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La crise du CoVid-19

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La crise du CoVid-19 - Page 2 Empty Re: La crise du CoVid-19

Message  67120 Dim 29 Mar - 12:56

Dans les épidémies de jadis
La lutte générale menée contre la pandémie qui sévit actuellement dans le monde nous rappelle que, dans son histoire, l’humanité a constamment été frappée, à intervalles plus ou moins espacés, par de tels fléaux.

La grippe espagnole
On évoque ces temps-ci dans les médias et dans les conversations les ravages causés, il y a cent ans, par la grippe dite espagnole parce que, en Espagne, pays resté neutre pendant la Grande Guerre, le gouvernement n’a pas caché le nombre de victimes, de sorte que les gens ont cru que ce pays en était à l’origine. Apparue en hiver 1918 à Boston, elle a été introduite en France par les soldats américains. La censure officielle, craignant de démoraliser au mauvais moment l’opinion publique et les troupes, a empêché d’en parler et de la combattre efficacement. On estime aujourd’hui le nombre de victimes, de 1918 à 1920, à 50 millions dans le monde, 400 000 en France, dont 100 000 parmi les troupes alliées au front. Chaque famille déplore en son sein un ou plusieurs décès dus à ce virus, en plus des victimes de la guerre.
Le choléra
Le XIXe  siècle, lui, a connu plusieurs vagues du choléra en Europe, dans les années 1820 et plus nettement en 1832 et 1854 et encore vers 1866-1867, causant chaque fois une mortalité accrue. Un ancêtre de Boris Vian, par exemple, Louis Alexandre Ravenez, en est mort en 1854 à Marseille, où il était commissaire de police. Chaque fois, le point de départ de l’épidémie a été le Bengale. Les virus se propageaient jadis plus lentement que de nos jours, mettant des mois, voire une année, pour gagner nos contrées, les voyages s’effectuant principalement par mer.
La peste
Autrefois, la médecine ne parvenait pas encore à identifier la véritable cause des épidémies successives, ni à les diagnostiquer. On les qualifiait de peste, terme qui ne s’appliquait pas seulement à la peste bubonique, mais aussi à d’autres maladies contagieuses mal déterminées. Les chroniques alsaciennes décrivent plusieurs de ces invasions.
Au départ, le responsable de la peste bubonique est le rat noir, originaire du sud de l’Asie, amené en Europe au Moyen Âge par bateau. Quand il est lui-même atteint par le virus, il sort de son trou pour mourir. Ses puces contaminent ensuite l’homme. La mémorable pandémie de 1348-1349 a été la plus dévastatrice sur le continent, tuant de 30 à 50 % de la population, selon les régions.
À Strasbourg, comme ailleurs, on accusa les juifs, pourtant atteints eux aussi, d’empoisonner les puits. Le boucher Jean Bettschold, élu le 13 février 1349, qui fut le premier ammeistre issu des corporations, autorisa la populace à massacrer les juifs et à brûler leurs maisons.
A partir du XVIe  siècle, la tenue des registres de sépulture permet de suivre les courbes de la mortalité d’une localité. Le double du nombre de décès observé une année par rapport à la moyenne des années normales est le signe d’une crise. Un historien l’a remarqué pour Strasbourg durant les années 1564, 1567 et 1622. Pour une population de quelque 25 000 habitants, un chroniqueur évalue à 3 000 les Strasbourgeois morts de la peste en 1540-1541.
À la première alerte, le stettmeistre Jacques Sturm éloigne de la ville les professeurs de la Haute École, dont Calvin, avec leurs étudiants, car il a remarqué que les intellectuels succombaient les premiers. Plus tard, jeune marié, Calvin, alors à un colloque à Ratisbonne, tremble pour sa femme Idelette et la renvoie de leur logis pour la mettre à l’abri chez son frère, Lambert de Bure, parce que leur pensionnaire, son assistant, a été emporté par l’épidémie. Son collègue, le réformateur Gaspard Hédion, le sera en 1552. La peste touche également les notables, tels, en 1564, le banquier bâlois Jean Jacques Rüdin, ancêtre de l’acteur Claude Rich, et Georges Vogel, stettmeistre de Colmar, aïeul d’Auguste Bartholdi.
La guerre de Trente Ans ravage l’Alsace à partir de 1621. En plus des ruines causées par les combats, les pillages des soldats, les incendies et les rançons, les maladies se répandent. Ainsi en 1622, les soldats de Mansfeld apportent la peste à Bouxwiller, peuplée d’un millier d’habitants augmentés de l’afflux des réfugiés des alentours. D’une cinquantaine de décès jusqu’alors enregistrés par an, les pasteurs en notent 513 pour cette année-là, dont 104 pour le seul mois de juillet.
Une thérapie spirituelle
Si, de nos jours, on guérit les pestiférés à coups d’antibiotiques, jadis les moyens prophylactiques manquaient cruellement. Alors, tout naturellement, les gens se tournaient vers la religion et priaient pour la fin de l’épidémie, de quelque nature qu’elle fût. On a la chance de conserver trois témoignages de cette dévotion, rédigés en français dans des registres tenus en latin par des curés de la vallée de la Bruche, confrontés chacun à une vague soudaine de décès.
En décembre 1710, « une maladie assez inconnue » attaque le haut de Russ et enlève « en peu de jours dix gros corps ». Affolés, les habitants font le vœu d’un office en l’honneur de saint Sébastien pour obtenir sa protection. À peine le vœu fait, la maladie s’arrête, s’enthousiasme le curé. Le vœu est renouvelé en 1722 (une grande épidémie de peste sévit en France depuis 1720) et le curé ajoute que « l’Église a accoutumé d’invoquer ce saint contre la peste et autres maladies contagieuses ».
À leur tour, ceux de Wisches choisissent en 1738 de s’adresser à « saint Guérin, confesseur et pontife… contre toute sorte de maladies infectantes et nuisibles, tant à eux qu’aux animaux… ». L’intercession des saints Sébastien et Roch était le plus souvent sollicitée en Alsace contre la peste, mais Guérin y fait exception, étant plutôt vénéré dans sa Lorraine natale.
Le troisième vœu est prononcé à Lutzelhouse en 1721 pour obtenir l’intercession de saint Hubert contre la rage. La spécialité attribuée à ce saint est de protéger les chasseurs et les chiens des morsures et, par extension, de cette affection mortelle.
Pour célébrer la délivrance d’une épidémie meurtrière, de nombreuses villes d’Autriche ont érigé aux XVIIe et XVIIIe  siècles une colonne commémorant leur délivrance. Une idée à retenir pour nos nouveaux édiles, élus en pleine pandémie ?
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Message  67120 Dim 29 Mar - 13:00

Raoult, blouse blanche et gilet jaune

La crise du CoVid-19 - Page 2 Title-63

La crise sanitaire met en avant des personnalités jusque-là inconnues du grand public. L’infectiologue marseillais Didier Raoult défie les autorités scientifiques, le gouvernement en présentant l’hydroxychloroquine comme le remède à la crise. Il incarne aussi une forme de rébellion face aux élites.
Marseille est la seule ville de France « championne d’Europe » de football. Depuis 1993, avec « sa Coupe d’Europe » le Marseillais emmerde le Parisien, ses Qataris, ses stars du ballon rond, son ciel gris qui vu du Vieux-Port rend la vie moins belle.
Le professeur Didier Raoult aussi « aime emmerder Paris ». Mais le patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille est lui « champion du monde » en infections microbiologiques. Enfin, c’est lui qui le dit. Depuis une semaine, beaucoup de monde le pense aussi. Les Marseillais bien entendu, alignés, le nez masqué, sur le trottoir devant l’hôpital de la Timone où Didier Raoult consulte et traque les virus depuis 32 ans.
Les Marseillais mais aussi Donald Trump, des politiques de (presque) tout bord, des millions d’humains infectés par le Covid-19, tous impatients d’obtenir son antivirus au nom tarabiscoté : hydroxychloroquine. « Covid-19 fin de partie » annonce le professeur péremptoire, dans une vidéo sur you tube le 12 février en exhibant son traitement à la base antipaludéen. Dans une autre, vidéo, le 22 janvier, il déclarait : « Trois Chinois sont morts et on déclenche une alerte mondiale ». Remède miracle ou mirage thérapeutique contre le Covid-19 ?
Les sommités médicales et le conseil scientifique du gouvernement demandent du temps pour expérimenter, étudier, trancher. Dans une tribune au Monde , cette semaine, il les qualifie de « mathématiciens », de « maniaques de la méthodologie », de « météorologistes », jamais de médecins. L’opinion le suit. À 68 ans, l’heure de gloire arrive pour ce personnage fort en gueule, en bon Marseillais mais sans l’accent. Les signes distinctifs chez lui, c’est d’abord cette coupe de cheveux d’un Patrick Juvet qui aurait perdu son shampoing, et aussi cette bagouse de biker, ces formules assénées avec un aplomb teinté de dédain à l’opposé des dialogues émouvants et malicieux des personnages tout en rondeurs patelines de Pagnol. « Son look le dessert quand même. Mais sur les réseaux sociaux, à part des médecins, c’est la star du moment pour Monsieur et Madame tout le monde. Soit les internautes veulent l’interroger, soit ils sont positifs à son égard. En tout cas, il ne passe pas pour un savant fou » souligne Véronique Reille-Soult du cabinet Dentsu-consulting, spécialiste en suivi des réseaux sociaux.
Il en incarne des combats picrocholins, le professeur Raoult. Marseille contre la capitale ; le toubib chercheur débraillé sur la paillasse du labo contre les mandarins hospitaliers ; le service public de médecine contre l’industrie pharmaceutique interdite dans son labo ; le rebelle contre le système des élites ; l’impulsif, le provocateur contre les bienséants et les bien-pensants.
Blouse blanche et pas mal gilet jaune, le bactériologue.

