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1/2 de Finale CDL: Strasbourg / Bordeaux

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Message  67120 Mar 22 Jan - 19:43

Racing-Girondins de Bordeaux en Coupe de la Ligue BKT avancé à 18h45
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La LFP a décidé d’avancer l’horaire de la demi-finale de la Coupe de la Ligue BKT, Racing-Bordeaux, à 18h45 le mercredi 30 janvier.
Sollicité, le Racing a entendu les circonstances invoquées par les autorités et accepté cette modification d’horaire, qui permettra par ailleurs à ses supporters de pouvoir assister à la rencontre dans de meilleures conditions.
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Message  67120 Lun 28 Jan - 5:37

À peine le temps de savourer
Les joueurs strasbourgeois ont apprécié la neuvième victoire décrochée face à Bordeaux en championnat. Mais quelques minutes après le coup de sifflet final, ils avaient déjà la tête à la rencontre suivante, une alléchante demi-finale face à… Bordeaux en Coupe de la Ligue.
 « La suite, sans transition » n’est pas seulement un gimmick qui ponctue certains journaux radio-télévisés. Il marque la quatrième semaine de compétition des Strasbourgeois en 2019, la dernière ligne droite dans leur calendrier effréné de janvier.

Ils l’ont un peu voulu, à force d’enchaîner les exploits et se retrouvent aux portes du nirvana avec de la confiance plein les moteurs. La victoire face à Bordeaux en Ligue 1 les maintient dans le top-5 du classement ce qui n’a rien d’anodin aux deux tiers de la saison.

« Il y aura un mort et j’espère que ce ne sera pas nous »

Mais les voilà contraints de placer leur fulgurant bonheur, entretenu grâce à un but de Lala inscrit sur le gong au fond de leur poche, jusqu’à jeudi au moins. Car les Girondins feront face au Racing, encore une fois, mercredi avec une place pour la finale de la Coupe de la Ligue au stade Pierre-Mauroy de Lille, le 30 mars.

« Avec les Bordelais, on se revoit dans quatre jours, ça va être un match complètement différent », a anticipé Ludovic Ajorque, courageux en diable sans parvenir à trouver l’ouverture.

La rencontre verrouillée à double tour ne laissera pas un souvenir impérissable dans les cerveaux alsaciens, en tout cas bien moins que les trois points supplémentaires au compteur.

« Il y avait zéro plaisir, a souligné Pablo Martinez, l’improbable passeur décisif de la dernière seconde. Et le public ne s’est pas régalé, c’est sûr. Mais de notre côté, il n’y avait absolument pas l’intention de lever le pied par rapport au match de mercredi. Ce sera différent parce qu’il y aura un mort et j’espère que ce ne sera pas nous. »
« Une place en finale, ça fait rêver »

En tout cas, en dépit des efforts accumulés, malgré les conditions climatiques pas franchement favorables ce qui conduit les Strasbourgeois à trouver des terrains de replis pour s’entraîner, les Bleus ne risquent pas d’être à court de volonté.

« On est passé à autre chose, on a tous envie de jouer, une place en finale, ça fait rêver, a souri Ibrahima Sissoko une heure à peine après le terme du 22e match de championnat. On ne sait jamais si on aura l’occasion d’en disputer une dans sa carrière. On veut continuer à avancer malgré les blessés, malgré les suspendus et notre capitaine, Stéphane Mitrovic, sera là et j’espère jouer ce match. Après il y a les choix du coach. »

Mais tous les Bleus sont prêts à élever le niveau pour faire retrouver au Racing une première finale depuis 2005, remportée au stade de France face à Caen (2-1).

« Il y a une finale à aller chercher, s’enthousiasme Dimitri Lienard, acteur de longue date du retour à la lumière du club strasbourgeois. On ne va pas hésiter à mettre le bleu de chauffe. À nous de nous mobiliser pour faire trembler la Meinau. »

Assurément, les Strasbourgeois n’ont aucune intention de s’économiser mrecredi. « On va tout donner pour se qualifier sur les 90 ou 95 minutes qu’il y aura à disputer », garantit Ibrahima Sissoko.

Le héros du samedi, Kenny Lala, est persuadé que le Racing a les moyens de franchir cet énorme nouveau palier. « On doit se préparer à disputer un match compliqué, a conclu le latéral droit. Mais on a des qualités, et notamment notre détermination qui nous amène à ne pas lâcher. On espère la victoire et même marquer avant. Encore que. Non, le même scénario, ça irait. » Quelle que soit la forme, dans le fond, l’essentiel est évidemment de se qualifier.
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Message  67120 Lun 28 Jan - 5:52

Une semaine de chocs
Entre sa demi-finale de Coupe de la Ligue mercredi à la Meinau contre Bordeaux qui s’y est incliné sur le fil (1-0) en Ligue 1 et son duel de haut de tableau dimanche à Saint-Étienne, un Racing en pleine bourre y verra vite plus clair sur son avenir.
En cherchant bien dans les coursives de la Meinau, vous l’apercevrez sûrement. On ne parle pas ici du milieu international bosnien Sanjin Prcic (Levante), probable deuxième recrue hivernale du Racing ( voir page suivante ), mais du fantôme de la saison 2007-2008 qui y déambule encore et resurgit des limbes les soirs de déprime.

Petit retour en arrière : le 1er  mars 2008, le club strasbourgeois s’en va gagner au Mans, 4e de Ligue 1 (0-1), et porte son total à 35 points en 27 journées. Le maintien lui tend les bras, malgré la perte de son maître à jouer Renaud Cohade, victime d’une pubalgie et out jusqu’à la fin de saison. Pourtant, jamais il ne décollera de ce total et achèvera un terrible chemin de croix par onze défaites et une relégation en Ligue 2 qui marquera le début de la fin, jusqu’à la liquidation judiciaire d’août 2011.

