5ème journée : PSG - Strasbourg

PSG-Racing le samedi 14 septembre à 17h30

La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation TV de la 5e journée de Ligue 1 Conforama. 
Après 4 premières journées disputées le dimanche après-midi, le Racing se déplacera au Parc des Princes le samedi 14 septembre pour y affronter le Paris Saint-Germain. Coup d’envoi programmé à 17h30. La rencontre sera diffusée sur Canal + et beIN SPORTS 1.
SO

dna a écrit:
Avant PSG – Racing : changement d’air pour nouvelle ère
Après avoir été soumis à un rythme effréné pendant plus d’un mois pour cause de Ligue Europa, les Strasbourgeois se sont aéré la tête durant quelques jours avant d’attaquer un cycle de cinq rencontres très importantes.
Les Racingmen ont bénéficié hier de leur cinquième repos en sept jours. Ils avaient déjà coupé de lundi à jeudi. Thierry Laurey leur a aussi accordé leur dimanche. Une mini-trêve bienvenue, liée à une autre, internationale celle-là, la première en 2019-2020.

Après leur marathon de 10 matches en 38 jours, lancé à la Meinau le 25 juillet contre Haïfa au 2e tour préliminaire aller de la Ligue Europa (3-1) et bouclé le 1er septembre, toujours à domicile, face à Monaco pour la 4e journée de Ligue 1 (2-2), cette pause a fait du bien aux corps, mais surtout aux têtes.

« Un mois la tête dans le guidon »

Elle est inédite sous l’ère Laurey. Depuis son arrivée en 2016, le coach avait toujours programmé une rencontre amicale lors de cette relâche de fin d’été. « Ce n’était pas des vacances, atténue son adjoint Fabien Lefèvre. Mais il fallait couper après l’enchaînement lié à la Coupe d’Europe. J’ai eu Jean-Louis Gasset (l’ex-entraîneur de Saint-Etienne qui a quitté le Forez cet été) : il m’a dit qu’avec les Verts, ils avaient fait la même chose. Ça n’a rien d’exceptionnel. À Strasbourg, ça l’était parce que le club n’était plus habitué à ce rythme depuis des années. On a passé un mois à “donf”, la tête dans le guidon. L’élimination à Francfort a mis un petit coup derrière la tête. Puis contre Monaco, on a eu un peu de mal avant de super bien réagir. Ces quatre jours ont fait du bien pour régénérer les têtes. »

Pour inhabituel qu’il soit du côté de la Meinau, cet entracte ne l’était pas pour certains joueurs, notamment pas le milieu relayeur Adrien Thomasson. « Dans tous les clubs où je suis passé, on a toujours coupé à cette période. Ce n’était pas une surprise pour moi. Couper à la première trêve internationale fait partie des codes du foot pour bien repartir. Il était impossible de fixer un match amical. Cette coupure était normale pour se régénérer. C’est important de penser à autre chose qu’au football et changer d’environnement. Quatre jours, c’était très bien. »

« Il n’y avait pas de lassitude »

Le latéral gauche Lionel Carole, lui aussi, a savouré ce répit. « Je ne sais pas si c’était nécessaire, mais je pense que ça va nous faire du bien. On nous a donné ces quatre jours pour qu’on puisse se rafraîchir et repartir bosser dans de bonnes conditions, avec un corps et une tête frais. On verra à nos prochains résultats si ça nous a permis de récupérer. »

Pour Fabien Lefèvre, les Bleus ne semblaient pourtant « pas au bout du rouleau » au sortir de leur marathon estival. Mais ils avaient « besoin d’une échappatoire pour revenir frais après avoir été sous pression pendant plus d’un mois, entre championnat et Coupe d’Europe. Nous étions rentrés dans un processus où nous n’avions pas le temps de réfléchir au match qui venait de s’achever qu’il fallait basculer vers le suivant. Il fallait du repos. C’est humain. »

Adrien Thomasson confirme qu’il n’y avait « pas de lassitude » dans l’effectif. « Quand on a repris le 23 juin, jouer ces dix matches en 38 jours était notre objectif. Nous étions programmés pour ça et l’avons fait. Nous sommes contents d’avoir donné du relief à notre été, un bel été au cours duquel nous avons beaucoup appris. Mais nous l’étions aussi de retrouver les terrains vendredi avant un bloc de cinq matches très importants. »

Un voyage à Paris le 14 septembre inaugurera cette quinte royale, complétée par les réceptions de Nantes et Montpellier et les déplacements à Lille et Dijon. Suivra ensuite la deuxième trêve internationale, puis une seconde rencontre d’affilée à l’extérieur, le week-end des 19 et 20 octobre à Marseille.

« Nous étions sur un rythme européen et allons revenir dans un cycle normal, se projette Lefèvre. À la prochaine trêve, je ne pense pas que nous aurons quatre jours. À moins que nous gagnions quatre ou cinq fois et soyons deuxièmes, auquel cas le coach les accordera peut-être (sourire) … »

directracing a écrit:
Cavani de retour face à Strasbourg ?
Lors de la prochaine journée de championnat qui se disputera ce week-end, le Racing Club de Strasbourg se déplacera au Parc des Princes afin d'affronter le Paris Saint-Germain. Après quatre matchs de championnat sans la moindre victoire, le Racing risque malheureusement de prolonger la série. Si Strasbourg reste la bête noire du PSG lors des deux dernières saisons, la rencontre de ce samedi de (17H30) risque d'être particulièrement compliquée pour les hommes de Thierry Laurey. Tous les regards se portent vers le PSG actuellement, recrues et retours seront dans le viseur des plus grands médias. Si Icardi devrait sans doute faire sa première apparition, Neymar devrait lui signer son retour. Mais ce ne sont pas les seuls, Edinson Cavani pourrait également être aligner afin d'affronter le club alsacien. Pas forcément une bonne nouvelle quand on sait que l'attaquant parisien a inscrit la bagatelle 18 buts en 21 apparitions lors de la saison passée en Ligue 1 !

