La crise du CoVid-19

Covid-19 : La France enregistre "les pires chiffres depuis le début de la pandémie", alerte Véran
Suivez avec nous l'évolution de la pandémie de Covid-19 en France et dans le monde ce jeudi 23 décembre.
La France enregistre «les pires chiffres depuis le début de la pandémie »

Le ministre a alerté sur le nombre de contaminations quotidiennes : « Ce sont les pires chiffres depuis le début de la pandémie », avec 88 000 cas positifs enregistrés lors des dernières 24 heures. Selon lui, le cap des 100 000 nouvelles contaminations quotidiennes devrait être atteint «plus près de Noël que de Nouvel An ».
dna

Covid-19 : plus de 200 000 nouvelles contaminations, nouveau record
Suivez avec nous l'évolution de la pandémie de Covid-19 en France et dans le monde ce mercredi 29 décembre.
 Le Danemark pulvérise son record quotidien
Le Danemark, actuellement le pays dans le monde avec le plus de nouveaux cas de Covid-19 par rapport à sa population, a pulvérisé mercredi son record absolu avec 23 228 cas supplémentaires en 24 heures. Ce record s'explique toutefois en large partie par un nombre très important de tests PCR effectués après Noël, le taux de tests positifs restant quasi-stable, à 12,3%, selon les données des autorités sanitaires.
Le précédent pic avait été atteint lundi avec 16 164 cas.
Plus de 200 000 nouvelles contaminations, nouveau record 
La France a de nouveau franchi mercredi un nouveau record de contaminations au Covid-19, en franchissant pour la première fois le seuil des 200 000 cas, selon des chiffres dévoilés par le ministre de la Santé Olivier Véran.
Quelque 208 000 cas ont été enregistrés dans les dernières 24 heures en France, a annoncé le ministre lors d'une audition à l'Assemblée nationale, en ajoutant :  «J'ai fait un petit calcul. Chaque seconde, deux Français sont positifs au Covid-19 ».
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Plus d'un million de nouveaux cas par jour dans le monde
Le cap symbolique du million de contaminations quotidiennes par le Covid-19 dans le monde a été franchi pour la première fois sur une semaine.

Le « tsunami » de contaminations dans le monde se confirme de jour en jour : le cap symbolique du million de nouveaux cas de Covid-19 par jour a été franchi pour la première fois sur la semaine du 23 au 29 décembre, à quelques heures des festivités du Nouvel an sur lesquelles la pandémie pèsera une fois de plus.
En moyenne, 1.045.000 de nouveaux cas quotidiens ont été détectés sur la période, en hausse de 46% par rapport à la semaine précédente, selon un comptage de l'AFP établi à partir des bilans communiqués par chaque pays. Le précédent record de 817.000 cas quotidiens, avait été établi avant la vague actuelle, entre le 23 et le 29 avril 2021.
Retour du masque à l'extérieur à Paris

Face à cette menace grandissante, de nombreuses capitales et villes, de Paris à Mexico en passant par Athènes ou Barcelone, ont décidé d'encadrer les célébrations du Nouvel an, en sus de mesures prises ces derniers jours pour tenter de réduire la circulation du coronavirus. Ou même d'annuler les festivités prévues, à l'instar de nombreuses villes brésiliennes, comme São Paulo, la plus grande métropole d'Amérique latine.

En France, où un record de plus de 200.000 nouveaux cas en 24 heures a été annoncé mercredi, les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, resteront portes closes au moins les trois premières semaines de janvier.

À Paris, le masque redevient obligatoire dans les rues vendredi comme dans presque toute la région parisienne et les débits de boissons ne pourront ouvrir au-delà de 02h00 samedi 1er et dimanche 2 janvier.
Nombreuses festivités annulées en Europe

En Grèce, ce sont les bars et restaurants qui devront fermer à 02h00 la nuit de la Saint-Sylvestre, mesure exceptionnelle car les autres jours, ils fermeront à minuit. Les tablées dans les restaurants seront limitées à six personnes à partir de ce jeudi et jusqu'au 16 janvier. Et pas question d'ambiance sonore, la musique y étant interdite.

En Espagne, les festivités sont annulées dans la plupart des régions et neuf des dix villes les plus peuplées du pays ne célèbreront pas les « campanadas », les cloches du passage à la nouvelle année. La tradition veut que les Espagnols avalent douze grains de raisin au son des douze coups de minuit.

Seule Madrid a maintenu une cérémonie a minima sur la célèbre place de la Puerta del Sol, avec une jauge limitée à 7.000 personnes -masquées-, contre 18.000 en 2019, en période pré-pandémique.

À Mexico, la mairie a annulé les célébrations du Nouvel an et Chypre a interdit la danse dans les lieux publics.

