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15em journée: Strasbourg - Lyon

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Message  67120 Jeu 31 Oct - 20:06

Racing-Olympique Lyonnais le samedi à 17h30
 15em journée: Strasbourg - Lyon Progra17

La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation TV de la 15e journée de Ligue 1 Conforama. 
Le Racing recevra l’Olympique Lyonnais le samedi 30 novembre prochain au stade de la Meinau. Le coup d’envoi de la rencontre est programmé à 17h30. La rencontre sera diffusée en intégralité sur Canal +.
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Message  67120 Mer 27 Nov - 6:12

dna a écrit:
Racing : cinq bonnes raisons d’y croire face à Lyon
Sur la lancée de ses succès contre Nîmes et à Amiens, le Racing vise la passe de trois, ce samedi (17h30) à la Meinau. Mais c’est l’Olympique lyonnais qui se présente en face. Oui, et alors ?
À écouter Matz Sels, le Racing est actuellement dans un « bon flow ». Entendez par-là une bonne dynamique, que le gardien du Racing apprécie pleinement depuis deux matches, lui qui n’a eu à ramasser qu’une seule fois la balle au fond des filets alors que ceux d’en face ont tremblé à huit reprises.

Ce samedi (17h30), dans une Meinau que l’on n’imagine pas autrement qu’à guichets fermés, les Bleus vont donc tenter d’imiter Montpellier, Saint-Étienne et Marseille, soit le trio qui a fait vibrer son public en battant Lyon cette saison à domicile. Le Racing sera-t-il le quatrième de cordée ?
Parce que les habitudes sont bonnes

Depuis que le Racing est remonté en Ligue 1, le public de la Meinau ne l’a plus vu perdre contre Lyon. Personne n’oubliera la soirée magique de mai 2018, quand le maintien a été arraché lors de l’avant-dernière journée (3-2) dans un stade en transe. Ni le renversement de situation de la saison passée, avec un doublé d’Ajorque en une minute pour effacer celui de Dembélé (2-2).


Lors de son précédent bail en élite, le menu des soirées alsaco-rhodaniennes était la soupe à la grimace. Sur la dernière décennie, celle qui a vu les Gones remporter sept titres de suite, il y a eu une série de… six défaites strasbourgeoises, et pas que des petites (deux fois 0-4, une fois 0-3) !

Les temps ont changé. « À domicile, on arrive bien à embêter les gros », synthétise Matz Sels, rappelant que la saison dernière « ni Paris, ni Lille, ni Lyon n’ont gagné à la Meinau (trois matches nuls) ». Et pour ce qui est de s’imposer ? « Ah, ça, c’est autre chose, répond le Belge. Pour battre une équipe comme Lyon, il faut que tout fonctionne à merveille, avec un brin de réussite, voire de chance. »

Parce que Lyon peine après la Ligue des champions


Après avoir assuré le minimum samedi dernier contre Nice (2-1) en Ligue 1, les Lyonnais ont basculé sur leur objectif de la semaine, à savoir chercher leur qualification en 8e de finale de Ligue des champions, ce mercredi soir au Zenit Saint-Pétersbourg. Sans Memphis Depay ni Houssem Aouar, tous deux touchés à une cuisse, la troupe de Rudi Garcia va, quoi qu’il arrive, laisser du jus dans la froidure russe.

Cet été, le Racing a payé un lourd tribut à l’enchaînement des matches européens et domestiques, mettant près de deux mois à « retrouver de la fraîcheur qui amène la réussite », comme le disait encore Thierry Laurey samedi dernier à Amiens.

Et même si l’effectif lyonnais est sans commune mesure avec celui du club alsacien – un budget à 310 millions d’euros autorise plus de liberté que celui du Racing à 43 millions d’euros – les lendemains de Ligue des champions sont difficiles.

Après quatre matches de C1, Lyon ne s’est imposé qu’une fois le week-end d’après (2-0 aux dépens de Metz), contre trois défaites (PSG, “Sainté”, OM).

Parce que Thierry Laurey a de riches idées


L’entraîneur du Racing a une semaine pour trouver les moyens idoines qui doivent lui permettre de contrer les forces protéiformes du 4-2-3-1 lyonnais.

Depuis le retour d’une défense à quatre et d’un milieu en losange, le Racing a remporté trois matches en cinq journées sans que son équipe ne soit pour autant figée. Hormis l’attaque, où Mothiba et Ajorque sont devenus indissociables, le coach adapte son système au gré des adversaires. Sa dernière trouvaille ? Lancer le défenseur axial Djiku en sentinelle à Amiens, pour limiter le rendement de Kakuta et de Guirassy, avec la réussite que l’on sait (0-4).

Ce samedi, d’autres idées ne sont pas à exclure, d’autant que l’effectif est désormais au grand complet.

Parce que le vent souffle dans leur dos


Quand on vient d’inscrire huit buts en deux matches, la dynamique est forcément porteuse. On le voit aux sourires qui fleurissent sur les visages aux entraînements, à la saine émulation qui berce le groupe, à l’intensité mise sur chaque exercice. Même les joueurs qui sont moins utilisés – Koné, N’Dour, Corgnet, Zohi, Da Costa – ces temps-ci ne lâchent rien. À l’image de Da Costa, buteur en Picardie une minute après être entré en jeu, tout le monde reste concerné.

Et pour finir de se convaincre que Lyon n’a rien d’un ogre, il suffit de jeter un œil au classement : seule une unité sépare l’OL (9e , 19 pts) du Racing (12e , 18 pts). C’est quoi, un point ?
Parce que… Dimitri Lienard !

Enfin, comment ne pas parler de “Dim” quand on évoque les chances d’exploit alsaciennes ? À tout jamais, le « paysan belfortain » restera le héros de cette folle soirée de mai 2018 qui avait vu le Racing assurer son maintien en Ligue 1, en nettoyant la lucarne de Gorgelin dans les arrêts de jeu.

Malade en fin de semaine dernière, il a manqué le festival amiénois. Mais Lienard est de retour. Il va bien, il a faim. Tous les rêves sont permis…
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Message  67120 Jeu 28 Nov - 6:12

dna a écrit:
Avant Racing – Lyon, samedi à la Meinau : cinq dates pour l’Histoire

Le grand feuilleton des confrontations entre Strasbourg et Lyon, dont le prochain épisode aura lieu samedi à la Meinau, a été marqué par quelques faits d’armes, heureux ou non pour le club alsacien, qui ont fait date dans son histoire plus que centenaire.
Le choix est forcément subjectif, mais il fallait bien trancher. Dans la longue série des duels entre le Racing et l’Olympique Lyonnais, lancée le 7 décembre… 1924 par un succès strasbourgeois à la Meinau en 32es de finale de la Coupe de France (3-0), certaines dates ont imprégné l’histoire du club alsacien. En voici cinq incontournables.

