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Faits divers...

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Message  67120 Mar 7 Avr - 15:07

Le corps de la petite-nièce du président Kennedy a été retrouvé
 Faits divers... - Page 2 Title-77
Le corps de la petite-nièce de John F. Kennedy, Maeve Kennedy McKean, disparue depuis jeudi dernier, a été retrouvé lundi. 
Maeve Kennedy McKean, 40 ans, n’était pas revenue jeudi d’une sortie en canoë avec son fils Gideon, 8 ans, dans la baie de Chesapeake, dans la région de Washington.
Les recherches pour retrouver le corps de Gideon vont reprendre mardi. La famille avait annoncé samedi que Maeve et son fils étaient présumés morts.

Une famille maudite

Il s’agit d’un nouveau drame pour la plus célèbre dynastie des Etats-Unis, régulièrement frappée par la tragédie depuis l’assassinat en 1963 à Dallas du président démocrate John Fitzgerald Kennedy.
Le corps de Maeve Kennedy McKean a été retrouvé à quelque trois kilomètres de la maison de sa mère, Kathleen Kennedy Townsend, où la famille s’était isolée en raison de la pandémie de coronavirus.
Maeve et son fils étaient sortis en canoë pour récupérer un ballon tombé à l’eau et ont sans doute été emportés par le fort courant, selon le journal qui cite des proches et la police.
La mère et grand-mère des victimes, Kathleen Kennedy Townsend, est la fille aînée de l’ancien ministre de la Justice Robert Kennedy, le frère de John, qui fut tué en 1968 alors qu’il était bien placé pour remporter les primaires démocrates pour la présidentielle.
La famille a subi d’autres drames: un des fils de Robert Kennedy, David, est mort à 28 ans d’une overdose de cocaïne dans un hôtel de Floride, en 1984.
Un autre de ses fils, Michael, a succombé à une collision avec un arbre lors d’une descente à ski en 1997 dans le Colorado.
dna
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Message  67120 Mar 21 Avr - 17:38

Marine Le Pen demande la "neutralisation des racailles" et accuse Macron
Marine Le Pen a réclamé mardi la "neutralisation des racailles" après les nouvelles violences urbaines de la nuit dans plusieurs villes de France et a accusé "l’Etat macronien" d’avoir offert un "renfort insensé" à la délinquance "en libérant des milliers de détenus".
La tension est montée d’un cran ces derniers jours entre forces de l’ordre et habitants de quartiers sensibles après l’accident samedi d’un motard à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine) impliquant la police et dont les circonstances demeurent floues.

Treize interpellations

Neuf personnes ont été interpellées dans la nuit de lundi à mardi dans l’agglomération parisienne après des violences urbaines, selon la préfecture de police de Paris.
Et quatre personnes ont été interpellées dans la nuit de lundi à mardi après des échauffourées dans deux quartiers de Strasbourg.
Après "les insupportables scènes de guérilla urbaine qui ont eu lieu hier dans toute la France", "l’heure n’est plus aux bons sentiments, aux excuses et aux politiques de la ville ruineuses : l’heure est au désarmement des racailles, à leur punition et à leur neutralisation", a écrit sur Twitter la présidente du Rassemblement national.
Voici les insupportables scènes de guérilla urbaine qui ont eu lieu hier dans toute la France.

L'heure n'est plus aux bons sentiments, aux excuses et aux politiques de la ville ruineuses : l'heure est au désarmement des racailles, à leur PUNITION et à leur neutralisation.
"En libérant des milliers de détenus, Mme Belloubet a donné des ailes à la voyoucratie qui caillasse nos forces de l’ordre et pompiers dans des centaines de cités. L’Etat macronien n’a pas seulement renoncé à combattre la délinquance : il lui a offert un renfort insensé", a accusé Mme Le Pen, toujours sur Twitter.

8000 détenus en moins

Une ordonnance prise dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire facilite notamment les libérations anticipées des détenus qui sont à deux mois de leur fin de peine.
Le nombre de détenus dans les prisons françaises a diminué de "près de 8000" personnes en un mois, a annoncé le 8 avril la garde des Sceaux Nicole Belloubet.
La "fake news" d'Eric Ciotti
Le député LR des Alpes-maritimes Eric Ciotti appelle "à l’intervention de l’armée et à un couvre-feu" sur Twitter, en diffusant une vidéo... qui a été qualifiée de "fake news" par les services de police, invitant les internautes à ne pas la diffuser.
"Commissariat en feu, pompiers et policiers attaqués. Cette nuit d’émeute généralisée démontre le refus de faire appliquer le confinement dans les quartiers. Combien de détenus sortis de prison parmi les émeutiers?", dénonce-t-il aussi.
La police nationale du Bas-Rhin a démenti les faits: "cette vidéo n'est pas le reflet de la réalité. Aucun bâtiment de la police n'a fait l'objet de telles exactions à Strasbourg", explique la Police nationale, demandant de "ne pas la relayer".
dna
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Message  67120 Mar 5 Mai - 14:09

AGRICULTURE | Les producteurs inquiets S’occuper du houblon en priant pour les ventes de bière

 Faits divers... - Page 2 Title113

L’accrochage du houblon sur les fils qui verront la plante grimper de plusieurs mètres bat son plein en Alsace, principale région productrice de France. Mais les producteurs travaillent dans le brouillard, suspendus à la reprise du marché de la bière.

