2 eme journée 2021/2022 Paris - Strasbourg

Samedi 14/08 à 21h

Alsa'sports a écrit:
Les trois derniers déplacements du Racing au Parc
Avec l’arrivée de Lionel Messi, qui pourrait disputer ses premières minutes sous ses nouvelles couleurs, le Racing s’offre un premier déplacement de prestige. Mais avant la rencontre de ce samedi soir à 21 heures, retour sur les trois derniers déplacements des bleus et blancs dans la capitale.

2018/2019 : PSG 5-2 RCS

Un petit peu plus de deux mois après l’exploit à la Meinau, avec une victoire 2-1, le Racing se présente au Parc des Princes gonflé à bloc par ce succès lors de la phase aller. Et le match commence très bien puisqu’au bout d’à peine six petites minutes de jeu, Jean-Eudes Aholou trompe Alphonse Areola. Malheureusement, la joie sera de courte durée, puisque Paris égalise quatre minutes plus tard grâce à Julian Draxler, avant d’enfoncer le clou aux vingtième et vingt et unième minutes par l’intermédiaire de Neymar et Angel Di Maria. Et si Stéphane Bahoken réduit le score à la 67ème minute, le PSG enfoncera le clou par l’intermédiaire d’Edinson Cavani en fin de match. Cruel pour le Racing

2019/2020 : PSG 2-2 RCS

L’une des meilleures performances du Racing au Parc. Un peu plus d’une semaine après leur victoire en coupe de la Ligue, les hommes de Thierry Laurey surfent sur l’euphorie du titre et posent de sérieux problèmes aux Parisiens. Malgré l’ouverture du score d’Eric Choupo-Moting, le Racing reste dans le match et égalise dans la foulée grâce à Nuno Da Costa. Mais le clou du spectacle intervient à la 38ème minute. Suite à un corner mal renvoyé, Anthony Gonçalves tente une demi volée depuis l’angle de la surface et laisse Gianluigi Buffon de marbre. Solidaires en seconde période, les bleus vont finalement craquer à moins de dix minutes de la fin sur une réalisation de Thilo Kehrer. Peu importe, le Racing aura tenu tête au futur champion de France !

2020/2021 : PSG 1-0 RCS

Peut être le match le plus frustrant. Pendant 90 minutes, le Racing parvient à poser des problèmes au PSG, emmené par Neymar et Angel Di Maria. Et même si les statistiques sont en faveur de Paris, le bloc défensif mis en place par Thierry Laurey fait le match parfait. Avec un Mohamed Simakan des grands soirs, et qui commence à se révéler aux yeux de tous, le Racing est à deux doigts de repartir du Parc des Princes avec un point, comme la saison précédente. Malheureusement un éclair de génie viendra mettre fin aux espoirs du Racing. Au bout du temps additionnel, Abdou Diallo centre au cordeau pour Neymar. Le génie brésilien tente et réussi un retourné acrobatique mémorable et offre la victoire au PSG, lui qui a longtemps été sifflé par son propre public durant cette rencontre. Une victoire étriquée mais qui a également prouvé que le Racing pouvait être efficace défensivement.

Le Racing pose souvent des problèmes à l’ogre parisien, malgré son effectif de stars. Alors, malgré l’arrivée de Lionel Messi, les bleus et blancs arriveront-ils à créer l’exploit de ramener au moins un point ? Réponse samedi soir sur les coups de 23 heures !

dna a écrit:
Racing : pas que Messi dans leur vie
Alors que Lionel Messi cristallise toute l’attention des amoureux du foot depuis une semaine, le Racing se joint en chœur aux louanges mais se concentre avant tout sur lui-même. Parce qu’après tout, Messi ou pas Messi, il y a un match à jouer, ce samedi (21h) au Parc des Princes.
« Welcome to Paris, Léo ». Une petite phrase – d’une banalité somme toute confondante, ou tout au moins dépourvue de la moindre originalité – a suffi, ce jeudi après-midi, à relancer la machine.
Sur les réseaux sociaux, celle-ci commençait un peu à tourner à vide depuis la veille et l’exploitation in extenso – et au-delà – des premiers mots de Messi comme joueur du Paris SG. Ou plus exactement comme VRP du club. Un rôle en costume cravate que le transfuge du Barça a joué lors de sa conférence de presse d’intronisation au côté du président Nasser al-Khelaifi. Souriant, le phénomène argentin a paru un peu empesé, nettement moins à l’aise que balle au pied, en tout cas.
Mais puisque cet étourdi de Kylian Mbappé a mis quarante-huit heures à gazouiller un anodin « Bienvenue à Paris, Léo», il y avait à nouveau de quoi se perdre en conjectures. Quid de l’avenir du champion du monde tricolore à Paris ? Son ego se remettra-t-il de cette venue ? Et de pronostiquer sur ses éventuelles velléités de départ en fin de saison vers le Real…

