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Re: Football Alsacien
67120 Jeu 30 Juin - 18:32
dna a écrit :FC Mulhouse : la direction ne répond plus
Toujours dans l’attente de leur paye du mois de mai, les joueurs et le staff du FC Mulhouse sont actuellement sans nouvelle de la direction et se posent des questions quant à leur avenir et celui d’un club qui devait, a priori, passer devant la DNCG ce jeudi.
« Ça pue le dépôt de bilan ! » Désabusés, joueurs et staff du FC Mulhouse commencent doucement à perdre leurs nerfs et ne plus retenir leurs mots au sujet d’une situation qu’ils ne comprennent pas.
Joints ces derniers jours, plusieurs joueurs commencent même à évoquer le pire pour le club fondé en 1893.
« Quand on a absolument aucune nouvelle des dirigeants et qu’on n’est plus payé, on est en droit d’imaginer un dépôt de bilan, la fuite de la direction ou on ne sait encore quel scénario catastrophe », assure un joueur qui ne sait plus sur quel pied danser, notamment quand il est sollicité par un autre club.
« Nous arrivons à une période où les effectifs des autres clubs sont bouclés. On a refusé des sollicitations pour rester au FCM, mais on ne nous donne plus de nouvelle et la suite de notre carrière est clairement remise en question. Qu’est-ce qu’on doit faire ? Attendre encore ? Partir ? »
Si certains (Enza-Yamissi, Kecha, Shaïek ou encore Da Silva, pour ne citer qu’eux) se verraient bien rester au stade de l’Ill et attendent un retour du club, d’autres ont déjà fait le choix de partir. Pour fuir cette situation ubuesque ou alors pour vivre une nouvelle expérience.
L’arrière latéral Edgar Delbos, après douze ans au FCM, a annoncé lundi son départ aux dirigeants et évoluera désormais à Jura Sud (N2). Le capitaine Mouhameth Sané doit encore avoir des discussions avec ses dirigeants, mais songe à relever un nouveau défi, plus haut.
Delbos et Husejnovic s’en vont
Les départs des deux gardiens remplaçants sont quant à eux actés. Adem Husejnovic a, depuis janvier, prévu de quitter le stade de l’Ill et a des touches avec des clubs de la région en N2/N3 ainsi qu’à l’étranger. Le jeune Maxime Adam a également annoncé son départ, alors que l’entraîneur Cédric Fauré lui donnait beaucoup de confiance et voulait en faire à terme son numéro 1.
L’entraîneur, qui n’a toujours pas été officiellement prolongé, a fait part à sa direction des joueurs sur lesquels il ne comptait plus : Essomba, Etamé, Delacour, Everton et Ajouaou.
Parallèlement, le FCM table sur plusieurs recrues. Deux à trois joueurs du groupe Grand Est de N3, ainsi que l’un des meilleurs buteurs de R1, pourraient ainsi débarquer à Mulhouse. Une information à mettre au conditionnel puisque s’ils n’ont pas eu d’échanges dernièrement avec leurs propres joueurs, difficile d’imaginer les dirigeants mulhousiens en avoir avec des membres d’autres clubs.
Cédric Fauré, qui espère une reprise de l’entraînement le 18 juillet, n’a pas de nouvelle du président américain Gary Allen et de son directeur sportif Éric Descombes. Ce dernier est d’ailleurs resté injoignable malgré de multiples tentatives ces derniers jours.
Peut-être a-t-il eu davantage de contacts avec la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) ? Celle-ci est chargée d’examiner les comptes du club mulhousien et devait, selon plusieurs sources, le recevoir ce jeudi. Généralement pas tendre avec les clubs aux finances bancales ou lorsqu’elle a le moindre doute sur une ligne, comment va-t-elle réagir face à un FC Mulhouse qui ne paye plus ni ses joueurs, ni ses entraîneurs ?
Toujours dans l’attente de leur paye du mois de mai, les joueurs et le staff du FC Mulhouse sont actuellement sans nouvelle de la direction et se posent des questions quant à leur avenir et celui d’un club qui devait, a priori, passer devant la DNCG ce jeudi.
« Ça pue le dépôt de bilan ! » Désabusés, joueurs et staff du FC Mulhouse commencent doucement à perdre leurs nerfs et ne plus retenir leurs mots au sujet d’une situation qu’ils ne comprennent pas.
Joints ces derniers jours, plusieurs joueurs commencent même à évoquer le pire pour le club fondé en 1893.
« Quand on a absolument aucune nouvelle des dirigeants et qu’on n’est plus payé, on est en droit d’imaginer un dépôt de bilan, la fuite de la direction ou on ne sait encore quel scénario catastrophe », assure un joueur qui ne sait plus sur quel pied danser, notamment quand il est sollicité par un autre club.
« Nous arrivons à une période où les effectifs des autres clubs sont bouclés. On a refusé des sollicitations pour rester au FCM, mais on ne nous donne plus de nouvelle et la suite de notre carrière est clairement remise en question. Qu’est-ce qu’on doit faire ? Attendre encore ? Partir ? »
Si certains (Enza-Yamissi, Kecha, Shaïek ou encore Da Silva, pour ne citer qu’eux) se verraient bien rester au stade de l’Ill et attendent un retour du club, d’autres ont déjà fait le choix de partir. Pour fuir cette situation ubuesque ou alors pour vivre une nouvelle expérience.
L’arrière latéral Edgar Delbos, après douze ans au FCM, a annoncé lundi son départ aux dirigeants et évoluera désormais à Jura Sud (N2). Le capitaine Mouhameth Sané doit encore avoir des discussions avec ses dirigeants, mais songe à relever un nouveau défi, plus haut.
Delbos et Husejnovic s’en vont
Les départs des deux gardiens remplaçants sont quant à eux actés. Adem Husejnovic a, depuis janvier, prévu de quitter le stade de l’Ill et a des touches avec des clubs de la région en N2/N3 ainsi qu’à l’étranger. Le jeune Maxime Adam a également annoncé son départ, alors que l’entraîneur Cédric Fauré lui donnait beaucoup de confiance et voulait en faire à terme son numéro 1.
L’entraîneur, qui n’a toujours pas été officiellement prolongé, a fait part à sa direction des joueurs sur lesquels il ne comptait plus : Essomba, Etamé, Delacour, Everton et Ajouaou.
Parallèlement, le FCM table sur plusieurs recrues. Deux à trois joueurs du groupe Grand Est de N3, ainsi que l’un des meilleurs buteurs de R1, pourraient ainsi débarquer à Mulhouse. Une information à mettre au conditionnel puisque s’ils n’ont pas eu d’échanges dernièrement avec leurs propres joueurs, difficile d’imaginer les dirigeants mulhousiens en avoir avec des membres d’autres clubs.
Cédric Fauré, qui espère une reprise de l’entraînement le 18 juillet, n’a pas de nouvelle du président américain Gary Allen et de son directeur sportif Éric Descombes. Ce dernier est d’ailleurs resté injoignable malgré de multiples tentatives ces derniers jours.
Peut-être a-t-il eu davantage de contacts avec la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) ? Celle-ci est chargée d’examiner les comptes du club mulhousien et devait, selon plusieurs sources, le recevoir ce jeudi. Généralement pas tendre avec les clubs aux finances bancales ou lorsqu’elle a le moindre doute sur une ligne, comment va-t-elle réagir face à un FC Mulhouse qui ne paye plus ni ses joueurs, ni ses entraîneurs ?
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Re: Football Alsacien
67120 Ven 15 Juil - 11:42
dna a écrit :Haguenau repart en mission
Le FR Haguenau a repris l’entraînement ce jeudi sur la pelouse du Parc des Sports. Le cap a été fixé par Stéphane Crucet : intégrer les nouveaux et monter en puissance pour être pleinement opérationnel le 20 août, date de la reprise du championnat de National 2.
Il faisait beau ce jeudi matin et il faisait surtout très chaud. Après les traditionnels mots de début de saison, Antoine Kieffer a pris les commandes de la première partie de la séance.
Le préparateur physique du FRH – depuis cinq saisons – avait concocté un programme de reprise dont l’objectif était de remettre les machines en route.
Évidemment, un programme pour les vacances avait été élaboré par Stéphane Crucet pour que ses joueurs soient capables de supporter la lourde charge de travail qui les attend pendant ce mois de préparation.
Pape Seye, neuvième et a priori dernière recrue
« Apparemment, tout le monde a bien bossé, estime le coach. On ne leur demande pas d’être déjà prêts, mais d’avoir fait un minimum. La pesée a confirmé qu’ils ont tous été assez sérieux. »
Le technicien va rencontrer individuellement chaque joueur lors des prochains jours. Les séances d’entraînement seront programmées en fonction des emplois du temps de chacun avec l’objectif d’en faire un maximum pour être opérationnel tant physiquement que tactiquement.
En tout cas, la satisfaction était de mise quant au travail effectué par le staff durant la trêve pour construire un effectif qui satisfait pleinement Stéphane Crucet.
« J’ai recruté un certain type de joueurs par rapport aux manques que j’avais identifiés. On s’est focalisé sur le secteur défensif puisqu’on avait la plus mauvaise défense du championnat. J’estime qu’on a relativement bien recruté. Maintenant, c’est à nous de faire ce qu’il faut. »
L’idée directrice sera de faire mieux que la saison dernière en termes de résultats. « On ne veut pas arriver à la trêve en se posant des questions sur notre maintien et avoir le trouillomètre à zéro jusqu’à la fin, détaille Stéphane Crucet. Il y aura cinq descendent
tes, il faut qu’on soit capable dès le départ de prendre des points et d’engranger de la confiance. »
Pour se montrer encore plus solide, le FRH enregistre l’arrivée de Pape Seye (25 ans), milieu défensif et a priori neuvième et dernière recrue du mercato haguenovien. Autre nouveauté, Maxime Logel, qui est en formation DU analyse vidéo et de la performance à l’UFR STAPS de Montpellier, étoffe le staff.
La suite de l’histoire, ce sont les joueurs qui devront l’écrire. Avec en ligne de mire un premier test le 24 juillet à Reipertswiller contre Fribourg.
Le FR Haguenau a repris l’entraînement ce jeudi sur la pelouse du Parc des Sports. Le cap a été fixé par Stéphane Crucet : intégrer les nouveaux et monter en puissance pour être pleinement opérationnel le 20 août, date de la reprise du championnat de National 2.
Il faisait beau ce jeudi matin et il faisait surtout très chaud. Après les traditionnels mots de début de saison, Antoine Kieffer a pris les commandes de la première partie de la séance.
Le préparateur physique du FRH – depuis cinq saisons – avait concocté un programme de reprise dont l’objectif était de remettre les machines en route.
Évidemment, un programme pour les vacances avait été élaboré par Stéphane Crucet pour que ses joueurs soient capables de supporter la lourde charge de travail qui les attend pendant ce mois de préparation.
Pape Seye, neuvième et a priori dernière recrue
« Apparemment, tout le monde a bien bossé, estime le coach. On ne leur demande pas d’être déjà prêts, mais d’avoir fait un minimum. La pesée a confirmé qu’ils ont tous été assez sérieux. »
Le technicien va rencontrer individuellement chaque joueur lors des prochains jours. Les séances d’entraînement seront programmées en fonction des emplois du temps de chacun avec l’objectif d’en faire un maximum pour être opérationnel tant physiquement que tactiquement.
En tout cas, la satisfaction était de mise quant au travail effectué par le staff durant la trêve pour construire un effectif qui satisfait pleinement Stéphane Crucet.
« J’ai recruté un certain type de joueurs par rapport aux manques que j’avais identifiés. On s’est focalisé sur le secteur défensif puisqu’on avait la plus mauvaise défense du championnat. J’estime qu’on a relativement bien recruté. Maintenant, c’est à nous de faire ce qu’il faut. »
L’idée directrice sera de faire mieux que la saison dernière en termes de résultats. « On ne veut pas arriver à la trêve en se posant des questions sur notre maintien et avoir le trouillomètre à zéro jusqu’à la fin, détaille Stéphane Crucet. Il y aura cinq descendent
tes, il faut qu’on soit capable dès le départ de prendre des points et d’engranger de la confiance. »
Pour se montrer encore plus solide, le FRH enregistre l’arrivée de Pape Seye (25 ans), milieu défensif et a priori neuvième et dernière recrue du mercato haguenovien. Autre nouveauté, Maxime Logel, qui est en formation DU analyse vidéo et de la performance à l’UFR STAPS de Montpellier, étoffe le staff.
La suite de l’histoire, ce sont les joueurs qui devront l’écrire. Avec en ligne de mire un premier test le 24 juillet à Reipertswiller contre Fribourg.
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Re: Football Alsacien
67120 Lun 18 Juil - 18:55
Situation lunaire au FC Mulhouse après la démission du président Gary Allen
Si un courrier de démission de Gary Allen a bien été reçu par le FC Mulhouse vendredi, le désormais ex-président n’a toujours pas communiqué à ce sujet. Tout comme le club, qui indique avoir fait appel de la décision de rétrogradation de la DNCG (*) , alors que la Ligue n’a eu de son côté aucune demande en ce sens.
La communication n’est pas le point fort du FC Mulhouse. Trois jours après la réception, ce vendredi 15 juillet, d’un courrier daté du 12 où le président Gary Allen annonçait sa démission, le club n’avait toujours pas communiqué à ce sujet ce lundi, jour de la reprise - théorique - de l’entraînement pour les joueurs.
Pourtant, le vice-président du club Francis Daverio, automatiquement propulsé à la tête du FCM et chargé d’assurer l’intérim, a bel et bien confirmé le départ de l’Américain. Ce dernier sera-t-il suivi par son directeur sportif Eric Descombes ? « Il faut le lui demander », répond un Daverio qui n’a pas grand-chose à dire de plus pour le moment, et demande « de la patience ».
S’il assure que « le FCM continue de travailler pour s’en sortir et essayer de trouver des solutions », avec « notamment un expert comptable pour le volet financier et Eric (Descombes) pour le sportif », il n’entend rien dévoiler de plus que la démission de Gary Allen tant qu’il n’y aura pas de date fixée par la DNCG (*) pour l’appel de la sanction prononcée mardi dernier.
Le FC Mulhouse doit, en théorie, repasser devant le gendarme financier de la Ligue du Grand Est de football (LGEF) pour contester sa rétrogradation en Régional 1. Sauf que pour cela, il faudrait déjà que les dirigeants aient réellement formulé un appel...
Ce lundi en fin d’après-midi, la LGEF a confirmé n’avoir reçu aucune demande en ce sens de la part du FCM. Etrange puisque jeudi dernier, après quasi un mois sans nouvelle actualité sur son site internet officiel, le club y avait indiqué avoir fait appel, via un communiqué laconique et lacunaire.
D’atermoiements pathétiques en silences assourdissants, le flou artistique qui règne au FC Mulhouse depuis plusieurs semaines ne semble donc pas près de se dissiper.