Tous ceux qui ont suivi cette descente aux enfers restent hantés par son spectre. Mais ce matin, il faudrait vraiment être un oiseau de mauvais augure pour penser que le Racing, revenu en L1 en 2017 et désireux cette saison d’assurer son maintien le plus tôt possible, est encore sous la menace.
« Restons calmes ! »

Après son quatrième succès d’affilée, arraché samedi à la Meinau contre Bordeaux à la 93e grâce au latéral droit et adroit Kenny Lala – 4 buts et 7 passes à son compteur personnel –, l’équipe de Thierry Laurey, cinquième, possède elle aussi 35 points, mais après 22 rencontres seulement. Surtout, elle en compte 20 et 21 de plus que les deux relégables, Monaco (19e ) et Guingamp (20e ), et 17 d’avance sur le barragiste potentiel, Amiens (18e ). Un matelas confortable qu’on voit mal s’effilocher.

L’actuel entraîneur alsacien n’a évidemment pas vécu la maudite saison 2007-2008. Mais il n’a nul besoin de cette sinistre référence pour garder les pieds sur terre.

« Restons calmes !, exhorte-t-il. On a un match important mercredi ( contre Bordeaux en Coupe de la Ligue ), puis un autre dimanche ( à Saint-Étienne pour l’un des chocs de la 23e journée ). On veut garder le nez dans le guidon jusqu’à Saint-Étienne. Après seulement, on pourra peut-être souffler un peu. Mais pour l’instant, en jouant tous les trois ou quatre jours, on veut conserver tout le monde concentré et concerné. »
La densité du calendrier le permet. L’enjeu de la prochaine échéance, aussi. Mercredi, Strasbourgeois et Bordelais se retrouveront dans le chaudron meinovien pour se disputer un ticket pour la finale de la Coupe de la Ligue.

« Ce sera un autre match, prévient Éric Bedouet qui a failli s’étrangler samedi lorsque François Kamano s’est troué sur le centre de Pablo Martinez, offrant ainsi à Kenny Lala le but de la victoire. Ce match fermé aurait dû se terminer par un nul. Nous n’avons pas été vigilants. C’est notre faute. Des joueurs doivent se réveiller parce que ça commence à me fatiguer un petit peu. »

« Les Bordelais vont venir revanchards »

L’irritation du technicien aquitain laisse présager une réaction très vive de ses hommes. D’ailleurs, son confrère Thierry Laurey, loin de considérer le succès étriqué de ses troupes comme un ascendant psychologique, réfute la thèse d’un malus moral chez des Bordelais frustrés.

« Il y a deux options : ils peuvent être abattus ou revanchards. Moi, je pense qu’ils vont revenir revanchards. Les deux équipes sont proches l’une de l’autre. Chez eux lors de la 1re journée ( 0-2 pour le Racing le dimanche 12 août ), ils étaient rentrés de Mariupol le vendredi seulement et s’étaient vite retrouvés à dix, mais nous avaient quand même posé des problèmes. L’an dernier, nous avions gagné là-bas (0-3), mais ils s’étaient imposés chez nous (0-2). C’est le type d’adversaire avec qui l’on peut rivaliser, mais contre qui c’est toujours très difficile. Ce sera encore une fois serré. »

Le Racing n’en a pas moins remporté ses deux duels en Ligue 1 face aux Girondins cette saison. On ne saurait dire si ça lui confère un ascendant psychologique. Mais un bonus comptable, ça oui…
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Message  67120 Mar 29 Jan - 5:57

Avant Racing – Bordeaux, ce mardi : un si beau souvenir
 1/2 de Finale CDL: Strasbourg / Bordeaux Yvon-p10
Yvon Pouliquen, l’adjoint de Jacky Duguépéroux, ne pouvait y échapper. Dans son beau costume, il n’allait pas couper au traditionnel bain dans le vestiaire alsacien, porté à bout de bras par Stéphane Collet, François Keller et Olivier Dacourt.
 1/2 de Finale CDL: Strasbourg / Bordeaux Voila-11
Voilà l’instant décisif qui a fait basculer le destin de Stéphane Collet, depuis dans le panthéon du Racing. Le petit milieu de terrain réussit son tir au but face à Gilbert Bodart, le gardien bordelais, et, ainsi, contribue à ramener la première Coupe de la Ligue de l’histoire en Alsace, au terme d’un match au couteau.
Il y a 22 ans, le Racing mettait fin à un long tunnel en prenant le meilleur sur Bordeaux. Dernier tireur de la séance de tirs au but lors de la finale de Coupe de la Ligue, Stéphane Collet veut croire que l’équipe strasbourgeoise peut vivre une issue heureuse, face au même adversaire, ce mardi.
Nombre des supporters qui feront demain la folle ambiance de la Meinau lors de la demi-finale de Coupe de la Ligue n’étaient pas nés quand le Racing a décroché son premier trophée dans l’épreuve. Mais les acteurs strasbourgeois du combat remporté face à Bordeaux, lors de la dernière finale disputée au Parc des Princes, en gardent un souvenir bien vivace, plein de saveur, de cet ineffaçable moment de bonheur.
« Il n’était pas vraiment prévu que je tire »
Vingt-deux ans après, Stéphane Collet s’en rappelle comme si c’était hier. « C’est quelque chose d’important pour moi, c’est une grande fierté », souligne-t-il depuis son Nice natal. C’est important pour tout un club, en fait, qui, en finissant par vaincre aux tirs au but l’un de ses meilleurs ennemis, avait mis fin à 18 ans de pénurie. Le précédent trophée dans l’armoire strasbourgeoise était alors le titre de 1979.