dna a écrit:
Avant PSG - Racing : « Idrissa, mon grand frère »
Lorsque le jeune Lebo Mothiba a rejoint Lille en 2014, Idrissa Gueye l’a pris sous son aile. Ce samedi à Paris, le milieu sénégalais du PSG croisera avec plaisir le buteur sud-africain du Racing, mais aussi son mentor en sélection, le coordinateur sportif Kader Mangane.
Il n’est pas le plus médiatique des Parisiens et a du reste débarqué fin juillet à Paris en toute discrétion, alors que le feuilleton du ‘’vrai-faux’’ départ de Neymar battait son plein. Mais Idrissa Gueye, qui fut le coéquipier de Kader Mangane et Abdallah Ndour en sélection du Sénégal, mais aussi de Lebo Mothiba à Lille, n’en a pas moins l’étoffe d’un patron, à en croire les Strasbourgeois qui l’ont fréquenté. Acheté 32 millions à Everton, le Lion de la Teranga, auteur du doublé coupe - championnat avec le LOSC en 2011, s’est engagé jusqu’en 2023.

Ce samedi (17 h 30) au Parc des Princes, le milieu défensif croisera pour la première fois le fer avec le Racing. « Je n’en ai affronté que la réserve quand je jouais avec celle de Lille en CFA (Ndlr : il s’est imposé quatre fois en quatre matches). Quand j’entends Strasbourg, je pense à Morgan Schneiderlin qui est issu de ce club, cette ville et en est très fier. À Everton, il me disait tous les jours que c’était une équipe magnifique qui allait gagner la Ligue des Champions (sourire). »

Le milieu international alsacien s’emballait peut-être un chouia. Mais depuis sa remontée en 2017, le RCSA n’en a pas moins fait jeu égal avec l’ogre parisien en Ligue 1 (1 victoire, 2 nuls, 1 défaite). Des stats peu banales qui n’inquiètent cependant ni le vestiaire parisien, ni sa recrue estivale. « Mes coéquipiers ne m’ont pas spécialement parlé de Strasbourg. Ici, on ne se méfie de personne, mais on respecte tout le monde, avec toujours le même objectif : gagner. »

« C’est un phénomène »

Kader Mangane, coordinateur sportif du Racing depuis sa retraite en 2018, Lebo Mothiba et Abdallah Ndour ne tarissent pas d’éloges à l’égard de leur ancien partenaire. « Nous avons été formés à la Diambars Academy, lui au Sénégal, moi en Afrique du Sud », rembobine le buteur. « À Lille, nous n’avons jamais joué ensemble. Mais quand j’étais U19, j’ai participé à un ou deux entraînements avec les pros. Pape Souaré (aujourd’hui à Troyes) et lui m’ont pris sous leur aile, sur le terrain et en dehors. Idrissa s’est comporté en grand frère. Dans l’entrejeu, c’est un phénomène. Paris va pouvoir compter sur lui. »

Le compliment file droit au cœur de l’ex-joueur d’Aston Villa, ravi de revoir son pote Lebo ce samedi. « C’est toujours un plaisir de retrouver un frère. J’ai continué à le suivre quand j’étais en Angleterre. Nous sommes restés en contact. J’espère juste qu’il ne marquera pas contre nous. »

« Avec lui, Paris a fait le bon choix »

Le jeune retraité Mangane, lui, ne marquera pas au Parc, c’est sûr. Mais avec un œil avisé, il se dit « persuadé » que son cadet fera « une grande carrière au PSG. » Le néo-Parisien sourit de ce qui lui apparaît comme une fraternelle bénédiction. « Kader, c’est un grand frère pour nous. C’était un exemple en équipe nationale. L’entendre dire ça, c’est motivant. »

En face, le ‘’Kadou’’ national du Sénégal voit en son cadet presqu’un fils spirituel. « Quand Idrissa est arrivé en sélection, il était très jeune, d’une grande timidité et ne parlait jamais, alors qu’avec l’âme qu’il mettait sur le terrain, il avait toute légitimité pour le faire. Je l’ai encouragé à prendre la parole. C’est un garçon adorable, serviable, agréable, bosseur et respectueux des gens vers qui tu as envie d’aller. Un vrai joueur d’équipe avec qui tu peux partir à la guerre parce qu’il ne sera jamais le premier soldat à abandonner. Je l’ai vu grandir. Paris a fait le bon choix. Il va beaucoup apporter dans l’état d’esprit. »

Le latéral gauche Abdallah Ndour n’a que brièvement côtoyé le néo-Parisien en équipe nationale, mais assez pour en apprécier lui aussi les qualités. « On appartient à deux générations de la Diambars Academy. C’est un gentil gars, un vrai pro, carré dans tout ce qu’il fait. Nous nous sommes peu côtoyés en sélection dont il est l’un des patrons, mais souvent vus au Sénégal. Comme Kader, il est très aimé et respecté au pays. »

Un pays dont - comme le dit si bien l’expression populaire - les Racingmen aimeraient bien une nouvelle fois parler à Gueye et au PSG ce samedi.

