1er journée 2021/2022 Strasbourg - Angers

Dimanche le 8/08 à 15h

Ounahi séduit
Aperçu voilà deux saisons à l’entraînement sous les ordres de Thierry Laurey mais non conservé par le Racing, l’ex-stagiaire Azzedine Ounahi a su rebondir à Avranches (National) avant de signer cet été un contrat de quatre ans avec Angers. Le milieu offensif âgé de 21 ans a fait bonne impression durant la préparation et devrait être du voyage à la Meinau.
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Racing-Angers : l’arbitre connu !
Pour ce premier match de la saison 2021/2022, le Racing accueille Angers ce dimanche à 15h à la Meinau. Et cette rentrée des classes sera arbitrée par Jérémy Stinat. L’arbitre de 42 ans a déjà arbitré 5 fois le Racing, et ce dernier réussit bien aux bleus, puisque le bilan quand le natif de Chartres est au sifflet est de 3 victoires 1 nul et 1 défaite. La dernière fois que Jérémy Stinat a arbitré le Racing, le match s’est soldé par une défaite 1-2 à la Meinau face à Lens dans le derby des Racing.
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dna a écrit:
le pass sanitaire, prix à payer pour vibrer
Pour la première fois depuis un an et demi, le public pourra à nouveau assister en nombre à un match de Ligue 1 à la Meinau, ce dimanche (15h) contre Angers. Le Racing a intégré les contraintes du pass sanitaire et mise sur le civisme de ses supporters pour les accueillir dans des conditions optimales.
Ces dernières années, il faut afficher une sacrée motivation pour voir un match de foot. S’y présenter en sifflotant, avec un simple billet au fond de la poche, est une attitude qui appartient au passé.

Il y a d’abord eu la rupture de 2015, année noire des attentats qui ont endeuillé le pays, prenant notamment pour cible le Stade de France. À partir de là, l’insouciance et l’euphorie des soirs de match se sont en partie évanouies sous les palpations et les contrôles de sécurité obligatoires.

En cet été 2021, une case supplémentaire est venue s’ajouter à la liste des contraintes pour qui veut vibrer dans un stade en ces temps de Covid : le contrôle du pass sanitaire (*).

«On est parti d’une feuille blanche »
Ce parcours du combattant ne semble pas avoir découragé le “peuple bleu”, sevré d’émotions sportives depuis de longs mois. Samedi dernier, pour la journée des supporters et la double opposition contre Fribourg, ils étaient ainsi plus de 10 000 à s’être annoncés, et au final 9 000 à avoir repris leurs habitudes perdues à la Meinau, enceinte qui n’avait plus tourné à plein régime depuis seize mois et la venue d’Amiens (0-0, le 22 février 2020).
L’occasion, aussi, pour le club de roder son dispositif validé par la préfecture et l’Agence régionale de la santé (ARS). « On est parti d’une feuille blanche, en s’inspirant de ce qui avait été mis en place dans les stades qui ont accueilli l’Euro en juin, explique Alain Plet, le directeur général adjoint du club. Le but consiste à assurer un cheminement fluide et éviter les regroupements. »

Concrètement, six “îlots” disséminés autour de la Meinau servent de points de contrôle pour le pass sanitaire. « Les gens présentent leur QR code, détaille Alain Plet. Si la lumière est au vert au moment du scan, on leur remet un bracelet qui leur permet de se poursuivre vers le contrôle de sécurité. Si c’est rouge, on a du personnel formé pour vérifier l’origine du problème. »

« 25 000 euros de budget supplémentaire par match »
Pour ne pas créer des points de congestion sur ces “îlots” en cas de QR code récalcitrant, « une zone de règlement des litiges » a été aménagée un peu plus loin.
« Avec le concours de la sécurité civile, on peut même tester en dernier recours un spectateur en temps réel », précise le bras droit du président Keller.
Le retour sur expérience de la journée des supporters a donné une première indication : « Il est agréable de constater que notre public est discipliné, apprécie Alain Plet. Les gens font preuve de civisme. Sur 9 000 personnes, on a eu 2 % de litiges. Et au final, seules trois ont été refoulées. »

Forcément, ce dispositif a un coût. « Entre le recrutement de 180 personnes affectées à cette mission et l’acquisition du matériel nécessaire, on compte 25 000 euros de budget supplémentaire par match, indique le DGA. Ce n’est pas négligeable, mais c’est le prix à payer pour revoir une Meinau pleine, ce qui pour un club comme le nôtre est une nécessité à la fois sportive et économique. »
Ouverture dès midi
Ce dimanche, ce sont plus de 20 000 spectateurs qui sont annoncés. Comme le Racing ne veut pas se louper, les grilles du stade seront ouvertes dès midi. Un quart d’heure plus tôt, la vérification du pass sanitaire sera activée.

