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11ème journée : Rennes - Strasbourg saison 2021/2022

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Message  67120 Mar 19 Oct - 14:11

Dimanche le 24/10 à 15h
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Message  67120 Mar 19 Oct - 18:03

dna a écrit :Moïse Sahi est de retour
Moins de 48 heures après leur 4e et plus nette victoire de la saison contre Saint-Etienne (5-1), les Racingmen ont repris ce mardi matin le chemin de l’entraînement. Comme toujours en pareil cas, ils ont travaillé en deux groupes : les titulaires qui se sont contentés d’un brève passage sur le terrain avant d’aller en salle ou aux soins et les remplaçants qui ont eu droit à une séance plus poussée.

A l’exception de l’attaquant sud-africain Lebo Mothiba, absent encore plusieurs semaines pour une déchirure aux ischio-jambiers, tous les Bleus ont foulé le pré, y compris Moïse Sahi. Le jeune attaquant ivoiro-malien, victime d’une déchirure aux ischio-jambiers gauche le 24 juillet et d’une rechute le 19 août, a retrouvé le collectif comme il l’avait lui-même annoncé la semaine passée. Même Karol Fila, qui soigne une déchirure à l’adducteur, a enchaîné les tours de terrain, mais le latéral droit polonais n’est pas encore sur la voie du retour.
Après avoir purgé leurs suspensions de respectivement un et deux matches, le défenseur axial Alexander Djiku et le meneur de jeu Adrien Thomasson sont de nouveau à disposition de Julien Stéphan. Le coach va donc pouvoir préparer le déplacement à Rennes avec une troupe presqu’au complet.

Alexander Djiku a passé une partie de la rencontre avec le kop ce dimanche contre Saint-Etienne
Jusqu’à la conférence de presse de vendredi, il observera un silence médiatique total. « J’ai reçu beaucoup de demandes d’interviews », justifie-t-il, « soit je les honore toutes, soit je ne réponds à aucune. Comme je n’aurais pas été en mesure de toutes les satisfaire, je préfère m’abstenir. Surtout, je veux que le match de dimanche à Rennes soit celui de la visite du Racing et rien d’autre… »
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Message  67120 Sam 23 Oct - 6:07

dna a écrit :le gang des Rennais
Au Racing ils sont huit, dans le staff et sur le terrain, à être passés dans les rangs du Stade rennais. La colonie bretonne dirigée par l’entraîneur Julien Stéphan attend avec une impatience sagement dissimulée les retrouvailles au Roazhon Park, ce dimanche (15h). Présentations.
« Si c’est une semaine particulière ? Non, pourquoi ? » Dans un grand sourire et avec une candeur feinte dès la première question, ce vendredi, Julien Stéphan a cherché à décharger de tout aspect émotionnel le déplacement dominical à Rennes.

Pourtant, ce voyage à l’Ouest renvoie au passé – lointain ou proche, inabouti ou riche, formateur ou constructif – pour une partie de l’effectif alsacien.

“Ju” Stéphan et le conte de Brocéliande
Certains sont nés sur les bords de la Vilaine, d’autres ont été formés chez les Rouge et Noir ou s’y sont affirmés. Difficile, dans ces conditions, de rester insensible aux retrouvailles même s’il s’agit « de se préparer de manière très professionnelle », comme le dit l’entraîneur et chef du gang rennais.

❏ JULIEN STÉPHAN (41 ans, 9 ans au club, 110 matches dirigés). « Qu’il s’agisse de la première fois, de la deuxième ou de la troisième, ce sera toujours particulier pour moi de revenir. J’y ai vécu une expérience incroyable, je ne l’oublierai jamais. Mais là, c’est Strasbourg qui vient à Rennes, et pas autre chose. »

Depuis la victoire contre Saint-Étienne (5-1), dimanche dernier, le technicien du Racing s’est préparé à être au centre des attentions et criblé de questions sur ses ascendances bretonnes. Il a habilement effectué un pas de côté pour s’en échapper, refusant toute interview en dehors du point presse obligatoire.

Né à Rennes, à l’époque où son père Guy – l’adjoint de Didier Deschamps en équipe de France – y jouait, celui que l’on surnomme “Ju” là-bas est arrivé au club en 2012 en provenance de Lorient pour s’occuper des U19.

L’ascension a été rectiligne et même fulgurante jusqu’à sa nomination à la tête des pros, en remplacement de Sabri Lamouchi après une défaite contre… le Racing (1-4 le 2 décembre 2018).