PSG : Neymar devrait bien faire face aux supporters contre le RC Strasbourg
Après avoir évité ces dernières semaines la confrontation entre Neymar et les supporters du PSG, le gong de fin devrait sonner face au RC Strasbourg.
Alors que sur le papier, la réception du RC Strasbourg s’annonce comme un obstacle abordable pour le PSG, la rencontre devrait tout de même revêtir un enjeu de taille. Neymar devrait très probablement affronter le public parisien.
Une dizaine de jours après l’épilogue du feuilleton de son transfert qui l’a finalement conduit à rester au PSG, Neymar devrait être présent sur la pelouse du Parc. Reste à savoir sous quelle forme. « Il y a 99% de chances qu’il y soit. Est-ce qu’il jouera ? Disons… une chance sur deux », a confié un proche de l’entraîneur parisien Thomas Tuchel.
Le prodige brésilien va donc mesurer l’ampleur de la grogne du Parc des Princes ce samedi, dans un contexte qui pourrait être d’autant plus tendu si le CUP venait à entreprendre des actions pour protester contre le PSG. Le club aurait en effet interdit des manifestations trop virulentes (banderoles) contre Neymar…
butfootball

dna a écrit:
Le Racing prépare sa défense
A l’issue de la séance de veille de match cet après-midi, Thierry Laurey a retenu 19 joueurs pour le déplacement de ce samedi (17h30) au Parc des Princes face au PSG (5e journée de Ligue 1). Le jeune défenseur Ismaïl Aaneba complète le groupe.
Depuis son retour en Ligue 1 à l’orée de la saison 2017-2018, le Racing n’a jamais refusé le jeu à Paris. Il a certes souvent dû s’y défendre bec et ongles, forcément contraint et forcé, comme nombre de visiteurs du Parc des Princes. Mais lors de ses deux ‘’balades’’ dans la capitale en championnat, il a tout de même inscrit deux fois deux buts, preuve – si besoin était – qu’il ne s’est pas seulement arc-bouté sur sa cage.

Le 17 février 2017, il s’y est – c’est vrai - nettement incliné 5-2, mais non sans avoir entretenu le suspense jusqu’au but du 4-2 inscrit par Edinson Cavani à la 73e. La saison passée, le 7 avril, il en est revenu avec un nul 2-2, après avoir été repris à la 82e.

Pour autant, Thierry Laurey semble avoir fourbi cette semaine des armes essentiellement défensives. Des armes de dissuasion massive destinées, entre autres, à fermer les couloirs. Jeudi, il a longuement fait travailler ses hommes dans un schéma en 5-4-1 où ne manquait que l’attaquant de pointe. Ludovic Ajorque jouera-t-il une nouvelle fois ce rôle ingrat d’attaquant unique qui lui a souvent été dévolu depuis le début de saison ? Ou la vitesse d’un Nuno Da Costa, voire d’un Lebo Mothiba, aura-t-elle la préférence du coach alsacien ?

La ligne de quatre de l’entrejeu pourrait, elle, se composer d’un Lala évoluant un cran plus haut sur le flanc droit, de Bellegarde, Sissoko et Thomasson, ce dernier étant susceptible de vite se projeter devant à la récupération du ballon.

Cet après-midi, des 21 joueurs qui ont participé à la séance de veille de match, Thierry Laurey n’a extrait que Jérémy Grimm (« qui revient bien et est en train de retrouver un rythme conséquent », dit son entraîneur), et le gardien japonais Eiji Kawashima, tout juste rentré de sélection. Le jeune défenseur Ismaïl Aaneba intègre un groupe élargi de 19 unités.

A Paris, Thomas Tuchel a confirmé en début d’après-midi que Neymar ferait bien partie du groupe parisien, au contraire d’un Edinson Cavani jugé trop court après sa blessure à la hanche contre Toulouse le 25 août, tout comme Mbappé, Draxler et Kehrer, blessés.

L’équipe possible

Sels – Simakan, Koné, Mitrovic (cap), Djiku, Carole – Lala, Bellegarde, Sissoko, Thomasson – Ajorque. Remplaçants : Ndour, Aaneba, Lienard, Corgnet, Prcic, Da Costa, Mothiba, Kamara (g).

Absents : Zohi (cuisse), Fofana (cheville), Caci (reprise), Lebeau (béquille), Kawashima (g), Grimm, Botella, Zemzemi (choix de l’entraîneur).

dna a écrit:
Et si le Racing faisait un nouveau pied de nez ?
Après un début de saison décevant sur le plan comptable, le Racing, qui a souvent enquiquiné le Paris SG depuis sa remontée en Ligue 1, tentera samedi à 17h30 de signer un nouvel exploit au Parc des Princes face à des Parisiens qui retrouvent leur star Neymar.
Neymar effectuera son grand retour ce samedi après-midi (17h30). Et bien davantage que la réception du Racing, la rentrée de l’étoile brésilienne, d’emblée ou en cours de match, sera épiée par tous les observateurs et supporters dans un Parc des Princes qu’il a tout fait pour quitter cet été (lire en page suivante).

Mais les Parisiens, eux, seront à n’en pas douter focalisés sur la venue de Strasbourgeois qui, depuis leur remontée en Ligue 1 en 2017, ont multiplié les iconoclastes pieds de nez à Neymar et consorts.

«Les problèmes des Parisiens nous importent peu»

Non seulement les hommes de Thierry Laurey ont-ils été les seuls en 2018-2019 à ne pas s’incliner en championnat face à ceux de Thomas Tuchel (1-1 à la Meinau, 2-2 au Parc), mais en plus, ils présentent depuis deux ans un bilan équilibré face à leurs prestigieux hôtes (1 victoire, 2 nuls, 1 défaite).

Leur net revers 5-2 du 17 février 2018 au Parc ne dit rien de leur résistance jusqu’au 4e but parisien inscrit par l’idole Edinson Cavani à la 73e’. En revanche, le 2-2 rapporté de Paris le 7 avril 2019, après avoir mené 2-1 jusqu’à la 82e’ , dit tout de leur prestation décomplexée.

D’ailleurs, s’il a insisté cette semaine à l’entraînement sur l’assise défensive de son équipe, Thierry Laurey n’en a pas pour autant remisé ses ambitions offensives au vestiaire.

