25ème journée: Strasbourg / Le Poiré-sur-Vie

Le 20/03/2015 a 20h a la Meinau

Le groupe strasbourgeois face au Poiré !
Le groupe strasbourgeois qui accueillera Le Poiré-sur-Vie demain soir au Stade de la Meinau (20 heures) vient d’être annoncée. Pas de véritable surprise hormis l’absence de N’Dour qui purgera un match de suspension suite à l’accumulation de cartons jaunes. Suite à la défaite lors du déplacement à Bastia vendredi dernier, il est fort probable que Jacky Duguépéroux opère quelques changements dans son onze de départ !
Le groupe : Gauclin, Oukidja ; Aguemon, Amofa, Bahoken, Belahmeur, Blayac, Camara, Chrétien, Fachan, Grimm, Lienard, N’Doye, Sabo, Salmier, Seka, Sikimic.

Les absents : N’Dour (suspension), Donzelot, Binder (reprise), Munch, Ieraci, Vencel Jr., Schmittheissler, Ndiaye (choix de l’entraîneur)

total sport

http://www.lalsace.fr/sport/2015/03/20/racing-un-poire-cul-sec

http://www.dna.fr/sports/2015/03/20/il-est-grand-temps

Racing Strasbourg : 30. Alexandre Oukidja (g) – 28. Michaël Chrétien, 21. Yoann Salmier, 22. Ernest Seka (cap), 2. Marc Fachan – 26. Jean-Philippe Sabo, 6. Jérémy Grimm, 18. Mayoro Ndoye, 7. Yannick Aguemon - 11. Dimitri Lienard, 19. Stéphane Bahoken.

Remplaçants : 1. Guillaume Gauclin (g), 4. Mamadou Camara, 12. Brian Amofa, 13. Jérémy Blayac, 29. Alassane N’Diaye. Entraîneur : Jacky Duguépéroux.

Parmi les 18 joueurs retenus hier, deux ont été retranchés par le coach du Racing Jacky Duguépéroux aujourd'hui. Il s'agit de Milovan Sikimic et Abdelhak Belahmeur. L'attaquant Jérémy Blayac démarrera la rencontre sur le banc, tandis que Lienard et Bahoken débutent sur le front offensif du RCSA. Salmier et Seka sont associés en défense centrale, tandis que Marc Fachan est de retour de blessure ce soir et titularisé au poste de latéral gauche.

Battu à Bastia le week-end dernier, le Racing doit impérativement renoué avec le succès ce soir pour se relancer dans la course à la montée, surtout à domicile, surtout face à un des mal classés du National. Sur les autres terrains, ses concurrents directs perdront forcément des points puisque certains s'affrontent.

Il y a sensiblement moins de monde que d'habitude ce vendredi à la Meinau, mais l'affluence reste bien évidemment exceptionnelle pour un match de la 3e division du foot français. Il fait par ailleurs encore assez doux sur Strasbourg. Les deux équipes s'apprêtent à faire leur entrée sur la pelouse. A tout de suite pour le coup d'envoi !

BUTTTTTTTTTTTTTTTTT 1-0 NDoye

Après deux premières minutes difficiles, Strasbourg a pris le jeu à son compte et très franchement, le Poiré ne touche quasiment plus un ballon. Les vagues bleues se succèdent sur les buts de Pichot.

Le Racing déroule son jeu toujours aussi tranquillement, trop sans doute pour rendre le match passionnant. Pour cela, il faut être deux et pour le moment, le Poiré brille bien plus par sa rudesse défensive que par ses qualités techniques.

But refusé logiquement à Aguemon, qui est venu pousser dans le but vide un ballon repoussé par la transversale après une tête de Bahoken, elle-même consécutive à un centre de Sabo sur lequel le ballon était préalablement sorti des limites du terrain.

Mi-temps à la Meinau ! Le Racing rejoint les vestiaires à 11 contre 10 et en menant au tableau d'affichage aussi (1-0). Il manque ce 2e but qui ferait respirer tout le monde mais la supériorité numérique est également bonne à prendre. A tout de suite pour la seconde période !