Personne à l’entraînement ce lundi
Un sentiment partagé par ceux qui se sont rendus aux abords du stade de l’Ill ce lundi et qui ont pu constater que la reprise de l’entraînement n’avait pas eu lieu comme prévu initialement.
Et quand bien même, avec quels joueurs et quel entraîneur ? À ce sujet - comme pour tous les autres -, Eric Descombes n’a, une fois de plus, pas donné suite à nos sollicitations. Le toujours directeur sportif du FCM plancherait en revanche sur la recherche de nouveaux investisseurs et sur de nouveaux partenariats susceptibles de combler le déficit abyssal du club (entre 500 000 et 700 000 euros).
S’il réussit là où son ex-président Gary Allen a échoué, peut-être parviendra-t-il à défendre la place du FC Mulhouse en National 3. Le club a jusqu’à ce mercredi après-midi pour faire appel.
(*) Direction nationale de contrôle de gestion.
dna
Si un courrier de démission de Gary Allen a bien été reçu par le FC Mulhouse vendredi, le désormais ex-président n’a toujours pas communiqué à ce sujet. Tout comme le club, qui indique avoir fait appel de la décision de rétrogradation de la DNCG (*) , alors que la Ligue n’a eu de son côté aucune demande en ce sens.
La communication n’est pas le point fort du FC Mulhouse. Trois jours après la réception, ce vendredi 15 juillet, d’un courrier daté du 12 où le président Gary Allen annonçait sa démission, le club n’avait toujours pas communiqué à ce sujet ce lundi, jour de la reprise - théorique - de l’entraînement pour les joueurs.
Pourtant, le vice-président du club Francis Daverio, automatiquement propulsé à la tête du FCM et chargé d’assurer l’intérim, a bel et bien confirmé le départ de l’Américain. Ce dernier sera-t-il suivi par son directeur sportif Eric Descombes ? « Il faut le lui demander », répond un Daverio qui n’a pas grand-chose à dire de plus pour le moment, et demande « de la patience ».
S’il assure que « le FCM continue de travailler pour s’en sortir et essayer de trouver des solutions », avec « notamment un expert comptable pour le volet financier et Eric (Descombes) pour le sportif », il n’entend rien dévoiler de plus que la démission de Gary Allen tant qu’il n’y aura pas de date fixée par la DNCG (*) pour l’appel de la sanction prononcée mardi dernier.
Le FC Mulhouse doit, en théorie, repasser devant le gendarme financier de la Ligue du Grand Est de football (LGEF) pour contester sa rétrogradation en Régional 1. Sauf que pour cela, il faudrait déjà que les dirigeants aient réellement formulé un appel...
Ce lundi en fin d’après-midi, la LGEF a confirmé n’avoir reçu aucune demande en ce sens de la part du FCM. Etrange puisque jeudi dernier, après quasi un mois sans nouvelle actualité sur son site internet officiel, le club y avait indiqué avoir fait appel, via un communiqué laconique et lacunaire.
D’atermoiements pathétiques en silences assourdissants, le flou artistique qui règne au FC Mulhouse depuis plusieurs semaines ne semble donc pas près de se dissiper.
Personne à l’entraînement ce lundi
Un sentiment partagé par ceux qui se sont rendus aux abords du stade de l’Ill ce lundi et qui ont pu constater que la reprise de l’entraînement n’avait pas eu lieu comme prévu initialement.
Et quand bien même, avec quels joueurs et quel entraîneur ? À ce sujet - comme pour tous les autres -, Eric Descombes n’a, une fois de plus, pas donné suite à nos sollicitations. Le toujours directeur sportif du FCM plancherait en revanche sur la recherche de nouveaux investisseurs et sur de nouveaux partenariats susceptibles de combler le déficit abyssal du club (entre 500 000 et 700 000 euros).
S’il réussit là où son ex-président Gary Allen a échoué, peut-être parviendra-t-il à défendre la place du FC Mulhouse en National 3. Le club a jusqu’à ce mercredi après-midi pour faire appel.
(*) Direction nationale de contrôle de gestion.
dna
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Re: Football Alsacien
67120 Ven 22 Juil - 11:05
FC Mulhouse : redressé, libéré ?
Par un jugement rendu ce jeudi, la Première chambre civile du tribunal judiciaire de Mulhouse a prononcé le redressement judiciaire du Football Club de Mulhouse. Une décision salvatrice qui va permettre à l’association de poursuivre son activité et de peut-être trouver une solution de reprise.
Les supporters et autres amoureux du FC Mulhouse, à qui le président américain Gary Allen avait prédit un redressement fulgurant en Ligue 2 voire même en Ligue 1 lors de son arrivée à la tête du FC Mulhouse en janvier 2017, n’ont certainement pas dansé sur la table, ce jeudi, lorsqu’ils ont appris que leur club allait, au lieu de cela, vivre un redressement judiciaire près de cinq ans plus tard.
La liquidation évitée
Et pourtant, dans le contexte actuel, au cœur de ce feuilleton aussi triste que pathétique, le jugement rendu hier par la Première chambre civile du tribunal judiciaire de Mulhouse résonne presque comme une bénédiction, ou tout du moins un immense soulagement. Parce que ce matin, le FCM respire encore, ce qui n’était pas gagné d’avance compte tenu de la crise financière dans laquelle il a plongé tout seul la tête la première (Ndlr : on évoque un passif compris entre 500 000 et 700 000 €).
Oui, le deuxième club le plus ancien de l’Hexagone derrière Le Havre est toujours en vie et c’est bien grâce à ce redressement judiciaire, préparé dans la plus grande discrétion, qu’il le doit. Sans cette procédure, pour faire simple, le FCM aurait été contraint au dépôt de bilan, autrement dit rayé de la carte.
Pour le bonheur de ses plus de 500 licenciés, l’association va pouvoir poursuivre son activité, aussi bien chez les jeunes que chez les seniors. Ce redressement permettra aussi à tous les joueurs et autres salariés du club de percevoir enfin leurs salaires impayés depuis le mois de mai via l’AGS (assurance garantie des salaires).
Enfin, il offrira la possibilité à tous les potentiels repreneurs de sortir du bois et de déposer leur dossier de reprise aux deux représentants mandatés par le tribunal pour tenter de relancer le club : Céline Maschi, administratrice judiciaire, et Pierre Charlier, mandataire judiciaire, auront ainsi pour mission de s’occuper des créanciers du club, mais aussi de trouver une solution de reprise du club, par l’adoption d’un plan de cession.
Un plan de cession sans transfert de dettes
Terminé, donc, le petit jeu des rumeurs et des repreneurs masqués. Désormais, tout devra être transparent, posé sur la table et répondre à un cadre juridique strict. L’ensemble des opérations se fera sous le contrôle du tribunal et, forcément, sous l’œil très attentif de la Ville de Mulhouse, qui tient là enfin son occasion de remettre de l’ordre dans la maison ‘‘FCM’’.
À l’évidence, les projets ne devraient pas manquer, d’autant que le prix qui sera fixé par le tribunal pour le plan de cession ne comportera pas de transfert de dettes. Intéressant pour les candidats à la reprise du club, qui n’auront donc pas à débourser plus d’un demi-million d’euros pour combler le déficit avant même de songer à élaborer un budget prévisionnel ; beaucoup moins intéressant en revanche pour certains créanciers du club qui ne reverront plus jamais leur argent…
Mais le fait est que pour le FC Mulhouse, une situation ubuesque vient de prendre fin. Le club fondé en 1893 se trouve à nouveau face à une page blanche et à son destin, comme ses voisins du Racing Strasbourg ou du SR Colmar l’ont été après leurs liquidations, respectivement en 2011 et 2016. Ces deux clubs ont, depuis, repris de belles couleurs. Au FCM de saisir à son tour l’opportunité de faire table rase de son passé.
Frédéric Marquet se positionne
« Les circonstances sont historiques, le processus juridique désormais en place pose un cadre neutre et rassurant, c’est le moment de faire émerger un vrai nouveau projet », a lancé dès ce jeudi Frédéric Marquet, membre du bureau du FCM depuis l’ère Joseph Klifa et par ailleurs manager du commerce à la Ville de Mulhouse. « Je veux être plus que jamais utile à la renaissance du FCM. Je veux m’y engager avec passion et sérieux, avec toutes les bonnes volontés qui se manifestent ces dernières semaines pour un projet local, sain et ambitieux. »
Premier candidat déclaré depuis l’officialisation du redressement judiciaire, Frédéric Marquet devrait être rapidement mis en concurrence. Qui seront les prochains intéressés ? L’ancien président Alain Dreyfus ? L’homme d’affaires picard Bruno Fievet ? Un collectif de repreneurs ? Un autre match vient de commencer…
dna
Par un jugement rendu ce jeudi, la Première chambre civile du tribunal judiciaire de Mulhouse a prononcé le redressement judiciaire du Football Club de Mulhouse. Une décision salvatrice qui va permettre à l’association de poursuivre son activité et de peut-être trouver une solution de reprise.
Les supporters et autres amoureux du FC Mulhouse, à qui le président américain Gary Allen avait prédit un redressement fulgurant en Ligue 2 voire même en Ligue 1 lors de son arrivée à la tête du FC Mulhouse en janvier 2017, n’ont certainement pas dansé sur la table, ce jeudi, lorsqu’ils ont appris que leur club allait, au lieu de cela, vivre un redressement judiciaire près de cinq ans plus tard.
La liquidation évitée
Et pourtant, dans le contexte actuel, au cœur de ce feuilleton aussi triste que pathétique, le jugement rendu hier par la Première chambre civile du tribunal judiciaire de Mulhouse résonne presque comme une bénédiction, ou tout du moins un immense soulagement. Parce que ce matin, le FCM respire encore, ce qui n’était pas gagné d’avance compte tenu de la crise financière dans laquelle il a plongé tout seul la tête la première (Ndlr : on évoque un passif compris entre 500 000 et 700 000 €).
Oui, le deuxième club le plus ancien de l’Hexagone derrière Le Havre est toujours en vie et c’est bien grâce à ce redressement judiciaire, préparé dans la plus grande discrétion, qu’il le doit. Sans cette procédure, pour faire simple, le FCM aurait été contraint au dépôt de bilan, autrement dit rayé de la carte.
Pour le bonheur de ses plus de 500 licenciés, l’association va pouvoir poursuivre son activité, aussi bien chez les jeunes que chez les seniors. Ce redressement permettra aussi à tous les joueurs et autres salariés du club de percevoir enfin leurs salaires impayés depuis le mois de mai via l’AGS (assurance garantie des salaires).
Enfin, il offrira la possibilité à tous les potentiels repreneurs de sortir du bois et de déposer leur dossier de reprise aux deux représentants mandatés par le tribunal pour tenter de relancer le club : Céline Maschi, administratrice judiciaire, et Pierre Charlier, mandataire judiciaire, auront ainsi pour mission de s’occuper des créanciers du club, mais aussi de trouver une solution de reprise du club, par l’adoption d’un plan de cession.
Un plan de cession sans transfert de dettes
Terminé, donc, le petit jeu des rumeurs et des repreneurs masqués. Désormais, tout devra être transparent, posé sur la table et répondre à un cadre juridique strict. L’ensemble des opérations se fera sous le contrôle du tribunal et, forcément, sous l’œil très attentif de la Ville de Mulhouse, qui tient là enfin son occasion de remettre de l’ordre dans la maison ‘‘FCM’’.
À l’évidence, les projets ne devraient pas manquer, d’autant que le prix qui sera fixé par le tribunal pour le plan de cession ne comportera pas de transfert de dettes. Intéressant pour les candidats à la reprise du club, qui n’auront donc pas à débourser plus d’un demi-million d’euros pour combler le déficit avant même de songer à élaborer un budget prévisionnel ; beaucoup moins intéressant en revanche pour certains créanciers du club qui ne reverront plus jamais leur argent…
Mais le fait est que pour le FC Mulhouse, une situation ubuesque vient de prendre fin. Le club fondé en 1893 se trouve à nouveau face à une page blanche et à son destin, comme ses voisins du Racing Strasbourg ou du SR Colmar l’ont été après leurs liquidations, respectivement en 2011 et 2016. Ces deux clubs ont, depuis, repris de belles couleurs. Au FCM de saisir à son tour l’opportunité de faire table rase de son passé.
Frédéric Marquet se positionne
« Les circonstances sont historiques, le processus juridique désormais en place pose un cadre neutre et rassurant, c’est le moment de faire émerger un vrai nouveau projet », a lancé dès ce jeudi Frédéric Marquet, membre du bureau du FCM depuis l’ère Joseph Klifa et par ailleurs manager du commerce à la Ville de Mulhouse. « Je veux être plus que jamais utile à la renaissance du FCM. Je veux m’y engager avec passion et sérieux, avec toutes les bonnes volontés qui se manifestent ces dernières semaines pour un projet local, sain et ambitieux. »
Premier candidat déclaré depuis l’officialisation du redressement judiciaire, Frédéric Marquet devrait être rapidement mis en concurrence. Qui seront les prochains intéressés ? L’ancien président Alain Dreyfus ? L’homme d’affaires picard Bruno Fievet ? Un collectif de repreneurs ? Un autre match vient de commencer…
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Re: Football Alsacien
67120 Jeu 28 Juil - 13:44
FC Mulhouse, un mois pour survivre
Alors que les potentiels repreneurs du FC Mulhouse ont jusqu’au 22 août pour déposer leur dossier devant le tribunal et que l’éventuel plan de cession ne sera entériné que le 12 septembre, le club devra faire avec les moyens du bord pour préparer une saison en R1.
L’épais brouillard qui entoure le FC Mulhouse depuis de longues semaines ne s’est pas encore totalement dissipé, loin de là. Malgré son placement la semaine passée en redressement judiciaire, le club, désormais sous la tutelle de la justice, ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir.
Un projet sérieux ou la liquidation
Il ne le saura d’ailleurs pas avant le 12 septembre, date à laquelle le tribunal actera le plan de cession… si plan de cession il y a. Pour cela, il faudra qu’un repreneur ait mis sur la table un projet et un prix suffisamment élevé – à même de recouvrir une partie des dettes et d’assurer la pérennité du club – pour que le tribunal ne donne son aval. L’autre possibilité sera un plan de redressement. Dans ce cas, le repreneur choisi aura dix ans maximum pour apurer le passif financier du club.
Dans le cas où la justice estimerait qu’aucun candidat n’est véritablement en mesure de répondre à ces exigences, une procédure de liquidation judiciaire serait engagée. Le FCM serait ainsi rayé de la carte.
D’ici au 22 août, les candidats les plus sérieux à une reprise du FCM auront accès aux comptes, aux contrats et aux bilans du club, histoire d’affiner au mieux leur projet.