« On est le seul club en France qui accueille son public trois heures avant le coup d’envoi, mais ça correspond à notre philosophie, conclut Alain Plet. Au-delà du match, la Meinau est un lieu de vie. Le kop qui pousse, le stade qui bouge, c’est cet esprit-là qui fait la force de Strasbourg. »

Si le spectacle est au rendez-vous sur le pré, les nouvelles contraintes seront vite oubliées.

(*) Pass sanitaire : soit un schéma vaccinal complet, soit un test négatif de moins de 48h, soit un résultat d’un test positif attestant du rétablissement du Covid-19, datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois
Premier huis clos
Ce vendredi, à quarante-huit heures de la reprise du championnat contre Angers, la séance d’entraînement du Racing s’est déroulée à huis clos sur la pelouse d’honneur de la Meinau.

Une première pour Julien Stéphan, qui a expliqué son choix. « Ce n’était pas du tout dans l’idée de cacher quoi que ce soit, dit l’entraîneur. On voulait juste permettre à ceux qui n’avaient disputé qu’un match sur la pelouse de la Meinau de prendre plus de repères. »

Comme toutes les autres séances de la semaine, la dernière sera à nouveau ouverte au public, cet après-midi (16h).

Gameiro et Aholou sont aptes
Julien Stéphan a confirmé que Kévin Gameiro et Jean-Eudes Aholou sont aptes pour le match de dimanche. Le premier avait été laissé au repos jeudi, le second avait repris mercredi avec le groupe après avoir soigné une petite entorse à la cheville.

Angers : un forfait, un retour
Du côté du SCO d’Angers, Gérald Baticle devra composer sans son piston du couloir gauche, Enzo Ebosse (mollet). Souleyman Doumbia, touché au tendon d’Achille la semaine dernière, est, lui, de retour.

Le Racing porté par la foule ?
Après avoir évolué devant 9 000 personnes pour son ultime galop d’essai samedi dernier contre Fribourg, le Racing lancera, ce dimanche contre Angers, sa saison de Ligue 1 soutenu par plus de 20 000 fans. Les Bleus comptent plus que jamais sur leur 12e homme.
Ce n’est pas la seule explication au parcours chaotique du Racing à la Meinau la saison passée, mais elle apparaît comme une évidence aux yeux du défenseur axial Alexander Djiku : « L’an dernier, nous avons été en difficulté à domicile en partie à cause de ça (l’absence de public). Nous sommes impatients de retrouver les supporters et une Meinau de nouveau pleine. »

Le “vrai” retour des inconditionnels strasbourgeois dans le chaudron meinovien est programmé ce dimanche. L’autre samedi, les Bleus et leurs 9 000 fans se sont échauffés lors de la traditionnelle journée des supporters. Une semaine plus tard, on ne parle plus d’un apéritif récréatif contre le SC Fribourg, mais bien du premier “shot” d’adrénaline pour les trois coups 2021-2022.
Sauf bonne surprise, la rencontre ne se disputera néanmoins pas à guichets fermés. Les vacances d’été ne s’y prêtent guère, mais la barre des 20 000 spectateurs sera tout de même franchie. Le club table sur une affluence de 21 à 22 000 personnes, peut-être plus.

Pour la première fois, le nouvel entraîneur Julien Stéphan sentira battre le cœur de Strasbourg les jours de match. Il est impatient de découvrir une ambiance qu’il n’a connue que dans la peau de l’adversaire, celle de coach du Stade rennais.

« Nous avons hâte d’y être parce que nous allons retrouver la compétition et, peut-être plus important, le public, avec toutes les émotions que ça peut générer. C’est une grande force. On sait, par tradition ici, que ç’a toujours porté les joueurs et le club. Je pense que ce sera de nouveau le cas – et peut-être encore plus – après la période qu’on a traversée. On sait trop bien que le public peut rapporter beaucoup de points. Il faut qu’on l’emmène derrière nous. »

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le technicien a organisé son entraînement de ce vendredi à huis clos sur le terrain d’honneur. « Ce n’était pas pour cacher quelque chose […]. C’était juste pour permettre à ceux qui n’avaient qu’un match au stade de la Meinau de prendre un peu plus de repères. »

Djiku : « Un bonheur »
Les autres qui, comme Djiku, arrivé en 2019, portent le maillot bleu depuis quelque temps, savent déjà qu’un délicieux frisson leur parcourra de nouveau l’échine face au SCO. « C’est un bonheur. On connaît ce public, l’un des meilleurs de France, appuie l’international ghanéen. Avant (le Covid), on jouait toujours à guichets fermés. Il n’y a rien de mieux pour nous pousser sur le terrain. »
En 2020-2021, avec une jauge limitée à 5 000 spectateurs jusqu’au 31 octobre, puis des huis clos généralisés, le Racing n’avait engrangé que 17 points en 19 sorties domestiques, concédant 10 défaites (4 victoires, 5 nuls), tout près de son triste record de 1951-1952 (11 revers en 17 matches).