La suite relève quasiment du conte de Brocéliande : une Coupe de France 2019, 48 ans après la dernière victoire dans l’épreuve, un beau parcours européen en C3, puis encore une qualification en Ligue des champions.

Début 2021, les attentes sont trop grandes et les résultats ne suivent plus. Acculé, Julien Stéphan rend son costume le 1er mars. « Ma démission avait beau être assumée, elle a été douloureuse », a reconnu ce mercredi dans ces colonnes le jeune quadragénaire.

❏ MATHIEU LE SCORNET (38 ans, dont 27 au club). Alter ego de Julien Stéphan, cet éducateur dans l’âme est un pur produit du Stade rennais, où il a d’abord joué avant de prendre en charge l’école de foot puis la préformation.

Dénicheur de talents – c’est lui qui a inventé le trésor Eduardo Camavinga (Real Madrid) –, Le Scornet était fait pour rencontrer Stéphan, avec qui il a partagé son bureau quand ce dernier est arrivé au club. Presque naturellement, il est devenu son adjoint chez les pros pour le suivre ensuite en Alsace.

❏ JEAN-MARC KUENTZ (56 ans, 3 saisons au club). L’Alsacien du gang des Rennais, né à Colmar et éveillé au foot à Hirtzfelden – il y tient –, aurait certainement fait toute sa carrière au Racing sans le dépôt de bilan en 2011.

C’est à ce moment qu’il a entrepris un beau voyage comme adjoint de Sabri Lamouchi (Côte d’Ivoire, Qatar) qui l’a conduit jusqu’à Rennes en novembre 2017. Devenu ensuite adjoint de Stéphan avant de rentrer au bercail pour seconder Laurey, il a retrouvé le Breton en début de saison.

❏ RUDY CUNI (29 ans, 3 saisons au club). Natif de Béziers, spécialiste de la vidéo et des datas, il a rejoint le Stade rennais en 2018 pour intégrer le staff de Lamouchi et de Kuentz. Précurseur et pointure dans son domaine, il a gagné la confiance de Stéphan qui a tenu à le faire venir à Strasbourg.

❏ KADER MANGANE (38 ans, 4 saisons au club, 127 matches joués). L’ex défenseur et actuel coordinateur sportif du Racing est arrivé en Bretagne en 2008, où il s’impose rapidement dans l’axe avant de devenir le capitaine de l’équipe dirigée par Frédéric Antonetti. En raison de blessures à répétition, la fin de son aventure en Rouge et Noir est plus chaotique, avec un départ en Arabie saoudite à l’été 2012.

❏ GERZINO NYAMSI (24 ans, 10 saisons au club, 38 matches joués). Arrivé au club à l’âge de six ans, le natif de Saint-Brieuc s’éveille au foot de haut niveau sous les ordres de Mathieu Le Scornet puis de Julien Stéphan. Avec la génération 1997, l’athlétique défenseur central gravit les échelons et toque à la porte des pros à l’âge de 20 ans.

Les entraîneurs passent – Gourcuff, Lamouchi, Stéphan et Genesio – mais “Gerzi” ne parvient pas à gagner sa place de titulaire, étant considéré au mieux comme premier ou deuxième remplaçant. « Je n’avais peut-être pas assez de maturité à un poste où il en faut beaucoup », indique celui qui a décidé de changer d’air en août dernier. Bien lui en a pris. Au Racing, il s’est imposé.

« C’est mon chemin, je n’ai aucun regret »
❏ MAXIME LE MARCHAND (32 ans, 9 saisons au club, aucun match en pro). Comme Nyamsi après lui, le gaucher de la défense strasbourgeoise est un enfant du pays – né à Saint-Malo – qui a dû s’exiler pour s’affirmer. Le vainqueur de la Coupe Gambardella en 2008 est apparu une seule fois sur une feuille de match chez les pros – le Marseille- Rennes en clôture de la saison 2008/2009 avec Guy Lacombe sur le banc – mais n’a jamais joué.

« À Rennes, j’ai vécu une bonne expérience en tant que jeune mais l’horizon était un peu bouché plus haut, dit-il. Je suis parti au Havre, en Ligue 2. C’est mon chemin, je n’ai aucun regret. À l’époque, je n’étais pas prêt pour jouer en Ligue 1. »

❏ SANJIN PRCIC (27 ans, 6 saisons au club assorties de prêts, 68 matches joués). Précédé d’une réputation flatteuse, le milieu de terrain franco-bosnien débarque en provenance du FC Sochaux à l’été 2014. Un an et 17 petits matches plus tard, le club le prête au Torino, puis à Pérouse.

