Qu'est ce qu'être alsacien(ne) ?

Hmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm

Dommage que je sois temporairement au régime actuellement ( pas de charcuterie, de vin, de bière... sinon crise de goutte ) . Mais je me rattraperai bientôt.

Madame DELTA est une grande spécialistes du baeckeoffe, entre autres.

Bon courage Momo

Pour ma part, je dois suivre un régime pauvre en sel à cause d'un oedème. Mais ça va s'arranger rapidement.

HEEEEEEEEEEEEEEEE LES PAPYS VOUS ME FAITES PEUR
SANS VOUS SE SITE EST MORT
DONC LONGUE LONGUE LONGUE VIE A VOUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS

Salut GIL

On va essayer de tenir le coup juste pour te faire plaisir ainsi qu'à nos familles respectives

Bon ! Ca va emmerder quelques cons, mais tant pis

SALUT TOI
JE VOUS SOUHAITE A VOUS DEUX D EN ENMMERDER ENCORE BEAUCOUP D ANNEES

Etre Alsacien, pour moi, c'est ne pas avouer que le département des Vosges est le plus beau de France.

Exact. Il a même été classé premier département du monde en 1928.

C'était l'année où une baleine avait bouché le port de GERARDMER.

Et si être alsacien, c'était juste le fait de le vouloir et d'aimer l'être. Personnellement, c'est comme ça que je le ressens. Simplement mais profondément.

J'ai été absent ces derniers temps et je constate que des choses ont bougé, notamment dans
le nouveau cadre régional défini et voté par l'assemblée nationale.

J'ai eu connaissance des réticences, voire des oppositions ponctuées par des manifestations, exprimées
par bon nombre d'alsaciens.

Si je peux comprendre qu'une région ne soit pas forcément heureuse de se fondre dans une autre plus
importante, je ne vois pas en quoi elle devrait perdre (ou renoncer ) à son identité.

Je prends mon cas pour exemple, à tort ou à raison.
Né de père mosellan et de mère alsacienne, j'ai toujours eu conscience que ma " culture locale "
n'avait rien à voir avec celle des meusiens, meurthe et mosellans, vosgiens ou autres mosellans
" romans " ( messins ), bien qu'ils soient étiquetés lorrains comme moi.

Les régions ont toujours eu des frontières fluctuantes au gré des volontés politiques ou économiques;
Cela n'a jamais altéré l'identité propre d'une population, ni son encrage à des traditions séculaires,
notamment luinguistiques.

La force de cette conviction réside dans la permanence d'une volonté de conserver les " acquis "
tant culturels que pratiques.

Pour preuve, les bénéfices du Concordat, les dispositions du " régime local " propres à l'alsace-moselle
n'ont jamais été remis en cause et ne le seront jamais.

La " langue alsacienne ", le " dialecte alémanique et francique ", le " platt " dureront le temps que leur
accorderont les générations futures; ce n'est pas une fusion régionale qui mettra en péril sa pérennité,
mais plutôt une propension de plus en plus visible des autochtones à se débarasser d'un verbe qu'ils jugent avilissant.

Il appartient à ceux qu'ils veulent préserver un patrimoine de le conserver sans pour autant verser dans
un catastrophisme de mauvais aloi sous prétexte de défendre l'intégrité d'un territoire " intouchable "
sensé être français.

Je m'attendais à une levée de boucliers, je reste sur ma faim. Je suis consterné par la virulence
des propos déversés dans le cadre de la " fusion ", tant du côté alsacien que lorrain.

Je n'arrive pas à comprendre. Ich binn krank.

La chance me sourit; je vais habiter à Strasbourg courant mars-avril, le temps d'aménager mon appartement.
Je garde mon pied-à terre en Moselle-est, histoire de plaire à mon amie et préserver ma " bi-nationalité ".

Par ce geste ( ironie ) je peux enfin me revendiquer " alsacien " à part entière. Ouf !

Mes amis ne vous trompez pas de combat, l'Alsace n'est pas en péril, son identité reste intacte.
J'espère que vous m'accueillerez comme un des vôtres tout en sachant que j'ai également des racines ailleurs.

Salut bisamme.

Salut tout le monde,
nouveau venu ici et attiré par les questions identitaires qui restent rarement évoquées de façon publique, à mon grand étonnement. Peut être en est-il différemment au sein des familles.
Je suis un alsacien de "troisième génération". Autrement dit, seuls mes grands-parents étaient de vrais alsaciens de langue alsacienne, et ce du côté paternel seulement. Ma mère est jurassienne et j'ai grandi dans le jura.
Mais je tiens de l’Alsace des souvenirs lointains, une famille et un nom.

La question que je me pose d'avantage c'est est-ce que être alsacien c'est être français ? Faisons abstraction de l'état civil svp. Dans ma famille il y a une espèce de réticence inconsciente envers la France, beaucoup sont partis à l'étranger. Moi même j'habite depuis peu en suisse alémanique où la culture alémanique reste florissante.
Est-ce que être alsacien en France c'est être républicain ? Etre républicain aujourd'hui c'est revendiquer une identité forte, à l'image du FN qui s'approprie le plus à l'identité républicaine. Pour moi la république a malheureusement été la première à vouloir tuer l'identité de cette région.
N'y a t'il pas un trauma dans la non transmission de la langue ? Je vois qu'on parle de génération alingue.
La culture alsacienne de base reste fondamentalement différente de la culture française, quelle place y trouver ?
Est-ce que l'Alsacien n'est pas aujourd'hui un Français comme un autre, condamné à n'avoir que des "cartes postales" comme différence (cuisine, architecture, noms des villes) ?
Est-ce que tous les points mentionnés ci-dessus ne font pas de l'Alsace une région en souffrance ou bien est-elle heureuse de la fusion de son identité dans l'identité française ?

J'ai encore plein de questions mais j'aimerais avoir quelques points de vue.
Questionner l'identité c'est aujourd'hui risquer d'être traité de nationaliste, de réactionnaire, pourtant c'est une question fondamentale dans notre constitution, dans notre acceptation. Peut être que le jour où nous serons tous obligés de parler Anglais, l'état français se posera la question de la langue de et de l'identité.
Merci