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37em journée: Strasbourg - Lyon

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Message  67120 Dim 6 Mai - 19:17

Racing-Olympique Lyonnais le samedi 12 mai à 21 heures
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 37e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et l’Olympique Lyonnais se déroulera le samedi 12 mai à 21 heures au stade de la Meinau dans le cadre de la 37e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur Canal+ Décalé et visible depuis le multiplex BeIN SPORTS.
À signaler que toutes les rencontres de cette avant-dernière journée de championnat se disputeront en même temps.
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Message  67120 Mar 8 Mai - 5:16

180 minutes pour vivre
En chute libre depuis fin 2017, le Racing, battu à Rennes (2-1), surnage juste au-dessus de la ligne de flottaison. Le promu jouera sa survie en Ligue 1 samedi à la Meinau contre un Lyon vorace, puis le suivant chez un FC Nantes à la diète.
Lors de sa précédente saison en Ligue 1, en 2007-2008, le Racing avait achevé son parcours – son chemin de croix plutôt –, par onze défaites et avait fini par descendre, désespérément bloqué à 35 points durant trois mois.

Ce matin, il compte aussi 35 points, à deux journées de la fin, et vient d’enchaîner sinon onze échecs, du moins onze matches sans victoire (cinq nuls, six revers).

On ne saurait vraiment dire si le parallèle est opportun. Mais il est inquiétant. Avec 11 “malheureuses” unités glanées lors de ses 18 dernières rencontres, son pécule de l’automne a, au cœur de l’hiver et en début de printemps, fondu comme neige au soleil.
« Je ne pense pas qu’on soit les plus caves »

Il ne recèle plus qu’un point, celui de sa mince marge de sécurité sur le 18e et barragiste virtuel, Toulouse, mais c’est déjà un miracle au regard du « cycle assez mauvais, pour ne pas dire très mauvais » – dixit le coach Thierry Laurey – dans lequel les Strasbourgeois se débattent depuis leur débâcle du 20 décembre à Metz en clôture de la phase aller (3-0).

Deux victoires en 18 matches (5 nuls, 11 défaites) : malgré ce bilan miséreux, le Racing, 17e , est, pour paraphraser Renaud, toujours devant et, donc, toujours vivant.

Toujours debout ? C’est moins sûr. Tiré vers le bas depuis près de cinq mois, il a au moins un genou à terre. C’est sans doute pour ça que Thierry Laurey, qui n’a pas pour habitude de ménager ses troupes, n’a enfoncé personne avant de quitter le Roazhon Park de Rennes dimanche.

« Je suis solidaire des joueurs. Ils donnent le meilleur, quelquefois maladroitement, quelquefois en manquant de lucidité. Mais je n’ai pas quelque chose d’essentiel ou de primordial à leur reprocher. Je ne me vois pas tirer à boulets rouges sur eux. Il reste deux matches et il faut qu’on s’arrache en prenant autant de points que nos adversaires. On n’a jamais dit qu’on était parfait, mais je ne pense pas qu’on soit les plus “caves” non plus. »

Les plus “caves”, peut-être pas. Mais de plus en plus proches de la cave, indubitablement. Un tableau guère réjouissant avant de donner l’hospitalité, samedi, à l’ogre Lyon qui dévore tout sur son passage (huit succès d’affilée).

Après Saint-Étienne (13 matches sans défaite désormais), Nice (4 victoires, 4 nuls et 1 revers avant sa visite à la Meinau) et Rennes (6 succès, 5 nuls et un seul échec en 12 journées), le promu strasbourgeois se prépare à accueillir pour le 37e et pénultième épisode un OL en forme olympique.

Même s’il sera poussé par un stade à guichets fermés pour la 7e fois de la saison, on peut, sur sa forme du moment, douter de sa capacité à entraver l’irrésistible marche en avant du dauphin rhodanien.

« On savait que le championnat était très long et que nous aurions des difficultés sur la deuxième partie de saison », répète un Thierry Laurey à qui on ne saurait faire le grief de n’avoir pas prévenu.
« Ce n’est pas une histoire d’état d’esprit »

« Malheureusement, quand tu te bats pour ta survie, c’est toujours un peu plus compliqué, tu n’as peut-être pas toute la lucidité voulue, tu ne prends peut-être pas la bonne décision et ça peut te coûter cher, ajoute le coach. C’est un peu ce qui s’est passé à Rennes. Tu es un peu gangrené par le désir de bien faire et forcément, tu veux tellement bien faire quelquefois que ça t’amène à faire très mal. Ce n’est pas une histoire d’état d’esprit, de volonté. »

Ce constat n’est-il pas, en définitive, le plus alarmant ? Car s’il est toujours possible d’améliorer un état d’esprit défaillant, il est en revanche beaucoup plus ardu de corriger les lacunes techniques. Après deux accessions consécutives, dont la deuxième n’était pas programmée, du moins pas à si court terme, les Racingmen ont-ils atteint leur plafond de compétence ? Si oui, ils ont du mouron à se faire.

Sinon, il leur reste deux matches pour prouver que ce plafond un peu bas, si l’on se réfère à leur 17e place, est tout de même suffisamment haut pour ne pas les renvoyer au sous-sol.
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Message  67120 Jeu 10 Mai - 11:10

Supporters du Racing: entre barrages et espoir de maintien
Avant le dernier match de la saison à domicile, samedi, face à Lyon, les supporteurs strasbourgeois sont inquiets. Et beaucoup d’entre eux voient déjà les barrages comme ultime chance de maintien en Ligue 1.
Malgré des résultats en berne, le Racing attire toujours autant de supporters. Hier matin, sous un soleil généreux, une bonne centaine d’entre eux a assisté à la séance d’entraînement. Avec plus ou moins d’optimisme quant aux chances de maintien de “leur” Racing en Ligue 1.
« J’y crois encore, lâche Michel, qui assiste régulièrement aux entraînements des Bleus. C’est mathématique : pour l’instant, on est devant et je pense que Toulouse et Troyes vont perdre leurs matches. Et à Nantes, on peut gratter quelque chose ».

