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La crise du CoVid-19

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La crise du CoVid-19 - Page 9 Empty Re: La crise du CoVid-19

Message  67120 Sam 26 Déc - 4:31

dna a écrit:
Coronavirus : ce qu'il faut retenir de la journée de vendredi
Noël à l'heure du coronavirus, contaminations quotidiennes qui explosent en France, variants du virus en Afrique du Sud et au Royaume-Uni, vaccination : suivez les évolutions de la pandémie en France et dans le monde ce vendredi 25 décembre
Plus de 20 000 contaminations quotidiennes pour le deuxième jour d'affilé
Le nombre de cas confirmés de coronavirus en 24 heures demeurait élevé ce vendredi, au-dessus des la barre des 20 000 contaminations quotidiennes pour la deuxième journée d'affilée. On dénombre 20 262 nouveaux cas ce vendredi. Le taux de positivité, lui, continue sa décrue à 3,4%, contre 3,8% la veille et 5,9% sept jours auparavant.
Avec 159 décès supplémentaires en 24 heures, on dénombre au total 62 427 morts dues au coronavirus en France depuis le début de la pandémie.
Avec 24 359 patients à l'hôpital, le nombre d'hospitalisations est en baisse ce vendredi par rapport à la veille. Par ailleurs, 2 616 personnes sont actuellement hospitalisées dans un service de réanimation.
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Message  67120 Mar 29 Déc - 19:22

dna a écrit:
la France "championne du monde" des réfractaires au vaccin
Seuls 4 Français sur 10 souhaitent se faire vacciner contre le Covid-19, selon un sondage publié mardi, qui octroie à la France la place de "championne du monde" des pays réfractaires, devant la Russie et l'Afrique du Sud.
Alors que la campagne de vaccination vient tout juste de commencer en France, 40% des Français seulement accepteraient de se faire vacciner contre le Covid, selon une étude Ipsos Global Advisor en partenariat avec le Forum économique mondial*. Un pourcentage en large baisse par rapport à leur précédente étude publiée en octobre (54% enclins à se faire vacciner) et encore plus par rapport à août (59%).

Les derniers chiffres de Santé Publique France publiés début décembre faisaient également état d'une baisse de l'intention vaccinale, avec 53% des personnes interrogées disant vouloir certainement ou probablement se faire vacciner.
80% d'intention vaccinale en Chine

La France n'est pas le seul pays où les intentions vaccinales sont relativement basses. Ainsi, selon l'étude Ipsos Global Advisor, seuls 43% des Russes sont prêts à se faire vacciner, et 53% des Sud-Africains. Arrivent ensuite le Japon (60%), l'Italie et l'Espagne (62%), puis l'Allemagne (65%).

À l’opposé, la Chine est en tête des pays où les personnes interrogées sont les plus enclines à se faire vacciner (80%), devant le Brésil (78%) et le Royaume-Uni (77%), premier à avoir commencé les vaccinations le 8 décembre. Les États-Unis, où une immense campagne de vaccination a également commencé, sont le seul pays où les intentions de vaccination sont en hausse (69% aujourd'hui, 64% en octobre).
Peur des effets secondaires et doute sur l'efficacité

Dans les 15 pays concernés par le sondage, la raison principale des réfractaires est la peur des effets secondaires (80% en Corée du Sud, 76% au Japon, 72% en France). Le doute sur l'efficacité est la deuxième raison dans de nombreux pays, devant le fait de ne pas se sentir à risque.

Vient ensuite l'opposition générale aux vaccins, qui concerne environ un quart de la population interrogée en Russie (26%) et en Afrique du Sud (23%), mais moins de 10% en Corée du Sud (7%), au Japon (8%) et en Chine (9%). En France, 14% des personnes interrogées se disent anti-vaccins en général.

* L'étude a été réalisée dans 15 pays via la plateforme en ligne d'Ipsos Global Advisor entre le 17 et le 20 décembre auprès de 13 542 adultes (dont environ un millier en France, âgés de 18 à 74 ans).
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Message  67120 Dim 3 Jan - 16:15

dna a écrit:
Le gouvernement assure qu'il pourra vacciner 26 millions de Français d'ici l'été

Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports, a indiqué ce dimanche midi sur BFMTV que 26 millions de personnes pourraient être vaccinées d'ici l'été.

"L'idée c'est de pouvoir, dès lors qu'on a des doses de vaccin en masse, rendre ce vaccin accessible à la plus large partie de la population et de la façon la plus rapide" a-t-il expliqué. Avant d'annoncer: "C'est l'objectif que nous avons, de pouvoir vacciner 26 millions de Français d'ici à l'été."
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Message  67120 Ven 8 Jan - 4:50

dna a écrit:
Nouveaux variants du virus : 22 cas et deux clusters en France
Deux «clusters à risques» du variant britannique du coronavirus, plus transmissible et qui inquiète la communauté internationale, ont été détectés en France, en Bretagne et en Ile-de-France, a indiqué le ministère de la Santé.
La course contre la montre a commencé. Jeudi, 19 cas de contamination par le variant anglais, et trois cas par le variant sud-africain du nouveau coronavirus ont été confirmés en France. Par ailleurs, des investigations sont en cours autour de deux clusters de probables infection par le variant anglais, en Bretagne et Ile-de-France.
En Bretagne, c’est dans un Ehpad que le virus mutant a été repéré le 4 janvier, suite à un test Covid positif d’une professionnelle de l’unité de soins de longue durée d’un établissement près de Rennes. Au total, 7 résidents et 2 professionnels présentent une forme variante du virus. Les prélèvements ont été transmis au Centre national de référence de l’Institut Pasteur pour confirmer les résultats. Les résultats définitifs sont attendus d’ici le début de la semaine prochaine.
En Ile-de-France, c’est une personne travaillant dans deux établissements scolaires à Bagneux (Hauts-de-Seine) qui a été testée positive au variant britannique. Une procédure est en cours pour identifier les personnes contact et casser rapidement les chaînes de transmission.
La personne infectée n’avait pas fait de voyage au Royaume Uni, ni eu de contact avec quelqu’un ayant résidé ou voyagé au Royaume-Uni, «Les autorités sanitaires vont approfondir les investigations et proposer un dépistage élargi dans les collectivités scolaires concernées. L’objectif est de vérifier que la variante virale ne circule pas dans ces collectivités», précise la Direction générale de la Santés.
Surveiller les nouveaux variants « comme le lait sur le feu »


En début de semaine, Olivier Véran, le ministre de la Santé, avais promis de surveiller les nouveaux variants « comme le lait sur le feu ». Comment ? « En France, des séquençages de virus ont eu lieu régulièrement depuis le début de l’épidémie, réalisés par les équipes des CNR (centres nationaux de référence). L’analyse des séquences virales continue actuellement et sera renforcée dans les prochaines semaines » répond la direction générale de la santé, sans préciser à quel rythme ni de quelle manière le séquençage des nouveaux variants va monter en puissance.

«Dans le cadre de la surveillance sanitaire, les laboratoires d’analyses ont pour bonne pratique de transmettre aux CNR les résultats de tests atypiques ; et le variant VUI 202012/01 a la particularité de générer des résultats RT-PCR positifs discordants sur la protéine S. De tels résultats ont donc été transmis par les laboratoires d’analyses aux CNR pour analyses supplémentaires dont séquençage.

Les professionnels de santé réalisant un dépistage du SARS-CoV-2 questionnent dorénavant systématiquement toute personne venant se faire tester sur un potentiel séjour au Royaume-Uni dans les 14 jours précédant la date des symptômes ou du prélèvement ou sur un potentiel contact à risque avec une personne y ayant séjourné. Un séquençage est opéré par la suite par les CNR pour tout prélèvement positif pour le SARS-CoV-2 correspondant aux deux cas de figure suivants : une personne ayant séjourné au Royaume-Uni dans les 14 jours précédant la date des symptômes ou du prélèvement ou ayant eu un contact à risque avec une personne y ayant séjourné dans les 14 jours suivant son retour ; Une discordance de la cible « S » avec les autres cibles.», précise le ministère.
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Message  67120 Ven 8 Jan - 12:48

Des aiguilles trop courtes ?
Les aiguilles fournies avec les doses vaccinales sont-elles assez longues pour des injections intramusculaires que préconise le fabricant de vaccin Covid Pfizer ? Les avis divergent.
Dans le journal de 20 h de France 2 mercredi 6 janvier, des journalistes pointaient des dysfonctionnements au niveau de la mise en œuvre de la vaccination contre le Covid 19. D’abord le mode d’emploi du vaccin, concocté par la Direction générale de la santé, indiquait qu’il fallait faire un pli cutané avant de réaliser l’injection. L’information a fait bondir des médecins puisque c’est justement ce qu’il ne faut pas faire pour une injection intramusculaire, comme c’est le cas pour le Covid. Le tir a été corrigé sur papier ; les praticiens avaient rectifié d’eux-mêmes.