Relancé à son retour par Gourcuff, Prcic vivra sa plus belle saison sous les ordres de Lamouchi en 2018. La suite de sa carrière au Racing emprunte un peu la même trajectoire : peu utilisé par Laurey, il revit sous les ordres de Stéphan. L’air breton, certainement…
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Message  67120 Sam 23 Oct - 6:15

Terrier et Martin, la touche bleue
Si le Racing a des airs bretons, l’inverse ne vaut pas. Au Stade rennais, aucun Alsacien n’est recensé dans l’effectif de Bruno Genesio. Deux joueurs ont toutefois fait un petit bout de chemin au Racing : Jonas Martin (31 ans) a été le dépositaire du jeu prôné par Thierry Laurey l’espace de deux saisons (2017-2019), avant de filer au début de la troisième à Rennes avec un bilan de 62 matches en élite et la coupe de la Ligue 2019. Martin Terrier (24 ans), lui, avait été prêté par Lille l’espace d’une saison (2017/2018) avant de monter en gamme à Lyon puis Rennes. Avec les Bleus, il a disputé 25 matches et inscrit 3 buts.
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Message  67120 Sam 23 Oct - 6:17

Un poison nommé Laborde
Arrivé au Stade rennais fin août, Gaëtan Laborde n’a pas tardé à se montrer décisif, inscrivant six buts en neuf rencontres avec le club breton. Du côté du Racing, contre qui l’ancien attaquant de Montpellier et Bordeaux aime marquer, on se méfie forcément de l’attaquant.
Si son entente à Montpellier avec Andy Delort a été l’une des clés de sa réussite la saison passée (*), Gaëtan Laborde a prouvé en neuf matches avec le Stade rennais qu’il n’était pas dépendant de son acolyte, parti, lui, à Nice.

Laborde – qui avait pris le soin de marquer trois fois en août avec le MHSC avant de rejoindre la Bretagne – a attendu son… deuxième match pour ouvrir son compteur sous ses nouvelles couleurs.

C’était en Ligue Europa Conférence au Roazhon Park contre Tottenham le 16 septembre. Le natif de Mont-de-Marsan avait donné l’avantage (2-1) au Stade rennais qui avait fini par partager les points avec la bande à Hugo Lloris (resté sur le banc) et Harry Kane.

« Il a apporté cette grinta qui a transformé l’équipe rennaise »
Depuis, l’attaquant de 27 ans réalise un véritable festival. S’il est resté muet contre Marseille (2-0 le 19 septembre), il a marqué lors des quatre rencontres de Ligue 1 suivantes. Seizième après le revers au Vélodrome, le club breton a remporté trois de ces matches-là (6-0 contre Clermont, 2-0 contre le Paris SG et 3-0 à Metz) et ramené un point de Bordeaux (1-1) pour pointer désormais à la 7e place avec 15 points.

« Il est très impactant dans le pressing et les courses qu’il peut faire. Il termine les actions, il marque et il est très incisif dans la surface de réparation, estime Julien Stéphan, le coach du Racing. Mais en plus des statistiques, il a apporté aussi cette grinta qui a transformé l’équipe rennaise dans sa volonté d’avancer vers l’adversaire, de mettre plus de pression. »

Jeudi, Laborde a permis au Stade rennais de prendre la première place de son groupe de Coupe d’Europe en inscrivant le but de la victoire à Mura (1-2). « C’est un des leaders de cette équipe. Par ses performances et son attitude, il emmène les autres », s’est d’ailleurs réjoui son coach Bruno Genesio dans les colonnes de L’Équipe.

Forcément, quand on sait qu’on va croiser un tel attaquant, on se méfie un peu plus. Ce n’est pas Maxime Le Marchand qui va prétendre le contraire.