Réseaux sociaux et réseaux politiques

D’ailleurs, comme la fronde des ronds-points, sans les réseaux sociaux et les vidéos (il en réalise une par semaine), le phénomène Didier Raoult ne se serait pas répandu à la vitesse d’un virus. Sans les politiques non plus.
Ceux-là, il ne les emmerde pas tous. Son discours peut prendre des accents mélenchoniens. Parmi les grands supporters et contacts de Didier Raoult, on retrouve Julien Dray, le baron noir du PS, toujours là pour qui a besoin d’une combine afin de passer de l’ombre à la lumière. Néanmoins ses amis, ses relais se situent plutôt à droite, parfois même à l’extrême comme l’ex-avocat Gilbert Collard. « J’ai pris son traitement et je me sens mieux » clame Christian Estrosi, le maire LR de Nice, fan absolu.
Il l’a côtoyé au lycée à Nice où Didier Raoult a été inscrit après un exil punitif en internat à Briançon, dans les Hautes-Alpes : « Élève intenable ». Père toubib venu des Armées, mère infirmière : dans une attitude d’opposition ado-parents classique l’élève Raoult passe laborieusement un bac littéraire puis monte sur le premier bateau de commerce en escale au nouveau port avec son sac à dos pour deux ans autour du monde. Les cheveux longs ne sont d’ailleurs pas l’héritage de cette période routard puisqu’il les a coupés quand il s’inscrit au retour du périple à la fac de médecine de Marseille. L’étudiant se révèle aussi fulgurant que brillant.
Le président de région Sud-Paca Renaud Muselier (LR) l’a côtoyé lorsqu’il était interne à la Timone : « Un génie, un modèle, un précurseur » s’enflamme l’édile, ancien urgentiste. « Un peu comme Tapie ou les grands joueurs de l’OM à l’époque, il rend fier d’être Marseillais et la ville a besoin que son excellence médicale soit mise en avant après l’effondrement de l’immeuble de le rue d’Aubagne et les images de nos écoles délabrées. C’est un aspect méconnu mais sur le cancer, la cardiologie, et l’épidémiologie du fait du passé colonial et portuaire, nos laboratoires sont en pointe et il y a plus de médecins par habitant que dans les autres métropoles » souligne l’écrivain phocéen François Thomazeau (1), fin connaisseur de l’esprit marseillais qui ajoute « Plus encore qu’avec tous les Marseillais, la question avec Raoult c’est : n’en fait-il pas trop ? ».

Tout sauf un docteur Maboule

Le monde médical s’interroge en effet sur sa frénésie de publications scientifiques, quasi hebdomadaires quand un chercheur de son niveau publie deux fois par an. Dans cette littérature abondante, les meilleures revues internationales côtoient les sites internet de membres de son labo. Les analyses fouillées, détaillée, argumentées alternent avec des conclusions à l’emporte-pièce.
Pourtant, même ceux, nombreux, qui le détestent dans le milieu reconnaissent dans ses travaux un chercheur sérieux, tenace et brillant. Surtout pas Docteur Maboule ni Professeur Tournesol.
Ses travaux de microbiologie sur les virus géants et les bactéries en 1983 au sein d’une équipe pluridisciplinaire ont servi de base à des avancées pour la virologie, la génétique et la lutte contre les infections bactériologiques. Il a formé à Marseille des chercheurs recrutés par les meilleurs labos du monde dans son domaine.
Mais pourquoi en 2014 a-t-il annoncé sur un plateau télévisé la fin du changement climatique ? Pourquoi alimenter la polémique sur un conflit d’intérêts contre Yves Levy, le mari de l’ancienne ministre Agnès Buzyn, à l’époque patron respecté de l’Inserm ?
« Goût de la provocation et sans doute cette envie irrépressible d’emmerder Paris, le pouvoir, l’ordre établi » suggère François Thomazeau. Intégrer pendant la crise un tel personnage au conseil scientifique sur le Covid-19 procédait peut-être de la règle politique de base « mieux vaut l’avoir dedans que dehors ».
« Mais c’était le claquage de porte assuré et il n’a pas manqué l’occasion tout en gardant la ligne directe avec Macron» constate François Thomazeau. Le voilà propulsé en sauveur potentiel de l’humanité ou en Che Guevara du combat antibactériologique par des millions d’internautes. Et taxé par les experts d’aller trop vite en traitements anti Covid-19 et en certitudes bravaches avec ses essais de traitement sur une cetaine de patients. Champion du monde ou une « grande gueule ».
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Message  67120 Dim 29 Mar - 13:24

Coronavirus : en réanimation, 50 % des gens ont moins de 58 ans
Depuis l’explosion du nombre de cas de Covid-19 en France, la population s’interroge sur le profil des personnes infectées. Les données de Santé publique France donnent quelques pistes.

Peut-on établir un profil type des personnes infectées en France par le Covid-19 ? Difficile de donner un portrait-robot type face à ce virus qui a déjà fait plus de 2 000 morts en France. Toutefois, l’étude du dernier point épidémiologique de Santé publique France (publié le 24 mars) confirme que les seniors sont les plus exposés.
L’analyse de 507 "certificats de décès rédigés par voie électronique" mentionnant le Covid-19 montre en effet que l’âge moyen, au moment du décès, est de 81,2 ans. Plus de 78 % des cas mortels concernent des plus de 75 ans. Dans 57 % des cas, il s’agit d’hommes.

Les jeunes pas épargnés

Par ailleurs, des comorbidités – c’est-à-dire des pathologies annexes – sont renseignées dans les certificats de 56,8 % des patients décédés. Les cas des décès de personnes âgées de moins de 65 ans, sans comorbidité, ne représentent que 2,4 % du total.
Dans les hôpitaux, 85 % des 1 100 premiers patients décédés avaient 75 ans ou plus. L’âge médian des personnes hospitalisées était en début de semaine de  70 ans. Et en réanimation, "50 % des personnes » ont « moins de 58 ans", a relevé samedi la Pre  Karine Lacombe, aux côtés du Premier ministre.
À noter qu’en réanimation, 67 % des cas présentent au moins un facteur de risque potentiel de complication au Covid-19. Il s’agit généralement du diabète (23 %) et des pathologies cardiaques (22 %).
Toujours en réanimation, la proportion de malades moins âgés et en bonne santé est relativement importante : 17 % des patients y ont moins de 65 ans et ne présentent aucune comorbidité. Un chiffre qui rappelle que les jeunes ne sont pas épargnés par l’épidémie : cette semaine, une adolescente de 16 ans a succombé au virus en région parisienne.

L’inconnue des maisons de retraite

De manière générale, 21 % des cas de coronavirus confirmés en France sont âgés de 75 ans ou plus, et 33 % ont entre 45 et 64 ans. Entre ces deux classes d’âge, les 65-74 ans représentent 14 % des cas.
Sans surprise, les données de Santé publique montrent en outre que les Ehpad paient un lourd tribut à la crise sanitaire : "188 épisodes de cas groupés d’infection respiratoire aiguë ont été signalés", sur un total d’« environ 10 000 collectivités de personnes âgées ».
Pour l’heure, on ne connaît pas le nombre de décès, ni leur profil, dans ces établissements où les femmes sont surreprésentées par rapport aux hommes. Un "système de signalement est en cours d’adaptation à la surveillance du Covid-19", précise Santé publique France.
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Message  67120 Dim 29 Mar - 14:34

Il crache au visage d’une infirmière et d’un vigile du CHU de Hautepierre
Un homme soigné aux urgences du CHU de Strasbourg-Hautepierre s’en est pris au personnel samedi matin. Il a craché au visage d’une infirmière et d’un agent de sécurité en insinuant qu’il était porteur du Covid-19.
L’homme âgé de 23 ans a été pris en charge par la Samu dans la nuit de vendredi à samedi pour une crise d’épilepsie. Dès son arrivée aux urgences du CHU de Strasbourg-Hautepierre, il s’est montré très agité et le personnel médical a décidé de l’allonger sur un brancard en lui attachant les membres.
Le patient s’est calmé grâce aux sédatifs qui lui ont été administrés. Mais samedi vers 9 h 30, il a recommencé à se débattre en essayant de se détacher. Trois infirmières se sont approchées de lui afin de le raisonner. Alors qu’elles étaient en train de mettre en place une contention thoracique, elles ont essuyé des insultes et des menaces.