Pendant ce temps-là, à l’ombre de la Meinau, les Strasbourgeois ont continué à se préparer au rendez-vous capital de manière studieuse, devant quelques poignées de supporters. Un plaisant anonymat qui tranche avec le tourbillon enragé de Paris.

Depuis dimanche dernier et la contrariante défaite inaugurale contre Angers (0-2) , le Racing a de toute façon d’autres priorités que de célébrer l’arrivée de Messi.
En entraîneur respectueux et poli, Julien Stéphan a quand même répondu aux questions concernant la “Pulga”, qui sera présentée au public du Parc des Princes – en compagnie des autres recrues estivales Hakimi, Ramos, Donnarumma et Wijnaldum – à une heure et demie du coup d’envoi. Pour ambiancer le moment, on ne serait même plus étonné de voir les Daft Punk se reformer…

« C’est une chance pour la Ligue 1, pour son exposition, sa compétitivité », dit le jeune technicien, qui reconnaît dans un sourire pincé que Messi « [le] fait kiffer ».
« Je ne vais pas entrer dans le débat pour savoir qui est le meilleur, mais quand un des plus grands joueurs de tous les temps arrive en Ligue 1, c’est exceptionnel de pouvoir l’affronter », précise-t-il.
« Il fait partie des joueurs pas accessibles pour Strasbourg ! »
Pour les béotiens, Julien Stéphan accepte aussi d’expliquer pourquoi Messi est à nul autre pareil. « De par sa longévité, sa compétitivité qui perdure dans le temps, depuis dix-sept ans, détaille-t-il, admiratif. C’est un génie qui est capable de faire tourner un match à lui tout seul. Il a des valeurs collectives, il a grandi dans un club où ces valeurs sont fortes. Voilà pourquoi il représente beaucoup pour le monde du foot… »

Et de conclure sur le sujet : « Mais il fait partie des joueurs pas accessibles pour Strasbourg, de ceux qui sont réservés à des clubs très, très riches ! »

En préambule, Matz Sels avait déjà évacué la question d’une main non gantée et ferme. « J’essaye de me concentrer sur mon match, je ne suis pas préoccupé par autre chose même si c’est difficile avec tout le bruit à Paris », assure le gardien belge qui semble imperméable aux éléments extérieurs, reconnaissant toutefois que la venue de Messi est « bien pour le foot en France et pour la Ligue 1 dont le niveau va s’élever ».
« Ça ne change pas notre manière d’aborder la rencontre »
Julien Stéphan assure aussi que ses hommes sont « détachés de tout ça ». « Il y a déjà de très grands joueurs à Paris et, malgré l’arrivée de ce gars hors norme, ça ne change pas notre manière d’aborder la rencontre. On va essayer d’être très cohérents sur le plan collectif, défensif et tactique. On travaille sur le fait d’être performants quand on aura le ballon dans les pieds. »

En ce samedi soir de présentation “messianique” et de retrouvailles entre le PSG et son public, le Racing se considère comme « ultra-outsider », aux dires de l’entraîneur. Et comme les Bleus ont plutôt fait bonne figure au Parc ces dernières saisons, ils n’ont pas l’intention de servir de chair à canon.

Le prouver au nouveau prince de Paris, même assis dans les tribunes, serait déjà un exploit.
Repères
Racing : un groupe inchangé
Julien Stéphan l’a annoncé ce jeudi midi : il emmènera ce samedi (21h) à Paris le même groupe que celui retenu contre Angers. Lors de l’avant-dernier entraînement de la semaine, Moïse Sahi (cuisse) et Lebo Mothiba (genou) se sont contentés d’un tennis-ballon en compagnie des deux préparateurs physiques. Le premier retrouvera le collectif en début de semaine prochaine si l’examen de contrôle qu’il doit passer ces jours-ci confirme la résorption de sa lésion.

