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les anciens Joueurs

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Message  67120 Lun 22 Juin - 19:25

equipe a écrit:
Renaud Cohade et Metz, c'est fini
les anciens Joueurs  - Page 4 Renaud11
Arrivé en 2016 à Metz, le milieu de terrain Renaud Cohade (35 ans) ne poursuivra pas l'aventure avec les Grenats.

Le FC Metz a annoncé, ce lundi, la fin de l'aventure avec le milieu de terrain de 35 ans Renaud Cohade, arrivé en fin de contrat.

En quatre saisons sous le maillot au Graoully, Cohade a disputé 132 matches et inscrit 4 buts toutes compétitions confondues. Nommé capitaine au cours de la saison 2017-2018, il a enrichi son palmarès en décrochant le titre de champion de France de Ligue 2, en mai 2019, avec le brassard.
« Renaud a été quelqu'un d'important pour nous pendant ses quatre saisons passées au club, confie Philippe Gaillot, directeur général adjoint en charge du sportif du FC Metz. Il nous a apporté beaucoup de force de caractère, de combativité et de qualité sur le terrain et en dehors. Il a défendu nos couleurs et était énormément apprécié par tout le monde, en particulier par les supporters. »
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Message  67120 Jeu 2 Juil - 12:47

dna a écrit:
Le milieu de terrain alsacien arrête sa carrière Gaétan Krebs change de cap
les anciens Joueurs  - Page 4 Title143
Après 14 saisons en Allemagne, entre Bundesliga 1, 2 et Regionalliga, Gaétan Krebs (34 ans), formé à Sentheim puis au FC Mulhouse avant le Racing, a mis fin à sa carrière de joueur. Le voilà déjà lancé dans sa reconversion, lui qui ambitionne de devenir entraîneur.

Tous les footballeurs professionnels adoreraient terminer leur carrière avec des buts à foison, un titre de champion et une fête mémorable. Gaétan Krebs, pour sa dernière saison, a vécu l’inverse avec son club du SV Elversberg qui évolue en Regionalliga Südwest (équivalent du CFA).

« Je me suis toujours laissé guider par mes contrats et la fidélité au club »


Le natif de Mulhouse avait rejoint ce club de la Sarre à l’été 2017 après huit saisons à Karlsruhe (Bundesliga 1 et 2), deux à Hanovre (Bundesliga 1), une à Siegen (Regionalliga Süd), où il avait été prêté par le RC Strasbourg dont il a porté les couleurs entre 2000 et 2006 après son passage au FC Mulhouse, son 2e club après le FC Sentheim.

Ces presque quinze ans passés en Allemagne, ce joueur de poche ne les regrette pas. « Au début, on ne peut jamais vraiment savoir quelle direction va prendre ta carrière, sourit-il. Je me suis toujours laissé guider par mes contrats et la fidélité au club. »

Le meilleur exemple, ce sont ces huit saisons passées au SC Karlsruhe de 2009 à 2017, essentiellement en Bundesliga 2 mais avec une relégation en 3. Liga et trois (!) changements d’entraîneur en une saison. « Le club m’a alors proposé une prolongation de deux ans mais je n’avais plus le bon feeling avec le coach. J’ai décidé de partir et j’ai bien fait. »

Il atterrit donc à Elversberg où il signe pour trois ans mais l’aventure s’est finie en queue de poisson. « En août 2019, à l’entame de ma 3e saison, le coach Steffen Horst me dit que je n’allais sans doute pas jouer de la saison. J’ai compris que j’étais trop vieux et qu’il voulait laisser la place aux jeunes. »

« Ce n’est pas facile à avaler car on aurait pu me l’annoncer plus tôt, admet-il. Au moins, l’entraîneur a été clair avec moi et ne m’a jamais laissé de côté pendant les séances. C’est rare de la part de quelqu’un qui n’a pas joué de dire que son entraîneur est top ! »

À part trois matches de coupe (où il est nommé… capitaine), Gaétan Krebs est clairement mis sur la touche. Ajoutez-y la crise sanitaire et le confinement et voilà une saison 2019/20 à oublier au plus vite.
« L’idée a mûri au fil des années et des rencontres avec différents entraîneurs »


Cette infortune permet à l’Alsacien de réfléchir sans hâte à sa reconversion et à un métier qui le chatouille depuis bien longtemps : rester dans le foot et devenir entraîneur.

« Cela fait un moment que ce projet me trotte dans la tête, raconte-t-il. L’idée a mûri au fil des années et des rencontres avec différents coaches. Ça m’intéressait de voir ce qu’il y avait derrière un entraînement : pourquoi faire un tel exercice ? Que va-t-il apporter aux joueurs ? »

Dès l’âge de 12 ans, au centre de préformation de la Madine (Meuse), il avait aimé l’état d’esprit et le contenu des séances dirigées par l’ancien international Yannick Stopyra. Idem, plus tard, au RC Strasbourg avec Jacky Duguépéroux, Yvan Hasek puis François Keller.