« J’avais joué contre lui avec Nice quand il était à Bordeaux. Je me souviens qu’il avait été très bon et qu’il avait fait quelques dribbles pas mal, notamment sur moi (rire) , glisse, pas rancunier, le défenseur du Racing, qui l’a croisé deux fois lors de la saison 2016/2017 ( Laborde avait ouvert le score à Nice lors de la victoire bordelaise 2-1 sur la phase retour, NDLR ). J’ai toujours eu un bon avis sur ce joueur. Il peut marquer mais il peut surtout être très utile dans le collectif. »

Contre le Racing, le buteur a souvent été décisif. Prêté au Red Star en National lors de la saison 2013/2014 (14 réalisations), il n’était pas dans l’effectif lors des deux rencontres (1re et dernière journées) contre le club strasbourgeois. Mais il a marqué avec Bordeaux dès son premier match à la Meinau le 3 février 2018, scellant le succès girondin (0-2).

S’il n’a marqué qu’une fois en Ligue 1 contre le Racing lors de ses quatre premiers matches avec Montpellier (le 29 février 2020, lors du 3-0 juste avant le 1er confinement), il a inscrit trois buts la saison dernière (celui du 4-3 à l’aller et un doublé au retour à la Meinau).

Dimanche, Gaëtan Laborde – qui avait laissé le soin à Delort et Skuletic de qualifier Montpellier en Coupe de France à la Meinau en février dernier – cherchera forcément à inscrire un 5e but de rang au Racing en Ligue 1.

Un vrai poison dont Julien Stéphan a presque trouvé l’antidote. Quand il dirigeait le Stade rennais, Laborde n’a marqué qu’une fois lors de leurs quatre confrontations.

(*) 16 buts (8 passes) pour Laborde, 15 buts (10 passes) pour Delort
dna
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Message  67120 Dim 24 Oct - 5:44

dna a écrit :
Alléchant challenge rennais pour le Racing
Battu par les trois équipes européennes qu’il a affrontées jusque-là, le Racing se rend ce dimanche (15h) chez un Stade rennais solide en Coupe d’Europe et requinqué en Ligue 1. Les Strasbourgeois, également sur une pente ascendante, sont prêts à relever le défi.
En mettant de côté assez volontairement l’aspect émotionnel de son retour à Rennes, le premier en tant que coach sur le banc des visiteurs au Roazhon Park, et de ce match forcément particulier pour la grande majorité de son staff et quelques-uns de ses joueurs (notre édition de samedi) , Julien Stéphan a surtout voulu axer son discours sur le challenge sportif qui attend sa troupe ce dimanche.

« Le staff et les joueurs préparent le match de manière très professionnelle face à un adversaire européen qui postule au podium et qui a très clairement le potentiel pour cela. Ça suffit à définir la complexité de la tâche, il n’y a pas besoin d’ajouter autre chose », a ainsi évacué le coach du Racing tout en rappelant le calibre d’un Stade rennais «qui a l’effectif en qualité et en quantité le plus riche de l’histoire du club ».

Aucune raison pour le Racing d’arriver dans ses petits souliers
Sixième la saison passée, le club (propriété de la famille Pinault) s’est offert une nouvelle campagne européenne, découvrant la toute nouvelle Ligue Europa Conférence. Mais le Stade rennais n’a pas renoncé à ses ambitions hexagonales et n’a pas hésité à sortir le chéquier pour se bâtir un effectif capable de jouer sur les deux tableaux.

Après un début timide – seizième au soir de la 6e journée, avec cinq points au compteur –, la bande à Bruno Genesio s’est réveillée subitement. Elle vient d’enchaîner trois victoires – dont une de prestige, forcément, contre le Paris SG (2-0) – et un nul, pour faire une entrée tonitruante dans la première moitié du tableau (7e avec 15 points).

« C’est une équipe qui est en confiance et sur une très bonne dynamique. En ce moment, tout le monde explose contre elle, note Julien Stéphan. Notre défi, ça va être de les challenger sur toute la durée de la rencontre. » Emmené par un Gaëtan Laborde qui a vite pris ses marques en terre bretonne (notre édition de samedi) , le Stade rennais a de solides arguments à faire valoir. Mais le Racing n’a aucune raison de débarquer au Roazhon Park dans ses petits souliers.

Si son adversaire du jour a relevé la barre, le club strasbourgeois a suivi une courbe tout aussi ascendante depuis les arrivées en défense de Maxime Le Marchand et Gerzino Nyamsi. Les deux formations présentent d’ailleurs le même bilan sur les cinq dernières journées : trois victoires, un nul, une défaite et, donc, dix points empochés. Seul le PSG a fait mieux sur la période (12 points).

