heure, la nuit passée, l’horloge de l’insuccès lorientais ne soit pas déréglée…
dna

le onze, sans surprise, aligné au coup d’envoi par Julien Stéphan :
Sels ; Caci, Djiku (cap), Nyamsi, Perrin, Guilbert ; Thomasson, Prcic, Sissoko; Ajorque, Diallo.

Adrien Thomasson sort bien de son purgatoire, lequel se prolongeait depuis son expulsion devant Lille.

Parmi les absents, le Racing est surtout privé de Maxime Le Marchand, suspendu, et de Kevin Gameiro en raison de son alerte à l’ischio. Lorient doit se passer des services de son maître artificier aux coups francs « Juninhiesques », Armand Laurienté, et de son défenseur central Jérémy Morel, lui aussi trahi par un ischio.

On notera aussi côté Racing la première feuille de match de Moïse Sahi, la petite pépite qui s'est révélée en fin de saison dernière, notamment en marquant dès son entrée en jeu face au Paris SG, et éloigné des terrains depuis le mois d'août.

Par ailleurs, le Racing n’a jamais perdu en Ligue 1 contre Lorient à la Meinau. Bon, le bilan global n’a rien d’exceptionnel non plus avec une seule victoire et deux nuls. Dont le dernier, en serrant les fesses, lors de l’ultime journée de la saison écoulée, le timide 1-1 arrangeant finalement les affaires des deux équipes, toutes deux maintenues, sans avoir de quoi fanfaronner.

Très bien parti après avoir frisé la correctionnelle la saison dernière, Lorient patine depuis quelques semaines. Les Merlus sont en quête de succès depuis quatre journées. Rien de catastrophique non plus, puisqu’ils n’ont concédé qu’une défaite, décrochant tout de même trois nuls. En résumé, que ce soit ces dernières semaines ou plus généralement ici à la Meinau, Lorient semble abonné au nul. Les Bretons s’en contenteraient peut-être aujourd’hui - encore que, ils rêvent d’une victoire à l’extérieur depuis plus d’un an -, le Racing, non.

La rencontre sera dirigée par Florent Batta, le fils de Marc Batta, longtemps un des meilleurs arbitres français, directeur national de l’arbitrage de 2004 à 2013, membre depuis 2014 de la commission de l’arbitrage de l’UEFA. Chez les Batta, le sifflet est franchement une affaire de famille, le grand-père ayant ouvert la voie.
Pour en revenir à Florent Batta en personne, il a accédé à la Ligue 1 sur le tard, en 2018, à 38 ans. Le Marseillais a officié à quatre reprises seulement en Ligue 1 cette saison, avec six ou sept cartons jaunes sortis lors des trois dernières. Les deux dernières, il a eu affaire à Montpellier… qui a à chaque fois fini à dix ! Florent Batta a croisé la route du Racing par deux fois la saison précédente, toujours à la Meinau, lors de l’importantissime victoire sur Dijon (1-0) en un début d’exercice si compliqué, puis lors du fameux nul (2-2) devant Brest alors que les Strasbourgeois menaient 2-0 à dix minutes de la fin.

Lancé à la limite du hors-jeu dans l'axe droit de Lorient, Terem Moffi sème deux Strasbourgeois, débarque dans la surface, dribble le gardien Matz Sels... et ne redresse pas suffisamment son tir du gauche en bout de course ! Quelle occasion pour le FCL !

But 1-0 Ajorque

Lucas Perrin est à l'origine de l'action. Le centre de l'ex-Marseillais trouve au second poteau Habib Diallo qui remise en retrait, de la tête, pour Ludovic Ajorque, lequel, lui aussi de la tête, lobe Paul Nardi, le portier breton.

Stéphane Diarra est blessé ! L'attaquant de Lorient doit sortir du terrain et laisse ses partenaires à dix contre onze.

Diarra est remplacé par Grbic côté breton. Pas totalement remis de sa blessure

Carton jaune pour Ibrahima Sissoko (Strasbourg), puni pour un coup de coude sur Vincent Le Goff dans un duel aérien. Le latéral gauche des Merlus semble sonné mais se relève assez vite.

But 2-0 Diallo

Quelle efficacité! Tout part d'une longue touche de Guilbert prolongée de la tête par Ajorque. A l'entrée des 5m, Thomasson s'impose dans les airs et n'est pas loin de lober Nardi à son tour. La claquette du gardien lorientais ne fait que retarder l'échéance, Diallo, opportuniste, surgissant pour pousser le cuir au fond!

But 3-0 Diallo

Sur un coup franc de la droite frappé par Guilbert à 35m, les Bretons ont dégagé timidement. A 18m dans l'axe, Diallo a repris instantanément pour tromper Nardi à ras du poteau.

Mi-temps

Quentin Boisgard est remplacé par Enzo Le Fée dans l'entrejeu de Lorient.

Julien Laporte est remplacé en défense par Jérémy Morel, toujours pour Lorient à la reprise.

Il y a cet après-midi 24002 spectateurs à la Meinau.

But 4-0 Thomasson

Comme lors du deuxième but du RCSA, Lorient se fait piéger sur une touche longue balancée dans la surface ! Sissoko prolonge de la tête la balle de Guilbert, Thomasson surgit au point de penalty, s'emmène la balle du genou et marque de près du droit !

Ibrahima Sissoko est remplacé au milieu par Quentin Bellegarde pour le RC Strasbourg Alsace.

Matz Sels, le gardien de Strasbourg, remercie chaleureusement son défenseur Lucas Perrin, auteur d'un tacle en urgence dans sa surface pour contrer la frappe d'Igor Silva, du pied droit au bout de la contre-attaque rapide de Lorient.