« Il faut être vigilant à bien choisir les brins de houblon qui sortent de terre sur la rangée, pas sur le bord, des brins d’une taille régulière, et surtout il faut les enrouler dans le bon sens, dans le sens des aiguilles d’une montre » : dans son exploitation de Grassendorf, près de Haguenau, Aurélien Ingwiller a commencé sous un soleil resplendissant l’« entortillage » des lianes de son houblon. Cette étape est primordiale pour préparer la récolte, à partir de la fin août, des précieux cônes qui apporteront amertume et arômes à la bière.
Sous les hauts échafaudages de ses houblonnières s’activent, sécateur en main, non la quinzaine de saisonniers expérimentés qu’il emploie habituellement pour cette phase de trois à quatre semaines, mais des novices, intérimaire ou carreleur au chômage technique, qu’il a fallu former.
En temps normal, « la filière houblon au niveau national utilise 450 à 500 saisonniers pendant environ deux mois ; certains viennent de Pologne, de Roumanie, d’autres sont recrutés localement », explique son père, Bernard Ingwiller, président de l’Association générale des producteurs de houblon (AGPH).
Une France à l’arrêt
La solidarité locale et la mobilisation d’étudiants et de salariés au chômage partiel, dont ceux de micro-brasseries, ont permis de pallier l’absence des saisonniers habituels et de pourvoir pratiquement tous les besoins de main-d’œuvre.
Mais les producteurs de houblon d’Alsace, une région qui fournit la quasi-totalité du houblon français, restent inquiets : dans une France à l’arrêt, sans bars, restaurants ni festivals, les brasseurs vont-ils leur acheter les quantités prévues ? « Plus ça dure, plus ça va être compliqué. On s’attend à des reports de contrats parce que les houblons déjà livrés n’auront pas été consommés », explique Antoine Wuchner, secrétaire général de l’AGPH.
Avec une culture à la fois exigeante en investissements initiaux – au moins 15 000 € par hectare rien que pour les échafaudages – et gourmande en main-d’œuvre, les contrats pluriannuels passés avec certains brasseurs constituent une sécurité précieuse pour les producteurs. « Il est trop tôt pour savoir quelle sera l’étendue des dégâts. Des discussions sont en cours çà et là pour repousser certains contrats mais elles ne portent pas sur des gros volumes pour l’instant », indique Antoine Wuchner.
Le houblon peut se conserver trois ans s’il est bien conditionné, sous atmosphère inerte, et même une dizaine d’années sous forme d’extraits, ce qui permettra aux brasseurs qui ont réduit leur production à cause du confinement de puiser dans leurs stocks non utilisés.
La vente de bière en chute libre
Fondateur de la brasserie artisanale Uberach, à quelques kilomètres de l’exploitation d’Aurélien Ingwiller, Eric Trossat évoque des ventes de bière « en chute libre ». « Avril, mai, juin sont nos plus gros mois, avec les terrasses qui ouvrent, les étudiants qui sont encore là, tous les événements festifs… », soupire-t-il.
Selon Maxime Costilhes, délégué général de Brasseurs de France, « la brasserie est à l’arrêt pour 35 % de ses volumes », et l’inquiétude des professionnels du secteur dépasse largement les frontières nationales.
Paradoxalement, 70 % de la production hexagonale de houblon – qui ne représente que 1 % de la production mondiale – sont exportés alors que les brasseurs français importent 85 % de leur houblon des États-Unis ou d’Allemagne, notamment pour trouver des variétés qui ne sont pas produites en France.
Gros producteurs et exportateurs, les États-Unis constituent aussi une destination privilégiée du houblon alsacien et « c’est là-bas qu’on s’attend à quelques reports de contrats », note Antoine Wuchner. Il craint également un affaissement des prix du houblon si la récolte de cet été est satisfaisante, et que les principaux pays producteurs ne réduisent pas les volumes récoltés.
Toutefois, avec une gamme de variétés plus riches et des clients plus diversifiés, « les houblonniers français sont mieux armés qu’il y a une dizaine d’années pour résister à la crise », assure-t-il.
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Message  67120 Mar 5 Mai - 15:35

