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Le bilan du Racing

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Le bilan du Racing - Page 2 Empty Re: Le bilan du Racing

Message  67120 Jeu 3 Juin - 5:14

dna a écrit:
Le bilan du Racing, les attaquants : Ajorque tout puissant
Pas forcément destinés à se compléter, Ludovic Ajorque et Habib Diallo ont trouvé un terrain d’entente pour faire trembler à 25 reprises les filets adverses. Derrière ce duo de feu, les autres se sont contentés de miettes.
Ils ont échoué à deux petites unités (27 buts contre 25) du total établi par Mickaël Pagis et Mamadou Niang lors de la prolifique saison 2004/2005. Mais avec Ludovic Ajorque et Habib Diallo, le Racing a trouvé, seize ans plus tard, de dignes successeurs aux “enchanteurs” de la Meinau. Reste à savoir si cela peut durer…
■ Ludovic AJORQUE (35 matches, 34 titularisations, 2 970 minutes de jeu, 16 buts, 3 passes décisives, 5 cartons jaunes, 1 match de suspension. Note : 5,12)

Un match suffit à résumer l’importance du buteur réunionnais. Le 16 mai à Nice, lors de l’avant-dernière journée de championnat, le Racing est dos au mur. Traqués par leurs poursuivants, les Bleus n’ont d’autre choix que de s’imposer au stade Riviera pour rester maîtres de leur destin.
Ce soir-là, son doublé assure un succès déterminant (0-2) dans la course au maintien. « Dans le travail devant le but et l’élaboration de notre jeu, “Ludo” est primordial, dit un Thierry Laurey conscient qu’il lui doit une fière chandelle. Pour un club comme le nôtre, avoir un joueur à 16 buts est très positif. »

L’ex-entraîneur a logiquement fait de lui son homme lige. Strasbourgeois le plus utilisé cette saison (2 970 minutes), Ajorque n’est pas que la première gâchette de l’équipe. Il en est aussi la pierre angulaire. Sa grande taille (1,97m) et sa mobilité lui ont permis d’aimanter les ballons, qu’ils viennent de derrière, des côtés ou de son compère Adrien Thomasson placé derrière lui. Du coup, “Ludo” a été omnipotent du début à la fin, d’autant plus qu’il a été épargné par les blessures.

C’est lui qui offre ainsi le tout premier but – à Chahiri, contre Lorient (défaite 1-3, 1re journée) – et c’est encore lui qui est à l’origine du dernier en taclant un ballon qui profite à Diallo contre ces mêmes Morbihannais (1-1, 38e journée).

S’il ne pointe qu’à la huitième place de notre classement des notes, c’est qu’il a aussi traversé quelques matches sans toucher le moindre ballon, notamment en début de saison quand rien ne tournait rond. Ce qui l’a parfois agacé, comme en attestent ses cinq cartons jaunes.

Mais en trois saisons et 33 réalisations avec le Racing, il a déjà fait mieux que Niang, Pagis ou Nouma. Sous contrat jusqu’en 2024, l’avant-centre âgé de 27 ans sera très courtisé cet été. Et le nouveau coach Julien Stéphan devra être convaincant pour le retenir.
Le chiffre
16

Avec 16 buts, Ludovic Ajorque est devenu le meilleur buteur du Racing au XXIe siècle, à 3 unités de la référence David Zitelli, 19 réalisations en 1996/97.
■ Habib DIALLO (32 matches, 27 titularisations, 2 323 minutes de jeu, 9 buts, 3 passes décisives, 2 cartons jaunes. Note : 4,81)


Au dernier jour du mercato, qui s’est étiré jusqu’au 5 octobre en raison de la crise sanitaire, il est arrivé l’air contrit et tout penaud en provenance du FC Metz.

L’international sénégalais se voyait franchir la Manche pour tenter sa chance en Premier League. C’est chez le voisin strasbourgeois qu’il a atterri, signant un contrat longue durée (jusqu’en 2025) et devenant la recrue la plus onéreuse (10 millions d’euros) du club.

Mais le taiseux “Habibou” n’est pas du genre à se faire des nœuds dans le cerveau. Au terme du cycle aller, il avait déjà inscrit 7 buts et délivré 3 passes en 13 matches, tantôt au côté d’Ajorque, souvent dans le couloir droit que ce pur avant-centre a occupé à contre-emploi.
Si on l’a beaucoup moins vu en seconde partie de saison – plus que 2 réalisations, dont quand même la dernière contre Lorient –, c’est qu’il a paru nettement moins réceptif au discours de Laurey et moins investi sur le terrain, montrant quelques signes de lassitude qui ne trompaient pas.

Malgré les 25 buts inscrits par le duo, on reste circonspect quant à la viabilité dans le temps de cette association. Un départ d’Ajorque pourrait régler la situation. À moins que Diallo ne file à l’anglaise, comme il l’espérait à l’automne dernier…
■ Majeed WARIS (15 matches, 5 titularisations, 548 minutes, 1 but. Note : 3,71)

Il est déjà loin, le temps où l’explosif Ghanéen enrhumait les défenses d’un coup de rein. À croire que Majeed a arrêté d’être “Magic” le jour où le championnat a été interrompu par la pandémie, en février 2020. Près d’un an et demi plus tard, Waris est devenu une énigme. Si son début de saison a été plombé par le Covid – et la fin par une douleur aux adducteurs –, il n’a entre-temps jamais su saisir sa chance, ses rares titularisations tournant souvent au fiasco. Et ce n’est pas son seul but, le penalty du 5 à 0 contre Nîmes en janvier, qui y change quelque chose.

À un an de la fin de son contrat, il faudra bien que le futur trentenaire se relance. Peut-être que Julien Stéphan parviendra mieux à le cerner que Thierry Laurey, qui avait fini par se brouiller avec lui puis l’oublier.
■ Kevin ZOHI (23 matches, 2 titularisations, 427 minutes, 2 buts. Note : 3,50)

Sa troisième saison pleine en Ligue 1 avec le Racing ne lui a pas permis de franchir un palier. Pire, l’Ivoiro-Malien a même reculé dans la hiérarchie par rapport à l’exercice écoulé, où il s’était notamment illustré lors du parcours européen.

À son actif, deux petits buts, dont un fort joli lors de la défaite de début mai contre Montpellier (2-3). À 24 ans, Zohi est en fin de contrat et devra chercher son bonheur ailleurs.
■ Idriss SAADI (7 matches, 0 titularisation, 118 minutes. Non noté)


Le Franco-Algérien est arrivé au terme de son long bail en Alsace, entamé à l’été 2017 et entrecoupé par une saison blanche puis un prêt au Cercle Bruges. Il aura inscrit 4 buts en Ligue 1 lors de la première saison, puis… plus rien, malgré sa “pointe” à 3 réalisations lors de la préparation estivale.
■ Moïse SAHI DION (6 matches, 0 titularisation, 88 minutes, 1 but, Non noté)


Arrivé en janvier de Bamako, buteur en avril sur son tout premier ballon contre le PSG, la jeune pépite de 19 ans a connu des débuts tonitruants. Son contrat étant sécurisé jusqu’en 2025, Julien Stéphan aura l’occasion de voir ce que le “Messi du Mali” a dans le ventre.
■ Lebo MOTHIBA (0 match)


Opéré du genou en août dernier, le Sud-Africain a cru pouvoir revenir en même temps que Matz Sels, en seconde partie de saison. Mais une rechute en janvier l’a contraint à vivre une saison blanche. S’il est un Racingman qui a faim, c’est bien lui…
■ Benjamin BESIC (0 match)
Présent aux entraînements en début de saison, remplaçant à deux reprises, le jeune Colmarien a ensuite disparu du groupe pour retourner en réserve.
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Message  67120 Ven 4 Juin - 5:33

dna a écrit:
Le bilan du Racing : la saison prise de tête
Sur la ligne de départ de l’exercice 2020/2021, le Racing semblait armé pour faire la course dans la première moitié du peloton. Mais entre le Covid, les stades vides et un entraîneur en fin de cycle, il a fallu lutter jusqu’au bout pour ne pas tomber. Retour sur dix mois de désillusions.

Pour ne rien arranger, face à la détérioration de la situation sanitaire, un tour de vis supplémentaire est donné par l’État. De 5 000 spectateurs, la jauge passe à zéro le 1er novembre. Pour remonter la pente, le Racing ne pourra compter sur personne d’autre que lui-même.
Rennes, l’acte fondateur


Le 27 novembre, au moment d’accueillir le Stade rennais de Julien Stéphan, le club strasbourgeois et son entraîneur sont sous pression. En cas de nouvelle contre-performance contre des Bretons engagés en Ligue des champions, le sort de Thierry Laurey serait scellé.

Sur le terrain, ses hommes ne le lâchent pas. En particulier Adrien Thomasson, qui ouvre rapidement le score et fait parcourir un vent de rébellion.

À dix contre onze – après l’expulsion de Mitrovic –, ils se font rejoindre au score mais ne lâchent pas, comme souvent jusque-là. Le point du nul (1-1) ne fait pas avancer au classement, mais il a l’effet d’un acte fondateur.

Le Racing débute ce soir-là sa première série positive – quatre matches sans défaite, dont deux succès à l’extérieur – qui lui permet de sortir la tête de l’eau. Même les deux derniers revers de l’année, contre Bordeaux (0-2) et à Paris (4-0), n’entament pas sa confiance retrouvée.
Les respirations messines et monégasques


Dans une saison plombée par le Covid et les blessures – début janvier, Mohamed Simakan rejoint Sels et Mothiba à l’infirmerie pour ne plus réapparaître sur le pré avant son transfert à Leipzig –, les coups d’éclat sont rares. On en a quand même recensé deux qui ont redonné le sourire aux supporters le temps d’un match.

Il y a d’abord eu la virée victorieuse chez le voisin messin (1-2), le jour de la Saint-Valentin. Alors que les Bleus étaient retombés dans leurs travers, subissant notamment la remontada de Brest à la Meinau (2-2) dix jours plus tôt, ils parviennent à mettre un terme à quatorze ans de frustration et d’insuccès en terre mosellane.

Adrien Thomasson a marqué cinq buts cette saison, dont un doublé ce dimanche-là. Les supporters lui en savent gré, eux qui ont attendu le bus des héros à leur retour à la Meinau pour tirer un feu d’artifice dans une nuit sans fin.
Mais le vrai exploit, et à vrai dire le seul, s’est produit le 3 mars contre Monaco. Irrésistible et invaincue depuis le début de l’année, la troupe de Niko Kovac débarque en Alsace avec l’intention de ne rien laisser aux Strasbourgeois. Ceux-ci sont héroïques et Frédéric Guilbert est magique.