Autre problème, selon France 2, les doses de vaccin sont livrées avec des seringues équipées d’aiguille de 16 mm. Des aiguilles « beaucoup trop petites pour pouvoir atteindre le muscle », indique un médecin interviewé par nos confrères. Ces aiguilles ont été utilisées ce jeudi, lors des premières vaccinations à l’Ehpad Les Hérons à Cernay, comme elles l’ont été début de semaine aux hôpitaux universitaires et à la clinique de la Toussaint à Strasbourg.
« Tout dépend de la corpulence »

Nous avons contacté deux médecins alsaciens et le directeur du groupe hospitalier Saint Vincent (GHSV) à Strasbourg. Certains s’étonnent du choix de cette longueur d’aiguille, plus appropriée pour les piqûres sous-cutanées. « L’aiguille doit mesurer entre 0,5 et 2 cm pour le sous-cutané et entre 2,5 et 4 cm pour l’intramusculaire. Il manque un centimètre ! », indique notamment le Dr Vogt à Mulhouse.

Leurs avis divergent en revanche sur les conséquences de l’utilisation d’aiguille de 16 mm pour le vaccin anti-Covid. Tout dépend de la corpulence du patient. « Avec quelqu’un de maigre, ça passe », déclare le Dr Vogt. Pour le Dr Ruetsch, de Dessenheim, cela convient même avec un patient de corpulence « normale. Sinon, il faut prendre du 25 mm. Ce n’est pas un problème essentiel, car si l’aiguille fournie ne fonctionne pas, on en a d’autres pour s’adapter. On peut se débrouiller. L’essentiel, c’est d’avoir les vaccins et les seringues adaptées ».

Les Hôpitaux universitaires de Strasbourg assurent « utiliser des aiguilles de 25 mm pour rester en intramusculaire ». Ils indiquent que pour les aiguilles de 16 mm, « il faut injecter impérativement à angle droit », en précisant que « pour les personnes quelque peu obèse, on risque d’être moins en intramusculaire et donc de perdre en efficacité vaccinale ».

De son côté, Frédéric Leyret, directeur général du GHSV, ne voit pas de problèmes. « Il faut des aiguilles plus longues quand on doit faire des injections intramusculaires profondes, par exemple dans le muscle fessier. Mais une aiguille de 15 mm est suffisante pour injecter dans le muscle deltoïde du bras si on fait bomber un peu le muscle avant de piquer » C’est aussi ce que préconise le site Vaccination info service qui indique que pour des vaccins, « l’injection intramusculaire se fait au niveau du deltoïde chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte », mais celle-ci « n’est pas recommandée, même chez le nourrisson, car le tissu graisseux y est épais et l’aiguille est courte ».

Quant à savoir s’il faudrait aller jusqu’à envisager de revacciner certains patients, le Dr Vogt répond : « Le vaccin est plus efficace si on atteint le muscle, mais elle n’est pas nulle si on reste dans le cutané. Revacciner, je ne sais pas, mais il faut corriger le tir et prendre la bonne aiguille pour la deuxième injection ! »
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Message  67120 Ven 8 Jan - 14:06

le couvre-feu avancé à 18h dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin dimanche

Le couvre-feu doit être mis en œuvre à 18h à partir de dimanche, dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, a confirmé Josiane Chevalier, préfète du Grand Est, ce vendredi en marge d'une visite du centre de vaccination des Hôpitaux universitaires de Strasbourg.
Ce vendredi matin, lors de la réunion de la "cellule Covid", composée des représentants des maires du Bas-Rhin (une dizaine d'édiles), des sous-préfets et des représentants de l'ARS, Josiane Chevalier a indiqué que le couvre-feu dès 18h s'appliquerait à partir de samedi 9 janvier au soir dans les deux départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, a-t-on appris de l'un des participants à cette réunion. Dans un second temps, la préfecture a corrigé et annoncé que la mesure s'appliquerait bien à partir de ce dimanche 10 janvier à 18h, rassurant du coup les participants à la réunion, qui s'étaient étonnés de la date.
Une information confirmée en fin de matinée par la préfète du Grand Est lors de la visite du centre de vaccination des Hôpitaux universitaires de Strasbourg. C'est désormais à Paris de trancher, mais on imagine mal les autorités sanitaires décider d'autre chose. Cette annonce intervient au lendemain des annonces du Premier ministre Jean Castex pour enrayer la progression de l'épidémie.
La volonté de "cohérence" des politiques sanitaires dans le Grand Est aurait également joué. Dans la grande région, il ne reste désormais plus que le département de l'Aube à ne pas être concerné par le couvre-feu avancé.
dna
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Message  67120 Jeu 14 Jan - 19:01

Alsa'sports a écrit:
Le couvre-feu à 18h étendu à tout le pays
En conférence de presse ce jeudi à 18h, Jean Castex, le Premier ministre, a déclaré l’instauration du couvre-feu à 18h sur tout le territoire national à partir de ce samedi et pour minimum 15 jours. Jusqu’à présent, 25 départements étaient concernés par cette mesure, et notamment dans l’Est de la France. L’inquiétude face au variant anglais est l’une des justifications avancées par le gouvernement. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle mesure fait reculer encore un peu plus l’hypothétique retour du public dans les stades et enceintes sportives.
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Message  67120 Ven 19 Fév - 18:50

dna a écrit:
Haguenau : la moitié des 50-64 ans refuse le vaccin AstraZeneca
Alors que le nombre de patients hospitalisés est en très légère baisse dans les hôpitaux d’Alsace du Nord, la vaccination suit son cours. La livraison de doses AstraZeneca, boudées par certains soignants et patients de moins de 65 ans, vient compliquer la donne.
La situation reste relativement stable et « gérable » dans les hôpitaux de Wissembourg, Haguenau et Bischwiller. « Nous sommes toujours sur un plateau », décrit Mathieu Rocher, le directeur du centre hospitalier de Haguenau (CHH). Les hospitalisations de patients atteints du Covid-19 enregistrent une très légère baisse cette semaine. 92 patients atteints du Covid-19 étaient pris en charge dans les trois établissements ce vendredi 19 février, contre un peu plus d’une centaine jeudi dernier.

La pression sur la réanimation est toujours un point de vigilance. Sur les 30 patients Covid pris en charge au CHH, huit sont en réanimation (ils étaient six jeudi dernier). 16 lits sont occupés sur les 17 disponibles. « Nous flirtons avec la limite depuis le mois janvier », convient Mathieu Rocher, le directeur du CHH, qui au vu du taux d’incidence, à la baisse depuis une dizaine de jours , espère une accalmie, au moins ces huit prochains jours.

Fermeture de la deuxième unité de médecine Covid


En médecine, la deuxième unité Covid, composée de 10 lits a d’ailleurs été fermée. « Nous avons actuellement 20 patients Covid hospitalisées en médecine pour 27 lits. La deuxième unité Covid est redevenue depuis jeudi 18 février une unité de cardiologie. Et le service s’est tout de suite rempli. Preuve du besoin », souligne le directeur du CHH.

La prudence reste de mise face à la montée en puissance des différents variants. Depuis cette semaine, le CHH utilise des kits de criblage pour les détecter. « Sur les dizaines de tests réalisés parmi nos soignants, on a compté 4-5 cas de variants anglais. Ces kits seront utilisés de manière systématique dès la semaine prochaine », indique Mathieu Rocher.

Le vaccin AstraZeneca boudé par les soignants et le grand public


Quant au centre de vaccination (*) géré par le CHH en partenariat avec la Ville, la barre des 3 500 injections a été franchie avec des secondes injections qui montent en puissance. La livraison du vaccin AstraZeneca , pourtant plus facile à gérer que le Pfizer, apporte son lot de complications. Sur les 200 doses livrées pour les soignants de moins de 65 ans, 21 ont pour l’heure été injectées. « Manifestement, on constate moins d’engouement que pour le vaccin Pfizer », observe le directeur du CHH. Les effets secondaires du sérum britannique et son efficacité moindre ont notamment été pointés du doigt.

