34ème Journée: Strasbourg / Dunkerque

Vendredi le 3/06/2016 a 20h

Racing-Dunkerque : infos billetterie
Ouverture de la billetterie du dernier match face à Dunkerque samedi 28 mai 2016 à partir de 8h


    Sur la billetterie en ligne du Racing : https://www.boutique.rcstrasbourgalsace.fr/
    Dans les points de vente Partenaires, France Billet et Ticketnet, dont voici une liste non exhaustive des magasins présents dans la région :

    o   FRANCE BILLET :
    CARREFOUR :Scheibenhard (67) ; Mulhouse (68)
    FNAC :Strasbourg (67) ; Colmar, Mulhouse (68) ; Belfort (90)
    INTERMARCHE :Benfeld, La Broque, Sélestat (67) ;
    HYPER U & SUPER U :Bernolsheim, Bischwiller, Boofzheim, Eschau, Gambsheim, Hoenheim, Ingwiller, Lingolsheim, Marckolsheim, Russ, Seltz, Truchtersheim, Villé, Wolfisheim (67) ; Colmar, Pfastatt, Sierentz (68)

  TICKETNET :

    AUCHAN :Illkirch-Graffenstaden, Schweighouse-sur-Moder, Strasbourg Hautepierre (67) ; Mulhouse (68) ; Tomblaine (54) ;
    CORA :Dorlisheim, Haguenau, Mundolsheim (67) ; Colmar, Mulhouse, Wittenheim (68) ;
    CULTURA :Kingersheim (68)
    LECLERC :Erstein, Geispolsheim, Marmoutier, Obernai, Strasbourg Rive-Etoile, Sarre-Union, Schiltigheim, Sélestat, Soufflenheim, Wasselone (67) ; Altkirch, Cernay, Colmar, Hirsingue, Issenheim, Saint-Louis, Wintzenheim (68) ; Sarrebourg (57).

SO

Racing-Dunkerque à guichets fermés

Le match de ce vendredi (20h) au Stade de la Meinau se jouera bien à guichets fermés. Plus de 26 000 supporters du Racing viendront pour fêter la montée du club en Ligue 2. #ensembL2
De nombreuses animations sont prévues pour rendre hommage aux joueurs ainsi qu’à Jacky Duguépéroux et tout son staff.
Ce sera le deuxième match de la saison à la Meinau à se jouer à guichets fermés, après celui contre Amiens.
SO

National (34e et dernière journée) : Racing – Dunkerque, ce soir (20h) à la Meinau Soir de fête
Ce soir, l’ultime journée de National donne l’occasion à une équipe et à son incroyable public de fêter un retour en L2, officialisé il y a une semaine. Après avoir trimé, dansons et chantons, maintenant !
Aujourd’hui, c’est la quille, la fiesta, la première après une attente qui a souvent semblé sans fin. Bref, c’est le moment d’en profiter à pleines dents et aussi à pleins poumons. L’été est dans seulement trois semaines mais il est peut-être temps de se chauffer la voix pour ne pas être dépassé quand il s’agira de reprendre les tubes ensoleillés et de se dérouiller les articulations pour briller d’un pas de danse assuré sur les futurs lieux de villégiature.
La Meinau est une salle de répétition idéale, tous ses occupants seront à l’unisson, n’ayant aucune crainte du ridicule mais seulement la volonté de jubiler devant la fin de la galère.

« Une semaine de soulagement »