On ne sait si, comme le chantait Edith Piaf, il sera ce dimanche « entraîné par la foule », mais il sera sûrement porté par elle.
Le chiffre

0/5

Le Racing n’a gagné aucun de ses 5 derniers matches à domicile en Ligue 1 (1 nul, 4 défaites), encaissant 12 buts sur ces rencontres, soit autant que sur les 11 précédentes à la Meinau. Devant des tribunes vides... Source : Opta
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Alsa'sports a écrit:
Racing – Angers : le groupe strasbourgeois !
Julien Stéphan a dévoilé le tout premier groupe de cette saison 2021/2022 pour la réception ce dimanche à 15h du SCO d’Angers !

Matz Sels, Eiji Kawashima – Karol Fila, Lucas Perrin, Anthony Caci, Alexander Djiku, Marvin Senaya – Jean-Eudes Aholou, Adrien Thomasson, Dimitri Liénard, Sanjin Prcic, Jeanricner Bellegarde, Mahamé Siby, Mehdi Chahiri, Ibrahima Sissoko, Aymeric Ahmed – Majeed Waris, Kévin Gameiro, Habib Diallo, Ludovic Ajorque.

Racing : à faire trembler les murs
Au Racing, l’attente est grande, l’envie débordante, l’excitation palpable autour de ce premier rendez-vous de la nouvelle saison de Ligue 1, ce dimanche (15h) contre Angers. Dans une Meinau enfin tirée de sa léthargie et prête à s’embraser, les hommes de Julien Stéphan tâcheront de se montrer à la hauteur.
C’était une promesse faite un jour de coup de blues, au printemps 2020, à l’époque où le premier confinement avait figé le pays en général et le football en particulier dans un silence glaçant.

Dimitri Liénard, qui va entamer sa neuvième saison en bleu, l’avait alors assuré : « Quand on reviendra dans une Meinau pleine, on va tout faire péter ! » Et de recommander au président Marc Keller de faire « poser des étais sous les tribunes » pour ne pas qu’elles s’écroulent…

L’emblématique milieu de terrain (33 ans) ne pouvait alors pas savoir qu’il lui faudrait encore vivre de nombreux déboires et traverser moult péripéties – Covid, lassitude, stades vides, maintien étriqué puis envie de départ – avant de tenir sa parole.

Nous y voilà. Un an et demi après le dernier match en version normale, un peu enthousiasmant Racing-Amiens (0-0) qui ne restera pas dans les annales, plus de 20 000 supporters strasbourgeois s’apprêtent à franchir les portes de leur “maison”.

Liénard les y attendra avec la ferme intention de tenir ses engagements. Sauf que l’envie débordante du nouveau capitaine va devoir s’exprimer dans un cadre bien défini. Celui qu’a fixé Julien Stéphan.
Tout au long de la semaine, le nouveau technicien s’est d’ailleurs évertué à ce que ses hommes soient « sereins et très tranquilles sur le plan mental pour ne pas jouer le match trop tôt ».

Au relais de Thierry Laurey, arrivé en bout de course au sortir d’une cinquième et dernière saison usante au Racing, Stéphan apporte de la fraîcheur et des idées novatrices, prônant le jeu en toutes circonstances. En six semaines de préparation, tout le monde a adhéré au projet.

« Il y a une très bonne interaction entre eux, les joueurs, et nous, l’ensemble du staff », dit le Breton qui a apprécié « l’accueil et la bienveillance » à son égard. « C’est extrêmement positif et aussi motivant. On aspire à ce que l’on puisse continuer dans ce fonctionnement-là », poursuit-il.

Stéphan : « On a le sentiment d’avoir bien travaillé. Mais là, c’est la compétition qui débute »
Son discours, calme et posé, ressemble à celui d’un professeur d’université et s’éloigne des hurlements de caserne, façon sergent instructeur dans Full Metal Jacket.

Si la méthode diffère, le quadragénaire sait parfaitement que seuls les résultats ont valeur de vérité dans le monde impitoyable du ballon rond. Au Stade rennais, ceux-ci ne suivaient plus et il avait préféré jeter l’éponge en mars dernier…

Le voilà requinqué. Sur le pré, le Racing a plutôt séduit en ce début d’été, remportant notamment ses deux derniers matches amicaux, les plus relevés de la série, à Francfort (2-3) et contre Fribourg (2-1).

« Il faut prendre avec beaucoup de mesure et de recul les victoires comme les défaites, nuance l’entraîneur. Il est surtout intéressant de constater qu’il y a eu une montée en puissance sur le plan physique et collectif. On a le sentiment d’avoir bien travaillé. Mais là, c’est la compétition qui débute. Et c’est incomparable avec les matches de préparation. »

Le même sentiment doit être partagé dans les rangs du SCO d’Angers. Le club de l’ouest, loué pour sa stabilité depuis son retour en Ligue 1 voilà sept ans, traverse une passe difficile sur le plan financier.