D’ici la potentielle reprise en main du club, il apparaît très peu probable que des suppressions de postes soient engagées par les administrateurs judiciaires, les délais de telles procédures étant trop longs. Ainsi reviendra-t-il aux différents candidats de préciser lesquels des actuels salariés du club ils seront en mesure de conserver ou pas dans leur projet.
En attendant, le FC Mulhouse continuera d’honorer les salaires – même les plus importants – de ses quatre employés, et ce avec un budget très serré, issu uniquement des subventions allouées au club. Le prix des licences ne peut en aucun cas être utilisé, la prochaine saison sportive du club n’étant pas encore assurée.
Eric Descombes toujours aux manettes
Dans l’attente de l’homme providentiel qui saura remettre de l’ordre dans la maison, le FC Mulhouse va devoir apprendre à avancer à tâtons et à composer avec les moyens du bord sur le plan sportif.
Car avant même de connaître son nouveau président, le FC Mulhouse aura entamé les championnats de Régional 1 et de Régional 2 avec ses deux équipes seniors. Mais avec quels joueurs, la grande majorité d’entre eux ayant quitté le navire durant l’intersaison ? Avec quel entraîneur, sachant qu’aucune nouvelle n’a été donnée au précédent, Cédric Fauré ? Avec quels dirigeants, aussi ?
Ce jeudi matin, Eric Descombes, qui a œuvré ces cinq dernières années directement au côté du président démissionnaire Gary Allen et qui cristallise toutes les rancœurs auprès des supporters, est toujours officiellement le directeur sportif du club. Ce qui, en l’état, peut évidemment poser des questions de légitimité et de crédibilité.
Même si la Ligue du Grand Est pourrait accepter de repousser les premiers matchs de championnat des équipes du FCM du 28 août au 4 septembre, les délais s’annoncent plus que serrés pour mettre sur pied des équipes à même de défendre leurs chances à ces niveaux de compétition.
Une chose est certaine : le club mulhousien aura bien besoin de sa jeunesse pour renaître sportivement. Mais aussi et surtout d’un projet qui soit enfin cohérent…
Le FCM repartira en R1
Saisie en appel par le FC Mulhouse, la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a confirmé mardi sa décision de rétrograder le club de N3 en Régional 1, compte tenu de l’absence d’éléments financiers de nature à rassurer les instances. Mais le gendarme financier du football français s’est simplement contenté de confirmer la décision rendue en première instance, autrement dit la descente en R1. Il a ainsi donné raison à l’administratrice judiciaire du FC Mulhouse, Céline Maschi, qui s’est elle-même rendue à Paris ce lundi pour expliquer que les raisons de la rétrogradation et celles du redressement judiciaire étaient les mêmes, qu’elles ne pouvaient juridiquement entraîner une double peine qui aurait renvoyé le FCM en Régional 2.
Il évoluera ainsi parmi l’élite régionaletandis que son équipe réserve conservera sa place en R2. Une bonne nouvelle sur le papier, mais un immense travail de reconstruction sportive en perspective.
dna
Alors que les potentiels repreneurs du FC Mulhouse ont jusqu’au 22 août pour déposer leur dossier devant le tribunal et que l’éventuel plan de cession ne sera entériné que le 12 septembre, le club devra faire avec les moyens du bord pour préparer une saison en R1.
L’épais brouillard qui entoure le FC Mulhouse depuis de longues semaines ne s’est pas encore totalement dissipé, loin de là. Malgré son placement la semaine passée en redressement judiciaire, le club, désormais sous la tutelle de la justice, ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir.
Un projet sérieux ou la liquidation
Il ne le saura d’ailleurs pas avant le 12 septembre, date à laquelle le tribunal actera le plan de cession… si plan de cession il y a. Pour cela, il faudra qu’un repreneur ait mis sur la table un projet et un prix suffisamment élevé – à même de recouvrir une partie des dettes et d’assurer la pérennité du club – pour que le tribunal ne donne son aval. L’autre possibilité sera un plan de redressement. Dans ce cas, le repreneur choisi aura dix ans maximum pour apurer le passif financier du club.
Dans le cas où la justice estimerait qu’aucun candidat n’est véritablement en mesure de répondre à ces exigences, une procédure de liquidation judiciaire serait engagée. Le FCM serait ainsi rayé de la carte.
D’ici au 22 août, les candidats les plus sérieux à une reprise du FCM auront accès aux comptes, aux contrats et aux bilans du club, histoire d’affiner au mieux leur projet.
D’ici la potentielle reprise en main du club, il apparaît très peu probable que des suppressions de postes soient engagées par les administrateurs judiciaires, les délais de telles procédures étant trop longs. Ainsi reviendra-t-il aux différents candidats de préciser lesquels des actuels salariés du club ils seront en mesure de conserver ou pas dans leur projet.
En attendant, le FC Mulhouse continuera d’honorer les salaires – même les plus importants – de ses quatre employés, et ce avec un budget très serré, issu uniquement des subventions allouées au club. Le prix des licences ne peut en aucun cas être utilisé, la prochaine saison sportive du club n’étant pas encore assurée.
Eric Descombes toujours aux manettes
Dans l’attente de l’homme providentiel qui saura remettre de l’ordre dans la maison, le FC Mulhouse va devoir apprendre à avancer à tâtons et à composer avec les moyens du bord sur le plan sportif.
Car avant même de connaître son nouveau président, le FC Mulhouse aura entamé les championnats de Régional 1 et de Régional 2 avec ses deux équipes seniors. Mais avec quels joueurs, la grande majorité d’entre eux ayant quitté le navire durant l’intersaison ? Avec quel entraîneur, sachant qu’aucune nouvelle n’a été donnée au précédent, Cédric Fauré ? Avec quels dirigeants, aussi ?
Ce jeudi matin, Eric Descombes, qui a œuvré ces cinq dernières années directement au côté du président démissionnaire Gary Allen et qui cristallise toutes les rancœurs auprès des supporters, est toujours officiellement le directeur sportif du club. Ce qui, en l’état, peut évidemment poser des questions de légitimité et de crédibilité.
Même si la Ligue du Grand Est pourrait accepter de repousser les premiers matchs de championnat des équipes du FCM du 28 août au 4 septembre, les délais s’annoncent plus que serrés pour mettre sur pied des équipes à même de défendre leurs chances à ces niveaux de compétition.
Une chose est certaine : le club mulhousien aura bien besoin de sa jeunesse pour renaître sportivement. Mais aussi et surtout d’un projet qui soit enfin cohérent…
Le FCM repartira en R1
Saisie en appel par le FC Mulhouse, la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a confirmé mardi sa décision de rétrograder le club de N3 en Régional 1, compte tenu de l’absence d’éléments financiers de nature à rassurer les instances. Mais le gendarme financier du football français s’est simplement contenté de confirmer la décision rendue en première instance, autrement dit la descente en R1. Il a ainsi donné raison à l’administratrice judiciaire du FC Mulhouse, Céline Maschi, qui s’est elle-même rendue à Paris ce lundi pour expliquer que les raisons de la rétrogradation et celles du redressement judiciaire étaient les mêmes, qu’elles ne pouvaient juridiquement entraîner une double peine qui aurait renvoyé le FCM en Régional 2.
Il évoluera ainsi parmi l’élite régionaletandis que son équipe réserve conservera sa place en R2. Une bonne nouvelle sur le papier, mais un immense travail de reconstruction sportive en perspective.
dna
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Re: Football Alsacien
67120 Mer 14 Sep - 14:33
Rayan Zaïen : « Le FCM va rompre avec le passé »
Comme attendu, le Tribunal de Mulhouse a acté ce mardi après-midi le plan de cession en faveur de Rayan Zaïen et Jérôme Hirtzlin, porteurs du projet “FCM Renouveau”. Le premier nommé, qui devient le nouveau président du club à 35 ans, s’est confié.
Rayan Zaïen, vous êtes aujourd’hui le nouveau président du FC Mulhouse. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens soulagé car je suis persuadé que nous avons tout pour redonner au FCM ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, je crois dur comme fer en notre projet, tout comme je crois en toutes les personnes qui font partie de l’aventure. Une émulation incroyable est née au sein d’une équipe dénuée d’intérêts personnels. On est tous guidé par l’esprit associatif, par notre passion du foot et par l’envie de sortir le FCM de la situation dans laquelle il se trouve depuis trop de temps. C’est là-dessus que je veux vraiment insister : je ne suis pas le patron du FCM. Il n’y a plus un seul homme qui décide de tout. Ce temps-là est révolu. Désormais, c’est une équipe jeune et dynamique, ayant l’habitude de gérer des projets, qui prendra les décisions.
« Une gestion ambitieuse et raisonnée »
Qu’est-ce qui a fait, selon vous, que le tribunal opte pour votre dossier ?
Ce n’est pas forcément à moi de répondre. Je ne sais pas ce qui a pu faire la différence dans l’esprit des magistrats. Mais je sais que notre dossier remplissait tous les critères. Il assurait la pérennité de l’association, il sauvait cinq emplois sur sept (seuls le coach Cédric Fauré et le directeur sportif Eric Descombes n’ont pas été conservés, ndlr) et il était aussi le seul à répondre aux exigences financières. Nous avons mis 250 000 euros sur la table, sans discuter. Tous les membres de l’équipe ont mis de leurs fonds propres. Nous avons été les seuls à faire cela.
Est-ce que ces 250 000 euros injectés à fonds perdu, puisqu’ils serviront à combler la dette, vous permettent d’avoir encore une marge de manœuvre pour la suite ?
Évidemment. Ces 250 000 euros, nous les avons mis pour sauver l’institution FCM. Mais c’est maintenant que la vraie partie commence. Nous avons beaucoup de promesses de sponsoring, nous avons de nombreuses personnes qui veulent nous rejoindre et nous aider, et nous avons d’ores et déjà un budget prévisionnel solide. On espère aussi un appui des collectivités car nous reprenons quand même un club où tout est à reconstruire ou presque.
Pouvez-vous en quelques mots résumer votre projet ?
Nous voulons déjà rompre avec le passé et redonner aux gens l’envie de suivre le FC Mulhouse. On veut que le club s’ouvre à tous : aux clubs du département, aux clubs mulhousiens, aux clubs des quartiers. Avec Jérôme (Hirtzlin) , Younesse (El Hariri) , Camille (Aïssaoui) et Hakim (Aibèche) , nous avons déjà des pistes pour cela. Nous voulons donner l’occasion aux jeunes footballeuses et footballeurs d’éclore sous le maillot du FCM. En gros, nous voulons fédérer et refaire de ce club une place centrale du foot alsacien. Nous ne ferons pas de grandes promesses. Notre gestion sera ambitieuse et raisonnée.
Avez-vous toujours suivi l’actualité du club ?
Forcément, je continuais de le suivre de près, même si, comme de très nombreux Mulhousiens, je ne me rendais plus au stade. Le FCM, j’y ai joué quasiment en continu de mes 5 ans à mes 23 ans. J’étais ramasseur de balle quand le club évoluait en Ligue 2 et en National. J’ai eu la chance de porter les couleurs de l’équipe première. Donc évidemment que le voir en Régional 1, mais surtout critiqué de toutes parts, me faisait mal au cœur. C’est toujours les mêmes mots qui me revenaient à l’esprit : ‘‘Mais quel gâchis.’’
Quand avez-vous eu l’idée de déposer un dossier de reprise ?
Assez tardivement car je n’avais franchement pas cette idée en tête. J’imaginais qu’un nouveau mécène allait arriver et prendre la succession du président Allen. On était un peu habitué à ce schéma-là depuis tout ce temps. Mais quand j’ai entendu parler de cette procédure judiciaire indépendante, je me suis dit que c’était le bon moment, qu’il était temps de se bouger pour ce club.
Le foot reste ma passion, j’étais d’ailleurs prêt à rechausser les crampons en Régional 2 avant de me lancer dans ce projet.
Vous l’avez en grande partie porté au côté de Jérôme Hirtzlin, un jeune entrepreneur mulhousien. Comment cela s’est-il passé ?
Des amis en commun nous ont réunis. On avait la même envie, on voyait les choses de la même manière. Ça a très vite ‘‘matché’’ entre nous. Peut-être parce qu’on est de la même génération, lui de 1986, moi de 1987. On est sur la même longueur d’onde.
« Des anciens joueurs du club m’ont sollicité pour filer un coup de main. C’est ça, l’esprit FCM »
Le plan de cession entre en vigueur avec effet immédiat. Quelle sera votre première mission ?
On va déjà attendre la décision écrite du tribunal. Et puis on se mettra très vite au travail pour mettre en place une structure stable. Je souhaite en tout premier lieu rassurer les joueurs et les salariés du club. Je veux leur donner la garantie qu’ils évoluent dans une structure désormais saine et solide.
Comptez-vous renforcer l’équipe première du FCM, laquelle va devoir ferrailler pour se maintenir en R1 ?
Aujourd’hui, la réalité est que le mercato est bouclé. Nous n’avons donc aucune marge de manœuvre. Nous nous appuierons sur le vivier mulhousien. Si nous sommes là aujourd’hui, c’est bien parce que nous croyons en lui. On veut faire confiance aux footballeuses et footballeurs du cru. Maintenant, pour ce qui est de l’équipe “une”, le nouveau coach Hakim Aibèche fera le point. S’il estime qu’il faut vraiment se renforcer pour garder notre place en R1, nous étudierons les opportunités qui se présentent. Aujourd’hui, des anciens joueurs du club m’ont sollicité pour filer un coup de main. C’est ça, l’esprit FCM.
Durant toute cette période difficile, deux joueurs – Samir Kecha et Farez Brahmia – se sont battus pour mettre sur pied une équipe et maintenir une activité. Allez-vous compter sur eux ?
Je connais Samir et Farez depuis très longtemps et je sais tout ce qu’ils ont donné au club, pas seulement ces derniers mois. Il faudrait être fou pour ne pas compter sur eux. Ils ont l’expérience du foot et l’amour de ce club en eux. On prendra le temps de bien discuter avec eux.
dna
Comme attendu, le Tribunal de Mulhouse a acté ce mardi après-midi le plan de cession en faveur de Rayan Zaïen et Jérôme Hirtzlin, porteurs du projet “FCM Renouveau”. Le premier nommé, qui devient le nouveau président du club à 35 ans, s’est confié.
Rayan Zaïen, vous êtes aujourd’hui le nouveau président du FC Mulhouse. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens soulagé car je suis persuadé que nous avons tout pour redonner au FCM ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, je crois dur comme fer en notre projet, tout comme je crois en toutes les personnes qui font partie de l’aventure. Une émulation incroyable est née au sein d’une équipe dénuée d’intérêts personnels. On est tous guidé par l’esprit associatif, par notre passion du foot et par l’envie de sortir le FCM de la situation dans laquelle il se trouve depuis trop de temps. C’est là-dessus que je veux vraiment insister : je ne suis pas le patron du FCM. Il n’y a plus un seul homme qui décide de tout. Ce temps-là est révolu. Désormais, c’est une équipe jeune et dynamique, ayant l’habitude de gérer des projets, qui prendra les décisions.