Ce soir, le Racing fête le bout du tunnel dont l’issue a pris à peine moins de temps à apparaître que celui du Saint-Gothard. Le Racing dispute son dernier match dans un championnat qu’il n’aurait jamais dû fréquenter, au regard de son histoire, de la ville et de la Région qu’il incarne, du public qui le soutient. Ce soir, ses joueurs seront des héros, quel que soit le verdict d’un match sans autre enjeu que de prolonger le plaisir, de nourrir le désir et de croire en l’avenir. Car Seka, Oukidja, Grimm et les autres resteront à jamais ceux qui ont mis fin au cauchemar.
Ils peuvent en profiter et ont bien l’intention de le faire. « On a hâte de fêter le titre devant notre incroyable public, garantit Jérémy Grimm, l’Alsacien de la bande, en négociation pour prolonger son contrat. On a vécu une semaine de soulagement et il y a un dernier effort à faire dans un stade plein, qui donne le frisson. »
Le masque de clown triste ne sera pas de rigueur. En dépit du côté poissard qui ne manque pas de coller aux basques de ce club, l’idée d’une défaite pour clôturer la pire période en 106 ans de football ne serait pas la meilleure inspiration, tout au bout d’une saison menée avec poigne, rigueur et efficacité.
Sur le banc, un entraîneur mériterait plus sa statue à l’entrée du stade, au regard de son palmarès, qu’un échec face à son dernier adversaire, Dunkerque, qui avait donné la leçon pour l’ouverture de la saison. Les Nordistes ont marqué en une soirée près du quart des buts encaissés par les Strasbourgeois, à savoir 4 sur 17.

« Pour finir en apothéose »

Avec un retour à la retraite en ligne de mire, Jacky Duguépéroux ne sait pas vraiment de quoi son lendemain sera fait. Néanmoins, il garde un œil dans le rétroviseur et le souvenir amer du match aller ne s’est pas envolé avec les victoires et la montée décrochée à Belfort.
Les 26 000 spectateurs sauront lui exprimer leur reconnaissance pour tout ce qu’il leur a apporté : la concrétisation d’une renaissance et la réintégration dans le top-40 hexagonal, ce qui n’a rien d’absurde pour la septième ville de France. Mais l’emblématique entraîneur sera, comme à son habitude, dans la volonté de gagner avant toute autre considération.
Les tongs aux pieds et le maillot de bain sous le short, très peu pour lui. « Nous voulons gagner pour nous faire plaisir à nous-mêmes d’abord, a indiqué celui qui a eu le soulagement de pouvoir vivre sa dernière sur le banc, son éventuelle suspension après son expulsion face à Amiens étant remise aux calendes grecques. Je veux que les joueurs aient un esprit revanchard par rapport au premier match de la saison pour finir en apothéose. »
Achever six ans de malheur, par un feu d’artifice, même tout petit, cela aurait de l’allure. Pour repousser durablement le spectre de la disparition, qui a plané si longtemps sur la Meinau et son équipe, cela semble même tout indiqué.
Messieurs les joueurs, après avoir souffert pour gagner et monter, vous pouvez virevolter et danser. Ils sont quelques-uns à être prêts à vous emboîter le pas.
dna

Racing Strasbourg : 16. Alexandre Oukidja (g) – 2. Eric Marester, 22. Ernest Seka (cap), 21. Yoann Salmier, 3. Abdallah Ndour – 25. Ihsan Sacko, 18. Mayoro N’Doye, 6. Jérémy Grimm, 10. Abdelhak Belhameur – 20. Denis Bouanga, 19. Stéphane Bahoken.

Remplaçants : 30. Olivier Blondel (g), 8. Massiré Kanté, 26. Jean-Philippe Sabo, 15. Ladislas Douniama, 17. Gaëtan Weissbeck. Entraîneur : Jacky Duguépéroux.

Même si ce duel compte pour du beurre, le Racing ayant assuré sa remontée en Ligue 2 vendredi dernier à Belfort et Dunkerque n'ayant plus rien à jouer dans ce championnat, il y aura bien un match ce soir. Voici la composition officielle des deux équipes :

Un mot de foot quand même, avec un onze strasbourgeois qui offre une nouvelle titularisation au jeune Ihsan Sacko, dont la prestation sera sans doute scrutée de près en vue de la saison prochaine. Il remplace numériquement Dimitri Lienard, blessé le week-end dernier et out pour deux mois. Pour le reste, c'est une équipe sans surprise proposée par Jacky Duguépéroux dont c'est le dernier match sur le banc strasbourgeois. Jusqu'à la prochaine fois...