« Samedi, ça va être très dur »

« Mathématiquement, c’est faisable, lâche en écho Fred, membre historique des UB 90, lunettes de soleil sur les yeux. Je veux y croire, mais je pense quand même qu’on risque de passer par la case barrage. On a encore les cartes en main, mais on s’est mis dans un sale pétrin ». « J’ai admis dans ma tête qu’on jouait les barrages, avance Christian, qui ne rate pas une séance d’entraînement. Je me suis fait à l’idée d’y aller… et de les gagner ».
Jean-Philippe, lui, se montre plus critique et plus pessimiste. « J’ai vu le match à Rennes, on n’a pas l’impression qu’ils jouaient un match essentiel pour leur maintien. J’ai l’impression de revivre l’époque Furlan (*). Franchement, je ne vois pas comment on peut échapper aux barrages ».
Qu’ils soient optimistes, réalistes ou plus défaitistes, tous s’accordent tout de même pour dire que la dernière échéance à la Meinau, face à Lyon, ressemble fort à une mission impossible pour leurs “petits” Bleus.
« Notre défense a encaissé 64 buts, c’est une catastrophe, souligne Jean-Philippe. Alors, comment pourrait-on battre Lyon, qui marque quatre buts à chaque fois ? ».
« Samedi, ça va être très dur… Au mieux on peut espérer le match nul », ose Richard, qui tâche tout de même de « rester positif ». Michel est aussi d’une nature optimiste. Mais l’ogre lyonnais lui fait peur. « Il faut être réaliste, il faudra beaucoup de réussite », expose-t-il.
« Quand tu vois l’attaque de Lyon, tu te dis “Comment on peut ne pas encaisser de but ?”, ajoute Fred, dans la même veine. Mais il peut y avoir des faits de jeu favorables, comme face à Paris et, là ça devient faisable. Un penalty, une expulsion… Mais si Lyon est dans un jour “normal”, on a aucune chance ».
« Contre Lyon, je ne les vois pas gagner, même avec l’aide de 26 000 spectateurs », prophétise aussi Bernard. « Ce n’est pas impossible, mais très difficile, tempère quelque peu Christian. Les Lyonnais ont quelques blessés, des suspendus, mais ils sont surtout dans une bonne dynamique et nous, pas du tout. Et ils ont une place en Ligue des Champions à aller chercher. Quand je vois Depay et notre défense en face… Je pense qu’un match nul serait déjà un exploit ».
Bref, peu voient le Racing réaliser l’exploit et s’imposer face à l’OL samedi. Mais certains espèrent tout de même que le Racing prenne des points à Nantes, lors de la 38e journée.
« S’il y a un résultat à faire lors des deux dernières journées, c’est à Nantes », lance Christian. « On peut gratter quelque chose là-bas », assure Michel.
Fred espère aussi une bonne surprise à la Beaujoire. « Gagner à Nantes, pourquoi pas ? Ils ne jouent plus grand-chose. Mais il faudra montrer autre chose qu’à Amiens ou Rennes ». « Je les vois gagner à Nantes. Vraiment », estime de son côté Richard.

Descendre ? « Un gâchis »

Jean-Philippe, lui, ne croit pas à un succès en terre nantaise. Mais il est d’accord avec tous les autres quand on évoque une éventuelle descente en Ligue 2. « Ce serait un gâchis », soupire-t-il. Christian évoque, lui, « une issue cruelle » quand Bernard y verrait une « fin bien triste, surtout avec un tel public ».
« Bien sûr ce serait cruel et ce serait un gros gâchis, souligne aussi Fred. Mais il faut avouer que ce serait mérité par rapport à notre deuxième partie de saison. Après, j’espère vraiment qu’on va se maintenir. Redescendre serait un gros pas en arrière pour le club ».
En attendant, tant qu’il y a des points à prendre, il y a de l’espoir. Et tous apportent un soutien inconditionnel aux joueurs strasbourgeois. « Samedi, ce sera l’union sacrée. Et ce sera la même chose jusqu’à la fin, ce n’est vraiment pas le moment de les lâcher. Il n’y a pas d’état d’âme à avoir », assène Fred.
« Il y a six points en jeu et il faut y croire jusqu’au bout, souligne aussi Christian. Être supporter d’une équipe, c’est aussi passer par des moments difficiles. Ça fait partie du jeu. Et puis, il ne faut jamais oublier que ce n’est que du foot, il y a des choses bien plus graves dans la vie… »
(*) le Racing avait perdu 11 matches consécutifs et avait été relégué en Ligue 2, à l’issue de la saison 2007/2008
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Message  67120 Ven 11 Mai - 5:07

Nostalgique et heureux

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Gérald Baticle en deux images, à vingt ans d’intervalle : capitaine du Racing, en avril 1997 contre Nantes, quelques jours après avoir remporté la Coupe de la Ligue ; entraîneur-adjoint de Lyon depuis 2016, club avec lequel il va retrouver la Meinau.
Entraîneur adjoint à Lyon où il œuvre depuis 2011, l’ancien capitaine du Racing Gérald Baticle est ravi de la fulgurante résurrection du club strasbourgeois et de la ferveur d’une Meinau qu’il retrouvera ce samedi (21h) avec l’OL comme aux plus belles heures de sa période en bleu (1995-1998).
Il est arrivé en 2011, à la demande de Rémi Garde, avec qui il s’est lié d’amitié à Strasbourg (*). L’ex-international, alors directeur du centre de formation lyonnais, avait demandé à Gérald Baticle, ancien coach des U18 d’Auxerre (2005-2008), puis de Brest (Ligue 2, novembre 2008-mai 2009), de prendre en main les U19 de l’OL.
Mais Rémi Garde a dans la foulée été promu coach des pros et “Gégé” Baticle a finalement intégré le nouveau staff comme entraîneur des attaquants. Depuis, le premier a quitté la capitale des Gaules. Il dirige aujourd’hui l’Impact de Montréal (MLS). Le second boucle sa septième saison dans le Rhône.
Depuis la nomination de Bruno Génésio début 2016, il a même été nommé adjoint et s’épanouit dans un club où « la culture du haut niveau et de l’Europe est permanente, tout est fait pour se qualifier en Coupe d’Europe, puis la jouer à fond. »

« Revoir la Meinau en feu, c’est magnifique »

C’est d’ailleurs animé de cette envie que l’Olympique lyonnais, victorieux 4-0 à l’aller un soir d’ouverture le 5 août au Parc OL, débarquera demain à la Meinau. Une Meinau pour laquelle Gérald Baticle, Strasbourgeois de 1995 à 1998, garde une tendresse particulière. Son parcours personnel aurait pourtant pu le priver de ces retrouvailles. « Quand Rémi a quitté Lyon en 2014, c’était pour faire un break. Comme j’étais bien intégré, je suis resté. Mais quand il a rejoint Aston Villa, il m’a demandé de le suivre. J’ai discuté avec Jean-Michel Aulas. J’étais sous contrat et le président a souhaité me garder. Trois mois après, Bruno a pris l’équipe et nous sommes remontés de la neuvième à la deuxième place. »
Le voici donc à la veille de fouler le gazon de son ancien jardin meinovien. Lui qui y a souvent porté le brassard du Racing incarne l’époque bénie des duels européens avec l’Inter Milan ou Liverpool. Par deux fois aussi, il a failli être intronisé coach du Racing, à l’été 2009, puis en janvier 2011.