1er juin 1979


Pour la 38e et dernière journée de Division 1, le Racing s’impose 3-0 à Gerland face à Serge Chiesa, Jean Tigana et consorts. Il décroche ainsi son premier et seul titre de champion de France.

Roland Wagner, auteur d’un doublé, et Yves Ehrlacher, qui ajoute le troisième but, scellent son triomphe. Le président de la Ligue du Grand Est, Albert Gemmrich, se souvient comme si c’était hier de « l’un des moments les plus forts » de sa carrière d’attaquant.

« Il fallait gagner pour être sûrs d’être champions. Un nul nous aurait finalement suffi. Mais avant le match, nous n’avions que la victoire en tête. Nous étions tellement motivés que s’il y avait eu en face le Barça, le Real ou le PSG d’aujourd’hui, nous aurions gagné aussi. Pour la plupart d’entre nous, c’était le premier titre de notre carrière. »

« Alain Giresse me disait encore la semaine dernière que nous avions la meilleure équipe de France, qu’elle jouait un football moderne, avec un entraîneur en avance sur son temps (Gilbert Gress, ndlr) et des joueurs complémentaires. Un sacre en Coupe peut être une loterie, mais pas un championnat sur trente-huit journées. Un titre de champion, c’est le Graal. »

1er avril 2001


En quarts de finale de la Coupe de France, les Bleus d’Yvon Pouliquen, condamnés à la Ligue 2 en fin de saison, terrassent 3-0 à la Meinau un OL qui finira 2e du championnat et enlèvera la Coupe de la Ligue avant d’annexer la Ligue 1 de 2002 à 2008 (sept titres d’affilée). Moins de deux mois plus tard, le Racing s’adjuge sa troisième Coupe de France, après 1951 et 1966, contre Amiens aux tirs au but (0-0, 5-4).

Face aux “Gones”, le trio Pascal Johansen, Danijel Ljuboja, Peguy Luyindula, buteur aux 79e , 84e et 89e minutes, est le détonateur d’une « qualification méritée », selon l’entraîneur breton, désormais agent de joueurs.

« On ne partait vraiment pas favoris face au futur vice-champion de France (avec les Grégory Coupet, Sidney Govou ou Sonny Anderson, ndlr) , mais on a fait un match plein, avant de sortir en demi-finale le futur champion Nantes (4-1, à la Meinau également). »

« C’est un très bon souvenir, parce qu’une victoire en quart t’ouvre les portes du dernier carré. Tu te dis alors que le Stade de France n’est plus très loin. Mais quand on voit ce qu’on a été capables de faire en Coupe, on ne peut qu’avoir des regrets sur l’issue funeste en championnat. »

5 août 2017


Plus de neuf ans après son dernier match de Ligue 1 et près de six après sa liquidation judiciaire, un Racing ressuscité retrouve l’élite. Son baptême a lieu au Parc OL en ouverture de la saison 2017-2018.

Depuis le quart de Coupe de France 2001 évoqué ci-dessus, il a enchaîné douze échecs face aux Lyonnais. Le treizième tourne à la fessée (4-0).

Une déculottée sévère, mais salutaire, aux yeux du capitaine Kader Mangane, devenu depuis coordinateur sportif : « La plupart de mes coéquipiers découvrait la Ligue 1 et la découvrir à Lyon n’avait rien d’évident. On a regardé jouer les Lyonnais et le score final a été lourd. C’était douloureux. Mais nous en avons tiré un enseignement majeur : il ne faut jamais regarder jouer ce genre d’équipe ».

« Quelques mois plus tard, nous avons battu le PSG à la Meinau (2-1) parce que nous avons “agressé” les Parisiens, dans le bon sens du terme. Nous avons aussi vaincu Lyon dans un match dont tout le monde se souvient (voir ci-dessous). C’est la leçon à retenir pour ce samedi : ne pas laisser jouer les manieurs de ballon lyonnais, sinon, ils vont te faire la musique. »

12 mai 2018

Le RCS devenu RCSA reste donc sur treize défaites face à Lyon, mais aussi douze matches sans victoire pour sa première année en Ligue 1 post-liquidation judiciaire.

La relégation le guette alors qu’il est mené 2-1 à la 88e par l’OL à la Meinau. Nuno Da Costa égalise de la tête. Mais ça ne suffit pas. Sur un coup franc somptueux dans la lucarne à la 94e , Dimitri Lienard inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire du club, maintenu avant même le dernier match à Nantes.

Un an et demi plus tard, le héros en éprouve toujours des frissons. « Sauver un club sur un seul geste, même s’il y a eu tout le match avant et même s’il restait ce déplacement à Nantes, c’est un moment unique dans une carrière. Celui-ci restera gravé à jamais dans la mienne et dans mon cœur, dans celui des Strasbourgeois aussi. Certaines personnes me disent que parfois, lorsqu’elles ont un coup de blues, elles vont le regarder sur le web et que ça leur met tout de suite du baume au cœur. Ce coup franc a fait le tour du monde. Il a même été remixé avec de la musique et des t-shirts ont été imprimés pour le célébrer. Incroyable ! »

8 janvier 2019


Après s’être qualifié au tour précédent à Marseille (0-0, 4-2 aux tirs au but), le Racing retrouve le Parc OL en quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Grâce à un penalty de Ludovic Ajorque et une tête de Lamine Koné, les hommes de Thierry Laurey signent un nouvel exploit (2-1) qui conduira le club strasbourgeois à son troisième sacre (après 1997 et 2005) le 30 mars à Lille contre Guingamp (0-0, 4-1 aux tirs au but).

Trois semaines avant cette finale dans le Nord, Ludovic Ajorque inscrira, au match retour en championnat, un doublé en une minute synonyme de nul à domicile face aux “Gones” (2-2).