En Allemagne, où les discothèques resteront aussi portes closes pour la Saint-Sylvestre, les réunions privées de plus de dix personnes sont interdites, même pour les vaccinés et les personnes guéries. Pour les non vaccinés, la limite tombe à deux membres de foyers différents.

dna a écrit : Les autotests débarquent dans les magasins
Pour tenter d’endiguer le variant Omicron, le gouvernement a décidé d’autoriser la vente d’autotests dans les magasins et plus seulement dans les pharmacies jusqu’au 31 janvier 2022. Pour le moment…

Ils sont posés juste en face des portiques de sécurité, entre deux amas de masques chirurgicaux : les clients du E.Leclerc de Schiltigheim ne peuvent pas rater les autotests disponibles depuis ce mercredi matin. Et encore moins leur prix. 2,50 € quand en pharmacie, le même test est facturé 5,20 €. Certains s’arrêtent devant et ne comprennent pas, surpris de voir cette denrée rare ici. « J’en prends un par curiosité. Je n’ai jamais eu recours à l’autotest. Je suis triplement vaccinée. Mais on sait jamais… »

D’autres n’hésitent pas une seule seconde à piocher dans le tas. « J’ai vu sur les réseaux sociaux qu’ils vendaient des autotests dans ce magasin. Je les prends par prévention. Tout part tellement vite que j’ai décidé de venir exprès. » Ici, pas plus de cinq sachets par personne. Du coup, certains n’hésitent pas à revenir une deuxième fois. « Je suis venu faire mes courses tranquillement ce matin quand je les ai vus. Et quand on voit la file devant les pharmacies, j’ai préféré revenir. »
Prix coûtant et TVA à 0 %

Plus d’un millier d’autotests ont été vendus dans la matinée à la grande joie de Jérémy Kral, le patron de cet hypermarché. « On avait préparé le terrain une première fois lorsque nos voisins allemands commençaient à les vendre. Ils ont été entreposés pendant plusieurs mois avant qu’on décide de les donner à des associations à quelques jours du début de la flambée épidémique. » Et mardi, à l’annonce de la vente au détail de ces autotests, Jérémy Kral n’a pas hésité une seule seconde. « On a recommencé à chercher des fournisseurs. » Actuellement, il dispose d’un stock de 8 000 unités. Pas suffisant pour atteindre le prix le plus bas possible. « On attend les arrivages pour baisser les prix. On vend tous nos autotests à prix coûtant. Comme les masques chirurgicaux. Sauf que ce coup-ci, l’État joue le jeu et ne nous impose aucune TVA. Je n’avais jamais vu ça. » Les pharmaciens non plus. Et ces derniers sont très remontés contre Olivier Véran et la Direction Générale de la Santé.
Le ras-le-bol des pharmaciens

Alain Boetsch, le président de la chambre syndicale des pharmaciens du Bas-Rhin, trouve cette décision lamentable. « On ne vend pas des autotests comme des petits pains. Est-ce que la caissière va savoir réaliser une démonstration pour les utiliser ? Et que dire de la caisse automatique ? »

D’autant plus qu’à la veille de l’annonce de l’arrivée des autotests, Alain Boetsch recevait un courrier de l’Ordre national des pharmaciens intitulé « Autotests Covid-19 : leur dispensation doit être accompagnée de conseils pharmaceutiques ». Le syndicaliste parle d’un ras-le-bol de la profession. Par-dessus tout, ils ne savent pas à quel prix vendre ces autotests. « C’est le joyeux bordel ! Mais traversez le Rhin. C’est encore moins cher. »
En vente en Allemagne depuis des mois mais tout aussi rare

« Par souci d’équité, on est obligé de les rationner. Hier, il n’y en avait plus. Aujourd’hui, on en a. Et demain ? C’est toute la question. » Les vendeuses du DM de Kehl restent très pragmatiques. En Allemagne, les autotests sont disponibles en supermarché depuis plusieurs mois. Pourtant moins chers qu’en France, 1,75 € l’unité, ils ne sont pas mis en avant dans le magasin. Cependant, ils partent aussi comme des petits pains. Des trois supermarchés voisins de la zone commerciale, seul DM en vend. Cathy, une Strasbourgeoise venue faire ses emplettes à la frontière, est ravie. « J’en cherche depuis la semaine dernière. On n’est pas venu spécialement pour ça. mais c’est l’occasion d’en acheter. »
Bientôt dans les bacs

De toutes les grandes et moyennes surfaces de l’agglomération strasbourgeoise, seul le E.Leclerc de Schiltigheim vend aujourd’hui des autotests. Tous les autres sont en cours d‘approvisionnement. Carrefour, à travers ses magasins de proximité, s’engage à vendre des autotests dans le centre-ville de Strasbourg d’ici la semaine prochaine. Et si l’arrêté prévoit de stopper la vente au détail au 31 janvier, Jérémy Kral n’a aucune crainte. « Il n’y a pas de raison qu’on revienne en arrière. » Alain Boetsch table sur un retour au calme après les fêtes de fin d’année. Et la fin des autotests en magasin ? Réponse le 1er février.
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C’est le nombre d’autotests vendus dans le Grand Est le 23 décembre 2021. À titre de comparaison, 73 autotests ont été vendus dans la région au 24 octobre 2021. Il s’agit du chiffre le plus bas.