Le défenseur latéral prêté par Aston Villa remonte tout le terrain pour lâcher un pétard synonyme de victoire dans les arrêts de jeu (1-0).

À dix journées de la fin, le Racing a alors pris ses distances avec la zone de relégation. On se dit que plus rien de fâcheux ne peut se produire. Et pourtant…

Cyclothymique, le Racing ne parvient pas à maintenir un niveau de performance constant. Parfois même dans le même match, il passe du coq à l’âne...
Nantes et Montpellier, les jambes qui flageolent


Une première occasion de se mettre à l’abri est ainsi gâchée le 25 avril contre Nantes, que le Racing a l’occasion d’enterrer à la Meinau.

En première mi-temps, la première gâchette Ludovic Ajorque (16 buts) fait le boulot. Mais au retour des vestiaires, les Alsaciens déjouent et s’inclinent de manière inexcusable (1-2). Rebelote deux semaines plus tard contre Montpellier, toujours à la maison, toujours à reculons (2-3).

La fin de saison devient crispante, l’entraîneur se tend et le président Marc Keller est obligé de monter en première ligne pour apaiser les esprits.

Le coup de collier décisif est donné par l’indispensable Ajorque à Nice, où il signe un doublé salvateur (0-2). Ne reste plus qu’à assurer l’essentiel contre Lorient en clôture de championnat (1-1).

Sur la pelouse de la Meinau, les Bretons fêtent leur maintien. Les Strasbourgeois, eux, sont juste soulagés de s’en être sortis à bon compte au terme d’une saison prise de tête.

Thierry Laurey, lui, est déjà ailleurs. Moins d’une semaine plus tard, son successeur Julien Stéphan est intronisé.

Une nouvelle histoire peut démarrer. En espérant que celle-ci soit moins fatigante...
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Message  67120 Ven 24 Déc - 13:03

dna a écrit :Le bilan du Racing à la trêve (1/4) : la défense fait bonne garde
L’apport des trois dernières recrues estivales, Maxime Le Marchand, Gerzino Nyamsi et Frédéric Guilbert, a permis de compléter et stabiliser une arrière-garde qui prenait l’eau en début de saison. Depuis, le Racing, qui penchait vers l’avant, s’est rééquilibré.
Onze buts encaissés lors des cinq premières journées, dont sept, c’est vrai, à Paris et Lyon (revers 4-2 et 3-1), puis treize seulement dans les treize suivantes : les chiffres parlent d’eux-mêmes. Déplumée en août quand le milieu Ibrahima Sissoko était contraint d’assurer l’intérim dans l’axe, la défense strasbourgeoise, 8e de L1 à Noël, a resserré sa garde une fois ses derniers renforts estivaux arrivés. Même si l’attaque mitraillette des Bleus focalise toujours l’attention, l’arrière-garde, passée à cinq têtes dès la 2e journée à Paris et configurée ainsi depuis, est aussi l’une des clefs du bon début de saison du Racing.
Frédéric Guilbert
14 matches (13 titularisations), 1141 minutes de jeu, 3 passes décisives, 1 avertissement. Note : 5,92.

Revenu à Strasbourg en toute fin de mercato d’été après un probant premier prêt de fin janvier à fin mai, le latéral droit a repris sa place dans le onze et le vestiaire comme si de rien n’était. Ses performances depuis l’entame de son nouveau prêt - d’un an - sont dans la lignée de sa 2e moitié de saison passée. Sa patte droite régale toujours ses coéquipiers et il a ajouté une corde à son arc : les touches longues qui ont permis aux Racingmen d’inscrire deux buts contre Lorient le 31 octobre (4-0).
Karol Fila
6 matches (4 titularisations), 305 minutes, 3 avertissements. 1 match de suspension. Note : 4,5.

Titularisé pour les quatre premiers rendez-vous en août, le latéral droit international espoirs polonais, débauché au Lechia Gdansk contre 1,5 million d’euros, a rendu des copies correctes pour un joueur forcément isolé par la barrière de la langue - il ne parle ni anglais, ni français - et qui découvrait une Ligue 1 dont il ignorait à peu près tout. Mais sa suspension à Lyon dès le 5e acte a permis à Guilbert d’intégrer très vite une équipe de départ que l’ancien d’Aston Villa n’a plus jamais quittée.

Une blessure à l’adducteur l’a aussi écarté des terrains de la fin septembre au début novembre. Il n’a donc pas pu confirmer les promesses qu’il avait laissé entrevoir. Mais le club, qui l’a enrôlé jusqu’en 2025, mise sur lui à long terme.

Lucas Perrin

14 matches (12 titularisations), 1032 minutes, 1 avertissement. Note : 4,5.

Le Marseillais de naissance, prêté par son club formateur, l’OM, auquel il est lié jusqu’en 2023, a souffert pour son baptême en bleu. « J’ai connu un début de saison poussif, je m’en suis rendu compte tout seul », a-t-il admis avec honnêteté un soir de succès à Nice (3-0 le 5 décembre).

Relégué au 4e rang dans la hiérarchie des défenseurs axiaux derrière Maxime Le Marchand, Alexander Djiku et Gerzino Nyamsi, il a bénéficié de la blessure au dos du premier pour retrouver sa place, se mettre au diapason d’un collectif mieux rodé et prouver qu’il est mieux qu’une solution de dépannage. Il a même été brillant à Nice et ne dépareille pas dans la rotation en charnière centrale dont il sera encore l’un des rouages en janvier en l’absence d’Alexander Djiku.
Gerzino Nyamsi
14 matches (13 titularisations), 1184 minutes, 1 passe, 2 avertissements. Note : 5,46.

Acheté 1,2 million à Rennes fin août, le grand ‘’Gerzi’’, qui n’avait jamais joué dans la durée avec son club formateur, s’est glissé avec une aisance déconcertante dans un costume de patron qu’il porte beau. D’une grande régularité, il n’est pas pour rien dans la stabilisation d’une défense qui prenait l’eau en début de saison. C’est l’une des - très - bonnes surprises du cycle aller et il n’y a pas de raisons qu’il s’arrête en si bon chemin.
Maxime Le Marchand

8 matches (7 titularisations), 650 minutes, 1 but, 4 avertissements, 1 match de suspension. Note : 5,57.

Libéré par Fulham (Premier League) de son année de contrat aux dernières heures du mercato, l’ex-Niçois a lui aussi l’étoffe d’un patron, mais pour d’autres raisons. Le Malouin de 32 ans a apporté l’expérience dont le compartiment défensif avait besoin après des premiers pas balbutiants. Sa science du jeu a fait merveille tant qu’il a joué. Mais après sa suspension contre Lorient le 31 octobre, il a dû déclarer forfait à l’échauffement le 7 novembre à Nantes. Depuis, ses douleurs dorsales l’ont empêché de rejouer. Julien Stéphan espère le récupérer à la reprise de l’entraînement mardi.
Alexander Djiku
16 matches (16 titularisations), 1398 minutes, 6 avertissements, 1 expulsion, deux matches de suspension. Note : 5.

Meilleur Strasbourgeois en 2020-2021 aux notes attribuées par notre journal, le vice-capitaine avait toutefois connu une fin de saison moins flamboyante, après son indisponibilité d’un mois et demi pour une déchirure à un adducteur le 3 mars contre Monaco. Il est aussi moins rayonnant cette saison. Il lui arrive même de commettre des fautes inutiles, comme son ceinturage sur l’Allemand Kevin Volland en Principauté le 28 novembre qui a permis à l’ASM d’ouvrir le score sur penalty (1-1). Capitaine à chaque fois que Dimitri Liénard n’a pas été aligné d’entrée, il reste néanmoins une valeur sûre, d’une redoutable efficacité dans les duels et les jaillissements (102 interceptions réussies cette saison). Convoqué par le Ghana pour la Coupe d’Afrique des Nations (9 janvier - 6 février), il va rater le début 2022 avec son club.
Anthony Caci
17 matches (14 titularisations), 1233 minutes, 1 passe, trois avertissements, 1 match de suspension. Note : 5,50.

Après une année 2020-2021 très en deçà de ses standards à cause d’un Covid long, ‘’Titi’’ a retrouvé un niveau plus conforme à ses capacités. Une certaine régularité également, même s’il n’a pas vécu que des soirées faciles. Son apport offensif n’est pas encore aussi efficient qu’au cours de sa très bonne passe de l’automne 2019 (1 but, 4 passes en 8 matches), au cœur d’une saison 2019-2020 pourtant pourrie par des blessures au genou et à une cuisse l’été précédent, puis à un adducteur en janvier et février juste avant l’arrêt du championnat.
Dimitri Liénard
17 matches (9 titularisations), 893 minutes, 1 but, 2 passes décisives, 1 avertissement. Note : 5,40.

À bientôt 34 ans, le capitaine reste inclassable. Mais il a bien fallu le classer dans ce bilan à Noël. Ailier gauche à son arrivée au Racing en 2013, il y apparaît toujours sur le même flanc, mais deux crans plus bas. Jusqu’ici, ‘’Dim’’ a plus souvent évolué comme latéral gauche que dans l’entrejeu, au relais de Caci. À son actif, quelques prestations majuscules contre Brest, Metz et Bordeaux (buteur et passeur ce jour-là). Comme par hasard, trois matches dans une Meinau dont l’ambiance le transcende. S’il joue un peu moins, il est toujours aussi impliqué et prend très à cœur son ‘’emploi’’ à plein temps de fédérateur du groupe.
Un bilan amputé

Le report du match du Racing à Clermont mercredi a transformé notre traditionnel bilan de mi-saison en bilan à la trêve de Noël, les Strasbourgeois devant retourner en Auvergne pour la 19e et dernière journée aller à une date que fixera prochainement la commission d’organisation des compétitions de la Ligue, a priori en janvier, mais sans doute après le début du cycle retour.

Il n’en reste pas moins qu’en bouclant cette phase aller un peu écourtée - pour elle - en 10e position, avec un match en retard donc, l’équipe de Julien Stéphan dispose d’une marge confortable. Elle compte dix points d’avance sur le 18e et barragiste, Metz, avant les trois coups des matches retour le dimanche 9 janvier à 15 h à… Metz.
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Message  67120 Ven 24 Déc - 13:07

dna a écrit :Le bilan du Racing à la trêve (2/4) : Sels reprend de la hauteur
Après une saison 2020-2021 gâchée par une grave blessure, puis la Covid, le gardien international belge Matz Sels a retrouvé toutes ses sensations. Il est le seul Bleu à avoir joué les 18 matches du Racing en Ligue 1, dans leur intégralité qui plus est.
Depuis son recrutement à l’été 2018, on a beau essayer de lui chercher une faille, on ne la trouve pas. Sauf, peut-être, celle d’avoir été éloigné des terrains, à son corps défendant, presque toute la saison passée. Revenu dans la cage strasbourgeoise après cette éclipse involontaire, Matz Sels est très vite réapparu dans la lumière des projecteurs. Sa constance dans la performance reste bluffante et fait de lui l’un des meilleurs gardiens de L1.
Matz Sels
18 matches (18 titularisations), 1620 minutes.