De son côté, Kévin Gameiro a écourté la séance, mais rien d’inquiétant pour l’ancien Parisien. « On l’a ménagé. C’était prévu avant l’entraînement. Il n’y a aucun souci », a rassuré son entraîneur.

Waris de retour
Victime d’un coup mardi en fin de séance et dispensé de l’entraînement du lendemain, Majeed Waris était de retour parmi ses coéquipiers. L’ailier ghanéen est apte.

Paris : des absences à foison
Si Lionel Messi, qui a effectué sa première sortie sur le pré ce jeudi plus d’un mois après le sacre de l’Argentine en Copa America, ne jouera évidemment pas contre Strasbourg, le sextuple Ballon d’Or ne sera pas le seul Parisien aux abonnés absents.

Ses partenaires de la sélection albiceleste Angel Di Maria et Leandro Paredes, qui ont repris récemment, ne seront – en principe – pas prêts, pas davantage que les Brésiliens Neymar et Marquinhos, finalistes malheureux le 11 juillet. L’ex-défenseur et capitaine du Real Madrid Sergio Ramos, qui soigne une blessure au mollet gauche, est forfait. Seul le champion d’Europe Marco Verratti, qui a retrouvé les gazons en début de mois, pourrait être de la partie. De fait, le groupe parisien ne devrait guère différer de celui qui s’est imposé 2-1 samedi à Troyes.

dna a écrit:
Le Racing avec une défense à cinq à Paris
Après sa défaite inaugurale dimanche à la Meinau contre Angers (0-2), le club bas-rhinois s’en ira défier le PSG ce samedi (21h) au Parc des Princes avec un groupe quasiment inchangé, mais un système de jeu remodelé et organisé autour d’une défense à cinq.
Il reste une incertitude aux postes de latéraux, mais sauf si Julien Stéphan a cherché à noyer le poisson toute la semaine à l’entraînement et contredit ce qu’il a laissé entendre ce vendredi midi après la séance de veille de match, le Racing évoluera avec une arrière-garde à cinq têtes ce samedi (21h) à Paris pour la 2e journée de Ligue 1. Le trio Lucas Perrin – Ibrahima Sissoko – Alexander Djiku en constituera le trident axial. Reste à savoir qui couvrira les couloirs pour limiter le rayon d’action des flèches parisiennes.
Lors des dernières mises en place, l’entraîneur bas-rhinois a expérimenté les doublettes Fila – Caci et Caci – Liénard, un deuxième attelage qui a fait basculer l’international olympique à droite, reculer le milieu défensif à gauche et sortir la recrue de Gdansk d’un possible onze de départ. Ce même Karol Fila ayant dû se faire poser neuf points de suture pour recoudre un crâne involontairement labouré par l’Angevin Thomas Mangani dimanche contre Angers (0-2), il n’est en effet pas certain que l’international espoirs polonais débute au Parc des Princes dans un contexte dont il n’a pas l’habitude. Le nouveau coach du RCSA pourrait privilégier l’expérience.

Prcic, Aholou et Gameiro d’entrée ?
Dans l’entrejeu, la qualité de passe de Sanjin Prcic, testé dans à peu près tous les schémas ces jours-ci, est susceptible d’être alliée à l’abattage de Jean-Eudes Aholou, lui aussi remplaçant face au SCO. Le passage à une organisation en 5-2-1-2 permettrait à Adrien Thomasson de retrouver sa position préférentielle, au cœur du jeu. Excentré côté gauche contre les Angevins, le meneur de jeu bas-rhinois reviendrait du coup au soutien d’une paire d’attaquants composée de Kevin Gameiro, qui fêterait ainsi face à son ancien club sa première titularisation depuis son retour dans son club formateur, et Ludovic Ajorque, Habib Diallo glissant alors sur le banc.

Comme il l’avait annoncé, Julien Stéphan, qui n’a de toute façon pas pléthore de solutions de rechange, n’a pas retouché son groupe de 20 joueurs, sinon à la marge où un jeune à vocation défensive, Habib Diarra, en relaie un autre, plus offensif, Aymeric Ahmed.

« Il ne faudra pas se contenter de défendre »
Le technicien s’attend « à devoir défendre davantage que la semaine dernière, c’est une évidence, contre une équipe très forte avec de très grands joueurs et une très grande maîtrise collective. » Mais son intention n’est pas de garer le bus devant le but de Matz Sels. « Il ne faudra pas se contenter de défendre tout le match. Quand on aura le ballon dans les pieds, nous devrons être capables de l’utiliser pour chercher à poser des problèmes à Paris (…). »

Dans un Parc des Princes à guichets fermés, le Racing s’efforcera donc, comme il l’a souvent fait dans un passé récent, de ternir quelque peu l’éclat de la constellation de stars parisiennes, dont certaines, c’est vrai, se contenteront d’une place en tribune.