Quand il a franchi le Rhin, il a découvert d’autres méthodes, outils et tactiques, avec la culture allemande du ballon rond comme assaisonnement. Dieter Hecking à Hanovre, Markus Kauczinski à Karlsruhe puis Steffen Horst à Elversberg vont profondément l’inspirer.

Ses premiers pas, il y a deux ans, il les fait à titre bénévole comme entraîneur-adjoint des U15 puis des U17 du FC Sarreguemines, tout près de son domicile de Remelfing (Moselle).

Désormais, la reconversion de Gaétan Krebs a pris un coup d’accélérateur ( lire ci-dessous ), ce que l’intéressé apprécie. « Autant, ces derniers mois, j’ai pu préparer la suite de ma carrière en douceur, autant j’ai hâte de basculer dans cette nouvelle vie. J’ai préparé mon cartable mais il y a encore des crampons dedans ! »

Première étape: le BEF


Après le dépôt d’un dossier puis une présentation de son projet en visioconférence (confinement oblige), Gaétan Krebs a été admis dans la formation devant le mener à l’obtention du BEF (Brevet d’Entraînement de Football).

«On était 65 au départ et 25 ont été retenus, explique-t-il. Ça commence dès les 7-8 juillet à Nancy où, à partir de la mi-septembre, on aura une formation de huit jours toutes les six semaines. Les examens finaux se tiendront en mai 2021.»

En parallèle, une grande partie du cursus consistera en des heures de mises en situation avec une équipe. Ce sera avec les U15 du RC Strasbourg coachés par Mehdi Ben Ammar. « Je les observerai et les accompagnerai en match. »
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Message  67120 Lun 6 Juil - 11:13

Alsa'sports a écrit:
Gaëtan Krebs de retour au Racing
Il n’aura joué que 90 minutes en Ligue 1 avec le Racing Club de Strasbourg et un tout petit plus en coupe de l’UEFA lors de la campagne 2005/2006. En six saisons à Strasbourg il était devenu un taulier de la réserve après avoir fait ses gammes avec les équipes de jeunes. De petite taille (1m65), il a ensuite passé 13 saisons en Allemagne avec notamment deux belles saisons à Hanovre en Bundesliga (20 matchs) et près de 150 matchs avec Karlsruhe. A 34 ans, le Haut-Rhinois a mis un terme à sa carrière et rêve de devenir entraîneur. Alors qu’il va passer ses examens pour obtenir le Brevet d’Entrainement de Football, sa formation consiste également à suivre une équipe et c’est avec les U15 du Racing Club de Strasbourg de Mehdi Ben Ammar et Thierry Brand qu’il l’effectura dans un role qui peut s’apparenter à un poste d’entraîneur adjoint.
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Message  67120 Dim 19 Juil - 5:32

equipe a écrit:
Valérien Ismaël limogé du club autrichien de LASK
les anciens Joueurs  - Page 4 31324910
Arrivé il y a un an, l'entraîneur français Valérien Ismaël a déjà été remercié par les dirigeants du club de Linz ASK.

Arrivé l'été dernier pour entraîner le LASK, club autrichien de la ville de Linz, Valérien Ismaël (44 ans) a été débarqué par ses dirigeants après la fin du Championnat. Pourtant, tous les feux ont longtemps été au vert pour l'ancien joueur de Strasbourg, passé aussi par Lens et le Bayern Munich, puisque son équipe avait fini en tête de la phase régulière.

Mais le LASK a visiblement mal digéré l'arrêt et la reprise des compétitions. Après plusieurs défaites contre des concurrents directs et la perte de six points pour avoir enfreint les règles sanitaires à l'entraînement, le LASK a terminé 4e des play-offs, loin derrière le champion, le RB Salzbourg. Ismaël a été remplacé par l'Autrichien Dominik Thalhammer (49 ans).
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Message  67120 Dim 19 Juil - 5:35

Alsa'sports a écrit:
Thievy Bifouma s’engage en Chine
les anciens Joueurs  - Page 4 Indexz10
A 28 ans, l’ancien pensionnaire du centre de formation du Racing s’est engagé en Chine avec le FC Shenzhen. Natif de Saint-Denis, il avait rallié le Racing où il aura fait ses gammes de 14 à 17 ans avant de rejoindre l’Espanyol Barcelone, prêté ensuite à Las Palmas, West Bromwich, Almeria, Grenade et Reims. Après un court passage à Reims, cap sur la Turquie et Osmanlispor, Sivasspor, Ankaragüçü et dernièrement Yeni Malatyaspor. Le montant du transfert est estimé à 2,8 millions d’euros.
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Message  67120 Dim 19 Juil - 12:03