Coronavirus : La Poste va distribuer le courrier six jours par semaine
La Poste a présenté son plan de déconfinement, qui débutera lundi 11 mai.
Réouverture des bureaux, tournées toute la semaine...
La Poste s’apprête à revenir à un fonctionnement relativement normal, après deux mois très perturbés : 
- Les tournées reprendront six jours de la semaine à partir du 11 mai, même si le samedi restera réservé aux recommandés, aux colis et à la presse quotidienne. 
- Les bureaux, ils devraient tous rouvrir d’ici à la fin mai avec des horaires certes adaptés.
- Les personnes «isolées et fragiles» pourront remettre leur courrier au facteur, pour que celui-ci s’occupe de le poster, avec la possibilité de lui payer l’affranchissement. 
Ce redémarrage marque la fin d’une période délicate pour la Poste, qui s’est trouvée entre deux feux
D’un côté, elle a dû entendre les préoccupations de syndicats quant aux conditions sanitaires de travail. De l’autre, elle a fait face aux inquiétudes d’élus ruraux et de banlieues, craignant un abandon de ces zones avec la fermeture des bureaux locaux.
Un quart des salariés absents
Principal écueil à l’organisation du groupe, de nombreux salariés ont été absents - un quart des 220 000 employés début avril -, mais le patron de la Poste a, de nouveau, démenti mardi que cette situation fût liée à des refus massifs de travailler, évoqués par certains médias.
«Les droits de retrait ont été marginaux», a affirmé Philippe Wahl, notant en revanche que l’entreprise avait elle-même demandé aux employés âgés ou à la santé fragile de rester chez eux, tandis que d’autres devaient garder leurs enfants.
Admettant que des cas de Covid-19 s’étaient déclarés parmi les équipes de la Poste, le PDG n’a pas donné leur nombre, renvoyant au «secret médical».

Deux fois moins de courrier pendant le confinement
Désormais, le groupe, qui évoque une quantité de courrier divisée par deux pendant le confinement, s’apprête à gérer les lourdes conséquences économiques de la crise sur son activité.
Pas de hausse du timbre
Philippe Wahl, qui se félicite d’un rebond du nombre de colis ces dernières semaines au-delà même du niveau observé un an plus tôt, s’est abstenu d’évoquer toute hausse du prix du timbre, rappelant qu’une telle décision dépendrait de l’autorité de régulation du secteur, l’Arcep.
Il a aussi assuré qu’il ne craignait pas la concurrence accrue des transporteurs privés. Plusieurs d’entre eux, tels UPS ou FedEx, ont continué à fonctionner pendant la crise.
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Message  67120 Jeu 11 Juin - 19:26

Andrzej Szarmach, ancien attaquant d'Auxerre, condamné à huit mois de prison avec sursis pour violences conjugales
 Faits divers... - Page 2 36d0010

Mercredi, l'ancien international de foot polonais Andrzej Szarmach, passé par Auxerre entre 1980 et 1985, qui vit depuis des années en Charente, a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour violences conjugales par le tribunal correctionnel d'Angoulême.
La peine a été prononcée mercredi par le tribunal correctionnel d'Angoulême. L'ancien international de foot polonais Andrzej Szarmach, 69 ans, connu pour son fructueux passage à Auxerre (94 buts inscrits en D1 entre 1980 et 1985), a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour violences conjugales par le tribunal correctionnel d'Angoulême.
Il devra également suivre des soins psychologiques
Au-delà de sa peine, il devra également suivre des soins psychologiques et pour lutter contre son addiction à l'alcool pendant deux ans. Szarmach vit depuis des années à Puymoyen, commune mitoyenne d'Angoulême dont il a entraîné le club pendant plusieurs saisons.

Sans activité dans le football depuis plusieurs années, il est devenu alcoolique au point de souffrir de pathologies cognitives, comme des difficultés à s'exprimer. Le 6 mars dernier, il s'en était pris à sa femme, Malgorzata, lui assénant un coup de poing au visage. Cette dernière, soutenue par ses enfants, avait porté plainte. Depuis, elle lui a pardonné son geste et a réclamé son retour au domicile conjugal.

« Depuis trois mois, il n'a pas touché une goutte d'alcool »
Sa femme

À la barre, cette dernière a déclaré ne « plus avoir peur de lui ». « Les trois mois sans le voir ont été terribles. Je veux qu'il rentre à la maison. Je suis sûre qu'il ne recommencera plus. Depuis trois mois, il n'a pas touché une goutte d'alcool », a-t-elle ajouté, ce qu'ont confirmé les examens toxicologiques.
Szarmach, qui a respecté à la lettre son contrôle judiciaire et s'est présenté à toutes les convocations de la justice et des centres de soins, a été autorisé à rentrer chez lui contre l'avis de la substitut du procureur, trouvant ce retour « prématuré » avec « un vrai risque de réitération des faits ».
equipe
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Message  67120 Mer 22 Juil - 13:45

Neuhof | Histoire d’un quartier Mémoires d’une cosette des Blechbille

 Faits divers... - Page 2 Madele10

Les Blechbille, ou immeubles en tôle, ont hébergé les plus pauvres des pauvres du Neuhof entre les années 30 et 60. À l’occasion du 99e anniversaire de sa mère, Madeleine Kempf revient sur un monde disparu.