La Meinau, annoncée à guichets fermés, se remplit doucement mais sûrement dans une ambiance formidable. Béni des dieux du football, le Racing échappera même à la pluie, du moins au coup d'envoi, après une douche monumentale tombée sur la capitale alsacienne aux alentours de 18h. Les festivités s'annoncent grandioses, avec des lance-flammes à l'entrée des joueurs et un titre de champion du National qui sera célébré en grandes pompes au coup de sifflet final.

Les deux équipes ne vont pas tarder à faire leur entrée sur la pelouse, alors que notre consoeur de France Bleu Alsace, Lucile Guillotin, interviewe l'un des blessés du soir, le buteur Jérémy Blayac, devant la tribune d'honneur. Clin d'oeil à elle, dont c'est la dernière aux commentaires du Racing, après dix ans de bons et loyaux services.


Hommage à Jacky Duguépéroux, qui a délaissé son incontournable survêtement pour un costume cravate. Le président Marc Keller lui remet un très gros bouquet de fleurs.


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BUT pour Dunkerque !!

0-1

BUT pour Dunkerque !! Alors que les 26000 spectateurs de la Meinau étaient bien plus intéressés par le spectacle en tribunes que sur le terrain, les Nordistes ouvrent le score par Pindi, complètement oubliés, lui et sa tête, sur ce coup franc anodin de Muraglia. Oukidja n'a pas bougé !

Pour le moment, c'est Dunkerque qui continue de s'infiltrer dans les failles - nombreuses - de la défense strasbourgeoise. Cette fois, c'est Tchokounté qui tente sa chance de 20 m. Mais c'est au-dessus !

Le Racing n'a encaissé que 18 buts cette saison. L'US Dunkerque en a inscrit 5 à elle seule!

La réaction strasbourgeoise peine à se mettre en place. Pourtant, la Meinau chante comme si le Racing était devant au tableau d'affichage.


"De 1993 à aujourd'hui, dans les bons comme dans les mauvais moments, merci Jacky", lit-on sur le tifo du kop, qui reprend le prénom du coach en chœur.

Voilà le Racing en action, et doublement ! Sur un ballon en profondeur, Bouanga s'est d'abord heurté à Bouet, parfaitement sorti dans ses pieds, puis Bahoken a profité d'une récupération de Grimm pour à nouveau alerter Bouet de 20 m ! Le révolte s'organise !

Et le Racing enchaîne avec un excellent débordement de Ndour à gauche et un Bouanga à la finition dont la frappe en pivot du gauche aurait mérité meilleur sort !

Oh Bouanga qui tergiverse avant de frapper après un centre de Ndour qui a atterri dans ses pieds au second poteau ! Quel dommage !

Des trombes d'eau s'abattent à nouveau sur la Meinau.

sur un débordement de Marester, relayé par Bouanga, Grimm est contré dans la surface au moment d'armer sa frappe.

Après un gros temps fort strasbourgeois, les débats s'équilibrent à nouveau. Le kop du Racing en profite pour distiller plusieurs banderoles, dont la dernière dit texto : "Respect aux abonnés des cinq dernières années". On ne peut pas leur donner tort...

Dunkerque n'est vraiment pas venu pour faire de la figuration à la Meinau. Les Nordistes défendent leur maigre pécule sans faire dans la poésie...

Le Racing met du coeur à l'ouvrage et si tout n'est pas parfait dans les transmissions et la circulation du ballon, son travail de sape pourrait payer à un moment ou à un autre.

 Mi-temps 0-1


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A la mi-temps, ce sont Amiens et Orléans qui accompagnent le Racing en Ligue 2. Mais comme Marseille Consolat mène, un revirement de situation n'est pas à exclure en cas de mauvaise surprise pour les Picards ou les Orléanais.

Et immédiatement un coup franc pour le Racing, botté par Denis Bouanga juste au-dessus la barre de Bouet.

Oh le sauvetage d'Oukidja sur ce centre de Fachan détourné par le capitaine Seka vers son propre but ! On était tout proche du 2-0 !!

Au retour des vestiaires, Ladislas Douniama a pris la place d'Abdelhak Belahmeur.

Tête piquée de Ndour, sur un corner de Bouanga. L'impeccable Bouet se saisit de la balle.

But 1-1


Egalisation d'Ihsan Sacko!!!!!