« Ce quart à Lyon était le premier match de l’année 2019, rappelle l’avant-centre réunionnais. Tout nous a réussi, avec un grand “Bing” (Bingourou Kamara dans le but) et les poteaux pour nous. On marque sur un “péno” et un coup de tête de Lamine. Après, c’est vrai, j’ai inscrit un doublé qui nous a permis de faire 2-2 en championnat. Mais à choisir, je retiens le match de Coupe qui a prolongé l’épopée jusqu’au sacre. »
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Message  67120 Ven 29 Nov - 18:09

l'OL avec Martin Terrier face à Strasbourg, mais sans Memphis Depay, Houssem Aouar et Thiago Mendes
Malade face au Zénith Saint-Pétersbourg (0-2), mercredi en Ligue des champions, Martin Terrier retrouve le groupe lyonnais, qui affronte Strasbourg, samedi (17h30) en Ligue 1.
Bonne nouvelle pour Rudi Garcia. Martin Terrier, qui avait été contraint de déclarer forfait face au Zénith Saint-Pétersbourg (0-2), mercredi en Ligue des champions, retrouve le groupe de l'OL pour le déplacement à Strasbourg, samedi (17h30) en Ligue 1. En revanche, Memphis Depay (cuisse), Houssem Aouar (ischio-jambiers) et Thiago Mendes (mollet) sont toujours blessés, alors que Marçal est suspendu.

À noter, également, la présence de Mapou Yanga-Mbiwa et l'absence de Rayan Cherki, tandis que Jason Denayer, aligné au milieu face au Zénith, apparaît dans la liste des milieux de terrain.
Le groupe de l'OL
Lopes, Tatarusanu - Rafael, Dubois, Tete, Marcelo, Andersen, Yanga-Mbiwa, Koné - Denayer, Caqueret, Tousart, Jean Lucas, Reine-Adélaïde - Terrier, Traoré, Dembélé, Cornet, Gouiri.
equipe
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Message  67120 Ven 29 Nov - 18:55

equipe a écrit:
Lamine Koné et Dimitri Liénard de retour avec Strasbourg contre l'OL
Les deux Strasbourgeois, qui étaient malades face à Amiens (4-0), retrouvent le groupe de Thierry Laurey pour la réception de l'OL, samedi (17h30) en Ligue 1.
Absents face à Amiens (4-0), lors de la 14e journée de Ligue 1, Lamine Koné et Dimitri Liénard ne sont plus malades et retrouvent le groupe de Strasbourg, qui affronte l'OL, samedi (17h30) en Ligue 1. Un groupe au complet, puisque « tout le monde est opérationnel pour demain. Même moi je me suis remis de mon petit virus », a indiqué Thierry Laurey, l'entraîneur du Racing, vendredi en conférence de presse.
Bingourou Kamara, Abdallah Ndour et Benjamin Corgnet évolueront avec la réserve.

Le groupe de Strasbourg

Sels, Kawashima - Simakan, Koné, Mitrovic, Caci, Carole, Djiku, Lala - Liénard, Bellegarde, Sissoko, Y. Fofana, Thomasson - Mothiba, Zohi, Ajorque, Da Costa.
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Message  67120 Sam 30 Nov - 6:59

dna a écrit:
Racing - Lyon : lâchez les fauves !
Les premiers frimas de l’hiver ont endurci le Racing, qui retrouve sa vibrante Meinau chérie nanti de deux succès éclatants pour défier sans peur l’Olympique lyonnais, ce samedi après-midi (17h30). L’exploit est dans ses cordes.
Quand l’OL débarque à la Meinau, il s’y passe toujours quelque chose, en bien ou en mal. Dans un maelstrom de sentiments contradictoires, le public alsacien a peu ou prou tout vu.

Souvent, résignation et frustration prédominaient. C’était à une époque lointaine à l’échelle footballistique : la dernière décennie... Wiltord y claquait des triplés (0-4 en janvier 2006). Le champion du monde Fabio Grosso y usait de rosserie à l’italienne sous le regard bienveillant de l’arbitre (1-2 en avril 2008).

Et le club de Jean-Michel Aulas écrasait tout sur la scène hexagonale, avec ses sept titres de champion et ses six succès de rang dans l’enceinte strasbourgeoise.

« L’OL est une grosse machine de guerre »


Depuis qu’il est ressorti du long tunnel qui l’a éloigné du grand monde, donc de la capitale des Gaules, le Racing est parvenu à inverser la tendance.

Du coup franc de Lienard, geste rédempteur devenu scène de mythologie vu d’ici (3-2 en mai 2018), au doublé supersonique d’Ajorque (2-2 en mars dernier), allégresse et félicité bercent désormais les travées.

Ludovic Ajorque, un des hommes en grande forme du Racing, va tenter de maintenir la cadence contre l’Olympique lyonnais.
Quand l’OL débarque à la Meinau, il s’y passe toujours quelque chose, en bien ou en mal. Dans un maelstrom de sentiments contradictoires, le public alsacien a peu ou prou tout vu.

Souvent, résignation et frustration prédominaient. C’était à une époque lointaine à l’échelle footballistique : la dernière décennie... Wiltord y claquait des triplés (0-4 en janvier 2006). Le champion du monde Fabio Grosso y usait de rosserie à l’italienne sous le regard bienveillant de l’arbitre (1-2 en avril 2008).

Et le club de Jean-Michel Aulas écrasait tout sur la scène hexagonale, avec ses sept titres de champion et ses six succès de rang dans l’enceinte strasbourgeoise.

« L’OL est une grosse machine de guerre »


Depuis qu’il est ressorti du long tunnel qui l’a éloigné du grand monde, donc de la capitale des Gaules, le Racing est parvenu à inverser la tendance.

Du coup franc de Lienard, geste rédempteur devenu scène de mythologie vu d’ici (3-2 en mai 2018), au doublé supersonique d’Ajorque (2-2 en mars dernier), allégresse et félicité bercent désormais les travées.

Et le public, habitué aux bonnes choses à la table meinovienne, en redemande avec avidité. Sur la lancée de ses quatre succès domestiques – Nantes, Montpellier, Nice et Nîmes –, de sa première victoire à l’extérieur du côté d’Amiens (0-4) samedi dernier et de ses huit buts inscrits en deux matches, la troupe de Thierry Laurey est invitée à repasser les plats dans un stade à guichets fermés. « L’OL est une grosse machine de guerre, j’ai beaucoup de respect pour ce club et cette équipe, nuance le technicien strasbourgeois, séché jeudi par un petit virus et revenu aux affaires ce vendredi après-midi pour la dernière séance d’entraînement. C’est du haut niveau. »

Du haut niveau, certes, mais avec un effectif qui peine à s’inscrire dans la régularité. Ce qui, au demeurant, est un sérieux frein à la performance, l’OL ne comptant d’ailleurs qu’un point de plus que le Racing.