Et Gérald Baticle part dans l’inconnu pour ses premiers pas d’entraîneur en Ligue 1. « Ils ont une nouvelle organisation, leurs principes de jeu ont changé, mais on va surtout se focaliser sur nous, on n’a pas trop vocation à regarder l’adversaire pour le moment », tranche Julien Stéphan.
Voilà donc la principale nouveauté de l’intersaison. Le Racing ne va plus se calquer sur son adversaire pour tenter de le faire déjouer, mais tâchera d’imposer ses idées. Malgré un effectif encore limité en défense, les Strasbourgeois disposent de quelques accélérateurs de feu pour embraser la Meinau. La seule perspective de revoir Kévin Gameiro galoper sur la pelouse suffit déjà à provoquer des étincelles.

Et puis il y aura Liénard, l’homme qui vit pour et par les émotions. À l’époque de sa promesse, “Dim” savait déjà qu’il lui faudrait « sortir une pile de la batterie et descendre le volume » pour éviter le court-circuit au moment de retrouver l’ambiance de son stade chéri.

On doute toutefois qu’il parvienne à s’économiser. Après une si longue attente, lui et les autres voudront tout donner. À en faire trembler les murs. À tout faire péter…
dna

Repères

Racing-Angers : le choix des armes offensives
Ce samedi, à l’issue de la dernière séance d’entraînement, Julien Stéphan n’a pas trop eu de mal à composer son groupe. En l’absence de Lebo Mothiba, toujours convalescent, et du jeune Sahi, blessé à la cuisse, les 20 noms à coucher sur la feuille de match ont été faciles à trouver. Le technicien a même fait appel au stagiaire Ahmed.

L’attaquant prometteur (17 ans), en vue lors de la préparation et buteur en amical contre Berne (2-2), complète ainsi une ligne offensive assez impressionnante, où un des cadors – a priori Diallo – débutera sur le banc, puisque le revenant Gameiro et le grand Ajorque sont pressentis pour débuter en pointe, avec Thomasson et Waris sur les côtés.

« On a été très clair, insiste Stéphan. Il y a les joueurs qui vont commencer le match et ceux qui le termineront. Je ne parle pas de titulaires ni de remplaçants. On a la possibilité de changer la moitié des joueurs de champ (avec cinq remplacements autorisés, ndlr) , il faut bien l’intégrer. »

Le coach a donc le choix des armes. « Il est important d’avoir de la ressource dans le domaine offensif pour modifier pendant le match le cours des choses, a fortiori dans les premières journées où tout le monde n’est pas encore au top physiquement », précise-t-il.

Dans les autres secteurs du jeu, le système en 4-4-2 offre moins de solutions de repli. À la récupération, Liénard et Bellegarde devraient faire la paire, installant Aholou – revenu d’une petite entorse à la cheville – sur le banc. Du moins en début de match…

Mais c’est en défense que les effectifs sont les plus réduits. À tel point que Sissoko, habituel milieu de terrain, sera aligné en charnière centrale avec Djiku, comme lors des dernières rencontres amicales. Le polyvalent Perrin, lui, pourra surgir du banc pour remplacer Caci (à gauche), Fila (à droite), voire l’un des deux axiaux.

➤ Les absents : Mothiba (genou), Sahi (cuisse), Kamara (g.) (choix) au Racing ; Ebosse (mollet), El Melali (coup), Mandrea (g), Boma, Pavlovic, Ould Khaled, Capelle, Ounahi, Ba. Mendy (choix).
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L'adversaire du Racing : Angers sur un fil
Rétrogradé administrativement, puis réintégré en Ligue 1 il y a moins d’un mois, le SCO, désormais entraîné par l’ex-capitaine du Racing Gérald Baticle, reste sous la menace de ventes en cascade pour soulager ses finances.
Gérald Baticle le disait vendredi midi, à 48 heures des débuts d’Angers ce dimanche à la Meinau : « Le mercato, j’en attends le moins possible. »

Comprenez : surtout pas des départs dans une période où le SCO, en proie à des soucis budgétaires, cherche à alléger une masse salariale encadrée à 90 % par la DNCG.

Il y a un mois à peine, avant son passage devant la commission d’appel du gendarme financier de la LFP le 12 juillet, le club angevin, 13e de Ligue 1 en 2020-2021, était encore en Ligue 2. Rétrogradé administrativement dix jours plus tôt par l’instance de contrôle de la Ligue, il n’est sorti de l’impasse que grâce à la garantie de 19,5 millions d’euros – dont un peu plus de 9 en apport personnel – déposée par Saïd Chabane, son président depuis 2011.