Les Blechbille  ? « Mais tout le monde sait ce que c’est ! » Madeleine Kempf s’étrangle d’indignation devant notre ignorance. Et pourtant non, ce n’est pas si simple. Il y a les Blechbille du Marschallhof, où elle a grandi, et les Blechbille voisines du Polygone, toujours au Neuhof. « Nous n’avions rien à voir avec eux : ils se battaient et s’insultaient. Nous, nous étions comme une famille. » Et il y a ceux qui y ont vécu, qui s’appellent Blechbille entre eux. Sans compter les « soirées Blechbille  » ( Blechbille Owe ) qu’elle a organisées durant presque deux décennies dans son défunt restaurant « A la Charrue ».
HLM de l’époque
Le mot est d’abord une devinette linguistique. Dans son français teinté d’alsacien, Madeleine Kempf le traduit par « tôle cabossée », de Blech (tôle) et Bille (bosse). « C’étaient des immeubles provisoires d’un étage dont les murs et les toits étaient en tôle. Les premiers ont été construits dans les années 30, les derniers démolis dans les années 60. » Les HLM de l’époque, bâtis pour le quart-monde de Strasbourg. « Il y avait deux entrées par bloc, quatre ménages par entrée. » Combien de gens habitaient là ? Sans doute plusieurs centaines.
Elle-même y a vécu de sa naissance en 1941 à la démolition du bloc en 1962, au 93, allée Reuss. « Ma grand-mère adorée et ma marraine habitaient en bas, ma tante et mes parents en haut. » Elle est l’aînée de trois sœurs et un frère, tous décédés, dont les portraits ornent son salon. Tout comme celui de sa fille Alexandra, morte à un an d’une banale poussée dentaire, et de son fils Christophe, disparu avant son 36e anniversaire. Seul l’aîné, Jean-Marc, est toujours en vie.
Courses à crédit
La vie n’a pas fait de cadeau à Madeleine Kempf. Un père alcoolique et violent, une mère sans amour, une tartine de margarine au dîner, des corvées dès potron-minet. Son père n’était « tranquille » que le soir de Noël. Mais chaque année devant le sapin, la même scène se répète : « Pour les cadeaux, tout le monde en avait, moi j’étais oubliée. »
Étrangement, c’est pour sa mère qui l’a tant repoussée, au point de n’assister ni à son mariage, ni à l’enterrement de ses enfants, qu’elle veut témoigner aujourd’hui. « Elle a eu 99 ans en mai. Elle est maintenant la plus ancienne des Blechbille. C’est une manière de lui faire plaisir, même si elle est trop malade pour s’en rendre compte. »

« Tout le monde partageait tout »

Le portrait de cette mère, Mathilde Hamm, devant des Blechbille criblées d’impacts de la guerre, figure dans un cahier que Madeleine a rédigé après sa retraite, en 2001. « J’avais besoin d’écrire tout ça. » Ses « Souvenirs d’une enfant des Blechbille  » ont été relus et corrigés par feu le médecin Pierre Scandella, historien local, et l’universitaire Michel Hau (lire notre encadré), qui en a conservé une copie.
Madeleine y raconte sa vie de cendrillon du Neuhof, soutenue à bout de bras par la solidarité du quartier : les courses à crédit à la Coop, le charbon payé sur les allocations familiales - « tous les gens guettaient le facteur dans les Blech  » -, les cigarettes de son père achetées en catastrophe pour éviter les coups, les visites au bain municipal de l’école du Stockfeld voisin, où l’on râlait sur les poux des petits Blechbille. Elle travaille dès 14 ans dans une entreprise de la plaine des Bouchers. Parfois sans gamelle mais toujours en bande, avec d’autres jeunes du quartier.
Madeleine n’oublie pas les moments heureux. Sa communion avec des cierges offerts par un(e) inconnu(e) et des robes prêtées par la paroisse Saint-Ignace. Le Waldschloessel, le châtelet de la famille Marchal (qui a donné son nom au Marschallhof), disparu lui aussi. Le 1er mai «  où le Neuhof était en fête : la musique résonnait partout », le pique-nique géant en forêt « dont tout le monde partageait tout. […] À cette époque, nous pouvions laisser les vélos, poussettes, le linge, etc., dehors toute la nuit. Les voleurs et les bagarres n’existaient pas. »

« L’attrapeuse de monnaie » de l’Endestall

Mais le vrai bonheur vient plus tard. En 1977, elle et son mari cuisinier, Alfred Kempf, reprennent le restaurant « A la charrue », route d’Altenheim. « Je me suis lancée de toute âme dans cette aventure » : nappes cognac, rideaux champagne, « machine à café dernier cri » et jardin fleuri qui lui vaudra plusieurs prix. Pour parfaire le décor, un canard en bois exhumé d’une décharge vaut au local le surnom d’Endestall, l’enclos aux canards, et à sa patronne celui de « Nickelschnappere vom Endestall », l’attrapeuse de monnaie de l’Endestall. Le restaurant devient le rendez-vous des notables du quartier : noces d’or, repas de Noël, obsèques, tout passe par la Charrue.