Après une saison dernière gangrenée par une rupture du tendon d’Achille à l’été 2020, puis sa contamination par le virus à la mi-mai, le gardien international belge a retrouvé le niveau qui fait de lui une pièce maîtresse du onze alsacien. « Être régulier et décisif, c’est ce qu’on attend d’un gardien. Ses performances parlent d’elles-mêmes », commentait, dithyrambique, l’entraîneur des portiers bas-rhinois Stéphane Cassard dans notre édition numérique du 9 décembre.

Décisif, Matz Sels l’a été et le Racing lui est redevable de quelques points glanés çà et là. On pense à ses deux duels gagnés contre Kylian Mbappé mi-août à Paris (malgré la défaite 4-2) et ses parades salvatrices à domicile, contre Troyes (1-1) et Brest (3-1), ou à l’extérieur, à Lens (0-1), Montpellier (1-1), Rennes (en dépit de l’échec 1-0) ou Nice (0-3). S’il a pu sembler - un peu - moins déterminant ces derniers temps, c’est tout simplement parce que sa défense l’a moins exposé.

Eiji Kawashima
0 match.


La blessure de Matz Sels et les productions cahin-caha de Bingourou Kamara lui avaient ouvert la porte en 2020-2021. L’expérimenté international japonais s’était engouffré dans l’entrebâillement pour réaliser un long intérim de qualité (24 matches). Il en a obtenu la récompense en renouvelant son bail pour deux ans.

À près de 39 ans - il les fêtera le 20 mars -, l’homme aux trois Coupes du monde, qui en vise une quatrième au Qatar, jouit de l’estime de ses partenaires, du staff et de tout un club. En somme, la doublure idéale. Son seul match jusqu’ici, le 16 décembre dans le brouillard de Valenciennes en 32es de finale de Coupe de France (1-0), s’est soldé par un ‘‘clean-sheet’’. Symbolique !

Bingourou Kamara
0 match.


Depuis son arrivée en provenance de Tours en 2017, l’ex-international espoirs n’a jamais vraiment su saisir sa chance sur la longueur, même s’il a traversé quelques belles périodes. À 25 ans, le vainqueur de la Coupe de la Ligue 2019 est désormais numéro 3. Sous contrat jusqu’en 2023, il ne paraît plus incarner l’avenir du Racing, alors même que les jeunes Alexandre Pierre et Alaa Bellaarouch poussent à la roue.

Son prêt sans option d’achat jusqu’en fin de saison à Charleroi, conclu jeudi, peut lui permettre de se relancer et - qui sait ? - d’inverser la tendance. Il doit en tout cas lui offrir du temps de jeu, au moins au début, chez l’actuel 6e de Jupiler Pro League qui avait déjà tenté, en vain à l’époque, de l’enrôler en prêt fin août.
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Message  67120 Lun 27 Déc - 4:41

dna a écrit : Le bilan du Racing à la trêve (3/4) : les milieux de terrain en net regain de confiance
Rapidement passé dans un système à trois milieux – certes aidés par des latéraux qui montent sur les phases offensives –, le Racing semble bénéficier de la concurrence qui s’est installée dans un entrejeu où Adrien Thomasson, Sanjin Prcic ou encore Ibrahima Sissoko ont retrouvé du plaisir dans le jeu.
En écartant dès la deuxième journée l’idée de s’appuyer sur une défense à quatre, pour favoriser un 5-3-2 qui bascule en 3-5-2 avec des latéraux qui avancent d’un cran quand l’équipe a le ballon, Julien Stéphan a “coupé” un poste au milieu.
Plus souvent habitués à évoluer à quatre ou cinq dans l’entrejeu sous l’ère Laurey (16 fois en 4-4-2, 14 fois en 4-2-3-1 la saison passée), les Racingmen se partagent les trois postes du secteur pour cinq voire six joueurs (Dimitri Liénard, plus souvent en défense cette saison, a joué deux fois au milieu).
Une concurrence saine qui a permis à certains, comme Sanjin Prcic, Ibrahima Sissoko et même Adrien Thomasson – en tête du classement des notes de retrouver de la confiance dans leur jeu.
Sanjin Prcic
14 matches (11 titularisations), 890 minutes de jeu, 1 but, 1 avertissement. Note : 5,09.
On ne va pas dire que le natif de Belfort avait été totalement ostracisé les deux saisons passées – 17 matches joués (4 titularisations, 428 minutes de jeu) contre 13 (1054 minutes) lors de son prêt en seconde partie de la saison 2018/2019 –, mais Sanjin Prcic a retrouvé bien plus de temps de jeu avec le changement de staff. Julien Stéphan l’a en effet titularisé à onze reprises, ne le laissant sur le banc que quatre fois (il a toujours été dans le groupe).
L’international bosnien – de nouveau appelé en sélection (contre l’Ukraine et la Finlande en octobre et en novembre) – a retrouvé le chemin des filets en ouvrant le score contre Brest (3-1, le 29 août), une première depuis… le 13 avril 2019.
Si on peut lui reprocher quelques pertes de balle, il a plus souvent éclairé le jeu du Racing par ses relances, posté en sentinelle devant la défense. À 27 ans, Sanjin Prcic arrive à une certaine maturité dans son football. Il est sous contrat avec le Racing jusqu’en juin 2022 et le simple plaisir de pouvoir jouer pourrait l’inciter à prolonger son bail.
Jean-Eudes Aholou
11 matches (5 titularisations), 421 minutes. Note : 4,75.
De nouveau prêté par l’AS Monaco – mais cette fois avec une option d’achat obligatoire (3,5 millions d’euros) à l’issue de la saison –, l’Ivoirien a retrouvé au Racing « sa deuxième famille ». Homme lige de Thierry Laurey la saison passée, notamment en pointe basse du milieu en losange le plus souvent utilisé, “J-E” avait cumulé 25 titularisations (en 27 apparitions) mais aussi écopé de trois suspensions pour accumulation d’avertissements.
Cette saison, il n’a pas encore réussi à trouver le plein régime sous les ordres de Julien Stéphan. La faute, principalement, à un corps qui lui cause de nouveau des soucis. Après une petite entorse durant la préparation, le milieu de 27 ans s’est blessé en fin de première période lors de la 2e journée à Paris et avait loupé les deux matches suivants. Ses adducteurs l’ont aussi fait souffrir en novembre, et, malade, il a raté le déplacement à Nice le 5 décembre.
Le point positif, quand il a pu jouer (5 fois dans le onze de départ), est que Jean-Eudes Aholou a été plus correct dans ses interventions, n’écopant d’aucun avertissement quand il avait vu jaune à cinq reprises à la moitié du dernier exercice. On espère qu’il passera une seconde partie de saison moins perturbée par les soucis physiques.
Jeanricner Bellegarde

17 matches (12 titularisations), 1 138 minutes, 1 but, 1 passe, 2 avertissements. Note : 5,08.
Après n’avoir raté que deux des 38 matches de Ligue 1 la saison dernière (et trois des 27 de la précédente), “Jeanjean” est reparti sur les mêmes bases en termes de régularité. Le milieu de poche de 23 ans n’a manqué qu’une seule fois à l’appel. Manque de pot pour lui, c’était pour le déplacement à Lens, sur la pelouse de son club formateur, le 27 septembre (douleur musculaire à une cuisse).
Titulaire à 12 reprises, il a fait preuve de la même énergie qu’on lui connaît sur un terrain, mais il semble savoir mieux la canaliser.
Trimballé à différents postes par le précédent staff – qui avait avoué ne pas trop savoir lequel était vraiment le bon pour lui –, Jeanricner Bellegarde a pris ses marques à gauche du trident dans l’entrejeu du Racing. Il a commencé une rencontre à huit reprises depuis l’abandon d’une défense à quatre. Mais Julien Stéphan n’a pas hésité à le faire jouer au poste de sentinelle à trois reprises récemment (à Monaco le 28 novembre, à Nice le 5 décembre et contre Marseille le 12).
Il a aussi montré qu’on pouvait compter sur lui en sortie de banc (cinq fois cette saison), notamment au cœur d’un passage où il avait “perdu” sa place de titulaire, lors des 11e , 12e et 13e journées. C’est même lors de cette dernière, en égalisant contre Reims à la Meinau (le 21 novembre) d’un splendide coup franc à la 90e +7, qu’il a sauvé la mise d’un Racing mené depuis la 22e minute. Paradoxalement, il peut encore s’améliorer sur les coups de pied arrêtés, notamment sur les corners.
Ibrahima Sissoko
15 matches (13 titularisations), 1 094 minutes, 1 but, 4 passes, 3 avertissements, 1 match de suspension (en Coupe de France). Note : 5,46.
En attendant que les recrues défensives arrivent en toute fin de mercato, le grand “Ibou” a dépanné à un poste qui n’est pas le sien, mais où il avait montré des aptitudes à deux reprises la saison passée, dont une (le 27 novembre 2020, alors que le Racing était à dix après l’expulsion de Mitrovic) contre le Stade rennais de… Julien Stéphan.
La prestation avait dû plaire au nouvel entraîneur strasbourgeois qui l’a donc placé en défense centrale cet été. Mais si les essais avaient été concluants durant la préparation, la réalité de la Ligue 1 a rattrapé un Sissoko parfois à la peine dans ce rôle sur les quatre premières journées.
Revenu de blessure, lors de la 9e journée, il ne va pas tarder à gagner sa place au milieu de terrain. Il réduit le score contre Lille (1-2, 75e ), lors de la journée suivante, un gros quart d’heure après être sorti du banc.
Il a ensuite enchaîné dix titularisations, délivrant quatre passes, ce qui fait de lui le meilleur Strasbourgeois dans le domaine. Impressionnant physiquement, il a aussi sorti des gestes techniques de grande classe. Sans son passage en défense, sa note globale serait plus haute (6,10 sur ses 10 derniers matches).
Adrien Thomasson