Pour autant, sa situation reste précaire. Et ses joueurs “bankable” sont autant de potentiels candidats au départ. À commencer par les têtes de gondole Angelo Fulgini, le chef d’orchestre pour qui Chabane réclame 15 millions et qui intègre le groupe pour cette journée inaugurale après avoir été “dispensé” des rencontres de préparation, et Stéphane Bahoken, l’ex-avant-centre du Racing (2014-2018) double buteur en amical – contre Niort et Troyes – et à qui il ne reste qu’un an de contrat.

Lointain prédécesseur de l’international camerounais dans l’axe de l’attaque strasbourgeoise, Gérald Baticle, buteur et capitaine du RCS de 1995 à 1998, navigue donc un peu à vue. Ce qui ne l’a pas empêché d’apposer sa patte sur le plan sportif depuis sa nomination fin mai. Au terme de dix années comme adjoint à Lyon, le Picard a endossé le costume de coach n°1 à la place de Stéphane Moulin, parti se ressourcer à Caen après une décennie aux manettes du SCO. Un costume qu’il n’avait porté que quelques mois à Brest en 2008-2009.
Un effectif encore respectable
En cinq rencontres d’avant-saison (*), l’homme aux 34 buts officiels en trois années sous le maillot bleu a imposé une nouvelle philosophie et un réaménagement tactique.

« Angers a changé de système et joue désormais à trois derrière, a bien noté le défenseur alsacien Alexander Djiku. On l’a travaillé. On sait ses points forts et ses points faibles. Les Angevins ont gardé leur ossature, leur colonne vertébrale. On connaît cette équipe très rugueuse qui ne commet pas beaucoup d’erreurs et est très bonne sur coups de pied arrêtés, avec notamment (Ismaël) Traoré et (Romain) Thomas derrière. »

En attendant l’angoissante fin d’un mercato (le 31 août à minuit) qui, fatalement, délimitera – ou, peut-être, limitera – ses ambitions, le SCO prépare sa 7e saison d’affilée en L1 avec un effectif respectable qu’a rejoint cet été Azzedine Ounahi.

Le milieu offensif de 21 ans, que le Racing n’avait pas conservé au terme de son bail stagiaire en 2020, a rebondi l’année suivante à Avranches (5 buts, 1 passe décisive en 21 matches de National), puis signé en Anjou jusqu’en 2025 contre une indemnité de transfert de 150 000 euros.

Il a su tirer son épingle du jeu en préparation, mais n’a toutefois pas été appelé pour les trois coups à la Meinau. Dans le délicat contexte angevin, il aura sûrement une carte à jouer.

(*) 2 succès 3-0 contre Châteauroux (11 juillet) et Troyes (24 juillet), 1 nul 2-2 contre Niort (11 juillet), 2 défaites 0-2 face au Sporting du Portugal (20 juillet) et 0-1 devant Lorient (31 juillet)
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Les compos sont tombées. Côté Racing, Sissoko évoluera en défense et Gameiro commencera… sur le banc.
RACING: Sels - Fila, Sissoko, Djiku, Caci - Waris, Bellegarde, Liénard, Thomasson - Ajorque, Diallo. Entraîneur: Julien Stéphan.
ANGERS: Bernardoni - Manceau, Traoré, Thomas - Cabot, Taïbi, Boufal, Mangani - Doumbia, Cho. Entraîneur: Gérald Baticle.

Sur le banc angevin, on croise une vieille connaissance en la personne de Gérald Baticle. L'ancien attaquant et capitaine du Racing (1995-1998, 137 matches et 34 buts) a succédé à Stéphane Moulin qui était resté une décennie sur le banc du SCO. C'est sa première expérience d'entraîneur en Ligue 1.

Petite révolution également au Racing où après cinq ans de bons et loyaux services, Thierry Laurey - aujourd'hui en tête de la Ligue 2 sur le banc du Paris FC - a cédé sa place à Julien Stéphan, l'ex-coach de Rennes. Le quadragénaire a une autre philosophie de jeu que son prédécesseur et souhaite que son équipe soit d'attaque au sein de son 4-4-2. On va voir ce que ça donne...

Durant la préparation, le Racing a disputé cinq matches amicaux: défaites face à Bâle (0-1) et Sion (0-1), nul contre Berne (2-2) et victoires à Francfort (3-2) et face à Fribourg (2-1). Angers présente le même bilan.

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Carton jaune pour Djiku pour une main volontaire dans le couloir gauche, dans sa moitié de terrain.

Carton jaune pour Taïbi. Après un contrôle un peu long, le joueur angevin manque son tacle et touche Lienard.

Carton jaune pour Liénard, coupable d'une faute sur Boufal à une trentaine de mètres du but de Sels.

Mangani est à son tour averti pour un geste malheureux, un pied haut sur le crane de Fila. Le joueur de Strasbourg reste au sol et semble saigner du cuir chevelu.

Mi-temps 0-0

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But 0-1 de Traoré pour le SCO!