Le Racing veut sa part du gâteau
Invités d’honneur aux débuts 2021-2022 du PSG dans un Parc des Princes comble pour la première fois depuis un an et demi, les Strasbourgeois espèrent gâcher ce samedi (21h) la fête d’un ogre parisien qui présentera son recrutement XXL, magnifié par le meilleur joueur du monde Lionel Messi.
Ce samedi, sur les coups de 19h30, le Parc des Princes va bouillonner comme il sait le faire d’ordinaire et plus encore dans les grandes occasions.

C’est à cette heure-là en effet que le Paris Saint-Germain présentera à son public, de retour au stade pour la première fois depuis le début de la pandémie, ses recrues galactiques de l’intersaison : le sextuple Ballon d’Or Lionel Messi en tête de gondole évidemment, mais aussi le gardien italien champion d’Europe Gianluigi Donnarumma, l’emblématique ex-capitaine du Real et de la Roja Sergio Ramos, le milieu néerlandais Georginio Wijnaldum et le latéral droit marocain Achraf Hakimi (le seul à n’être pas arrivé libre, acheté 60 millions à l’Inter Milan).
Sauf monumentale surprise, seuls les deux derniers, déjà alignés samedi dernier à Troyes (succès 2-1), figureront dans le groupe et même le onze de départ. Les autres s’installeront en tribune où ils gonfleront les rangs des absents de marque du club parisien et dégusteront quelques petits fours.

A priori, les trois vainqueurs argentins de la Copa America, Messi, Angel Di Maria, Leandro Paredes, les deux Brésiliens finalistes malheureux, Neymar et Marquinhos, et les deux champions d’Europe italiens Marco Verratti et Donnarumma, qui n’ont au maximum qu’une huitaine de jours d’entraînement dans les pattes, ne retrouveront pas le pré face aux Strasbourgeois.

Si l’on ajoute les blessés espagnols Ramos et Juan Bernat – pour ne citer qu’eux –, c’est quasiment une équipe aux allures de potentielle lauréate de la Ligue des Champions que le Racing ne croisera pas en cette deuxième journée de championnat. Mais celle qui la suppléera ferait tout de même le bonheur de n’importe quelle écurie hexagonale, voire européenne.

« Il va y avoir une sacrée ambiance », savourait d’avance Julien Stéphan ce vendredi après l’entraînement. Le nouveau coach alsacien interdira toutefois à ses troupes de jouer les groupies idolâtres sur la piste aux étoiles parisiennes. D’autant que le club bas-rhinois affronte sans nul doute un PSG en rodage et provisoirement délesté de ses perles les plus étincelantes. Une aubaine dont il espère profiter, surtout après son échec inaugural de dimanche à la Meinau contre Angers (0-2).

« Ne pas y aller en victimes »
« On est en position d’ultra-outsiders, convient naturellement son entraîneur sans céder à l’affolement. Je vous dirai à la fin du match si c’est un avantage de jouer le PSG alors qu’il n’est pas tout à fait prêt, ni au complet. Mais ça va être difficile, forcément, encore un petit peu plus dans le contexte actuel, avec tout ce qu’il s’y passe. Nous sommes détachés de tout ça et allons nous concentrer sur nous. Nous allons essayer d’être très cohérents sur les plans collectif, défensif et tactique, mais aussi très performants quand nous aurons le ballon dans les pieds. Il ne faut pas y aller en victimes. »

Ainsi le technicien breton et son équipe se verraient-ils bien faire un pied de nez à Kylian Mbappé, le champion du monde 2018 triple meilleur buteur en titre de la L1, et ses camarades de jeu.