« Ç’aurait été trop beau si le Racing s’était baladé »

« La dernière fois que je suis venu à la Meinau, c’était pour y observer l’équipe de France espoirs (2-0 contre l’Ukraine le 13 octobre 2015). La revoir en feu en Ligue 1, c’est magnifique. Ça engendre un peu de nostalgie chez moi. Ce samedi, j’apprécierai l’ambiance et le soutien inconditionnel du public pour ses joueurs, comme depuis le début de saison. Mais la compétition primera. Je souhaite aux Strasbourgeois la plus courte défaite possible, puis une victoire lors du dernier match à Nantes (sourire). »
Comme toujours, le Picard de naissance pense d’abord à faire son job, certes un peu obscur. Avec l’espoir, à terme, de redevenir n°1 ? « Je ne me pose pas la question et ne tire aucun plan sur la comète. Je suis sous contrat jusqu’en 2019 et n’imagine rien d’autre. Ce que je fais aujourd’hui me plaît. Le cadre et les méthodes de travail me permettent de prendre du plaisir et progresser. Je suis très bien à Lyon. Le jour où je me lasserai, il sera peut-être temps de passer à autre chose. »
Ce n’est évidemment pas à l’ordre du jour. La priorité de la semaine pour Baticle et l’OL ? Aligner un neuvième succès face à une équipe en difficulté. « Le Racing vit une saison en dents de scie, mais comme beaucoup. La Ligue 1, c’est difficile, surtout pour un club revenu d’aussi loin aussi vite. Il y a en ce moment une crise de résultats. Mais ç’aurait été trop beau pour lui de se balader pour son retour en L1, en arrivant du CFA2. C’est tellement dur de s’y installer. »
L’ancien avant-centre ne cache pas qu’il lui sera « agréable de revoir un stade qui vibre. Les Strasbourgeois ont besoin de gagner pour assurer leur maintien et nous, pour conforter notre deuxième place et nous qualifier en Ligue des Champions (**). Même si le Racing n’avance pas vite, il est toujours devant la zone rouge. Alors, si ses poursuivants y croient, pourquoi n’y croirait-il pas aussi ? Nous nous attendons à un match très difficile et nous préparons pour ça. »
Une dernière phrase que les hommes de Thierry Laurey peuvent aussi bien faire leur.
(*) Rémi Garde et Gérald Baticle ont joué une saison ensemble sous le maillot strasbourgeois, en 1995-1996. (**) L’OL recevra Nice le 19 mai pour la 38e et dernière journée.
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Message  67120 Sam 12 Mai - 5:09

L’heure de vérité
Pour sa dernière sortie de la saison à la Meinau, le Racing affronte un Olympique Lyonnais en grande forme. S’il ne veut pas trembler jusqu’à la fin, le onze strasbourgeois est condamné à l’exploit.
L’heure de vérité
Pour sa dernière sortie de la saison à la Meinau, le Racing affronte un Olympique Lyonnais en grande forme. S’il ne veut pas trembler jusqu’à la fin, le onze strasbourgeois est condamné à l’exploit.
Le Racing joue gros ce soir, face à l’ogre lyonnais. Mais il pourra compter sur un 12 e homme encore bien présent dans son antre de la Meinau. PHOTO DNA – Laurent RÉA
Le Racing joue gros ce soir, face à l’ogre lyonnais. Mais il pourra compter sur un 12 e homme encore bien présent dans son antre de la Meinau. PHOTO DNA – Laurent RÉA

Sur le papier, la mission du Racing semble impossible ce soir. Car pour cette 37e et avant-dernière journée de Ligue  1, les Alsaciens accueillent à la Meinau une équipe lyonnaise qui semble invincible. Ou, tout du moins, irrésistible…

La dernière défaite de l’OL remonte en effet au 11 février, quand les hommes de Bruno Genesio s’étaient inclinés à domicile face à Rennes (0-2). Soit – ironie de l’histoire – le même week-end où le Racing avait de son côté décroché ce qui est, à ce jour, son dernier succès, face à Troyes (2-1).

Mais depuis ce dimanche hivernal, les deux clubs ont eu des destins fort différents. Et c’est un euphémisme...

Le Racing a poursuivi sa saison sur un rythme de relégable (5 nuls, 6 défaites), tandis que l’OL a presque tout raflé sur son passage (8 succès, 3 nuls), pour s’installer à la 2e  place de la L1.

C’est donc peu de dire que l’opposition de ce soir s’annonce déséquilibrée. Même si l’OL est miné par les blessures et les suspensions, les coéquipiers de Nabil Fekir sont sur une dynamique de prétendant sérieux à la Ligue des Champions.

Avec 82 buts inscrits (contre 38 encaissés) et des individualités comme Bertrand Traoré ou Memphis Depay, les hommes du président Aulas risquent fort d’être difficiles à déloger de leur place de dauphin du Paris-SG.

« Lyon a gagné ses trois dernières rencontres à l’extérieur. Cette équipe est au-dessus du lot, souligne ainsi Thierry Laurey. Ils ne doutent pas et sont sur un nuage, avec huit victoires en huit matches ».

Tout le contraire d’une équipe strasbourgeoise qui patine ces dernières semaines, à domicile comme à l’extérieur, et qui voit la zone rouge se rapprocher dangereusement semaine après semaine.

« Aujourd’hui, on est à la 17e place et il faut tout faire pour, a minima, la conserver, expose l’entraîneur des Bleus. Mais tant qu’on continuera à prendre autant de buts on sera en difficulté. Ces derniers temps, on a commis trop d’erreurs. Des vraies erreurs qui ont plombé nos matches ».

Et si ces bêtises ont coûté cher à Amiens (3-1) ou Rennes (2-0), il en sera forcément de même face à une armada “gone” qui n’a pas besoin d’aide.
« Courageux, vaillants et audacieux »


« La moindre erreur, ils nous la feront payer cash, estime d’ailleurs Laurey à ce sujet. Les Lyonnais sont bons offensivement, mais aussi défensivement. Il faudra faire un match complet, intense et tenir sur toute la durée de la rencontre ».

Plus simple à dire qu’à réaliser sur le pré, mais le Racing n’a pas le choix, n’ayant – presque – plus de joker dans sa manche en vue du maintien, à deux journées du verdict.

« On est bientôt sur la ligne d’arrivée et il ne faut pas se retourner, lance le coach des Ciel et Blanc. Il faut regarder devant et tout donner. En étant courageux, vaillants et audacieux ».