Après tout, ses troupes ont tout de même marqué deux fois deux buts en deux visites dans la capitale. « Quand tu arrives à Paris, tu ne vas pas faire le fanfaron, tempère-t-il néanmoins. Mais ce n’est pas parce que ça va être compliqué que c’est impossible. On va essayer de faire le meilleur match et on comptera les points à la fin. La seule inconnue, c’est de savoir quelle équipe les Parisiens vont aligner. Mais leurs problèmes nous importent peu. Nous avons les nôtres. »

Le technicien strasbourgeois, qui a balayé hier d’un revers de la main la première – et dernière – question sur Neymar, en convient sans se défiler : « On a fait un début de championnat moyen, même s’il y a des raisons objectives. On pensait faire un peu mieux sur le plan comptable […], mais des petites erreurs ont plombé certains de nos résultats. On a quand même pris des points contre des équipes pas faciles à jouer. Mais ces trois points en quatre matches sont insuffisants. Il va falloir en gratter à l’extérieur et en récolter un peu plus à la maison, c’est une évidence. »

De toute évidence aussi, les néo-Parisiens ont été prévenus des “misères” récentes qu’a pu faire le Racing à leur nouveau club. Le milieu espagnol Ander Herrera a ainsi lancé cet avertissement ce vendredi. « Pour moi, le match le plus important, c’est celui qui vient. C’est donc Strasbourg, pas le Real Madrid (mercredi en Ligue des Champions) , ni Lyon (au Parc OL le dimanche 22 septembre). On n’a pas battu les Strasbourgeois l’an dernier et ils ont gagné la Coupe de la Ligue. »

« On se verrait bien les embêter encore une fois »

Le milieu alsacien Adrien Thomasson doute cependant que Thiago Silva et sa bande angoissent à l’idée de recevoir leur – petite – bête noire.

« Ils sont ultra favoris et je ne pense pas que leur regard sur Strasbourg ait changé. Ils sont tellement habitués à jouer contre de grosses équipes que ça ne change rien. Mais on se verrait bien les embêter encore une fois ! »

« L’an dernier, les Parisiens ont marqué 38 fois en 38 journées (et même 55 fois en 55 matches officiels). Cette année, déjà 4 sur 4 », complète son entraîneur. Mais on y va pour faire notre match et essayer de prendre un point, trois peut-être. Nous serions déjà très satisfaits avec un. »

Un point qui aurait une certaine allure et les contours d’un nouveau pied de nez…

Neymar titulaire contre Strasbourg
C'est bien en tant que titulaire que la star brésilienne du PSG, Neymar, effectuera ses premiers pas parisiens cette saison, contre Strasbourg, ce samedi au Parc des Princes (17h30), lors de la cinquième journée de Ligue 1.
Sa dernière apparition (et son dernier but) sous le maillot du PSG remonte au 11 mai 2019, à Angers (2-1). Neymar, qui a rejoué entre-temps avec le Brésil, face à la Colombie (2-2, 90 minutes, un but, une passe décisive, le 7 septembre) et le Pérou (0-1, le 10 septembre, 27 minutes), est titulaire pour la réception de Strasbourg, ce samedi (17h30), lors de la cinquième journée de L 1. Par ailleurs, le latéral gauche Juan Bernat, touché à un genou, cède sa place à Layvin Kurzawa.
La composition du PSG
Navas - Dagba, Thiago Silva (cap.), Diallo, Kurzawa - Verratti, Gueye - Sarabia, Neymar, Di Maria - Choupo-Moting.
Du côté strasbourgeois, l'entraîneur, Thierry Laurey s'appuiera comme d'habitude sur une défense à trois éléments axiaux et a préféré Jean-Ricner Bellegarde à Dimitri Liénard au milieu.
La composition de Strasbourg
Sels - Simakan, L. Koné, S. Mitrovic (cap.), Djiku, Carole - Lala, Ib. Sissoko, Bellegarde, Thomasson - Ajorque.
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Les compos sont tombées. Le Racing évoluera bien en 5-4-1, comme d'habitude face aux grosses cylindrées du championnat. Côté parisien, de nombreuses absences sont à déplorer. Pêle-mêle: Cavani, Mbappé, Marquinhos, Bernat, Draxler, Kehrer... Mais la formation francilienne a quand même de la gueule. Jugez plutôt.

PSG: Navas - Dagba, Silva, Diallo, Kurzawa - Verrati, Gueye - Sarabia, Neymar, Di Maria - Choupo-Moting.