Le petit milieu de terrain, 24 ans à l’époque, n’était pas destiné à incarner celui qui allait tout faire basculer. Arrivé de Nice à l’été précédent, Stéphane Collet s’est retrouvé… neuvième tireur dans la série. « Le match avait été verrouillé à double tour, chaque équipe avait à peu près eu sa mi-temps, nous la seconde, et il y avait deux excellents gardiens de chaque côté, se remémore-t-il. C’est clair qu’il n’était pas vraiment prévu que je tire. D’ailleurs, dans les jours d’avant, on n’avait jamais vraiment préparé avec sérieux l’exercice. »

Au moment de s’avancer vers le gardien bordelais, l’international belge Gilbert Bodart, soutenue au Parc par près de 15 000 Strasbourgeois, la “Mobylette”, l’un de ses surnoms à la Meinau qui l’avait très vite pris en affection, n’avait pas vraiment les idées claires. Longtemps après, il se souvient d’une seule obsession : « Il fallait ramener un trophée au peuple alsacien. Cela faisait tellement longtemps. Je voulais libérer les miens. J’ai toujours eu un super rapport avec les UB90. J’ai toujours eu des pensées pour tous les sacrifices consentis pour nous suivre, les gens présents tous les matins à l’entraînement. Mais dans le fond, aussi, j’y suis allé sans pression ».

« J’y étais allé sans pression »

Quelques-uns de ses coéquipiers avaient raté leur tir au but, Gérald Baticle, Philippe Raschke, Vincent Petit. Mais il ne serait venu à personne l’idée de leur jeter la pierre.

« Sur l’ensemble de la saison, franchement, notre groupe faisait preuve de qualités humaines exceptionnelles, considère celui qui a mis, un temps, entre parenthèses sa carrière d’entraîneur. Il y avait des profils différents, beaucoup de caractériels mais il y avait une vraie symbiose. »

Et s’il n’était pas du genre à se faire marcher sur les pieds, le Malgache d’origine n’a jamais eu en tête de tirer la couverture à lui. Finalement, à ses yeux, il n’avait pas été le plus héroïque des vainqueurs de Bordeaux. « Il m’est arrivé de regarder quelques images d’archives, il n’y a pas de raison de ne pas se rappeler de si belles choses, poursuit-il. Mais je le répète, pour ce tir au but, j’y étais allé sans pression. Et à mes yeux, des garçons comme Karim M’Ghoghi ou Philippe Rott avaient eu autrement plus de mérite. S’ils avaient raté leur tentative, on aurait perdu. »

C’est quand même un peu grâce à lui que le Racing a gagné. Et le sprint qu’il avait réalisé, juste après, reste dans les têtes de beaucoup : le poids plume avait dû stopper sa course, perclus de crampes et ses coéquipiers n’avaient pas vraiment stoppé leur élan collectif pour le relever.

Qu’à cela ne tienne. Le Racing s’était offert en ce 12 avril 1997 un épatant sommet, inscrivant une quatrième ligne à son palmarès, après deux Coupes de France et le titre de champion. Depuis, le compteur a (un peu) tourné – une Coupe de France (2001), une Coupe de la Ligue (2005) –, mais c’est peut-être la bonne année pour le réenclencher.

« Ça fait du bien de revoir le Racing à ce stade de l’épreuve, apprécie celui qui avait accumulé plus de 130 matches sous le maillot bleu (1996-1999 puis 2001-2002). Et tant qu’à être en demi-finale, il faut aller en finale. C’est un club qui a tellement galéré… J’y crois. »

Il n’est pas le seul. Ceux qui l’ont vu à l’œuvre savent pertinemment que croiser Bordeaux, dans les derniers tours d’une épreuve à élimination directe, n’interdit pas l’espoir.
.
BORDEAUX 0
RACING 0 a.p. (5 tab à 6)
Le 12 avril 1997. Parc des Princes. 39 878 spectateurs. Arbitre : M. Leduc. Avertissements : Colleter (1re ) à Bordeaux; Suchoparek (33e ), Dogon (70e ) au Racing.

Tirs au but réussis : Tholot, Gralak, Pavon, Colleter, Luccin pour Bordeaux; Nouma, Suchoparek, Ismaël, M’Ghoghi, Rott, Collet pour le Racing.

Tirs au but ratés : Grenet, Domoraud, Lambourde, Diawara à Bordeaux; Baticle, Raschke, Petit au Racing.

BORDEAUX : Bodart – Domoraud, Lambourde, Gralak, Colleter (cap.) – Ba (Grenet, 105e ), Pavon, Micoud, Ziani (Luccin, 75e ) – Papin (Diawara, 76e ), Tholot. Entraîneur : Rolland Courbis.

RACING : Vencel – Okpara, Ismaël, Suchoparek, Raschke – Dogon (Rott, 110e ), Dacourt (M’Ghoghi, 108e ), Collet – Baticle, Nouma, Zitelli (Petit, 95e ). Entraîneur : Jacky Duguépéroux.
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Dernière édition par 67120 le Mar 29 Jan - 13:01, édité 1 fois
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Message  67120 Mar 29 Jan - 12:55

Mitrovic est de retour
Les joueurs de Thierry Laurey se sont retrouvés hier en fin de matinée, sous la pluie, pour une séance assez légère comme le veut le programme deux jours avant un match et/ou deux jours après un match. Le technicien strasbourgeois n’a pas hésité à se consacrer à un long échange avec le carré des fidèles présents à chaque séance ou presque, pour évoquer les multiples épisodes des semaines passées.

Dans le même temps, les 19 joueurs de champ aptes se sont défiés lors de parties de tennis ballon assez enlevées.