Reste à savoir si cela peut suffire face à l’une des meilleures équipes du moment... Pas sûr. Mais l’entraîneur alsacien et ses troupes n’ont d’autre choix que d’espérer (provoquer?) un miracle.

« À l’extérieur, on a été défaillants en 2018, mais à domicile, c’était plutôt pas mal, même si on n’a pas pris les points en rapport à nos performances. Là, on joue à la maison, poussé par un public fantastique, alors pourquoi pas ? », ose Thierry Laurey.

Face au Paris-SG, il y a quelques mois, le Racing avait déjà réussi l’impossible, en s’imposant 2-1 dans un stade en fusion. Prouvant que, parfois, le ballon rond peut offrir d’improbables surprises. Aux Strasbourgeois d’y croire ce soir, pour que cette dernière sortie à la Meinau ne se transforme pas en une tournée d’adieux à la Ligue 1.
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Message  67120 Sam 12 Mai - 5:11

Le rouleau compresseur
L’entraîneur-adjoint de Lyon et ex-Racingman Gérald Baticle estime que la victoire à Marseille, mi-mars, a ressuscité les Lyonnais.
C’était il y a deux mois à peine. Le 18 mars, Lyon se déplaçait à Marseille. Trois jours plus tôt et contre toute attente, les Lyonnais, qui l’avaient emporté à l’aller en Russie (0-1), s’étaient fait sortir par le CSKA Moscou en 8e de finale retour de l’Europa League dans leur Parc OL (2-3).
Les joueurs de Bruno Génésio pointaient alors à la quatrième place de la Ligue 1, à cinq longueurs de Marseille, neuf de Monaco. « Beaucoup disaient que nous étions cuits, n’a pas oublié l’ancien avant-centre strasbourgeois (1995-1998) Gérald Baticle, adjoint du coach rhodanien. Marseille ne pensait qu’à nous enterrer. Mais ce qui aurait pu être notre enterrement est devenu notre rampe de lancement. »

« Lyon retrouve une certaine puissance »

L’OL s’impose au Vélodrome (2-3) et signe sa deuxième victoire de rang en championnat. Depuis, ces deux-là ont fait six petits. ‘‘Gégé’’ Baticle n’en est « pas étonné. J’ai su après ce succès que nous reviendrions dans la course à la qualification en Ligue des Champions, parce que l’OM était soumis à un rythme infernal avec la Ligue Europa et que Monaco devait jouer deux fois à Paris. J’étais sûr que les Monégasques accuseraient le coup si ça se passait mal face au PSG. Ils ont pris deux claques ( 3-0 au Stade de France en finale de la Coupe de la Ligue et 7-1 au Parc en L1 ). Nous-mêmes avons connu un creux physique et un passage à vide lorsque nous enchaînions tous les trois jours. Avec nos jeunes joueurs, nous avons tiré la langue. C’est comme ça que nous sommes passés à travers contre Moscou. Depuis, nous avons retrouvé un rythme d’un match par semaine et un bon niveau. »
Depuis aussi, l’OL avance en mode rouleau compresseur. Mais son entraîneur adjoint sait raison garder: « Lyon est en train de retrouver une certaine puissance. Durant toute la période où le club investissait une partie de ses finances dans la construction du stade, la formation était devenue la priorité n°1. Il a beaucoup dû s’appuyer dessus. C’est toujours le cas, mais en plus, nous peaufinons la post-formation de joueurs que nous faisons venir de l’extérieur, comme Martin Terrier. Il y a un revers à cette jeunesse : nous ne sommes à l’abri de rien, surtout pas d’un relâchement. »

«L’équilibre reste fragile»

Fort de ses huit succès d’affilée, l’OL pourrait-il retomber demain dans ses menus travers ce soir ? « Aujourd’hui, nous avons de la confiance et des certitudes dans nos principes, développe Gérald Baticle en guise de réponse. Nous confortons ces principes et luttons contre tout comportement anormal, tout changement d’attitude. Nos joueurs sont convoités. À nous de leur faire comprendre que les envies individuelles se concrétiseront mieux dans un climat de performance et que les intérêts personnels passent par les objectifs collectifs. Ce type de relâchement nous a coûté cher dans la saison, mais pas depuis un moment. On espère que les mecs ont franchi un palier. Mais l’équilibre reste fragile.» Il l’est tout de même nettement moins que celui d’un Racing qui avance sur un fil depuis fin 2017.
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Message  67120 Sam 12 Mai - 20:46

La composition des équipes vient d’être communiquée. Les voici :
RACING ; Oukidja, Seka, Mangane (cap.), Martinez, Lala ; Lienard, Grimm, Aholou, Martin, Corgnet ; Bahoken.

LYON : Gorgelin ; Mendy, Morel, Diakhaby, Rafaël; Aouar, Tousart, Ndombélé, Fékir; Depay, Traoré.

