28eme journée : Strasbourg -Red Star

national (28e journée) - Avant Racing – Red Star, vendredi (20h30) Seka ne lâche pas
Si le capitaine strasbourgeois ne traverse pas la forme de sa vie, il ne se résigne pas à terminer en roue libre une fin de saison où la situation du Racing est incertaine. Ernest Seka veut monter l’exemple.

Ernest Seka, en bon capitaine, veut « montrer l’exemple »
Il a tellement époustouflé pendant des mois, incarnant la principale réussite du recrutement strasbourgeois à l’été 2014, que ses récents ratés ont surpris.

Ernest Seka, du haut de son expérience, des trois saisons passées au Poiré/Vie ou à Amiens, n’est d’ailleurs pas du genre à tourner autour du pot.
« Il faut serrer les dents »
« C’est la fin de saison, les jambes sont moins affûtées, les matches restant se joueront dans la tête, soulignait-il, hier, écourtant de quelques minutes son entraînement. Dans ces cas-là, il faut serrer les dents et jouer encore plus simplement. Personnellement, je ne veux pas lâcher. »

Mais si les corps apparaissent un peu plus fatigués, le Racing a eu la mauvaise idée de ramener une grosse migraine de son périple dans la Manche. En s’échouant à Avranches, il a accumulé un retard de plus de six points sur la troisième place (*) pas loin d’être rédhibitoire.

Volontiers partisan des vannes et des sourires, le défenseur central, 25 matches de National cette saison – et un somptueux but au Paris FC – ne masque pas la souffrance héritée de la dernière sortie en championnat
« On s’est pris une bonne claque, poursuit Ernest Seka. On se retrouve avec du retard. Il reste sept matches. Maintenant, il ne faut plus regarder les autres. »

Au mieux, une réflexion sur la dualité du Racing, conquérant à domicile, penaud à l’extérieur, permettra peut-être de trouver la clef.

« On a des bonnes conditions de travail, mais cela reste compliqué pour nous, constate l’homme au brassard. Les adversaires changent leur manière de jouer. À domicile, il y a le public et le stade qui vibrent. À l’extérieur, c’est plus dur. On a nos supporters mais après, l’environnement est un peu plus mort. » Et le Racing est en train d’enterrer ses derniers espoirs de montée sur les pelouses des seconds couteaux du championnat, Avranches succédant à des échecs à Bastia, à Chambly ou au Poiré/Vie.
Le joueur de 27 ans se refuse néanmoins à baisser déjà la tête, alors que le Red Star, leader, déboule en Alsace en fin de semaine. « Mon rôle ne change pas en ce moment, les joueurs sont tous assez grands pour savoir qu’il ne faut rien lâcher, mais je suis capitaine, il faut que je montre l’exemple, j’espère faire un bon match pour que l’équipe puisse gagner. La qualité pour monter, on l’a. On l’a montré. Mais il faut continuer à le prouver. Le classement ne plaide pas en notre faveur. Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir comme on dit ». Et tant qu’il y aura Seka, il y aura un battant.

Bourg-Péronnas bénéficie en plus de ce total du goal average particulier face au Racing, pris en compte en cas d’égalité.
Dna

http://www.dna.fr/sports/2015/04/09/se-souvenir-des-belles-choses

http://www.dna.fr/sports/2015/04/10/rallumer-le-feu

http://www.lalsace.fr/sport/2015/04/10/racing-la-pente-est-red

la composition du Racing: Oukidja - Fachan, Seka, Salmier, Ndour - Grimm, Ndoye - Ndiaye, Lienard, Sabo - Blayac

Sont sur le banc: Gauclin, Camara, Belahmeur, Bahoken et Amofa

Les 17 et 18es hommes sont Aguemon et Sikimic

coup franc pour le Racing, après une faute de Lefaix sur Grimm. Lienard le tire, excentré côté droit. Planté sort le ballon du pied... sur Marie. Le défenseur du Red Stard, pressé par Blayac, trompe son propre gardien et permet au Racing d'ouvrir le score
1-0

C'est la mi-temps à la Meinau sur ce petit but d'avance en faveur du Racing. Le score est logique mais attention à la réaction du leader du National en 2e période. On se retrouve dans un quart d'heure.

Grâce à un but contre son camp précoce de Marie après un coup franc de Lienard (5e), Strasbourg maintient le cap et reste en vie dans la course à l'accession, même s'il y aura le regret d'avoir vu ses deux rivaux, le Paris FC et Bourg Péronnas, s'imposer aussi. Du coup, c'est le statu quo au classement.