Par rapport au groupe victorieux à l’arraché de Bordeaux, en L1, à la Meinau, samedi, Thierry Laurey récupère son capitaine, Stefan Mitrovic (photo DNA – M. Frison) , qui en a fini avec sa suspension de deux matches liée au carton rouge récolté à Monaco. Le Serbe devrait récupérer son poste dans l’axe central.

L’entraîneur du Racing peut intégrer son dernier renfort, Sanjin Prcic, dont l’engagement a été officialisé hier soir. Mais Thierry Laurey devrait patienter au moins jusqu’au déplacement à Saint-Étienne, dimanche, pour inclure dans son groupe le milieu de 25 ans prêté par Levante. « Il y a suffisamment de joueurs pour préparer le match de Bordeaux », a souligné Thierry Laurey, qui devrait logiquement laisser un petit avantage aux sortants.

En tout cas, la deuxième recrue du mercato après Samuel Grandsir est susceptible d’offrir à terme des solutions dans l’entrejeu où Jonas Martin laisse un grand vide. Rappelons que le vice-capitaine a été assez gravement blessé à la cheville, il y a une semaine, lors d’un duel avec le Monégasque Kamil Glik et ne reviendra pas sur les terrains avant le mois d’avril. L’infirmerie alsacienne reste également fréquentée par Jérémy Grimm, Idriss Saadi et Lionel Carole.
Kalu de retour

À Bordeaux, le duo d’entraîneurs Ricardo-Bedouet récupère également un joueur par rapport à l’acte 1. Il s’agit du Nigérian Samuel Kalu, suspendu samedi. L’ailier candidate à une place dans un onze où François Kamano a perdu des points en raison de son raté dans les arrêts de jeu qui a, en partie, conduit à la défaite des Girondins.

Il n’est pas exclu que Bordeaux modifie ses plans par rapport à samedi. Apparu volontaire en conférence de presse hier, Éric Bedouet a indiqué que « des changements étaient envisagés » par rapport au match de championnat. « Même si Strasbourg est favori, gagner deux fois de suite à domicile est compliqué », a indiqué le coach qui veut que ses hommes finissent la demi-finale « rincés ».

Pour instiller un petit supplément d’âme, Miroslav Plasil et Younousse Sankharé constituent des alternatives crédibles, d’autant que le départ de Lukas Lerager, qui n’était pas acté hier, est dans l’air. L’entrejeu girondin ferait donc peau neuve par rapport à la récente défaite. Si Pablo a repris l’entraînement, le défenseur brésilien n’a néanmoins pas pris part à la moindre rencontre en 2019 et devrait demeurer sur le banc. A priori, la dernière recrue en date, l’Anglais Josh Maja, ne sera pas dans le groupe.

Enfin, rappelons que l’autre demi-finale a lieu ce soir, entre les deux derniers de la Ligue 1, défaits le week-end passé. Guingamp accueille Monaco et le vaincu aura assurément un peu plus le moral dans les chaussettes.
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Message  67120 Mer 30 Jan - 6:09

Racing – Bordeaux: prolonger le rêve éveillé
 1/2 de Finale CDL: Strasbourg / Bordeaux Title-17
Le Racing joue une demi-finale, une première depuis 14 ans. Face à Bordeaux battu il y a trois jours, il va chercher ce mercredi à surfer sur une irrésistible dynamique pour s’offrir le stade Pierre-Mauroy fin mars.
C’est un soir de fièvre, c’est une garantie d’adrénaline qui se profile ce mercredi. Il y aura peut-être un peu mois d’heures supplémentaires dans les entreprises alsaciennes. Les fans de foot de la région seront au stade pour ceux qui ont eu la chance d’avoir un billet ou devant la télé. À l’heure de l’apéro ou de la soupe, en solo, en famille ou entre copains, ils seront des milliers à vivre dans l’espoir que l’exceptionnel continue à faire le quotidien de leur cher Racing.
 «On a un seul avantage, c’est de recevoir»
car l’épatant est bel et bien devenu la norme pour un club pas loin de disparaître il y a sept ans à peine. Voilà 14 ans qu’il ne s’est pas invité à pareille fête, dans le dernier carré d’une épreuve dont le charme a été rappelé par nombre de Strasbourgeois ces derniers jours. Sur les coups de 21 heures, il y aura assurément une équipe qui n’aura que les yeux pour pleurer.

Depuis 2011, avec régularité, leur équipe a réservé à ses supporters des moments de bonheur. Lyon, Paris, Bourg-en-Bresse, Belfort, Raon-l’Étape sonnent comme autant de source de sourires et de lumières. En enchaînant les montées, en assurant ses maintiens, le club strasbourgeois s’est montré impeccable en championnat.

Il le demeure et il n’est pas question d’oublier la saison si grisante qu’il accomplit en Ligue 1 où le voilà, mine de rien, parmi les candidats à l’Europe. Le match du soir ne risque pas de le faire oublier.

Il y a quatre jours, face aux mêmes adversaires bordelais, les Strasbourgeois ont nourri leur belle dynamique en prolongeant à quatre rencontres leur série de victoires. Ce n’était pas le match de l’année, longtemps fermé à double tour mais ils ont fini par le gagner (1-0).

C’est la marque des équipes qui vont bien. Dans la difficulté comme dans la facilité, face à un adversaire en crise ou en forme, à la fin c’est le Racing qui gagne, sauf face à Paris. Ce matin, il est assis sur un matelas de confiance confectionné de sept succès en huit matches.

Au passage, les Bleus ont éliminé Marseille et Lyon, chez eux, à chaque fois, dans cette «coupe en bois» sur laquelle ne cracherait ni Rudy Garcia, ni Bruno Genesio. Et quand on se souvient qu’ils ont commencé l’aventure du jour en dominant les dauphins du PSG en Ligue 1, Lille, il pourrait paraître ballot de se prendre les pieds dans le tapis face à Bordeaux, dans une Meinau une nouvelle fois à guichets fermés.