Jugé lundi en comparution immédiate ?

L’homme a craché en direction de l’une des soignantes qui portait un masque. Il l’a atteinte au front. Il a hurlé qu’il espérait être porteur du coronavirus et l’avoir contaminée. Un agent de sécurité de l’hôpital arrivé en renfort a à son tour reçu un crachat au visage.
Interpellé par la police samedi peu avant 10 h, l’individu a été placé en garde à vue pour violences aggravées, outrages et menaces de mort. Il ne serait pas atteint du Covid-19. Il pourrait être déféré au parquet ce dimanche après-midi ou lundi matin, en vue d’une comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Strasbourg.
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Message  67120 Dim 29 Mar - 15:00

Non-respect du confinement : l'amende passe à 200 euros
Les contraventions pour non-respect des règles liées au confinement de 135 euros à 200 euros.
Les amendes pour non-respect du confinement augmentent selon un nouveau décret publié au Journal officiel.
Elles étaient à 135 euros. Elle passent désormais à 200 euros et 450 euros en cas de majoration.
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Message  67120 Dim 29 Mar - 15:53

L’infirmière libérale est braquée au couteau pour des masques
Lors de sa tournée, une infirmière est tombée dans un piège, à Heillecourt. Les agresseurs voulaient des masques. La PJ est saisie de l'enquête.
Une infirmière libérale qui effectuait la tournée de ses patients à Heillecourt, jeudi 26 mars vers 19 h, est tombée dans un guet-apens alors qu’elle sortait de chez un malade, selon France 3 Lorraine à qui la victime a livré son témoignage.
Alors qu’elle venait de monter dans sa voiture rue de la Vigne-des-Sables, un individu ganté et casqué abordait la soignante en lui expliquant qu’il faudrait porter secours à son ami, pris d’un malaise, sur le trottoir. Une pseudo-victime, casquée elle aussi et qui aura servi d’appât…
Le SRPJ chargé de l’enquête
À peine l’infirmière sortie de son véhicule, l’agresseur la menaçait d’un couteau et lui réclamait des masques de protection tout en lui ordonnant d’ouvrir le coffre de sa berline. Les agresseurs volaient « une vingtaine de masques chirurgicaux » et prenaient la fuite sur un seul et même scooter.
« Les masques se trouvaient sur le siège passager avant », précise François Pérain, procureur de la République de Nancy. « Les deux malfaiteurs ont pris la fuite sur un scooter ».
La victime a déposé plainte le lendemain des faits, en se déplaçant à l’hôtel de police de Nancy. « J’ai saisi le service régional de police judiciaire de Nancy », précise François Pérain.
Âgée de 32 ans, l’infirmière devrait être rapidement auditionnée par les enquêteurs de la police judiciaire. Choquée, la jeune femme n’a pas subi de violences physiques.
Les investigations dans le cadre de l’enquête de flagrance s’annoncent difficiles car les deux hommes qui, visiblement avaient très bien préparé leur passage à l’acte - la victime aurait pu être prise en filature - étaient tous les deux gantés et coiffés d’un casque intégral.
est républicain
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Message  67120 Dim 29 Mar - 16:58

Coronavirus : comment les rassemblements religieux ont amplifié la propagation
Si, en amont du confinement, des événements sportifs, culturels, ou politiques, ont favorisé la propagation du coronavirus, plusieurs rassemblements religieux ces derniers mois à travers le monde, y ont également contribué.
En France, à Mulhouse , le rassemblement évangélique de la Porte Ouverte chrétienne, du 17 au 24 février, a incontestablement été l’une des voies d’entrée du coronavirus dans l’Hexagone.
Avec plus de 2 000 fidèles, originaires des pays et des régions limitrophes, mais aussi de Guyane, ce séminaire dans une « méga-church » est considéré comme le premier cluster majeur en France. Il a même essaimé jusqu’au Burkina Faso : les deux premiers cas du pays rentraient de Mulhouse.
En Corée du Sud, c’est l’Église Shincheonji de Jésus, secte apocalyptique aux méthodes para-militaires, et son gourou Lee Man-hee, qui sont largement mis en cause.
Des offices au sein de sa branche de Daegu (sud-est) début février seraient à l’origine de la propagation du virus : mi-mars, 60 % des 7 500 cas de Covid-19 sud-coréens étaient liés à Shincheonji.
A Singapour, dont le bilan est à ce stade limité (432 cas, 2 morts), le traçage du ministère de la Santé indique que plus de 30 des tout premiers cas détectés sur l’île proviennent de deux églises évangéliques : Life Church and Missions, et Grace assembly of God. Deux des fidèles venaient directement de Wuhan, en Chine… 
En Iran, où les vrais chiffres ont sans doute été dissimulés, Qom a été l’un des foyers majeurs de l’épidémie.
Ce n’est pas anodin. Les deux premiers cas ont été révélés dans cette ville sainte le 19 février, mais jusqu’à fin février, des prières collectives, de masse, ont encore eu lieu.
L’ayatollah du mausolée de Qom refusait de fermer : « Ce sanctuaire sacré est une maison de guérison », a-t-il clamé.  
Aux États-Unis, devenus, selon l’Organisation mondiale de la Santé, l’épicentre de l’épidémie, le premier « cluster » de la côte Est a été décelé à New Rochelle, tout proche de New York.
Il a été montré, initialement, que la majorité des personnes contaminées (57) dans cette ville, étaient liées à une communauté juive orthodoxe.
C’est dans la synagogue Young Israël, lors de bar-mitsva et d’obsèques les 22 et 23 février, que l’infection a gagné du terrain.
Même dans la bande de Gaza , où le virus pourrait faire des ravages ces prochaines semaines, les deux premiers cas recensés le 22 mars revenaient du Pakistan : d’un rassemblement religieux organisé par le groupe islamique fondamentaliste Tablighi Jamaat à Lahore (est).
Une centaine de milliers de prêcheurs venus de quatre-vingts pays, sont repartis ensuite chez eux…
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Message  67120 Dim 29 Mar - 17:52

CORONAVIRUS Le beau geste et l’appel de Ryad Boudebouz pour l’hôpital Pasteur

La crise du CoVid-19 - Page 2 Title-66

Originaire de Colmar, le footballeur international Ryad Boudebouz a fait un don conséquent pour soutenir l’hôpital Pasteur, et appelle « ceux qui le peuvent à donner un coup de pouce, chacun à sa mesure ».
« Les entraînements avec son club de l’AS Saint-Etienne ayant été suspendus jusqu’à nouvel ordre, Ryad nous a appelés quelques jours avant l’annonce du confinement. Étant Colmarien, et voyant que les habitants de sa région natale étaient particulièrement touchés par le coronavirus, il trouvait normal d’aider l’hôpital Pasteur, puisqu’il le pouvait », explique Mehdi, aîné de la fratrie Boudebouz.

Plusieurs milliers d’euros

La direction a téléphoné au footballeur pour le remercier. À la demande de ce dernier, son frère avait contacté les hôpitaux civils pour verser un don dont il préfère ne pas dévoiler le montant précis, mais qui s’élève au bas mot à plusieurs milliers d’euros. « L’important, c’est que cela contribue à prendre soin des gens, et aide les soignants qui font un travail admirable avec les risques que l’on sait. Et si ce genre d’initiative peut inciter d’autres personnes comme les gens du cru, chacun en fonction de ses moyens, à faire un geste… »
Les beaux gestes et les appels, Ryad Boudebouz en est un spécialiste sur les terrains de football. Privé d’entraînements collectifs, « il a reçu du matériel de la part du club et s’entraîne actuellement chaque jour dans son jardin, poursuit son frère aîné. Il a la chance d’en avoir un ; il respecte le confinement à la lettre, il a bien conscience que tout le monde doit jouer le jeu ».
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Message  67120 Dim 29 Mar - 19:26

dna a écrit:
Lorraine Une infirmière menacée au couteau pour ses masques
Une infirmière libérale a été braquée avec un couteau à Heillecourt, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), ce jeudi soir, alors qu'elle sortait de chez un patient, rapportent nos confrères de L'Est républicain.
Un homme, ganté et casqué, l'a interpellée, la faisant sortir de sa voiture en lui assurant que son ami, casqué également et assis sur un trottoir, se sentait malade. Il l'a ensuite menacée avec un couteau pour lui prendre son matériel.
Les deux malfaiteurs sont finalement repartis à scooter avec une vingtaine de masques, laissant l'infirmière choquée. Une plainte a été déposée.
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Message  67120 Lun 30 Mar - 5:25

dna a écrit:
Confinement : un adolescent verbalisé quatre fois en quelques jours
Un adolescent colmarien de 17 ans a été verbalisé au moins quatre fois depuis mardi dernier et l’entrée en vigueur de la nouvelle loi d’urgence sanitaire, qui a durci les sanctions en cas de non-respect du confinement.