Arrivé mi-octobre au relais du novice brésilien Sylvinho, dont les cheveux gominés n’ont pas résisté au défrisage de Geoffroy-Guichard, Rudi Garcia a remis de l’ordre dans la maison. Dix points pris sur 15 mis en jeu en Ligue 1 permettent au mal-aimé du Parc OL de présenter un bilan loin d’être infamant, même si les faux pas à Marseille et en Ligue des champions – au Benfica et au Zenit Saint-Pétersbourg, mercredi soir – raturent d’un gros bémol la petite partition.


« Il faut profiter de ces périodes où l’on sent que l’équipe va bien »


Mais de quelques fausses notes isolées à la cacophonie ambiante, il est encore une portée que Garcia se refuse à noircir. Le coach, en colère après le deux à zéro encaissé en Russie, parle d’ailleurs de « match couperet » à la Meinau où « il faudra être bon, présent dans l’impact physique et répondre à l’enthousiasme de cette équipe ».

Sans son “premier violon” Memphis Depay ni Houssem Aouar, encore privé de Thiago Mendes – tous trois sur le flanc – mais aussi de Marçal, suspendu en plus d’être aussi blessé, Garcia s’avance avec un groupe aux arguments limités, malgré la réussite de Moussa Dembélé, meilleur buteur du championnat avec ses 10 réalisations. « Quatre joueurs en moins, ça fait beaucoup quand même, appuie Thierry Laurey. C’est mieux de voir ces garçons en dehors du groupe que sur le pré… Mais bon, que Lyon soit en pleine forme ou ne soit pas bien, ça reste un adversaire difficile pour une équipe comme la nôtre. »

Tout au long de la semaine, les Strasbourgeois ont préparé dans la sérénité et la bonne humeur cet après-midi de gala, se persuadant au passage que la série entamée voilà trois semaines contre Nîmes (1-4) et alimentée en Picardie peut être prolongée.

« On est mieux physiquement et mentalement, on a plus de fraîcheur, abonde Laurey. Il faut profiter de ces périodes où l’on sent que l’équipe va bien. Il ne s’agit pas de surjouer et de faire n’importe quoi. On veut donner le meilleur de nous-mêmes en restant calmes, humbles, dans la voie que l’on a tracée voilà deux journées. »

À l’image de Dimitri Lienard, prêt à « mettre le feu » dans une Meinau qui « l’excite et le transcende », le Racing s’apprête à bondir sur sa proie. Que celle-ci soit aussi grosse que Lyon pimente la chose. On en salive déjà.
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Message  67120 Sam 30 Nov - 7:03

dna a écrit:
Lienard et Bellegarde d’entrée ?
Respectivement malade et remplaçant à Amiens, les milieux Dimitri Lienard et Jeanricner Bellegarde, entré en fin de partie en Picardie, pourraient réintégrer un onze de départ par ailleurs inchangé.
Connaissant Thierry Laurey, il faut toujours se méfier de ce qui ressemble à une mise en place. Mais ce vendredi après-midi à la Meinau, lors de la séance de veille de match, l’entraîneur strasbourgeois a semble-t-il dégagé un onze de départ qui pourrait bien être celui appelé à affronter Lyon ce samedi (17h30) dans une enceinte meinovienne à guichets fermés pour la 15e journée de Ligue 1.

Une fois n’est pas coutume, le technicien alsacien n’a d’ailleurs retenu que 18 joueurs, sur les 23 qu’il avait convoqués pour cette ultime répétition. Il a écarté après l’entraînement Abdallah Ndour, Jérémy Grimm, Sanjin Prcic, Benjamin Corgnet et son habituelle doublure dans les buts, Bingourou Kamara. Malades la semaine dernière et out à Amiens, Dimitri Lienard (gastro) et Lamine Koné (angine) réintègrent un groupe dans lequel apparaît pour la première fois de la saison le portier international japonais Eiji Kawashima. L’an passé, le coach bas-rhinois avait pareillement fait tourner, à intervalles irréguliers, ses 2e et 3e gardiens sur le banc.

Après les prolifiques succès des deux journées précédentes contre Nîmes (4-1) et à Amiens (4-0), l’équipe ne devrait que peu changer, même si Thierry Laurey a quelque peu brouillé les cartes en répartissant ses potentiels titulaires dans les deux équipes constituées lors de l’opposition. Son maître artificier Dimitri Lienard retrouvera, sauf surprise, le flanc gauche de l’entrejeu, Jeanricner Bellegarde récupérant le côté droit, après avoir régulièrement dépanné en sentinelle ces derniers temps.
Djiku de nouveau sentinelle ?

Le défenseur axial Alexander Djiku, efficace précisément dans ce rôle de sentinelle en Picardie, pourrait bien y vivre sa 2e expérience. A la Licorne, il a parfaitement muselé le meneur amiénois Gaël Kakuta. Ce samedi, il pourrait être affecté à la surveillance rapprochée de Jeff Reine-Adelaïde, pressenti, en l’absence du Hollandais Memphis Depay (blessé), pour évoluer de nouveau en soutien du meilleur buteur de la Ligue 1, Moussa Dembélé (10 buts). On se souvient que la saison dernière, l’attaquant international espoirs, alors angevin, avait fait passer une sale soirée à Kenny Lala au stade Raymond-Kopa alors qu’il arpentait l’aile gauche. Thierry Laurey ne l’a pas oublié.

L’OL, lui, se présentera dans le 4-2-3-1 devenu traditionnel depuis l’arrivée de Rudi Garcia mi-octobre en remplacement de Sylvinho. Depay (7 buts, 1 passe), Thiago Mendes et Houssem Aouar, déjà forfait à Saint-Pétersbourg mercredi lors de la défaite des Gones 2-0 en Ligue des Champions, manquent à l’appel, tout comme Marçal, suspendu après son expulsion contre Nice vendredi dernier. Malade en Russie, l’ex-Strasbourgeois Martin Terrier devrait occuper le couloir gauche. Aligné en sentinelle au Zénith, le Belge Jason Denayer retrouvera sans doute sa place en défense centrale. Youssouf Koné suppléera Marçal à gauche. Le jeune Brésilien Jean Lucas devrait faire la paire avec Lucas Tousart à la récupération.


Les équipes possibles


Strasbourg : Sels – Lala, Simakan, Mitrovic (cap), Caci – Bellegarde, Djiku, Lienard – Thomasson – Ajorque, Mothiba. Remplaçants : Carole, L. Koné, Fofana, Sissoko, Da Costa, Zohi, Kawashima (g). Entraîneur : Thierry Laurey.

Lyon : Lopes – Dubois (cap), Marcelo, Denayer, Y. Koné – Tousart, Jean Lucas – Be. Traoré, Reine-Adelaïde, Terrier, Dembélé. Remplaçants : Tete, Andersen, Yanga-Mbiwa, Rafael, Caqueret, Gouiri, Cornet, Tatarusanu (g). Entraîneur : Rudi Garcia.