RACING: Sels - Simakan, Koné, Mitrovic, Djiku, Carole - Lala, Bellegarde, Sissoko, Thomasson - Ajorque.
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Pour le Racing, malgré l'ampleur de la tâche, ce serait une bonne idée de prendre un point au Parc. En quatre journées, dont trois disputées à la maison, Strasbourg n'a pris que trois points. Juste de quoi le laisser en 17e position. En cas de défaite, les Bas-Rhinois pourraient basculer dans la zone rouge.
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Au moment de la rentrée des joueurs parisiens sur la pelouse, la musique - We'll rock you de Queen - a été poussée à fond pour couvrir les éventuels sifflets à l'endroit de Neymar. Depuis la tribune de presse, on les a quand même entendus.
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La dernière visite du Racing au Parc n'est pas un mauvais souvenir. Il avait obtenu un bon 2-2 (buts de Da Costa et Gonçalves) qui, du reste, souligne ses bonnes perfs face au PSG depuis sa remontée en L1: une (historique) victoire, deux nuls et une défaite.
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Evidemment, les chances du Racing résideront dans sa capacité à défendre et à endiguer les vagues parisiennes. Laurey a choisi une formation compacte pour limiter les espaces entre les différentes lignes de son équipe. Une certitude, il va falloir beaucoup courir pour offrir le moins de prise aux Parisiens.
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Le PSG va jouer son premier match de Ligue des champions mercredi contre le Real Madrid. Vu sa profondeur de banc, la réception du Racing ne représente pas un écueil insurmontable. Et pour le champion de France, qui s'est déjà incliné à Rennes, tout faux pas cet après-midi est proscrit. Donc on peut faire confiance à Tuchel pour avoir bien ciblé ce match pour ne pas être en surpression mercredi prochain.
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Il fait chaud, mais pas trop, ce qui pourrait avoir son incidence puisque les Strasbourgeois vont multiplier les efforts.
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La plus grosse bronca, à l'annonce des équipes, n'a pas été pour Thierry Laurey mais bien pour Neymar, hué par la tribune Auteuil. Ce serait bien qu'il en soit ainsi dans deux heures et que le Brésilien ne se fasse pas pardonner son comportement dès aujourd'hui sur le terrain.
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Les deux équipes font leur entrée sur la pelouse sous les décibels d'une musique poussée à son maximum.
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C'est parti au Parc des Princes.
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Les Parisiens investissent le camp alsacien d'entrée.
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Sur une esquisse de contre, Thomasson est bousculé dans le rond central. M. Delerue ne bronche pas.
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Sissoko manque de conviction au moment de répondre à la passe en profondeur d'un de ses coéquipiers. Navas écarte le danger.
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A chaque prise de balle, Neymar est sifflé par une bonne partie du public.
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Bonne touche trouvée par lala près du poteau de corner parisien. Malheureusement, elle est très mal exécutée!
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Sissoko vient dégager le ballon dans la surface alsacienne après un bonne séquence parisienne sur le côté gauche.
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Petit moment de flottement puisque M. Delerue met son doigt sur l'oreillette après une action dans la surface strasbourgeoise. Ce sera finalement un six mètres.
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Pour l'instant, le PSG se montre brouillon à l'approche du but de Sels. Pourvu que ça dure!
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La grosse occase pour le Racing!
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La grosse occase pour le Racing! Simakan slalome dans la moitié de terrain parisienne et sert Ajorque. A 20 mètres, l'attaquant alsacien arme une frappe que Navas extirpe de son but du bout des doigts. Voilà la véritable première occasion de cette rencontre et elle est alsacienne!
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Le Racing sort petit à petit de sa coquille mais le PSG en profite tout de suite pour dévorer les espaces. Attention de ne pas se laisser aspirer non plus!
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Belle percée de Carole qui, après plusieurs contres favorables, frappe à l'entrée de la surface. C'est contré. Lala récupère mais sa louche dans la surface ne trouve personne.
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La rencontre ne se dispute pas sur un rythme endiablé. Pas plus mal pour le Racing.
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Thomasson est lancé par Djiku mais s'emmène mal le ballon. Silva revient à hauteur puis passe devant alors que le Strasbourgeois allait pénétrer dans les 16 mètres.
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Simakan coupe bien la passe en direction de Kurzawa.
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Sur le corner, Neymar trouve en retrait Di Maria qui, après avoir éliminé son défenseur, hésite à frapper. Pareil pour Thiago Silva. Finalement, le Racing parvient à se dégager. C'était chaud.
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Le lob de Neymar! Di Maria lance en profondeur le Brésilien qui tente un lob de 30 mètres qui passe à gauche du but gardé par Sels.
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Attention aux pertes de balle au niveau de la ligne médiane. On part vite dans la profondeur côté parisien.
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Belle intervention de Koné devant Choupo-Moting. Le Camerounais était hors-jeu de toute manière.
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Choupo-Moting reste au sol, Icardi part s'échauffer et le public parisien applaudit le joueur prêté par l'Inter.
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Simakan réalise une excellente première période dans son couloir droit. Le jeune défenseur n'est pas impressionné pour un sou.
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La frappe enroulée de Neymar. Pas attaqué à 30 mètres du but de Sels, le Brésilein se retourne et enveloppe du gauche un ballon qui fait parcourir un frisson dans les travées du Parc.
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Bellegarde est averti après un choc avec Verratti.
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Deux minutes de temps additionnel.
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Kurzawa est averti après un gros tampon sur Lala.
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C'est la pause au Parc des Princes. Le Racing tient parfaitement le choc face au PSG. Les hommes de Laurey se montrent disciplinés tandis que les Parisiens sont loin de mettre une pression maximale sur les Alsaciens.
 