Pas de surprise à Lyon. En revanche, côté Racing, Thierry Laurey a sensiblement redistribué les cartes. Kader Mangane remplace Bakary Koné en défense centrale. Kenny Lala est titularisé à droite de la défense. Par ailleurs, on s'oriente vers un 4-2-3-1 avec Jérémy Grimm qui vient épauler Jean-Eudes Aholou devant la défense. Numériquement, Idriss Saadi en fait les frais, Stéphane Bahoken évoluant seul en pointe.
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Tout le Racing à l'échauffement. Il investit la pelouse sous un tonnerre d'applaudissements. Déjà, le kop chante. Il est à fond. Voilà qui sent l'union sacrée.
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La Meinau se remplit allègrement. La température monte. Franck Leboeuf y contribue. L'ex-Strasbourgeois et champion du monde il y a 20 ans maintenant a fait le déplacement pour ce match si important pour l'avenir de son ancien club. Au micro, il y est allé d'un "Jetz geht's Los" enflammé devant la foule en délire.
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La rencontre sera arbitrée par Clément Turpin, soit le meilleur arbitre français actuel.
On sait tous que Clément Turpin lavera l'affront de 2014 en représentant l'arbitrage français à la Coupe du monde en Russie, après le néant du Brésil.
Mais le Bourguignon est aussi celui qui, en 2008, à 26 ans, a battu le record de précocité en Ligue 1 du Colmarien Philippe Kalt. Il fêtera ses 36 ans mercredi, dix jours avant de vivre un autre grand moment. Il sera le 4e arbitre de la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Kiev.
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Inutile de le rappeler, la soirée s'annonce cruciale dans la lutte pour le maintien. Pour la Ligue des champions et pour Lyon aussi, mais chacun ses problèmes, chacun ses objectifs, ses impératifs. On se concentre évidemment sur ceux du Racing.
Nos Bleus sont de plus en plus en danger après leurs 11 matches sans victoires. A cet instant, le maintien ne tient plus qu'à un fil. Ou plutôt, un point. Tellement peu. Rien, même, lorsqu'on s'apprête à défier des Lyonnais qui ont enchaîné, eux, huit victoires consécutives!
On suivra donc aussi de près les confrontations entre Montpellier et Troyes d'une part, Bordeaux et Toulouse de l'autre.
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Petite confusion et donc rectificatif. Ernest Seka ne sera pas dans le onze de départ du Racing. Ce sera Dimitri Foulquier, lequel évoluera sans doute à droite de la défense, Kenny Lala ripant à gauche.
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L'exploit demandé au Racing est au moins aussi grand que celui réalisé face au PSG début décembre. A l'époque, les Parisiens préparaient leur déplacement au Bayern en Coupe d'Europe. Là, les Lyonnais arrivent lancé, sans autre préoccupation...
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Quelle entrée des équipes! Avec un tel public, le Racing ne peut pas, n'a pas le droite de quitter la Ligue 1. La Meinau bouillonne!
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Francis Hirn, directeur général des DNA, Marc Haeberlin, le grand chef de l'Auberge de l'Ill à Illhaeusern et Franck Leboeuf viennent de donner le coup d'envoi fictif. Un trio de prestige!
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Une surprise de plus dans le dispositif de Thierry Laurey. Martinez occupe le couloir gauche et Foulquier l'axe, avec Kader Mangane.
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Comme face au PSG le 4 décembre dernier, la Meinau semble conditionné pour s'enflammer au moindre geste défensif et pour chaque bribe d'action positive vers l'avant. On le sait, il conviendra d'exploiter les quelques miettes à venir.
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Thierry Laurey s'est vraiment creusé les méninges pour échafauder le plan qui lui semble le meilleur possible. On se retrouve à vrai dire avec quasiment trois défenseurs centraux (Martinez, Mangane, Foulquier de gauche à droite), puis Lienard à rauche et Lala à droite pour fermer les couloirs.
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Un coup franc de la droite de Lienard ne donne rien. Un poil trop haut, sans parler du fait qu'Aholou était hors-jeu a point de pénalty.
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Un peu leste, M. Turpin. Le match est très correct jusque-là. Le premier contact un peu sévère, et vlan, Bahoken a droit au jaune pour une faute sur Morel. Danas la foulée, Laurey a droit à son explication de texte.
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Lille et Caen ne sont pas non plus tirés d'affaire. Dijon a ouvert le score dans le Nord. Nice mène déjà 2-0 devant les Normands.
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Après un quart d'heure, le Racing tient la route. Il a contenu l'entame lyonnaise et tente de partir à l'abordage dès que possible.
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Morel ceinture Bahoken. Coup franc à 25m dans l'axe.
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Lienard cadre le coup franc, mais sans danger pour Gorgelin qui, rappelons-le supplée Lopez, suspendu pour trois puis cinq matches en appel à la suite des incidents à la fin de Marseille-Lyon.
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BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT  1-0 Bahoken
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Le Racing ouvre la marque! Merci Diakhaby!
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Comme face au PSG, pour poursuivre le parallèle, Stéphane Bahoken lance la partie et donne un supplément de foi aux siens. Et si... Le meilleur buteur du Racing, qui en est à sept réalisation désormais, a exploité une incroyable bévue de Diakhaby dans sa surface. Bahoken s'est emparé de l'offrande pour glisser le ballon entre les jambes de Gorgelin.
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Ironie de l'histoire: Diakhaby devait lui aussi être suspendu après ce fameux OM-OL. Les Lyonnais ont fait appel dans la semaine, l'appel étant suspensif, pour permettre à Diakhaby de tenir sa place ce soir. Pour l'instant, le Racing ne s'en plaindra pas.
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Il est vrai que l'absence conjuguée de Diakhaby et de Marcelo dans l'axe, ça faisait beaucoup pour les Lyonnais, sans parler de Lopez dans les buts. Le Racing finira-t-il vraiment par en profiter?
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Faute de Diakhaby à 30m dans son duel aérien avec Corgnet. Le coup franc est sans effet mais Lala se bat et obtient le corner sous les vivas de la foule.
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La barre de Corgnet! Sur le corner, Gorgelin dégage difficilement des poings. Au 2e poteau, Corgnet tente une bicyclette et trouve la transversale. Mangane, excentré, reprend, mais dans le petit filet.
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L'exploit, en marche pour l'instant, est tout simplement indispensable à cet instant. Toulouse mène à Bordeaux, Troyes en fait autant à Montpellier...
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Mais que fait Kader Mangane en position d'avant-centre? Il est à la réception du centre enroulé de la droite de Bahoken. Sa reprise n'est pas assez appuyée, ni cadrée.
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On en est à 3-0 pour Nice devant Caen, dépassé par le Racing à ce stade. Autre bonne nouvelle, Bordeaux vient d'égaliser devant Toulouse.
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L'arrière de la cuisse gauche vient de lâcher. Jean-Eudes Aholou qui quitte les siens, remplacé par Anthony Gonçalves.
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Trois minutes de temps additionnel!!! Mais où ça? C'est là qu'on se souvient des neuf minutes à la fin de Racing-PSG...
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C'est la mi-temps. Le Racing tient son demi-exploit.
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Ce fut chaud pendant les derniers instants avec un corner obtenu par Rafaël et un autre dont a été privé Diakhaby alors que Foulquier avait détourné sa frappe.
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Lille a pris l'avantage avant la pause et reste devant les Strasbourgeois au classement. Le Racing ne compte toujours que trois points d'avance sur Troyes mais augmente sa marge sur Toulouse à trois points aussi. Il devance Caen d'un point et se retrouve donc 16e. Mais tout reste à faire. Une mi-temps face à Lyon, c'est long, très long. Pour l'instant, on n'a pas vu Aouar, Fekir, Depay, Traoré. Cela ne peut pas continuer ainsi, faut pas rêver.