Absents : à Strasbourg, Zemzemi (cuisse), Botella (reprise), Kamara (g), Ndour, Grimm, Prcic, Corgnet, Lebeau, Aaneba (choix) ; à Lyon, Marçal (suspendu), Depay (cuisse), Aouar (cuisse), Thiago Mendes (mollet), Cherki, Solet (choix).
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Message  67120 Sam 30 Nov - 17:27

La compo du Racing pour cette rencontre sera la suivante:
Sels - Lala, Simakan, Mitrovic, Caci - Fofana, Djiku, Thomasson, Lienard - Ajorque, Mothiba
.
Le onze de départ lyonnais:
Lopes - Tete, Marcelo, Denayer, Y. Koné - Tousart, Caqueret - Cornet, Reine-Adelaïde, Terrier - Dembelé
.
C'est parti à la Meinau!!!
.
Pour rappel, le Racing reste sur quatre victoires de suite sur sa pelouse
.
Sous la pression de Thomasson, Denayer dévisse totalement sa relance. Le ballon part assez anecdotiquement en touche, mais cela révèle tout de même une certaine fébrilité lyonnaise...
.
Tousart parvient à centrer dans la surface starsbourgeoise, c'est sans danger pour Sels
.
Décalé par Fofana, Ajorque arme dans la surface... sa frappe est contrée in extremis par Marcelo!!! Le corner qui suit ne donne rien. Dommage
.
Au tour des Lyonnais de contrer. A droite, Cornet accélère et centre pour Dembélé, mais l'attaquant lyonnais est devancé par la défense strasbourgeoise.
.
Sur un coup franc excentré frappé côté droit, Marcelo place sa tête au second poteau. C'est à côté.
.
Reine-Adelaide porte le ballon et lance Cornet à droite, dans la surface. Le joueur formé à Metz temporise et tire. Mais sa frappe est trop écrasée.
.
Terrier récupère à son tour dans les pieds alsaciens. Dembélé est alerté, devant la surface mais l'avant-centre des Gones manque son dribble. Le ballon est rendu.
.
Oh la raté de Mitrovic sur cette transversale qui file en touche!!! L'OL ne fait rien de la possession du ballon dans la foulée et s'est même le Racing qui contre
.
Thomasson remonte le terrain ballon au pied à droite. Son centre en retrait est repris du droit par Mothiba, mais ça passe largement au-dessus;
.
La Meinau gronde après cette faute de Marcelo sur Djiku le long de la ligne gauche... le coup hanche était plus spectaculaire que dangeureux
.
La longue ouverture pour Mothiba dans le dos de la défense lyonnaise est trop profonde.
.

Erreur de Sels

Sur un ballon en retrait, Sels dégage mais est contré par le pressing agressif de Dembélé. Reine Adelaide tente de récupérer le ballon devant la surface, mais Mitrovic était présent pour dégager son camp.
.
BUT POUR LE RACING !!!!! Fofana 1-0
.
Après un une-deux avec Thomasson, Ajorque décale vers sa droite pour Fofana. Le milieu de terrain ne se pose pas de question et déclenche une frappe croisée à ras de terre qui surprend Lopes après être passée entre les jambes de Y. Koné!
.
C'est le premier but de la saison pour Youssouf Fofana.
.
Simakan reste au sol après un contact avec Dembelé au point de penalty après un centre de Cornet... le duel entre les deux hommes s'intensifie
.
Les Lyonnais tentent de passer côté droit. Notamment par Cornet, qui se joue de Caci mais bute ensuite sur Mitroic
.
Lienard récupère le ballon dans les pieds de Reine Adelaide. Gros début de match de la part du gaucher strasbourgeois.
.
Oh le bon retour de Lala pour devancer du bout du pied Dembelé et permettre à Sels de dégager!!!
.

Beaucoup de joueurs glissent sur cette pelouse depuis une demi-heure. A l'image, une nouvelle fois, de Youssouf Koné, qui était pourtant en situation de centre.
.
Il était un peu long ce centre de Lienard au second poteau pour Mothiba... Mais l'idée était intéressante
.
Thomasson manque de percuter Lopes, qui relâche le ballon... le corner consécutif n'offre rien au Racing
.
Quel sauvetage de Mitrovic près de la ligne de but dans les pieds d'un Dembelé qui avait réussi, dans la difficulté, à échapper à la vigilance de Simakan!!!
.
Elle était belle cette volée d'Ajorque... mais elle n'a pas surpris Lopes
.
EGALISATION LYONNAISE!!  1-1
.
Caqueret met en profondeur vers Corgnet qui récupère alors que Caci a légèrement dévié le ballon... Sels ne peut rien faire sur la frappe du Lyonnais!
.
Toute la Meinau y a cru, mais la tentative d'Ajorque, sur un service de Thomasson, n'a fait que lécher l'extérieur du poteau gauche de Lopes...
.

C'est la mi-temps à la Meinau, où le spectacle est passionnant entre deux formations joueuses
.

D'abord logiquement mené, Lyon est parvenu à égaliser grâce à Cornet, au moment même où il semblait le plus enclin à concéder le break. Les Strasbourgeois ont été séduisants, mais pas assez tueurs pour marquer ce deuxième but dans un match agréable. Tout reste à faire.

.
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Message  67120 Sam 30 Nov - 18:41