« Une gestion ambitieuse et raisonnée »
Qu’est-ce qui a fait, selon vous, que le tribunal opte pour votre dossier ?
Ce n’est pas forcément à moi de répondre. Je ne sais pas ce qui a pu faire la différence dans l’esprit des magistrats. Mais je sais que notre dossier remplissait tous les critères. Il assurait la pérennité de l’association, il sauvait cinq emplois sur sept (seuls le coach Cédric Fauré et le directeur sportif Eric Descombes n’ont pas été conservés, ndlr) et il était aussi le seul à répondre aux exigences financières. Nous avons mis 250 000 euros sur la table, sans discuter. Tous les membres de l’équipe ont mis de leurs fonds propres. Nous avons été les seuls à faire cela.
Est-ce que ces 250 000 euros injectés à fonds perdu, puisqu’ils serviront à combler la dette, vous permettent d’avoir encore une marge de manœuvre pour la suite ?
Évidemment. Ces 250 000 euros, nous les avons mis pour sauver l’institution FCM. Mais c’est maintenant que la vraie partie commence. Nous avons beaucoup de promesses de sponsoring, nous avons de nombreuses personnes qui veulent nous rejoindre et nous aider, et nous avons d’ores et déjà un budget prévisionnel solide. On espère aussi un appui des collectivités car nous reprenons quand même un club où tout est à reconstruire ou presque.
Pouvez-vous en quelques mots résumer votre projet ?
Nous voulons déjà rompre avec le passé et redonner aux gens l’envie de suivre le FC Mulhouse. On veut que le club s’ouvre à tous : aux clubs du département, aux clubs mulhousiens, aux clubs des quartiers. Avec Jérôme (Hirtzlin) , Younesse (El Hariri) , Camille (Aïssaoui) et Hakim (Aibèche) , nous avons déjà des pistes pour cela. Nous voulons donner l’occasion aux jeunes footballeuses et footballeurs d’éclore sous le maillot du FCM. En gros, nous voulons fédérer et refaire de ce club une place centrale du foot alsacien. Nous ne ferons pas de grandes promesses. Notre gestion sera ambitieuse et raisonnée.
Avez-vous toujours suivi l’actualité du club ?
Forcément, je continuais de le suivre de près, même si, comme de très nombreux Mulhousiens, je ne me rendais plus au stade. Le FCM, j’y ai joué quasiment en continu de mes 5 ans à mes 23 ans. J’étais ramasseur de balle quand le club évoluait en Ligue 2 et en National. J’ai eu la chance de porter les couleurs de l’équipe première. Donc évidemment que le voir en Régional 1, mais surtout critiqué de toutes parts, me faisait mal au cœur. C’est toujours les mêmes mots qui me revenaient à l’esprit : ‘‘Mais quel gâchis.’’
Quand avez-vous eu l’idée de déposer un dossier de reprise ?
Assez tardivement car je n’avais franchement pas cette idée en tête. J’imaginais qu’un nouveau mécène allait arriver et prendre la succession du président Allen. On était un peu habitué à ce schéma-là depuis tout ce temps. Mais quand j’ai entendu parler de cette procédure judiciaire indépendante, je me suis dit que c’était le bon moment, qu’il était temps de se bouger pour ce club.
Le foot reste ma passion, j’étais d’ailleurs prêt à rechausser les crampons en Régional 2 avant de me lancer dans ce projet.
Vous l’avez en grande partie porté au côté de Jérôme Hirtzlin, un jeune entrepreneur mulhousien. Comment cela s’est-il passé ?
Des amis en commun nous ont réunis. On avait la même envie, on voyait les choses de la même manière. Ça a très vite ‘‘matché’’ entre nous. Peut-être parce qu’on est de la même génération, lui de 1986, moi de 1987. On est sur la même longueur d’onde.
« Des anciens joueurs du club m’ont sollicité pour filer un coup de main. C’est ça, l’esprit FCM »
Le plan de cession entre en vigueur avec effet immédiat. Quelle sera votre première mission ?
On va déjà attendre la décision écrite du tribunal. Et puis on se mettra très vite au travail pour mettre en place une structure stable. Je souhaite en tout premier lieu rassurer les joueurs et les salariés du club. Je veux leur donner la garantie qu’ils évoluent dans une structure désormais saine et solide.
Comptez-vous renforcer l’équipe première du FCM, laquelle va devoir ferrailler pour se maintenir en R1 ?
Aujourd’hui, la réalité est que le mercato est bouclé. Nous n’avons donc aucune marge de manœuvre. Nous nous appuierons sur le vivier mulhousien. Si nous sommes là aujourd’hui, c’est bien parce que nous croyons en lui. On veut faire confiance aux footballeuses et footballeurs du cru. Maintenant, pour ce qui est de l’équipe “une”, le nouveau coach Hakim Aibèche fera le point. S’il estime qu’il faut vraiment se renforcer pour garder notre place en R1, nous étudierons les opportunités qui se présentent. Aujourd’hui, des anciens joueurs du club m’ont sollicité pour filer un coup de main. C’est ça, l’esprit FCM.
Durant toute cette période difficile, deux joueurs – Samir Kecha et Farez Brahmia – se sont battus pour mettre sur pied une équipe et maintenir une activité. Allez-vous compter sur eux ?
Je connais Samir et Farez depuis très longtemps et je sais tout ce qu’ils ont donné au club, pas seulement ces derniers mois. Il faudrait être fou pour ne pas compter sur eux. Ils ont l’expérience du foot et l’amour de ce club en eux. On prendra le temps de bien discuter avec eux.
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Re: Football Alsacien
67120 Mer 14 Sep - 14:34
Une grande première dans le football français
Il ne faut pas s’y tromper : c’est un petit miracle qui a permis au FC Mulhouse de trouver officiellement un repreneur ce mardi. Sans passer par la case « liquidation judiciaire », laquelle aurait été synonyme de disparition pure et simple de l’association, du nom ‘‘FCM’’, de toutes ses équipes et de ses sept emplois.
Pour la toute première fois, un club de football a en effet pu s’appuyer sur la procédure judiciaire du plan de cession pour éviter le pire et maintenir son activité. Dans son procès-verbal, le comité exécutif de la Fédération française de football, qui a acté la cession du numéro d’affiliation du club, a d’ailleurs bien indiqué que ce dossier constituait « une nouveauté en la matière ».
« Nous avons tout fait pour que le club reste en vie, pour que la plupart des emplois soient sauvegardés et pour qu’une partie des créanciers puissent être remboursés », a expliqué ce mardi Céline Maschi, l’administratrice judiciaire du club. « Nous avons heureusement pu compter sur des candidats sérieux qui ont su présenter en un temps très court des dossiers remarquables, avec des montants significatifs. C’est un soulagement pour tout le monde que de voir le FCM continuer sa route. »
dna
Il ne faut pas s’y tromper : c’est un petit miracle qui a permis au FC Mulhouse de trouver officiellement un repreneur ce mardi. Sans passer par la case « liquidation judiciaire », laquelle aurait été synonyme de disparition pure et simple de l’association, du nom ‘‘FCM’’, de toutes ses équipes et de ses sept emplois.
Pour la toute première fois, un club de football a en effet pu s’appuyer sur la procédure judiciaire du plan de cession pour éviter le pire et maintenir son activité. Dans son procès-verbal, le comité exécutif de la Fédération française de football, qui a acté la cession du numéro d’affiliation du club, a d’ailleurs bien indiqué que ce dossier constituait « une nouveauté en la matière ».
« Nous avons tout fait pour que le club reste en vie, pour que la plupart des emplois soient sauvegardés et pour qu’une partie des créanciers puissent être remboursés », a expliqué ce mardi Céline Maschi, l’administratrice judiciaire du club. « Nous avons heureusement pu compter sur des candidats sérieux qui ont su présenter en un temps très court des dossiers remarquables, avec des montants significatifs. C’est un soulagement pour tout le monde que de voir le FCM continuer sa route. »
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Re: Football Alsacien
67120 Sam 24 Déc - 11:55
dna a écrit :Divorce acté entre le SR Colmar et le duo José Guerra – Arnaud Bey
Les rumeurs qui circulaient depuis quelques jours se sont confirmées ce vendredi : Arnaud Bey et José Guerra, respectivement entraîneur et manager général du SR Colmar, ont rendu leur tablier, d’un commun accord avec les coprésidents Guy Meyer et Marc Nagor.
« C’est d’un commun accord que nous avons décidé de mettre fin à notre collaboration avec Arnaud Bey et José Guerra. Cette mesure prend effet immédiatement. Dans la foulée, nous avons proposé à Cédric Deubel (un des trois adjoints, avec Robert Pavlinic et Edson Siasia, NDLR) de reprendre l’équipe fanion. Nous attendons sa réponse. »
C’est par ces mots, sans fioriture, que Guy Meyer, le coprésident du SRC avec Marc Nagor, a annoncé la nouvelle ce vendredi.
« Arnaud et José ont ancré l’histoire du SRC, mais une page doit se tourner »
Le SR Colmar, actuellement relégable en National 2, va donc poursuivre l’aventure sans les deux techniciens arrivés au chevet du club il y a plus de quatre ans, lorsque ce dernier se retrouvait précipité en Régional 2. Une séparation à « l’amiable », certes, comme l’évoque Guy Meyer, mais qui ne surprend pas vraiment tant les voix étaient souvent discordantes en interne.
En cause, notamment, un budget qui a mis du temps à se décanter cet été pour effectuer le recrutement. « C’est de ma faute », reconnaît Marc Nagor.
« À cet instant le dialogue était tendu, mais nous avions travaillé pour le bien du SRC qui reste l’institution numéro 1. Nous ne sommes tous que de passage au sein du club », poursuit-il lorsqu’on lui demande les raisons de la séparation.
« Ce n’est pas une décision facile à prendre, mais elle a été prise sans animosité. C’est difficile car Arnaud et José ont ancré l’histoire du SRC, mais une page doit se tourner. C’est pour cela que nous devons mettre en place une nouvelle organisation. »
Les deux présidents, qui assurent parler d’une seule et même voix, comptent bien mettre les cadres de l’équipe devant leurs responsabilités. « En cas de non-maintien, l’aventure pourrait se poursuivre sans eux. »
Depuis le début de la saison, les Colmariens n’ont guère été épargnés par les blessures. Et la situation n’est pas catastrophique. « Mais tous les clubs de National et de N2 ont peur, assure Marc Nagor. On doit se donner les moyens de se sauver car la sélection sera sévère (cinq équipes et les deux plus mauvais 11es des quatre groupes seront relégués en N3 en fin de saison, NDLR). Pour cela, on en appelle à nos partenaires, mais aussi à la mairie de Colmar. Il faut nous aider à recruter deux ou trois joueurs. »
Cédric Deubel ou un coach venu de l’extérieur pour prendre la suite ?
Si le club a vu la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) mettre sa décision en délibéré quant à sa situation financière, Marc Nagor préfère relativiser. « C’est une interprétation de chiffres, mais je n’ai pas de crainte là-dessus. » « Nous avons demandé une augmentation de la masse salariale en fonction du nouveau budget prévisionnel », lui fait écho Guy Meyer.
Dans tous les cas, il faudra trouver un remplaçant à Arnaud Bey. Dans cette optique, deux scénarios se dégagent. « Nous avons proposé à Cédric Deubel de prendre la suite (il a entraîné le FR Haguenau en N2 de l’été 2018 à février 2022, NDLR) , explique Guy Meyer. Il y a cette possibilité de faire confiance au staff en place. Sinon on cherchera une personne de l’extérieur. »
La réponse devra être rapide : la reprise de l’entraînement est fixée au 27 décembre et le prochain match est programmé le 7 janvier à domicile contre Wasquehal.
« On assume pleinement cette décision car on veut continuer à vivre de belles choses à Colmar », concluent les présidents. Le temps et surtout les résultats valideront ou non cette décision.
Les rumeurs qui circulaient depuis quelques jours se sont confirmées ce vendredi : Arnaud Bey et José Guerra, respectivement entraîneur et manager général du SR Colmar, ont rendu leur tablier, d’un commun accord avec les coprésidents Guy Meyer et Marc Nagor.
« C’est d’un commun accord que nous avons décidé de mettre fin à notre collaboration avec Arnaud Bey et José Guerra. Cette mesure prend effet immédiatement. Dans la foulée, nous avons proposé à Cédric Deubel (un des trois adjoints, avec Robert Pavlinic et Edson Siasia, NDLR) de reprendre l’équipe fanion. Nous attendons sa réponse. »
C’est par ces mots, sans fioriture, que Guy Meyer, le coprésident du SRC avec Marc Nagor, a annoncé la nouvelle ce vendredi.
« Arnaud et José ont ancré l’histoire du SRC, mais une page doit se tourner »
Le SR Colmar, actuellement relégable en National 2, va donc poursuivre l’aventure sans les deux techniciens arrivés au chevet du club il y a plus de quatre ans, lorsque ce dernier se retrouvait précipité en Régional 2. Une séparation à « l’amiable », certes, comme l’évoque Guy Meyer, mais qui ne surprend pas vraiment tant les voix étaient souvent discordantes en interne.
En cause, notamment, un budget qui a mis du temps à se décanter cet été pour effectuer le recrutement. « C’est de ma faute », reconnaît Marc Nagor.
« À cet instant le dialogue était tendu, mais nous avions travaillé pour le bien du SRC qui reste l’institution numéro 1. Nous ne sommes tous que de passage au sein du club », poursuit-il lorsqu’on lui demande les raisons de la séparation.
« Ce n’est pas une décision facile à prendre, mais elle a été prise sans animosité. C’est difficile car Arnaud et José ont ancré l’histoire du SRC, mais une page doit se tourner. C’est pour cela que nous devons mettre en place une nouvelle organisation. »
Les deux présidents, qui assurent parler d’une seule et même voix, comptent bien mettre les cadres de l’équipe devant leurs responsabilités. « En cas de non-maintien, l’aventure pourrait se poursuivre sans eux. »
Depuis le début de la saison, les Colmariens n’ont guère été épargnés par les blessures. Et la situation n’est pas catastrophique. « Mais tous les clubs de National et de N2 ont peur, assure Marc Nagor. On doit se donner les moyens de se sauver car la sélection sera sévère (cinq équipes et les deux plus mauvais 11es des quatre groupes seront relégués en N3 en fin de saison, NDLR). Pour cela, on en appelle à nos partenaires, mais aussi à la mairie de Colmar. Il faut nous aider à recruter deux ou trois joueurs. »
Cédric Deubel ou un coach venu de l’extérieur pour prendre la suite ?
Si le club a vu la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) mettre sa décision en délibéré quant à sa situation financière, Marc Nagor préfère relativiser. « C’est une interprétation de chiffres, mais je n’ai pas de crainte là-dessus. » « Nous avons demandé une augmentation de la masse salariale en fonction du nouveau budget prévisionnel », lui fait écho Guy Meyer.