La prise de rendez-vous à nouveau possible


Il est aussi boudé par le grand public. « Nous avons reçu cette semaine au centre de vaccination cinquante doses d’AstraZeneca et des consignes claires : nous avons l’obligation — les centres de vaccination sont très encadrés sur ce point — d’utiliser ce vaccin pour les moins de 65 ans. Sur la trentaine de personnes concernées jusqu’à présent, la moitié l’a refusé et n’a pas été vaccinée », regrette le directeur du CHH.

À noter, des créneaux de vaccination ont été rouverts jusqu’à fin mars. La prise de rendez-vous s’effectue uniquement par téléphone.

(*) Centre de vaccination Covid-19 de Haguenau, 56 avenue du Professeur-René-Leriche, dans les locaux de l’ancienne école d’infirmiers. 03 88 06 31 76.
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Message  67120 Mar 2 Mar - 17:01

dna a écrit:
Vaccin : « il faut augmenter très fortement la consommation d’AstraZeneca »
Seulement 25% des premières livraisons du vaccin britannique ont été utilisées. Le ministère de la Santé espère que l’avis de la HAS, qui confirme son efficacité sur les plus de 65 ans, permettra de changer la donne.
Il faut sauver le soldat AstraZeneca. Boudé par les professionnels de santé (premiers concernés début février par la vaccination avec ce produit), le vaccin britannique peine à convaincre les Français. Seulement 25% des doses du vaccin britannique ont été utilisées, selon les chiffres établis à dimanche soir par le ministère de la Santé. Les trois quarts d’entre eux restent en stock … alors que la vaccination peine à décoller.
75% de doses en stock !
En cause : une faible utilisation des stocks par les professionnels de santé ciblés au départ, et une vaccination en ville qui peine à décoller.
« Il nous reste 75% des stocks qui n’ont pas fait l’objet d’injection. Maintenant qu’on a de bonnes nouvelles sur AstraZeneca, il faut que ce vaccin trouve toute sa place dans la stratégie vaccinale. Il faut augmenter très fortement la consommation d’AstraZeneca », plaide le ministère de la Santé, qui mise sur le nouvel avis de la Haute Autorité de Santé pour changer l’image de ce vaccin dans l’opinion.

La HAS recommande à présent l’utilisation de ce vaccin même au-delà de 65 ans, alors qu’elle avait restreint auparavant son usage pour les plus âgés. Elle fonde son avis sur une étude à large échelle menée en Écosse, qui montre que le vaccin est plus efficace en vie réelle que ce qu’avaient montré les essais cliniques, et ce, même chez les plus âgés.
Convaincre grâce à de nouvelles données

Avec ces nouvelles données, le gouvernement espère faire basculer l’opinion sur le vaccin britannique, notamment chez les professionnels de santé qui ne se sont pas bousculés pour recevoir une première injection.

« Il y a de la réticence. On ne peut pas chiffrer dans quelle proportion, mais on fait tout pour qu’elle recule », reconnaît-on au ministère de la Santé. Avec une communication ciblée sur cette population. Alain Fischer, le « Monsieur Vaccin » du gouvernement « s’est lancé dans un tour de France des communautés médicales » pour parler directement, études à l’appui, à ceux qui doutent chez les soignants.

Olivier Véran, le ministre de la Santé, a lui organisé ce mardi matin une « visioconférence avec tous les établissements de santé pour aller plus loin sur l’utilisation des stocks d’AstraZeneca », poursuit le ministère.
Jouer la carte des pharmaciens

Pour déployer massivement le vaccin britannique, le ministère mise sur l’accélération de la campagne en ville, en élargissant les personnes autorisées à vacciner.

Si les médecins ne commandent pas assez de doses, il envisage d’élargir très vite aux pharmaciens pour que les doses soient utilisées sur le terrain. La semaine dernière, les commandes par les médecins ont en effet été moindres que la précédente. Ce n’est pas une source d’inquiétude pour l’instant mais le ministère guette les inscriptions pour la troisième livraison qui seront clôturées mercredi soir. Chaque médecin peut commander trois flacons cette semaine. Si les livraisons sont inférieures au stocks, le ministère ouvrira vite aux pharmaciens pour accélérer la consommation de l’AstraZeneca disponibles en frigo…
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Message  67120 Dim 7 Mar - 15:30

dna a écrit:
Covid-19 : des essais prometteurs pour un médicament par voie orale
Ce traitement, si les résultats préliminaires sont confirmés, pourrait avoir des conséquences importantes en terme de santé publique au moment où le virus continue de se répandre à travers le monde.
Le géant pharmaceutique Merck et un laboratoire américain ont annoncé des progrès samedi dans la conception d'un médicament administré par voie orale contre le Covid-19 : leur antiviral, en cours de test, a eu des effets positifs dans la réduction de la charge virale.
"Sachant qu'il y a un besoin non satisfait de traitements antiviraux contre le SARS-CoV-2, nous sommes encouragés par ces résultats préliminaires", a déclaré dans un communiqué Wendy Painter, la cheffe des médicaments de Ridgeback Biotherapeutics.
Le molnupiravir

Merck a interrompu fin janvier son travail sur deux potentiels vaccins contre le Covid-19 mais continue ses recherches sur deux traitements contre la maladie, dont le molnupiravir, développé avec la société américaine Ridgeback Bio.

Le médicament a réduit de façon significative la charge virale chez les patients au bout de cinq jours de traitement, a indiqué l'entreprise samedi lors d'une réunion avec des spécialistes des maladies infectieuses.

La phase 2a du test (les essais comptent trois phases avant la possible commercialisation) a été conduite sur 202 patients non hospitalisés, ayant le Covid-19 avec des symptômes. Il n'y a eu aucune alerte en termes de sécurité, et "sur les quatre incidents sérieux rapportés, aucun n'a été considéré en lien avec le médicament étudié", a précisé le laboratoire.

Des antigrippaux comme l'oseltamivir (Tamiflu) et le zanamivir (Relenza) sont parfois prescrits contre la grippe saisonnière, mais la recherche peine à trouver un antiviral contre le Covid-19.

Les résultats de cette étude, "à savoir une diminution plus rapide de la charge virale chez des individus ayant le Covid-19 en phase initiale et ayant reçu du molnupiravir, sont prometteurs", a assuré William Fischer, l'un des directeurs de l'étude et professeur de médecine à l'Université de Caroline du Nord. "S'ils sont renforcés par des études additionnelles, ils pourraient avoir des conséquences importantes en termes de santé publique, alors que le virus continue de se propager et d'évoluer dans le monde".
Un autre traitement en cours d'essai


Merck travaille aussi sur un traitement baptisé MK-711. Les premiers résultats des essais cliniques montrent une réduction de plus de 50% du risque de décès ou d'insuffisance respiratoire chez les patients hospitalisés avec des formes modérées à sévères du Covid-19, a fait savoir le groupe fin janvier.
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Message  67120 Jeu 11 Mar - 11:54

dna a écrit:
Problèmes de coagulation : le Danemark suspend le vaccin d’AstraZeneca

Le Danemark a suspendu par précaution et jusqu’à nouvel ordre l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 à cause de craintes liées à la formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées.

Cette suspension intervient «après des rapports de cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes qui ont été vaccinées avec le vaccin Covid-19 d’AstraZeneca», a indiqué l’Agence nationale de la Santé, tout en soulignant qu’«à l’heure actuelle, on ne peut pas conclure à l’existence d’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins».

L’Autriche avait annoncé lundi avoir cessé d’administrer un lot de vaccins produits par le laboratoire anglo-suédois, après le décès d’une infirmière de 49 ans qui a succombé à de «graves troubles de la coagulation» quelques jours après l’avoir reçu.
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Message  67120 Lun 15 Mar - 12:54

dna a écrit:
Vaccination : de plus en plus de pays suspendent AstraZeneca
En Europe, 13 pays ont déjà suspendu, totalement ou partiellement, la vaccination avec AstraZeneca. Bien que les autorités sanitaires se veuillent rassurantes, ces suspensions pourraient retarder les campagnes vaccinales.
Alors que de nombreux pays comptent sur la vaccination pour éviter une troisième vague, 13 pays européens ont déjà suspendu, totalement ou en partie, l'utilisation d'AstraZeneca contre le Covid-19. En cause : "des effets secondaires possibles" ont été remarqués au Danemark et en Norvège chez des patients qui avaient reçu ce vaccin. Après l'Irlande, le Luxembourg, l'Autriche, l'Estonie ou encore la Lettonie, les Pays-Bas ont eux aussi mis les injections d'AstraZeneca en pause dimanche, "par précaution".