Déjà contrôlé trois fois en quelques jours par la police de Colmar, alors qu’il n’avait rien à faire hors du domicile familial, cet habitant d’un quartier situé à l’ouest de la ville a été aperçu ce dimanche dans un autre secteur.

Il a immédiatement été placé en garde à vue, comme le prévoit le nouveau délit passible de 3750 € d’amende et six mois de prison pour les personnes verbalisées quatre fois en l’espace d’un mois, montrant ainsi un total mépris des règles visant à limiter la propagation du coronavirus.

Un autre individu avait été verbalisé au moins trois fois pour déplacement injustifié à Colmar depuis l’instauration des mesures de confinement le 17 mars dernier, mais avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi.

Par ailleurs, le parquet de Colmar a demandé aux services d’enquête une attention particulière vis-à-vis d’autres infractions comme les vols de masques et de gel hydroalcoolique, pour lesquelles est également prévue « une réponse pénale ferme ».
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Message  67120 Lun 30 Mar - 12:01

Coronavirus Télétravail : ils regrettent déjà leur bureau et estiment travailler plus
En cette période de confinement, les trois quarts (76%) des Français actuellement en télétravail forcé regrettent leur bureau. 32% ont d'ailleurs le sentiment de travailler plus longtemps que d'habitude.
Pas facile de travailler sur un coin de la table basse qui vous sert aussi de support pour manger, faire les devoirs de vos enfants ou mettre vos pieds pendant le film qui passe à la télévision ! Surtout si cela s'inscrit dans la durée...
D'après une enquête menée aux premiers jours de la période de confinement (1), 70% des Français sont actuellement en télétravail. Parmi eux, 89% n'ont pas l'habitude de travailler à distance et plus de 73% des personnes interrogées ne disposent pas d'un espace réservé pour le home office.
La conséquence immédiate ? 76% des sondés regrettent leur bureau et leur espace de travail, mais peut-être davantage la machine à café que leurs collègues, puisque la même proportion reconnaît ne pas faire grand-chose pour rester en contact avec eux : seulement 29% se téléphonent régulièrement pour prendre des nouvelles.

19% des sondés en font moins

Par ailleurs, sur la durée du temps de travail, si près d'un sur deux (49%) estiment travailler autant, 32% ont le sentiment dele faire plus longtemps que d'habitude. Une poignée de petits malins (19%) considère, a contrario, y consacrer moins de temps. 
Autre enseignement d'importance : même en étant à la maison, près de la moitié des Français (49%) actuellement en télétravail forcé avoue faire une vraie pause pour déjeuner. Les autres (37%) la font à l'occasion et 14% continuent de travailler à l'heure du repas.

Du temps économisé pour...

En revanche, avec l'élimination de leur trajet quotidien, les Français se réapproprient cette économie de temps de manière différente : 59% constatent surtout travailler plus, 54% utilisent ce temps gagné pour cuisiner, 52% pour dormir un peu plus, 38% en profitent pour jouer avec leurs enfants et 33% pour effectuer les tâches ménagères, devant le sport (25%) et les loisirs (16%), plus difficiles d’accès en cette période de confinement.
(1) Enquête pour Deskeo réalisée en ligne auprès de 2 736 professionnels (21% d’indépendants, 79% de salariés) répartis sur l'ensemble du territoire français, sur le panel propriétaire BuzzPress France, méthode des quotas, durant la période du 19 au 24 mars 2020.
Les bonnes pratiques
Est-ce que le télétravail permet de gagner du temps, de la concentration et de l'énergie ? 
Si vous avez la possibilité d'aménager votre espace de travail, si possible isolé du reste de la famille, oui. Conservez les bonnes postures : à 50 à 70 cm de votre écran, le dos droit, les pieds à plat sur le sol.
Essayez de prendre le temps de faire une vraie pause déjeuner plutôt que de manger un sandwich devant votre écran. Toutes les deux heures, levez-vous et étirez-vous. 
Enfin, et c'est peut-être le plus compliqué, faites comprendre à vos proches que ces journées à domicile sont consacrées à vos tâches professionnelles.
dna
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Message  67120 Lun 30 Mar - 12:05

A Strasbourg, l’armée allemande en soutien
La crise du CoVid-19 - Page 2 Title-67

C’est une opération préparée dans le plus grand des secrets et qui s’est déroulée en à peine deux heures. Ce dimanche, vers 12h20, un avion militaire de l’armée allemande, un A400M, a atterri à l’aéroport de Strasbourg pour évacuer deux malades français du coronavirus vers un hôpital de Ulm (au sud-ouest de l’Allemagne) Il s’agit de la toute première évacuation de malades français effectuée par des moyens militaires allemands.
Les deux patients étaient hospitalisés en réanimation. On ne sait pas pour l’heure s’il s’agit de patients alsaciens. L’avion a redécollé très rapidement, aux alentours de 14 h 30, pour rejoindre Stuttgart, d’où les deux patients seront transportés vers l’hôpital de Ulm.
Ce transfert fait suite à un échange entre Florence Parly, la ministre des Armées, et Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre de la Défense de la République fédérale d’Allemagne, indique le gouvernement dans un communiqué. Cette évacuation a été rendue possible grâce au Commandement européen du transport aérien qui permet de mettre à disposition des moyens aériens communs entre pays membres.
dna
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Message  67120 Lun 30 Mar - 12:32

Secteur de Haguenau | Notre communauté Facebook Coronavirus : les mots des enfants sur la pandémie
Coronavirus, voilà un mot bien abstrait pour les petits. Nous vous avons demandé via notre page Facebook de nous raconter les remarques les plus insolites de vos enfants sur la crise sanitaire. Florilège.
Pour la plupart des enfants, la fermeture des écoles et le confinement à domicile s’apparentent à des vacances. Annick raconte que sa petite-fille âgée de 8 ans leur a même donné un petit nom : « les vacances Corona ». Ce congé forcé est plus ou moins bien vécu. Félicia, 7 ans, l’a
appelé « les vacances méchantes », parce qu’elle ne peut pas sortir.
Plusieurs élèves trouvent le temps long. Aylin, 5 ans, lance : « Maman, j’en ai marre de ce coronavirus, il se termine quand ? » Louis et Chloé, 6 et 4 ans, estiment qu’« elles sont trop longues les vacances du virus ». Le fils de Sabrina, 4 ans, demande quand il pourra revoir la maîtresse, tandis que ce sont ses amis qui manquent à l’enfant de Magali.
Les parents découvrent les joies de l’enseignement à domicile. Max, 6 ans, n’a pas hésité à dire à sa mère Stéphanie : « Il fait beau, on est enfermé, et je veux retourner à l’école, tu es nulle comme maîtresse ! » Céline a dû rire en corrigeant les devoirs de sa fille. L’araignée se nourrit principalement d’insectes, elle est… « Au régime », a écrit Mathilde.
« Je l’ai pas vu dans mon école »
Joanna doit donner quelques explications à Adam, 3 ans et demi, quelque peu perdu : « Le virus, il est allé dans l’école de mon frère, mais moi je l’ai pas vu dans mon école ». Tandis que Lili s’est réveillée en sursaut en se demandant si elle avait raté un épisode quand sa fille a crié au réveil « Non ! J’ai pas envie d’aller à l’école ! »
Et puis il y a les enfants qui ne perdent jamais le nord. « Maman, c’est la récréation maintenant, tu me donnes mon goûter », a expliqué Corentin, 6 ans, à Jessica. Tandis que Lilou a rappelé Peggy à l’ordre : « Maman, il ne faut pas oublier la récré pendant l’école à la maison ».
D’autres ont des préoccupations bien plus terre à terre. Maxime, 8 ans, remarque : « à ce rythme-là, je suis pas près de manger à nouveau un menu Big Mac », et sa mère Rachel trouve qu’« il a tout compris mon p’tit ! » Denzel, 4 ans, ne comprend absolument pas pourquoi il ne peut pas aller à la piscine, alors qu’il y a du soleil.
Co-ro-na-vi-rus, compliqué à prononcer ce mot barbare ! Le fils de Déborah lui a demandé si elle avait le « colalavirus ». Lætitia a bien fait rire notre communauté Facebook en rapportant les mots de Maëline, 4 ans : « C’est quand qu’il part le conar-virus ? » D’ailleurs, pour Max, 6 ans, « Le corona, ça devrait être un gros mot et on devrait l’interdire ! »
Certains sont très observateurs du monde qui les entoure. La fille d’Adeline, 3 ans, a expliqué sérieusement à sa mère qu’elle avait le coronavirus puisqu’elle toussait. Lola, 5 ans, était sceptique devant son assiette de riz, puisque « le riz vient de Chine ». Le fils d’Emine, déguisé en policier et armé d’un cahier et d’un stylo, a verbalisé sa mère qui était sortie…
Anaïs, pourtant jamais à court d’idées pour ses trois garçons, les a filmés sans commentaire en train de trépigner dans une flaque de boue du jardin.
Reste pour les parents à occuper leur progéniture pendant le confinement. Samantha a envoyé ses enfants réaliser une fresque d’encouragement : un arc-en-ciel, un soleil, et le message « Tout ira bien » s’étalent désormais devant chez eux. Aurore a rempli une vingtaine de ballons d’eau pour que sa fille puisse les lancer dans le jardin depuis le premier étage.
Certains parents s’octroient une pause, et ils ont bien raison. Peggy laisse son fils jouer au football avec des rouleaux de papier toilettes, « après les devoirs », précise-t-elle. Tandis qu’Anaïs, pourtant jamais à court d’idées pour ses trois garçons, les a filmés sans commentaire en train de trépigner dans une flaque de boue du jardin.
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Message  67120 Lun 30 Mar - 12:34