16 matches (13 titularisations), 1 178 minutes, 6 buts, 3 passes, 1 avertissement, 1 expulsion, 2 matches de suspension. Note : 5,93.
Après avoir établi son record de buts sur une saison (8) lors de l’exercice 2019/2020 stoppé par le Covid, le Savoyard n’avait pas réussi à confirmer la saison passée, n’inscrivant que 5 buts en 37 matches. Depuis août, celui qui se définit comme un diesel, est parti pied au plancher.
Buteur lors des 3e et 4e journées, le meneur de jeu du Racing a déjà réglé la mire six fois cette saison (dont deux de la tête) et délivré trois passes.
Celui qui disait, en décembre, « retrouver sa vision du football dans ce qu’on (lui) propose cette année » prend énormément de plaisir sur le terrain et ça se ressent forcément dans le jeu du Racing. Seul bémol, sa suspension pour deux matches pour avoir laissé traîner ses crampons sur le tibia du Lillois Djalo, ses coéquipiers étant réduits à dix, juste après la réduction du score de Sissoko.
Nordine Kandil
2 matches (0 titularisation), 28 minutes, 1 passe. Non noté.
Le gamin du Neuhof (20 ans) a déjà réalisé un premier rêve en entrant en jeu à la Meinau contre Saint-Étienne, lors de la 10e journée, le 17 octobre. Le petit milieu (1,65m) a même fait mieux en délivrant une passe décisive pour Habib Diallo, quatre minutes après avoir remplacé Kévin Gameiro. Prometteur, forcément.
Mehdi Chahiri
1 match (0 titularisation), 16 minutes. Non noté.
Avant d’être prêté à Caen le 31 août, le milieu était entré en jeu en fin de match lors de la 1re journée contre Angers. Il s’est fracturé une cheville le 4 décembre contre Auxerre
Mahamé Siby
2 matches (0 titularisation), 17 minutes. Non noté.
Comme Chahiri, il a été prêté en Ligue 2 – le 4 octobre au Paris FC, où il a retrouvé Thierry Laurey –, pour obtenir plus de temps de jeu qu’il en avait lors des neuf fois où il a été dans le groupe strasbourgeois.
Habib Diarra
1 match (0 titularisation), 2 minutes. Non noté.
Le jeune (17 ans) Franco-Sénégalais a été appelé neuf fois dans le groupe et il est entré en toute fin de match contre Saint-Étienne.
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Message  67120 Mar 28 Déc - 4:23

dna a écrit : Le bilan du Racing à la trêve (4/4) : les attaquants tout feu tout flamme !
Avec 34 buts inscrits en 18 matches, le Racing est la deuxième équipe la plus prolifique de Ligue 1, à égalité avec le Stade rennais (qui a disputé 19 rencontres). La puissance de feu strasbourgeoise est toujours incarnée par le duo Ludovic Ajorque/Habib Diallo, épaulé du revenant Kévin Gameiro.
Alors que sa défense a été profondément remodelée avec quatre départs à l’intersaison – compensés par les arrivées de Lucas Perrin (prêté par l’OM) en juillet puis de Maxime Le Marchand, Gerzino Nyamsi et Frédéric Guilbert (prêté de nouveau par Aston Villa) en fin de mercato –, l’attaque du Racing n’a pas subi trop de changements.
Seuls Idriss Saadi (7 matches, 0 titularisation) et Kevin Zohi (23 matches, 2 titularisations, 2 buts), tous deux en fin de contrat, sont partis. La montée en puissance en fin de saison passée de Moïse Sahi devait contrebalancer le départ du second, tandis que le retour surprise de Kévin Gameiro dans son club formateur a offert un relief bien plus consistant à l’effectif offensif strasbourgeois.
Le Racing a fait trembler 34 fois les filets en Ligue 1 (2 buts contre leur camp du Brestois Duverne et du Stéphanois Youssouf). Le duo Ludovic Ajorque/Habib Diallo – 25 buts à eux deux la saison passée – en a déjà inscrit 17, soit la moitié des buts strasbourgeois.
Ludovic Ajorque
17 matches (16 titularisations), 1344 minutes de jeu, 9 buts, 3 passes, 4 avertissements, 1 expulsion, 1 match de suspension. Note : 5,75.
La saison passée, le grand “Ludo” avait pulvérisé son record de buts sur un exercice de Ligue 1 en trouvant 16 fois le chemin des filets, devenant ainsi le Racingman le plus prolifique sur un championnat élite au XXIe siècle devant Mickaël Pagis (et à trois unités du record absolu de David Zitelli en 1996/97). Mais le Réunionnais avait avoué à la reprise avoir vécu sa « pire saison » depuis son arrivée en Alsace et il avait hâte de passer rapidement à autre chose.
L’arrivée de Julien Stéphan sur le banc du Racing n’a pas changé sa manière d’évoluer dans sa carrière, mu par le seul objectif de « continuer à progresser ». À pratiquement mi-saison – pour cela, il devra attendre que se joue le match reporté mercredi à Clermont, le club qui lui a offert sa chance dans le monde pro (en Ligue 2 alors) –, il a rempli ce premier objectif.
Déjà meilleur buteur du Racing en Ligue 1 depuis le début des années 2000, il a porté son total à 42 grâce à neuf nouvelles réalisations en 17 matches (dont un doublé contre Bordeaux lors de la 16e journée). La saison passée, il avait marqué huit buts lors de la première moitié de saison. S’il reste sur les mêmes bases sur le cycle retour, il améliorera son record. Pour cela, il faudra bien sûr qu’il reste au Racing…

Son profil, son placement sur les ballons en profondeur, ses remises de la tête ou encore son sens du collectif (trois passes décisives, soit autant que la saison dernière) attisent les convoitises. Mais il faudra sortir le carnet de chèques pour que le Racing consente à se séparer d’un joueur sous contrat jusqu’en 2024 (et qui a vu rouge pour la première fois de sa carrière, assez sévèrement, à Nantes le 7 novembre dernier).
Habib Diallo.

17 matches (10 titularisations), 994 minutes, 8 buts, 2 passes, 2 avertissements. Note : 5,64.
Le Sénégalais est aussi mutique pour commenter ses actions qu’il est insatiable devant le but adverse. Un soir de derby contre Metz le 17 septembre – à qui le Racing a versé quelque 10 millions d’euros pour l’enrôler près d’un an plus tôt –, le natif de Thiès avait trouvé une porte dérobée pour ne pas avoir à s’exprimer. Il avait pourtant inscrit un doublé en première période, son premier avec le maillot strasbourgeois, participant grandement au succès 3-0.
Avec l’arrivée de Kévin Gameiro, Habib Diallo aurait pu craindre de voir son temps de jeu rétrécir, lui qui avait été titulaire 27 fois (en 32 matches) la saison passée, inscrivant neuf buts tout en devant souvent évoluer sur l’aile droite (en 4-2-3-1 ou en 4-4-2 losange). Remplaçant quatre fois lors des cinq premiers matches, le Sénégalais a attendu la cinquième journée pour ouvrir son compteur but (sur penalty au bout des arrêts de jeu à Lyon, 3-1). C’était cinq jours avant le derby…
Depuis, Habib Diallo a été titularisé huit fois (six fois lors des sept dernières journées), a inscrit cinq buts supplémentaires (dont un doublé contre Lorient, assorti d’une passe décisive) en Ligue 1 et offert la victoire dans le brouillard à Valenciennes en 32e de finale de Coupe de France. Son absence pour la CAN (du 9 janvier au 6 février au Cameroun) va devoir être bien gérée par le Racing.
Kévin Gameiro
16 matches (11 titularisations), 926 minutes, 4 buts, 1 passe. Note : 5,20.
Le retour au bercail du natif de Senlis formé au Racing a été la grosse surprise du mercato estival du Racing. En fin de contrat à Valence, le quadruple vainqueur de la Ligue Europa a tourné la page de sept ans de football espagnol pour reprendre le cours de son histoire avec le club strasbourgeois qu’il avait quitté en 2008 avant “d’exploser” à Lorient et de confirmer au PSG.

Arrivé en cours de préparation, “Kév” n’a pas débarqué sur les bords du Krimmeri comme un Messie. Il s’est fondu dans le collectif avec humilité. L’ex-international (13 sélections, 3 buts) a vite montré qu’à 34 ans il n’a rien perdu de son instinct de buteur en marquant pour son retour au Parc des Princes lors de la 2e journée. S’il n’a plus les jambes de ses 20 ans pour enchaîner des titularisations à 90 minutes de jeu, il a inscrit quatre buts (soit de deux moins que sur l’ensemble de sa dernière saison strasbourgeoise) et montré qu’il a du caractère en convertissant un penalty contre Bordeaux une dizaine de jours après en avoir raté un contre Reims, déjà à la Meinau.
Kévin Gameiro va devoir faire oublier l’absence de Diallo durant les prochaines semaines. Les profils ne sont pas les mêmes, mais le Strasbourgeois d’adoption a suffisamment de métier pour offrir des solutions à ses partenaires.
Majeed Waris
10 matches (1 titularisation), 195 minutes, 1 avertissement. Note : 5.
Peu utilisé par Thierry Laurey la saison passée – cinq titularisations, dont une seule sur le cycle retour, avant de sortir du groupe lors des huit dernières journées –, le Ghanéen pouvait espérer se relever d’une saison pauvre statistiquement (1 but sur penalty contre Nîmes le 6 janvier) avec l’arrivée du nouveau staff.

Buteur en amical contre Fribourg à la Meinau, Majeed Waris avait été titularisé comme ailier droit dès la première journée contre Angers (0-2). Le Ghanéen a pâti du changement tactique dès la 2e journée, quittant le onze de départ. Mais Julien Stéphan n’a eu de cesse de louer son investissement à l’entraînement et son sens du collectif lors de ses entrées (9). À 30 ans, Majeed Waris arrive en fin de contrat en juin avec le Racing et sera peut-être tenté d’aller trouver un nouveau challenge avant la fin de son bail.
Moïse Sahi

4 matches (0 titularisation), 61 minutes. Non noté
Le jeune Ivoirien – il vient de fêter ses 20 ans – avait marqué les esprits la saison passée en inscrivant son premier, contre le PSG à la Meinau le 10 avril 2021, sur… le premier ballon qu’il touchait sur un terrain de Ligue 1 (il était entré en jeu dans les arrêts de jeu, à la 90e +4, à Bordeaux six jours plus tôt). Forcément, on avait envie de le voir confirmer.
Mais le joueur s’est blessé au cours d’un match de préparation à Francfort le 24 juillet (déchirure de l’ischio-jambier gauche) avant de rechuter à l’entraînement trois semaines plus tard. Résultat, la pépite ivoirienne a été écartée des terrains pendant près de trois mois, disputant ses premières minutes cette saison en Ligue 1 lors de la 12e journée en entrant au relais de Ludovic Ajorque à la 84e minute. Entré en jeu trois fois depuis, il n’a pas encore trouvé le chemin des filets – il a failli marquer sur son premier ballon contre Reims, une minute après son entrée en jeu –, mais ses qualités d’explosivité et son aplomb offensif ont déjà séduit Julien Stéphan. Le départ de Diallo à la CAN pourrait lui offrir plus de temps de jeu.
Lebo Mothiba
0 match.
Après une saison 2020/2021 blanche en raison d’une opération à un genou en août dont il a tardé à se remettre, l’attaquant sud-africain a vécu un cycle aller sur les mêmes bases, son retour au jeu étant sans cesse repoussé. Mais le Bafana Bafana a pu jouer une mi-temps avec la réserve en N3 à Prix-lès-Mézières le 12 décembre et il avait été retenu dans le groupe pour la dernière journée du cycle aller, mercredi dernier à Clermont.
À bientôt 26 ans (le 28 janvier), Lebo Mothiba – neuf buts avec le Racing lors de la saison 2018/2019 (plus un avec le LOSC) et trois lors de la suivante – doit reprendre le cours de sa carrière.