Les Young Boys Berne engagent Lefort
les anciens Joueurs  - Page 4 Unname10

 Jordan Lefort, passé par la formation du RC Strasbourg de 2010 à 2011, va continuer de découvrir la Suisse. Après avoir été prêté par le SC Amiens aux Young Boys Berne la saison écoulée (11 matchs), le joueur de 26 ans s’est définitivement engagé avec le club helvétique pour une durée de trois ans. L’option d’achat levée par l’actuel second du championnat suisse était de 1 million d’euros.
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Message  67120 Jeu 30 Juil - 13:40

dna a écrit:
le gardien effectue son retour à l’ASC Biesheim Kehi, une autre façon de voir
les anciens Joueurs  - Page 4 8091010
L’an dernier, Vauvenargues Kehi (28 ans le 7 août) avait choisi de quitter le « confort » de Biesheim pour découvrir la « culture » allemande, à Offenbourg. Sur place, l’ex-gardien du Racing a appris à s’entraîner sans calculer ses efforts. Il revient à l’ASCB transfiguré.
Il avait dit au revoir à l’ASC Biesheim (N3) au printemps 2019, avec « le sentiment d’avoir fait le tour de la question ». Après cinq saisons sur les bords du Giessen, Vauvenargues Kehi avait « envie de voir autre chose, de tenter une nouvelle aventure ».

Le gardien souhaitait surtout trouver un challenge compatible avec son nouveau métier de contrôleur de travaux sur les chantiers d’installation de la fibre optique en Alsace. Il a finalement opté pour Offenbourg, pensionnaire de Verbandsliga, l’équivalent du Régional 1 dans le Bade-Wurtemberg.

« Quand on arrive dans un nouvel environnement, on est obligé de se fondre dans le moule »


« J’ai découvert une autre méthode, une autre culture, raconte-t-il. Là-bas, les joueurs sont associés à la prise de décisions pour tout ce qui concerne le fonctionnement de l’équipe première. En contrepartie, ils ne se gèrent pas à l’entraînement et sont vraiment investis. Ce sont des choses qu’on me disait, j’ai pu les observer de mes propres yeux. Pourtant, ce n’est que de la Division d’Honneur… »

Après avoir baigné dans un « certain confort » à Biesheim, où il ne voyait « pas de raison de changer [sa] manière d’être », le portier a été contraint « de [se] faire violence » outre-Rhin. Il a notamment dû se mettre au même niveau de « hargne » que ses coéquipiers. « Quand on arrive dans un nouvel environnement, on est obligé de se fondre dans le moule pour ne pas faire tache », souligne-t-il.

“Vauve” s’est adapté. Il s’est simplement fait un peu désirer, en début de saison, son club devant attendre la fin de sa suspension avant de pouvoir l’aligner. « J’avais terminé l’exercice précédent en prenant un carton rouge avec l’ASCB (Ndlr : à la mi-temps du dernier match contre le FC Agglo Troyenne, après avoir adressé quelques mots doux à l’arbitre) », explique-t-il.

Le dernier rempart n’aura donc disputé qu’une douzaine de rencontres sur les 18 de sa formation, deuxième du groupe “Südbaden” avant l’arrêt du championnat pour cause de coronavirus. « J’ai vraiment adoré, insiste-t-il. J’étais prêt à rester à Offenbourg plusieurs années. Mais c’était sans compter Biesheim, un club pour lequel j’ai un attachement particulier… »

Contacté par Vincent Schmitt, le patron de l’ASCB, durant le confinement, Vauvenargues Kehi n’a pas hésité longtemps avant d’entériner son “come-back”.
« Tout a changé à Biesheim, j’ai l’impression de débarquer dans un nouveau club ! »


« Le président, que j’ai peu connu (il a succédé à Marc Nagor en 2019) , essaye de donner un nouveau souffle à l’équipe, apprécie le gardien. J’aime son culot, il ne se met pas de barrières. Il a recruté des joueurs de très bonne qualité (Genghini, Hayef, Boukalada, Boutantin…) qui semblaient inatteignables pour Biesheim il y a encore quelque temps. En fait, tout a changé ici, à commencer par le coach (Claude Spreng a remplacé Hervé Milazzo sur le banc de touche). J’ai l’impression de débarquer dans un nouveau club ! »

S’il élude la question des « objectifs sportifs » – « C’est le terrain qui décidera » –, l’ancien du Racing (2009-2014) peut légitimement espérer revivre des moments mémorables dans le Haut-Rhin. Son meilleur souvenir sous le maillot rhénan reste bien sûr la folle épopée en Coupe de France, achevée en janvier 2018 sur une défaite aux tirs au but, en 16e de finale face à Grenoble.