Confinement : quels produits périmés peut-on consommer ?
A l’heure du confinement, nous sommes nombreux à retrouver dans nos placards et frigo des produits dont la date limite de consommation est dépassée. Alors lesquels consommer sans risque ?

Un paquet de riz, des pâtes, des yaourts… Dans leur livre blanc « Les dates de péremption, une idée dépassée ? », l’application Too good to go et l’association France nature environnement (FNE) émettaient récemment certaines idées pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
Aujourd’hui, c’est parce que nous sommes confinés à la maison qu’il est bon de savoir quels produits nous pouvons consommer sans risque. Il faut tout d’abord distinguer 2 types de date :
La date limite de consommation (ou DLC). Là il s’agit d’un indicateur sanitaire. Après cette date, il peut y avoir un risque pour la santé. Il convient donc de bien la respecter.
La date de durabilité minimale (ou DDM). Elle est souvent remplacée par l’appellation « A consommer de préférence avant…». C’est un indicateur de qualité.
Passée cette date, la denrée peut avoir perdu une partie de ses qualités spécifiques (goût…), sans pour autant présenter un risque.
Parmi les DDM, on trouve :
Le lait UHT. Il peut être consommé jusqu’à 2 mois après la date de péremption. Mais une fois ouvert, il doit être bu rapidement ;
Les yaourts peuvent être mangés jusqu’à 3 semaines après la date limite ;
Le beurre et l’huile. Aucun risque sanitaire n’existe car les microorganismes ne se développent pas dans un corps gras. Pour limiter le rancissement, assurez-vous du bon état de l’emballage (pour le beurre) et privilégiez une bouteille opaque (pour l’huile) ;
Les produits secs, comme les pâtes, le riz ou les lentilles, conservables plusieurs années dans un emballage hermétique ;
Le café, le thé, les infusions en veillant à les ranger à l’abri de l’humidité ;
La confiture, une fois ouverte, doit être consommée dans les semaines suivantes ;
Le miel ne se périme pas;
Le sel, le poivre, les épices (en les conservant à l’abri de l’humidité) ;
Le sucre;
La farine peut se conserver des années ;
Les conserves tant qu’elles n’ont pas d’aspect bombé ;
Les surgelés peuvent être conservés plusieurs mois après leur date de péremption, à condition de n’être jamais décongelés ;
L’eau en bouteille ne subit aucune altération;
Les boissons gazeuses. Le seul souci peut être une perte de bulles.
A noter : Pour les œufs, on parle de Date de Consommation Recommandée (DCR), fixée au maximum à 28 jours après la date de ponte.
dna
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Message  67120 Lun 30 Mar - 12:45

Coronavirus Télétravail : ils regrettent déjà leur bureau et estiment travailler plus
En cette période de confinement, les trois quarts (76%) des Français actuellement en télétravail forcé regrettent leur bureau. 32% ont d'ailleurs le sentiment de travailler plus longtemps que d'habitude.
Pas facile de travailler sur un coin de la table basse qui vous sert aussi de support pour manger, faire les devoirs de vos enfants ou mettre vos pieds pendant le film qui passe à la télévision ! Surtout si cela s'inscrit dans la durée...
D'après une enquête menée aux premiers jours de la période de confinement (1), 70% des Français sont actuellement en télétravail. Parmi eux, 89% n'ont pas l'habitude de travailler à distance et plus de 73% des personnes interrogées ne disposent pas d'un espace réservé pour le home office.
La conséquence immédiate ? 76% des sondés regrettent leur bureau et leur espace de travail, mais peut-être davantage la machine à café que leurs collègues, puisque la même proportion reconnaît ne pas faire grand-chose pour rester en contact avec eux : seulement 29% se téléphonent régulièrement pour prendre des nouvelles.

19% des sondés en font moins

Par ailleurs, sur la durée du temps de travail, si près d'un sur deux (49%) estiment travailler autant, 32% ont le sentiment dele faire plus longtemps que d'habitude. Une poignée de petits malins (19%) considère, a contrario, y consacrer moins de temps. 
Autre enseignement d'importance : même en étant à la maison, près de la moitié des Français (49%) actuellement en télétravail forcé avoue faire une vraie pause pour déjeuner. Les autres (37%) la font à l'occasion et 14% continuent de travailler à l'heure du repas.

Du temps économisé pour...

En revanche, avec l'élimination de leur trajet quotidien, les Français se réapproprient cette économie de temps de manière différente : 59% constatent surtout travailler plus, 54% utilisent ce temps gagné pour cuisiner, 52% pour dormir un peu plus, 38% en profitent pour jouer avec leurs enfants et 33% pour effectuer les tâches ménagères, devant le sport (25%) et les loisirs (16%), plus difficiles d’accès en cette période de confinement.
(1) Enquête pour Deskeo réalisée en ligne auprès de 2 736 professionnels (21% d’indépendants, 79% de salariés) répartis sur l'ensemble du territoire français, sur le panel propriétaire BuzzPress France, méthode des quotas, durant la période du 19 au 24 mars 2020.
Les bonnes pratiques
Est-ce que le télétravail permet de gagner du temps, de la concentration et de l'énergie ? 
Si vous avez la possibilité d'aménager votre espace de travail, si possible isolé du reste de la famille, oui. Conservez les bonnes postures : à 50 à 70 cm de votre écran, le dos droit, les pieds à plat sur le sol.
Essayez de prendre le temps de faire une vraie pause déjeuner plutôt que de manger un sandwich devant votre écran. Toutes les deux heures, levez-vous et étirez-vous. 
Enfin, et c'est peut-être le plus compliqué, faites comprendre à vos proches que ces journées à domicile sont consacrées à vos tâches professionnelles.
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Message  67120 Lun 30 Mar - 12:50

Parole d'expert Non, le Covid-19 ne peut pas contaminer l’eau du robinet

La crise du CoVid-19 - Page 2 Title-69

L’eau du robinet ne peut pas être contaminée par le coronavirus. Vous pouvez donc continuer à la boire en toute sécurité. Pourquoi ? On vous explique en trois points.

Cette rubrique sponsorisée "Parole d’expert" est réalisée en partenariat avec des entreprises de différents secteurs d’activité qui prennent la parole sur de nombreux sujets de notre vie quotidienne (santé, environnement, transport, etc.) et répond aux nombreuses questions que chacun se pose en cette période d'épidémie.