Le classement général

1. Adrien Thomasson 5,93

2. Frédéric Guilbert 5,92

3. Ludovic Ajorque 5,75

4. Habib Diallo 5,64

5. Maxime Le Marchand 5,57

6. Matz Sels 5,56

7. Anthony Caci 5,50

8. Gerzino Nyamsi et Ibrahima Sissoko 5,46

10. Dimitri Liénard 5,40

11. Kévin Gameiro 5,20

12. Sanjin Prcic 5,09

13. Jeanricner Bellegarde 5,08

14. Alexander Djiku 5

15. Lucas Perrin 4,50

Majeed Waris (5), Jean-Eudes Aholou (4,75) et Karol Fila (4,5) n’apparaissent pas dans ce classement qui n’intègre que les joueurs ayant été notés a minima un tiers des matches. Pour n’avoir jamais disputé au moins une mi-temps, Eiji Kawashima, Bingourou Kamara (les deux gardiens remplaçants qui n’ont pas joué du tout), Moïse Sahi, Nordine Kandil et Habib Diarra n’ont pas du tout été notés.
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Message  67120 Mer 25 Mai - 19:28

Le bilan 2021-2022 du Racing (1/4): une défense verrouillée à triple tour
Après un début de saison compliqué - 11 buts encaissés lors des cinq premières rencontres, dont 7 à Paris et Lyon -, la défense strasbourgeoise a fermé les vannes et a été la plus imperméable du championnat de la 6e à la 37e journée.
La claque de fin reçue samedi à Marseille (4-0) a un peu noirci le tableau. Mais jusqu’à ce douloureux épilogue et après une entame compliquée liée au recrutement tardif, en toute fin de mercato d’été, de Maxime Le Marchand, Gerzino Nyamsi et Frédéric Guilbert, l’arrière-garde des Bleus est devenue la plus hermétique de Ligue 1.

En 32 journées - de la 6e à la 37e -, elle n’a encaissé que 28 buts et a fait mieux que Monaco (31), Paris (31), Marseille (32) et Rennes (32). Elle termine au 6e rang avec 43 buts concédés, grâce, aussi, au tour de vis supplémentaire donné dans la foulée de l’échec du 23 janvier à Bordeaux (4-3).

Frédéric Guilbert

■ 33 matches (28 titularisations), 2518 minutes, 4 passes décisives, 4 avertissements, 1 match de suspension. Note moyenne : 5,82. Son deuxième prêt d’affilée à Strasbourg, après celui de février à mai 2021, a été aussi bénéfique que le premier. Le Normand est épanoui à Strasbourg. Il le montre sur le terrain et le fait savoir en dehors. Quadruple passeur décisif, il est parti dimanche en congés sans savoir de quoi son avenir serait fait.

Lié jusqu’en 2023 à Aston Villa, 14e de Premier League, il ne veut pas attendre aussi longtemps qu’à l’été 2021 lorsqu’il avait patienté jusqu’au début septembre pour revenir en Alsace. Il compte clarifier sa situation à son retour en Angleterre fin juin. Pour l’heure, Villa maintient ses exigences pour un transfert : 4 à 5 millions d’euros. Pas sûr que son avenir s’écrive en Alsace où son retour pourrait freiner l’éclosion de Karol Fila.

Karol Fila

■ 16 matches (7 titularisations), 561 minutes, 3 avertissements, 1 match de suspension. Note : 4,57. Arrivé à l’intersaison 2021 pour quatre ans (2025), contre 1,5 million, le latéral droit polonais a fait les frais de la concurrence, favorable à Fred Guilbert. Mais malgré le handicap de la langue et un faible temps de jeu, l’international espoirs formé à Gdansk a laissé entrevoir des promesses et un potentiel dont le Racing espère qu’il les concrétisera dans un avenir proche. Le club compte évidemment sur lui.

Lucas Perrin

■ 31 matches (29 titularisations), 2508 minutes, 1 but, 1 passe décisive. 5 avertissements, 1 match de suspension. Note : 4,90. Arrivé en prêt de l’OM l’été passé, avec option d’achat de 1,3 million, le natif de Marseille a lui-même admis avoir connu des débuts poussifs. Mais la longue blessure de Max Le Marchand lui a ouvert une porte dans laquelle il s’est engouffré.

Animateur toujours joyeux du vestiaire, buteur à Saint-Etienne sur un ciseau acrobatique (2-2) et passeur pour Kévin Gameiro contre Paris (3-3), il a convaincu ses dirigeants de lever l’option fin avril et de le faire signer trois ans (2025). A lui, dorénavant, de confirmer sa première saison pleine en Ligue 1.

Gerzino Nyamsi

■ 34 matches (33 titularisations), 2983 minutes, 1 passe décisive, 4 avertissements. Note : 5,42. Comme Lucas Perrin, ‘’Gerzi’’ ne s’était pas imposé dans son club formateur, Rennes. Enrôlé pour quatre ans (2025) et 1,2 million (hors bonus) fin août, le roc briochin est devenu la clef de voûte d’une défense axiale à trois arches. A 25 ans, il dit « avoir beaucoup appris et grandi » à Strasbourg. Il lui reste à gommer les petits errements qui parasitent de temps à autre son jeu.

Alexander Djiku

■ 31 matches (30 titularisations), 2697 minutes, 1 but, 9 avertissements, 1 expulsion, 3 matches de suspension. Note : 5,27. Meilleur Strasbourgeois aux notes de notre journal en 2020-2021, il n’a pas été aussi constant dans la performance en 2021-2022. Son départ à la Coupe d’Afrique des Nations début janvier et ses trois matches de suspension ne l’y ont, c’est vrai, pas aidé.

Mais le vice-capitaine, qui a porté 14 fois le brassard, a tout de même largement contribué à la bonne tenue d’une défense alsacienne souvent intraitable. Cerise sur le gâteau, il a, pour sa 3e saison, inscrit le but de sa carrière, d’une magistrale bicyclette contre Monaco à la Meinau le 13 mars (1-0).

A bientôt 28 ans (le 9 août), l’international ghanéen, libre en 2023, a reçu de ses dirigeants une offre de prolongation longue durée, mais il bénéficie aussi d’un bon de sortie, à condition qu’une offre correspondant à ses aspirations satisfasse financièrement le club. Sans l’avoir jamais dit publiquement, il se voit bien changer d’air. « Il réfléchit à un départ », reconnaît Marc Keller (notre édition de mardi).

Maxime Le Marchand

■ 12 matches (9 titularisations), 857 minutes, 1 but, 1 passe décisive, 4 avertissements, 1 match de suspension. Note : 5,44. Il est le grand malchanceux de la saison, avec cette hernie discale qui l’a bloqué la veille d’un match à la Beaujoire à Nantes. Opéré début janvier, le Malouin a renoué avec la compétition fin avril. Le virus qui a affaibli Lucas Perrin pendant deux semaines lui a même permis d’être titularisé à Brest et contre Clermont pour deux succès 1-0, avec, en bonus, une passe décisive pour Thomasson face aux Auvergnats.

Sa maturité et son calme seront précieux en 2022-2023.

Dimitri Liénard

■ 33 matches (23 titularisations), 2043 minutes, 2 buts, 3 passes décisives, 8 avertissements. Note : 5,54. On a tout dit et écrit sur le capitaine - à 23 reprises - du RCSA. Julien Stéphan l’a définitivement fait reculer au poste de latéral gauche dans son système à cinq derrière, sans pour autant en faire un titulaire indiscutable. Longtemps en balance avec Anthony Caci, le ‘’paysan de Belfort’’ a fini par se rendre indispensable, d’autant que le couteau suisse Caci a régulièrement été amené à dépanner à d’autres postes défensifs.

Il a fini en trombe avec neuf titularisations d’affilée lorsqu’il était en état de jouer. Privé de la ‘’finale’’ à Marseille pour cause de suspension - même s’il était en tribune après son opération d’une hernie inguinale cinq jours plus tôt -, il attaquera en 2022-2023 sa 10e saison en équipe première, un record au XXIe siècle, et entrera un peu plus encore dans l’histoire du club.

Anthony Caci

■ 37 matches (26 titularisations), 2394 minutes, 1 but, 3 passes décisives, 4 avertissements, 1 match de suspension. Note : 5,48. ‘’Titi’’ Caci a, lui, mis un terme à sa longue romance avec le Racing samedi au Vélodrome. Arrivé avant ses 14 ans à Strasbourg, il y aura gravi tous les échelons. Pour la dernière de ses onze saisons en bleu - libre le 30 juin, il s’est engagé dès janvier pour quatre ans à Mayence -, il est le joueur de champ qui a disputé le plus de matches (37 sur 38 - il était suspendu contre Reims le 21 novembre), sans avoir le temps de jeu le plus élevé.

Il a fait le boulot jusqu’au bout, sans calculer ses efforts, à quatre des cinq postes de la défense. Il a largement mérité la formidable ovation qu’il a reçue pour ses adieux à la Meinau le 14 mai contre Clermont.

Ismaël Doukouré

■ 1 match (0 titularisation), 16 minutes. Seule recrue de l’hiver achetée 1,5 million hors bonus, l’ex-Valenciennois (18 ans, 28 matches de L2 en deux saisons), qui a signé jusqu’en 2026, n’a eu que le temps de s’asseoir sur le banc contre Nantes le 6 février avant de se blesser au genou. Trois mois après, il a effectué ses premiers et, à ce jour, seuls pas en L1 le 7 mai à Brest, pour un gros quart d’heure. A (re) voir.
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Message  67120 Mer 25 Mai - 19:31

Le bilan des gardiens (2/4): Matz Sels, retour d’enfer
Après une année 2020-2021 pourrie, entre rupture du tendon d’Achille et Covid, le portier international belge Matz Sels a repris sa marche en avant et souvent permis au Racing de gratter des points précieux.
Quatorze “clean-sheets” (match sans but encaissé), dont treize pour le seul Matz Sels : ce total, celui du Racing, est le meilleur de Ligue 1 après celui de l’OM (15), victorieux à deux reprises des Bleus : 2-0 à la Meinau et 4-0 au Vélodrome. Cette stat en dit long elle aussi sur la qualité de la défense strasbourgeoise et son dernier rempart.