Ernest Seka, en bon capitaine, sonne la charge et monte aux avant-postes pour décocher une frappe du gauche des 20 m sur laquelle Pichot se couche tant bien que mal.

Victoire du Racing 1 but à 0 face au Poiré-sur-Vie, dans la douleur finalement, alors qu'il n'y a eu qu'une équipe sur le terrain pendant 75 minutes. Il a manqué ce second but pour délivrer les Strasbourgeois qui ont finalement joué à se faire peur alors que ce succès leur a tendu les bras dès la 6e minute sur un but de Ndoye.

25eme journée
Vendredi 20 mars 2015
Istres 0 - 2 Colmar
  USL Dunkerque 2 - 0 Consolat Marseille
EFC Fréjus-St Raphaël 2 - 2 Boulogne-sur-Mer
  Amiens SC 1 - 0 Paris FC
US Avranches 0 - 0 CA Bastia
Luçon 4 - 0 Epinal
Strasbourg 1 - 0 Poiré-sur-Vie
Chambly 2 - 3 US Colomiers
 Red Star 2 - 1 Bourg-Péronnas

25eme journée
1 Paris FC 47 25
2 Bourg-Péronnas 46 25
3 Red Star 44 23
4 Strasbourg 41 25
5 USL Dunkerque 40 25
6 Boulogne-sur-Mer   38 24
7 EFC Fréjus-St Raphaël 38 23
8 Luçon         38 24
9 Amiens SC       35 24
10 US Avranches 33 23
11 Colmar 29 25
12 Chambly 28 24
13 Consolat Marseille      28 25
14 CA Bastia 26 25
15 US Colomiers 26 25
16 Poiré-sur-Vie 25 25
17 Istres           15 25
18 Epinal 11 23

http://www.dna.fr/sports/2015/03/21/encore-en-vie

Un raté victorieux
Au terme d’une production sans saveur, mais achevée en vainqueur, le Racing a entretenu ses rêves de montée. Cela n’a pas été brillant mais le National dicte souvent de privilégier l’efficacité.
Ce n’était pas la soupe à la grimace quand même. Mais les Strasbourgeois se sont bien gardés de grimper au plafond au moment de célébrer leur onzième victoire de la saison.

En prenant le meilleur sur le Poiré, débarqué en Alsace pour défendre à outrance et dominé de la tête et des épaules, ils ont fait le job. Mais la dernière impression est parfois celle qui demeure durablement.

S’il a été contraint de se passer de Grimm, sorti en raison d’une blessure, le Racing a aussi perdu son football après l’expulsion de Touré dans le camp d’en face. Il a tourniqué autour de la défense visiteuse, en passant par derrière, parfois jusqu’à Alexandre Oukidja, son gardien. Soucieux de préserver sa courte avance plutôt que de tenter de la doubler, il a fini par s’exposer.
Et à l’entame des arrêts de jeu, Hebras a failli l’en punir, finalement battu dans l’ultime duel de la soirée, grâce à une parade d’Oukidja.
« L’équipe reste instable »
« C’est comme si on gardait le syndrome spinalien au-dessus de nos têtes, a considéré Jacky Duguépéroux, un coach néanmoins soulagé, évoquant le nul rageant concédé dans les Vosges après avoir mené de deux buts jusqu’à cinq minutes de la fin. On a moins bien joué à un à zéro. Il y a eu quelques moments d’affolement en fin de match, signe que l’équipe reste instable. »

Il ne faut pas perdre de vue que le Racing a su remettre la marche avant alors qu’il était dos au mur, après son échec sur la pelouse du CA Bastia (1-0). Mais il aurait pu (dû) bien moins souffrir et se compliquer la tâche pour refaire le plein de confiance. Contraint de trembler jusqu’à la fin, aurait-il veillé à demeurer en éveil alors que des échéances a priori abordables – accueil de Chambly, déplacement à Avranches – vont rythmer son programme ?
Les avis étaient trop mitigés pour identifier une volonté de ménager le suspense. « On aurait préféré se mettre à l’abri, en convient Dimitri Lienard, qui a beaucoup tenté, en vain sauf sur le coup franc bien senti pour le but de N’doye à la sixième minute. Dans ces cas-là, face à un adversaire réduit à dix, on aurait dû prendre plus notre temps. On a eu tendance à balancer trop vite. »