Réalisé avec Suez

Lundi dernier, la formulation maladroite d’un message de la mairie de Rédange, distribué dans les boîtes aux lettres des 900 habitants, a mis en émoi une partie du Grand Est, en pleine épidémie de coronavirus.
Dans ce texte, il était demandé à la population de cette commune de Moselle de faire bouillir l’eau du robinet avant de la consommer "du fait de la crise sanitaire due au Covid-19 et par mesure de sécurité".
En réalité, cette recommandation de l’Agence régionale de Santé (ARS) résultait d’un problème de qualité de l’eau, dû aux fortes précipitations des semaines précédentes. Rien à voir, donc, avec le virus. A Rédange (en temps normal) comme ailleurs, boire l'eau du robinet est sans danger. Pourquoi ? Réponse en trois points.

1/L’eau potable est traitée contre tous les virus

Les différentes étapes de traitement de l’eau « usuellement mises en place par les services de distribution d’eau, à commencer par les diverses méthodes de désinfection (chloration, ozonation et UV), ont pour finalité d’éliminer tous les virus, dont le coronavirus », assure le Centre d’information sur l’eau dans un communiqué publié au premier jour du confinement.
Selon toutes les informations issues des agences sanitaires, dont l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Covid-19 ne présente en effet aucune résistance spécifique aux traitements habituels.

2/L’eau potable n’est pas un vecteur du Covid-19

D’après les connaissances scientifiques et épidémiologiques déjà établies, aucun cas de contamination n’est aujourd’hui en lien avec l’eau potable. "Actuellement, il n’existe aucune preuve de la survie du coronavirus dans l'eau potable ou les eaux usées" précisait l’OMS il y a quelques jours.
Pour rappel, le Covid-19 est une maladie à transmission respiratoire et se propage principalement entre êtres humains par la toux et les éternuements.

3/L’eau est le produit alimentaire le plus contrôlé

Après avoir été puisée, l’eau va subir plusieurs traitements et contrôles avant d'être distribuée dans les circuits d'eau potable. Au cours des différents processus, la composition de l'eau pourra être corrigée. Les Agences régionales de santé (ARS) et les différents prestataires multiplient les analyses, de son origine jusqu'au robinet, dans le cadre de la réglementation française et européenne, afin de respecter les normes sanitaires en vigueur.
"Partout en France, nos professionnels sont organisées pour assurer la continuité des services essentiels de l’eau, en lien direct avec les autorités sanitaires. L’eau du robinet peut donc être consommée en toute confiance" précise de son côté le Centre d’information sur l’eau.
Hygiène : les bons gestes à adopter
En pleine pandémie, les bons gestes en matière d’hygiène sont simples : lavez-vous régulièrement les mains au savon et à l’eau, ou à défaut au gel désinfectant, afin d’éliminer les virus qui pourraient s'y trouver et éviter de se contaminer en se touchant les yeux, la bouche ou le nez.
Nettoyez les objets que vous touchez régulièrement (smartphones, interrupteurs, chasse d’eau, poignées de porte…) et désinfectez (eau de javel, éthanol 70%...) les surfaces qui vous entourent : la table, le lavabo de la salle de bains, le bureau… Dans la cuisine, décapez les appareils manipulés au quotidien comme la cafetière ou le robinet d’eau.
Le coronavirus a une durée de vie variable selon les supports : 5 jours sur le verre, 4 jours sur le bois, 3 jours maximum sur l'acier et le plastique, plusieurs heures sur un carton d'emballage ou dans l'air. Le type de surface, mais aussi la température ou l'humidité ambiante peuvent jouer sur la durée de vie du virus.
Au moment de la préparation des repas, lavez les surfaces et vos mains avant et après la manipulation de la nourriture. Etant donné que le Covid-19 est sensible aux températures de cuisson, ne privilégiez pas le cru et faites cuire les aliments à 63°C pendant 4 minutes : cela permet de diviser par 10 000 le risque de contamination, selon l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses).
Une fausse contamination radioactive en juillet 2019
En juillet 2019, une rumeur persistante avait fait état d'une "contamination radioactive" -au tritium- de l’eau potable de 6,4 millions personnes en France. Selon le bruit qui courait, 268 communes avaient été touchées, dont de "grandes agglomérations" comme Orléans, Blois, Tours, Angers et Nantes, ainsi que des 122 communes d’Île-de-France.
Les autorités avaient aussitôt confirmé la présence de tritium, mais démenti toute pollution, et assuré que les usagers pouvaient boire l'eau du robinet sans problème. Une enquête pour diffusion de fausses informations avait été ouverte dans la foulée.
L'affaire avait toutefois amené nombre de consommateurs inquiets à s'interroger. L'eau du robinet représente-t-elle un danger pour la santé ? "Il n'y a aucun danger à boire l'eau du robinet" nous avait répondu Walter Meyer, directeur "métiers et performance" du centre Visio, à Dijon, qui pilote l’ensemble de l’activité de l’eau sur toute la région Est (Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est).Le cycle de l’eau est en effet placé sous étroite surveillance, notamment digitale.
dna
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Message  67120 Lun 30 Mar - 12:57

Non-respect du confinement : un site de délation victime de son succès
Quelques heures seulement après sa mise en ligne en Nouvelle-Zélande, le site internet, face à l'afflux de connexions, a planté.
Un site internet créé par la police néo-zélandaise pour signaler les violations des consignes de confinement a rencontré un tel succès qu'il a planté quelques heures seulement après sa mise en ligne, ont annoncé les autorités lundi 30 mars.
L'archipel du Pacifique Sud vient d'entamer une phase de quatre semaines de confinement pour enrayer la propagation du nouveau coronavirus. Les Néo-Zélandais sont appelés à demeurer chez eux, et à garder deux mètres de distance entre eux s'ils quittent leur domicile.

4200 signalements 

Le chef de la police néo-zélandaise Mike Bush a précisé que le site dédié, lancé dimanche après-midi, avait été tellement consulté qu'il avait temporairement planté. "Nous avons reçu 4200 signalements de personnes pensant que d'autres ne respectaient pas" les règles de confinement, a déclaré M. Bush. "Cela montre à quel point les Néo-Zélandais sont déterminés à ce que tout le monde respecte les consignes."
Parmi les infractions signalées, figurait une fête rassemblant une soixantaine de personnes dans une auberge pour routards à Queenstown, une ville très touristique dans l'Île du Sud, mais aussi plusieurs cas de voyageurs poursuivant leur périple en camping car en dépit de l'impératif de confinement.
La Première ministre Jacinda Ardern a également encouragé ses compatriotes à utiliser le site, pour dénoncer notamment les magasins qui feraient flamber les prix.
La Nouvelle-Zélande, qui compte environ cinq millions d'habitants, a répertorié 552 cas confirmés de Covid-19, dont une personne qui en est morte.
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Message  67120 Lun 30 Mar - 13:04

Hautes-Pyrénées Malgré le confinement, il part en randonnée et se tue
Un saisonnier d’une station de ski pyrénéenne s’est tué lors d’une randonnée entreprise malgré le confinement contre la propagation du coronavirus, qui l’avait mis au chômage.
«L’homme de 28 ans travaillait dans la restauration sur une station de ski, mais était au chômage technique» à cause du confinement, a indiqué le capitaine Julien Passeron, commandant de la CRS Pyrénées.
Vendredi après-midi, il a entrepris de gravir un sommet «visible depuis le logement où il était confiné avec d’autres saisonniers» sur la commune d’Aragnouet (Hautes-Pyrénées), a-t-il ajouté, précisant que la route empruntée n’était «pas un chemin habituel de randonnée, mais plutôt un versant de montagne boisée très raide».
Des recherches jusqu'à 3 heures du matin
Arrivé au sommet, il a appelé une amie saisonnière, qui, ne le voyant pas revenir plusieurs heures plus tard, a prévenu les secours dans la soirée.
Cinq secouristes et deux chiens se sont lancés à sa recherche jusqu’à 3 heures du matin, sans succès. Le corps sans vie du jeune homme a été découvert samedi matin et récupéré en hélicoptère.
Les règles de confinement renforcées présentées lundi par le gouvernement autorisent des déplacements brefs pour «s’aérer» dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour de son domicile. «Là, on en était loin», a affirmé le commandant de la CRS Pyrénées.
dna

Voilà quand on veut être plus malin que les autres

.
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Message  67120 Lun 30 Mar - 15:27

Coronavirus : les joueurs du Barça acceptent une baisse de salaire de 70%
Les joueurs du FC Barcelone ont accepté de réduire leurs salaires de 70% pendant la durée de la crise sanitaire due au nouveau coronavirus en Espagne, a annoncé le FC Barcelone ce lundi, quatre jours après avoir présenté un plan de chômage partiel pour ses salariés.
"Le comité directeur du FC Barcelone, les membres des équipes de tous les sports professionnels et la majorité de l'équipe de basket sont parvenus à un accord pour la réduction de leurs salaires pendant la durée de l'état d'alerte à cause du COVID-19", écrit le Barça dans un communiqué.
Le personnel non-sportif en chômage partiel
"Dans le cas de l'équipe première de football, la réduction sera supérieure aux 70% d'abord envisagés par le club. Ce geste supplémentaire de l'équipe, ajouté à celui que fera le club, permettra de garantir 100% des salaires de tout le personnel non-sportif, soumis à un plan de chômage partiel cette semaine", précise le communiqué du club catalan.
Dans la foulée, la star argentine et attaquant du Barça Lionel Messi a posté un message sur son compte Instagram pour apporter des éclaircissements sur les négociations autour de la réduction des salaires du vestiaire blaugrana.
Le tacle de Lionel Messi

 "Nous souhaitons avant tout préciser que notre volonté a toujours été d'accepter une baisse de notre salaire, parce que nous comprenons parfaitement qu'il s'agit d'une situation exceptionnelle et nous sommes TOUJOURS les premiers à aider le club quand il nous l'a été demandé", a d'abord assuré le capitaine du Barça, sorti de sa réserve habituelle pour porter la parole du vestiaire.