Matz Sels

■ 37 matches (37 titularisations), 3 330 minutes, 1 avertissement. Note : 5,51. Ce n’est pas un hasard s’il a été nommé parmi les cinq meilleurs gardiens de Ligue 1 aux Trophées UNFP 2021-2022.

L’international belge, qui se prépare à disputer – sans doute – sa première Coupe du monde avec la Belgique en novembre-décembre au Qatar, a parfaitement rebondi après son épouvantable saison 2020-2021, marquée par une rupture du tendon d’Achille dès la mi-juillet 2020, puis le Covid en mai.

Souvent brillant, fiable en toutes circonstances, il a été moins sollicité en deuxième partie de saison, bien abrité derrière une défense maousse-costaude. S’il aurait préféré une sortie plus conforme à sa régularité le 21 mai à Marseille où il est allé chercher quatre fois le ballon au fond de ses filets, il a disputé 37 des 38 matches dans leur intégralité et n’en a raté qu’un seul, le 9 janvier à Metz, lorsque le virus l’a de nouveau rattrapé.

Ses vacances d’été sont reportées : il a rejoint les Diables rouges pour leurs trois rencontres de Ligue des Nations contre les Pays-Bas le 3 juin, la Pologne le 8 et le Pays de Galles le 11.

Eiji Kawashima

■ 1 match (1 titularisation), 90 minutes. Note : 5. Après avoir longtemps suppléé Matz Sels en 2020-2021, le vétéran japonais (39 ans) a vécu dans l’ombre du Belge renaissant cette année. Il n’a joué que deux matches en 32es de finale de Coupe de France le 16 décembre à Valenciennes (1-0) et en Ligue 1 le 9 janvier à Metz face à son ancien club (2-0). Avec deux succès et deux clean-sheets à la clef.

À un an du terme de son bail, Eiji Kawashima, icône au Pays du Soleil Levant encore interviewée la semaine passée par des confrères nippons à Strasbourg et Marseille, reste une doublure solide et exemplaire. Il vise une 4e Coupe du monde – après 2010, 2014 et 2018 –, mais aussi le cap des 100 capes (94 pour l’instant).

Lui non plus n’est pas en congés : avec les Samuraï Blue, il doit disputer deux matches amicaux contre le Paraguay le 2 juin et le Brésil le 6, avant de participer à la Kirin Cup (10-14 juin).

Alaa Bellaarouch
■ 0 match (5 bancs de touche). Apparu à cinq reprises sur le banc, l’international U23 marocain (20 ans) a juste humé le parfum de la Ligue 1 sans y débuter.

Mais il incarne davantage l’avenir qu’un Bingourou Kamara arrivé en 2017, prêté en janvier à Charleroi (Belgique) et sous contrat jusqu’en 2023. Sauf surprise, l’international sénégalais quittera Strasbourg cet été.
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Message  67120 Jeu 26 Mai - 17:27

Le bilan 2021-2022 du Racing, les milieux (3/4): L’atout complémentarité
Dans un système de jeu en 3-5-2 avec un trio au milieu de terrain entouré des deux pistons dans les couloirs, Julien Stéphan a pu jouer sur la complémentarité de ses joueurs, notamment pour pallier l’une ou l’autre absence. De quoi permettre aussi de faire jouer la concurrence dans un secteur dense.
Une récupération souvent haute, un contre-pressing étouffant pour l’adversaire : le Racing de Julien Stéphan a voulu gagner la bataille du milieu en imposant ses idées. Dans l’entrejeu, il a pu mettre du physique avec Ibrahima Sissoko ou Jean-Eudes Aholou, de l’intensité et de la percussion et une certaine touche technique avec Adrien Thomasson et Jeanricner Bellegarde, ou encore une lecture du jeu précise avec Sanjin Prcic. Le coach strasbourgeois a même pu lancer les jeunes pousses locales Nordine Kandil et Habib Diarra.
Le secteur de jeu ne devrait pas être particulièrement chamboulé durant l’intersaison et Julien Stéphan pourra de nouveau s’appuyer sur la complémentarité de ses joueurs.
Sanjin Prcic
■ 32 matches (27 titularisations), 2 191 minutes, 1 but, 4 avertissements. Note moyenne : 5,42 . Le natif de Belfort vient de signer un nouveau bail de trois ans avec le Racing (notre édition de ce mercredi). Une récompense assez logique pour l’international bosnien “ressuscité” par l’arrivée de Julien Stéphan. Régulateur du jeu strasbourgeois, il est plus souvent à l’avant-dernière passe qu’à la dernière, ce qui n’aide pas à noircir des feuilles de stats. Buteur contre Brest lors de la 4e journée le 29 août, il a multiplié les tentatives, souvent léchées, de l’extérieur de la surface sans avoir la récompense au bout.

À 28 ans, le milieu de terrain arrive à l’âge de la plénitude. Il peut encore élever son niveau de jeu dans les matches qui demandent un peu plus d’autorité physique, comme samedi dernier à Marseille, mais sa vision du jeu et sa justesse technique seront des atouts indéniables la saison prochaine.

Jean-Eudes Aholou
25 matches (11 titularisations), 1 000 minutes, 1 but, 1 passe, 2 avertissements. Note : 4,91 . Prêté par Monaco comme la saison précédente, mais cette fois avec une option d’achat obligatoire, l’Ivoirien de 28 ans s’est moins imposé avec 11 titularisations en 25 matches de championnat contre 26 en 27 matches en 2020/2021. Mais “J.-E.”, qui se réjouissait tant en juillet de retrouver « sa deuxième famille » sur les bords du Krimmeri, n’a pas été épargné par les petits soucis physiques et n’a jamais pu enchaîner plus de trois titularisations de suite.

Il a inscrit un but, celui qui a permis de verrouiller dans les arrêts de jeu la victoire du Racing à Metz le 9 janvier (et dans le cœur des supporters, ça compte double). On n’a pas retrouvé le Jean-Eudes Aholou qui avait inscrit 5 buts lors de la saison 2017/2018. Il est capable d’imposer son physique au milieu, mais on attend forcément un peu plus de lui.

Ibrahima Sissoko
35 matches (26 titularisations), 2 305 minutes, 2 buts, 5 passes, 6 avertissements. Note : 5,23 . Le grand “Ibou” a dépanné lors des trois premières journées en défense, quand celle-ci était encore en chantier, puis à trois reprises en janvier (à Metz, Clermont et Bordeaux) quand Alexander Djiku était à la CAN avec le Ghana. Mais c’est quand même dans le cœur du jeu que le natif de Meaux est le plus précieux.

L’ancien joueur du Stade brestois a eu un grand temps fort durant l’automne, délivrant quatre passes et inscrivant un but entre la 8e journée (1-2 contre Lille le 25 septembre) et la 16e journée (5-2 contre Bordeaux). Incontournable pendant quasiment toute la saison – il a enchaîné 16 titularisations de suite entre le 2 octobre et le 20 avril –, le co-meilleur passeur du Racing (avec Thomasson et Ajorque) a un peu plus soufflé en fin d’exercice, Julien Stéphan ne le faisant rentrer qu’en fin de rencontre lors des cinq dernières journées.

Habib Diarra
4 matches (1 titularisation). 108 minutes, 1 avertissement. Note : 5 . Le Franco-Sénégalais de 18 ans a connu une première (et pour l’instant unique) titularisation au poste de sentinelle à Troyes le 17 avril dans la foulée de deux entrées en jeu plus que convaincantes (une vingtaine de minutes à chaque fois) contre Lyon et Lens à la Meinau. Il était sorti du banc une première fois contre Saint-Étienne à la 89e minute alors que le score était déjà plié. Les trois dernières apparitions du joueur, passé par Mulhouse avant de rejoindre la formation strasbourgeoise, ont mis en avant une maturité précoce dans le jeu.

Mahamé Siby
2 matches (0 titularisation), 17 minutes. Non noté . Prêté le 4 octobre au Paris FC, où il a retrouvé Thierry Laurey qui ne lui avait guère donné sa chance au Racing, le récupérateur de 25 ans a eu en Ligue 2 le temps de jeu (2 020 minutes en 25 matches, dont 22 titularisations) qui ne lui était pas garanti à Strasbourg, où il était entré une quinzaine de minutes en deux sorties de banc. Buteur lors du barrage d’accession perdu contre Sochaux (1-2) le 17 mai, le Francilien n’a sans doute pas dit adieu à ses ambitions en Ligue 1.

Jeanricner Bellegarde
36 matches (26 titularisations), 2 335 minutes, 2 buts, 3 passes, 5 avertissements. Note : 5,46 . Une feuille de stats vierge en 24 matches de Ligue 1 lors de sa première saison avec le Racing en 2019/2020, un but et une “passe dé” lors de la saison suivante, 2 buts et 3 passes cette année : il n’y a pas de doute, “Jeanjean” est en progression constante. Un peu moins baladé dans l’entrejeu, même s’il a plutôt bien dépanné comme sentinelle, le Franco-Haïtien de 23 ans a fait parler son explosivité sur le côté gauche du milieu.

Même s’il peut encore progresser dans les derniers gestes, il a su imposer sa technique, sortant notamment le Racing d’une mauvaise passe en expédiant un bijou de coup franc dans la lucarne gauche de Predrag Rajkovic, le gardien rémois, au bout du bout des arrêts de jeu le 21 novembre à la Meinau. Reims a été sa cible préférée parce qu’il a inscrit son second but contre les hommes d’Oscar Garcia à Auguste-Delaune.

Sous contrat jusqu’en juin 2024, Jeanricner Bellegarde peut encore monter en puissance.

Adrien Thomasson
34 matches (27 titularisations), 8 buts, 5 passes, 2 avertissements, 1 rouge, 2 matches de suspension. Note : 5,82 . Le Savoyard a retrouvé le sourire après une saison 2020/2021 un peu terne. Joueur le mieux noté, à égalité avec “Fred” Guilbert, dans nos colonnes, il a égalé son record de buts sur une saison (8), trouvant quatre fois le chemin des filets de la tête, agrémentant le tout de cinq passes.

Son intelligence dans le jeu a été précieuse et a manqué au Racing quand il a raté cinq matches de suite au début du printemps – entre le 6 mars et le 10 avril – en raison d’une blessure au quadriceps droit. Ses coéquipiers ont certes tiré leur épingle du jeu pendant son absence (3 nuls, 2 victoires), mais on ne peut s’empêcher d’imaginer qu’il aurait pu débloquer la situation l’une ou l’autre fois. Lui aussi est sous contrat jusqu’en juin 2024.