Après un corner repoussé par Ajorque, Mangani hérite encore du ballon sur la gauche et centre pour Traore plein axe. Le grand défenseur du SCO place une tête hors de porté de Sels, dans le petit filet, sur la gauche du gardien alsacien.

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Diallo est remplacé par Kévin Gameiro, ovationné par le public de la Meinau pour son retour sous le maillot de Strasbourg.

Premier remplacement du SCO: l'ancien Strasbourgeois Bahoken entre, Boufal sort.

Chahiri remplace Fila au Racing. Option offensive choisie par Stéphan.

Pereira Lage remplace Doumbia à Angers.

Taïbi est remplacé par Bobichon

Carton jaune pour Thomas après une faute sur Waris le long de la ligne de touche.

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But de Stéphane Bahoken 0-2

Cho déborde sur le côté gauche et se joue de la défense alsacienne. Son centre, au sol, est dévié une première fois par Pereira Lage, puis par Bahoken, qui trompe Sels entre les jambes. Le joueur d'Angers, ancien du Racing, ne célèbre pas son but.

Aholou remplace Bellegarde au Racing.

Ajorque s'enfonce dans la surface mais ne parvient pas à tirer avant de s'écrouler. Gameiro tente de conclure mais s'écroule lui aussi dans la surface. M. Stinat juge qu'il n'y a pas de penalty.

Deux derniers changements à Angers: Thioub et Ninga entrent, Cho et Fulgini sortent.

Coup de sifflet final 0-2 pour Angers
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dna a écrit:
Un vrai faux départ pour le Racing
Pour le grand retour de son public à la Meinau, le Racing espérait lancer la nouvelle saison de Ligue 1 tambour battant. Mais les hommes de Julien Stéphan ont déchanté face au SCO d’Angers qui a fait preuve d’une efficacité clinique (0-2). Un faux départ contrariant.
C’est beau, un stade qui vit. Un an et demi qu’ils attendaient ça, les joueurs du Racing, de retrouver une Meinau pleine et colorée – 23 250 spectateurs au cœur de la langueur aoûtienne, ça reste impressionnant – pour se sublimer.
« Il ne faut pas être frustré à la première défaite »
Il y a donc eu de la ferveur et de la passion. Des encouragements et des cris. Du jeu et de l’envie, aussi. Comme il se doit, ce joli jour de fête s’est terminé en chanson.
Sur l’air de Je t’aime à l’italienne de Frédéric François, un joueur a reçu une chaleureuse ovation pour son but qui a scellé le succès. Le hic, c’est que celui-ci n’évolue plus au Racing depuis trois ans…

« Oh, oh, oh » Stéphane Bahoken, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a porté le coup de grâce à son ancien club – 2014 à 2018, soit du National à la Ligue 1 – une dizaine de minutes seulement après être entré en jeu (0-2, 81e ).
À l’heure de l’hommage du kop à l’attaquant angevin, les Strasbourgeois, eux, avaient déjà filé tête basse aux vestiaires, tout penauds d’avoir manqué leurs retrouvailles et déçu les attentes forcément immenses.

« Il ne faut pas être frustré à la première défaite, c’est ce que j’ai dit aux joueurs dans le vestiaire », indique Julien Stéphan, le nouvel entraîneur qui espérait évidemment un baptême du feu plus heureux.

Au sortir d’une première période intense et équilibrée, tout reste à faire. Chaque équipe est alors déjà montée dans l’ascenseur émotionnel. Fulgini côté angevin (19e ) puis Diallo (25e ) pour les Alsaciens, voient leur but logiquement refusé à cause d’une position de hors-jeu.

Personne ne se doute alors que l’averse d’orage qui s’abat sur la pelouse à la mi-temps annonce une douche écossaise pour le Racing. Alors qu’Ajorque commence enfin à peser sur la défense angevine, le grand Ismaël Traoré s’en extirpe pour aller placer une tête victorieuse de l’autre côté du terrain à la suite d’un corner mal repoussé (0-1, 57e ).

« On a besoin de progresser dans beaucoup de domaines »
« C’est frustrant de prendre ce but sur un retour de coup de pied arrêté, regrette Julien Stéphan. On était plutôt dans un temps fort où l’on pressait plus haut et récupérait les ballons plus vite. Si Adrien (Thomasson) égalise, la dynamique s’inverse complètement. Ça ne tient à pas grand-chose… »

Las, le milieu offensif a “croqué” la seule occasion qu’il s’est au demeurant créée tout seul (67e ). Comme un symbole d’une journée où rien n’a fonctionné.

À l’heure du bilan, Julien Stéphan fait preuve de lucidité : « C’est la réalité de la compétition. Angers a été meilleur que nous dans les deux surfaces décisives. Ils ont assez peu tiré au but, très peu cadré, mais quand ils l’ont fait, ils ont scoré. »
Comme d’habitude, ou presque, le Racing a donc manqué ses débuts. Et la perspective d’aller défier le PSG de… Lionel Messi, dès samedi (21h) au Parc des Princes, n’est pas des plus réjouissantes.