Le 5-1 infligé dimanche dernier à une équipe de Saint-Étienne réduite à dix en fin de première période a forcément gonflé le moral des Strasbourgeois. Il souligne la capacité de marquer d’un Racing qui possède la deuxième attaque la plus prolifique de Ligue 1 (18 buts). Mais ce succès ne doit pas être surestimé.

« On a été très heureux (de gagner 5-1) , mais tout n’a pas été parfait non plus, il y a encore des choses qu’on peut améliorer et sur lesquelles on a travaillé cette semaine », a d’ailleurs tempéré Julien Stéphan.

Le coach du Racing a tout de même dû revoir ses plans ce samedi avec le forfait de dernière minute de Frédéric Guilbert de nouveau papa
« Deux équipes qui jouent pour marquer des buts »
Il n’empêche que l’affiche est prometteuse entre deux des formations en grande forme.

« Il y aura un match intense parce que ce sont deux équipes qui jouent pour marquer des buts, pressent Julien Stéphan. Je ne sais pas si les défenses prendront le pas, mais il y aura la volonté d’attaquer et de poser des difficultés à l’adversaire des deux côtés. Ça, j’en suis persuadé. »

Cette quatrième confrontation en Ligue 1 contre une équipe européenne permettra aussi de cerner un peu plus le potentiel du Racing. Au Paris SG (4-2, 2e journée) et à Lyon (3-1, 5e journée), il n’avait pas la solidité défensive qu’on lui connaît désormais. Contre Lille (1-2, le 25 septembre), la bande à Julien Stéphan s’est fait berner “au métier”. Un mois après, on a hâte de voir si le delta s’est réduit contre un adversaire de ce calibre.

« Ça sera un très gros test », n’a pas caché le coach du Racing. Il est de taille mais pas moins alléchant. Au contraire.
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Message  67120 Dim 24 Oct - 14:33

L'équipe de Julien Stéphan cet après-midi :
Sels - Guilbert, Djiku (cap), Nyamsi, Le Marchand, Caci - Sissoko, Prcic, Bellegarde - Ajorque, Gameiro.
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Message  67120 Lun 25 Oct - 4:35

dna a écrit :le plan a failli fonctionner
Privé de ballon une grande partie du match ce dimanche au Roazhon Park, le Racing pensait toutefois tenir le bon bout en limitant le rayonnement offensif du Stade rennais. Las, les hommes de Julien Stéphan ont plié une fois, sur corner à la 82e, sans réussir à égaliser sur le fil.
Le public rennais est plus que poli, il est respectueux envers les anciens de la maison. À l’annonce de la composition du Racing, les noms de Julien Stéphan, Gerzino Nyamsi et Sanjin Prcic ont ainsi été salués par une salve d’applaudissements.

Contenue pendant l’échauffement, l’ovation a été franchement plus nourrie quand Julien Stéphan s’est placé dans sa zone technique au coup d’envoi. Un hommage qui est allé droit au cœur du désormais coach du Racing (lire la phrase).

Mais le jeune quadragénaire n’était pas revenu au Roazhon Park pour se pâmer devant ce chaleureux accueil, lui qui a permis d’écrire en deux ans au Stade rennais quelques-unes de ses plus histoires.

Le technicien avait annoncé avant ce retour aux sources qu’il voulait que le Racing soit capable de « challenger sur toute la durée de la rencontre » une équipe de Rennes irrésistible depuis quatre semaines en Ligue 1 et plutôt bien engagée sur la scène européenne.

Jusqu’à ce dimanche, les Racingmen n’avaient pas été à la fête face à Paris (4-2) et Lyon (3-1) en déplacement puis Lille à domicile (1-2), chacun de ces trois revers les ramenant à leurs lacunes du moment.

Le Stade rennais ne joue certes pas la prestigieuse Ligue des Champions, mais la nouvelle “petite-cousine” de la Ligue Europa. Pour le Racing, c’est un défi qui restait conséquent et qu’il n’a pas été bien loin de relever.

Si on peut reprocher aux Strasbourgeois de ne pas avoir trouvé les clés pour bousculer la bande à Bruno Genesio pendant 90 minutes ce dimanche, on ne peut pas spécialement prétendre qu’ils ont été aussi dominés que précédemment face aux “européens”.

L’entame de match a même laissé croire que les joueurs de Julien Stéphan avaient les arguments pour jouer les yeux dans les yeux avec les Rennais, dans le sillage de Frédéric Guilbert finalement présent alors qu’on le pensait accaparé par les joies de la paternité (lire par ailleurs).