Blechbille  au dessert

En 1983, elle lance les soirées «  Blechbille  » pour réunir les anciens du Marschallhof - « pas du Polygone, attention ! On voulait rester entre nous… » La première réunit 80 personnes, la suivante 150. D’une année l’autre, les Blechbille dansent et chantent en alsacien en dévorant le rosbif de Freddy, son mari, et un dessert représentant les immeubles des Blechbille un peu idéalisés, avec des géraniums aux fenêtres.
Pour l’ultime soirée Blechbille , en 2001, elle loue la salle du Kammerhof pour 277 personnes. « Elles ne savaient pas que ce serait la dernière. » Depuis, la Charrue est devenue un kebab. Mais les 24 ans qu’elle y a passés suffisent à embellir tout le reste. « Le reste, ce n’était pas une vie. Mon restaurant, c’était la vie. »

Michel Hau : « Les premières constructions très bon marché »
« Avant et après la naissance de Madeleine Kempf, les familles pauvres du sud de Strasbourg ont été installées au-delà des terrains militaires du Polygone, qui n’étaient pas encore constructibles, et où s’élève la cité du Neuhof aujourd’hui », note le professeur d’histoire émérite Michel Hau (Les Dynasties alsaciennes, La Maison De Dietrich…) « Les Blechbille n’étaient pas des habitations provisoires, puisqu’elles ont commencé à être construites dans les années 30 et sont restées jusqu’au début des années 60. Elles ont été démolies parce qu’elles n’étaient pas assez hautes : pour loger plus de gens, il fallait élever davantage. À côté, les maisons ouvrières du Stockfeld, construites avant la Première Guerre mondiale, étaient une réussite : aujourd’hui, un cadre serait bien content d’y loger ! Mais il y a eu une dégradation de la construction entre le début du XXe siècle et l’entre-deux-guerres : les salaires étaient très bas et l’on a eu recours à des matériaux plus communs et élevé des bâtiments à plusieurs étages. On peut dire que les Blechbille ont été les premières habitations très bon marché, voire bâclées. » 
« Madeleine Kempf vient d’un milieu très pauvre, mais ce qui me frappe est qu’elle a quand même pu aller au catéchisme, faire sa communion solennelle, et donc côtoyer les enfants plus aisés du village du Neuhof. Il y avait une intégration sociale par l’église qui n’existe plus aujourd’hui. »
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Message  67120 Jeu 20 Aoû - 13:43

40 ans après sa mort, Joe Dassin en dix anecdotes et dix tubes <img src="https://cdn-s-www.dna.fr/images/7EEC91DC-63A7-4B08-80F9-404FAEA553F8/NW_listB/40-ans-apres-sa-mort-joe-dassin-en-dix-anecdotes-et-dix-tubes-1597869875.jpg" alt="" /> Musique 40 ans après sa mort, Joe Dassin en dix anecdotes et dix tubes Le 20 août 1980, à Tahiti, une crise cardiaque emportait Joe Dassin, à l'âge de 42 ans. Quarante ans ...
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Message  67120 Mar 2 Fév - 17:15

Dassier, ex-président de l'OM, évoque "75% de noirs et d'arabes dans les classes"
Les propos de Jean-Claude Dassier, lundi soir, sur la mixité à l'école, ont choqué. Et forcément dans le monde du football, en premier lieu, que l'ancien président de l'Olympique de Marseille connaît fatalement très bien...
Jean-Claude Dassier : "Quand les femmes clignotent, il ne faut pas s'étonner du coup de sifflet du peintre en bâtiment"par puremedias

Jean-Claude Dassier, l'ancien président de l'Olympique de Marseille - successeur de Pape Diouf, il est aussi le dernier à avoir été sacré champion de France, en 2010, avec Didier Deschamps en tant qu'entraîneur -, a tenu des propos plus que douteux lundi sur CNews : "Il faut aller au cœur du problème éducatif. Tant qu'on s'adressera à des classes qui comprennent 75% de noirs, d'arabes, j'en passe et des meilleures, on n'y arrivera jamais. Si on n'organise pas la mixité, on n'aura aucun résultat. Il faut aller au-delà !" Pascal Praud, le présentateur de l'émission, s'est immédiatement étonné de l'utilisation des termes "noirs" et "arabes" : "Je ne vois pas le rapport, précisez votre pensée, personne ne comprend !"
"Tu as des communautés, avec une communauté probablement musulmane majoritaire", a alors repris l'ex-patron de l'OM, également homme de médias puisqu'il a notamment été dirigeant de la chaîne LCI de 1996 à 2008  - menant aussi le service des sports de TF1 de 1988 à 1999. "Et quand, face à ça, tu as un prof, et Samuel Paty en est hélas la démonstration d'une cruauté exemplaire... Si on ne va pas plus loin dans ce domaine-là et qu'on n'organise pas la mixité, on n'aura aucun résultat ! C'est ce que je veux dire !" Le ton n'est pas monté que sur ce sujet-là, puisque Praud a aussi tancé son ancien patron concernant les retraites, proposant de les supprimer pour tous les hauts salaires. "Je vous laisse à vos théories, a répliqué Jean-Claude Dassier. Vous en ferez ce que vous voudrez, car heureusement ce n'est pas toi qui décides."
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Message  67120 Lun 22 Mar - 18:28