M. Lesage, l'arbitre central ce samedi, vient de lancer la seconde période
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Carton jaune pour Kenny Lala pour un tacle sur Terrier.
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Il n'y a pas eu de changement à la mi-temps, les 22 mêmes acteurs sont sur le pré strasbourgeois
.
Tete déborde côté droiit, son centre plutôt court est bien repoussé par les Starsbourgeois
.
Lala essaie de mettre fort le ballon au point de penalty après s'être faufilé dans la surface... c''est sans danger pour l'OL
.
Servi par Caqueret, Tousart prend sa chance dans la précipitation à 25 mètres. Ça passe très loin.
.
Il y a un peu moins de rythme en ce début de seconde période... il faut aussi concéder que les deux équipes ne pouvaient pas forcément reprendre sur celui de la fin de première mi-temps
.
Marcelo place sa tête sur un centre de Caqueret distillé côté gauche. Mais cela manquait de puissance.
.
Les Lyonnais ont remis le pied sur le ballon depuis quelques minutes.
.
Intelligemment trouvé par Reine-Adelaïde à l'entrée de la surface, Cornet décroise trop sa frappe... Ouf!!
.
Thomasson est lancé à gauche. Son centre à destination de Mothiba, qui arrivait lancé, est finalement enlevé par Denayer.
.
Quelle défense de Simakan sur Reine-Adelaïde!!!
.
Simakan reste au sol après un choc avec Terrier. Il se tord de douleur...
.
Scène assez surréaliste: alors que Simakan est resté au sol après un contact avec Terrier et que Sels demande à sortir le ballon, ses coéquipiers poursuivent l'action... au bout de l'effort, Mothiba ne réussit pas à maîtriser le ballon dans la surface lyonnaise mais obtient le corner!!!
.
Dubois remplace Y. Koné
.
La tentative de contre lyonnaise est manquée. Reine Adelaide et Cornet ne se sont pas compris.
.
Mothiba s'échappe côté droit, son centre en retrait semble ne trouver personne sauf que Djiku surgit et déclenche une frappe, contrée
.
Ludovic Ajorque est averti après un contact assez rugueux dans la surface avec Anthony Lopes
.
C'est le deuxième avertissement du match après celui écopé par Lala (47e)
.
Le match continue de s'ouvrir. Le ballon va d'un but à l'autre.
.
Début d'échauffourées entre Strasbrougeois et Lyonnais, suite à un duel entre Dubois et Mothiba. L'arbitre remet de l'ordre sans distribuer de carton.
.
A 30 mètres plein axe, Fofana s'appuie sur Mothiba avant de prendre sa chance du gauche. C'est largement à côté.
.
Et but pour Lyon!!! 1-2
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Côté droit, Cornet lève la tête et distille un centre parfait pour Reine-Adelaide, seul au second poteau. L'ancien Angevin place une tête puissante à bout portant; Sels est battu.
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Adrien Thomasson cède sa place à Jeanricner Bellegarde pour cette fin de match
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3e but de la saison pour Reine-Adelaide, le 2e en deux journées.
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Youssouf Fofana, premier buteur de la soirée, est remplacé par Nuno Da Costa.
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Entré en jeu il y a quinze minutes, Léo Dubois est remplacé à son tour sur blessure par Rafael. Il semble souffrir du genou.
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Les Lyonnais gèrent bien leur avance pour le moment. En face, les Strasbourgeois tentent d'enflammer le match dès qu'ils le peuvent. En vain pour l'instant.
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Message  67120 Sam 30 Nov - 19:29

Il reste cinq minutes dans le temps réglementaire aux Racingmen pour revenir au score
.
Le coup franc frappé par Cornet à 25 mètres passe largement au-dessus.
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Dernier changement strasbourgeois. Lebo Mothiba est remplacé par Kévin Zohi.
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Lala pense obtenir un corner mais c'est bien lui qui a touché le ballon en dernier!!
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Au sol au moindre contact, les Lyonnais ont une drôle de conception du maintien d'un score
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Dembelé prend un avertissement pour gain de temps
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Dernier changement lyonnais. Moussa Dembélé est remplacé par Joachim Andersen.
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Le long dégagement de Sels ne trouve personne, si ce n'est Anthony Lopes.
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Denayer semble à bout physiquement... réussira-t-il à sortir des limites du terrain pour se faire soigner?
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Le long dégagement de Sels ne trouve personne, si ce n'est Anthony Lopes.
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Coup de sifflet final

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1-2
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Message  67120 Dim 1 Déc - 6:18

dna a écrit:
Racing : des erreurs qui se payent cher
Ouvrir le score contre Lyon et s’offrir derrière quelques occasions ne suffit pas à réaliser l’exploit. Le Racing, plombé par deux erreurs défensives, l’a appris à ses dépens, samedi soir. Pas grave, à condition de tirer les leçons de cette défaite frustrante (1-2).
Il y avait la place pour réchauffer les cœurs strasbourgeois et signer un troisième succès de rang, samedi dans une Meinau encore pleine, bien glacée mais prompte à s’enflammer.

Ça oui, il y avait la place pour enquiquiner un peu plus des Lyonnais en quête de constance et de certitudes, un mois et demi après la reprise en main opérée par Rudi Garcia.

« Ça aurait dû nous libérer encore plus »


« Ça s’est joué sur rien du tout, un peu sur l’expérience, analyse Thierry Laurey. Lyon l’a emporté parce que c’est une équipe qui a grandi année après année, avec des joueurs qui participent à des matches de haut niveau en Ligue des champions. Ils ne les ont pas tous gagnés mais ils ont retenu les leçons de leurs défaites. »

L’OL est donc allé perdre mercredi à Saint-Pétersbourg (2-0), remettant à la dernière journée la possibilité de se qualifier en 8e de finale de la C1, est rentré « à cinq heures du matin », comme le précise Garcia, le lendemain et a préparé en catimini son voyage à Strasbourg sans quatre de ses éléments, dont le patron de l’attaque Depay et son second, Aouar.

Le Racing a commencé par tout bien faire, sobrement, avec l’application et la maîtrise qui escortent les équipes en confiance. Après avoir passé huit buts à Nîmes et à Amiens, il y avait de quoi en remontrer à des Lyonnais qui peinent à entrer dans leur match.

En dehors d’un décalage de Reine-Adélaïde vers Cornet dont la frappe croisée n’est pas assez appuyée pour inquiéter Sels (10e ), l’OL ne montre pas grand-chose.

La faute à une défense autoritaire. Le jeune Simakan et le capitaine Mitrovic parviennent à placer le meilleur buteur du championnat, Moussa Dembélé, sous l’éteignoir. Quant à Djiku, il prend goût à son rôle de sentinelle en s’occupant personnellement de Reine-Adélaïde.

Les initiatives sont strasbourgeoises, à l’image de cette interception de Fofana dans les pieds du néophyte Caquelet qui profite à Ajorque (6e ).

On sent que la digue rhodanienne peut rompre à tout moment. C’est Fofana qui joue les dynamiteurs, au sortir d’une combinaison entre Thomasson et Ajorque. Le jeune milieu de terrain ouvre son compteur cette saison en plaçant une frappe croisée entre les jambes de Youssouf Koné (1-0, 22e ).

« Il n’y a pas eu de domination outrageuse, mais en ouvrant le score, ça aurait dû nous libérer encore plus, regrette Laurey. On a trop cherché à emballer la rencontre. On aurait dû être plus précis dans notre positionnement et plus sûr dans nos attaques. »

Alors que la balle du deux à zéro brûle les pieds d’Ajorque (39e ), c’est Lyon qui efface tout. Il a suffi d’un petit moment d’inattention, un seul, pour voir Caqueret trouver Maxwel Cornet. Avec l’aide malencontreuse de Caci, la balle arrive pile-poil dans la course de l’attaquant franco-ivoirien, qui enveloppe sa frappe du gauche et bat Sels (1-1, 40e ).