Personne n’attend les Strasbourgeois et c’est assurément leur meilleur atout. « Le score semble couru d’avance pour tout le monde : une large victoire de Paris », n’ignore pas un Stéphan qui se fait fort « d’essayer de poser quelques problèmes » à l’ogre de la Porte d’Auteuil.
S’il a l’humilité d’admettre « ne pas avoir la recette », l’entraîneur du Racing reconnaît avoir engrangé « de bons souvenirs et de très belles victoires » contre Paris, du temps de sa période rennaise. « Et pas seulement celle de la finale de la Coupe de France (2-2, 6-5 aux tirs au but en 2019). »

Il exhorte ses ouailles « à faire douter les Parisiens au maximum pour faire durer le match. Il faudra défendre, oui, mais ne pas s’en contenter. La rencontre se jouera à guichets fermés devant 45 000 spectateurs (47 900 exactement). Il ne faudra pas être pris par ça, mais réussir à se lâcher. »

Bref, faire fi d’un contexte sans précédent dans l’histoire de la L1 et, à défaut de pouvoir échanger à la fin du match un maillot avec les Messi, Neymar ou Ramos, tenter de leur dérober un ou trois points dans un Parc où, en 30 visites, les Bleus n’ont jamais gagné.

Du neuf dans le onze ?
Il le disait encore ce vendredi midi à la sortie de l’entraînement : Julien Stéphan n’a l’intention de laisser personne au bord de la route durant la saison. « Je ne suis pas du genre à donner l’équipe dès le mardi et à laisser ceux qui n’y figurent pas se sentir moins concernés par le travail de la semaine. J’entends associer tout le monde avant chaque match. »

Six jours après le revers inaugural concédé dimanche à la Meinau contre Angers (0-2), le nouvel entraîneur du Racing pourrait bien passer des paroles aux actes à Paris. Non seulement il se prépare à opter pour un autre système de jeu, avec un passage à une défense à cinq, mais il devrait aussi sensiblement changer les hommes.

Dans un groupe de 20 joueurs presque inchangé, au sein duquel un jeune à vocation défensive, Habib Diarra, remplace simplement un autre plus offensif, Aymeric Ahmed, quatre remplaçants face aux Angevins sont pressentis pour intégrer le onze de départ. C’est une certitude pour la recrue prêtée par l’OM, Lucas Perrin, qui composera le trident de la défense centrale avec Ibrahima Sissoko et Alexander Djiku, une forte probabilité pour Kévin Gameiro – aux côtés de Ludovic Ajorque et à la place de Habib Diallo en attaque – et une hypothèse crédible pour Jean-Eudes Aholou et Sanjin Prcic à la récupération.

Karol Fila, Jeanricner Bellegarde, Majeed Waris et, donc, Diallo rejoindraient alors le banc. Liénard reculerait au poste de latéral gauche, Caci basculerait à droite et Thomasson, excentré comme milieu gauche contre le SCO, retrouverait un rôle de meneur de jeu plus axial.

À Paris, Mauricio Pochettino devrait concocter dans un dispositif en 4-3-3 un onze proche de celui qui s’est imposé samedi dernier à Troyes (2-1). St.G.

➤ Les absents : Ramos (mollet), Dagba (cheville), Bernat (genou), Gueye (reprise après Covid), Letellier (g) (adducteurs), Alloh (hanche), Neymar, Messi, Di Maria, Paredes, Marquinhos, Verratti, Donnarumma (reprise) au PSG ;
Sahi (cuisse), Mothiba (genou), Bi. Kamara (g) (choix) au Racing.
dna

PSG: Navas - Hakimi, Kehrer, Kimpembe, Diallo - Dina Ebimbe, Herrera, Wijnaldum - Draxler, Icardi, Mbappé. Entraîneur Mauricio Pochettino.
RACING: Sels - Fila, Perrin, Djiku, Sissoko, Liénard - Bellegarde, Aholou, Prcic - Gameiro, Ajorque. Entraîneur: Julien Stéphan.

La stat qui va bien (ou pas): en 30 matches de championnat, le Racing ne s'est jamais imposé au Parc des Princes. Un record dans l'histoire de la première division. On aimerait bien vous dire que c'est pour ce soir mais on ne va pas s'enflammer.

Avec huit joueurs à vocation défensive, le Racing entend évidemment laisser le ballon aux Parisiens et jaillir en contre si l'opportunité se présente. L'entraîneur Julien Stéphan, s'il n'a pas de recette miracle, a su réussir quelques coups (dont une victoire en finale de la Coupe de France) face au PSG avec le Stade rennais. S'il pouvait remettre ça...

But 1-0 Et le but d'Icardi de la tête pour Paris.

Ca pouvait pas plus mal commencer. Sur une longue séquence de possession, Diallo est trouvé côté gauche. Son centre dans la surface trouve l'attaquant argentin qui n'a aucun mal à devancer un Sissoko aux fraises. C'est mal barré!