Michaël Chrétien y va moins avec le dos de la cuiller : « Ce type de match doit nous permettre de prendre du plaisir et ça n’a pas été le cas. Dans les têtes, on s’est peut-être senti tranquille à la mi-temps et on n’a pas su plier le match. Or, pour profiter d’une supériorité numérique, il faut mettre du mouvement. Tout le monde a vu la même chose dans le vestiaire. »
Tout le monde a aussi fait ses comptes et voilà sans doute la principale source de satisfaction du week-end. Comme un éternel recommencement, la bande à “Dugué” a rattrapé une partie de son retard après une victoire. En raison des trop nombreux échecs concédés, il reste du chemin à parcourir.

La semaine à venir devrait lui permettre d’y voir plus clair avec deux matches en retard disputés mardi, à savoir Boulogne – Red Star et Chambly – Fréjus-St-Raphaël. Ils concernent trois concurrents directs. Dans le pire des cas, le Racing pourrait se retrouver un rang plus bas au classement, éventuellement dépassé par l’équipe varoise, avec cinq points plutôt que trois à combler pour retrouver le podium.
Les Strasbourgeois n’ont néanmoins pas l’intention de se replonger dans les calculs. S’ils s’étaient astreints à envisager sept ou huit succès sur dix après leur échec à Bastia, voilà huit jours, ils n’ont pas réactualisé leur plan de bataille global. « On va savourer ce petit 1-0 pour la soirée, l’essentiel était de gagner, a soufflé “Dugué”. On a Chambly la semaine prochaine et on espère la même issue. La fin de saison va être difficile pour tout le monde, en haut comme en bas. »

Le match à suivre, une nouvelle échéance à domicile, était rapidement dans les têtes puisque le rendez-vous du week-end, en dehors de trois précieux points, ne laissera pas une trace indélébile dans les mémoires.
« Montrer que l’on en veut plus que l’adversaire »
« Contre Chambly, il va falloir encore gagner les duels, a souligné Dimitri Lienard. Après, on se rappelle que Marseille avec Deschamps a été champion en accumulant les un à zéro. Il reste neuf matches, c’est crispant mais on doit continuer à montrer qu’on en veut plus que l’adversaire. Dans une semaine, on devra montrer à Chambly qu’il va en baver. »

Ces derniers temps, à la Meinau, les Bleus ont retrouvé une imperméabilité défensive qui les situe au deuxième rang dans le National. Il y a aussi quelque chose de rassurant. « Si on doit réussir avec neuf un à zéro, je signe de suite, conclut Alexandre Oukidja. On a été un peu fébrile à la fin, face au Poiré, mais on continue à être globalement costaud. On est là pour gagner à chaque fois. »

Si la fin de saison correspond à ces attentes, ça suffira, c’est sûr.
Dna

Sur courant trop alternatif
Toujours en course après sa 11e victoire avant-hier à la Meinau contre un Poiré-sur-Vie réduit à dix en 2e période (1-0), le Racing est trop souvent court-circuité par des baisses de tension dans l’intensité physique. C’est pourtant dans ce secteur que risque de se jouer l’accession en Ligue 2.
Dans un milieu du foot où même les fables les moins crédibles circulent à vitesse supersonique, il ne paraîtra incongru à personne de comparer le Racing à la tortue de Jean de la Fontaine. Une tortue qui, après six mois passés à se traîner et/ou s’égarer, refait doucement son retard. Appliquant la fameuse maxime du fabuliste « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » , elle grignote point par point et peut toujours espérer coiffer au poteau quelque impudent et imprudent lièvre parti trop vite.
Toutefois, si elle a sensiblement enfoncé le champignon depuis trois mois, son rythme n’est cependant pas assez soutenu pour lui garantir de griller à l’arrivée certains « Garenne » qui batifolent çà et là hors des sentiers battus, mais ne ralentissent pas tant que ça.