« C’est toujours embêtant de donner beaucoup d’énergie et de ne pas se récompenser, parce que l’on avait la possibilité de le faire », déplore encore le coach alsacien.

Les Bleus ont laissé passer leur chance. Car au retour des vestiaires, les Gones vont afficher un autre visage. « J’ai aimé l’abnégation et la solidarité, dit Garcia. On a été secoué, mais on a été capable de mettre le pied sur le ballon et d’aller chercher la gagne. »

« Avoir les yeux bien ouverts »


À l’heure de jeu, le Racing redémarre timidement. « Par nos accélérations et nos récupérations, on a réussi à les perturber, mais pas durablement, constate Laurey. On encaisse deux buts largement évitables. C’est donc que l’on n’a pas été suffisamment vigilant… »

Seul au deuxième poteau, sur un centre de Cornet, le fantôme de Lala oublie Reine-Adélaïde qui met sa tête (1-2, 75e ). À partir de là, Lyon tire le rideau et la joue à l’expérience, mettant une plombe à se relever sur chaque contact. Laurey est en colère et se prend le bec avec Garcia au coup de sifflet final.

« On n’est pas de tricheurs, Denayer et Dembélé ont eu des crampes, justifie le technicien lyonnais. J’ai dit à Thierry (Laurey) , que j’adore, qu’il s’est trompé. On était vraiment fatigué. »

Fatigué, certes, mais victorieux, alors que le Racing ne peut retenir que le premier adjectif, alors qu’il lui faut enchaîner dès mardi (19h) à Brest et samedi (20h) contre Toulouse. « Il n’y a rien d’infamant à perdre contre Lyon, conclut Laurey. Mais au soir d’une défaite comme ça, il faut avoir les yeux bien ouverts. »

Il y avait pourtant la place, ce samedi soir. Il s’agira simplement de ne pas avoir à le regretter trop longtemps.
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Message  67120 Dim 1 Déc - 6:21

Fofana, le cœur n’a pas suffi
Auteur de l’ouverture du score, Youssouf Fofana ne s’est pas économisé dans l’entrejeu strasbourgeois. Avec l’énorme Mohamed Simakan, le milieu a été la principale satisfaction d’un Racing qui aura tout de même tenu la dragée haute à l’Olympique lyonnais.0
Youssouf Fofana risque de se souvenir de ses matches face à Lyon. C’est contre l’OL, que le jeune milieu de terrain avait commencé sa carrière professionnelle le 24 août 2018. Samedi, c’est face à ce même club de Ligue des Champions qu’il a inscrit son premier but de la saison, son troisième en L1. Et malgré toute l’énergie déployée avec ses coéquipiers, il a dû se contenter d’une défaite frustrante.
SELS (4)

Une frappe écrasée de Cornet pour se mettre en route (12e’ ) avant de se faire peur sur un dégagement contré (19e’ ). Il ne peut rien sur le plat du pied parfaitement enroulé de Cornet (40e’ ). Pas franchement sollicité, il ne ferme pas assez l’angle au niveau de son premier poteau sur le second but lyonnais.
LALA (3)

Pas trop dérangé par son ex-coéquipier Terrier, il est pourtant monté avec parcimonie dans son couloir droit. Deux percées qui ont failli faire mouche (39e’ , 52e’ ). Averti pour une faute sur Terrier (47e’ ). Il est pris dans son dos sur le centre de Cornet pour la tête victorieuse de Reine-Adelaïde (74e’ ) et tergiverse sur ses dernières situations de centre.
SIMAKAN (9)

Épatant Simakan! Très à l’aise en défense, il a livré un duel de costauds avec Dembélé. Impressionnant de maturité ( lire ci-dessous ).
MITROVIC (5)

Le capitaine a dirigé la manœuvre. Présent sur un centre de Tete (5e’ ) ou devant Dembélé (37e’ ), il glisse devant Cornet sur le but de l’égalisation (40e’ ). Il a affiché une certaine maturité.
CACI (5)

Il n’avait pas la partie facile face au remuant Cornet, alternant bons jaillissements mais aussi déséquilibres. Intéressant dans la relance, il sait jouer sous pression. Face à deux Lyonnais, il choisit de ne pas monter sur Cornet dont le centre permettra à l’OL de passer devant.
FOFANA (7)

Principale courroie de transmission dans le cœur du jeu, il a récupéré bon nombre de ballons, dont un dans les pieds de Caqueret (6e’ ) qui a lancé le match du Racing. Sa générosité, qui a également pour corollaire quelques scories, a été récompensée par un but, son troisième en L1, plus de huit mois après sa dernière réalisation. Une frappe non cadrée (72e’ ) et un gros volume de jeu jusqu’au bout. Remplacé par DA COSTA (82e’ ), averti pour une semelle sur Tousart (89e’ ).
DJIKU (5)

À nouveau placé devant la défense en sentinelle, après un test concluant à Amiens, le défenseur a essayé de juguler l’impact de Reine-Adelaïde qui traînait dans sa zone. De l’agressivité sur le porteur du ballon, des circuits courts pour ses passes et une volonté de jouer juste. Il prend progressivement la mesure du poste malgré encore quelques oublis.
LIENARD (4)

De l’envie, parfois un peu trop, le Belfortain ne joue pas à l’économie. Il a connu un rayonnement moindre que lors de sa dernière sortie à la Meinau contre Nîmes. Mais il reste un leader par sa hargne communicative. Sa seconde période s’est révélée plus convaincante.
THOMASSON (5)

En soutien des deux attaquants, il a cherché à être un relais efficace. Sa qualité de déplacement et son jeu à une touche sont indispensables à l’animation offensive alsacienne. Impliqué sur l’ouverture du score, il l’est encore sur deux situations chaudes (39e’ ). Son rendement n’a pas décru après la pause mais ses choix ont été moins pertinents. Remplacé par un BELLEGARDE (77e’ ) pas dans le bon tempo.
MOTHIBA (3)

Après avoir redressé la barre ces derniers temps, le Sud-Africain a vécu une rencontre plus compliquée. Pas avare d’efforts pour multiplier ses courses, il a en revanche connu un déchet considérable sur ses remises. Il se loupe sur un centre long de Lienard (33e’ ) ou est devancé par Koné en bonne position (61e’ ). Remplacé par ZOHI (89e’ ).
AJORQUE (6)