Dans tous les cas, il faudra trouver un remplaçant à Arnaud Bey. Dans cette optique, deux scénarios se dégagent. « Nous avons proposé à Cédric Deubel de prendre la suite (il a entraîné le FR Haguenau en N2 de l’été 2018 à février 2022, NDLR) , explique Guy Meyer. Il y a cette possibilité de faire confiance au staff en place. Sinon on cherchera une personne de l’extérieur. »
La réponse devra être rapide : la reprise de l’entraînement est fixée au 27 décembre et le prochain match est programmé le 7 janvier à domicile contre Wasquehal.
« On assume pleinement cette décision car on veut continuer à vivre de belles choses à Colmar », concluent les présidents. Le temps et surtout les résultats valideront ou non cette décision.
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Re: Football Alsacien
67120 Lun 2 Jan - 12:55
dna a écrit :Jean-Guy Wallemme, nouvel entraîneur du SR Colmar
A la recherche d’un nouvel entraîneur depuis le départ d’Arnaud Bey fin décembre, le Stadium Racing Colmar a confié les rênes de l’équipe à Jean-Guy Wallemme, ce lundi. Le technicien de 55 ans à six mois pour réussir l’opération maintien du club en National 2.
La trêve des confiseurs aura été active du côté du SRC. Et c’est plutôt logique puisque le club s’est retrouvé la veille de Noël sans entraîneur et sans manager général ! Un choix délibéré, et non subi, qui a été acté d’un commun accord avec les intéressés, Arnaud Bey et José Guerra, qui ont pourtant été de l’aventure colmarienne depuis le Régional 2 jusqu’au National 2.
Les résultats très mitigés – trois victoires, trois nuls et six défaites – depuis le retour cet été au quatrième échelon ont conduit à cette séparation à l’amiable. Actuellement à la 13e place du groupe B, les Verts sont relégables. La situation n’est pas désespérée mais préoccupante, sachant que cinq voire six équipes seront reléguées au printemps.
Pour éviter ce pas en arrière, les dirigeants, désormais en première ligne dans la politique sportive du club, se sont donc mis à la recherche d’un nouvel entraîneur. Une liste a été établie avec différents profils. L’un d’eux a rapidement retenu leur attention : celui de Jean-Guy Wallemme.
Six mois et pus si affinités ?
Plutôt que d’agir dans la précipitation, il a été décidé de confier la reprise de l’entraînement, le 27 décembre, à Cédric Deubel. Arrivé à l’intersaison en tant qu’adjoint d’Arnaud Bey, l’ex-entraîneur du FR Haguenau (de l’été 2018 à février 2022) ne dirigera toutefois pas le SRC en championnat. En effet, Wallemme, après un entretien de deux heures avec les co-présidents Guy Meyer et Marc Nagor ce lundi à Colmar, s'est engagé pour les six prochains mois. Si le maintien devait être au bout, le Nordiste pourrait prolonger l'aventure dans le Haut-Rhin.
« Après l'excellent travail réalisé par José Guerra (entraîneur puis manager général), on est content d'avoir trouvé un entraîneur d'expérience pour relancer la machine », a souligné Marc Nagor.
Champion de France en 1998 en tant que capitaine du RC Lens, Wallemme a entamé une carrière d’entraîneur au début du XXIe siècle. Il a eu plusieurs expériences dans le monde professionnel, avec notamment un titre de champion de Ligue 2 avec le… RC Lens en 2009. Depuis une dizaine d’années, il a tenté de courtes expériences à l’étranger (sélection du Congo, Belgique, Algérie, Maroc) avant de revenir coacher chez les amateurs en France.
Après quatre années sur un banc de N2 – deux à Chartres, deux à Fréjus/Saint-Raphaël –, le natif de Maubeuge a signé l'été dernier au Paris 13 Atlético en National. L’histoire n’a pas duré puisque le technicien de 55 ans a été remercié après neuf journées alors que le promu ne comptait qu’une seule victoire et émargeait à la 16e place du classement.
Jean-Guy Wallemme va donc se relancer au SR Colmar, un club qui a lui aussi besoin de retrouver des couleurs. Le nouveau coach devra prendre ses marques rapidement puisque les Verts reçoivent Wasquehal le 7 janvier (18h), autre relégable, pour un match déjà très important en vue du maintien.
A la recherche d’un nouvel entraîneur depuis le départ d’Arnaud Bey fin décembre, le Stadium Racing Colmar a confié les rênes de l’équipe à Jean-Guy Wallemme, ce lundi. Le technicien de 55 ans à six mois pour réussir l’opération maintien du club en National 2.
La trêve des confiseurs aura été active du côté du SRC. Et c’est plutôt logique puisque le club s’est retrouvé la veille de Noël sans entraîneur et sans manager général ! Un choix délibéré, et non subi, qui a été acté d’un commun accord avec les intéressés, Arnaud Bey et José Guerra, qui ont pourtant été de l’aventure colmarienne depuis le Régional 2 jusqu’au National 2.
Les résultats très mitigés – trois victoires, trois nuls et six défaites – depuis le retour cet été au quatrième échelon ont conduit à cette séparation à l’amiable. Actuellement à la 13e place du groupe B, les Verts sont relégables. La situation n’est pas désespérée mais préoccupante, sachant que cinq voire six équipes seront reléguées au printemps.
Pour éviter ce pas en arrière, les dirigeants, désormais en première ligne dans la politique sportive du club, se sont donc mis à la recherche d’un nouvel entraîneur. Une liste a été établie avec différents profils. L’un d’eux a rapidement retenu leur attention : celui de Jean-Guy Wallemme.
Six mois et pus si affinités ?
Plutôt que d’agir dans la précipitation, il a été décidé de confier la reprise de l’entraînement, le 27 décembre, à Cédric Deubel. Arrivé à l’intersaison en tant qu’adjoint d’Arnaud Bey, l’ex-entraîneur du FR Haguenau (de l’été 2018 à février 2022) ne dirigera toutefois pas le SRC en championnat. En effet, Wallemme, après un entretien de deux heures avec les co-présidents Guy Meyer et Marc Nagor ce lundi à Colmar, s'est engagé pour les six prochains mois. Si le maintien devait être au bout, le Nordiste pourrait prolonger l'aventure dans le Haut-Rhin.
« Après l'excellent travail réalisé par José Guerra (entraîneur puis manager général), on est content d'avoir trouvé un entraîneur d'expérience pour relancer la machine », a souligné Marc Nagor.
Champion de France en 1998 en tant que capitaine du RC Lens, Wallemme a entamé une carrière d’entraîneur au début du XXIe siècle. Il a eu plusieurs expériences dans le monde professionnel, avec notamment un titre de champion de Ligue 2 avec le… RC Lens en 2009. Depuis une dizaine d’années, il a tenté de courtes expériences à l’étranger (sélection du Congo, Belgique, Algérie, Maroc) avant de revenir coacher chez les amateurs en France.
Après quatre années sur un banc de N2 – deux à Chartres, deux à Fréjus/Saint-Raphaël –, le natif de Maubeuge a signé l'été dernier au Paris 13 Atlético en National. L’histoire n’a pas duré puisque le technicien de 55 ans a été remercié après neuf journées alors que le promu ne comptait qu’une seule victoire et émargeait à la 16e place du classement.
Jean-Guy Wallemme va donc se relancer au SR Colmar, un club qui a lui aussi besoin de retrouver des couleurs. Le nouveau coach devra prendre ses marques rapidement puisque les Verts reçoivent Wasquehal le 7 janvier (18h), autre relégable, pour un match déjà très important en vue du maintien.
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Re: Football Alsacien
67120 Ven 17 Mar - 15:46
dna a écrit :Deux jeunes d’Obernai signent au centre de formation du FC Metz
Pour la première fois, Obernai voit deux jeunes formés au club signer dans un centre de formation professionnel. Mais ils n’ont encore que 13 ans et beaucoup d’étapes à franchir pour espérer passer pro un jour.
Djibril Cappé, qui habite Illkirch, et Édouard Thibault, qui est domicilié à Urmatt, joueurs en U14 R1 au FCSR Obernai, viennent de signer en faveur du FC Metz, pensionnaire de Ligue 2 qui frappe aux portes de la Ligue 1.
Les deux élèves de 4e , âgés d’à peine 13 ans, rejoindront le centre de formation messin la saison prochaine, pour quatre ans, en contrat aspirant.
Si cela ne donne aucune garantie pour signer professionnel à l’avenir, d’autant qu’il faut gérer l’éloignement familial, c’est une opportunité rare pour ces jeunes et un cas exceptionnel pour un club comme Obernai.
« En tant qu’éducateur, on espère, on prie presque de pouvoir offrir l’opportunité à nos joueurs de se faire remarquer par un club pro », glisse Yannis Campbell, leur éducateur au FCSRO, témoin privilégié des qualités démontrées par ces deux garçons depuis leur arrivée à Obernai il y a respectivement quatre et cinq ans : « Que tous deux signent pour une aventure commune au FC Metz est inespéré, certes, mais au fond, une suite fort logique au vu de leur appétence pour le ballon rond et de leur investissement depuis des années ».
Des trajectoires différentes
Les deux jeunes joueurs ont des trajectoires assez différentes : « Djibril a des aptitudes et qualités techniques au-dessus de la moyenne, qui lui permettent de jouer en défense et milieu axial. Il est puissant et rapide à la fois, et doté d’un leadership naturel. »
Des performances qui lui ont également permis d’intégrer le pôle espoir de Nancy depuis cette saison. Il continue toutefois à disputer les matchs avec Obernai chaque week-end. Ce nouveau statut lui offre davantage de visibilité, puisqu’il était suivi par plusieurs centres de formation cette saison, mais celui du Racing ne lui a pas fait de proposition.
Édouard Thibault n’était pour sa part sur les tablettes d’aucun club pro. « Tout s’est accéléré depuis le début de saison, en passant un à un les tours de détection qui l’ont amené à faire partie de la Team U14 de la Ligue Grand Est, relate son éducateur. Il peut frapper et scorer autant du pied droit que du gauche. Rapide, technique, c’est un buteur altruiste (17 buts en 11 matchs cette saison) et un bosseur pétri d’humilité ».
S’il n’est pas au Pôle espoir, il fait partie de la section sportive foot du collège Freppel d’Obernai, pour qui c’est aussi une reconnaissance du travail accompli.
Dans un passé récent, Ali Karasahin a signé en senior au Racing, alors en National, mais n’a pas percé et joue aujourd’hui à Bischheim (R1). Rassambek Akhmatov, de passage à Obernai en senior aussi, joue aujourd’hui en D1 au Kazakhstan
Pourquoi ils n'ont pas signé au Racing club de Strasbourg
Si cette double signature chez le pensionnaire de Ligue 2 illustre le très bon travail de formation mis en place au sein du FCSR Obernai depuis des années, la destination a interpellé certains observateurs, alors que le club est partenaire du Racing Club de Strasbourg.
Un début de polémique tué dans l’œuf par l’entraîneur obernois : « Le RCSA n’a concrètement jamais émis d’intérêt pour ces deux garçons. Le choix de signer au FC Metz revient pleinement aux deux jeunes en concertation avec leurs parents. Ils ont été invités tous deux à passer plusieurs jours sur place pour un stage, et ont été conquis par les installations, le projet de formation, le suivi pédagogique et scolaire.».
Si le club se réjouit pour ses deux jeunes joueurs, il rappelle qu’il reste avant tout club partenaire du RCSA, avec qui il entretient de très bonnes relations. Une équipe de jeunes a déjà partagé un entrainement avec son homologue du Racing, une autre a pu passer une journée de découverte du centre de formation et un jeune d’Obernai, Enzo Moreira, a eu l’opportunité d’aller jouer en équipe de jeunes au Racing, mais n’a pas été retenu pour se diriger vers le monde pro et est revenu à Obernai faire profiter son club formateur de ses qualités.
Pour la première fois, Obernai voit deux jeunes formés au club signer dans un centre de formation professionnel. Mais ils n’ont encore que 13 ans et beaucoup d’étapes à franchir pour espérer passer pro un jour.
Djibril Cappé, qui habite Illkirch, et Édouard Thibault, qui est domicilié à Urmatt, joueurs en U14 R1 au FCSR Obernai, viennent de signer en faveur du FC Metz, pensionnaire de Ligue 2 qui frappe aux portes de la Ligue 1.
Les deux élèves de 4e , âgés d’à peine 13 ans, rejoindront le centre de formation messin la saison prochaine, pour quatre ans, en contrat aspirant.
Si cela ne donne aucune garantie pour signer professionnel à l’avenir, d’autant qu’il faut gérer l’éloignement familial, c’est une opportunité rare pour ces jeunes et un cas exceptionnel pour un club comme Obernai.
« En tant qu’éducateur, on espère, on prie presque de pouvoir offrir l’opportunité à nos joueurs de se faire remarquer par un club pro », glisse Yannis Campbell, leur éducateur au FCSRO, témoin privilégié des qualités démontrées par ces deux garçons depuis leur arrivée à Obernai il y a respectivement quatre et cinq ans : « Que tous deux signent pour une aventure commune au FC Metz est inespéré, certes, mais au fond, une suite fort logique au vu de leur appétence pour le ballon rond et de leur investissement depuis des années ».
Des trajectoires différentes
Les deux jeunes joueurs ont des trajectoires assez différentes : « Djibril a des aptitudes et qualités techniques au-dessus de la moyenne, qui lui permettent de jouer en défense et milieu axial. Il est puissant et rapide à la fois, et doté d’un leadership naturel. »
Des performances qui lui ont également permis d’intégrer le pôle espoir de Nancy depuis cette saison. Il continue toutefois à disputer les matchs avec Obernai chaque week-end. Ce nouveau statut lui offre davantage de visibilité, puisqu’il était suivi par plusieurs centres de formation cette saison, mais celui du Racing ne lui a pas fait de proposition.
Édouard Thibault n’était pour sa part sur les tablettes d’aucun club pro. « Tout s’est accéléré depuis le début de saison, en passant un à un les tours de détection qui l’ont amené à faire partie de la Team U14 de la Ligue Grand Est, relate son éducateur. Il peut frapper et scorer autant du pied droit que du gauche. Rapide, technique, c’est un buteur altruiste (17 buts en 11 matchs cette saison) et un bosseur pétri d’humilité ».
S’il n’est pas au Pôle espoir, il fait partie de la section sportive foot du collège Freppel d’Obernai, pour qui c’est aussi une reconnaissance du travail accompli.
Dans un passé récent, Ali Karasahin a signé en senior au Racing, alors en National, mais n’a pas percé et joue aujourd’hui à Bischheim (R1). Rassambek Akhmatov, de passage à Obernai en senior aussi, joue aujourd’hui en D1 au Kazakhstan
Pourquoi ils n'ont pas signé au Racing club de Strasbourg
Si cette double signature chez le pensionnaire de Ligue 2 illustre le très bon travail de formation mis en place au sein du FCSR Obernai depuis des années, la destination a interpellé certains observateurs, alors que le club est partenaire du Racing Club de Strasbourg.