Comme un symbole, c'est celui qui incarne en quelque sorte l'avenir du Racing qui réveille la Meinau en convertissant sans trembler une offrande de N'Doye dans le dos de la défense dunkerquoise. Superbe !

D'un coup, le stade de la Meinau s'est réveillé, après le premier but du petit Sacko sous le maillot strasbourgeois.

Lourde frappe de Bahoken difficilement repoussée par Bouet. Bouanga est à la réception mais sa reprise instantanée échoue dans le petit filet.


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Et voilà la Ola qui s'empare de la Meinau. On se croirait en Coupe d'Europe... mais c'est un match de National contre Dunkerque. Irrationnel. C'est irrationnel.

1-2 pour Dunkerque


BUT pour Dunkerque et l'ambiance qui retombe d'un coup. Fofana redonne l'avantage aux Nordistes à la stupeur générale en plaçant une tête imparable sur un centre de la droite de Konaté.

La réponse du Racing dans la foulée avec la lourde frappe de Bouanga détournée sur la barre de Bouet, battu ! Quel dommage !

Changement au Racing : sortie de Bouanga, dont c'était la dernière sous le maillot strasbourgeois, remplacé par Sabo, dont c'est également la der des der ce soir en Alsace.

A l'approche du dernier quart d'heure, le Racing se dirige vers sa 7e défaite de la saison.

Après un festival de Grimm à l'entrée de la surface, Douniama a raté l'immanquable alors que le ballon lui était revenu miraculeusement dans les pieds à six mètres du but. Quel dommage encore !

Poussé par la Meinau, le Racing a largement les moyens de ne pas perdre ce match. Mais il va falloit concrétiser les nombreuses occasions qui s'offrent à lui !

Le Racing aura-t-il la volonté d'arracher le nul, histoire de ne pas laisser Jacky Duguépéroux sur une mauvaise impression à l'heure du départ? Réponse dans dix minutes.

Superbe débordement suivi d'un centre parfait de Sabo de la gauche, mais Bahoken ne parvient pas à redresser son coup de tête !!

Douniama échoue encore dans la surface, alors que la situation semblait favorable.


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Dernier changement au Racing : sortie de Jérémy Grimm, ovationné, remplacé par Massiré Kanté.

La frappe de Sabo, omniprésent depuis son entrée en jeu, mais c'est au-dessus !

Il y aura 4 minutes de temps additionnel. Le Racing saura-t-il en profiter ?

Le centre de Ndour et la reprise du gauche de Seka, désormais avant-centre, mais c'est encore au ras du poteau !

2-2 Douniama


Le débordement de Sabo, le centre au second poteau et le plat du pied de Douniama, comme à la parade ! Ca fait 2-2, la Meinau s'enflamme littéralement et tous les joueurs se jettent sur Jacky Duguépéroux !

Le Racing est en Ligue 2, accompagné par Amiens et Orléans. C'est Marseille Consolat qui échoue au pied du podium.

C'est terminé ! La saison 2015-2016 se termine en apothéose avec cette égalisation à l'arrache, à la dernière minute, et une énorme émotion pour les 26145 spectateurs de la Meinau qui voient le Racing retrouver la Ligue 2, six ans après.
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34eme journée

Vendredi 03 juin 2016
		Chambly 1 - 2 Colmar
		Boulogne 2 - 2 Épinal
		Châteauroux  3 - 1  Fréjus St-Raphaël
		Consolat Marseille 4 - 1 Sedan
		Luçon 3 - 3  Les Herbiers
		Avranches  0 - 0  Béziers
		CA Bastia  0 - 1  Orléans
		Strasbourg  2 - 2  Dunkerque
		Amiens SC  1 - 0  Belfort