But 2-0 CSC Ajorque

Ajorque maque contre son camp sur une frape de Mbappé! Sur son côté droit, "KMB" se recentre et arme une frappe que Ludovi Ajorque dévie dans son propre but, prenant Sels à contre-pied.

But 3-0 Draxler

Et un troisième but signé Draxler! Le Racing prend l'eau. Sur une perte de balle alsacienne au milieu de terrain, Wijnaldum percute et sert Mbappé. Le centre, dans la surface, de l'international français est légèrement dévié par Perrin. Suffisamment pour lober Sels et permettre à Draxler de conclure du plat du pied comme à la parade.

Lancé par Prcic sur l'aile gauche, Dimitri Liénard manque totalement son contrôle. Les Parisiens vont pouvoir repartir vers l'avant.

Premier changement au Racing: Aholou, qui se plaint de l'aine côté droit, est remplacé par Thomasson.

C'est reparti

La parade de Sels! Après un déboulé de Mbappé, qui mange Perrin d'une accélération dans la surface, le gardien strasbourgeois sort un arrêt du pied sur la frappe croisée de l'international français.

Le premier carton jaune est pour Dina Ebimbe, coupable d'un tacle en retard sur Bellegarde, lancé sur l'aile gauche.

But 3-1 Gameiro

Strasbourg est récompensé. Depuis la droite, Thomasson dépose le ballon au point de penalty. Presnel Kimpembe est battu dans les airs par Kevin Gameiro, qui dépose le ballon au fond des filets d'une belle tête décroisée.

Carton jaune donné à Karol Fila à la suite d'un tacle non maîtrisé sur Dina Ebimbe.

Premier changement côté PSG. Dina Ebimbe est remplacé par Danilo Pereira.

Fila, peu en vue, est remplace par Caci côté strasbourgeois.

But 3-2 Ajorque

Strasbourg revient à un but ! Ludovic Ajorque à l'entrée de la surface. Ce dernier décoche une tête décroisée qui trompe la vigilance de Keylor Navas, battu sur sa gauche.

Sarabia remplace Draxler au PSG.

Triple changement au Racing: Ajorque, Prcic et Gameiro out; Diallo, Waris et Siby in.

Djiku est averti pour une faute sur Sarabia.

Le Racing va finir la rencontre à dix après l'exclusion de Djiku.

Deuxième carton jaune pour Alexander Djiku à la suite d'un coup donné à Icardi au niveau du genou lors d'un duel aérien.

C'est la 5e expulsion de Djiku en Ligue 1 sur l'ensemble de sa carrière (8 saisons jouées).

But 4-2 Et le quatrième but du PSG signé Sarabia.

Quelle action de Kylian Mbappé, qui a tout simplement créé le but à lui tout seul. Après avoir éliminé Caci et fixé la défense à gauche du but, l'attaquant parisien a déposé le ballon devant Pablo Sarabia, qui n'avait plus qu'à ouvrir son pied droit.

Icardi et Wijnaldum sont remplacé par Kalimuendo et Rafinha au PSG.

Tandis que Mauro Icardi laisse sa place à Arnaud Kalimuendo.

Carton jaune donné à Bellegarde, couoable d'un tacle en retard sur Arnaud Kalimuendo.

C'est fini 4-2

.

dna a écrit:
Le Racing a relevé la tête
Inexistants en première période et logiquement menés 3-0 à la pause ce samedi au Parc des Princes, les Strasbourgeois se sont rebellés après le repos et sont même revenus dans le sillage du PSG, avant de baisser définitivement pavillon dans les derniers instants (4-2). Une révolte encourageante.
La fête avait commencé sans eux, elle ne s’est pas achevée sans eux. Les Strasbourgeois auraient pu ne jamais exister au Parc des Princes, au contraire de leurs quatre précédentes visites depuis leur remontée en Ligue 1 en 2017 : à chaque fois, ils y avaient entretenu un semblant de suspense jusqu’à l’entame des 20 dernières minutes, y obtenant même un nul méritoire et mérité le 7 avril 2019 (2-2).

En cette veille d’Assomption, les joueurs de Julien Stéphan ont plongé d’entrée et bien failli ne jamais remonter à la surface. A leur corps défendant, du moins pas de manière efficace, ils ont écrit pour eux le pire des scénarios : encaisser un but d’entrée et devoir courir après le score face à des Parisiens qui ne demandaient pas mieux.