« Tu ne peux pas comprendre tant que tu ne l’as pas vécu, souffle-t-il. Je ne pensais pas que le football pouvait procurer ce genre d’émotions. Cela restera à jamais gravé en moi, au même titre que les montées avec le RC Strasbourg (en CFA en 2012, puis en National en 2013) ou mes sélections pour le tournoi de Montaigu (*) en équipe de France U16. »

Il y a de cela un an, “Vauve” pensait avoir atteint un plafond de verre avec Biesheim. Il veut désormais le faire exploser. À bientôt 28 ans – il les fêtera le 7 août –, le portier assure revenir « reboosté, avec des idées plein la tête ». Prêt, surtout, à démontrer tous les bienfaits de sa parenthèse allemande…

(*) Cette compétition, régulièrement rebaptisée « Mondial minimes », est l’une des plus relevées d’Europe dans les catégories jeunes.
Confinement : « Une fois, c’était bien… »

Père de deux filles, Mayla (5 ans) et Naomi (3 ans), Vauvenargues Kehi a vécu le confinement de manière positive, dans l’intimité de son appartement strasbourgeois. « Au début, ma femme et moi étions un peu angoissés. On se bourrait le crâne avec les infos, confie-t-il. Mais on s’est vite dit qu’on n’aurait plus jamais l’occasion de profiter autant de nos enfants et on a essayé de partager le plus de choses possible avec elles. Ma femme s’occupait de faire l’école à la maison avec l’aînée pendant que j’effectuais des activités manuelles avec la plus petite. Nous avons bien vécu cette période. »

Le gardien de l’ASC Biesheim ne redemande pas pour autant à être à nouveau cloîtré chez lui. « Une fois, c’était bien, mais j’espère qu’il n’y en aura pas d’autre », sourit-il.

‘‘Vauve’’ l’admet : il a tenté de s’entretenir physiquement, dans un premier temps, mais « à la longue », il s’est « un peu relâché ». « Je me suis finalement fait violence lors du déconfinement, précise-t-il. Je ne voulais pas reprendre l’entraînement hors de forme. »
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Message  67120 Lun 3 Aoû - 16:23

Azzeddine Ounahi (ex-Strasbourg) signe à Avranches

les anciens Joueurs  - Page 4 Index38
Non retenu par Strasbourg, le milieu marocain Azzeddine Ounahi a rejoint Avranches (National).
Retenu trois fois dans le groupe de Thierry Laurey la saison dernière, sans jouer, Azzeddine Ounahi n'a pas été retenu pour passer pro à Strasbourg, cet été. Le milieu marocain de 20 ans a donc dû trouver un club pour rebondir, et vient de signer deux saisons avec Avranches (National).
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Message  67120 Mar 11 Aoû - 18:56

equipe a écrit:
Teddy Bertin, libre, cherche un club
les anciens Joueurs  - Page 4 Bertin11
Libre depuis son départ de Boulogne-Billancourt, Teddy Bertin (51 ans) se retrouve sur le marché et cherche une équipe amateur à entraîner.
Nommé entraîneur de l'Athletic Club de Boulogne-Billancourt en juin 2019, Teddy Bertin n'est plus en poste. Pénalisé de cinq points en décembre, pour infraction avec le statut des éducateurs et entraîneurs, le club des Hauts-de-Seine n'a pu se maintenir en N3 et a été relégué en R1.

S'il a permis à plusieurs jeunes d'être repérés et de partir à l'échelon supérieur, le technicien de 51 ans a vu son contrat ne pas être renouvelé et se retrouve donc libre. Titulaire du DES et désireux de s'engager sur la voie du DEPF, l'ancien défenseur du Havre, Marseille ou Strasbourg, aimerait rebondir en N2, N3, voire à la tête d'une R1 ambitieuse.
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Message  67120 Jeu 3 Sep - 17:36

dna a écrit:
Zoom sur le nouveau coach des gardiens de la sélection du Maroc Le destin royal de Laurent Weber
les anciens Joueurs  - Page 4 Title171
Laissé libre par le Dijon FCO (Ligue 1) où il était en fin de contrat, le Colmarien Laurent Weber (48 ans) a donné à sa carrière une tournure inattendue en devenant coach des gardiens de l’équipe nationale du Maroc dirigée par Vahid Halilhodzic. Une opportunité royale.
Revenir au Racing, son club formateur, ne lui aurait pas déplu. Mais lorsque Laurent Weber a appris qu’il ne serait pas conservé à Dijon, peu avant la mi-mai, le Racing, dirigé par son ex-coéquipier Marc Keller, et Stéphane Cassard avaient déjà conclu un accord de principe qui ne demandait plus qu’à être officialisé.