Cela pourrait être ballot mais ce n’est pas à exclure. «On a un seul avantage, c’est de recevoir, a souligné l’entraîneur du Racing, Thierry Laurey, à l’heure d’estimer le rapport de force. À mes yeux, c’est du 51/49. Comme il n’y a plus ni Paris, ni Lyon, ni Marseille, ni Lille, la grosse équipe, c’est Bordeaux. Ce sont eux qui étaient européens cette saison. Ce ne sont pas les perdreaux de l’année. Ils ont beaucoup d’expérience, ce sont des compétiteurs avec un gros mental. Quand ils prennent une claque sur une joue, ils ne tendent pas l’autre. Finalement, c’est peut-être du 50/50.»
Les deux fois où il s’est retrouvé à ce stade de l’épreuve, le Racing est allé au bout

Son Racing, ces temps-ci, évite les coups et les gifles et tend à les donner. Mais le passé récent, aussi riant soit-il, n’offre aucune garantie. «On a fait ce qu’il fallait pour être là, poursuit Thierry Laurey. On ne pensait pas se retrouver là mais on ne va pas rouler des mécaniques parce qu’on est en demi-finale. Je ne suis pas devin et ce type de match est à part. On peut sortir deux-trois trucs par rapport à celui de samedi, on doit tout mettre en œuvre pour être prêt sur ce match. Mais sur une étincelle, ça peut partir en live.» L’imprévisible peut être de mise, même le meilleur.

Pour nourrir son optimisme et son envie, le Racing peut toujours se plonger dans un passé plus lointain. Les deux fois où il s’est retrouvé à ce stade dans l’épreuve, il est allé au bout. Après Monaco battu en 1997 sur un doublé de Zitelli (2-1), après Saint-Étienne en 2005 (1-0, but d’Alexander Farnerud), Bordeaux compléterait un tableau de chasse plutôt affriolant.

Par là même, les Strasbourgeois remporteraient plus qu’un match: ils s’assureraient le droit de poursuivre, jusqu’à la fin du mois de mars, ce qui ressemble à un rêve éveillé.
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Message  67120 Mer 30 Jan - 18:39