La tendance a fait long feu. Après le coup franc plongeant du latéral droit sorti avec autorité par Gomis (7e ), les Racingmen ont eu des difficultés à créer du jeu, rendant trop rapidement le ballon aux Rennais, qui n’ont pas fait grand-chose de leur écrasante possession de balle (69,7 %).

« On est compétiteurs, les challenger ça voulait dire ramener des points »

Au cœur d’un gros temps fort, ils se sont créé deux énormes occasions sur des corners parfaitement distillés par Bourigeaud. Mais Laborde (18e ) et Aguerd (25e ) vont voir ce diable de Sels sortir avec classe leurs tentatives de la tête.

Le remuant Kamaldeen Sulemana a bien tenté de mettre le feu côté gauche, Flavien Tait s’est goinfré à la récupération. Mais le jeu rennais est finalement resté assez stérile malgré une mainmise évidente.

« Ils ont plus essayé que nous, c’est vrai, mais hormis sur coups de pied arrêtés, ils n’ont pas eu beaucoup d’occasions non plus », a d’ailleurs pointé un Julien Stéphan content de voir que ce qui avait été prévu pour « court-circuiter certaines choses et limiter les mouvements de certains joueurs » avait « plutôt bien fonctionné ».

Concernant « l’influence de Sulemana », les effets se sont plus fait ressentir en deuxième période. « On a bien limité la relation (des milieux) avec Laborde. Rennes a beaucoup fait tourner le ballon et a eu des difficultés à trouver des moments verticaux, un domaine où cette équipe est performante ces derniers temps », analyse également le coach du Racing.

Le plan semblait tenir. La sortie sur blessure de Gameiro, touché aux ischio-jambiers de la cuisse droite et remplacé par Diallo avant la pause, n’avait pas eu d’impact négatif. « Avec l’entrée de Habib (Diallo) , on a eu un peu moins de profondeur mais plus de jeu en appui », notera Julien Stéphan.

Ajorque (70e ), qui effleurait du cuir chevelu un centre de Diallo (70e ), puis l’attaquant sénégalais sur un corner de Guilbert (79e ) faisaient trembler le Roazhon Park.

Mais sur un énième corner (le Racing en a concédé 11), Aguerd a fini par trouver la solution sur une tête décroisée (82e ). Un but qui reste en travers de la gorge des Strasbourgeois qui estiment que la charge de Guirassy sur Djiku aurait dû être sanctionnée. Leurs protestations n’y ont rien fait, le VAR n’appelant pas Mme Frappart pour qu’elle puisse revoir son jugement, vidéo à l’appui.

« On se sent un peu lésés sur la situation quand même. La charge n’est pas anodine et elle est reconnue par le joueur lui-même », ne peut que regretter Julien Stéphan alors que ses joueurs ont eu une ultime opportunité d’arracher le point du nul sur cette tête de Diallo enlevée d’une superbe claquette par Gomis (90e +5).

« On est des compétiteurs, les challenger, ça voulait dire ramener des points. Malheureusement, ça n’a pas tourné en notre faveur », conclut le coach d’un Racing qui sort de la première moitié du classement (12e ) quand son adversaire du jour se rapproche un peu plus du podium.
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Message  67120 Lun 25 Oct - 4:39

le jeu et les joueurs: à l’un ou l’autre détail près
Mis sous pression en première période, revenu avec de meilleures intentions en seconde, le Racing a finalement été sanctionné sur son point faible du jour, à savoir un corner repris de la tête par Nayef Aguerd.
Pour son grand retour au Roazhon Park, Julien Stéphan avait un plan. Comme à Montpellier en début de mois, il savait que l’adversaire aurait la possession du ballon dans les grandes largeurs, ce qui n’avait pas empêché son équipe de repartir avec le point du nul (1-1).

C’est donc avec les mêmes hommes alignés à la Mosson et les mêmes principes que le technicien est reparti à la guerre. Longtemps, l’issue positive est restée envisageable. Mais le Racing avait son talon d’Achille, ce dimanche, sur les coups de pied arrêtés…
SELS 7
Si les Bleus ont rejoint les vestiaires à mi-parcours sur un score nul et vierge, ils le doivent en grande partie à leur international belge. Le gardien a été décisif à deux reprises, d’abord sur une tête décroisée de Laborde (18e ) puis sur celle, piquée, d’Aguerd (25e ).

Vigilant et rassurant jusqu’à ce nouveau coup de boule d’Aguerd sur lequel il est loin du ballon (1-0, 82e ).