Au-delà de l'Europe, la République démocratique du Congo a également annoncé la suspension du vaccin pour ces mêmes raisons. De même que la Thaïlande, où le début de la campagne de vaccination avec AstraZeneca a été reporté.
La France n'est pas en reste : les pompiers des Bouches-du-Rhône ont suspendu la vaccination avec AstraZeneca ce lundi, en raison de la survenue "d'effets indésirables".

Après la mort d'un professeur vacciné à l'AstraZeneca samedi, l'Italie a elle aussi mis brièvement le vaccin AstraZeneca sur pause. Avant de reprendre la vaccination tout en excluant le lot d'où provenait le vaccin injecté à l'enseignant. Le président de l’Agence italienne des médicaments (Aifa) a déclaré que le vaccin AstraZeneca ne présentait "aucun risque", estimant que "les bénéfices dépassent largement les risques encourus".


A noter que pour l'heure, aucun lien "avéré" n'a été établi à ce stade entre la vaccination et ces cas graves d'effets secondaires, dont des décès.
Les pays suspendent, AstraZeneca se défend

Le laboratoire AstraZeneca a répondu à ces nombreuses suspensions européennes. Il a notamment indiqué dimanche qu’après "examen attentif de toutes les données de sécurité disponibles sur plus de 17 millions de personnes vaccinées dans l’Union européenne et au Royaume-Uni", son vaccin "n’a apporté aucune preuve d’un risque accru d’embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde ou de thrombocytopénie dans aucun groupe d’âge, de genre, de lot ou de pays particulier".

La première alerte avait été lancée il y a une semaine en Autriche, où des décès avaient abouti à la suspension d'un lot. Plusieurs pays, notamment les pays baltes, avaient suivi. Le Luxembourg aussi. Quelques jours plus tard étaient signalés en Norvège des cas graves de caillots sanguins (thromboses) chez des adultes vaccinés avec AstraZeneca.

La Norvège a également signalé samedi des hémorragies cutanées chez des jeunes vaccinés - qui peuvent se révéler gravissimes. Dans la foulée, elle avait suspendu le vaccin la semaine dernière, comme le Danemark, l’Islande et la Bulgarie.

Une "probable" relation de cause à effet dans de rares cas

AstraZeneca a souligné que dans l'UE et au Royaume-Uni, des thromboses veineuses profondes et des embolies pulmonaires ont été remarquées chez les personnes vaccinées. Mais "beaucoup moins que cela ne surviendrait naturellement dans une population générale de cette taille et similaire", tient à préciser le laboratoire.

AstraZeneca a également été soutenu vendredi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a déclaré qu'il n'y avait "pas de raison de ne pas utiliser" le vaccin.

En revanche, l’Agence européenne des médicaments (AEM) a jugé qu’un lien de cause à effet était "probable" dans certains des "41 rapports d’anaphylaxie possible observés parmi environ 5 millions de vaccinations au Royaume-Uni". Selon l'AEM, certaines allergies sévères devraient être ajoutées à la liste des effets secondaires possibles d'AstraZeneca. Mais, estime-t-elle, le vaccin reste "sûr".

Pour résumer, il n'y aurait pas plus d'effets secondaires graves chez les personnes vaccinées que chez les autres. Cependant, certains pourraient avoir été causés par le vaccin.
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Message  67120 Ven 19 Mar - 18:59

AstraZeneca : pourquoi le vaccin est-il recommandé uniquement aux plus de 55 ans ?

La crise du CoVid-19 - Page 9 Canvas10

La Haute autorité de Santé a annoncé ce vendredi que l'usage du vaccin AstraZeneca serait désormais recommandé uniquement pour les personnes de plus de 55 ans. Pourquoi ce revirement ? Explications.
Après une courte suspension, le vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca peut de nouveau être injecté dès ce vendredi après-midi. Mais la Haute autorité de Santé a cependant émis une réserve ce midi, et pas des moindres : elle recommande que seuls les personnes âgées de 55 ans et plus reçoivent ce vaccin.
Avant sa suspension, AstraZeneca était réservé aux personnes de 50 à 64 ans et porteurs de comorbidités ainsi qu'aux soignants - de tous âges - notamment. Il n'était au début pas administré aux plus de 65 ans en raison de données insuffisantes sur son efficacité chez cette tranche d'âge.
Mais rapidement, les dernières études avaient indiqué le contraire. La vaccination avait alors été élargie aux personnes âgées de 65 ans et plus.

Une mauvaise réputation

Le parcours du vaccin AstraZeneca traîne, depuis le début, une mauvaise réputation. Tout d'abord, le laboratoire a annoncé à plusieurs reprises des retards de livraisons, influant ainsi sur les campagnes de vaccination de nombreux pays.
Mais c'est sur le plan sanitaire qu'il est le plus difficile de faire accepter un produit susceptible de causer des symptômes grippaux, certes sans gravité, mais pénibles deux ou trois jours. Des craintes qui avaient limité l'administration de doses pourtant en stock, y compris chez les soignants.
Le 8 février, le ministre de la Santé lui-même s'était fait injecter le produit pour montrer l'exemple. Ce vendredi, c'était au tour de Jean Castex de recevoir le sérum. A quelques mois près, il n'aurait pas pu : le Premier ministre est tout juste âgé de 55 ans.
De graves, mais rares, troubles de la circulation
Après le résultat de nouvelles études, le Haute autorité de la Santé a annoncé ce vendredi que ce vaccin ne serait recommandé qu'aux personnes de plus de 55 ans. En effet, ces études ont montré que dans de rares cas, des troubles de la coagulation pouvaient survenir chez des patients vaccinés, tous jeunes.
Mi-mars, l'OMS établissait déjà une possible relation entre la vaccination et la survenue de ces troubles. Mais l'Organisation mondiale de la Santé a précisé qu'ils n'étaient pas plus nombreux chez les vaccinés que dans la population générale.
Face à cela, de nombreux pays européens avaient suspendu le sérum.

Seulement trois complications graves en France

En France, seules trois complications graves, pouvant aller jusqu'à la mort, ont été relevées sur près de 1,4 million d'injections. La HAS précise qu'il s'agissait de cas de coagulation intravasculaire disséminée, observé chez une femme de 26 ans, et deux cas de "thrombopénies associées" (un déficit de plaquettes sanguines) chez un homme de 51 ans et une femme de 24 ans.
Jeudi, l'Agence européenne du médicament a tenu à rassurer les futurs vaccinés, expliquant que le vaccin d'AstraZeneca était "sûr et efficace". Elle n'a cependant pas écarté un "possible" lien entre le vaccin et des cas de coagulation intravasculaire disséminée (trouble de la coagulation) et de thrombose veineuse cérébrale.
Pas à un niveau susceptible d'interdire le vaccin, mais 25 cas ont été recensés en Europe au 16 mars, entraînant 9 décès, sur plus de 17 millions d'injections. Ces cas sont surtout survenus chez des femmes de moins de 55 ans.
Quel vaccin pour les moins de 55 ans ?
Dans l'attente de données complémentaires, les moins de 55 ans devront se faire vacciner avec d'autres produits, comme les vaccins à ARN messager de Pfizer ou Moderna, voire le nouveau vaccin Johnson & Johnson, sur le point d'arriver en France.
Ce qui devrait ralentir la campagne de vaccination même si, jusque là, les seules personnes de moins de 50 ans qui avaient le droit de se faire vacciner étaient les personnes à risque et des soignants.
Concernant les personnes "jeunes" qui auraient déjà reçu une dose d'AstraZeneca, difficile de savoir. Peut-être seront-elles obligées de se vacciner de nouveau avec un autre vaccin contre le Covid-19.
dna
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Message  67120 Dim 28 Mar - 13:32

dna a écrit:
629 malades du Covid-19 hospitalisés en Alsace
■ Hospitalisations. 629 patients étaient soignés à l’hôpital pour Covid-19 ce samedi 27 mars en Alsace, dont 423 dans le Bas-Rhin. Le samedi 21 mars, leur nombre s’était élevé à 680. 27 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées en 24 heures, dont onze dans le Bas-Rhin (une semaine plus tôt, il y a eu 26 hospitalisations nouvelles). 116 personnes étaient en réanimation (une de plus qu’il y a une semaine), dont 78 dans le Bas-Rhin. Un nouveau décès avec diagnostic Covid-19 est à déplorer.