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C'est reparti au Parc.
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Bonne intervention de Djiku devant Neymar dans sa propre surface.
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Le PSG reprend ses quartiers dans le camp bas-rhinois mais peine à accélérer le mouvement.
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Ajorque n'appuie pas assez sa demi-volée sur un excellent centre de Simakan. Navas se saisit facilement du ballon.
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Le mauvais choix de Lala sur un contre à quatre contre quatre. Le milieu cherche le centre plutôt que de servir Sissoko dans la surface. Il y avait clairement mieux à faire.
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L'accélération de Neymar qui passe trois Strasbourgeois dans la latéralité avant de chercher à centrer. C'est beaucoup trop enlevé.
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Face à un PSG clairement en dedans, le Racing a des possibilités en contre-attaque. Mais il n'est pas assez lucide au moment de faire le bon choix.
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Kurzawa concède un corner assez improbable. Tant mieux pour le Racing.
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Attention à ne pas trop jouer à la baballe derrière. Matz Sels concède une touche plus qu'évitable pour avoir voulu écarter le jeu.
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Premier changement du match: Icardi remplace Choupo-Moting. C'est le premier match de la recrue parisienne prêtée par l'Inter.
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Navas boxe un centre de Lala qui avait bien suivi au deuxième poteau.
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Pour le moment, le rythme de la rencontre reste étonnamment bas. Le Racing a juste besoin de se montrer appliqué pour empêcher les Parisiens de se mettre en évidence.
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Quel dommage! Simakan manque son contrôle alors qu'il avait le champ libre au milieu de terrain.
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Ajorque écope d'une biscotte pour un tacle appuyé sur Gueye.
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Doublement changement à Paris: Sarabia et Kurzawa sortent, Herrera et Kimpembe entrent.
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Premier changement à Strasbourg: Simakan cède sa place, Lienard le supplée. Lala va basculer au poste de latéral droit.
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Bonne intervention de Sissoko alors que Diallo avait pénétré dans la surface alsacienne.
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La parade de Navas face à Ajorque. Le contre strasbourgeois débouche sur Koné qui centre parfaitement pour le grand Réunionnais dont la reprise trouve un Navas vigilant sur sa ligne.
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Et l'arrêt de Sels dans la foulée sur une pénétration de Neymar qui a laissé Mitrovic sur place pour le coup. Le match s'emballe enfin!
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Deuxième changement strasbourgeois: Mothiba prend la place d'Ajorque sur le font de l'attaque.
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Le sauvetage de Koné devant Icardi! L'attaquant parisien profite d'un moment de confusion dans la surface alsacienne pour armer rapidement une frappe mais Koné surgit au meilleur moment pour contrer l'ancien de l'Inter!
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Merci Sels! Après une succession de ballons contrés aux abords de la surface, Herrera tente une demi-volée que le portier strasbourgeois va chercher du bout des doigts.
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Dernier changement au Racing: Prcic remplace Thomasson.
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La frappe de Di Maria est captée en deux temps par Sels. Le PSG met un peu plus de pression et se crée des opportunités en cette fin de rencontre.
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La frappe de Bellegarde s'échappe alors que le Strasbourgeois était bien placé dans l'axe.
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Il y aura quatre minutes de temps additionnel.
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1-0
But de Neymar pour le PSG! Quel but du Brésilien. Sur un centre de Diallo, il exécute une bicyclette qui termine dans la lucarne de Sels. C'est vraiment cruel pour le Racing.
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Verratti est averti.
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On croit au doublé de Neymar mais finalement Di Maria est signalé hors-jeu.
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C'est terminé au Parc des Princes sur ce revers difficile à digérer du Racing.
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Les Alsaciens ont livré le match qu'il fallait mais cela n'a pas suffi pour qu'ils prennent un point qui aurait été mérité au Parc des Princes. Avec trois unités, les voilà barragistes.
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dna a écrit:
Le Racing crucifié au Parc des Princes
Face à un PSG qu'on avait connu plus inspiré, le Racing a fait un match extrêmement sérieux et a bien cru repartir en Alsace avec un très bon point. Mais un geste de génie de Neymar dans le temps additionnel l'a privé de ce bonheur. Voilà les Strasbourgeois barragistes avec trois points au compteur.
Ce ne sera pas encore pour cette fois. Le Racing n'a toujours pas gagné au Parc des Princes mais là n'était pas sa principale ambition cet après-midi. Un point aurait suffi aux bonheur des Alsaciens qui n'ont pas été loin d'arriver à leurs fins.

Comme souvent face aux grosses cylindrées du championnat, Thierry Laurey avait choisi d’aligner un bloc compact, en 5-4-1, pour laisser le moins d’espace possible aux artistes parisiens. Un schéma qui avait déjà fait ses preuves contre le PSG puisque depuis sa remontée en Ligue 1, en 2017, le Racing possédait un bilan équilibré (1V, 2N, 1D) face à l’ogre du championnat.

Les 45 premières minutes ont d’ailleurs été au diapason avec deux formations qui se sont parfaitement neutralisées. Recroquevillé dans sa moitié de terrain, le RCS a subi sans être non plus acculé devant son but, profitant à plein du rythme faiblard imprimé par le champion de France.

Face à Neymar, visé par les sifflets des ultras franciliens, et consorts, ce sont même les Bas-Rhinois qui se sont créé la meilleure opportunité de la première période. Bien servi par Simakan, Ajorque a allumé un pétard à l’entrée de la surface que Navas est allé chercher du bout des gants (18e).

Un peu emprunté, quatre jours avant son entrée en lice en Ligue des champions contre le Real Madrid, le PSG ne s’est signalé que sur une ouverture en direction de son maître à jouer que Neymar a caviardé en ratant son lointain lob (31e). A ce rythme-là, les Bleus pouvaient espérer refaire le coup du printemps quand ils avaient quitté la scène parisienne avec un point en poche (1-1).
La bicyclette fatale de Neymar

Une seconde période tout aussi soporifique a facilité les desseins bas-rhinois qui n’étaient pas montés à la capitale pour se jeter dans la gueule du loup. Et Ajorque a même encore eu l'occasion de frapper mais Navas s'est à nouveau interposé (76e).

Ce coup de chaud a fait sortir les Parisiens de leur réserve. Neymar a immédiatement chauffé les gants de Sels (76e). Icardi a bien cru marquer pour sa première au Parc mais Koné a surgi au dernier moment (81e). Quant à Herrera, il a vu Sels dévier sa frappe au dernier moment (84e). Et alors que l'on s'acheminait vers un nul logique, Neymar a eu une inspiration géniale en reprenant d'une bicyclette un centre de Diallo. Un geste magnifique qui a crucifié le Racing (1-0, 90e+2).

Pas payés, les Alsaciens n'ont pas pris le point qui leur aurait permis de s'extirper de la zone rouge. Après cinq journées de championnat, et trois points au compteur, le bilan chiffré n'est pas en adéquation avec ce qui a été montré cet après-midi sur la pelouse parisienne.

dna a écrit:
Un plan bien ficelé qui a failli fonctionner
S’il n’y avait eu la classe de Neymar, auteur d’un geste de grande classe dans les arrêts de jeu, le plan du Racing aurait parfaitement fonctionné. Les Strasbourgeois n’ont pas grand-chose à se reprocher. Il faudra s’en souvenir pour ne pas nourrir trop de regrets.
Le Racing, solidement organisé et parfois même dangereux, tenait le point du match nul. Mais un éclair de génie lui a été fatal. Rageant…

❏ SELS (6). Une première période tranquille pour le portier belge, qui n’a connu qu’une petite frayeur en voyant Neymar tenter un lob, alors qu’il s’était aventuré loin de sa ligne (31e ).