28eme journée
Vendredi 10 avril 2015
Colmar 0 - 1Luçon
Consolat Marseille3 - 1Amiens SC
Boulogne-sur-Mer2 - 2 US Colomiers
Bourg-Péronnas 4 - 0 EFC Fréjus-St Raphaël
Paris FC 2 - 0 Epinal
CA Bastia1 - 3 Istres
Poiré-sur-Vie 4 - 2 USL Dunkerque
US Avranches 0 - 0 Chambly
Strasbourg 1 - 0 Red Star

28eme journée

1 Red Star 54
2 Paris FC 54
3 Bourg-Péronnas 53
4 Strasbourg 47
5 Luçon 46
6 USL Dunkerque 44
7 Boulogne-sur-Mer 42
8 EFC Fréjus-St Raphaël 41
9 US Avranches 39
10 Amiens SC 39
11 Consolat Marseille 37
12 Chambly 33
13 Colmar 30
14 Poiré-sur-Vie 30
15 US Colomiers 28
16 CA Bastia 26
17 Istres 18
18 Epinal 15

http://www.dna.fr/sports/2015/04/11/de-haute-lutte

Racing : un joli coup pour (presque) rien
Victorieux hier à la Meinau pour la 6e fois consécutive contre le leader, le Red Star (1-0), le Racing Strasbourg, qui remonte à la 4e place, y aura battu les trois équipes de tête du National. Mais les succès du Paris FC et Bourg-Péronnas le laissent à six points du podium à six journées de la fin. Dur, dur…
Le Racing Strasbourg pourra toujours se dire en fin de saison qu’il a pris six points sur six au Red Star. Qu’il lui a infligé sa seule défaite - à ce jour - au stade Bauer le 7 novembre (2-1). Qu’il a aussi mis hier à la Meinau un terme à sa série de 13 matches sans défaite (1-0) et prolongé du même coup son propre enchaînement de succès domestiques pour le porter à six. Mais s’il échoue dans sa course-poursuite vers le podium et l’accession en Ligue 2, ça lui fera une belle jambe.
Hier, il a pourtant fait ce qu’il fallait, mais cette 28e journée de National aura finalement démontré ce qu’on suppute depuis plusieurs semaines : il n’est clairement plus maître de son destin et dépend de ses rivaux. Et si ces derniers ne lâchent rien (Ndlr : un Bourg - Paris FC est tout de même programmé le 15 mai lors de la 31e journée), il risque fort d’être le dindon de la farce.

En ce chaud vendredi soir qui le deviendra encore plus avec les échanges d’amabilités au coup de sifflet final, le début de match est une reproduction presque parfaite de celui contre Le Poiré-sur-Vie il y a trois semaines dans cette même Meinau. Le Racing va ouvrir le score sur un coup franc de Dimitri Lienard. Face aux Vendéens, Mayoro N’Doye avait jailli au 2e poteau pour pousser au fond le ballon travaillé par le Franc-Comtois. Cette fois, la tentative de ce dernier est directe. Surpris par la trajectoire flottante de la balle, Planté la repousse tout de même du pied droit, mais dans les jambes de Marie qui marque contre son camp (1-0, 5e ).
La comparaison avec la mièvre prestation des Racingmen le 20 mars s’arrête là. Car ce duel entre le 5e et le leader est un vrai sommet. Engagé, viril, longtemps correct et finalement tendu sur la fin. Contrairement au Paris FC qui n’avait pas montré grand-chose à la Meinau, le Red Star, même pas sonné par ce « knock down », n’est pas venu pour amuser la galerie. Et à la 19e , Marie, sans doute vexé de son « autogoal », délivre une merveille de passe en profondeur pour Tinhan qui s’infiltre dans la surface. Salmier le touche légèrement. Assez pour que l’attaquant audonien accentue sa chute, mais pas assez pour que l’arbitre siffle. La clémence de M. Delpech n’a rien de scandaleux.
Une fin de rencontre houleuse
Une fois de plus face à l’un des ténors du National, les Bleus soutiennent la comparaison. Sabo, qui a chaussé des semelles de vent, s’en va défier Planté, après une jolie ouverture de N’Diaye, préféré à Aguemon, mais bute sur le portier de l’Etoile rouge (33e ). Les hommes de Jacky Duguépéroux s’offrent encore plusieurs contres à 3 ou 4 contre 2.

La paire de récupérateurs visiteurs, Kanté - Da Cruz, multiplie les pertes de balle préjudiciables à son équipe, mais les Bleus manquent de discernement dans certains choix.

Samuel Allegro et les siens n’ont évidemment pas renoncé. Sur un ballon en profondeur, Tinhan profite d’un raté de Seka, mais Oukidja a opportunément anticipé son crochet extérieur et lui chipe le ballon (56e ). Puis dans la minute suivante, Lefaix catapulte une tête sur la transversale du gardien strasbourgeois, sans doute battu (57e ).

Il y a du K.-O. dans l’air. Le Racing est tout près de le réussir à l’heure de jeu. Mais le centre puissant de N’Diaye l’est sans doute trop pour un Sabo seul à 6 mètres du but, mais qui ne peut maîtriser sa volée du gauche (62e ). Le même N’Diaye perdra ensuite son face-à-face avec Planté (89e ). La fin de match sera bouillante, avec des altercations à foison qui déboucheront sur sept minutes d’arrêts de jeu.
Lorsque les Bleus lèvent les bras pour fêter leur 6e succès d’affilée dans leur antre, les autres matches sont terminés depuis belle lurette. Bourg-Péronnas a dynamité Fréjus (4-0). Le Paris FC a maîtrisé la lanterne rouge spinalienne (2-0). Grâce au faux-pas de Dunkerque au Poiré-sur-Vie (2-4), les Bleus remontent certes au 4e rang, au pied du podium. Mais avec six points de retard - sept même en comptant la différence de buts particulière favorable aux Bressans, toujours 3es - à six journées de la fin, cette 4e place ressemble à s’y méprendre à celle du couillon.
Alsace

http://www.dna.fr/sports/2015/04/12/toujours-debout