"Ainsi, cela nous surprend beaucoup que depuis le club, en interne, certaines personnes souhaitent nous mettre sous le feu des critiques et essayent de nous mettre la pression pour faire quelque chose que, nous autres, avons toujours tenu à faire. Si l'accord a été retardé de quelques jours, c'est simplement parce que nous cherchions la meilleure formule", a taclé la "Pulga" ("puce", en espagnol).
dna
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Message  67120 Lun 30 Mar - 15:47

Coronavirus Bâle : le nombre de cas augmente peu à ce jour
573 cas samedi 28 mars, 609 cas dimanche 29 mars, 621 cas ce lundi 30, soit seulement douze de plus que la veille. Le nombre de malades du coronavirus dans le canton de Bâle-Ville n’a augmenté que légèrement, et les statistiques bâloises sont loin d’être aussi tragiques que dans le sud de l’Alsace, avec 15 décès répertoriés à ce jour.
Pourtant, Bâle n’est pas dans la même situation de confinement que l’Alsace : côté suisse, rapporte cet habitant de Riehen (commune du canton de Bâle-Ville, de la taille de Saint-Louis), « il y a une semaine, le gouvernement fédéral a longtemps débattu pour savoir s’il fallait imposer le confinement. » Il a tranché : ce sera non. « On retrouve là une différence avec la France. En Suisse, la responsabilité individuelle est systématiquement mise en avant. On compte sur le citoyen, quand en France on se repose davantage sur l’Etat. »

Pas de confinement

Bien sûr, de nombreuses mesures sont prises. Ainsi, « pas plus de cinq personnes à la fois dans les espaces publics », c’est la règle. Ce retraité bâlois joint par téléphone trouve même que, pour le coup, c’est trop généreux : « J’aurais limité à deux. »
Actuellement, 70 habitants du canton de Bâle-Ville sont hospitalisés dans un hôpital de Bâle-Ville parce qu’elles sont contaminées par le Covid-19. Sur ces patients, douze ont besoin de soins intensifs. Et le département de la Santé du canton de Bâle-Ville rapporte aussi que 263 des 621 personnes testées positives, soit plus de 40 %, sont considérées comme guéries.


Sur qui pratique-t-on les tests ?

Anne Tschudin, directrice de la communication du département de la Santé, précise les critères de test à Bâle, qui sont les mêmes à l’échelle fédérale : « La priorité est accordée aux patients présentant les symptômes d'une maladie respiratoire aiguë (toux, mal de gorge, essoufflement) avec ou sans fièvre, sensation de fièvre, douleurs musculaires. Mais aussi dans les cas suivants : toute personne qui présente des symptômes graves, c'est-à-dire la présence de critères médicaux pour l'hospitalisation (par exemple, une pneumonie bilatérale). Les personnes qui présentent un risque accru de complications. Et enfin le personnel de santé en contact avec les patients ou les résidents des maisons de repos ou des établissements de soins. »
Bâle moins touché que l’Alsace
Pourquoi ces différences entre Bâle et l’Alsace ? Anne Tschudin poursuit : « Nous ne pouvons pas l'expliquer de manière concluante. Selon les normes suisses, notre région est considérée comme gravement touchée, et on nous demande régulièrement pourquoi les chiffres de Bâle sont plus élevés que ceux des autres régions de Suisse. » Et de constater : « Par rapport à l'Alsace, les chiffres sont effectivement inférieurs et augmentent actuellement peu. » Elle conclut : « Nous ne pourrons sans doute donner une raison qu’avec un certain décalage dans le temps de la pandémie. »
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Message  67120 Mar 31 Mar - 5:32

dna a écrit:
Malades alsaciens transférés à Angoulême : vague de haine en ligne

Dimanche matin, un TGV médicalisé a quitté la gare de Mulhouse avec à son bord douze malades du coronavirus jusqu'alors pris en charge au GHRMSA, direction la Nouvelle-Aquitaine, et plus précisément les hôpitaux de Poitiers, La Rochelle, Niort et Angoulême.

Las ! L'arrivée de deux malades alsaciens dans la capitale charentaise n'a pas vraiment plu aux locaux, et c'est peu de le dire : une vague de commentaires peu amènes a déferlé sur les réseaux sociaux, mêlant bêtise crasse et relents de complotisme : "Les Alsaciens reviennent, comme en 14/18 et 39/45", "Je suis d’accord de désengorger les hôpitaux mais pas chez nous", ou encore "Merci l’état, vous avez trouvé la bonne solution pour contaminer tout le monde"...

Nos confrères de la "Charente Libre" s'en sont émus et ont tenté d'expliquer, chiffres à l'appui, l'importance de la solidarité entre régions en ces moments difficiles. Pas sûr, cependant, que cela fera changer d'avis aux détracteurs de ces transferts...
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Message  67120 Mar 31 Mar - 18:10

Malgré les risques, les infirmières libérales continuent d’assurer les visites à domicile

La crise du CoVid-19 - Page 2 Les-in10

Infirmière libérale en cabinet à Mommenheim, Sylvia Arenz fait partie de l’équipe de soins primaires de la Zorn, composée de plusieurs cabinets d’infirmiers, de médecins et de pharmaciens. Depuis le début de l’épidémie, l’équipe se mobilise pour prendre en charge les patients soignés à la maison.
La situation est inédite, pour elle comme pour ses collègues : Sylvia Arenz, infirmière libérale à Mommenheim, comme l’ensemble du personnel soignant, est aujourd’hui confrontée à une crise sanitaire inattendue. Avec d’autres cabinets d’infirmiers, des médecins et des pharmaciens, elle a créé l’ESP (équipe de soins primaires) de la Zorn, en 2019, pour une meilleure coordination dans la prise en charge du diabète. Elle n’imaginait pas, quelques mois plus tard, devoir s’occuper d’une dizaine de patients atteints du Covid-19 dans le secteur de Hochfelden et Mommenheim. Une prise en charge qui a complètement bouleversé l’organisation de l’équipe.
« Quand on a commencé à comprendre l’ampleur que l’épidémie risquait de prendre, on s’est entouré d’un médecin hygiéniste pour nous aider à mettre en place un protocole de soin spécifique », relate Sylvia Arenz. L’ESP, qui regroupe 20 médecins généralistes, 25 infirmières libérales et quatre pharmacies, a bien reçu des directives de l’ARS (Agence régionale de santé) pour prendre en charge ces patients contagieux. « Mais on s’est rendu compte qu’il fallait affiner une méthodologie pour éviter les contaminations. »

Des visites à domicile… avec d’infinies précautions

À partir du 25 mars, date à laquelle l’ESP a commencé à prendre en charge une dizaine de patients atteints du coronavirus, les infirmières ont établi un cheminement bien précis de la prise en charge : « Le malade appelle d’abord son médecin, qui fait un diagnostic par téléphone. Celui-ci peut être confirmé par la première visite de l’infirmière », détaille Sylvia Arenz. À partir du moment où les patients sont formellement diagnostiqués, ils seront suivis depuis chez eux si leur état ne nécessite pas une hospitalisation.
Une dizaine de patients suivis chez eux
Quand elles le peuvent, les infirmières laissent au malade un thermomètre et un tensiomètre, pour qu’il puisse lui-même contrôler son état de santé, et éviter que les infirmières se déplacent. Quand celles-ci n’ont d’autre choix que de se rendre au domicile du patient, elles doivent respecter un circuit bien précis, aux multiples précautions pour éviter les contaminations : « Un garage nous a prêté deux véhicules dont on a filmé les sièges. L’une des deux infirmières, devant le domicile du malade, enfile un kit jetable de protection au-dessus de sa tenue, une deuxième charlotte, des surchaussures, un masque et des gants… Elle va ensuite prendre la température et la tension, vérifier la fréquence respiratoire, et d’autres soins si le patient est suivi pour une autre pathologie. »
Une fois les soins terminés, l’infirmière doit enlever son kit de protection avant de s’équiper à nouveau pour la visite suivante. « Nous avons une dizaine de patients à aller voir par matinée. Pendant toute cette période, l’infirmière ne peut ni boire, ni manger, ni aller aux toilettes », car enlever le masque, les gants ou les vêtements de protection, c’est risquer une contamination.
Niveau matériel, l’équipe de soins primaires de la Zorn a de quoi voir venir, « au moins pour 15 jours ». « Nous avions des stocks au départ, et nous avons eu pas mal de dons de la part d’entreprises ou de restaurants désormais fermés, et de plusieurs pharmacies ». L’incertitude demeure cependant quant à la disponibilité de ces outils dans quelques semaines, si la crise sanitaire venait à perdurer.