Nordine Kandil
5 matches (0 titularisation), 87 minutes, 1 passe, 1 avertissement. Non noté . Appelé 23 fois dans le groupe, le gamin de la Meinau (20 ans) n’est entré que cinq fois en jeu, cumulant à peine la durée d’un match. Le meneur de poche (1,66m) au profil technique a montré des choses très intéressantes sur chacune de ses entrées, délivrant même une passe décisive pour son premier match à la Meinau contre Saint-Étienne le 17 octobre.

Freiné par une pubalgie fin février, il n’est revenu dans le groupe pro que lors de la dernière journée, entrant en jeu à la 85e minute au Vélodrome. Sous contrat jusqu’en juin 2024, il devra soit s’imposer pour grappiller du temps de jeu avec son club formateur, soit aller en chercher en prêt.

Mehdi Chahiri
1 match (0 titularisation), 17 minutes. Non noté . Prêté à Caen fin août pour prendre de l’expérience en Ligue 2, le milieu offensif n’a joué qu’un gros quart d’heure avec le Racing. Il a marqué trois buts en 10 titularisations avec le Stade Malherbe avant de se fracturer une cheville le 4 décembre contre Auxerre. Il est revenu au jeu lors de l’avant-dernière journée, signant une passe décisive contre Quevilly-Rouen le 7 mai. Sous contrat jusqu’en juin 2024, le joueur de 25 ans devra réussir à séduire Julien Stéphan durant l’intersaison.
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Message  67120 Ven 27 Mai - 14:57

Le bilan 2021/2022 du Racing, les attaquants (4/4) : trois hommes et des coups fins
À eux trois, ils pèsent plus de la moitié des buts du Racing. Cette saison, Ludovic Ajorque, Kévin Gameiro et Habib Diallo se sont partagé les parts du gâteau offensif et ont souvent fait lever les foules. Du jamais-vu à Strasbourg depuis 1979 et l’année du titre.
La statistique en dit long sur le caractère exceptionnel de la saison. La dernière fois que le Racing avait marqué plus de buts en Ligue 1 que les 60 compilés en 2021/2022, il avait décroché son seul titre de champion.

Comme en 1978/79, un trio offensif de feu a fait trembler les filets, dépassant la barre symbolique des dix réalisations chacun. Ludovic Ajorque (12 buts), Habib Diallo et Kévin Gameiro (11 chacun) sont les lointains successeurs d’Albert Gemmrich (17), Francis Piasecki et Roland Wagner (14 chacun).

« Les trois ont été importants dans notre rendement, avec des caractéristiques et des profils différents, commente Julien Stéphan. Ils ont accepté le fonctionnement et la concurrence, même si ce n’est pas facile pour tout le monde de commencer sur le banc ou de sortir en cours de jeu. »

Dans le système en 5-3-2 – ou 3-5-2 en phase offensive – mis en place par le technicien, il est vrai qu’il n’y avait que deux places pour trois.

Ce qui n’a pas empêché le Racing, septième attaque de Ligue 1 très loin derrière la force de frappe du Paris Saint-Germain (90 buts), mais devant Nice qui le devance au classement général (52 buts), de régaler ses supporters. Revue de détails.

Ludovic Ajorque
■ 36 matches (31 titularisations), 2 743 minutes, 12 buts (3 penalties), 5 passes, 1 csc, 5 avertissements, 1 expulsion. Note : 5,55

Depuis son arrivée à l’été 2018 en provenance de Clermont, le Réunionnais a toujours fini “soulier d’or” du Racing. S’il a partagé le titre honorifique les deux premières saisons avec Lebo Mothiba (9) puis Adrien Thomasson (8), il a pris son envol l’an dernier (16).

Ludo a encore gardé une courte tête d’avance cette saison (12), ajoutant aussi cinq passes, mais il a connu un gros trou d’air en plein hiver – neuf matches sans marquer entre le 9 janvier et le 3 avril – et ne s’est plus montré décisif lors des cinq dernières journées après avoir offert la victoire aux siens lors du match épique contre Rennes (2-1).

« Ludo a fait une première partie de saison canon en termes de stats (9 buts, 3 passes) , puis il a été très important pour d’autres raisons », dit Julien Stéphan qui a souvent loué l’investissement défensif de son “grand”.

À 28 ans, le meilleur buteur du Racing au XXIe siècle (45 buts en 122 matches) pourrait relever un nouveau challenge cet été. Son président Marc Keller lui a en tout cas octroyé un bon de sortie.

Kévin Gameiro
■ 35 matches (28 titularisations), 2 395 minutes, 11 buts (1 penalty), 3 passes. Note : 5,63

Treize ans après avoir quitté le cocon du Racing, sillonné le grand monde et remporté quatre coupes d’Europe, l’attaquant de poche a décidé de revenir au bercail pour y finir sa carrière. Non pas en pré-retraite, mais comme leader offensif et exemple pour ses coéquipiers.

« Il a d’abord dû retrouver un niveau physique puisqu’il avait peu joué à Valence la saison précédente, rappelle l’entraîneur. Sa blessure en octobre à Rennes (ischio-jambier) l’a aussi freiné. Mais on a vu en janvier à quel point il a été décisif. »

Auteur de quatre buts sur la première phase et de sept sur la seconde – malgré deux penalties loupés –, l’ex-international a porté à lui seul l’équipe en début d’année, quand Diallo était à la CAN et Ajorque muet.

Hormis ses deux occasions ratées à Marseille pour le baisser de rideau, son sens du but reste bien aiguisé. À 35 ans, et avec encore un contrat d’une saison, le “vétéran” pourra encore enchanter les foules.

Habib Diallo
■ 32 matches (17 titularisations), 1 536 minutes, 11 buts (2 penalties), 2 passes, 2 avertissements. Note : 5,47

Du trio offensif, c’est celui qui participe le moins au jeu et paraît le moins impliqué. On le sent ainsi bien concerné quand il démarre une rencontre, un peu moins quand il rentre en cours de jeu. Mais il a d’autres qualités qui le rendent redoutable. « Il est constant dans sa faculté à être décisif, froid et clinique dans la surface », apprécie Julien Stéphan.

Parti remporter la CAN en début d’année, ce qui lui a fait louper cinq matches, qualifié pour le Mondial-2022, le discret Sénégalais âgé de 26 ans a quand même marqué les esprits à Strasbourg. Les supporters lui savent gré d’avoir signé un doublé un soir de derby de septembre contre son ex-club messin (3-0), ou encore ouvert le score avec opportunisme en avril contre le Stade rennais (2-1).

Sous contrat jusqu’en 2025, Diallo aura des responsabilités accrues si Ajorque venait à s’en aller.

Majeed Waris
■ 15 matches (2 titularisations), 315 minutes, 2 buts, 1 avertissement. Note : 5

Arrivé en janvier 2020 en provenance du FC Porto sous forme de prêt, puis engagé de manière ferme pour deux saisons, le Ghanéen n’a que rarement eu l’occasion de faire parler sa puissance.

Utilisé avec parcimonie par Julien Stéphan, Majeed est redevenu “Magic” en janvier, à travers deux buts en deux semaines contre Montpellier et à Bordeaux. Apparu une dernière fois en fin de match à Saint-Étienne (2-2) en février, il n’a ensuite plus joué en raison des choix de l’entraîneur et des blessures au dos puis au mollet.

À 30 ans, Waris est arrivé en fin de contrat et ne sera pas conservé. Sans être un flop – il a inscrit cinq buts en deux saisons et demie –, il n’a pas non plus marqué l’histoire.

Moïse Sahi
■ 8 matches (0 titularisation), 120 minutes. Non noté

Quatre bribes de matches sur le cycle aller, autant au retour et aucune ligne statistique à afficher : l’Ivoirien-Malien (20 ans) qui avait démarré sa carrière sur les chapeaux de roues la saison passée en marquant contre le Paris SG sur son premier ballon n’a pas eu l’occasion de confirmer.

Stoppé par une blessure en juillet (ischio-jambier), seulement revenu fin octobre, mais à nouveau ralenti par une douleur aux adducteurs, Sahi n’a jamais pu rentrer dans la rotation.

Sous contrat jusqu’en 2025, il devra déjà réaliser une bonne préparation estivale et briller lors des matches amicaux.

Lebo Mothiba
❏ 1 minute de jeu avec le Racing avant son prêt à Troyes (13 matches, 5 titularisations, 520 minutes de jeu, 2 buts)

Symboliquement relancé en fin de match par Julien Stéphan à Clermont, le 19 janvier, le Sud-Africain est enfin sorti du long tunnel qui l’avait éloigné des terrains durant près de deux ans. C’est à Troyes, où il a été prêté dans la foulée, qu’il a enfin pu renouer le fil de sa carrière mise entre parenthèses à cause d’un genou récalcitrant.

Dans l’Aube, il a retrouvé du temps de jeu et le chemin des filets, 820 jours après son dernier but – le 7 décembre 2019 à Toulouse – en scellant un succès précieux à Bordeaux (0-2).

À 26 ans, Mothiba – 12 buts avec le Racing depuis 2018 – va tenter de convaincre Julien Stéphan qu’il peut compter sur lui.
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Message  67120 Lun 19 Sep - 17:55

Alsa'sports a écrit :Triste record pour le Racing !
Le Racing Club de Strasbourg a déjà disputé huit rencontres dans ce championnat de Ligue 1 et n’a toujours pas remporté le moindre match pour le moment ! Une situation inquiétante pour les hommes de Julien Stéphan qui ne comptent que 5 petits points en 8 oppositions. Ce début de saison est donc moins bon que celui de la dernière saison de Thierry Laurey à la tête de l’équipe alsacienne. En effet, le Racing s’était imposé à deux reprises et comptabilisait 6 points à son compteur après huit journées.


17 matchs avant la première victoire


À l’image de ce début de saison particulièrement décevant, le club alsacien vient de faire tomber un petit record. En effet, depuis sa remontée en Ligue 1 lors de la saison 2017/2018, jamais le Racing n’a attendu aussi longtemps pour remporter son premier match de la saison. Par ailleurs, c’est la quatrième fois dans son histoire que le RC Strasbourg ne remporte aucun de ses huit premiers matchs. La dernière fois, c’était lors de la saison 2005/2006 avec à la tête de l’équipe strasbourgeoise, Jacky Duguépéroux. Il a fallu patienter pour que le Racing remporte son premier match de la saison, à Nancy (1-2). Cette saison-là, les hommes de Jacky Duguépéroux n’avaient remporté que 5 petites rencontres en 38 journées de championnat. Le club bas-rhinois avait terminé 19e et a été relégué en Ligue 2 (29 points).