■ Taux d’incidence. 255,7 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur sept jours ont été calculés dans le Bas-Rhin (255 la veille), 168,2 dans le Haut-Rhin (161 la veille).
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Message  67120 Ven 2 Avr - 12:46

dna a écrit:
Une personne vaccinée n’est pas à l’abri d’une contamination
Le fait d’être vacciné ne met pas à 100 % à l’abri du risque d’être atteint du Covid-19. Les études sur l’efficacité du vaccin ont montré que celui-ci fait s’effondrer le risque de développer une forme grave de la maladie, dix jours après la première injection. Effet renforcé après la seconde injection. Pour autant, la personne vaccinée n’est pas à l’abri d’une contamination et d’une forme bénigne de la maladie. Et dans certains cas très rares d’une forme grave. Aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg, jusqu’à hier, aucune personne ayant été vaccinée n’a été admise en réanimation.
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Message  67120 Mar 13 Avr - 15:22

dna a écrit:
Propos "dangereux" et rassemblement sans masque : Martine Wonner s'attire les foudres des élus
La députée du Bas-Rhin, Martine Wonner, a été vivement critiquée par des élus et ses collègues à l'Assemblée nationale pour avoir tenu des propos "irresponsables" sur les vaccins à ARN messager lors d'un rassemblement, sans masque, à Quimperlé, dans le Finistère dimanche.
Martine Wonner, députée du Bas-Rhin, est une nouvelle fois au cœur de la polémique.

Plusieurs députés ont dénoncé son "irresponsabilité" après des propos qu'elle a tenus dimanche lors d'un rassemblement réunissant plusieurs centaines de personnes, non masquées, à Quimperlé, dans le Finistère.
Une "cochonnerie génétiquement modifiée"

Elle a évoqué lors de cette manifestation de "cochonnerie génétiquement modifiée" des vaccins à ARN messager. Pour elle, "le seul vaccin qui fonctionne, c'est celui des Chinois, parce que c'est un vaccin normal, à virus atténué", selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

Le député Matthieu Orphelin a ainsi critiqué sur Twitter ses propos qualifiés de "très dangereux".


"Je ne suis pas du tout anti-vaccin", a assuré la députée Wonner auprès de l'AFP. "Je ne décourage pas les gens qui veulent aller se faire vacciner", mais les techniques utilisées pour les vaccins à ARN messager ne sont pas "éprouvées, pas évaluées", argumente-t-elle.
Priée de ne pas venir à l'Assemblée

La LREM Laurence Maillart-Méhaignerie a quant à elle dénoncé son "monde parallèle" avec ce "rassemblement anti masques au mépris des règles sanitaires qui s'imposent à tous et de la plus élémentaire déontologie médicale et soignante".

Le député MoDem du Finistère Erwan Balanant, le maire PS de Quimperlé Michaël Quernez et le président de Quimperlé Communauté Sébastien Miossec ont de leur côté condamné "avec la plus grande fermeté les comportements irresponsables des personnes présentes et toutes celles et ceux qui ont contribué à l'organisation et ont ainsi par leur action délibérée mis en danger la vie d'autrui".

Fiona Lazaar (non inscrite) a par ailleurs demandé à l'élue du Bas-Rhin, par précaution, de ne pas venir à l'Assemblée nationale "cette semaine" après sa participation à ce rassemblement où les participants ne portaient pas de masque.

C'était en "plein air", "avec "du vent" et "on ne se contamine pas à l'extérieur", s'est défendu Martine Wonner.


Psychiatre de profession, l'ex-députée LaREM a déjà provoqué plusieurs polémiques en affirmant dans l'hémicycle que le port du masque "ne sert à rien" ou en relayant un protocole anti-Covid contesté par l'Ordre des médecins faute de preuves scientifiques et jugé "dangereux" par le collectif médical "No Fake Med".

Deux semaines plus tôt, la députée du Bas-Rhin avait été accueillie en vedette lors d’une manifestation « contre l’état d’urgence sanitaire » qui avait réuni quelque 200 participants, la plupart non masqués, à Mulhouse.
« On nous prive de nos libertés, à cause d’un virus qui ne tue pas plus qu’une autre pandémie de type grippal », avait-elle entre autres lancé.
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Message  67120 Mar 13 Avr - 18:53

Pfizer augmente encore le prix de son vaccin... et ce n'est pas fini

La crise du CoVid-19 - Page 9 Title230

De 12 euros, la dose de vaccin Pfizer contre le Covid-19 est passé à 15,50 €. Et le produit pourrait bientôt être vendu à près de 20€...
"Au départ, le vaccin Pfizer coûtait 12€ la dose, puis le prix a augmenté à 15,50€. Aujourd'hui, des contrats sont signés pour 900 millions de vaccins à hauteur de 19,50€ la dose", a déploré Boyko Borissov, le Premier ministre bulgare.
Un tarif qui, selon ses dires, concernerait les livraisons de vaccins prévues en 2022 et 2023 dans le cadre des commandes effectuées par la Commission européenne pour l'ensemble des pays de l'UE. Des prix qui "augmentent vite", selon le responsable bulgare.
Dans l'UE, la facture augmente
Sur 900 millions de dose, cette hausse de quelques euros représenterait un important surcoût, qui s'élèverait à 3,6 milliards d'euros par rapport au tarif de 15,50€, et même de près de 7 milliards d'euros par rapport au prix de départ du vaccin Pfizer, à savoir 12€. Montant total de la facture : 17,550 milliards d'euros les 900 millions de doses.
L'automne dernier, la secrétaire d'Etat belge au Budget, Eva de Bleeker, avait par erreur diffusé le tarif de chacun des vaccins contre le Covid-19 sur Twitter.

Sur l'image partagée par la secrétaire d'Etat, on découvrait que les précommandes étaient passées à 12€ la dose pour le vaccin Pfizer/BioNTech, 1,78€ la dose d'AstraZeneca, 7,56€ le Sanofi/GSK, 10€ le CureVac, 8,50 dollars le Johnson&Johson et jusqu'à 18 dollars le Moderna. Des tarifs a priori appliqués lors des premières précommandes, qui plaçait Moderna en tête des prix.

Bientôt des doses à 20 euros
Mais peu avant cela, en décembre, l'agence de presse américaine Reuters avait dévoilé que la dose de Pfizer était désormais vendue à 19,5 dollars, soit environ 15,5€, comme l'a rapporté le Premier ministre de Bulgarie.
Aujourd'hui, Reuters confirme une nouvelle hausse en s'appuyant sur les propos d'un haut fonctionnaire européen : le vaccin coûte désormais 19,50€. C'est sur ce prix que portent désormais les discussions autour des commandes.
Cette augmentation non négligeable du prix viendrait de l'adaptation du vaccin aux variants, "ce qui signifie que les entreprises proposeraient des vaccins améliorés si des mutations du coronavirus devenaient prévalentes", explique Reuters.
Des prix "déterminés par la situation de pandémie"
Au mois de mars, deux dirigeants du laboratoire Pfizer parlaient déjà de cette hausse, la justifiant non pas par les variants, mais par "les conditions" du "marché".
"Si vous regardez comment la demande actuelle et les prix actuels sont déterminés, il est clair qu’ils ne sont pas déterminés par ce que j’appellerais les conditions normales du marché : ils sont déterminés par la situation de pandémie dans laquelle nous nous trouvons et par les besoins des gouvernements de se procurer des doses auprès de divers fournisseurs de vaccins", avait alors déclaré le directeur financier de Pfizer, Frank D’Amelio.
Le directeur n'avait pas caché que le laboratoire pourrait également profiter du jeu de l'offre et de la demande, du point de vue notamment "des prix". Frank D'Amelio ne niait alors pas que les prix des doses de Pfizer allaient pouvoir augmenter. Les discussion au sein de l'UE ne sont pas encore terminées, mais cette hausse du prix est fort probable.
A ce moment, le directeur du laboratoire anticipait par ailleurs la nécessité de troisième injections, voire une vaccination annuelle pour que le vaccin soit efficace...
Cependant, l'arrivée très attendue sur "le marché" d'autres produits aussi efficaces que Pfizer ou Moderna pourrait contraindre les deux laboratoires américains à revoir leurs prix à la baisse.
dna
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Message  67120 Ven 7 Mai - 19:12