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Message  67120 Sam 12 Mai - 22:07

L'intervention de Jérémy Grimm. Son tacle sur Traoré est parfait .
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Penalty pour Lyon! Pour une faute de Martinez sur Fekir. Un brin sévère.
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Sous les huées, Nabil Fekir va frapper.
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Le contre-pied est parfait. On voit déjà Rudy Garcia pointer l'arbitrage en faveur de l'OL... Même s'il n'y a pas scandale non plus.
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Voilà que le Racing ne compte plus qu'un d'avance et sur Toulouse, et sur Troyes. Autrement dit, un point sur le premier relégable. On tremble, on tremble. Enfin nous, car sur le terrain les joueurs ne lâchent pas le morceau.
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Merci les Girondins. Bordeaux a pris l'avantage devant Toulouse (2-1).
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La poisse. Jonas Martin sort en boitant. Ernest Seka entre en jeu.
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Seka s'est positionné entre l'axe et le couloir droit, Lala montant d'un crzn.
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On sent le Racing de plus en plus fébrile dans son organisation, forcément moins au point après les sorties sur blessures d'Aholou et Martin. Et à chaque ballon perdu, ça va de plus en vite côté lyonnais.
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L'égalisation de Montpellier! Tellement important. Troyes est de nouveau repoussé à trois points.
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Clément Turpin a le don de bien agacer les Strasbourgeois ce soir. Ici Kenny Lala.
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Le Racing recule, recule. A dix dans ses 30m avec le seul Bahoken en pointe. Sur un ballon récupéré, Lienard tente de l'alerter au loin. Entre Diakhaby et Morel, c'est mission impossible.
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Un contre de Gonçalves sur Morel se transforme en frappe cadrée sur laquelle Gorgelin doit se montrer vigilant. Il était moins une pour l'OL.
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Le jaune pour Gonçalves auteur d'une intervention à retardement sur Depay.
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Depay déborde et ne trouve personne sur son centre. Les Lyonnais récupèrent. Excentré, Troaré ne peut cadre.
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But 1-2
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Les Strasbourgeois s'arrachent à plusieurs reprises pour gratter le ballon mais le reperdent à chaque fois. Aouar hérite de la sphère et se trouve démarqué dans l'axe au prix d'un une-deux heureuX avec Depay. Il ajuste parfaitement Oukidja en ouvrant son pied droit.
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Sans faire un grand match, Lyon est évidemment un ton au-dessus. L'issue semblait inéluctable malgré les efforts déployés. Ce n'est pas fini, mais à ce stade, il faudrait un miracle pour revenir.
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Nuno Da Costa entre à la place de Benjamin Corgnet. Une option offensive à double tranchant. Mais il faut bien tenter de forcer le destin.
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Ndombélé est averti pour une faute sur Grimm. Il fallait que les Lyonnais y aient droit aussi.
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Maxwel Cornet entre à la place de Menphis Depay. Un daner pour un autre.
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Le tacle à retardement de Kader Mangane sur Ferland Mendy dans le rond central valait bien jaune.
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Seka s'arrache, récupère la balle et les Bleus enclenchent la marche avant. Le Racing y croit toujours.
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BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 2-2
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GENIAL!!!!!!! L'égalisation de NUNO DA COSTAAAAAA!
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Faute sur Da Costa qui s'arrache à la limite de la surface, légèrement côté gauche.
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BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT  3-2
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LE BIJOU DE LIENARD!!! En pleine lucarne! Un coup franc exceptionnel!!!!
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C'est du délire. L'exploit et le maintien assuré dans les dernières secondes!!!! A condition que Troyes ne finisse pas par gagner à Montpellier.
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Message  67120 Dim 13 Mai - 5:06

De l’exploit au paradis
Au terme d’un match au final incroyable, le Racing a décroché la victoire de son maintien, face à l’ogre lyonnais. Un coup franc de Lienard, au bout des arrêts de jeu, a envoyé les Strasbourgeois vers une nouvelle saison en Ligue 1.
Le Racing n’est décidément pas à conseiller aux cardiaques. Il est passé par tous les états cette saison, épatant jusqu’à Noël, souffreteux depuis, et sur une série de onze matches qui faisait craindre le pire. Et il fallait se coltiner Lyon, une équipe dans une forme énorme, avec le souffle de ceux qui ne veulent pas sombrer en Ligue 2 avec Metz sur la nuque. Hier, la bande à Laurey est passée par un arc-en-ciel d’émotions pour arracher sa neuvième victoire de la saison, l’une des plus improbables, à l’image de ce qu’elle fait depuis l’été 2017 : pas toujours avec maîtrise mais toujours avec le cœur.

Un brin de prudence, un torrent de volonté et des wagons d’énergie, voilà en gros les ingrédients de la recette envisagée par Thierry Laurey pour mettre en échec l’ogre rhodanien, débarqué en Alsace sur une série à faire pâlir le bleu Racing. Sur les huit dernières journées, Nabil Fekir et ses copains avaient gagné autant de matches que les Strasbourgeois en 37, depuis le début de leur championnat. Aussi, le schéma renforcé dans le cœur du jeu, Grimm se tenant près de sa défense pendant que Foulquier, intéressant par sa vitesse et sa vivacité, était placé à côté de Kader Mangane pour contrarier les flèches visiteuses dans l’axe de la défense, relevait-il d’une certaine cohérence.

Un tableau noir n’a jamais fait gagner quoi que ce soit sur un terrain et les Strasbourgeois ont pris le match par le bon bout. Et il n’y a pas que les défenseurs du Racing capables d’erreurs monumentales. Mouctar Diakhaby en a fait la démonstration hier. Sur un ballon anodin en profondeur de Lala, il a loupé son dégagement pour orienter parfaitement le ballon dans la course de Bahoken (1-0, 22e ). Un splendide retourné de Corgnet au deuxième poteau d’un corner termine sur la barre prouve que l’avantage, non, vraiment, n’était pas usurpé (31e ). Et quand capitaine Mangane s’en est allé conclure une contre-attaque d’un intérieur du pied au point de penalty de peu à côté, il fallait un peu se pincer pour croire que tout ça était vrai (38e ).

Bien sûr, ces délicieux instantanés n’ont pas décrit une constante réalité. Dans les intervalles, les Strasbourgeois ont couru, taclé, repoussé, bataillé sans relâche. Et il valait mieux. Lyon a joué à un train de sénateur, ce n’était pas dommage. Le Racing a tardé à revenir des vestiaires et ça l’était beaucoup plus. Grimm a contré Traoré qui n’a que partiellement profité d’un boulevard dans la défense strasbourgeoise (47e ). La deuxième alerte a prêté à conséquence puisque Martinez a déséquilibré Fekir, qui s’est fait justice lui-même, dans la surface (1-1, 50e ).