dna a écrit:
Ils tentent de voler un train : trois mineurs en garde à vue, un quatrième en fuite
Dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 mars, quatre mineurs âgés de 16 et 17 ans ont apparemment tenté de voler un train en gare de Saverne pour rejoindre Strasbourg, à une quarantaine de kilomètres. Ils se seraient introduits dans la locomotive et auraient essayé de la faire démarrer sans y parvenir, a-t-on appris de sources judiciaires. On ignore s’il s’agissait d’un train de fret ou de voyageurs.

En désespoir de cause, les jeunes ont pris place comme passagers à bord d’un train TER à destination de la capitale alsacienne, où trois d’entre eux ont été interpellés par la police et placés en garde à vue. Le quatrième a pris la fuite. Selon les premiers éléments de l’enquête menée conjointement par les parquets de Saverne et Strasbourg, les mineurs voulaient rentrer chez eux après « une mise au vert » dans ce secteur des Vosges du Nord.
Les investigations se poursuivent pour appréhender le dernier suspect et éclaircir les circonstances de cette tentative de vol en réunion rocambolesque.
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Message  67120 Lun 27 Fév - 16:18

dna a écrit :600 m² de bureaux pour travailler sur tous les modes : le nouvel investissement de Kevin Gameiro
 Faits divers... - Page 2 Title279
On pourra y travailler seul, à plusieurs, en visio ou en présentiel : le nouveau centre d’affaires et coworking, lancé par le footballeur du Racing Kevin Gameiro, propose des formules variées pour louer bureaux ou salles de réunion à Mundolsheim.
Propriétaire des murs et à l’origine de ce projet, le célèbre attaquant du Racing Kevin Gameiro vient d’ouvrir une structure adhérente au réseau « Buro Club » juste à côté de la salle de foot indoor, également à son nom (KG5 ), à Mundolsheim. Il s’agit d’un lieu qui s’inscrit dans la démarche du « flex office » (*). On pourra y domicilier son entreprise, venir y travailler un jour ou plus par semaine, organiser une réunion, une conférence, du team building ou des événements professionnels ou privés.

Après une rénovation du sol au plafond, les locaux sur 600 m² abritent 23 bureaux privatifs (d’un à six postes), quatre salles de réunion (la plus grande de 54 m²) et une cuisine.

Quelle est la cible de ce nouveau centre d’affaires et de coworking ? Il est destiné à tout type d’entreprise, la start-up naissante, le dirigeant résolu à réduire ses coûts de fonctionnement et ses charges, le travailleur nomade de passage dans la région strasbourgeoise, ou le télétravailleur, désireux de rompre son isolement et de cloisonner vie familiale et professionnelle. « C’est un outil de travail à la disposition de tous, nous voulons aussi que ce soit un lieu de réseautage et d’échanges. Nous proposons des formules très souples avec des contrats de prestation de service allant de 3 mois à 24 mois et plus », indique Mike Lutz, responsable d’exploitation.
Lui, 42 ans, se lance dans cette entreprise familiale, après avoir été agent à la SNCF puis associé à une agence immobilière. Sa sœur, Lina, épouse de Kevin Gameiro depuis 17 ans, et mère de deux enfants, sera chargée de la partie « événementielle ». « On espère pouvoir créer des synergies avec les structures de loisirs voisines », explique-t-elle. « Il y en a plusieurs : le foot, du cross training, un escape game, de la réalité virtuelle et du trampoline, c’est parfait pour du team building par exemple. »
Un patio et un toit terrasse en cours d’aménagement
D’ici quelques semaines, un patio de 150 m² et un toit terrasse (80 m²), en cours d’aménagement, pourront être loués à l’occasion d’événements privés ou professionnels.

En plus, depuis peu, la salle de foot indoor bénéficie d’une nouvelle cuisine rénovée. Un chef est en cours de recrutement. L’idée ? Pouvoir fournir aux utilisateurs de ce nouveau centre d’affaires un plat du jour, à manger dans les locaux ou dans l’espace de restauration existant du KG5.

(*) Complexe sportif KG5, Trampoline park, SENSAS escape game, une salle de cross training 110 pour100 dirigée par le préparateur physique Rudy Carlier.
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Message  67120 Lun 3 Juil - 11:42

Nahel a été tué par l’impunité systémique des cités
 
 Quand une jeune femme se fait assassiner sans raison à l’aube de sa vie, les Français déposent des fleurs, des nounours et des bougies. Leurs proches brisés ravalent leur souffrance et demandent que justice soit faite et l’opinion publique passe à autre chose.