		Equipe	Pts	J	G	N	P	BP	BC	Diff
	1	Strasbourg	58	34	15	13	6	35	19	16
	2	Orléans	56	34	14	14	6	50	37	13
	3	Amiens SC	55	34	14	13	7	44	35	9
	4	Consolat Marseille	54	34	15	9	10	50	43	7
	5	Châteauroux	52	34	14	10	10	52	45	7
	6	Dunkerque	47	34	12	11	11	42	42	0
	7	Boulogne	46	34	12	10	12	50	45	5
	8	Avranches	46	34	10	16	8	44	36	8
	9	Luçon	44	34	11	11	12	45	50	-5
	10	Béziers	44	34	11	11	12	35	38	-3
	11	Chambly	44	34	11	11	12	46	40	6
	12	Sedan	43	34	10	13	11	31	34	-3
	13	CA Bastia	43	34	10	13	11	29	33	-4
	14	Belfort	41	34	9	14	11	26	32	-6
	15	Les Herbiers	39	34	8	15	11	44	51	-7
	16	Colmar	37	34	10	9	15	39	46	-7
	17	Épinal	30	34	6	12	16	39	53	-14
	18	Fréjus St-Raphaël	27	34	4	15	15	22	44	-22

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Jacky Duguépéroux est porté en triomphe par les Bleus.

Le trophée du champion du National va être remis sur la pelouse de la Meinau.

La pelouse est pacifiquement envahie par les supporteurs



La Meinau en fête pour la montée en Ligue 2

La fête, malgré tout


Dans une Meinau pleine comme un œuf, les Strasbourgeois ont concédé le nul (2-2). Mais cela n’a pas suffi à gâcher la fête. Le Racing est en Ligue 2 et l’a célébré comme jamais avec un public en fusion.
 

On le savait. Sportivement parlant, la rencontre d’hier, entre le Racing et Dunkerque, n’avait pas grand intérêt. Si ce n’est de faire, encore une fois, la fête dans une Meinau comble. Et, éventuellement, prendre une revanche face à une équipe nordiste qui avait passé quatre buts aux Strasbourgeois au match aller.
Pour la fête, c’est totalement réussi, avec un feu d’artifice final et une pelouse envahie par un public tout acquis à la cause des Bleus. Pour la revanche, il faudra par contre repasser, le Racing ayant concédé le nul en ayant été mené deux fois au score.

La Meinau rend hommage à “Dugué”

Ce sont les Strasbourgeois qui sont les premiers en action, avec cette passe millimétrée de Sacko, sur laquelle Bahoken est un poil court (2e ). Mais les Bleus, approximatifs dans tous les secteurs, vont vite redescendre sur terre. Après une faute de Grimm sur El Hamzaoui, Muraglia tire un coup franc. Pindi, bien seul dans la surface, n’a plus qu’à pousser le ballon de la tête dans le but d’Oukidja (6e ).
La réaction alsacienne tarde à venir. À la 12e minute, un coup franc tiré par Bouanga est détourné par Bouet des deux poings. Et si le stade s’anime à la 15e minute, c’est pour rendre hommage à Jacky Duguépéroux, ovationné par le public.
Sur le pré, ses hommes entrent enfin dans la rencontre. Bouanga bute sur Bouet (18e ), Bahoken aussi, d’une frappe lointaine (19e ). Les Strasbourgeois se montrent enfin présents. Mais sans trouver la faille, comme Bouanga en fait le constat, sur une frappe encore une fois contrée (25e ).
Forcément, le rythme de la rencontre n’est pas des plus intenses, entre deux équipes qui n’ont plus rien à perdre (ni à gagner) lors de cette ultime journée. Et les offensives alsaciennes restent brouillonnes.
Trop, en tout cas, pour inquiéter la défense nordiste. On est loin de « l’esprit revanchard » prôné par “Dugué” la veille de la rencontre.
Au retour de la pause, les Bleus tentent d’accélérer. Bouanga se procure la première occasion, mais son coup franc passe au-dessus du but de Bouet. Et ce sont les Dunkerquois qui manquent de doubler la mise, Seka étant tout proche de marquer contre le camp, sous la pression de Tchokounté (48e ). À la 52e , Ndour pique parfaitement sa tête, sur un corner tiré par Bouanga, mais Bouet s’interpose.
Mais le stade va enfin vibrer quelques minutes plus tard. Sacko part plein axe, sur une louche de Seka, alors que toute la défense nordiste joue le hors-jeu. Le jeune Alsacien contrôle, puis lâche une frappe imparable (1-1, 56e ).