Peut-on combiner deux vaccins différents ?
C'est déjà le cas en France, et plusieurs études sont en cours afin de voir si cela ne pourrait pas augmenter la réponse immunitaire, notamment contre les variants.
Des dizaines de milliers de Français l’ont déjà fait, ou s’apprêtent à le faire. Depuis que le vaccin AstraZeneca est réservé aux plus de 55 ans, en raison de risques de thrombose, les plus jeunes ayant reçu une première dose reçoivent en guise de rappel une injection de vaccin à ARN messager (Pfizer ou Moderna). Et le cas français n’est pas isolé : la situation est similaire en Allemagne et en Suède, et d’autres pays comme le Canada envisagent de faire la même chose.
Combiner des vaccins de laboratoires différents ? La méthode n’est pas nouvelle : certains vaccins, par exemple contre l’hépatite, sont interchangeables depuis longtemps. Dans certains cas, il a même été prouvé que cela pouvait renforcer la réponse immunitaire.
En 2014, une étude indienne a prouvé que combiner un vaccin oral contre la polio et l’injection d’un sérum contre cette maladie permettait d’obtenir une efficacité supérieure à ce qu’offraient chacun de ces vaccins individuellement.
Essais cliniques en cours au Royaume-Uni
Et avec le Covid ? Les données manquent encore, mais beaucoup d’experts s’attendent à ce qu’il en soit de même. En tout cas, la piste est explorée sérieusement. Plusieurs essais cliniques ont été lancés, dont le principal se déroule actuellement outre-Manche.
Plus de 800 volontaires y participent, l’idée générale étant d’évaluer l’efficacité des différentes combinaisons possibles de vaccins Pfizer et AstraZeneca. Les premiers résultats de cette étude, baptisée Com-Cov et menée par l’université d’Oxford (à l’origine du vaccin AstraZeneca, avec le laboratoire du même nom), pourraient tomber le mois prochain.
Une meilleure protection ?
Les vaccins contre le Covid développés ces derniers mois ciblent tous la fameuse protéine S (spike), qui permet au coronavirus de s’accrocher aux cellules humaines pour les infecter. Mais ces vaccins agissent tous d’une manière légèrement différente, et les combiner pourrait permettre d’augmenter le niveau de protection – notamment contre les variants.
Cette piste est déjà explorée par les laboratoires : en début de semaine, Moderna a publié une étude sur la nécessité d’effectuer un rappel plusieurs mois après l’injection des deux doses initiales. Et parmi les pistes envisagées, le laboratoire suggère l’injection d’un nouveau vaccin développé spécialement contre le variant sud-africain, afin de maximiser le niveau de protection.
Un seul ennemi, plusieurs vaccins 
L’ordre de vaccination pourrait également avoir son importance, d’autant que les différents vaccins sur le marché sont basés sur des technologies différentes. Pour apprendre au système immunitaire à reconnaitre et combattre le coronavirus, certains vaccins utilisent l’ARN messager (Pfizer/BioNTech, Moderna), d’autres ont recours à des "vecteurs viraux" (AstraZeneca, Janssen, Sputnik V), d’autres enfin à des virus inactivés (Sinopharm, Sinovac).
En injectant différents vaccins à des souris, des chercheurs chinois se sont ainsi aperçus que la réponse immunitaire était augmentée lorsqu’une première dose de vaccin à adénovirus (type AstraZeneca) était administrée, et que la seconde dose était d’un type différent (virus inactivé ou ARN messager).
dna
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Message  67120 Lun 17 Mai - 17:52

dna a écrit:
Vaccin AstraZeneca : quatre nouveaux cas de thromboses recensés en France
Les autorités sanitaires ont annoncé ce lundi que quatre nouveaux cas de thromboses associés au vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca, dont deux décès, sont survenus en France entre le 23 avril et le 6 mai. Cela porte à 34 le nombre de cas de thromboses rares sur plus de 4 068 000 injections.
Des effets secondaires très rares mais très graves… L'Agence française du médicament (ANSM) l'a annoncé ce lundi : quatre nouveaux cas de thromboses (des caillots sanguins) associés au vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca sont survenus en France entre le 23 avril et le 6 mai. Deux d'entre eux ont entraîné un décès.

Depuis le début de la vaccination avec AstraZeneca, ce sont ainsi "34 cas, dont 11 décès au total" de thromboses recensés en France, sur plus de 4 068 000 injections réalisées au 6 mai.
Deux femmes et deux hommes

Les quatre nouveaux cas annoncés ce lundi concernent deux femmes sexagénaire et septuagénaire et deux hommes quinquagénaires.

Les complications observées concernent une thrombose veineuse cérébrale pour deux d'entre eux, une thrombose splanchnique (digestive, ndlr) et une thrombose veineuse profonde associée à une embolie pulmonaire, précise l'ANSM.

Un vaccin réservé aux 55 ans et plus


Les caractéristiques des cas déclarés restent identiques à celles du dernier bilan avec une moyenne d'âge plus élevée (médiane à 60,5 ans) et touchant de façon quasi égale les deux sexes (18 femmes/16 hommes).

Depuis le 19 mars 2021, l'utilisation du vaccin Vaxzevria d'AstraZeneca est réservée en France aux personnes de 55 ans et plus. Une utilisation pour cette catégorie d'âge que la Haute autorité de santé (HAS) a recommandé, le 12 mai, de maintenir, tout en réaffirmant l'"utilité incontestable" du vaccin.
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Message  67120 Dim 13 Juin - 5:26

dna a écrit:
Variant indien détecté à Strasbourg : des gestes barrières plus que jamais d'actualité

Une vaste opération de dépistage et de vaccination a été mise en place par l’ARS ce samedi matin dans le quartier pour tenter de circonscrire sa propagation.
Un variant du Covid-19, appartenant aux variants indiens a été détecté dans le quartier de la Krutenau à Strasbourg. Une vaste opération menée par l’ARS de dépistage et de vaccination a été mise en place ce samedi matin dans le quartier pour tenter de circonscrire sa propagation. La personne testée positive ne revenait pas d’Inde.

Le variant identifié qu’on appelle désormais variant delta porte la mutation L452R, qui le rend très contagieux, beaucoup plus que le variant alpha (anciennement variant anglais), lui-même plus contagieux que la souche initiale historique. On se rappelle qu’en deux ou trois mois, ce variant alpha est devenu majoritaire en Alsace et en France en raison de cette plus grande contagiosité. Et qu’au Royaume Uni, le variant delta a lui aussi remplacé assez rapidement le variant alpha.
Trois lignées des variants dits « indiens » ont aussi été identifiées comme portant la double mutation L452R et E484Q


C’est au début du mois de mars que l’Inde a eu un nombre important de contaminations au coronavirus, qui impliquait différentes lignées virales, dont le variant alpha. Toutes ces lignées avaient en commun la même mutation, L452R sur la protéine S (Spike) qui permet au virus de s’accrocher à la cellule humaine hôte. Cette mutation a entraîné une plus grande transmissibilité du virus, certains épidémiologistes estimant qu’elle était 60% plus contagieuse que celle du variant alpha.

Trois lignées des variants dits « indiens » ont aussi été identifiées comme portant la double mutation L452R et E484Q. Cette dernière mutation pourrait permettre au variant qui la porte d’échapper partiellement au vaccin. C’est pour cette raison que plutôt que de chercher les variants alpha, beta (anciennement sud-africain) gamma (anciennement brésilien) ou delta, l’ARS a décidé désormais de rechercher les mutations conférant plus de transmissibilité ou un risque d’échappement partiel au vaccin.
Le virus circule actuellement le plus dans la tranche d’âge 10-29 ans


La présence du variant delta sans l’Eurométropole de Strasbourg dans un quartier très fréquenté par les étudiants, qui pourraient ensuite rentrer chez eux un peu partout en France et le disséminer autour d’eux a aussi poussé l’ARS Grand Est à accentuer fortement le « contact tracing » autour du cas identifié. Avec l’espoir de circonscrire ce début d’incendie comme cela l’a été à Bordeaux, récemment.

Plus que jamais, le respect des gestes barrières reste crucial, de même que le dépistage en cas de doute. Car si la vaccination progresse dans la population, on est encore très loin l’immunité collective. Rappelons qu’en Alsace, si plus de 40% de la population a reçu au moins une dose de vaccins, seuls 20% ont reçu les deux doses nécessaires. Et comme le rappelle l’ARS Grand Est le virus circule actuellement le plus dans la tranche d’âge 10-29 ans, et celle-ci n’est pas à l’abri de développer des cas sévères de la maladie
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Message  67120 Ven 2 Juil - 5:37

dna a écrit:
le gouvernement prépare la vaccination obligatoire pour tous
L'exécutif prépare une loi pour rendre le vaccin contre le Covid-19 obligatoire, a minima pour les soignants au maximum pour toute la population âgée de plus de 12 ans. Objectif : éviter un redémarrage de l'épidémie à la rentrée faute d'avoir vacciné tout le monde.
L'obligation de vacciner toute la population à partir de 12 ans pour éviter une quatrième vague de coronavirus à la rentrée de septembre n'est plus du tout exclue.
Selon nos informations, confirmées à l'hôtel Matignon, le Premier ministre Jean Castex va consulter d'une part le Conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel, d'autre part les présidents des assemblées et groupes politiques parlementaires pour élaborer un projet de loi rendant la vaccination contre le Covid-19 obligatoire.
Côté sanitaire, l'Académie de médecine préconise cette obligation qui existe déjà pour d'autres vaccins.