Après neuf années en Côte d’Or, le Colmarien, qui vient de fêter ses 48 ans (ce mardi 1er septembre), se retrouve ainsi sur le marché restreint des entraîneurs de gardiens. Pas vraiment une surprise pour lui.
« Vahid est charismatique et impressionnant »

« Certaines personnes au DFCO ont estimé que nous étions à la fin d’un cycle et de l’histoire, raconte-t-il. La porte s’est fermée pour moi comme elle s’était fermée pour Olivier (Dall’Oglio, l’ex-défenseur du Racing aujourd’hui coach de Brest que l’Alsacien a assisté au centre de formation dijonnais en 2011-2012, puis chez les pros jusqu’à son limogeage fin 2018) après six années et demie de bons et loyaux services. C’est une décision à laquelle je m’attendais et que je respecte. Je ne me lamente pas. C’est la vie du foot. Quand on travaille dans ce milieu, on sait que ça arrive. »

Il se plaint d’autant moins qu’il n’est pas resté longtemps dans l’incertitude. Juste le temps que « le jeu des chaises musicales se mette en place. » Grégory Coupet, précédemment en poste à Lyon, lui succède alors à Dijon. Dans le Rhône, l’ancien international n’a pas été gardé non plus et a cédé sa place à Christophe Revel qui a résilié ses trois ans de contrat avec… le Maroc.

« Vahid Halilhodzic (le sélectionneur des Lions de l’Atlas) cherchait un entraîneur de gardiens. Il s’est renseigné auprès d’un ami commun qui m’a recommandé », raconte celui qui a fait toutes ses classes à Strasbourg, mais n’y a disputé qu’un match en pros, à Bastia le 9 novembre 1994 (succès 1-0). « Il m’a appelé et mi-juin, nous avons eu un entretien chez lui à Paris. C’est un personnage charismatique, impressionnant, avec beaucoup de prestance. J’ai tout de suite dit oui, je ne me suis pas posé la question. »

Il est vrai qu’il n’a nul besoin de sortir son Atlas pour situer son nouveau port d’attache. « Ça fait dix ans que l’on passe des vacances familiales à Marrakech. J’apprécie le mode de vie et la gentillesse des Marocains. » Le ''conseil de famille'' donne tout aussi rapidement son aval.

Fin juillet, Laurent Weber débarque à Rabat et y paraphe un bail de trois ans. Sa femme Marylène et une partie des enfants - les plus âgés sont restés en France pour leurs études – lui emboîtent le pas. « Quand tu travailles en club, tu te dis parfois qu’une sélection, ça doit être sympa aussi. Cet été, il n’y avait pas beaucoup d’opportunités en France. Pour autant, je n’étais pas du tout préparé à partir à l’étranger. Le Maroc, qui n’est pas n’importe quelle sélection, m’a offert cette chance. Il a des objectifs élevés : la qualification pour le Mondial 2022 au Qatar et à la CAN 2022 qui a lieu quelques mois plus tôt. C’est passionnant. »
« C’est une reconnaissance »

La famille Weber s’est donc embarquée sans hésiter dans une aventure à la fois professionnelle (voir ci-contre) et personnelle. « La condition, c’était de vivre au Maroc. Ça vaut d’ailleurs pour tout le staff. Nous habitons tous à Rabat, une ville verte, fleurie, où il fait bon vivre. C’est la ville du Roi. On s’y sent vraiment bien. La découverte d’un pays et de sa culture est une belle expérience, enrichissante. Elle le sera aussi pour les enfants. Nous nous sommes vite adaptés à notre nouvel environnement. Ce n’est pas désagréable (sourire). »

S’il s’amuse de ce joli « clin d’œil du destin » alors qu’il était libre, Laurent Weber se dit convaincu que l’offre marocaine est le fruit de son labeur dijonnais. « Je suis quand même un peu entraîneur des gardiens, non ? », glisse-t-il avec humour et, surtout, la conviction de n’avoir pas usurpé sa nomination. « C’est une reconnaissance de tout ce qui a été fait. Il n’y a pas de hasard. C’était écrit. »

Le plus beau reste peut-être – sans doute ? – à écrire.

« Une autre façon de travailler »

De Louhans-Cuiseaux à Rabat : voilà l’itinéraire emprunté par Laurent Weber depuis l’arrêt de sa carrière en 2008 et son passage direct sur le banc du club bressan aux côtés de Stéphane Crucet, l’actuel coach de Schiltigheim.