GUILBERT 6

On ne l’attendait pas sur le terrain, lui qui a passé les dernières heures à pouponner (lire ci-dessous).

À l’énergie et sur l’euphorie, le latéral droit a largement apporté son écot, à l’image de son ballon sur un coup-franc aux 25 m que Gomis est allé chercher au ras du poteau (7e ), soit la seule occasion alsacienne de la première période.

DJIKU 5

Sur le côté droit de la ligne défensive, le vice-capitaine – revenu de suspension – a été le moins sûr des trois axiaux, souvent en raison d’un placement un poil flottant.

Il sauve les siens sur la ligne de but devant Laborde (80e ) mais se retrouve au sol sous la pression de Guirassy qui semble le pousser dans le dos quand Aguerd vient marquer le but du succès deux minutes plus tard. Les Strasbourgeois hurlent à la faute. Madame Frappart ne bronche pas.

NYAMSI 6

Pour son retour dans un Roazhon Park où il n’est pas parvenu à s’imposer sur la durée, le jeune défenseur central (24 ans) a été solide et sobre. On aurait aimé le voir repartir avec le sourire et le sentiment du devoir accompli. Mais en enchaînant des prestations de cet acabit, les récompenses viendront automatiquement.

LE MARCHAND 5

Formé au Stade rennais sans jamais jouer avec les pros, le trentenaire a livré une grosse prestation, contenant notamment l’actuel meilleur buteur de Ligue 1, Gaëtan Laborde. Averti pour un excès d’engagement (32e ), le gaucher qui manquera la réception de Lorient dimanche prochain s’est fait piéger par Aguerd, arrivé lancé dans son dos. Et il s’en veut terriblement…

CACI 5

Face à Bourigeaud, le latéral gauche n’a pas chômé. Averti pour avoir coupé un contre de Meling (58e ), il a parfois manqué de justesse dans ses centres. Remplacé par THOMASSON (89e ), de retour sur la pointe des pieds après deux matches de suspension.

SISSOKO 4

Flamboyant contre Saint-Étienne une semaine plus tôt, le grand récupérateur a été moins à la fête face à une opposition autrement plus relevée, que ce soit à droite ou à gauche, où il a alterné avec Bellegarde. Remplacé par WARIS (89e ).

PRCIC 5

Lui aussi applaudi par le public breton pour son retour au Roazhon, le Franco-Bosnien a tenu un rôle de l’ombre comme sentinelle devant la défense. Il s’en est acquitté avec brio et a même failli doucher l’euphorie ambiante quand sa reprise du droit a trouvé la lucarne de Gomis (71e ).

Un but refusé pour une position de hors-jeu du passeur, Ludovic Ajorque. Remplacé par AHOLOU (77e ).

BELLEGARDE 6

Le poids-plume du milieu a été précieux pour empêcher les Rennais de développer leurs offensives à leur guise à travers son gros volume, ses courses incessantes et sa hargne naturelle. Remplacé une fois qu’il n’y avait plus une goutte d’essence dans son moteur par LIÉNARD (77e ).

GAMEIRO (non noté)

Face à la deuxième meilleure défense du championnat, l’ex-international n’a guère eu l’occasion de peser, si ce n’est sur la passe mal dosée de Guilbert tout au début du match (2e ). Précieux dans le pressing, à défaut d’être dangereux, l’avant-centre quitte les siens avant la pause, touché à la cuisse droite (ischio-jambier) et remplacé par DIALLO (41e , note : 4 ).

Le Sénégalais a eu l’immense malheur de manquer deux belles occasions, son “pointu” partant dans les tribunes (79e ) puis sa tête à bout portant étant déviée en corner par Gomis (90e +5).

AJORQUE 4

Habitué à régner dans les airs, le grand Réunionnais a trouvé cette fois en Nayef Aguerd son maître. Le longiligne et élégant international marocain a imposé son mètre quatre-vingt-dix et limité ainsi le rayonnement de “Ludo”, jamais dangereux en première période.