Un début de polémique tué dans l’œuf par l’entraîneur obernois : « Le RCSA n’a concrètement jamais émis d’intérêt pour ces deux garçons. Le choix de signer au FC Metz revient pleinement aux deux jeunes en concertation avec leurs parents. Ils ont été invités tous deux à passer plusieurs jours sur place pour un stage, et ont été conquis par les installations, le projet de formation, le suivi pédagogique et scolaire.».
Si le club se réjouit pour ses deux jeunes joueurs, il rappelle qu’il reste avant tout club partenaire du RCSA, avec qui il entretient de très bonnes relations. Une équipe de jeunes a déjà partagé un entrainement avec son homologue du Racing, une autre a pu passer une journée de découverte du centre de formation et un jeune d’Obernai, Enzo Moreira, a eu l’opportunité d’aller jouer en équipe de jeunes au Racing, mais n’a pas été retenu pour se diriger vers le monde pro et est revenu à Obernai faire profiter son club formateur de ses qualités.
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Re: Football Alsacien
67120 Ven 31 Mar - 11:26
dna a écrit :Dominik Wolf, l’art de bondir et de rebondir
Après avoir commencé la saison sur le banc, Dominik Wolf est devenu titulaire à part entière dans le but du FR Haguenau. Retour sur le parcours d’un jeune joueur qui a su rebondir après une grande déception pour mener de front réussite sportive et étudiante.
Rien n’a été facile pour lui, même si tout avait commencé un peu comme dans un conte de fées. Au début de l’histoire, il y a une famille de footballeurs, avec en têtes d’affiche le papa et le papy. Les premières tentatives d’apprivoiser le ballon se font à Rountzenheim/Auenheim où ses parents s’étaient installés.
Ce n’est que vers l’âge de 8 ans qu’il prend place avec succès entre les poteaux. Il passe par Forstfeld avant d’arriver en U13 Excellence à Herrlisheim. À ce moment-là, ce n’est que le plaisir et les copains qui le guident sans aucune arrière-pensée.
« J’avais l’impression de vivre un rêve »
Mais quand il intègre la cellule de jeunes du Racing, puis quand il est contacté pour rejoindre la capitale européenne, les choses évoluent. « C’était très surprenant pour moi, je ne m’y attendais pas. Mais j’étais très content de pouvoir jouer pour un club qu’on voyait partout dans le journal. »
S’ensuivent des années fastes avec une progression linéaire qui laisse entrevoir un avenir professionnel. « J’ai enchaîné les saisons en jouant quasiment tous les matches. En U16, en deuxième partie de saison, j’évolue même avec les U17 nationaux, ce qui m’a permis de prendre un peu d’avance. Forcément, il y a tout l’environnement qui fait qu’on a un certain espoir, même si on sait qu’il n’y en a pas beaucoup qui passent. »
En U19, pourtant, tout va se compliquer. Des gardiens sont recrutés, la concurrence est de plus en plus rude. L’avenir qui paraissait radieux n’est plus qu’un tissu de brumes. Sa famille constitue alors un pilier solide.
Lorsque le Racing officialise sa liste des joueurs qu’il ne conservera pas en fin de saison, une main tendue salvatrice arrive à point nommé.
« Cédric Deubel est passé chez moi et il m’a fait une offre claire, se souvient le joueur âgé de 22 ans. Je me suis projeté, je pouvais poursuivre mes études en licence Staps et continuer à progresser. »
Albert Stoeckel, qui a accompagné le gardien pendant plus de dix ans, sera également de ceux qui sont présents dans les moments difficiles. Du côté du Parc des Sports, d’autres prendront le relais.
« C’était incroyable d’avoir Pierre Ebede qui est un magicien du but et Guillaume Gauclin pour progresser. C’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Aujourd’hui, je remercie aussi Stéphane Crucet qui m’a donné beaucoup de confiance. »
Au FRH, Dominik Wolf trouve un peu comme une seconde famille. Entre les U19 et l’équipe réserve, il fait peu à peu ses preuves avant de gagner ses premiers galons de titulaire en N2 la saison dernière.
« Même si j’étais deuxième gardien et que je m’entraînais avec la “une”, le moment où j’ai appris que j’allais être titulaire pour la première fois, c’était très spécial. J’avais un peu de pression, mais une fois sur le terrain, j’avais l’impression de vivre un rêve. »
Au FRH sur la durée ?
Aujourd’hui, le rêve est devenu la réalité du quotidien. Alexandre Nagor est parti à la trêve, Dominik Wolf est maintenant dans la peau du numéro 1. Celui qui bouclera son Master en management des organisations sportives et ingénieur d’affaires en septembre ne sait pas encore de quoi l’avenir sera fait.
« C’est compliqué de se projeter, pour l’instant, il faut bien finir la saison et se maintenir. La solution idéale serait de pouvoir continuer à Haguenau tout en trouvant un travail à côté. »
Rien n’a été facile pour lui, mais à force de volonté et de ténacité, le bondissant Dominik Wolf est en train de franchir pas à pas les étapes qui mènent au succès.
Double culture et double nationalité
Toute sa famille étant allemande, Dominik Wolf a grandi en s’imprégnant des deux cultures.
« À la maison, je parle allemand, quand je sors, je parle français », résume celui qui est fan du football allemand, de la Bundesliga et principalement des clubs du Bade-Wurtemberg tels que Stuttgart, Fribourg, et Hoffenheim…
Après avoir commencé la saison sur le banc, Dominik Wolf est devenu titulaire à part entière dans le but du FR Haguenau. Retour sur le parcours d’un jeune joueur qui a su rebondir après une grande déception pour mener de front réussite sportive et étudiante.
Rien n’a été facile pour lui, même si tout avait commencé un peu comme dans un conte de fées. Au début de l’histoire, il y a une famille de footballeurs, avec en têtes d’affiche le papa et le papy. Les premières tentatives d’apprivoiser le ballon se font à Rountzenheim/Auenheim où ses parents s’étaient installés.
Ce n’est que vers l’âge de 8 ans qu’il prend place avec succès entre les poteaux. Il passe par Forstfeld avant d’arriver en U13 Excellence à Herrlisheim. À ce moment-là, ce n’est que le plaisir et les copains qui le guident sans aucune arrière-pensée.
« J’avais l’impression de vivre un rêve »
Mais quand il intègre la cellule de jeunes du Racing, puis quand il est contacté pour rejoindre la capitale européenne, les choses évoluent. « C’était très surprenant pour moi, je ne m’y attendais pas. Mais j’étais très content de pouvoir jouer pour un club qu’on voyait partout dans le journal. »
S’ensuivent des années fastes avec une progression linéaire qui laisse entrevoir un avenir professionnel. « J’ai enchaîné les saisons en jouant quasiment tous les matches. En U16, en deuxième partie de saison, j’évolue même avec les U17 nationaux, ce qui m’a permis de prendre un peu d’avance. Forcément, il y a tout l’environnement qui fait qu’on a un certain espoir, même si on sait qu’il n’y en a pas beaucoup qui passent. »
En U19, pourtant, tout va se compliquer. Des gardiens sont recrutés, la concurrence est de plus en plus rude. L’avenir qui paraissait radieux n’est plus qu’un tissu de brumes. Sa famille constitue alors un pilier solide.
Lorsque le Racing officialise sa liste des joueurs qu’il ne conservera pas en fin de saison, une main tendue salvatrice arrive à point nommé.
« Cédric Deubel est passé chez moi et il m’a fait une offre claire, se souvient le joueur âgé de 22 ans. Je me suis projeté, je pouvais poursuivre mes études en licence Staps et continuer à progresser. »
Albert Stoeckel, qui a accompagné le gardien pendant plus de dix ans, sera également de ceux qui sont présents dans les moments difficiles. Du côté du Parc des Sports, d’autres prendront le relais.
« C’était incroyable d’avoir Pierre Ebede qui est un magicien du but et Guillaume Gauclin pour progresser. C’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Aujourd’hui, je remercie aussi Stéphane Crucet qui m’a donné beaucoup de confiance. »
Au FRH, Dominik Wolf trouve un peu comme une seconde famille. Entre les U19 et l’équipe réserve, il fait peu à peu ses preuves avant de gagner ses premiers galons de titulaire en N2 la saison dernière.
« Même si j’étais deuxième gardien et que je m’entraînais avec la “une”, le moment où j’ai appris que j’allais être titulaire pour la première fois, c’était très spécial. J’avais un peu de pression, mais une fois sur le terrain, j’avais l’impression de vivre un rêve. »
Au FRH sur la durée ?
Aujourd’hui, le rêve est devenu la réalité du quotidien. Alexandre Nagor est parti à la trêve, Dominik Wolf est maintenant dans la peau du numéro 1. Celui qui bouclera son Master en management des organisations sportives et ingénieur d’affaires en septembre ne sait pas encore de quoi l’avenir sera fait.
« C’est compliqué de se projeter, pour l’instant, il faut bien finir la saison et se maintenir. La solution idéale serait de pouvoir continuer à Haguenau tout en trouvant un travail à côté. »
Rien n’a été facile pour lui, mais à force de volonté et de ténacité, le bondissant Dominik Wolf est en train de franchir pas à pas les étapes qui mènent au succès.
Double culture et double nationalité
Toute sa famille étant allemande, Dominik Wolf a grandi en s’imprégnant des deux cultures.
« À la maison, je parle allemand, quand je sors, je parle français », résume celui qui est fan du football allemand, de la Bundesliga et principalement des clubs du Bade-Wurtemberg tels que Stuttgart, Fribourg, et Hoffenheim…
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Re: Football Alsacien
67120 Mar 23 Mai - 19:42
dna a écrit :José Guerra rebondit à Molsheim/Ernolsheim
L’annonce est tombée lundi soir : José Guerra, ex-coach de Schiltigheim et de Colmar entraînera l’ES Molsheim/Ernolsheim (Régional 2) la saison prochaine. Il sera assisté d’Edson Siasia. José Guerra explique son choix.
Depuis des semaines, les bruits couraient quant à votre arrivée à l’ESME, quelles en sont les raisons ?
Déjà, il est mûrement réfléchi. Je sors de cinq saisons assez éprouvantes à Colmar où j’ai toutefois pris beaucoup de plaisir – moins sur la fin. J’avais besoin de récupérer et je n’étais pas dans l’idée de repartir sur un autre projet. Sur tous les contacts que j’ai eus, et j’en ai eu quelques-uns, la proposition de l’ESME est celle qui me plaisait le plus.
« Fédérer autour d’un projet commun »
Qu’est-ce qui a fait pencher la balance ?
C’est le projet avec des hommes, parce que c’est le plus important, c’est la base des échanges. La première des choses que je voulais savoir, c’est sur qui je pouvais m’appuyer au niveau des jeunes, des seniors, des féminines. Aujourd’hui, certaines personnes ont fait le choix de tourner la page, c’est embêtant, j’étais parti pour collaborer avec eux, ils en ont décidé autrement.
Ces décisions vous amènent à changer de fusil d’épaule, vous serez donc le prochain entraîneur ?
En signant ici, j’ai adhéré au projet du club comme manager général, les circonstances ont voulu que je me retrouve sur le banc. Mon premier rôle sera celui de manager général, mais je garderais un œil avisé sur l’ensemble de la structure. Je sais qu’il y a des choses qui fonctionnent bien, que beaucoup de gens s’investissent. Je viens avec humilité pour travailler avec les gens en place.
L’ESME est un des clubs du Grand Est qui compte le plus de licenciés, quelles sont vos attentes ?
Déjà, il faut saluer la dynamique au sein de la section des jeunes. Il y a une qualité de travail fabuleuse qui est sans aucun doute liée à l’investissement des éducateurs dans le passé. Il y a certainement des choses à améliorer, mais on essayera de continuer sur ce qui a été réalisé jusque-là.
Ensuite, il y a la “locomotive” qui est l’équipe fanion, on va essayer de l’amener le plus haut possible.
Justement, cette formation conserve encore ses chances de monter en R1. En tenez-vous compte à deux journées de la fin du championnat ?
Je suis persuadé que le staff actuel et les joueurs ont envie d’aller au bout. Après, ça dépendra aussi des résultats des autres équipes (La Menora, Erstein et Obernai).
J’ai eu l’opportunité (lundi soir, ndlr) de parler aux joueurs, de leur expliquer mon fonctionnement. On ne prépare pas une saison de la même manière en R2 qu’en R1. Ce qui est certain, c’est que j’aurais beaucoup d’exigences vis-à-vis des joueurs.
Vous avez déjà un plan de travail dans votre tête, pouvez-vous en tracer les grandes lignes ?
Il y a quelques priorités, comme celle de rapidement se mettre au travail pour préparer la saison prochaine. On va s’y atteler dans les quinze jours qui viennent. L’autre priorité, c’est de former rapidement un staff. La seule certitude aujourd’hui, c’est que je serai l’entraîneur, je travaillerais en binôme avec Edson Siasia.
Un dernier message ?
Je remercie d’abord la direction de m’avoir fait confiance. La première chose qui me tient à cœur, c’est de fédérer autour d’un projet commun. Et ce qui est sûr, c’est que je prendrai encore beaucoup de plaisir sur le terrain.
« Un peu plus d’exigence »
Jean-Michel Weber, le président de l’ES Molsheim/Ernolsheim, s’est lui aussi exprimé sur le choix de José Guerra. « On a fait le constat il y a quelque temps que 80% de choses vont bien dans le club, qu’il restait 20% à améliorer. Un peu chez les jeunes, mais surtout sur la passation des U18 vers les seniors. Cette année, l’équipe “deux” est reléguée en District, on a donc décidé de mettre en place une nouvelle organisation sportive avec un peu plus d’exigence que dans le passé. Le constat était simple : on était plus dans la convivialité que dans le sportif. »
Suite à cela, la décision du club était d’avancer avec un nouveau projet cohérent, dans l’optique de franchir un nouveau palier. « J’ai appelé José Guerra il y a trois mois (après son départ de Colmar) , je lui ai proposé un rôle de manager général, ce qu’il a accepté. En interne, il y a eu quelques grincements de dents, certains n’ont pas accepté ce choix et ont démissionné », révèle Jean-Michel Weber.
Éric Ziegelmeyer, l’entraîneur qui a pourtant fait partie du nouveau projet, a lui aussi fait savoir qu’il ne souhaitait pas poursuivre sa mission. Avec des conséquences sur la fin de saison ? « Non, du tout, tout le monde, joueurs et staff veulent aller au bout. Tous sont motivés dans cette dernière ligne droite et espèrent atteindre la R1 », soutient le président, qui garde toute sa confiance en l’équipe.