Il est donc troublant que la mort d’un mineur de cité connu des services de police déclenche des émeutes sanglantes — plusieurs centaines de policiers et gendarmes ont été blessés — et destructrices.

« Ça aurait pu être mon petit frère ! » s’est exclamé un joueur de football indigné. Ça n’aurait pas pu être le mien. Ni un de mes fils. Pourquoi ? Parce que ni mon frère, ni mon fils ne se seraient retrouvés illégalement au volant d’une voiture de luxe, ni n’auraient refusé d’obtempérer lors d’un contrôle. La situation dans laquelle s’est trouvée Nahel n’est pas normale. Prétendre le contraire revient à entretenir une culture de la transgression impunie, toujours plus loin, jusqu’à l’irréparable : la mort d’un passant lors d’un rodéo, d’un policier lors d’un barrage forcé ou du délinquant lui-même. Nahel n’est pas mort d’une balle tirée par un policier. Il est mort parce que toutes les conditions structurelles ont été réunies pour préparer cette fin tragique. Si ce n’avait été lui, cela aurait été un autre.

Renoncement éducatif, culture de l’excuse, victimisation, communautarisme ethnoculturel, assistanat, délinquance, frustrations, ressentiment et révoltes ont été cultivés et entretenus depuis plusieurs décennies, par facilité dans le cas des autorités, par intérêt dans celui d’association ou de groupes plus ou moins subversifs. L’état actuel des banlieues résulte de l’ingénierie sociale de la révolte et de la sécession mise en place.

Les forces de l’ordre ont avant tout un rôle de régulation qui repose sur la peur statutaire du gendarme et sur l’acceptation de son autorité. Les réfractaires forment une minorité rejetée par le corps social et réprimée par les agents dont c’est la fonction.

Les choses se compliquent lorsque, forts d’une impunité structurelle et systémique, des pans entiers du territoire rejettent la loi et ceux chargés de la faire respecter. La régulation devient l’exception et la répression la norme. L’environnement devient conflictuel, dangereux. C’est le cas des quartiers qui s’enflamment depuis trois jours.

Multirécidiste, Nahel s’est placé une fois de trop dans une situation à risque. Sa mère, n’a pas su l’éduquer et lui apprendre à peser le poids de ses actes. L’enquête dira si le policier qui a tiré, était dans son droit ou pas. En tout état de cause, une vie a été prise, deux autres au moins ont été brisées. Il faudrait une singulière bassesse d’âme et un manque total d’esprit critique pour n’incriminer qu’un des protagonistes ou pour prendre un parti sans réserve ni compassion. Ils ont été pris dans une situation à risque devenue malheureusement tellement commune qu’elle ne pouvait statistiquement que déraper.

Une partie de la population qui vit en France se place dans désormais une optique de confrontation. Pour y répondre, on confie aux forces de l’ordre une mission de coercition avec les moyens et l’approche d’une simple régulation. La contradiction béante ne peut qu’engendrer mécaniquement des drames. Ces évènements ne sont pas des accidents, redisons-le, mais l’expression inévitable d’une situation de crise.

Le plus inquiétant est qu’elle se dégrade. Laisser la boule dévaler la pente et rouler en prenant de la vitesse, c’est accélérer la fragmentation de notre société et multiplier les drames à venir. Autant commander à l’avance des cercueils et des fleurs.

Malheureusement, vouloir la retenir impliquerait de changer de direction et d’admettre que les mots, les idées, les valeurs, les politiques et les comportements promus dans les banlieues depuis plusieurs décennies y ont accouché d’un désastre. Des susceptibilités seraient froissées, des habitudes perturbées, des intérêts atteints. Il faudrait s’attendre à des résistances fortes, y compris armées. Plus on est permissif, plus la reprise en main est dure. Les renoncements successifs nous ont ainsi enfermés dans un dilemme : le seul moyen d’éviter le chaos qui se profile est d’accepter une confrontation paroxysmique avec les individus, les groupes et les réseaux qui tirent profit de la situation actuelle.

Le sujet appelle a minima une réflexion collective au-delà de l’émotion du moment. En avons-nous encore les capacités ? Paul Valéry disait des Français qu’ils étaient le peuple le plus spirituel du monde, le seul chez lequel le ridicule ne pardonnait pas et avait joué un rôle politique. Il semble que ce jugement appartienne désormais à l’histoire. Lorsque M’Bappé, personnage sympathique au demeurant, a publiquement qualifié Nahel de « petit ange parti trop tôt », les Français n’ont pas ri.  Cela est presque aussi inquiétant que la situation des territoires perdus de la République. Alors que leur société se disloque, ils ont déjà perdu leur âme.
par
Raphaël CHAUVANCY
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Message  67120 Mer 11 Oct - 21:11

Proche-Orient
« Un cap dans l’horreur » : les massacres en Israël réveillent le souvenir de la Shoah
Les Israéliens découvrent peu à peu l’ampleur des atrocités commises par les terroristes du Hamas lors de leur incursion surprise samedi dernier. Ces scènes d’horreur rappellent à certains les images de l’extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Israël reste en état de choc ce mercredi, cinq jours après l’attaque terroriste du Hamas. Le pays est meurtri et les plaies sont à vif. Après les scènes d’horreur qui ont tourné sur les réseaux sociaux pendant le week-end, le cauchemar prend encore une autre dimension au fur et à mesure que les soldats israéliens progressent dans les localités où les terroristes islamistes ont semé la terreur.