Les Strasbourgeois ont vécu de longues séquences sans toucher le cuir, ont tenté, tant bien que mal, de colmater les brèches, de ménager leur souffle quand la Meinau a souvent retenu le sien. Et sur un ballon perdu dans le camp d’en face, le Racing s’est pris un boomerang en pleine face, un long une-deux Aouar-Depay que le premier a converti en cruelle sanction d’un impeccable intérieur du droit depuis l’entrée de la surface (1-2, 73e ).
Et le public a explosé... trois fois

Groggy, le Racing semblait avoir le réservoir à sec. Les jambes étaient d’une lourdeur d’éléphant et le terrain a pu avoir des dimensions gigantesques. Le KO était au coin de chaque action lyonnaise mais il y a aussi un refus de la résignation chez les promus bleus qui les affranchit de toute ressemblance avec un Schtroumpf chez les géants. Foulquier, trimballé à tous les coins du terrain pour les besoins du collectif, a distillé un centre, comme une tentative de la dernière chance et Da Costa a surgi pour prouver qu’il sait choisir ses moments pour marquer : il ne l’avait pas fait depuis le 2 décembre face au PSG (2-2, 88e ).

Ce n’était pas l’occasion de la dernière chance et Laurey enjoignait la Meinau de pousser ses protégés, percevant peut-être l’ouverture de régler une longue affaire. Un dernier coup franc à l’entrée de la surface a propulsé le Racing au paradis. Lienard, qui n’avait pas réalisé le match de sa vie, a envoyé une splendeur de frappe dans la lucarne de Gorgelin (90e +4). Le public a explosé, une fois sur le but, une deuxième, au coup de sifflet final, et une troisième en se rendant compte que l’avance sur le 18e , Toulouse, suffisait pour passer des vacances de rêve. Au mois d’août, son équipe préférée fera partie du top-20.
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Message  67120 Dim 13 Mai - 5:11

Et Lienard a sorti sa patte…
S’il a vécu un match compliqué, dans un rôle obscur et souvent ingrat, le milieu strasbourgeois Dimitri Lienard a surgi au bon moment, dans le temps additionnel, pour inscrire le but du maintien de sa patte gauche magique, sur un exceptionnel coup franc dans la lucarne opposée.
OUKIDJA (5). – Il s’attendait à être mitraillé par les Lyonnais. Mais il n’a guère été sollicité, sauf pour aller chercher le ballon deux fois au fond de ses filets. Deux buts, dont un penalty, sur lesquels il ne pouvait rien. L’avertissement qu’il a reçu à la 96e est anecdotique.

  LALA (4). – Avec le positionnement de Dimitri Foulquier, le latéral droit, de retour dans le onze de départ pour la première fois depuis sa lésion à l’adducteur droit le 9 mars contre Monaco, a joui de davantage de liberté en phase offensive. Monté carrément d’un cran à l’entrée de Seka, il a logiquement manqué de gaz en fin de partie.
Grimm: la performance la plus aboutie

  FOULQUIER (7). – Il n’avait encore jamais évolué en charnière centrale au Racing. C’est fait. Titularisé axial droit pour contrer la vitesse de Memphis Depay, il n’a pas laissé respirer le Néerlandais, comme sur ce tampon de la 38e pour lui montrer qui était le patron. Impressionnant par son impact physique constant, le défenseur prêté par Watford a réalisé sa meilleure prestation en Bleu, bonifiée par une passe décisive sur l’égalisation de Da Costa (88e ).

 MANGANE (5). – Trois mois après son dernier match en L1, le capitaine a retrouvé sa place en défense centrale, mais côté gauche cette fois. Parfois pris de vitesse, il a beaucoup joué sur son sens du placement et sa lecture du jeu, sans hésiter à s’immiscer dans les offensives, comme sur ce centre de Bahoken où il ne cadre pas sa reprise (39e ).

MARTINEZ (4). – Affecté à la surveillance de Bertrand Traoré, l’ex-Angevin a retrouvé un poste de latéral gauche dans lequel il avait souffert en début de saison, comme à Lyon à l’aller face au même Traoré. Il s’en est plutôt bien sorti jusqu’à cette poussette dans le dos de Fekir qui a offert le penalty du 1-1 à l’international (50e ) et lui a valu un avertissement. Dommage !

  GRIMM (7). – Pour sa 6e titularisation en Ligue 1, l’Ostheimois a retrouvé son poste favori de sentinelle. On l’a même parfois vu s’intégrer dans une défense resserrée à quatre centraux (Foulquier, Mangane, Grimm, Martinez). Ses deux interventions décisives devant Rafael (45e + 1) et Traoré (47e ) ont magnifié sa performance la plus aboutie de la saison.

  MARTIN (5).
– L’ancien Sévillan a essayé d’ordonner le jeu alsacien, mais n’a pas eu le loisir de le faire aussi longtemps qu’il l’espérait. Touché à la cheville gauche dans un choc avec Rafael, il est sorti à la 55e , remplacé par Ernest Seka qui s’est installé dans le couloir droit de la défense.

  CORGNET (5). – Sa bicyclette sur un corner de Lienard prolongé par Mangane était magnifique, mais s’est fracassée sur la transversale lyonnaise (31e ). Le meneur de jeu a beaucoup payé de sa personne, notamment dans les duels aériens. A son débit, une 2e période plus poussive et, surtout, le ballon perdu à 70 m de ses buts qui amène le 2e but lyonnais d’Aouar (72e ). Il a cédé sa place à Nuno Da Costa (79e ) dont le 5e but de la saison (88e ), cinq mois après le précédent (le 2 décembre contre Paris) vaut lui aussi de l’or.

  AHOLOU (non noté). – Positionné plus haut que d’habitude, le milieu défensif n’a guère eu l’occasion de se retrouver dans la lumière, sinon, malheureusement pour lui, en quittant ses partenaires à la 44e pour une blessure à l’ischio-jambier gauche. Entré au pied levé pour lui succéder, Anthony Gonçalves (5) a fait du Gonçalves, tout en générosité. Averti à la 70e.

  LIENARD (6).
– Le milieu gauche a hérité d’un rôle obscur, souvent ingrat, seulement éclairé par quelques coups de pied arrêtés. Son coup franc de la 18e minute était d’ailleurs cadré, mais insuffisamment appuyé pour surprendre Gorgelin. Mais celui du temps additionnel (90e + 4) est un bijou que le club devrait conserver dans un écran de velours derrière une vitrine. Quel plus beau symbole que le Belfortain pour signer le but du maintien !

BAHOKEN (5). – Aligné seul en pointe, l’avant-centre n’a pas eu beaucoup de bons ballons à négocier. Mais il l’a fait avec opportunisme. Sur une passe lobée de Lala, il a la bonne idée de fureter derrière Diakhaby qui se déchire. L’international camerounais hérite du ballon et le glisse entre les jambes de Gorgelin pour son 7e but (22e ). Comme d’autres, il a disparu en 2e période quand Lyon a commencé à monopoliser le ballon.
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Message  67120 Lun 14 Mai - 5:50

L’alignement des planètes
Le Racing a conclu sa saison à domicile lors d’un match inoubliable. Vainqueur de Lyon grâce à une hallucinante fin de match, il a vécu, avec le maintien arraché, un bonheur partagé.
Ce n’est pas toujours le plus malin, ni le plus argenté qui gagne au football et c’est ce qui en fait sans doute le sport qui rend le plus dingo aux quatre coins de la planète. En matière de coin, Dimitri Lienard en a trouvé un joli, dans le but lyonnais avant-hier.