Un appel aux dons pour équiper les aides à domicile

Autre sujet d’inquiétude pour l’infirmière libérale : la situation des aides à domicile et auxiliaires de vie, chaînon incontournable dans la prise en charge des personnes malades ou vulnérables. Or elles ne bénéficient pas toujours du même équipement que leurs collègues infirmières. « On les a un peu oubliées dans l’histoire, elles ne sont pas forcément formées ni équipées », souligne Sylvia Arenz.
Les dons d’entreprises locales et de pharmacies permettent de leur attribuer au moins des masques et des gants. « Mais le virus peut se transmettre par la veste ou le sac à main posés sur la chaise ou sur la table de la cuisine, d’un patient à un autre… » glisse Sylvia Arenz. Pour cette raison, l’infirmière libérale lance un appel aux dons… de sacs-poubelles. « Ils sont utiles pour isoler le sac, le manteau, et éviter une contamination entre patients. » Elle a déjà pu récupérer plusieurs centaines de sacs auprès de grandes surfaces solidaires, mais en aurait besoin de bien plus. À cela s’ajoutent bien sûr les besoins en gants et en masques.
« On a l’impression de travailler tout le temps »
Sylvia Arenz ne cache pas son inquiétude face à la situation. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, l’infirmière et ses collègues doivent sans cesse s’adapter : « On a l’impression de travailler tout le temps : quand on ne fait pas les tournées auprès des patients malades du virus ou nos patients habituels, on améliore notre façon de travailler ou on s’occupe de récupérer des dons de matériel. Cette réorganisation n’est pas simple », confie-t-elle.
La peur de contaminer leurs patients se double de celle de transmettre le virus à sa famille. « En rentrant chez moi, je me déshabille sur le pas de la porte pour éviter de porter mes vêtements de travail à la maison. Pour le moment, on essaie d’en rire », glisse l’infirmière, dont la vie de famille pâtit aussi de la situation. Elle n’a pas pu aller voir le bébé de sa fille qui a accouché tout récemment : « Je n’ai pas pu leur rendre visite à l’hôpital. On les a vus dix minutes sur le parking, à distance, pour éviter de les contaminer », relate Sylvia Arenz.
Une autre forme de sacrifice pour le personnel soignant, qui continue, malgré les incertitudes et les risques pris pour eux-mêmes, à soigner les autres.
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Message  67120 Mer 1 Avr - 13:08

Confinement : 359 000 amendes et 5,8 millions de contrôles
Quelque 5,8 millions de contrôles ont été effectués et 359 000 PV ont été dressés en deux semaines pour non-respect du confinement, selon le ministre de l'Intérieur.
Quelque 5,8 millions de contrôles ont été réalisés et 359 000 procès verbaux dressés depuis le début du confinement le 17 mars a affirmé mercredi Christophe Castaner,sur LCI, en rappelant que les vacances de printemps ne devaient pas être synonymes de départs.
"On ne part pas en vacances pendant la période de confinement" mise en place pour lutter contre la propagation du coronavirus, a déclaré le ministre de l’Intérieur.
Contrôles sur les axes de départs en vacances
Il a indiqué avoir demandé aux préfets des zones touristiques concernées de s’assurer des niveaux de location et a prévenu d’un renforcement des contrôles sur les traditionnels axes de départs en vacances, dès vendredi.
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Message  67120 Mer 1 Avr - 14:00

Il ne respecte pas le confinement à plusieurs reprises : prison ferme
Le jeune homme a commis "huit violations du confinement" et a été contrôlé sans document justificatif entre le 25 et le 30 mars.
Un Calaisien de 20 ans a été condamné à deux mois de prison ferme pour avoir violé à répétition le confinement imposé par le gouvernement pour lutter contre le coronavirus, selon le parquet de Boulogne-sur-Mer.
Le mis en cause, un jeune homme "très connu des services de la police et de la justice" a commis "huit violations du confinement" - il a été contrôlé sans document justificatif - entre le 25 et le 30 mars, a indiqué le parquet.
Pour ces faits, il a été condamné mardi par le tribunal de Boulogne-sur-Mer "du chef de violation habituelle de confinement" à "deux mois d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt" et a été incarcéré à la maison d’arrêt de Longuenesse.
dna
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Message  67120 Mer 1 Avr - 15:09

Pour l’instant, le Portugal tient
Le Portugal reste, pour le moment, relativement épargné par la crise du coronavirus par rapport à son voisin l’Espagne, deuxième pays le plus touché dans le monde. Lisbonne a anticipé pour freiner la propagation… Suffisant pour éviter la catastrophe ?

Le Portugal recense 7 443  cas confirmés de Covid-19 et 160 décès – 20 de plus en 24 heures –, selon le dernier bilan des autorités mardi. Mais il faut rester vigilant, prévient Cécile Gonçalves, docteure en études politiques de l’EHESS, spécialiste de l’histoire contemporaine portugaise : « Il faut prendre ces chiffres avec beaucoup de pincettes car on ne comptabilise pas les morts dues au Covid-19 pour les personnes avec antécédents et celles survenues en maison de retraite. » Mais en proportion de sa population, le Portugal reste relativement moins touché que l’Espagne ou l’Italie.

Frontière fermée

Le Portugal n’a qu’une frontière terrestre : celle avec l’Espagne. Mais les échanges transfrontaliers sont assez faibles et celle-ci a été fermée tôt – le 16 mars. « L’absence de conurbation, hors Lisbonne et Porto » peut expliquer la lente propagation du virus, selon Yves Léonard, enseignant à Sciences Po, spécialiste de l’histoire contemporaine du Portugal. Par ailleurs, peu de touristes étaient présents dans ce pays prisé à partir du printemps.

Anticipation maximum

« Les mesures de confinement prises au moment où il y avait relativement peu de cas avérés peuvent expliquer, pour partie, la situation actuelle », selon l’analyse d’Yves Léonard, qui s’oppose à celle de Cécile Gonçalves, pour qui, « le gouvernement n’a pas plus anticipé que les autres ».
Dès le 18 mars, l’état d’urgence a été décrété. Une première depuis la révolution des Œillets en 1974. « C’est une situation inédite dans le pays, souligne Cécile Gonçalves. Ces mesures restent très dures pour certains Portugais qui se souviennent encore de la dictature salazariste. »

Un système de santé fragile

Le Portugal peut-il gérer un éventuel pic épidémique ? « Le but de ces mesures est de lisser et retarder le pic pour l’ajuster aux capacités hospitalières dont dispose le pays, car le système de santé a été mis à mal lors de la crise de 2010 », explique Yves Léonard.
De plus, les capacités disparates du système ne permettront pas d’affronter un afflux de patients. « Il existe des déserts médicaux à l’intérieur du pays, où la population est vieillissante. Cela risque de poser un réel problème si la situation venait à s’aggraver », note la spécialiste Cécile Gonçalves.
Le pays se prépare toutefois à une forte augmentation des malades dans les semaines à venir : un hôpital militaire de soutien est installé à Lisbonne et une commande de 500 respirateurs artificiels a été passée.

Vers une crise économique ?

La crise du coronavirus va fragiliser l’économie du pays, tirée en avant notamment par le tourisme. « Les autorités veulent éviter la propagation trop forte, espérant, une sortie de crise dans des délais raisonnables » afin de relancer l’activité touristique, avance Yves Léonard. Si la régularisation temporaire des immigrés en attente de titre de séjour a été saluée comme une mesure d’exemplarité, pour Cécile Gonçalves, la raison est tout autre : « C’est de la communication politique. C’est pour que les immigrés continuent de travailler et éviter ainsi une pénurie de main-d’œuvre. » Car pour le Portugal, comme tous les pays touchés par le coronavirus, après la crise sanitaire, le risque de crise économique et sociale pèse lourd…
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