Elle a beau n’avoir emprunté les chemins de traverse qu’une fois lors de ses dix dernières sorties - le 13 mars à Bastia où malgré quelques « salades » servies à l’apéro, le plat de résistance corse lui est resté sur l’estomac (défaite 1-0) -, elle n’a guère repris de terrain à ceux qui ont démarré pied au plancher. Les chiffres le démontrent : pendant que le Racing récoltait 19 points en 10 journées, Bourg-Péronnas en prenait autant, le Paris FC et le Red Star, 18 (avec deux matches de moins pour les Audoniens).
Et il ne lui reste désormais que 9 étapes pour «dézinguer» l’un des trois coursiers du podium, sachant que le plus à portée de fusil ce matin - le Red Star, 3e avec 3 points de plus - ne sera pas forcément le plus facile à atteindre. À ce titre, les matches en retard de ce mardi, Boulogne - Red Star et Chambly - Fréjus, éclaireront d’un jour nouveau le classement un peu tronqué du National. Surtout avant la venue de Chambly, en pleine déconfiture en 2015 (4 défaites, 4 nuls), vendredi à la Meinau.
« Heureusement qu’Ouki fait l’arrêt qu’il faut… »
Avant-hier dans leur tanière meinovienne, les Strasbourgeois ont souffert mille maux pour venir à bout d’un pâle Poiré-sur-Vie réduit à dix durant le second acte (1-0). « Il n’est jamais évident de jouer à 11 contre 10 » , plaide le gardien Alexandre Oukidja, auteur d’une parade salvatrice à la 93e sur la seule occasion digne de ce nom des Vendéens. « On se satisfait de ce 1-0 et on retiendra les trois points. »

« On va retenir cette victoire que tout le monde voulait après le faux pas à Bastia » , lui fait écho Jérémy Grimm. « L’essentiel était de gagner » , complète Jacky Duguépéroux. Bref, chez les Bleus, personne n’est dupe : ce 11e succès de la saison n’a pas été le plus probant. « J’ai un peu tremblé à la fin » , respire Grimm, sorti à la pause pour une douleur au genou gauche a priori sans gravité et qui a sué à grosses gouttes sur le banc. « Heureusement qu’Ouki fait l’arrêt qu’il faut, sinon nous aurions pu nous mordre les doigts d’avoir bêtement perdu deux points. La mission est accomplie. Mais nous savons très bien ce qui a été ou pas et surtout ce qu’il va falloir corriger pour ne pas reproduire ce type de prestation contre Chambly. »
Même si Alex Oukidja estime que son équipe « a bien géré les temps forts et temps faibles, bien défendu aussi » , le RCSA s’est tout de même fait peur face à un visiteur en infériorité numérique qui n’a presque jamais mis le nez à la fenêtre. Il a ainsi failli concéder l’égalisation dans le temps additionnel. « En National, l’équipe qui en veut le plus et gagne les duels remporte les matches. C’est comme ça que ça se passe » , analyse un Dimitri Lienard passeur décisif pour la 6e fois et pas loin de reconnaître que son équipe a une nouvelle fois péché dans l’impact. « On l’a vu à Bastia qui en voulait plus que nous. Sur ce plan, nous sommes complètement passés à travers là-bas. Vendredi, il faudra, dès la première minute, montrer aux Camblysiens qu’ils vont en baver physiquement. »

« Les matches comme ceux du Poiré, on les gagne en mettant de l’agressivité » , approuve Oukidja. Autrement dit : en enfilant le bleu de chauffe et en plongeant les mains dans le cambouis. Le Racing y répugne parfois et ça lui a valu un certain retard à l’allumage. Mais dans la course-poursuite qu’elle a engagée derrière les lièvres de tête, la tortue strasbourgeoise ne peut plus se permettre de ne pas être au taquet. Dans les limites autorisées, ça va sans dire.
Alsace