L’annonce est tombée lundi soir : José Guerra, ex-coach de Schiltigheim et de Colmar entraînera l’ES Molsheim/Ernolsheim (Régional 2) la saison prochaine. Il sera assisté d’Edson Siasia. José Guerra explique son choix.
Depuis des semaines, les bruits couraient quant à votre arrivée à l’ESME, quelles en sont les raisons ?
Déjà, il est mûrement réfléchi. Je sors de cinq saisons assez éprouvantes à Colmar où j’ai toutefois pris beaucoup de plaisir – moins sur la fin. J’avais besoin de récupérer et je n’étais pas dans l’idée de repartir sur un autre projet. Sur tous les contacts que j’ai eus, et j’en ai eu quelques-uns, la proposition de l’ESME est celle qui me plaisait le plus.
« Fédérer autour d’un projet commun »
Qu’est-ce qui a fait pencher la balance ?
C’est le projet avec des hommes, parce que c’est le plus important, c’est la base des échanges. La première des choses que je voulais savoir, c’est sur qui je pouvais m’appuyer au niveau des jeunes, des seniors, des féminines. Aujourd’hui, certaines personnes ont fait le choix de tourner la page, c’est embêtant, j’étais parti pour collaborer avec eux, ils en ont décidé autrement.
Ces décisions vous amènent à changer de fusil d’épaule, vous serez donc le prochain entraîneur ?
En signant ici, j’ai adhéré au projet du club comme manager général, les circonstances ont voulu que je me retrouve sur le banc. Mon premier rôle sera celui de manager général, mais je garderais un œil avisé sur l’ensemble de la structure. Je sais qu’il y a des choses qui fonctionnent bien, que beaucoup de gens s’investissent. Je viens avec humilité pour travailler avec les gens en place.
L’ESME est un des clubs du Grand Est qui compte le plus de licenciés, quelles sont vos attentes ?
Déjà, il faut saluer la dynamique au sein de la section des jeunes. Il y a une qualité de travail fabuleuse qui est sans aucun doute liée à l’investissement des éducateurs dans le passé. Il y a certainement des choses à améliorer, mais on essayera de continuer sur ce qui a été réalisé jusque-là.
Ensuite, il y a la “locomotive” qui est l’équipe fanion, on va essayer de l’amener le plus haut possible.
Justement, cette formation conserve encore ses chances de monter en R1. En tenez-vous compte à deux journées de la fin du championnat ?
Je suis persuadé que le staff actuel et les joueurs ont envie d’aller au bout. Après, ça dépendra aussi des résultats des autres équipes (La Menora, Erstein et Obernai).
J’ai eu l’opportunité (lundi soir, ndlr) de parler aux joueurs, de leur expliquer mon fonctionnement. On ne prépare pas une saison de la même manière en R2 qu’en R1. Ce qui est certain, c’est que j’aurais beaucoup d’exigences vis-à-vis des joueurs.
Vous avez déjà un plan de travail dans votre tête, pouvez-vous en tracer les grandes lignes ?
Il y a quelques priorités, comme celle de rapidement se mettre au travail pour préparer la saison prochaine. On va s’y atteler dans les quinze jours qui viennent. L’autre priorité, c’est de former rapidement un staff. La seule certitude aujourd’hui, c’est que je serai l’entraîneur, je travaillerais en binôme avec Edson Siasia.
Un dernier message ?
Je remercie d’abord la direction de m’avoir fait confiance. La première chose qui me tient à cœur, c’est de fédérer autour d’un projet commun. Et ce qui est sûr, c’est que je prendrai encore beaucoup de plaisir sur le terrain.
« Un peu plus d’exigence »
Jean-Michel Weber, le président de l’ES Molsheim/Ernolsheim, s’est lui aussi exprimé sur le choix de José Guerra. « On a fait le constat il y a quelque temps que 80% de choses vont bien dans le club, qu’il restait 20% à améliorer. Un peu chez les jeunes, mais surtout sur la passation des U18 vers les seniors. Cette année, l’équipe “deux” est reléguée en District, on a donc décidé de mettre en place une nouvelle organisation sportive avec un peu plus d’exigence que dans le passé. Le constat était simple : on était plus dans la convivialité que dans le sportif. »
Suite à cela, la décision du club était d’avancer avec un nouveau projet cohérent, dans l’optique de franchir un nouveau palier. « J’ai appelé José Guerra il y a trois mois (après son départ de Colmar) , je lui ai proposé un rôle de manager général, ce qu’il a accepté. En interne, il y a eu quelques grincements de dents, certains n’ont pas accepté ce choix et ont démissionné », révèle Jean-Michel Weber.
Éric Ziegelmeyer, l’entraîneur qui a pourtant fait partie du nouveau projet, a lui aussi fait savoir qu’il ne souhaitait pas poursuivre sa mission. Avec des conséquences sur la fin de saison ? « Non, du tout, tout le monde, joueurs et staff veulent aller au bout. Tous sont motivés dans cette dernière ligne droite et espèrent atteindre la R1 », soutient le président, qui garde toute sa confiance en l’équipe.
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Re: Football Alsacien
67120 Mer 7 Juin - 14:44
dna a écrit :National 2: Stéphane Crucet pas conservé par le FR Haguenau
Jean-Luc Kleinmann, le président du FR Haguenau, maintenu en National 2 lors de la dernière journée de championnat, a annoncé ce mardi à Stéphane Crucet qu’il ne sera plus l’entraîneur du club la saison prochaine.
Stéphane Crucet avait rejoint le FRH en février 2022 et peut en repartir avec le sentiment du devoir accompli puisqu’il a réussi par deux fois à maintenir le club qui va disputer (à partir de l'été prochain) sa 6e saison d'affilée en N2.
Les grandes manœuvres ont commencé au club pour trouver un successeur à Crucet.
L’option Djamel Ferdjani (Sarreguemines, R1) et un retour de Cédric Deubel sont étudiés de près. Mais tout dépendra aussi de la décision du manager Laurent Brengel qui n’est pas sûr de poursuivre l’aventure
Jean-Luc Kleinmann, le président du FR Haguenau, maintenu en National 2 lors de la dernière journée de championnat, a annoncé ce mardi à Stéphane Crucet qu’il ne sera plus l’entraîneur du club la saison prochaine.
Stéphane Crucet avait rejoint le FRH en février 2022 et peut en repartir avec le sentiment du devoir accompli puisqu’il a réussi par deux fois à maintenir le club qui va disputer (à partir de l'été prochain) sa 6e saison d'affilée en N2.
Les grandes manœuvres ont commencé au club pour trouver un successeur à Crucet.
L’option Djamel Ferdjani (Sarreguemines, R1) et un retour de Cédric Deubel sont étudiés de près. Mais tout dépendra aussi de la décision du manager Laurent Brengel qui n’est pas sûr de poursuivre l’aventure
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Re: Football Alsacien
67120 Ven 9 Juin - 18:42
dna a écrit :Jean-Guy Wallemme prolonge au SR Colmar
Venu au chevet du SR Colmar au début du mois de janvier dernier, après le départ du duo José Guerra - Arnaud Bey, Jean-Guy Wallemme (55 ans) a parfaitement rempli sa mission, en permettant aux Verts de se maintenir en National 2 à une journée de la fin du championnat.
L’entraîneur s’est accordé quelques jours de réflexion, avant d’accepter la proposition de prolongation de contrat transmise par le SRC. Le club a finalement pu annoncer ce vendredi, par la voix de son co-président Marc Nagor, que son technicien poursuivait « l’aventure ».
Des moyens à la hauteur des ambitions ?
Après avoir bouclé l’exercice 2022-2023 en engrangeant 19 points sur 24, l’ancien défenseur et coach du RC Lens espère naturellement continuer sur cette lancée, dès le coup d’envoi de la saison prochaine. Avant de donner son accord aux dirigeants colmariens, il a demandé des garanties concernant les moyens qui seraient mis à sa disposition. Il les a manifestement obtenues.
Le SRC, qui souhaite monter en National le plus rapidement possible, organisera une conférence de presse la semaine prochaine pour évoquer l’avenir.
Venu au chevet du SR Colmar au début du mois de janvier dernier, après le départ du duo José Guerra - Arnaud Bey, Jean-Guy Wallemme (55 ans) a parfaitement rempli sa mission, en permettant aux Verts de se maintenir en National 2 à une journée de la fin du championnat.
L’entraîneur s’est accordé quelques jours de réflexion, avant d’accepter la proposition de prolongation de contrat transmise par le SRC. Le club a finalement pu annoncer ce vendredi, par la voix de son co-président Marc Nagor, que son technicien poursuivait « l’aventure ».
Des moyens à la hauteur des ambitions ?
Après avoir bouclé l’exercice 2022-2023 en engrangeant 19 points sur 24, l’ancien défenseur et coach du RC Lens espère naturellement continuer sur cette lancée, dès le coup d’envoi de la saison prochaine. Avant de donner son accord aux dirigeants colmariens, il a demandé des garanties concernant les moyens qui seraient mis à sa disposition. Il les a manifestement obtenues.
Le SRC, qui souhaite monter en National le plus rapidement possible, organisera une conférence de presse la semaine prochaine pour évoquer l’avenir.
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Re: Football Alsacien
67120 Sam 10 Juin - 17:21
dna a écrit :National 2 : Cédric Deubel de retour au FR Haguenau
Le FCSR Haguenau a annoncé, par la voix de son président Jean-Luc Kleinmann, le retour de Cédric Deubel sur le banc du club. Celui qui avait quitté le club le 6 février 2022 prendra donc la suite de Stéphane Crucet dont le contrat ne sera pas renouvelé.
Le technicien âgé aujourd'hui de 40 ans, qui avait déjà officié de juillet 2018 à février 2022, reprend donc en main l'équipe fanion d'un club dont il chapeaute toujours la section jeune.
Le FCSR Haguenau a annoncé, par la voix de son président Jean-Luc Kleinmann, le retour de Cédric Deubel sur le banc du club. Celui qui avait quitté le club le 6 février 2022 prendra donc la suite de Stéphane Crucet dont le contrat ne sera pas renouvelé.
Le technicien âgé aujourd'hui de 40 ans, qui avait déjà officié de juillet 2018 à février 2022, reprend donc en main l'équipe fanion d'un club dont il chapeaute toujours la section jeune.
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Re: Football Alsacien
67120 Jeu 28 Sep - 13:26
dna a écrit :Le calendrier du retour à la Ligue d'Alsace est connu
Le projet de retour à une Ligue d’Alsace de football est en train de s’accélérer. L’assemblée générale du District d’Alsace le 28 octobre à Entzheim sera la première des trois dernières étapes espérées de ce processus. A condition que les clubs continuent à se mobiliser fortement.
Inutile de se mentir: si le dossier d’un retour à une Ligue d’Alsace de football a nettement repris du poil de la bête depuis le mois de mars dernier, c’est parce que Noël Le Graët n’est plus président de la Fédération française (FFF).
«Il nous avait toujours fermé la porte, indique Michel Aucourt, président du District d’Alsace de football (DAF). On n’a jamais pu lui présenter le dossier.»
Tout a basculé le 16 mars dernier
Depuis l’arrivée de Philippe Diallo à la tête de la FFF (par intérim le 11 janvier puis élu le 10 juin) , tout a changé. «Il a la volonté d’avancer en toute transparence. Il est courageux de s’engager dans cette voie. Désormais, nous pouvons être confiants et ce projet de retour à une Ligue d’Alsace va vivre une phase décisive dans les prochains mois.»
Si le tempo est respecté et sauf coup de théâtre, c’est le 1er juillet 2025 que se termineront trois ans de «combat» pour aboutir à la résurrection de la Ligue d’Alsace qui avait été dissoute en octobre 2016 à Sélestat.
Christophe Carbiener, le directeur du DAF, a retracé l’historique des derniers mois. Tout est parti, le 16 mars du Comité directeur de la Ligue du Grand Est (LGEF) qui a retourné sa veste et voté avec une très large majorité une motion favorable au retour à une Ligue d’Alsace. «C’était clairement la bascule et le dossier a avancé comme jamais puisque le Ministère des sports s’en est ensuite saisi.»
Encore trois étapes à franchir
Trois mois plus tard, rendez-vous à Paris auprès des instances politiques pour une réunion (avec des représentants de la FFF et de la LGEF) à l’issue de laquelle est annoncé «un processus démocratique» pour valider la sortie du foot alsacien du Grand Est.
«Le caractère de l’article 5 de la loi Alsace a été reconnu, précise Carbiener. Aujourd’hui, plus rien, légalement, ne peut s’opposer au projet dont la maturité et la pertinence ont été saluées.»
Terminées «les confrontations stériles, les échanges tendus», place à la construction concrète du projet, désormais en étroite collaboration avec la FFF et la LGEF, présidée par l’Alsacien Albert Gemmrich.
Mais avant de crier définitivement victoire, trois étapes doivent encore être franchies. Le 28 octobre, lors de l’assemblée générale du DAF à Entzheim, «pas une voix ne devra manquer» pour soutenir le projet. En décembre 2021 à Rosheim, un impressionnant 93% de “oui” avait donné l’élan. «Ce sont désormais les clubs, par leur vote, qui ont l’avenir dans leurs mains. Ce 28 octobre va être un moment historique.»
Ensuite, il faudra patienter jusqu’à fin mars 2024 et l’assemblée générale de la LGEF du côté de Nancy. «Là-aussi, les clubs alsaciens (qui représentent plus de 40% des voix) devront faire le déplacement en masse. Si le projet est voté à 50,1%, c’est gagné!»
Rendez-vous en juillet 2025
Le dernier épisode est pour juin 2024, quand Michel Aucourt ira à l’AG de la FFF à Paris. «J’espère que, porté par le vote des clubs, j’aurai l’honneur et le plaisir d’y déposer la demande officielle de création d’une Ligue d’Alsace. Si la FFF donne son feu vert, on aura un an de travail jusqu’en juillet 2025.»
Le voyage n’est pas encore tout à fait terminé. L’embarquement est planifié dans un mois à Entzheim où la présence de Philippe Diallo, le patron de la FFF, est espérée. «Je fais des pieds et des mains pour qu’il vienne afin de constater l’engouement de nos clubs et qu’il se rende compte que notre projet n’est pas identitaire mais sportif.»
Indiscrétions
❏ MANDAT. Les dirigeants du District d’Alsace (DAF) entament le dernier quart de leur mandat. « Notre projet 2020/24 en est à 80 % de réalisations abouties », annonce le président Michel Aucourt
❏ CHIFFRES. Au 30 juin 2023, 79128 licenciés étaient recensés. « On a retrouvé le niveau d’avant le Covid ». Les chiffres progressent dans toutes les catégories « sauf chez les jeunes féminines » où le décollage se fait attendre.
4012 équipes sont engagées soit 1600 matches par week-end. 562 clubs sont actifs entre Vosges et Rhin.