Douniama lance les festivités en égalisant dans les arrêts de jeu

L’égalisation a le don de “booster” les Strasbourgeois. Bahoken envoie un missile, difficilement détourné par Bouet sur… Bouanga, qui trouve le petit filet (60e ).
L’heure de jeu est aussi le moment choisi par le kop pour lancer une ola. Las, c’est aussi celui où Fofana, d’une belle tête, fait une nouvelle fois trembler les filets strasbourgeois, sur un centre de Konaté (1-2, 66e ).
Sur la remise en jeu, Bouanga, très actif, est tout près d’égaliser, mais cette fois, c’est la transversale qui sauve Bouet, le gardien nordiste.
Douniama, entré en jeu à la pause, rate une énorme occasion, un peu surpris de récupérer le ballon après un rush de Grimm, suivi d’une louche de Sacko (77e ). Et à la 82e , Bouet est une nouvelle fois sur la trajectoire, sur une tête piquée de Seka.
Mais c’est Ladislas Douniama qui va réellement lancer les festivités, en égalisant sur un centre de Sabo au bout des arrêts de jeu (95e ). Les fumigènes peuvent noyer le stade dans la fumée et les bombes agricoles exploser sur la pelouse. Cette fois, ça y est. Le Racing en a fini du National et retrouve, enfin, la Ligue 2.






dna

Un beau clap de fin
“Dugué” a pu partir en triomphe, des joueurs en communion avec leur public, le Racing a pu faire une jolie fête pour sa dernière en National.

Jacky Duguépéroux a dit sa fierté au capitaine Ernest Seka.

Cela a été une parenthèse, un match pas folichon, mais un moment exceptionnel empreint d’irrationnel, un peu à l’image du Racing en somme. Vendredi, comme souvent, la magie a opéré, Dunkerque ne pouvait pas gagner pour le baisser de rideau d’une saison qui a ressemblé à un grand bonheur partagé.
Champion de National, assuré de sa montée depuis une semaine et le nul à Belfort (0-0), le Racing est un brin à bout de souffle en ce printemps et termine sur une série de huit matches ponctuée d’une seule victoire, d’une seule défaite aussi. Il a su arracher le nul, dans les arrêts de jeu, face à Dunkerque, pour éviter de vivre la défaite en sifflant.
Et sur l’ensemble de la saison, il a été assez costaud, avant, constant pour ne pas trembler. Ainsi, ses joueurs ont pu faire la fête avec leurs supporters, plus de 10 000 sur la pelouse, à la fin du match, qui ont chanté et les ont acclamés. Les UB90 ont dansé dans leur quart de virage, au rythme d’une sono qui a envoyé du bon gros son jusque tard dans la nuit. Tout n’était que sourire et volupté.

« On a tout donné pour ne pas perdre ce match »

« On voulait gagner pour le coach, mais Dunkerque nous a bien bougés, même s’il n’y avait pas grand-chose à jouer, a apprécié Alexandre Oukidja. On a tout donné pour ne pas perdre ce match et on y a réussi. On peut bien faire la fête pour ce titre, on a soulevé le trophée devant notre public. Quoi de mieux, franchement ? »
Pas grand-chose et il était autorisé de s’enflammer comme Marc Keller, le président : « Le Racing est de retour ». Effectivement et il abordera la prochaine saison de Ligue 2 dynamisé par les trois montées en cinq ans. Il y a le chantier d’un effectif, la nécessité de recruter, « cinq à six joueurs » à écouter l’un des actionnaires du club, le passage de témoin sur le banc.
La 34e journée de National a marqué la der des ders sur le banc de Jacky Duguépéroux, qui avait troqué son habituel survêtement pour un costume. Avec ses joueurs, il a eu droit à une ovation majeure, méritée. « Je n’ai jamais eu de problème avec ce public, ni en tant que joueur, ni en tant qu’entraîneur », a-t-il conclu en se faisant chambrer par quelques-uns de ses protégés, dans son dos. Cela serait incongru au regard de tout ce que le technicien a pu apporter, notamment ce retour chez les pros tant désiré.
dna