Ont-ils été impressionnés par l’ambiance d’une soirée digne de la Ligue des Champions avec la présentation du recrutement XXL du PSG moins d’une heure avant le coup d’envoi ? Par l’explosion de bonheur d’un Parc qui, désormais, verra évoluer tous les quinze jours – un peu plus souvent même – l’icône du football mondial, Lionel Messi ?
Trois buts encaissés en 27 minutes
Ce qui est sûr, c’est que les Bleus sont restés spectateurs sur l’ouverture du score de Mauro Icardi, déjà buteur le week-end précédent à Troyes (2-1). Abdou Diallo a pu centrer sans opposition pour l’Argentin au timing mieux réglé qu’un Sissoko dépassé pour tromper Sels d’une imparable tête (3e ). Trop bien réglé sans doute, puisque l’entraîneur alsacien se plaindra de la position de hors-jeu du buteur sud-américain.
En fait, les coéquipiers de Dimitri Liénard, qui ont privilégié une défense en zone à un marquage individuel, sans doute pour éviter de se faire éliminer trop vite en un-contre-un, ont payé cash la relative liberté qu’ils ont accordée aux joueurs de Pochettino.

Quand les vice-champions d’Europe 2020 ont enfoncé le clou en deux minutes avant la demi-heure de jeu, il a semblé évident que les Racingmen étaient crucifiés pour de bon. Ajorque a d’abord eu la malchance de détourner hors de portée de Sels une frappe enroulée du droit de Mbappé (25e ). Puis Perrin a eu celle de dévier légèrement le centre du champion du monde dont la trajectoire plongeante a lobé le gardien international belge et fini sa course en offrande pour Draxler (27e ).

Il n’est alors plus question de système de jeu, du 5-3-2 concocté par le nouveau coach alsacien qui a relégué Adrien Thomasson sur un banc dont la blessure d’Aholou, touché à l’aine gauche, va le sortir juste avant la mi-temps (42e ).

Gameiro et Ajorque fortes têtes
Dans les gradins, Messi, présenté comme une rock star une bonne heure plus tôt, Neymar, Sergio Ramos, Di Maria, Verratti et Donnarumma savourent le spectacle. Une manière de dire qu’une bonne moitié de ce PSG galactique n’est pas sur le gazon et que ça promet quelques boucheries en championnat ces prochains temps.

Oui, mais voilà ! Le RCSA n’a pas l’intention de terminer en steak tartare et d’être servi froid au festin parisien. En gagnant deux duels face à Mbappé, Sels lui évite d’être englouti pour de bon (48e , 62e ). Et en une dizaine de minutes, il va montrer qu’il est encore saignant et a repris ses esprits. Gameiro et Ajorque ont en tout cas toute leur tête, puisque c’est du crâne qu’ils vont relancer des Strasbourgeois en apnée durant plus d’une mi-temps.

Pour son retour dans son ancien jardin du Parc, le premier s’élève entre Kimpembe et Kehrer pour donner au score des proportions moins humiliantes et inscrire son premier but officiel depuis son retour dans son club formateur (53e ).

Puis le second coupe avec à-propos un centre de Liénard pour ramener les Alsaciens dans le sillage de Parisiens qu’on croyait dans un fauteuil et qui ont peut-être eu le tort de s’y croire aussi (64e ).

Julien Stéphan tente le tout pour le tout, change la moitié de son équipe, mais le dernier mot reviendra au PSG et à ce diable de Mbappé, dans le coup sur trois des quatre buts de son équipe. Passeur décisif pour la 2e fois, il offre à Sarabia celui du K.-O définitif (86e ).

Paris parachève ainsi une fête dont le Racing, réduit à dix à la 81e après l’expulsion d’un Djiku averti à deux reprises en deux minutes, a été absent une mi-temps, mais à laquelle il a fini par s’inviter après avoir eu le mérite de ne pas renoncer. Ça lui fait certes zéro point après deux journées. Mais cette 2e défaite avec les honneurs recèle davantage de promesses que de doutes.