La plupart des scientifiques et épidémiologistes la demandent au moins pour les soignants.
Courrier aux parlementaires
"Contre la maladie, il est essentiel de porter une attention particulière à toutes les personnes à risques comme de convaincre chaque Français, y compris les plus jeunes d'entre eux, de la nécessité de se vacciner et de se faire vacciner pour protéger les autres" indique le Premier ministre dans un courrier adressé aux parlementaires.

Le gouvernement souhaite poser cette obligation vaccinale a minima pour les personnels soignants et le Premier ministre demande à ses interlocuteurs s'ils estiment que "cette obligation mérite d'être étendue plus largement".

A tout le monde ? "On verra en fonction des consultations. On peut aussi imaginer que l'obligation soit étendue à d'autres professions en contact avec du public", indique une source proche de Matignon.

Enseignants, personnels de crèches et écoles maternelles, serveurs, commerçants, métiers de l'accueil... Si le Conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel donnent le feu vert, le texte de loi pourrait définir des professions.
Pourquoi cette obligation
- Le retard dans la vaccination des soignants tout d'abord, notamment dans les établissements de personnes âgées. "Seuls 57% des professionnels des Ehpad et 64% des professionnels des établissements de santé ont reçu au moins une dose de vaccin", souligne la Fédération hospitalière de France (FHF), qui appelle à leur vaccination obligatoire.
Cette solution est désormais prônée par le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale mis en place par le gouvernement et présidé par l’immunologue Alain Fischer.

- La vaccination ne va pas assez vite et au rythme actuel de vaccination, l'immunité collective ne sera pas atteinte en septembre. La Commission informatique et liberté (CNIL) a donné l'autorisation aux médecins de communiquer les fichiers de patients non vaccinés aux caisses primaires d'assurance maladie, chargées de les contacter un par un. Mais cela ne suffira pas à atteindre 35 millions de Français avec un schéma vaccinal complet et 86% des personnes à comorbidités vaccinées d'ici à la fin de l'été.

- Le variant Delta du virus qui serait 60% à 90% plus transmissible que l'actuel peut très vite devenir prédominant. Il compte déjà pour 20% des infections dépistées.

De nouvelles restrictions à la rentrée seraient un coup très dur pour la relance économique. "On risque en outre d'avoir une fracture entre les vaccinés et les non vaccinés", explique le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Avec des vaccinés qui auraient du mal à accepter un confinement parce que d'autres ont refusé l'injection.
Extension du pass sanitaire, PCR de confort,... Les autres mesures envisagées


Au menu du futur texte de loi, outre l’obligation vaccinale pour les soignants : une baisse des jauges des lieux où le pass sanitaire sera obligatoire, un déremboursement des tests PCR de confort, un renforcement des obligations d’isolement pour les malades du Covid, et des dispositifs d’encouragement à la vaccination en population générale.
Ces vaccins déjà obligatoires

Le vaccin contre le Covid-19 ne serait pas le premier, loin de là, à être obligatoire. Il rejoindrait la liste suivante :

- Pour les enfants nés avant le 1er janvier 2018 : la vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite est obligatoire.

- Pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 : la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’Haemophilus influenzae b, l’hépatite B, le méningocoque C, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole est obligatoire jusqu’à 2 ans. Ils doivent donc être vaccinés (sauf contre-indication médicale reconnue contre ces onze maladies) pour pouvoir être admis en crèche, à l’école, en garderie, en colonie de vacances ou toute autre collectivité d’enfants.

- Pour les professionnels de santé et étudiants en santé : immunisation obligatoire contre la tuberculose, le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite et l’hépatite B.

- Certaines professions particulières : les personnels de laboratoire, les égoutiers, les vétérinaires, les personnels travaillant dans les transports sanitaires, dans l’alimentation, les thanatopracteurs (métier consistant à prodiguer les soins de conservation aux défunts), les personnels des établissements médico-sociaux… sont soumis à des obligations vaccinales particulières.

- Les militaires bénéficient de vaccinations réglementaires à l’incorporation et durant toute leur période de service actif.
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Message  67120 Ven 2 Juil - 19:15

dna a écrit:
Le variant delta progresse en Alsace et dans le Grand Est

En une semaine, la part du variant delta du coronavirus (porteur de la mutation L452R qui le rend très contagieux) est passée de 12 % des tests positifs à 27 % dans le Grand Est, soit 123 cas identifiés. Neuf départements sur les dix du Grand Est sont touchés à la fin de la semaine du 21 au 27 juin par ce variant, contre huit la semaine précédente. Et cinq départements ont un taux de variant supérieur à 20 % contre un, le Bas-Rhin, la semaine précédente.

Dans le Bas-Rhin, le variant delta représente 44 % des tests positifs criblés (contre 29 % la semaine précédente) et dans le Haut-Rhin, 10 % (contre 7,7 %). À noter que le nombre de tests de criblage a baissé dans le Grand Est, passant de 578 la semaine du 14 au 20 juin à 452 la semaine suivante.
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Message  67120 Jeu 19 Aoû - 19:07

dna a écrit:
« On ne peut exercer la médecine et refuser de se vacciner »

La date butoir de l’obligation vaccinale pour les agents hospitaliers a des répercussions variées sur l’activité des services. Deux médecins et deux infirmières témoignent.
Selon un chef de pôle des HUS, le fonctionnement des services à son contact n’est guère impacté pour l’instant par des problèmes d’effectifs qui découleraient de l’obligation vaccinale. Lui-même, comme ses homologues, a reçu une note de la médecine du travail lui signalant des soignants n’ayant pas encore reçu d’injection. Sur cette base seront faites des vérifications, le répertoire des vaccinés n’étant pas forcément à jour ni complet. Ce professeur s’est quand même étonné de trouver le nom d’un chef de clinique parmi les agents qui ne seraient pas encore vaccinés. Il compte s’entretenir avec lui et, si l’information était exacte, lui demandera de se conformer au plus tôt à ses obligations médicales et éthiques : « On ne peut exercer la médecine et refuser de se vacciner ; si on ne veut pas d’injection, il faut quitter ce métier ou, à tout le moins, ne plus pratiquer dans cet environnement qu’est un grand hôpital universitaire. »

Personnel au bord de la rupture

Dans un centre hospitalier d’une ville moyenne en Alsace, une infirmière indique : « Dans mon équipe, il y a de grosses tensions car il y a quatre personnes contre le vaccin. Et comme elles en parlent sans arrêt, cela a un impact sur le service et le travail. » Elle poursuit : « Deux d’entre elles, dont une secrétaire, se sont laissées convaincre de se faire vacciner. Mais les deux autres sont prêtes à démissionner. Le seul frein est que si la vaccination devient obligatoire pour tout le monde, elles auront perdu leur boulot pour rien. »

Une infirmière des HUS indique pour sa part que, dans son service, « il n’y a pas de tension entre vaccinés et non vaccinés, on fait front commun. Il y a une forte pression des cadres et des salariés se font vacciner pour ne pas perdre leur travail ». Elle craint une rentrée explosive. « Le personnel va craquer, y compris les internes, car les conditions de travail sont dégradées. Et si jamais il y a une 4e vague, ça va être monstrueux. »

Le retour de vacances et la rentrée sont aussi source d’inquiétude pour le Pr Yves Hansmann, infectiologue aux HUS et chef du Pôle Spécialités médicales, ophtalmologie. « Depuis juillet nous avons une augmentation des hospitalisations et des réanimations pour Covid. Depuis quelques jours, on a l’impression que ça se stabilise. Mais on a appris à être prudent avec ce virus. Et dans le Haut-Rhin, les taux d’incidence continuent de grimper. Il y a de grands risques que ça reprenne à la rentrée avec une population plus jeune qui revient. » Pour lui, « il faut convaincre de l’utilité de la vaccination et de l’importance d’avoir un taux élevé de couverture vaccinale dans la population, mais encore plus parmi le personnel du CHU. Ce sont des personnes très exposées au virus, et on ne peut pas avoir de défection parce qu’elles ont attrapé le Covid car le flux de personnel est déjà très tendu. On va vers les quelques personnes pas encore vaccinées sur le Pôle. Certaines ont déjà été rassurées et convaincues. Mais il y a des personnes qui sont farouchement opposées à la vaccination dans une démarche qui peut ressembler à une croyance ferme. On ne peut pas atteindre ces personnes qui ont des convictions particulières. »
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Message  67120 Ven 20 Aoû - 5:41