Aujourd’hui, l’ex-portier, qui a débuté minot à Colmar et y est brièvement repassé, dans le staff, en 2010-2011, fréquente au quotidien le complexe sportif Mohammed VI, le centre national de Maamora inauguré par le Roi en décembre, fief des sélections. « C’est le Clairefontaine marocain, un écrin extraordinaire de 30 hectares, avec quatre hôtels, des terrains magnifiques. »
« Une flèche de plus pour mon arc »

Même si le travail est calé sur un temps plus long qu’en club, le Colmarien y rejoint tous les jours le reste du staff. « Quand tu es sur le terrain tous les jours dans un club, tu as le nez dans le guidon. Là, c’est une autre façon de travailler. En vue des rassemblements d’octobre pour des matches amicaux et de novembre pour la reprise des éliminatoires de la CAN 2022 (Ndlr : le Maroc est en tête de son groupe) , on fait beaucoup d’observation, surtout en vidéo, car pour l’instant, du fait du Covid, on ne peut pas voyager. Je communique aussi avec les gardiens de la sélection, notamment Yassine Bounou qui vient de remporter la Ligue Europa avec le FC Séville et a été très bon. Mais quand débuteront les rendez-vous internationaux, nous entrerons dans une autre dimension. »

Avant cela, Laurent Weber partira à la rencontre des internationaux et découvrira de nouveaux clubs, infrastructures et horizons. « C’est une nouveauté pour moi, oui, une flèche de plus pour mon arc. Ça va m’apporter autre chose. »
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Message  67120 Jeu 3 Sep - 18:01

dna a écrit:
Gros plan sur le milieu offensif du SR Colmar Romain Gasmi, le feu sous contrôle
les anciens Joueurs  - Page 4 Title172
Que ce soit à l’Olympique Lyonnais, au Racing Club de Strasbourg ou à Bangkok (Thaïlande), Romain Gasmi n’a pas toujours su maîtriser son fort « caractère ». Du haut de ses 33 ans, le milieu offensif a néanmoins mûri. Il joue un rôle de guide dans le vestiaire du SR Colmar.
Il n’est, de loin, pas le plus connu de la fameuse génération 1987. Contrairement à Karim Benzema, dont il a été le coéquipier dans les catégories jeunes à l’Olympique Lyonnais, Romain Gasmi n’a pas côtoyé le très haut niveau. Le milieu offensif se serait-il offert un destin différent, en contrôlant mieux le feu qui couvait en lui ? Difficile à dire…

Au Racing, il a payé cher ses « erreurs de jeunesse »


Dès l’adolescence, c’est sur un coup de sang qu’il claque la porte de l’OL. « Un éducateur m’avait mal parlé. J’ai dit à mon père que je voulais quitter le club. »

Romain Gasmi s’éloigne alors de sa ville natale pour poursuivre son cursus à Valence (Drôme), puis Bourgoin-Jallieu (Isère). Il est « approché par un agent », qui l’oriente vers le RC Strasbourg. « Lyon m’a rappelé, j’étais confronté à un dilemme, mais j’ai choisi le Racing. François Keller (l’entraîneur de la réserve) m’avait séduit. »

L’aventure sous le maillot bleu commence sur d’excellentes bases. Le jeune Rhodanien fait rapidement ses preuves, au sein du centre de formation du RCS. Après deux saisons en CFA, il « signe professionnel » à l’été 2006 et se retrouve « titulaire en Ligue 2 » sous les ordres de Jean-Pierre Papin, à 19 ans seulement. « À cette période-là, j’ai commis des erreurs de jeunesse, avoue-t-il. Je pensais davantage aux sorties et aux bêtises que je pouvais faire à l’extérieur qu’aux choses que je pouvais accomplir dans le stade. Et quand une étiquette se colle, elle n’est pas facile à enlever… »

Illustration en août 2007. Fraîchement promu en L1, le Racing a enrôlé un nouvel entraîneur, Jean-Marc Furlan. Au bout d’une préparation convaincante, Romain Gasmi pense obtenir du temps de jeu lors de la réception de Marseille, en ouverture du championnat.

« Or, j’ai ciré le banc toute la rencontre, rembobine-t-il. Et le même scénario s’est répété pendant douze matches ! La treizième fois, j’ai pété les plombs. J’estimais que j’avais assez montré au coach que j’avais envie de jouer. J’ai été écarté du groupe et ça m’a dégoûté. C’était sans doute un peu idiot de ma part, mais durant toute la deuxième partie de saison, je n’en avais plus rien à foutre… »
Il fait son « mea culpa » auprès de François Keller


Au printemps suivant, le milieu est prêté à Southampton, alors pensionnaire de la deuxième division anglaise. Las, avant même de traverser la Manche, il se blesse au pied (fracture du cinquième métatarse) et rejoint son nouveau club « en béquilles ». Même rétabli, il ne fera jamais vraiment son trou sur la côte sud du Royaume-Uni (quatre apparitions en championnat). « Mais j’ai adoré l’Angleterre, la guerre à l’entraînement… J’ai découvert un football différent et ça m’a fait du bien. »