la composition des équipes :
RACING : Kamara ; Martinez, Koné, Mitrovic cap.) ; Caci, Fofana, Sissoko, Thomasson, Lala ; Ajorque, Mothiba.
BORDEAUX : Costil ; Poundjé, Pablo, Koundé, Sabaly ; Otavio, Plasil ; Karamoh, Sankharé, Kalu; Briand (cap.)
.
en direct du stade de la Meinau pour un des matches, sinon le match le plus important depuis le début de la saison. Une place en finale de la Coupe de la igue, si chère à un club qui l'a déjà remporté deux fois, ce n'est pas rien. Encore faudra-t-il que le Racing parvienne à battre Bordeaux pour la 2e fois en quatre jours après la victoire à l'ultime seconde, samedi en Ligue 1. Cela ne coule pas de source. Mais la perspective est tellement enivrante...
.
Contrairement au staff bordelais qui ne laisse pas au gardien Gaëtan Poussin vivre toute l’aventure de la Coupe de la Ligue, Thierry Laurey joue le jeu jusqu’au bout en titularisant bien Bingourou Kamara. Il est vrai que ce dernier s’est distingué à Marseille comme à Lyon lors des tours précédents.
.
Par rapport à samedi en Ligue 1, le capitaine Stefan Mitrovic revient évidemment de suspension. Anthony Caci ripe ainsi dans le couloir gauche - à la place d’Abdallah Ndour - où il avait brillé à Monaco. Enfin, Dimitri Lienard cède sa place à Lebo Mothiba qui formera un duo offensif avec l’actuellement incontournable Ludovic Ajorque.
A Bordeaux aussi, on a opté pour un dispositif plus offensif avec le trio Karamoh/Sankharé/Kalu en appui du rusé Jimmy Briand. Autrement plus dangereux sur le papier que samedi dernier. Exit aussi Basic et Lerager, l’expérience de Jaroslav Plasil étant privilégiée à la récupération. Avec tout ça, de là à supposer qu’à choisir, Ricardo et Eric Bedouet ont estimé la Coupe de la Ligue prioritaire, il n’y a qu’un pas… que l’on franchira allègrement.
Peut-on, vu les compositions, s’attendre à un match plus ouvert ? Possible. Mais il faut surtout craindre des Bordelais plus réalistes.
.
Cette demi-finale sera arbitrée par Antony Gautier qui, en tant que Lillois, aurait pu rêver arbitrer la finale dans sa ville. Mais après tout, l’un n’empêche pas l’autre. Le Nordiste est un des arbitres qui a la cote. Parmi ses dix matches de Ligue 1 cette saison, il a notamment eu droit aux chocs Saint-Etienne – Marseille, Lyon – Saint-Etienne et Paris SG – Lyon. Mais aussi au Racing – PSG du 5 décembre et son un penalty partout à l’arrivée.
Bilan chiffré sur ces dix matches : 32 cartons jaunes, 5 rouges et 7 penalties accordés.
.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, rendons encore hommage à l'Argentin Emiliano Sala qui sera dans toutes têtes, tout à l'heure à 21h, à l'occasion du match en retard de Ligue 1 entre Nantes et Saint-Etienne. C'est aussi pour cette raison que cette demi-finale a été avancée à 18h45, ce qui semble contrarier pas mal de spectateurs qui ne sont pas encore arrivés. Mais le match se joue bien et une fois encore à guichets fermés.
.
On devrait rapidement savoir si les Strasbourgeois ont pris un ascendant psychologique en gagnant samedi, ou au contraire si les Bordelais auront puisé une motivation supplémentaire dans ce but encaissé au tout dernier moment.
.
C'est parti pour désigner l'adversaire en finale, le 30 mars à Lille, de l'En Avant Guingamp, vainqueur hier soir aux tirs au but de l'AS Monaco.
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Au coup d'envoi, Sankharé tente une vicieuse frappe depuis le milieu de terrain. C'est cadré mais Kamara était vigilant et concentré.
.
C'est parti fort des deux côtés et même au niveau des kop, plutôt assourdissant.
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Premier corner pour Lala. Il le frappe assez court, avant même le premier poteau, pour Mitrovic dont la déviation du pied file de peu au-dessus. Les deux hommes avaient visiblement préparé leur coup.
.
Le kop réclame le soutien de la Meinau entière. Comme pour faire comprendre à tout le monde que ce soir n'est pas un soir comme un autre. Le jeu en vaut la chandelle. La carotte au bout est immense.
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Pas assez longs, les crampons d'Ajorque. Sans quoi, il aurait dévié au fond le centre au cordeau de Caci.
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L'arrêt de Costil! Le gardien bordelais sauve les siens sur une frappe de près, mais un rien excentrée de Mothiba, servi dans la surface par Lala, démarqué sur la droite. Offensivement, on en a déjà vu autant ou presque que samedi pendant tout le match.
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Karamoh se joue de Lala qui glisse, entre dans la surface et frappe. Koné contre en corner.
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Karamoh tir le corner de la gauche. Kamara dégage trop mollement des poings. Au point de penalty, Sankharé reprend puissamment. Sur la ligne, Lala tente un sauvetage désespéré mais ne peut rien faire.
0-1
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Intenable Karamoh. Il crée encore le danger. Sa frappe dans la surface échoue en pleine poire de Mitrovic.
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Ni Ajorque, ni Thomasson, ne peuvent reprendre la déviation de la tête de Mothiba.
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Les Strasbourgeois pantois après l'ouverture du score bordelaise. Tout au long de ce début de soirée
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Le tir de 20/22m de Sissoko fait briller Costil qui s'envole pour la photo.
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Le Racing tente d'accélérer sa circulation de balle. Pas simple toutefois face à des Bordelais désormais bien regroupés. L'action avorte sur un centre trop long de Caci.
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Les Bordelais énervent déjà toute la Meinau, Laurey compris, en ne ratant pas une occasion de gagner du temps.
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Briand prend Mitrovic de vitesse. Il coupe sa course et donne en retrait. Le tir de Kalu est contré par Lala. Chaque contre pourrait faire mal, vu la configuration du match.
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Coup franc à 25m, décalé à gauche, pour Lala.
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La frappe du latéral droit s'envole dans les airs, au grand dam du public.
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L'envolée de Costil sur la frappe de Sissoko.
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Sur un centre de Lala, la tête de Mothiba est dévissée, puis Ajorque tente une bicyclette dans les 6m qui passe au-dessus. Le Racing redouble d'efforts.
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A la lutte avec Kalu, Thomasson s'écroule dans la surface. Rien, dit M. Gautier. Avec raison.
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Grosse, grosse ambiance. Comme les Bleus, le kop ne lâche rien.
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Lala perd le ballon. Les Bordelais combinent bien. Briand ne cadre pas.
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Le une-deux Sabaly-Kalu est heureusement un rien trop long.
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Kamara n'est pas dans son assiette. Il s'attire les foudres en ratant deux dégagements. En réponse, le kop intensifie ses encouragements, comme pour le rebooster.
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Duel aérien entre Thomasson et Plasil. Rien ne sera simple!
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Compliqu" ce dernier quart d'heure de la première période, au cours duquel le Racing n'a plus réussi à se montrer dangereux.
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C'est la pause, après une dernière action qui fera causer. Sissoko s'est infiltré dans la surface côté gauche. Il défie Koundé et s'affale. Le défenseur a retenu son geste. Il n'y a pas faute. Mais de là à sortir le carton jaune pour simulation!!!
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C'est donc la pause. Le Racing s'est fait cueillir sur une occasion qui n'en était pas une. On ne va pas accabler Bingourou Kamara, mais l'ouverture du score est bien pour lui.
Les Strasbourgeois n'ont ménagé leurs efforts et continueront sans doute de la sorte. Rien n'est perdu. Mais Bordeaux, ce n'est pas nouveau, est solide derrière. Quant aux Briand, Kalu et Sankharé, c'est tout de même autrement plus dangereux que les attaquants alignés samedi dernier. Il va falloir se démultiplier pour la chercher, cette finale.


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Message  67120 Mer 30 Jan - 19:54