dna a écrit:
les promesses de l’Aube
Si tant est qu’une défaite soit encourageante, les Strasbourgeois peuvent puiser dans leur revers de samedi à Paris (4-2) des raisons d’espérer avant la réception, dimanche (15h), de Troyes, battu lui aussi pour la deuxième fois dans le duel des promus à Clermont (2-0).
À l’entrée de la gare de l’Est où les Bleus attendent d’embarquer dans le train du retour pour Strasbourg ce dimanche matin, leur sentiment n’a pas varié depuis leur défaite de la veille au Parc des Princes dans une ambiance des grands soirs. « La frustration prédomine », lâche brièvement un Julien Stéphan remonté samedi contre deux faits de jeu qui ont, selon lui, infléchi le cours du match face au PSG : un, le but précoce d’un Mauro Icardi qu’il estime hors-jeu sur le centre d’Abdou Diallo ; deux, l’expulsion d’Alexander Djiku à la 81e qui vaudra au leader de la défense alsacienne d’être suspendu dimanche (15h) contre Troyes à la Meinau.
À 3-0, personne n’en menait large
Sur le supposé hors-jeu d’Icardi, non signalé par le VAR, la réglementation est, comme récemment pour les mains dans la surface de réparation, en train d’évoluer. Les nouvelles directives données aux arbitres vidéo, dont les acteurs du jeu eux-mêmes ignorent si elles sont déjà appliquées, visent à favoriser le spectacle et à laisser aux attaquants le bénéfice du doute. Une forme de retour en arrière…

Sur leur écran, la ligne qui juge la position des joueurs au moment où le ballon quitte le pied du passeur est ou sera épaissie pour éviter qu’un hors-jeu – déjà sujet à caution, puisque l’arrêt sur image au départ de la passe n’est pas d’une précision absolue et fiable au millième de seconde – ne soit signalé pour une fraction de centimètre.

Samedi, l’arbitrage vidéo a visiblement estimé que l’arbitre Willy Delajod n’avait pas commis “d’erreur manifeste”.

« On doit mieux réagir sur des faits de jeu comme ça », évacue avec sagesse un Kévin Gameiro dont le premier but officiel sous le maillot bleu, depuis son retour estival dans son club formateur, a remis les Strasbourgeois en selle.
On n’oubliera pas, néanmoins, qu’à 3-0 dès la 27e minute, dans un Parc en pâmoison depuis la présentation de ses étoiles “messianiques” à moins d’une heure du coup d’envoi, personne, dans les rangs et sur le banc alsaciens, n’en menait large. Ni que sans deux parades de Matz Sels en duel avec un Kylian Mbappé en feu, la note finale aurait pu être bien plus salée. La réaction des Racingmen en deuxième période n’en est que plus méritoire.

« Il ne faudra pas se mettre la pression »
Julien Stéphan compte évidemment s’appuyer dessus pour aborder les réceptions consécutives de Troyes et Brest ces deux prochains dimanches (à 15h les deux fois). « À la mi-temps, j’ai demandé aux joueurs de rester unis, de gagner la seconde période et de commencer à préparer le match de Troyes. Je leur ai dit que j’aurais bien aimé voir cette équipe parisienne un peu en difficulté avec un ou deux buts concédés. C’est ce qui s’est passé. »

Avec deux revers et un zéro pointé en deux journées, le technicien ne nie pas que le rendez-vous face aux Troyens de l’ex-défenseur strasbourgeois Yoan Salmier, eux aussi battus deux fois (2-1 par Paris et 2-0 à Clermont dans le duel des promus), est « important », avant d’ajouter : « Mais comme tous les autres matches… »

« Quand on joue Paris dans les deux premières journées, c’est compliqué, enchaîne-t-il. Ce qui l’est aussi, c’est la suspension d’Alex (Djiku, expulsé samedi à la 81e minute et qui purgera un match automatique devant l’ESTAC) parce que c’est un secteur de jeu (la défense) dans lequel on n’a pas beaucoup de ressources pour le moment. C’est une problématique supplémentaire. Ce ne sera pas simple contre un adversaire qui a de la qualité, loin de là, mais il faudra malgré tout aborder ce match avec calme et sérénité, ne pas se mettre de pression. On n’est qu’à la deuxième journée. On sort d’une saison très difficile et très compliquée où on s’est maintenus à la dernière journée. On ne peut pas tout changer d’un coup de baguette magique, mais on a besoin d’ouvrir le compteur rapidement. »

Le mot d’ordre du week-end prochain est de fait tout trouvé : éviter une morne passe de trois contre Troyes qui poursuivra le même but…

(*) Les Aubois se sont retrouvés réduits à dix dès la 33e , avec l’expulsion de leur latéral droit Issa Kaboré qui sera suspendu dimanche à la Meinau.