De retour à Strasbourg, relégué en L2, Romain Gasmi est surpris lorsque Gilbert Gress, le nouveau technicien du RCS, lui annonce qu’il veut lui donner sa chance. « Ça démarrait bien, je me suis dit qu’il fallait que j’envoie du lourd. Malheureusement, on s’est pris un 6-1 (à Istres en Coupe de la Ligue) et le coach s’est mis l’équipe à dos. Il a été remplacé par l’entraîneur des gardiens (Pascal Janin) , qui ne pouvait pas me saquer. »

L’horizon se bouche encore. Chaque semaine, le jeune homme est laissé à la disposition de la réserve (CFA). « J’en avais un peu marre d’y aller, souffle-t-il. En voyant certains mecs sur le terrain en L2, je me disais que même en étant unijambiste, j’aurais pu faire mieux… François Keller a senti mon agacement. Un jour, il m’a lancé : “Je ne te veux plus dans mon équipe tant que tu es dans cet état d’esprit.” J’ai fini par faire mon mea culpa auprès de lui. »

En 2015, il « loupe le contrat en or »

S’ensuivront des essais infructueux à Auxerre, Lorient et Fréjus. « Plus personne n’osait parier sur moi. » Faute de mieux, il s’engage à Chasselay (CFA), dans le Rhône, avant de recevoir un coup de fil qui fera basculer sa vie. « Mon ami Sylvain Idangar, avec qui j’avais été formé à Lyon, venait de signer en Thaïlande. Il m’a suggéré d’en faire de même… »

Ni une ni deux, Romain Gasmi rejoint Bangkok United, où on le « propulse star de l’équipe ». Il vit une expérience « formidable » et enchaîne les saisons pleines (28 buts en 85 matches). Il découvre surtout un « pays magnifique », qu’il prend plaisir à visiter avec sa femme Yamina. « Dès qu’on avait deux ou trois jours, on partait dans les îles. La Thaïlande est une destination de rêve, même si c’est vrai qu’il y a beaucoup de pauvreté… Les gens là-bas sont géniaux, toujours prêts à aider. »

Le milieu, lui, touche un salaire confortable. Mais en 2015, il « loupe le contrat en or ». « Je l’avais sous le nez et je ne l’ai pas signé. Depuis le début, c’est mon cousin qui menait les discussions avec le club, mais cette année-là, il s’était fait opérer et j’avais fait savoir aux dirigeants que je préférais qu’il soit là. Ensuite, j’ai eu un accrochage pendant un match avec mon coach Mano Pölking. J’étais énervé contre moi-même et j’ai lancé mon maillot par terre quand il m’a sorti. Parce que j’avais un peu trop de caractère, je suis passé du Top 5 des contrats en Thaïlande à plus rien du tout. »

Devenu papa d’un petit Ilies (*) , Romain Gasmi tentera bien de rebondir, tantôt à Chiang Mai, tantôt à Khon Khaen, loin de la capitale… « Je partais quatre jours sur sept, je ne voyais presque pas ma femme et mon fils », souffle-t-il.

Le choix de « rentrer en France » s’impose de lui-même, en 2018. « Yamina, originaire de Strasbourg, voulait se rapprocher de sa famille. Je l’ai quand même emmenée sept ans loin des siens… »
« Je suis à la place que je mérite »

En quête d’un club en Alsace, le Lyonnais expatrié a la bonne idée de contacter son « meilleur ami Jean Moog », lui aussi formé au Racing. « Je lui ai demandé de dire à son beau-père (José Guerra, entraîneur du SR Colmar) que je cherchais un projet. Le lendemain, le coach m’a proposé un contrat. Il n’a pas vérifié si j’avais une jambe de bois (rires) … »

« Pour un joueur comme lui, qui a évolué en pro, c’était un choix risqué de nous rejoindre en R2, pense José Guerra. Il a une belle expérience, qu’il est venu transmettre. »

Romain Gasmi s’est de suite considéré chanceux de revêtir le maillot du SRC. « Porter du vert pour un Lyonnais, c’est contre-nature, s’esclaffe-t-il. Mais je me sens bien ici. Colmar est un club important de la région. Je ne me suis jamais dit que je valais mieux que ce qu’on me proposait. Je suis à la place que je mérite. »

Depuis son arrivée au SRC, l’ex-professionnel a connu deux accessions. Cette saison, en National 3, il jouera plus que jamais un rôle de guide. « Je vais essayer de transmettre un peu de sérénité aux jeunes foufous de mon équipe, même si je suis moi-même parfois dur à canaliser », sourit-il.