C'est reparti. En direction du kop pour le Racing. C'est le moment de décréter l'union sacrée.
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Deux débordements successifs de Thomasson sont suivis d'autant de centres approximatifs.
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Ajoorque 1-1
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Le Racing n'a pas tardé à se relancer: Et l'action est splendide. Une longue, très longue transversale de Martinez, là-bas, à l'opposée, dans la course de Lala qui centre volée. Costil ne peut que repousser dans les pieds d'Ajorque qui fait preuve de promptitude. 1-1. Les pendules sont remises à l'heure/. Allez les Bleus!
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Bordeaux est KO debout. Mothiba donne l'avantage au Racing!!! Le tout en cinq minutes!
2-1
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Une fois encore, le mouvement est magnifique. Ajorque, ce fabuleux Ludovic Ajorque qui marche sur l'eau, sert Lala sur son côté droit à l'entrée de la surface. Le centre instantané est une offrande pour Mothiba qui n'a qu'à pousser au fond au nez et à la barbe d'une défense prise de vitesse.
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La Meinau chavire de bonheur. Rien n'est fait. Mais l'instant est beau.
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Bordeaux doit réagir. Le Danois Andreas Cornelius remplace Yann Karamoh.
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Et de trois 3-1
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Bordeaux assommé en une grosse dizaine de minutes dans une Meinau plus que jamais transformée en chaudron. Quelle liesse! Kenny Lala a délivré un amour de coup franc des 40m sur la droite, trouvant la tête d'Ajorque au second poteau. Celui-ci remisait dans l'axe pour Mothiba, trop heureux de se voir servir une deuxième louche de caviar. La tête de près est imparable pour Costil.
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La paire Ajorque-Mothiba! Un régal. Quelle force de frappe! Elle n'avait encore pu être alignée sur la durée. On voit ce que cela peut donner!
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La frappe de loin de Plasil se dérobe. Pour l'heure, Bordeaux ne s'est pas remis de cette reprise catastrophique.
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Thomas Basic, titulaire samedi, prend le relais de Jaroslav Plasil. Les Girondins n'ont pas dit leur dernier mot.
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Le tout pour le tout côté bordelais. François Kamano remplace Younousse Sankharé.
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Le Mainau est debout pour saluer la sortie de Ludovic Ajorque. Et accueille Sanjin Prcic sur l'air des lampions pour ses débuts à la Meinau.
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Cette fois, Bordeaux pousse. Mais la défense bleue est dressée.Pas question de lâcher le morceau.
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Et une deuxième ovation debout, comme il convient de dire. Elle est pour le double buteur, Lebo Mothiba. Le Sud-Africain cède sa place à Nuno Da Costa.
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La frappe en demi-volée, à ras de terre, de Cornelius, file de peu à côté. La première action dangereuse de Bordeaux en seconde période. Après 35 minutes!
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Jimmy Briand relance Bordeaux en reprenant un centre de Kamano!


3-2
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Ce diable de Briand! Et Kamano! Du talent, il en a, on le sait, même s'il est coupable sur le but de la victoire de Lala samedi.
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Il va donc falloir trembler une bonne dizaine de minutes.
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Après son but, Jimmy Briand a vu jaune pour avoir voulu faire accélérer le mouvement à Bingourou Kamara puis Kenny Lala.
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On passe de l'allégresse à l'inquiétude.
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Da Costa sur la barre! Sa tête a lobé Costil sur un centre parfait de Caci. La meilleure défense, c'est l'attaque. Mais on sent que tout peut encore se passer, dans un sens comme dans l'autre.
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Sentant la Meinau sur la retenue, le kop en appelle à tout le stade. Qui répond. L'union sacrée, on vous disait.
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Coup franc dangereux pour Bordeaux. Et corner à suivre.
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Da Costa dégage de la tête, sous les vivas de la foule. A propos; ils sont précisément 25090!
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Message  67120 Jeu 31 Jan - 6:17

Le Racing s'offre une finale méritée (3-2)
Lancé comme il est, on n'arrête pas le Racing! Bordeaux a bien tenté, menant 1-0 à la pause. Et puis, les Strasbourgeois ont tout renversé. En un quart d'heure, avec Kenny Lala à la passe et le duo Ludovic Ajorque/Lebo Mothiba à la conclusion. Lille les attend dans deux mois tout pile, avec Guingamp en face. Espérons que la formidable dynamique se prolongera jusque-là!
Ils ne doutent pas! Menés, ils sont revenus des vestiaires comme des morts de faim. Ils ont croqué les Bordelais, emportés par la vague bleue. Même la réduction du score de l'inusable Jimmy Briand n'a pu les perturber. Voilà le Racing qualifié pour sa troisième finale de la Coupe de la Ligue, après celles remportées en 1997 face... à Bordeaux, et en 2005 aux dépens de Caen.
Vainqueur de Lille, Marseille, Lyon et Bordeaux, excusez du peu, le Racing doit parachever son œuvre, avec l'Europe, oui l'Europe en point de mire, face à l'En Avant Guingamp, qui s'est pour sa part offert les scalps du Paris SG et de Monaco. L'un ou l'autre fera un lauréat légitime, le 30 mars prochain au stade Pierre-Mauroy de Lille.
N'allons pas trop vite en besogne. Apprécions pour l'heure le bonheur du soir. Celui qui s'est emparé de tout un stade après l'heure de jeu et le but du break, celui donnant deux longueurs d'avance aux Strasbourgeois. La Meinau a plongé dans l'allégresse, chantant sur l'air des lampions, applaudissant à tout rompre les sorties de ses buteurs et l'entrée de Sanjin Prcic pour des débuts rêvés à Strasbourg.
L'affaire était pourtant mal embarquée lorsqu'après une bonne entame, Bingourou Kamara a bien cru avoir gâché la belle campagne des Bleus à lui tout seul. En huit minutes, le Racing s'était déjà créé de plus belles occasions qu'en 93 minutes, samedi en championnat. Déjà, Ajorque puis Mothiba étaient dans le coup. Prémonitoire...
Vint donc ce dégagement des poings raté par Kamara, accueilli comme une offrande par Younousse Sankharé (0-1, 14e'). Piqué au vif, le Racing a insisté avant de paraître essouflé à la demi-heure. Mais après la pause, il est revenu plus déterminé que jamais. Sissoko et Fofana ont continué de peser au milieu. Bordeaux n'a pas vu le jeu durant un quart d'heure et en aura mis un de plus pour reprendre ses esprits.
Pablo Martinez, la rage personnifiée, a alerté Lala de loin. Ce dernier a entamé son festival: trois passes décisives en onze minutes, pour Ajorque d'abord, pour Mothiba ensuite, pour les deux d'un coup enfin, traduisez pour la tête d'Ajorque qui trouvait celle, victorieuse, du Sud-Africain.
Le but de Briand, à la 82e', a un temps refroidi les ardeurs du public. Pas celles du kop, qui a eu vite fait de remobiliser le reste du stade pour aider les Bleus à colmater les dernières brèches. Les Bordelais n'ont jamais vraiment eu l'opportunité d'arracher la séance des tirs au but. Le Racing s'impose 3-2. La qualification est on ne peut plus méritée. La Meinau l'a longtemps fêtée.
Il reste une marche. Une marche pour conclure une histoire fabuleuse. Celle qui pourrait ramener le Racing sur la scène européenne huit ans à peine après être reparti des bas fonds, en CFA2.
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Message  67120 Jeu 31 Jan - 6:22