Départ calamiteux pour finir 11e !


Une saison plus tôt, Jacky Duguépéroux était déjà à la tête du RCS et il a fallu attendre la 10e journée de championnat pour assister au premier succès alsacien (Nice 3-1). Dernier avec seulement 4 points en 8 rencontres de Ligue 1, Cédric Kanté et sa bande ont terminé à la 11e place du classement avec un total de 48 points !

4 petites victoires


La première fois que le Racing n’avait pas remporté la moindre victoire après 8 journées c’était lors de la saison 1951/1952. Il a fallu patienter jusqu’à la 15ème journée et la victime se nommait Nancy (3-2). Le club strasbourgeois a été relégué en Ligue 2 à l’issue de la saison avec une place de lanterne rouge et seulement 4 victoires sur l’ensemble de l’exercice !
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Message  67120 Mar 20 Sep - 3:41

dna a écrit :Le Racing dans le clan des sept
Dans les grands championnats européens, il reste sept équipes à ne pas avoir remporté le moindre match, dont le Racing qui se débat dans les eaux troubles de la Ligue 1. Tour d’horizon chez nos voisins pour essayer de comprendre ce qui cloche.
En France, depuis ce dimanche, le Racing marche seul. Ajaccio, dernier compagnon d’infortune à courir derrière un succès, a enfin pu lever les bras grâce au but de l’ex-Stéphanois Romain Hamouma à Brest (0-1).

Hors des frontières de l’Hexagone, six autres équipes connaissent le même sort que le club strasbourgeois et sont soumises à une forte pression (*). Certains, comme Stuttgart ou Leicester, ne s’y attendaient pas. Des entraîneurs sont déjà installés sur un siège éjectable. Partout, on cherche la solution miracle pour briser la série noire.
Allemagne : Stuttgart comme un miroir

Proche de Strasbourg en distance, Stuttgart est aussi la ville dont le club phare, le VfB, connaît une trajectoire similaire.

Durant la préparation, le club souabe avait fait naître de belles promesses – démonstration contre les Espagnols de Valence (5-2) notamment – qu’il n’est pas parvenu à concrétiser en début de saison.

Après sept journées, les hommes de Pellegrino Matarazzo totalisent cinq Remis (nuls en allemand, soit autant que le Racing) et deux Niederlage (défaites).

S’ils ont accroché Lepizig (1-1) et même tenu tête au Bayern à l’Allianz Arena (2-2), leur manque d’efficacité devant le but a souvent été rédhibitoire. Le renfort de l’ex-Rennais Serhou Guirassy, buteur à Munich, est censé y remédier.

Mais Stuttgart reste sur une défaite sèche à domicile contre l’Eintracht Francfort qui a marqué ses trois buts à la suite de coups de pied arrêtés (1-3). Ça ne vous rappellerait pas un peu la défaite Racing à Montpellier ?
En Bundesliga, l’autre cancre est Bochum. Battu lors des six premières journées, dont une fois à plates coutures dans son stade par le Bayern (0-7), le club de la Ruhr est parvenu à stopper l’hémorragie en arrachant le nul contre Cologne (1-1). Un premier point qui permet de faire un peu moins vilain au classement, où le VfL ferme quand même la marche.

➤ Stuttgart (16e , 5 pts, 5 nuls, 2 défaites, -3) et Bochum (18e , 1 pt, 1 nul et 6 défaites, -14)

Angleterre : Leicester n’y arrive plus

Dans les Midlands, la crise couve. Les Foxes de Leicester sont aux abois, désormais seule équipe sans succès depuis qu’Everton a décollé en battant West Ham grâce au Français Neal Maupay (1-0).

L’épatant champion 2016, encore 8e la saison dernière, se traîne en queue de peloton malgré un effectif XXL emmené par l’international belge Youri Tielemans.

Un nul pour commencer contre Brentford (2-2), puis six défaites de rang ont précipité sa chute. D’autant que les deux dernières sorties ont tourné à la correction à Brighton (5-2) et Tottenham (6-2).
Les jours du coach Brendan Rodgers sont comptés et les noms de son successeur déjà imprimés dans les journaux. L’ex-défenseur rémois Wout Faes doit se demander ce qu’il est venu faire dans cette galère…

➤ Leicester (20e , 1 pt, 1 nul et 6 défaites, -12)

Espagne : Elche, le cancre

Pas de surprise à Elche, jolie ville dans la province d’Alicante connue pour sa palmeraie – annoncée comme étant la plus grande d’Europe – et son club de foot voué à jouer le maintien année après année.

Les blancs et verts, où évoluent le vétéran argentin Javier Pastore (ex-PSG) et Pol Lirola (ex-OM) y sont parvenus ces deux dernières saisons. Il leur faudra encore cravacher pour laisser trois équipes derrière eux.

En dehors d’un nul contre Almeria lors de la deuxième journée, Elche a tout perdu. Souvent avec la manière, comme samedi dernier au Camp Nou où le scénario de la “démontada” s’est vite dessiné contre le Barça : expulsion du capitaine Gonzalo Verdú au quart d’heure de jeu, doublé de Robert Lewandowski et but de Memphis Depay.
La lanterne rouge s’en est retournée au bord de sa palmeraie géante sans avoir tiré une seule fois sur le but de Ter Stegen. Pas de quoi miner le moral d’une formation prête à souffrir.

➤ Elche (1 pt, 1 nul, 5défaites, -14)

Italie : Cremonese et la Sampdoria, frères de galère

De l’autre côté des Alpes, où Naples et l’Atalanta font figure de bons élèves, ils sont plusieurs à traîner au fond de la classe. Lecce, Empoli et Monza ont réagi le week-end dernier en remportant leur premier succès, ce qui n’est toujours pas le cas de Cremonese et la Sampdoria.

Le promu lombard vient d’être balayé à domicile par la Lazio (0-4), en nette rechute après avoir accroché deux nuls prometteurs, le dernier en date à l’Atalanta.

Quant à la “Samp”, elle semble en régression constante depuis deux saisons.

Loin de son lustre d’antan, le club phare de Gênes est capable de tenir la Juventus et à la Lazio en échec, mais aussi de prendre une rouste sur la pelouse de la Salernitana (0-4).

Le revers du week-end à la Spezia (1-2), après avoir pourtant ouvert le score, fragilise l’entraîneur Marco Giampaolo. La tentation de faire sauter le premier fusible est grande.
En Italie comme ailleurs, le même constat prévaut : quand une équipe ne gagne pas, l’entraîneur est menacé. Dans le clan des sept perdants d’Europe, aucun coach ne l’ignore.

➤ Cremonese et Sampdoria Gênes (2 pts, 2 nuls, 5 défaites, -9)

(*) Dans les autres championnats européens, les équipes n’ont disputé que sept journées, et même six en Espagne, contre huit en Ligue 1
Le chiffre
4

C’est la quatrième fois de son histoire que le Racing n’a remporté aucun de ses 8 premiers matches en Ligue 1 après 1951-1952, 2004-2005 et 2005-2006. Il avait au final été relégué deux fois sur trois, finissant respectivement 18e , 11e et 19e. Source : Racing Database
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Message  67120 Mar 8 Nov - 19:07

Le Racing, seule équipe à ne compter qu’une victoire en Ligue 1 cette saison
 On espérait que cette statistique ne soit plus vraie après la rencontre de samedi dernier contre Ajaccio. Malheureusement pour les joueurs et les supporters, elle est encore d’actualité après cette 14ᵉ journée de Ligue 1 Uber Eats, où les Strasbourgeois se sont lourdement inclinés sur le score de 4-2 face à l’équipe corse. Avec ce sixième revers de la saison, les hommes de Julien Stéphan possèdent une statistique pour le moins inquiétante. En effet, le club de la capitale alsacienne est la seule équipe à n’avoir gagné qu’une seule petite rencontre depuis le début de saison, et c’était contre Angers lors d’une victoire difficile 2-3 au stade Raymond Kopa.

Une statistique inquiétante


Nul besoin d’être un expert du football pour comprendre que ce chiffre d’une seule victoire est inquiétant. Depuis la remontée du Racing Club de Strasbourg en Ligue 1 en 2017, aucune équipe ne s’est maintenue dans l’élite du football français avec une seule victoire au compteur après la 14e journée de championnat. Lors de l’exercice de l’année dernière, le FC Metz était la seule écurie à ne compter qu’une seule victoire à ce stade de la saison. Les Messins ont terminé relégué avec 31 points au compteur et la dernière place du classement.

En 2020/2021, Dijon ne comptait également qu’un seul succès après la 14e journée. Les Bourguignons ont terminé la saison avec un triste bilan de 27 points et la place de lanterne rouge, entraînant une relégation immédiate en Ligue 2. Guingamp réalisera un chemin similaire en 2018/2019 avec 7 points au bout de 14 journées et seulement 27 points à l’issue du championnat. Comme Metz et Dijon, les Bretons connaîtront la relégation. Enfin, en 2017/2018, première saison du Racing en Ligue 1 depuis la chute en CFA 2, le FC Metz est de nouveau descendu à l’issue de cet exercice après une seule victoire à la J14 et un bilan total de 26 points sur la saison.

Toulouse fait figure d’exception


Une victoire au bout de 14 journées n’est pas du tout rassurant, mais des équipes sont déjà parvenues à se maintenir malgré ce maigre bilan. En 2015/2016, Toulouse est en grande difficulté et ne compte qu’un seul petit succès pour un total de 9 points après la J14. Contre toute attente, les Toulousains se sauveront héroïquement lors de l’ultime journée de championnat. L’équipe de la cité rose terminera première non relégable à cette époque avec 40 points, soit une petite unité de plus que Reims, 18e, et donc premier relégable. Le Racing Club de Strasbourg a de ce fait encore tout l’espoir de se maintenir, même après ce début de saison catastrophique.

2020/2021, dernière année de galère


Tout le monde s’en souvient, la dernière vraie année de galère du Racing ces dernières saisons remontent à l’année 2020/2021. Comme cette saison, les Strasbourgeois avaient eu beaucoup de mal à lancer leur saison, même s’il est vrai que la bande à Thierry Laurey comptait trois victoires et une 16e place à la 14e journée de Ligue 1. Les Alsaciens avaient obtenu leur maintien au bout du bout en signant un match nul 1-1 très soporifique contre Lorient au stade de la Meinau. Simple hasard ou véritable signe du destin, les coéquipiers de Dimitri Lienard joueront à nouveau une rencontre décisive ce dimanche contre les Lorientais. Si le maintien ne se jouera pas ce week-end, il est fort à parier qu’une défaite ou un match nul ne laisseraient présager rien de bon au retour de la trêve.

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