« Les gars sont pleins d’envie et d’énergie, il faut surtout retenir ça, positive Julien Stéphan. On est en reconstruction. On a besoin de progresser dans beaucoup de domaines. On le savait avant le match, ce n’est pas ce résultat qui va changer cette analyse. »

Pas a peine de s’apensantir, le faux départ est entériné. Encore faut-il rebondir sans trop traîner.
Le chiffre
2/18
Le Racing n’a remporté que 2 de ses 18 derniers matches d’ouverture en Ligue 1 (10 nuls, 6 défaites), ne marquant plus d’un but qu’à deux reprises sur ces rencontres.
Source : Opta

Un homme dans le match : Thomasson s’est cherché
Excentré dans le couloir gauche comme durant les matches de préparation où il s’était souvent montré décisif (2 buts, 1 passe), le stratège du Racing n’a pas pesé sur le jeu, hormis dans un début de seconde période au cours duquel il s’est offert la balle d’égalisation.
«Angers a été meilleur que nous dans l’efficacité. Il a eu deux occasions en deuxième mi-temps et mis deux buts. Pour moi, ça se résume à ça. »

Ce dimanche après-midi en conférence de presse, sitôt la défaite inaugurale du Racing contre Angers à la Meinau (0-2), Ludovic Ajorque a livré le sentiment général du vestiaire strasbourgeois : même si le succès angevin n’a rien d’illogique, encore moins de scandaleux, les Racingmen ont surtout péché par leur incapacité à percer le coffre-fort du SCO.

Le grand avant-centre réunionnais avoue avoir lui-même eu du mal à s’exprimer face à un bloc en béton armé. « On connaît leur solidité, avec les mêmes défenseurs depuis plusieurs années. »

À son image, Adrien Thomasson, son alter ego chef d’orchestre, a souffert sur le flanc gauche de l’entrejeu que lui a régulièrement confié Julien Stéphan durant la préparation. Avec bonheur d’ailleurs, puisqu’il a marqué contre les Young Boys de Berne et à Francfort, avant de servir, dans une position plus axiale, une passe décisive à Kévin Gameiro face à Fribourg.

Stéphan : « Il a la liberté de naviguer entre les lignes »
« Adrien a la liberté de beaucoup naviguer entre les lignes, argumente du reste son entraîneur. Son occasion (d’égaliser à la 67e , ndlr) est typique de ce qu’on peut lui demander à force de travailler les mouvements offensifs. Il est là finalement sous les attaquants pour finir, en rentrant beaucoup à l’intérieur. »

Ce dimanche, le maître à jouer des Bleus, plus habitué à évoluer au cœur du jeu sous l’ère Thierry Laurey qui l’avait quelquefois décalé à droite, a traversé la première période comme une ombre. Mais sitôt la pause, il a appuyé sur le champignon et multiplié les initiatives durant une grosse vingtaine de minutes. Comme, donc, sur cette fameuse action de la 67e où, avec un soupçon de précision, il aurait pu ramener les Bleus à hauteur du SCO.
Ajorque : « Qu’il soit positionné à gauche n’est pas un problème »
Après une subtile déviation du talon d’Ajorque sur une accélération de Caci, il a repiqué plein axe et placé un tir croisé du droit à ras de terre qui est venu mourir au pied du poteau droit d’un Bernardoni battu.

« Avec Adrien, on a cette connexion technique, plaide l’avant-centre. Dans le système actuel, je suis attaquant gauche et lui, milieu gauche. Nous sommes donc toujours assez proches sur le terrain. Et ce n’est pas parce qu’il est positionné à gauche que ça nous pose un problème. »

Malheureusement pour le Savoyard, cette balle d’égalisation manquée d’un cheveu a constitué le point d’orgue de sa bonne passe dominicale. Et sa prestation mi-figue mi-raisin rappelle en creux que le Racing a fait du recrutement d’un milieu excentré sa priorité.

Pour Julien Stéphan, le cahier des charges n’a pas varié, indépendamment de la défaite face à Angers. « On sait depuis le départ – et on l’a dit – où on a besoin de recruter. Mais l’urgence est rarement bonne conseillère. Le résultat ne change pas ce qu’on avait imaginé. En ce qui concerne le recrutement d’un joueur excentré, la réponse est la même que pour les défenseurs. On avait identifié qu’il nous manquait quelqu’un. C’est toujours le cas. »
dna