Lala digère bien le Bordeaux
Auteur du but de la victoire samedi en championnat à la 93e (1-0), impliqué sur les trois d’hier en Coupe de la Ligue (3-2), le latéral droit strasbourgeois Kenny Lala a, en quatre jours, fait très mal aux Bordelais.
En difficulté en première période, les Strasbourgeois ont relevé la tête et le gant au cours d’un éblouissant deuxième acte, symbolisé par l’inlassable activité de son latéral droit Kenny Lala, dans le coup sur les trois buts.

❏ KAMARA (4). – Héros des tours précédents, le grand Bingourou a livré une prestation moins brillante. Pas exempt de tout reproche sur son dégagement aux poings qui ‘‘offre’’ malencontreusement l’ouverture du score à Sankharé (14e ), il a aussi souffert dans son jeu au pied. Heureusement pour lui, la grosse 2e mi-temps de ses coéquipiers l’a soulagé. Il ne pouvait rien sur le 2e but signé Briand.

❏ LALA (8). – Hyper actif sur son côté droit, le latéral est impliqué sur les trois buts, rien que ça ! Sur l’égalisation d’Ajorque, son centre met Costil au supplice. Il est passeur sur le 2e but de Mothiba et avant-dernier passeur sur le 3e , également signé par le Sud-Africain. Si l’on ajoute son but vainqueur de la 93e samedi en Ligue 1, il est l’un des bourreaux de Bordeaux.

❏ KONÉ (6). – Le roc ivoirien enchaîne les performances de haut vol. Son sauvetage de l’épaule sur un tir tendu de Karamoh (13e ) n’a malheureusement pour lui que retardé l’échéance, puisque Bordeaux a marqué sur le corner, et il a peut-être manqué d’un brin de promptitude devant Kamano, passeur sur le 2e but girondin. Mais c’est à peu près tout ce qu’on peut lui reprocher.

❏ MITROVIC (5). – De retour après deux matches de suspension, le capitaine serbe a failli signer son retour dès la 4e , d’une reprise au premier poteau juste au-dessus à la réception d’un corner de Lala. Pour le reste, ‘’Mitro’’ n’a pas toujours été à la fête, même si lui aussi a été porté par l’élan bleu après le repos.

❏ MARTINEZ (6). – Brillant depuis des mois, le défenseur axial gauche a lui aussi semblé moins à l’aise en première période, dans un numéro d’équilibriste parfois angoissant. Mais comme son équipe, il est monté en puissance sitôt la pause. À son crédit, le bon décalage pour Lala sur l’égalisation à 1 partout.

❏ CACI (6). – L’un des couteaux suisses de l’effectif alsacien, repositionné latéral gauche, n’a eu de cesse de se rendre disponible. Il a multiplié les appels et les centres qu’il n’a certes pas toujours assurés. De par son activité, il aurait mérité d’être mieux récompensé.

❏ SISSOKO (7). – Son association avec Youssouf Fofana à la récupération est l’une des satisfactions de la soirée. L’ex-Brestois s’est souvent projeté vers l’avant, comme l’illustrent sa bonne frappe de 20 m captée par Costil à la 20e et, d’une certaine façon aussi, sa simulation de la 45e qui lui a permis de récolter un avertissement au lieu du penalty qu’il espérait.

❏ FOFANA 6. – Ce qui vaut pour Sissoko vaut pour lui aussi. Costaud défensivement, animé d’une volonté constante de remonter et faire vivre le ballon, l’oiseau est doucement en train de faire son nid dans le onze strasbourgeois. Il déploie même déjà ses ailes.

❏ THOMASSON (5). – Positionné en soutien du duo Mothiba – Ajorque, l’ex-Nantais a eu du mal à influer sur le jeu et influencer l’arbitre Antony Gautier qui a décelé une simulation dans la surface devant Kalu (33e ). Un peu moins rayonnant que ces derniers temps, il a compensé par son sens du sacrifice.

❏ MOTHIBA (7). – Après un début janvier perturbé par une blessure, le Sud-Africain aurait pu retrouver le chemin des filets dès la 9e s’il n’avait perdu son duel avec Costil. À contretemps sur le centre de Lala qui précède l’égalisation d’Ajorque (49e ), il reprend en revanche parfaitement, de son pied gauche ouvert, l’offrande de son latéral droit pour donner l’avantage aux Bleus à la 55e , puis la remise de la tête du grand Ludo pour s’offrir un doublé en cinq minutes (60e ). Du Mothiba hyper efficace, remplacé à la 78e par Nuno Da Costa dont la tête rebondit sur la transversale girondine sept minutes plus tard.

❏ AJORQUE (8). – Auteur de l’égalisation, avant-dernier passeur, puis passeur sur les 2e et 3e buts, il est l’homme de ce début 2019 ( voir par ailleurs ). L’ovation du public de la Meinau à sa sortie à la 73e était méritée. Une sortie qui a permis au dernier venu, Sanjin Prcic , d’effectuer ses débuts en Bleu.
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