L’armée et les sauveteurs ont été confrontés à des visions d’horreur. Le kibboutz de Kfar Aza, situé à environ cinq kilomètres de la bande de Gaza, a été le théâtre d’un massacre de civils dont de nombreux enfants. Les images des atrocités commises par le Hamas sont insoutenables.

« Ce n’est pas un champ de bataille. Vous voyez ces bébés, ces mères, ces pères. Voyez de quelle manière les terroristes les ont tués. Ce n’est pas une guerre. C’est un massacre », a déclaré le général Itai Veruv, commandant du Corps de défense de l’armée israélienne. « Je n’ai jamais vu ça de toute ma vie. C’est l’image que j’avais de ce qu’ont vécu ma grand-mère et mon grand-père en Europe et ailleurs », a ajouté l’officier, en référence au sort des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Les images des massacres réveillent le souvenir de l’Holocauste dans une société israélienne qui s’est construite sur la mémoire de l’extermination de six millions de juifs par les nazis.
« Une sauvagerie jamais vue depuis la Shoah »
« Nous avons été frappés samedi par une attaque d’une sauvagerie jamais vue depuis la Shoah », a souligné le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou mardi soir. « Des centaines de massacres, des familles anéanties dans leur lit, dans leur maison, des femmes brutalement violées et assassinées, plus d’une centaine d’enlèvements. Ils ont pris des dizaines d’enfants, les ont ligotés, brûlés et exécutés, ils ont décapité des soldats », a-t-il affirmé au cours d’un entretien téléphonique avec le président américain Joe Biden qui a été diffusé en vidéo par le gouvernement israélien.

« Cette barbarie évoque en Israël la Shoah et tout ce que les juifs ont vécu pendant la Seconde Guerre mondiale. Des actes barbares contre des enfants, des vieillards, des bébés décapités. Des gens brûlés vifs dans leur maison. Les pires horreurs qu’on puisse imaginer », commente Ilan Greilsammer, professeur de sciences politiques et de civilisation française à l’université Bar-Ilan, près de Tel-Aviv.

Eden Tal, porte-parole de Tsahal, a confirmé ce mercredi sur BFMTV que des bébés auraient été décapités mais sans donner plus de détails. Des journalistes qui ont pu se rendre à Kfar Aza n’ont pas recueilli d’éléments confirmant ce scénario de l’horreur. « J‘étais ce mardi à Kfar Aza. Personne ne m’a parlé de décapitations, encore moins d’enfants décapités, encore moins de 40 enfants décapités », a précisé Samuel Forey, journaliste du Monde , sur son compte X (ex-Twitter).
« Rien ne sera plus comme avant »
Pour Ilan Greilsammer, les atrocités commises par le Hamas auront des conséquences à long terme. « Le souvenir de la Shoah c’est quelque chose de fondateur pour l’État d’Israël. Le Hamas a franchi un cap dans l’horreur. Rien ne sera plus comme avant », estime l’universitaire. « Les Israéliens ne laisseront jamais le gouvernement conclure un cessez-le-feu avec le Hamas. La seule réponse possible sera d’éradiquer cette organisation et de liquider ses chefs, ce qui sera très difficile car ils se cachent dans des souterrains avec des otages et au milieu de la population civile de Gaza. »

D’après Ilan Greilsammer, les responsables du Hamas risquent de subir le même sort que les cerveaux du commando palestinien qui avait enlevé et assassiné 11 athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972. En représailles, les agents secrets du Mossad ont exécuté plusieurs membres de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine), dont certains en France. Le dernier a été abattu en 1992, 20 ans après les faits.

Le célèbre chasseur de nazis Serge Klarsfeld a lui aussi établi un parallèle entre les massacres du Hamas et les atrocités commises pendant l’Holocauste. « Les Israéliens tués ce week-end l’ont été dans des conditions qui sont comparables à celles dans lesquelles ont été tués nos parents. Ce sont des images insoutenables », a affirmé le vice-président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah dans une déclaration reprise sur le compte X de la Fondation.
Le risque est désormais que l’armée israélienne cherche à se venger et à faire oublier ses défaillances en faisant payer un prix très lourd à la bande de Gaza où la population civile se retrouve prise au piège. Répondre à un massacre par un autre massacre serait pourtant le pire des scénarios pour une région déstabilisée par un conflit israélo-palestinien dans une impasse faute de solution politique.
dna
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