Le Franc-Comtois a parfaitement visé, a marqué et, désormais, ce n’est plus comme avant. Les enfants ne pleurent plus parce qu’ils sont tristes de supporter le Racing mais parce qu’ils sont heureux de le soutenir.

Depuis deux jours, si vous croisez un anonyme avec un sourire un peu idiot aux coins des lèvres, les yeux invariablement embrumés, ne cherchez pas automatiquement à le consoler. Vous pouvez peut-être l’envier. Car il s’endort avec la conviction que lucarne est le plus beau mot de la langue française.
« Il y a eu la volonté de se surpasser »

Pour revenir à la malice et aux moyens financiers liés au football, le Racing a une nouvelle fois fait la démonstration que l’on pouvait également s’en sortir avec le cœur. Objectivement, avant la 37e journée de Ligue 1, il n’avait aucune chance de l’emporter sur Lyon et de décrocher son maintien dès samedi. Même s’il avait décelé avec son staff quelques petites faiblesses à exploiter dans les huit victoires d’affilée alignées par l’OL avant de débarquer en Alsace, Thierry Laurey avait évoqué « un scénario osé ».

La dernière victoire du Racing en championnat remontait aux calendes grecques, le dernier succès du Racing face à l’OL en championnat datait presque d’un autre siècle (*). Les seize Strasbourg-Lyon ou Lyon-Strasbourg disputés depuis avril 2004 avaient été remportés par les Rhodaniens.

Lyon déboulait lancé comme une balle mais il a fini par prendre un mur. Bleu, le mur. Au passage, ses dirigeants ont eu une riche idée de tout faire pour lever la suspension du défenseur Mouctar Diakhaby. Le garçon a fait une passe décisive à Stéphane Bahoken sur l’ouverture du score strasbourgeoise.

Malgré 10 centimètres de plus sous la toise, il était trente centimètres en dessous de Nuno Da Costa quand le Cap Verdien a égalisé de la tête. Et il a joué le rôle d’une des deux tranches de pain dans le sandwich sur Da Costa qui a donné lieu au coup franc désormais dans la légende.

Le public du Racing a l’habitude d’arriver tôt au stade. Ils étaient d’ailleurs plusieurs milliers près de trois heures avant le coup d’envoi. Dans la nuit de samedi à dimanche, le “peuple bleu” est aussi parti tard. Il a eu quelques raisons de flâner, avant que l’orage ne déverse ses charges de pluie. Jusqu’à plus d’une heure du matin, les cris de joie ont résonné aux abords de la Meinau, les rires et chansons dans les salons VIP. Il a été l’heure de savourer à sa juste mesure un grand bonheur. Thierry Laurey, l’entraîneur qui y a toujours cru, est resté mesuré. Mais il ressentait la satisfaction du travail bien fait.

« Il y avait une alchimie à trouver, a-t-il souligné, évoquant le travail tactique effectué tout au long de la semaine. Foulquier n’avait jamais joué à ce poste ( ndlr : le latéral a été recentré pour mettre sous l’éteignoir Memphis Depay ). On espérait faire ce match. Les garçons ont fait le travail, comme ils l’avaient fait ces dernières semaines. Mais il n’y avait pas de dépassement de fonction. Là, il y a eu une volonté de se surpasser. »

Le match ne s’est néanmoins peut-être pas que joué sur le rectangle vert. Un spectateur n’a jamais marqué un but ni arrêté un tir. Mais, nombreux, ils peuvent apporter l’énergie indispensable pour y parvenir.
« J’ai tellement tanné les joueurs depuis deux ans »

Le staff et les joueurs ont été dithyrambiques sur l’ambiance qui les a poussés à aller au-delà de leurs forces résiduelles, passée l’heure de jeu. C’est évidemment le cas les soirs de match et la Meinau risque bien d’être un peu plus encore « Ze place to be » avec le spectacle offert si souvent.

Au bord du désespoir, une semaine plus tôt après la défaite face à Rennes (2-1), Lienard s’était remémoré des images de son stade préféré pour remonter la pente. « La seule chose qui peut nous sauver, ce sont les 25 000 “frappés” qui peuvent nous transformer contre Lyon ». Il a su y mettre du sien aussi.

Et cela concerne aussi tout un environnement, bienveillant. Tout au long de la semaine dernière, les centaines de suiveurs, en quête d’un selfie, d’un autographe, donneurs de sourires, d’encouragements et d’affection ont assurément réchauffé les cœurs d’un groupe qui ne savait plus gagner depuis onze matches.

« Tout le monde est derrière nous, proclame ainsi l’entraîneur strasbourgeois. J’ai senti un parfum particulier autour de ce match de Lyon, le même que pour Bourg-en-Bresse la saison passée (ndlr : il s’agissait de l’ultime match en L2 la saison passée et la victoire 2-1 face aux Bressans avait ramené le Racing parmi l’élite). Ce sont des matches excitants. L’ambiance te porte. Elle t’amène aussi parfois à faire des conneries, comme sur le deuxième but où on est contré. » Elle a fini par enjoindre les Bleus à tout renverser.

L’entraîneur a été au-delà des objectifs. Sur la ligne de départ, il rêvait d’un maintien arraché lors de la dernière journée. Son Racing a devancé l’appel. « On n’est pas en vacances cette semaine puisqu’il reste un match mais on va pouvoir apprécier, a conclu Laurey. J’ai tellement tanné les joueurs depuis deux ans… »

Il sera toujours temps de songer à la suite, au renouvellement d’un effectif où une dizaine de joueurs arrive en fin de contrat, à ces questions de stade et aux projets de sa rénovation, d’un objectif à construire pour prendre ses habitudes dans le top-20.

Pour l’instant, ce n’est pas le moment. Il y a seulement un sourire un peu bêta à garder le plus longtemps possible. Pourquoi ? Parce que ça fait du bien.

(*) Le Racing d’Yvon Pouliquen a battu l’OL de Jacques Santini le 1er  avril 2004, en quart de finale de la Coupe de France. En Ligue 1, il faut remonter à un Racing-Lyon de février 2000 pour trouver trace d’un succès strasbourgeois.
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