A été bien plus sollicité au retour des vestiaires et s’est montré décisif en trois occasions sur la fin : un duel en tête à tête contre Neymar (76e ), une lourde frappe de Herrera (84e ) et un tir de Di Maria (89e ).

Las, il ne peut rien sur la reprise acrobatique de Neymar, un geste qu’il vient saluer en félicitant la star brésilienne… La grande classe.

❏ SIMAKAN (6). Pour sa quatrième titularisation de rang en Ligue 1, le longiligne défenseur a crevé l’écran dans le premier acte. Sur son flanc droit, il a muselé Sarabia et s’est montré entreprenant sur le front offensif, à l’image de cette percée tranchante, entamée de la ligne de touche et conclue dans l’axe, qui débouche sur la grosse occasion d’Ajorque (18e ).

C’est encore lui qui délivre une bonne balle au géant de l’attaque au retour des vestiaires (51e ), avant de lever doucement le pied. Victime de deux coups sur les chevilles, il est remplacé par LIENARD (74e ).

❏ KONÉ (6). Sur le côté droit de la charnière à trois, le massif Ivoirien a joué les costauds, reprenant notamment Choupo-Moting, finalement signalé hors-jeu (37e ). Sa tête dans les arrêts de jeu de la première période, sur un coup franc de Lala, n’était pas cadrée.

De plus en plus entreprenant, à l’image de son débordement côté droit qui a failli profiter à Ajorque (76e ), il a sauvé un ballon de but dans les pieds d’Icardi (81e ).

❏ MITROVIC (5). Le capitaine serbe a rempli son rôle de patron de la défense, tirant presque jusqu’au bout le rideau devant Neymar et l’attaque parisienne en entraînant Koné et Djiku dans le mouvement pour jaillir à bon escient. Jusqu’à cette fatidique 90e +2, tout était parfait...

❏ DJIKU (5). Malgré quelques sueurs face au virevoltant Di Maria, l’ex-Caennais s’est hissé au niveau de ses partenaires de la charnière. Sa passe en profondeur à l’adresse de Thomasson a failli surprendre toute la défense du PSG (25e ). À plus souffert dans le second acte, sans pour autant s’affoler. Au marquage de Neymar sur l’action fatidique, il n’a pu que constater les dégâts.

❏ CAROLE (4). Avec un client comme Di Maria, le latéral gauche a été bien occupé en termes de travail défensif. A en outre eu du mal à combiner avec Lala, perdant notamment deux ballons en première mi-temps. Par la suite, il a montré le nez en attaque mais a manqué de précision.

❏ LALA (4). Dans un rôle plus offensif qu’à l’accoutumée, comme électron libre du milieu de terrain, il a haussé le curseur en termes d’intensité. Las, il n’a que rarement fait les bons choix dans la dernière passe. Et a même multiplié les mauvais à la reprise. Après la sortie de Simakan, il a récupéré son poste de latéral. On ne pourra que constater que le centre de Diallo sur le but de Neymar est venu de son côté.

❏ BELLEGARDE (7). Une entrée en matière enthousiasmante pour le jeune Franco-Haïtien, son aisance technique permettant de bonifier quelques ballons dans l’entrejeu. S’est montré par la suite moins entreprenant mais toujours aussi appliqué pour limiter le rendement de Verratti. Averti pour un pied un poil haut sur Neymar avant la pause. Constant de bout en bout, il a fini par une frappe trop croisée (90e ).

❏ SISSOKO (6). Au côté du “petit” Bellegarde, le “grand” milieu de terrain a formé une paire assez efficace, apportant sa densité physique et une présence globalement dissuasive. Avec un poil de vitesse en plus, il aurait pu en outre se montrer plus dangereux à l’approche du but de Navas.

❏ THOMASSON (5). A tenté de semer la zizanie entre les lignes parisiennes, ce qu’il est parvenu à faire avec constance. Repris par Thiago Silva (25e ) sur sa seule situation dangereuse. Remplacé par PRCIC (85e ).

❏ AJORQUE (6). Seul en pointe, le colosse du Racing ne s’est pas seulement compté d’un rôle ingrat de point de fixation. Il a aussi su se créer trois belles occasions : une grosse frappe à l’entrée de la surface qui contraint Navas à sortir la balle au ras de son poteau gauche (18e ), une frappe un peu molle (51e ) et surtout un tir en taclant sur un centre de Koné (76e ). Averti par ailleurs pour un tacle sur Gueye (70e ). Remplacé par MOTHIBA (78e )

dna a écrit:
Zoom sur… | Le milieu de terrain du Racing Bellegarde-Sissoko, association de bienfaiteurs
Samedi au Parc des Princes, Ibrahima Sissoko et Jean-Ricner Bellegarde ont pour la première fois fait la paire en Ligue 1 pour cadenasser le milieu de terrain et ressortir proprement les ballons. Avec une réussite certaine. L’association semble prometteuse.
Vingt-trois centimètres les séparent. L’athlétique Ibrahima Sissoko (1,93m) et le poids plume Jean-Ricner Bellegarde (1,70m) ne boxent pas dans la même catégorie. Ce qui n’empêche pas les deux garçons âgés de 21 ans d’être complémentaires.

Là où le premier apporte sa densité physique et son envergure, à la faveur de ses grands compas qui ratissent large et permettent de sauter haut, le second mise sur sa vitesse et sa technique, histoire de harceler les adversaires et de briser les lignes défensives, balle au pied et regard porté vers l’avant.

« Il y a toujours des points à prendre si tu veux te maintenir »

Jamais encore Thierry Laurey ne les avait associés dans l’entrejeu. Le départ de Jonas Martin pour Rennes et l’arrivée tardive de Sanjin Prcic a contraint l‘entraîneur strasbourgeois à chambouler son organisation.