Il participe à l’effort défensif et se fait oublier jusqu’à être trop court d’une touffe de cheveux – qu’il n’a plus sur son crâne lisse – sur cette reprise de la tête qui provoque un vent de panique (70e ), puis sa remise pour Prcic (71e ) qui aurait pu être décisive. Las, il était en position de hors-jeu au moment de faire sa passe.
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11ème journée : Rennes - Strasbourg saison 2021/2022 Empty Re: 11ème journée : Rennes - Strasbourg saison 2021/2022

Message  67120 Mar 26 Oct - 4:45

dna a écrit :Ajorque, le ténor mis en sourdine
Alors qu’il avait pris la bonne habitude d’être décisif à chaque match, avec trois buts et autant de passes lors des cinq dernières journées, Ludovic Ajorque (27 ans) a été stoppé dans son élan à Rennes. Un coup d’arrêt que le géant réunionnais veut faire oublier dimanche contre Lorient.
« Il y a des matches comme ça, où ça ne veut pas… » En une phrase, Ludovic Ajorque avait fort justement résumé le sentiment général partagé dans le vestiaire visiteur du Roazhon Park, dimanche à l’issue de la courte et frustrante défaite subie contre le Stade rennais (1-0).

Habitué à cartonner depuis plus d’un mois et le succès dans le derby contre Metz (3-0), où il avait marqué sur penalty et donné un ballon de but à Habib Diallo, le “soulier d’or” du Racing au XXIe siècle (37 réalisations en Ligue 1) est cette fois resté muet.

La faute en incombe essentiellement à Nayef Aguerd. Non content de le placer sous l’éteignoir grâce à un marquage serré, l’élégant défenseur marocain lui a aussi volé la vedette en inscrivant de la tête le but de la victoire.
« Pff, prendre un but comme ça, en plus sur coup de pied arrêté, à la 82e , c’est rageant, soupire “Ludo”. On a eu des alertes plus tôt dans le match sur les corners rennais, mais on n’a pas su le corriger. »

« Il me manque des cheveux pour mettre le ballon au fond ! »
Accessoirement, l’avant-centre a le désagréable sentiment de s’être fait berner sur l’action du but, où Serhou Guirassy a un peu fait le ménage dans la surface en poussant Alexander Djiku dans le dos.

« C’est ce que j’ai expliqué à Madame Frappart, parce que justement Guirassy a reconnu qu’il avait fait faute, explique-t-il. Mais elle a fait confiance à la VAR et n’a pas voulu visionner les images… »
Plutôt que d’alimenter une polémique stérile, Ajorque préfère toutefois pointer les manquements de son équipe, notamment en première mi-temps quand les Strasbourgeois ont été « un peu timides ».

Associé à Kévin Gameiro au coup d’envoi – jusqu’à sa sortie sur blessure avant la pause –, puis à Habib Diallo, lui-même n’a pas eu un bon ballon à se mettre sous les crampons.

« Il fallait travailler pour le collectif, être bien compact et essayer d’aider l’équipe en défense, justifie-t-il. Ça a été nettement mieux en seconde période, où l’on a réussi à sortir les ballons et à être plus accompagnés devant. C’est là qu’on a eu quelques opportunités. »

Sur l’une d’entre elles, Habib Diallo parvient à centrer et Ajorque impose son presque double mètre (1,97 m) pour placer une tête plein axe (70e ). Las, il ne fait qu’effleurer le ballon. « Il me manque des cheveux pour le mettre au fond », sourit-il.

À défaut de marquer, il aurait pu être passeur décisif une minute plus tard. Son intelligente remise dans la course de Sanjin Prcic permet au milieu de terrain de nettoyer la lucarne d’Alfred Gomis. « Mais je suis hors jeu d’un rien, indique-t-il. On avait en tout cas les occasions pour ouvrir le score ou égaliser en fin de match. C’est ce qui nous frustre encore plus. Au minimum, on aurait dû ramener un point. »

Par rapport aux précédentes défaites contre les gros – à Paris (4-2) et Lyon (3-1), contre Lille (1-2) –, Ajorque constate quand même une amélioration.
« On avait pris des buts très tôt, ce qui nous avait compliqué le match, rappelle-t-il. Là, on a su faire le dos rond en attendant la seconde période pour avoir notre chance. C’est un progrès, même si on se fait punir sur la fin. » La punition en question devra servir de leçon. On peut compter sur lui pour en tirer tous les enseignements.

« On aurait pu conforter notre place dans la première moitié du classement, on va bien analyser ce match et préparer la venue de Lorient pour la retrouver », conclut-il.

Dimanche (15h) à la Meinau, Ludovic Ajorque voudra redevenir décisif contre les Merlus. Car vivre « un match où ça ne veut pas », c’est bien suffisant pour le buteur strasbourgeois.
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