❏ DISCIPLINE. Des inquiétudes et des tensions sont réapparues sur certains terrains. « On constate que depuis la fin du Covid, les gens sont plus excités et procéduriers », déplore Marc Hoog, le secrétaire général du DAF.
❏ FINALES JEUNES. Toutes les finales des jeunes avaient été regroupées les 18 et 19 juin à Bischoffsheim. L’expérience est concluante et sera reconduite. A l’avenir, regrouper les finales régionales des seniors sur un même site n’est pas exclu.
❏ TERRITOIRES. Ils sont désormais 8 territoires qui quadrillent l’Alsace avec 38 animateurs clubs qui font le lien avec le DAF. La création de la plateforme « PASS-D » va dans le même sens.
❏ D7 ET D8. Ces deux niveaux, les plus bas, sont souvent fragilisés par trop de retraits d’équipes après quelques mois de compétition. La formule a été revue avec une première phase (groupes de neuf équipes) puis une seconde avec une poule « haute » et une poule « basse ».
Le projet de retour à une Ligue d’Alsace de football est en train de s’accélérer. L’assemblée générale du District d’Alsace le 28 octobre à Entzheim sera la première des trois dernières étapes espérées de ce processus. A condition que les clubs continuent à se mobiliser fortement.
Inutile de se mentir: si le dossier d’un retour à une Ligue d’Alsace de football a nettement repris du poil de la bête depuis le mois de mars dernier, c’est parce que Noël Le Graët n’est plus président de la Fédération française (FFF).
«Il nous avait toujours fermé la porte, indique Michel Aucourt, président du District d’Alsace de football (DAF). On n’a jamais pu lui présenter le dossier.»
Tout a basculé le 16 mars dernier
Depuis l’arrivée de Philippe Diallo à la tête de la FFF (par intérim le 11 janvier puis élu le 10 juin) , tout a changé. «Il a la volonté d’avancer en toute transparence. Il est courageux de s’engager dans cette voie. Désormais, nous pouvons être confiants et ce projet de retour à une Ligue d’Alsace va vivre une phase décisive dans les prochains mois.»
Si le tempo est respecté et sauf coup de théâtre, c’est le 1er juillet 2025 que se termineront trois ans de «combat» pour aboutir à la résurrection de la Ligue d’Alsace qui avait été dissoute en octobre 2016 à Sélestat.
Christophe Carbiener, le directeur du DAF, a retracé l’historique des derniers mois. Tout est parti, le 16 mars du Comité directeur de la Ligue du Grand Est (LGEF) qui a retourné sa veste et voté avec une très large majorité une motion favorable au retour à une Ligue d’Alsace. «C’était clairement la bascule et le dossier a avancé comme jamais puisque le Ministère des sports s’en est ensuite saisi.»
Encore trois étapes à franchir
Trois mois plus tard, rendez-vous à Paris auprès des instances politiques pour une réunion (avec des représentants de la FFF et de la LGEF) à l’issue de laquelle est annoncé «un processus démocratique» pour valider la sortie du foot alsacien du Grand Est.
«Le caractère de l’article 5 de la loi Alsace a été reconnu, précise Carbiener. Aujourd’hui, plus rien, légalement, ne peut s’opposer au projet dont la maturité et la pertinence ont été saluées.»
Terminées «les confrontations stériles, les échanges tendus», place à la construction concrète du projet, désormais en étroite collaboration avec la FFF et la LGEF, présidée par l’Alsacien Albert Gemmrich.
Mais avant de crier définitivement victoire, trois étapes doivent encore être franchies. Le 28 octobre, lors de l’assemblée générale du DAF à Entzheim, «pas une voix ne devra manquer» pour soutenir le projet. En décembre 2021 à Rosheim, un impressionnant 93% de “oui” avait donné l’élan. «Ce sont désormais les clubs, par leur vote, qui ont l’avenir dans leurs mains. Ce 28 octobre va être un moment historique.»
Ensuite, il faudra patienter jusqu’à fin mars 2024 et l’assemblée générale de la LGEF du côté de Nancy. «Là-aussi, les clubs alsaciens (qui représentent plus de 40% des voix) devront faire le déplacement en masse. Si le projet est voté à 50,1%, c’est gagné!»
Rendez-vous en juillet 2025
Le dernier épisode est pour juin 2024, quand Michel Aucourt ira à l’AG de la FFF à Paris. «J’espère que, porté par le vote des clubs, j’aurai l’honneur et le plaisir d’y déposer la demande officielle de création d’une Ligue d’Alsace. Si la FFF donne son feu vert, on aura un an de travail jusqu’en juillet 2025.»
Le voyage n’est pas encore tout à fait terminé. L’embarquement est planifié dans un mois à Entzheim où la présence de Philippe Diallo, le patron de la FFF, est espérée. «Je fais des pieds et des mains pour qu’il vienne afin de constater l’engouement de nos clubs et qu’il se rende compte que notre projet n’est pas identitaire mais sportif.»
Indiscrétions
❏ MANDAT. Les dirigeants du District d’Alsace (DAF) entament le dernier quart de leur mandat. « Notre projet 2020/24 en est à 80 % de réalisations abouties », annonce le président Michel Aucourt
❏ CHIFFRES. Au 30 juin 2023, 79128 licenciés étaient recensés. « On a retrouvé le niveau d’avant le Covid ». Les chiffres progressent dans toutes les catégories « sauf chez les jeunes féminines » où le décollage se fait attendre.
4012 équipes sont engagées soit 1600 matches par week-end. 562 clubs sont actifs entre Vosges et Rhin.
❏ DISCIPLINE. Des inquiétudes et des tensions sont réapparues sur certains terrains. « On constate que depuis la fin du Covid, les gens sont plus excités et procéduriers », déplore Marc Hoog, le secrétaire général du DAF.
❏ FINALES JEUNES. Toutes les finales des jeunes avaient été regroupées les 18 et 19 juin à Bischoffsheim. L’expérience est concluante et sera reconduite. A l’avenir, regrouper les finales régionales des seniors sur un même site n’est pas exclu.
❏ TERRITOIRES. Ils sont désormais 8 territoires qui quadrillent l’Alsace avec 38 animateurs clubs qui font le lien avec le DAF. La création de la plateforme « PASS-D » va dans le même sens.
❏ D7 ET D8. Ces deux niveaux, les plus bas, sont souvent fragilisés par trop de retraits d’équipes après quelques mois de compétition. La formule a été revue avec une première phase (groupes de neuf équipes) puis une seconde avec une poule « haute » et une poule « basse ».
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Re: Football Alsacien
67120 Dim 17 Déc - 18:09
dna a écrit :Wallemme évincé, des joueurs devraient suivre : le grand chambardement au SR Colmar
Après une nouvelle défaite en championnat, qui plus est dans le derby à Biesheim, le SR Colmar a choisi de se séparer de son entraîneur Jean-Guy Wallemme. La porte de sortie devrait aussi être montrée à des joueurs qui n’ont pas donné satisfaction. Alors que le maintien en N2 est bien mal engagé, les dirigeants espèrent redonner de la vie à leur équipe avec cet « électrochoc ».
Du conte de fées au conte défait. Voilà comment on pourrait résumer le passage d’un an au SR Colmar de Jean-Guy Wallemme. L’homme du spectaculaire redressement des Verts lors du premier semestre 2023, avec un maintien à la clé en N2, avait semble-t-il perdu le mojo depuis le début de la saison. Seulement trois semaines après avoir été confirmé suite à une première réunion de crise du comité de direction, il s’en va en laissant les Verts à une bien triste dernière place dans le groupe D.
Un quart de l’effectif menacé ?
À voir la mine des dirigeants, samedi, à l’issue de la défaite – la quatrième de rang avec celle en Coupe de France contre Pontarlier – dans le derby haut-rhinois à Biesheim, on sentait qu’une décision forte pourrait être prise rapidement. Surtout qu’il y a un an, au moment de la trêve de Noël, l’heure n’avait déjà pas été au conte mais aux (règlements de) comptes. Le manager général José Guerra avait quitté le club, son départ entraînant celui de l’entraîneur Arnaud Bey, alors que le SRC piétinait en championnat.
Aux mêmes maux, le même remède, donc. « Si je ne croyais pas encore au maintien, on n’aurait pas bougé, insiste le co-président Marc Nagor, en première ligne dans les dossiers sportifs. On prend des risques, financiers notamment. Aujourd’hui, on vient au stade pour voir Colmar perdre. On veut que ça change. »
La séparation avec Wallemme s’est faite « d’un commun accord » selon la formule consacrée, la même que celle utilisée un an plus tôt pour le duo Guerra-Bey. Mais cela ne devrait pas être le seul choix fort d’un club très mécontent du mercato estival effectué par “JGW”. Le rendement des recrues est jugé au mieux insuffisant. Un « grand chamboulement » se prépare et environ 25 % de l’effectif pourrait être concerné. Une opération à mener alors que la masse salariale du SRC a été encadrée par la DNCG (*).
« On va faire de la gestion sportive et essayer de trouver des accords. Certains ne joueront plus en “une” et auront tout intérêt à partir, explique Marc Nagor. On s’est trompé, on assume. On n’est pas satisfait des résultats, des joueurs, on reconnaît aussi nos erreurs. C’est un tout. Il nous faut un électrochoc. »
Un habitué du N2 ciblé pour le poste d’entraîneur
Puisque la marge de manœuvre est désormais plus que réduite, le club ne veut plus se tromper. En attendant de trouver un successeur à Wallemme – « il y a eu de l’émotion car c’est quelqu’un de bienveillant, avec des valeurs humaines, que l’on remercie pour tout le travail accompli » –, c’est le restant du staff (Abdoulaye Diawara, Florian D’Almeida, Robert Pavlinic et Jamil Sadir) qui va assurer la transition.
La reprise de l’entraînement est programmée le 27 décembre et le premier match, le dernier du cycle aller, aura lieu le 13 janvier à domicile contre Wasquehal. La direction va éplucher les candidatures pour trouver le profil idoine d’ici là. « On cherche quelqu’un qui est habitué au N2 et au N3, qui est un meneur d’hommes et qui a du réseau pour mener à bien ce challenge commando, résume Marc Nagor. On veut absolument s’en sortir. »
Au club, on entend monter la grogne à l’extérieur que l’on dit comprendre. Et on sait aussi que le droit à l’erreur n’existe plus tant la situation sportive est délicate dans un championnat qui verra cinq voire six clubs descendre au printemps. « Il fallait réagir et apporter du sang frais car ça manque d’âme sur le terrain, poursuit le co-président. On verra le résultat à la mi-mai. »
Comme en 2023, les vacances de Noël n’en seront pas vraiment au SRC. Et il ne faut pas être grand clerc pour deviner ce que le club demandera à nouveau sous le sapin cette année…
(*) Direction nationale du contrôle de gestion
Après une nouvelle défaite en championnat, qui plus est dans le derby à Biesheim, le SR Colmar a choisi de se séparer de son entraîneur Jean-Guy Wallemme. La porte de sortie devrait aussi être montrée à des joueurs qui n’ont pas donné satisfaction. Alors que le maintien en N2 est bien mal engagé, les dirigeants espèrent redonner de la vie à leur équipe avec cet « électrochoc ».
Du conte de fées au conte défait. Voilà comment on pourrait résumer le passage d’un an au SR Colmar de Jean-Guy Wallemme. L’homme du spectaculaire redressement des Verts lors du premier semestre 2023, avec un maintien à la clé en N2, avait semble-t-il perdu le mojo depuis le début de la saison. Seulement trois semaines après avoir été confirmé suite à une première réunion de crise du comité de direction, il s’en va en laissant les Verts à une bien triste dernière place dans le groupe D.
Un quart de l’effectif menacé ?
À voir la mine des dirigeants, samedi, à l’issue de la défaite – la quatrième de rang avec celle en Coupe de France contre Pontarlier – dans le derby haut-rhinois à Biesheim, on sentait qu’une décision forte pourrait être prise rapidement. Surtout qu’il y a un an, au moment de la trêve de Noël, l’heure n’avait déjà pas été au conte mais aux (règlements de) comptes. Le manager général José Guerra avait quitté le club, son départ entraînant celui de l’entraîneur Arnaud Bey, alors que le SRC piétinait en championnat.
Aux mêmes maux, le même remède, donc. « Si je ne croyais pas encore au maintien, on n’aurait pas bougé, insiste le co-président Marc Nagor, en première ligne dans les dossiers sportifs. On prend des risques, financiers notamment. Aujourd’hui, on vient au stade pour voir Colmar perdre. On veut que ça change. »
La séparation avec Wallemme s’est faite « d’un commun accord » selon la formule consacrée, la même que celle utilisée un an plus tôt pour le duo Guerra-Bey. Mais cela ne devrait pas être le seul choix fort d’un club très mécontent du mercato estival effectué par “JGW”. Le rendement des recrues est jugé au mieux insuffisant. Un « grand chamboulement » se prépare et environ 25 % de l’effectif pourrait être concerné. Une opération à mener alors que la masse salariale du SRC a été encadrée par la DNCG (*).
« On va faire de la gestion sportive et essayer de trouver des accords. Certains ne joueront plus en “une” et auront tout intérêt à partir, explique Marc Nagor. On s’est trompé, on assume. On n’est pas satisfait des résultats, des joueurs, on reconnaît aussi nos erreurs. C’est un tout. Il nous faut un électrochoc. »
Un habitué du N2 ciblé pour le poste d’entraîneur
Puisque la marge de manœuvre est désormais plus que réduite, le club ne veut plus se tromper. En attendant de trouver un successeur à Wallemme – « il y a eu de l’émotion car c’est quelqu’un de bienveillant, avec des valeurs humaines, que l’on remercie pour tout le travail accompli » –, c’est le restant du staff (Abdoulaye Diawara, Florian D’Almeida, Robert Pavlinic et Jamil Sadir) qui va assurer la transition.
La reprise de l’entraînement est programmée le 27 décembre et le premier match, le dernier du cycle aller, aura lieu le 13 janvier à domicile contre Wasquehal. La direction va éplucher les candidatures pour trouver le profil idoine d’ici là. « On cherche quelqu’un qui est habitué au N2 et au N3, qui est un meneur d’hommes et qui a du réseau pour mener à bien ce challenge commando, résume Marc Nagor. On veut absolument s’en sortir. »
Au club, on entend monter la grogne à l’extérieur que l’on dit comprendre. Et on sait aussi que le droit à l’erreur n’existe plus tant la situation sportive est délicate dans un championnat qui verra cinq voire six clubs descendre au printemps. « Il fallait réagir et apporter du sang frais car ça manque d’âme sur le terrain, poursuit le co-président. On verra le résultat à la mi-mai. »
Comme en 2023, les vacances de Noël n’en seront pas vraiment au SRC. Et il ne faut pas être grand clerc pour deviner ce que le club demandera à nouveau sous le sapin cette année…
(*) Direction nationale du contrôle de gestion
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