Obligation vaccinale : « Si j’avais les moyens, je déposerais ma blouse… »
Deux cents personnes se sont rassemblées ce jeudi, à l’appel des syndicats Unsa, FO et CGT, devant les bâtiments de la direction du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace, pour dénoncer la vaccination qui leur est imposée pour continuer à travailler.
Un peu en retrait, Catherine et Marie, respectivement professionnelle de santé et infirmière au Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace (GHRMSA), écoutent les prises de parole des représentants syndicaux (Unsa, FO et CGT) qui ont appelé à un rassemblement, ce jeudi en début d’après-midi, devant les bâtiments de la direction, sur le site du Hasenrain à Mulhouse, pour demander pêle-mêle « l’annulation de l’obligation vaccinale [des personnels hospitaliers] et le respect du libre choix de chacun », « le respect du secret médical », « l’arrêt des contrôles des agents sur leur statut vaccinal », « l’arrêt immédiat des intimidations et pressions sur les agents non vaccinés ».

Catherine a reçu sa première dose de vaccin il y a quinze jours, Marie il y a deux jours. Ni l’une, ni l’autre n’ont eu « le choix », expliquent-elles. « Si j’avais les moyens, je déposerais ma blouse, mais… », commence Marie. « On a cédé à la pression salariale », conclut Catherine. Elles tenaient néanmoins à être présentes ce jeudi pour « défendre l’accès aux soins pour tous ».

« Le pass sanitaire, ce n’est pas l’hôpital public, c’est de la discrimination », estiment-elles, déterminées à ne pas céder davantage de terrain au gouvernement, qui a fixé aux personnels hospitaliers la date du 15 septembre pour justifier d’au moins une dose de vaccin, et celle du 15 octobre pour la deuxième, sous peine de suspension de salaire.

« Un bras de fer » avec le gouvernement
À un mois de la première échéance, c’est « un bras de fer » qui est désormais engagé. Au GHRMSA, où 40 % des personnels hospitaliers ne sont pas vaccinés, selon les chiffres fournis par la direction, combien d’agents iront au bout de leur démarche et seront prêts à renoncer à leur salaire, à leur métier ? La question divise les quelque 200 personnes mobilisées ce jeudi, dont une large majorité de personnels hospitaliers et une poignée de gilets jaunes et de représentants syndicaux d’autres branches, venus « en soutien ».

Parmi les personnes interrogées, la balance penche du côté de « l’expectative », voire de la « résignation ». Contacté la veille du rassemblement, un aide-soignant expliquait qu’il ne se rendrait pas à la mobilisation, parce qu’il n’y croit « plus trop ». Il indiquait avoir pris un rendez-vous pour une première injection. « Je pourrai toujours l’annuler si les choses évoluent… »

Drapeau rouge FO dans la main droite et main gauche posée sur le guidon de la poussette dans laquelle gigote sa fille, Élodie (*), aide-soignante, n’a pas encore abdiqué. « Non, je ne compte pas me faire vacciner », répond-elle d’abord. Quitte à devoir renoncer à son travail ? « C’est la question, nuance-t-elle. Seule avec un enfant, ça risque d’être compliqué… »

Un peu plus loin, Lucie (*) et Perrine (*), elles aussi aides-soignantes, reconnaissent également qu’« il n’est pas impossible qu’on finisse par se faire vacciner ». « Ça me rend malade rien que d’y penser… Être soignant, c’est un métier de cœur, je n’ai jamais songé à faire autre chose », souffle Perrine, 29 ans, la blouse barrée de ces mots : « 2020, soignant positif = travail. 2021, soignant non vacciné = non payé ».

« Si je dois le faire, ça sera vraiment en dernier recours », reprend Lucie, 28 ans. « Avant ça, je veux voir jusqu’où le gouvernement est prêt à aller et je me battrai jusqu’au bout, même si c’est dur, parce que je me sens de plus en plus seule dans mon service. »

« Je veux bien donner mon corps à la science du temps de ma mort, mais pas de mon vivant ! » « Ce n’est pas le fric qui va m’enlever mon éthique ! » Au sein de ce groupe de quatre collègues qui discutent, les formules sont vives, autant que leur « colère ». Et alors que les prises de parole syndicales se poursuivent, elles imaginent de quoi pourrait être fait leur avenir : « On a créé un groupe sur les réseaux sociaux pour s’organiser et s’entraider quand on n’aura plus de salaire. »

À 15 h, une délégation syndicale a été reçue par la direction de l’hôpital, qui leur a notamment indiqué que le calendrier fixé par le gouvernement serait « appliqué ». Les personnels qui n’auront pas entamé de démarche pour se faire vacciner d’ici le 15 septembre seront « reçus en entretien par la direction des ressources humaines » pour « évaluer et négocier chaque situation ».

(*) Les prénoms ont été modifiés à la demande des intéressées.
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Message  67120 Mer 8 Sep - 4:51

dna a écrit:
Covid-19
"On va venir te chercher toi aussi" : violemment menacés, les soignants veulent une riposte

Médecins et scientifiques, victimes de menaces par les anti-vaccins, en appellent aux pouvoirs publics. Ils demandent des mesures radicales pour arrêter la violence des "chasses à l’homme". La Fédération hospitalière de France appelle à porter plainte systématiquement.
La violence, ça suffit ! C’est le message de médecins et de scientifiques harcelés et victimes de menaces sur internet, par téléphone, voire à leur domicile.

Depuis des mois, ils sont la cible des anti-vaccins ou des tenants des thèses complotistes sur l’épidémie de Covid-19. Ils reçoivent des messages haineux sur leur téléphone portable. "On va venir te chercher toi aussi", menace un homme sur le téléphone de Jérôme Marty, médecin généraliste, président du syndicat UFML. Ils subissent des appels au meurtre sur internet comme "Et la balle dans la tête que je vais te mettre, tu vas l’arrêter comment ?" ou "Sur la méthode d’exécution, on peut discuter : le peloton, la corde, la chaise électrique…"
Et la balle dans la tête que je vais te mettre, tu vas l’arrêter comment ?

Extrait des menaces reçues par des médecins et scientifiques


Ils voient leurs informations personnelles (adresse, etc.) diffusées sur les réseaux sociaux. L’agressivité devient aussi parfois physique, comme une intrusion dans le CHU de Pau mi-août ou les inscriptions "Crémieux, Marseille aura ta peau", sur les murs de ce que des manifestants pensaient être le domicile de François Crémieux, le nouveau directeur général de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille.
Tribune sur France soir
La violence est montée d’un cran, le 22 août dernier, avec la publication d’une tribune sur le site France soir. Le texte liste une série de noms de scientifiques, médecins connus pour leur pédagogie sur le Covid, pour avoir mis en cause les thèses de Didier Raoult ou pour défendre publiquement la vaccination. La tribune, cinglante, appelle à mots à peine couverts à recourir contre eux à la guillotine : "Un procès devra se tenir. La veuve s’impatiente."

Les collectifs Citizen4science, Fakemed et les personnalités ciblées dénoncent le silence des pouvoirs publics et appellent à une réponse ferme des autorités face à ce torrent de violence. La fédération hospitalière de France est sur la même ligne : "L’hôpital doit rester un sanctuaire, préservé de toute forme de violence", insiste Frédéric Valletoux, président de la fédération hospitalière de France, qui apporte un "soutien très fort à tous les professionnels qui se font prendre à partie". Les agressions "qui se multiplient vis-à-vis d’hospitaliers sont inacceptables et doivent donner des réponses judiciaires appropriées."

"Ce qui me choque, c’est l’impunité dont disposent ceux qui allument la mèche à dessein pour faire douter de la parole scientifique", s’insurge le Pr. Karine Lacombe, qui déplore l’inaction de la justice et le silence des pouvoirs publics. "C’est nous qui devons porter plainte, mais on peut y passer nos jours et nos nuits à porter plainte !", ajoute-t-elle.

Leur colère est aussi un cri d’alarme : "Nous craignons le passage à l’acte de personnes radicalisées, ou déséquilibrées, entraînées par le flot de haine incessant. Les raids punitifs, les chasses à l’homme, les listes dressées avec appel à faire tomber des têtes au sens propre doivent cesser de toute urgence."
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