dna a écrit:
le jeu et les joueurs
Malgré leur bonne volonté, les Strasbourgeois se sont heurtés à une intraitable défense angevine, organisée autour de son capitaine Ismaël Traoré, buteur et auteur d’une prestation majuscule.
Les intentions étaient là. Le résultat, non. Les Racingmen ont tenté pendant 90 minutes d’appliquer les préceptes offensifs de leur nouveau coach Julien Stéphan, mais ont buté sur un SCO solide et désireux lui aussi de donner du relief aux conceptions audacieuses de son entraîneur nommé à l’intersaison, l’ancien buteur strasbourgeois Gérald Baticle (1995-1998).
Un coup de Cho pour Sissoko
SELS 5
Pour son retour officiel dans la cage alsacienne – rattrapé par la Covid, il avait raté les deux derniers matches 2020-2021 –, il n’a rien eu à faire en première période, sinon aller chercher au fond de ses filets une frappe puissante de Fulgini (20e ). Un but justement refusé pour un hors-jeu préalable. L’international belge n’a pas davantage eu à s’employer après le repos, sinon pour ramasser le cuir dans sa cage après les réalisations à bout portant de Traoré (57e ) et Bahoken (81e ) sur lesquelles il ne pouvait rien.
FILA 5
Pour son baptême en Ligue 1 sous la tunique bleue, l’international espoirs polonais s’est surtout fait remarquer par le bandage qui lui a enserré le crâne après que Mangani, averti sur le coup, lui a involontairement entaillé le cuir chevelu à la 41e. Mais le latéral droit s’est aussi signalé par sa disponibilité, notamment en début de match. Alors qu’il baissait de pied, Julien Stéphan l’a rappelé sur le banc pour lancer Mehdi CHAHIRI (76e ).
SISSOKO 4
Le milieu récupérateur, aligné dans l’axe défensif comme en préparation, s’est fait d’entrée une frayeur sans conséquence lorsque son dégagement contré est revenu dans les pieds de Thomas, resté aux avant-postes après un corner, mais surpris par l’effet du ballon (14e ).

Son match aurait d’ailleurs été correct s’il ne s’était fait jongler par Cho sur le second but angevin inscrit par l’ex- Racingman Stéphane Bahoken (81e ). Ça plombe évidemment sa note.

DJIKU 5
Averti dès la 19e pour un pied haut suivi d’une main, le régulateur de la défense alsacienne a livré un match propre, mais sans envolées lyriques. La menace prégnante et permanente que faisaient peser les Angevins l’a mécaniquement privé de toute initiative.

CACI 5
A peine rentré des Jeux Olympiques, “Titi” a replongé dans le grand bain alors que son départ pour Tokyo l’avait privé de l’essentiel de la préparation. Il a fait le job, comme sur cette intervention déterminée devant Cabot dans la surface (15e ) ou cette passe qu’il a crue décisive pour Diallo (26e ). Il n’a cessé d’arpenter son couloir gauche, jusqu’à son basculement à droite lorsque Chahiri a succédé à Fila (76e ).

Une attaque cahoteuse
WARIS 5
En froid avec Thierry Laurey la saison passée, l’international ghanéen revit. Il s’est démultiplié sur le flanc droit, n’a cessé de proposer des solutions, mais a aussi parfois été brouillon. Entre une tentative spontanée, mais non cadrée sur une demi-volée du droit (9e ), et une frappe trop écrasée (65e ), il a tenté de secouer le cocotier. En vain.
BELLEGARDE 5
Son repositionnement à la “récup” lui permet de tirer profit de son volume de jeu. On ne lui reprochera pas d’avoir été survolé par Fulgini sur une tête trop enlevée de l’imposant stratège du SCO (33e ). On mettra au contraire en lumière son abattage et son abnégation, comme sur ce retour décisif devant Boufal dans les 16 mètres (29e ). Il s’est peu à peu éteint jusqu’à son remplacement par Jean-Eudes AHOLOU (84e ).
LIENARD 5
Du geste et de la voix, le nouveau capitaine s’est comme toujours évertué à montrer l’exemple : le bon sur un tacle décidé sur Cabot (23e ) et le moins bon, comme sur ce croche-patte sur Boufal qui lui a valu un carton jaune (40e ). Décalé à gauche en fin de match après la sortie de Fila.
THOMASSON 4
Excentré sur le côté gauche, le meneur de jeu a eu du mal à exister, alors qu’il avait été efficient dans ce rôle durant l’avant-saison
DIALLO 4
Son après-midi aurait pu être belle si son but de la 26e , d’un intérieur du droit, n’avait pas été annulé pour un hors-jeu avéré. Sa passivité sur le but de Traoré (58e ) est à porter à son débit. Il a d’ailleurs aussitôt été remplacé par Kévin GAMEIRO (61e ) qui a multiplié les courses, malheureusement dans le vide.
AJORQUE 5
Un peu comme son compère Thomasson, il a longtemps peiné à se situer, même si, égal à lui-même, il a souvent décroché pour aller tâter la chique. Précieux dans son rôle de rouage offensif, à défaut d’être aussi décisif que l’an passé (16 buts, 3 passes décisives).