Il n’est toutefois pas évident de confier les clés de la boutique à deux minots forcément perfectibles et à la courbe de performances sinusoïdale. Avec une reprise décalée, en raison de sa participation à l’Euro Espoirs en juin, puis d’un adducteur qui “siffle”, Sissoko n’a pas pu poursuivre sur sa lancée de la saison passée, où l’ex-Brestois s’était imposé pour sa première année en Bleu et en élite.

Quant à Bellegarde, arrivé de Lens et de la Ligue 2 cet été, il a déjà dû s’habituer au niveau et comprendre ce que l’on attendait réellement de lui.

Du coup, leur baptême du feu à Paris, face à Idrissa Gueye et Marco Verratti, et avec un Neymar qui croise dans les parages, s’annonçait redoutable.

Mais le duo s’en est sorti avec les félicitations du jury, le plan étant sans accroc jusqu’à l’éclair de génie du Brésilien.

« On a peut-être fait notre meilleur match de la saison, mais on perd à la fin, regrette “Ibou” Sissoko. Contre Paris, c’était particulier parce qu’il fallait miser sur un jeu de contre-attaque et de défense. On n’a pas eu beaucoup de ballons. Or, quand on est footballeur, on préfère avoir le ballon… »

“Jean-Jean” Bellegarde l’avait entre les pieds, le ballon, à la 90e et à 0-0, quand il a placé une frappe trop croisée à l’entrée de la surface. « J’aurais pu mieux faire, avancer un peu, je n’ai pas fait le bon choix », déplore le timide Franco-Haïtien, qui n’a cependant rien d’autre à se reprocher.

Au bout du compte, les duettistes sont partagés entre le sentiment du devoir accompli et la frustration d’une issue fatale, à la suite du numéro de soliste de Neymar. « Il y avait un point à prendre ici, peste Sissoko. Il y a toujours des points à prendre si tu veux te maintenir. Même si c’est Paris en face, je n’aime pas perdre. »

« Obligé de faire un très bon résultat »

C’est avec cet état d’esprit que les Strasbourgeois entendent aborder le prochain match, dès vendredi (20h45) contre Nantes. « On n’est pas très bien au classement, on est obligé de faire un très bon résultat, confirme Sissoko. Il faut poursuivre dans notre progression, en se reposant sur ce match assez consistant, où il y a eu beaucoup de bonnes choses. »

Face à des Canaris qui restent sur trois succès de rang, l’entente entre le petit Bellegarde et le grand Sissoko sera encore nécessaire pour, enfin, accrocher ce premier succès en championnat.

Dans le parcage visiteur du Parc des Princes Racing, version Paname

C’est un drôle de match, entre solidarité avec les interdits de stade et dénouement cruel, qu’ont vécu les membres de la dynamique section Paname du Racing dans le parcage visiteur du Parc des Princes.
« Là, forcément, j’ai les boules. » Mathieu, l’un des membres historiques de la section Paname du Racing, qui compte aujourd’hui 180 encartés, a du mal à encaisser la défaite sur le fil de son équipe de cœur sur la pelouse du Parc des Princes. La seule vertu qu’il trouve à l’arabesque géniale de Neymar dans le temps additionnel, c’est d’avoir montré la versatilité du public parisien. À l’exception notable des ultras.

« On commençait vraiment à y croire, même si sur la fin on attendait surtout que ça se termine, avoue le journaliste d’Europe 1 originaire de Koenigshoffen. Et puis ce but de Neymar a montré à quel point le public du Parc est nul. Il l’a sifflé toute la rencontre avant de l’acclamer comme si de rien n’était… »

Au moins, les supporters alsaciens se sont montés constants. En l’absence des “UB”, qui manifestaient un peu plus tôt à Strasbourg, et en solidarité avec les 49 interdits de stade, ils n’ont pas donné de la voix depuis leur quart de virage.

« On aurait bien aimé chanter mais il fallait soutenir les nôtres, confirme Julien qui avait connu une ambiance autrement plus brûlante lors du barrage retour de Ligue Europa à Francfort. C’était exceptionnel. Ce soir (samedi) , c’est ce retourné qui est exceptionnel. Un but de fou. »

« C’est très agréable de partager ça tous ensemble »

La journée avait pourtant parfaitement commencé pour la section Paname qui s’était retrouvée dans une brasserie de Boulogne-Billancourt dans une ambiance familiale. Ensuite, les 100 titulaires de billets avaient pris la direction de la Porte de Saint-Cloud.

« Je ne m’attendais pas à ce que notre association connaisse un tel succès après neuf mois d’existence. Le bouche-à-oreille a bien fonctionné, apprécie Christophe, le président. En comptant les sympathisants, on doit être pas loin de cinq cents. » L’Alsace, comme le montrent les noms des fidèles (Bock, Spreng, Wahl…), est bien représentée dans la capitale.

Alysé a rejoint Paris début 2017 pour ses études. C’est d’abord dans les bars qu’elle est allée soutenir les Bleus. Avant de se laisser prendre au jeu au contact de ses camarades. Elle était de la finale de la Coupe de la Ligue à Lille. Et au Parc ce samedi.

« J’étais complètement happée par le match. J’y croyais à fond donc c’est la douche froide, sourit celle qui a ses attaches à Schweighouse et Haguenau. Après, l’ambiance dans le parcage était vraiment chouette. C’est très agréable de partager ça tous ensemble. »

Mobiles, les “Parisiens” du Racing, dont certains sont abonnés à la Meinau, vont continuer à suivre les hommes de Thierry Laurey au fil des déplacements. Bien intégrés à la cohorte des supporters alsaciens.

« On reste à notre place car on est encore petit », souligne Mathieu. Ce qui n’empêche pas la section Paname de rêver en grand à une future victoire historique des Strasbourgeois au Parc des Princes.