Le grand Ludo a fait du Ajorque avec beaucoup de mobilité et une volonté de participer au jeu de tous les instants. Contré par Marcelo (6e’ ), il a ensuite distillé sa troisième passe décisive de la saison sur l’ouverture du score (22e’ ). Il sollicite Lopes sur une frappe en pivot (39e’ ) avant de manquer le cadre d’un cheveu (45e’ +1). Un carton jaune pour excès d’engagement (68e’ ).
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Message  67120 Lun 2 Déc - 5:23

dna a écrit:
Des leçons qui doivent aider le Racing à grandir
Samedi soir, Lyon a mis un terme a la belle série domestique du Racing en s’imposant à la Meinau (1-2) et rappelé que le haut niveau ne souffre aucune faiblesse. Une bonne leçon dont il faudra se rappeler, ce mardi (19h) à Brest.
« Si tu perds deux à un alors que tu menais au score, c’est que quelque chose a foiré. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes ». Thierry Laurey, on le sait, a le sens de la formule qui claque. Samedi soir, à l’issue de la frustrante défaite contre Lyon, l’entraîneur du Racing a parfaitement résumé la situation.

Entrés dans le match pied au plancher, les Bleus sont parvenus à bousculer l’équipe de Rudi Garcia, encore en partie déroutée par son infructueuse campagne russe, mercredi en Ligue des champions à Saint-Pétersbourg (défaite 2-0).

« Il nous a manqué pas mal de petits détails »


Après vingt minutes de jeu, le jeune Youssouf Fofana a ainsi concrétisé la domination strasbourgeoise. Et le Racing, porté par Ludovic Ajorque en mode dragster, a continué à appuyer sur le champignon.

Le problème, c’est que toute cette énorme débauche d’énergie n’a pas été récompensée, la lucidité faisant défaut au moment de conclure. « Il nous a manqué pas mal de petits détails dans les vingt, vingt-cinq derniers mètres, constate Laurey. On perd le ballon, on ne va pas au bout de l’action. On a fait beaucoup d’efforts, avec un public qui nous pousse à aller de l’avant, alors que l’on aurait peut-être dû alterner les temps forts et les temps faibles pour poser notre jeu. Mais je ne vais pas leur reprocher ça. »

Face à une formation comme l’OL, le panache n’est pas une qualité suffisante. Maîtrise et clairvoyance sont aussi exigées car l’adversaire, même sans être brillant, sait qu’un simple éclair peut suffire pour revoir la lumière. Celui-ci a surgi du pied gauche de Maxwel Cornet juste avant la mi-temps.


« On savait exactement comment ça se passerait, mais on n’a pas été suffisamment vigilant, regrette le technicien strasbourgeois. On commet une erreur de positionnement collective. Quand on laisse un ballon à Cornet, qui plus est dans sa position favorite, ça coûte cher. »

L’égalisation a redonné des couleurs aux pâles olympiens. Et un réajustement tactique opéré par Garcia au retour des vestiaires – Reine-Adélaïde assumant le rôle de meneur de jeu – a mis un coup de pression sur la défense alsacienne.

« On n’a pas le vécu des Lyonnais. L’expérience, ça a un prix »


« C’est la force d’une équipe comme Lyon, complète le coach du Racing. Elle n’a pas explosé en première période, a su garder le cap pour revenir dans le match puis a contrôlé la rencontre après avoir égalisé. Nous, on se fait avoir sur un repli pas suffisamment précis. »

La faute en incombe essentiellement aux deux latéraux : Caci laisse Cornet centrer et Lala oublie – une fâcheuse habitude cette saison... – Reine-Adélaïde, auteur du but de la victoire, au second poteau. Fidèle à ses habitudes, Thierry Laurey ne blâme personne, lui qui n’a « pas grand-chose à reprocher aux joueurs ».

« Ce qu’il nous manque pour rivaliser avec Lyon ? Un budget de 150 millions d’euros, se défend-il. On a quand même une équipe assez jeune. Il faut qu’elle apprenne, qu’elle retienne de ses erreurs. On n’a pas le vécu des Lyonnais. L’expérience, ça a un prix. »

Dans une période de net regain de forme, après les démonstrations contre Nîmes (4-1) et à Amiens (0-4), l’entraîneur veut croire que cette défaite est « un accident de parcours » dans une Meinau où les Bleus avaient remporté leurs quatre derniers matches. Le meilleur moyen de le prouver consiste encore à relever la tête dès ce mardi (19h), à Brest, une formation difficile à manier en son antre de Francis-Le Blé, où seul le PSG est parvenu à s’imposer.

Et ce ne sont pas les bonnes dispositions vues contre Lyon qui serviront à préparer cette expédition. « L’espoir, ce n’est pas ça qui va nous donner des points. On fera le compte après la venue de Toulouse (samedi 20h) », conclut Laurey, qui devra gérer l’effort et les organismes dans une semaine à trois matches.

Samedi soir à la Meinau, quelque chose a donc « foiré». Il faudra s’en souvenir dans le Finistère.
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Message  67120 Lun 2 Déc - 5:24

L’OL plus fatigué que fatigant

La fin de match entre le Racing et l’OL a été plus chaude que la température ambiante samedi soir. Devant au score après le but de Jeff Reine-Adelaïde à la 75e , mais au bout du rouleau physiquement, les Lyonnais ont usé de tous les expédients dans le dernier quart d’heure, puis les arrêts de jeu, pour casser le rythme du Racing.
Sans nier l’avoir joué à l’ancienne et à l’expérience, les Lyonnais réfutent cependant la thèse de la mystification. « Cornet et Denayer avaient vraiment des crampes, plaide Gérald Baticle, adjoint à l’OL depuis 2011 et ex-avant-centre du Racing de 1995 à 1998. Beaucoup de nos joueurs n’avaient pas récupéré du voyage à Saint-Pétersbourg et étaient cuits. »
« Nous sommes rentrés de Russie à cinq heures du matin jeudi. Ce décalage de sommeil, tu ne le digères pas en 48 heures, surtout quand tu enchaînes par un autre déplacement, corrobore l’autre adjoint de Rudi Garcia, le Colmarien Claude Fichaux. Les crampes de Denayer et Cornet n’étaient pas feintes. Ce déplacement à Saint-Pétersbourg avec les partenaires du club avait été organisé avant notre arrivée (Garcia a été nommé mi-octobre). Il n’était plus possible de le modifier. D’ordinaire, avec Rudi, lors d’un long voyage européen, les joueurs dorment sur place et ne rentrent que le lendemain pour mieux récupérer. »
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