Romain Gasmi n’a pas perdu son tempérament de feu. C’est juste qu’il le contrôle un peu mieux, avec le temps…

(*) Romain Gasmi et sa femme Yamina ont eu un deuxième enfant, une petite fille prénommée Milhan, il y a sept mois.
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Message  67120 Ven 11 Sep - 18:05

dna a écrit:
Le joli rebond d’Othon
les anciens Joueurs  - Page 4 Title177
S’il a dû mettre un terme à sa carrière pro en 2016, à seulement 28 ans, Quentin Othon a joliment rebondi au Racing, son club formateur. En plus d’encadrer la jeune garde bleue en N3, le milieu passe les diplômes pour se dessiner un futur d’entraîneur.
Il ne nourrit aucune amertume. Et vit en étant conscient de la chance qui est la sienne. Quentin Othon (32 ans) pourrait pourtant ressasser le passé. Sa carrière pro s’est arrêtée très tôt, en 2016, après cinq saisons à Troyes.
Une carrière plus que respectable (112 matches en L2, 44 en L1), mais qui aurait sans doute pu l’amener plus haut sans cette fracture du péroné en novembre 2008, alors qu’il était en pleine ascension.
« Ça devait se passer comme ça. La vie ne s’arrête pas là »
« Ce n’est pas une blessure, commence-t-il par dire. J’ai été déçu car je sais que j’avais encore quelques années devant moi. Personne n’a voulu me donner cette chance. Ça devait se passer comme ça. La vie ne s’arrête pas là. »

La sienne a pris un chemin qu’il n’imaginait pas emprunter. Devenir entraîneur ? « Ce n’est pas ce à quoi je pensais pour mon après-carrière, avoue-t-il. C’est plus venu avec le temps. »


C’est en revenant s’entraîner avec la réserve du Racing, à l’été 2016 , alors qu’il espérait décrocher un contrat pro, que les contours de son destin se sont esquissés. L’ancien international Espoirs a d’abord endossé, avec la réserve en N3, le rôle de grand frère que ne pouvait plus tenir le regretté Steven Keller. Le contrat attendu n'est pas arrivé et il est resté en Alsace, trouvant au sein du club qui l’avait lancé une opportunité de préparer sa reconversion.

Quentin Othon sait ce qu’il doit au Racing. Hier comme aujourd’hui. « C’est le club qui m’a formé comme joueur, qui m’a donné la chance de passer mes diplômes et qui me forme comme entraîneur. »

Il a fait le bon choix, il en est certain. « Je n’ai pas hésité longtemps quand François (Keller, le directeur de la formation et coach de la réserve) m’a fait cette proposition. Quand je suis revenu au club, c’était pour encadrer les jeunes en N3. François m’a donné l’opportunité d’entraîner et j’y ai pris goût. »
« Je sais que d’anciens coéquipiers m’envient et aimeraient être à ma place aujourd’hui »

Il aurait pu continuer à vivre du foot quelques années, en N2 ou en N3, « sans rien à côté ». Mais il sait la difficulté de revenir à la vie normale une fois les crampons rangés. « J’ai des amis qui ont joué plusieurs centaines de matches en Ligue 1 et qui n’ont rien. Je sais que d’anciens coéquipiers m’envient et aimeraient être à ma place aujourd’hui. »

Lui a déjà basculé dans l’après, tout en continuant à prolonger le plaisir du jeu. Ses coéquipiers sont simplement juste un peu plus jeunes. Quentin Othon s’est adapté sans difficulté. « Je suis quelqu’un de très ouvert. Et ils sont très demandeurs de conseils, ils connaissent mon parcours. »


La saison prochaine, le milieu ne portera plus le maillot de la réserve. « J’arrête à ce niveau, mais je jouerais peut-être avec des amis. » Il vit ces derniers instants avec sérénité. « Quand on a un autre projet en tête, c’est forcément plus facile. »

Toujours joueur, Quentin Othon ne peut pas encore avoir son équipe (il est actuellement adjoint des U14 du Racing). Mais bientôt, il sera entraîneur numéro 1 pour continuer à faire ses gammes. « C’est l’idée », sourit-il, presque impatient d’entrer dans « le vif du sujet ». Son DES, décroché cet été, lui permet déjà d’entraîner jusqu’en National 2.

Quentin Othon ne regarde pas encore si loin. Mais, sur le terrain comme sur un banc de touche, son tempérament de compétiteur reste intact. « Ce n’est que le début, mais j’ai envie d’aller le plus haut possible. »
« Pas une vocation, mais une révélation »

Comme il l’a toujours fait, François Keller, le directeur de la formation au Racing et coach de la réserve, a tendu la main à Quentin Othon à l’été 2016 quand ce dernier s’est retrouvé sans club.

Le train du professionnalisme n’est malheureusement pas repassé pour le milieu et après une première saison avec la réserve en N3, « on lui a proposé un contrat avec Marc (son frère, président du Racing) ». Pour encadrer la jeunesse strasbourgeoise et passer ses diplômes d’entraîneur.

« Il bonifie les joueurs autour de lui, il est exemplaire dans l’attitude et il monte le niveau d’exigence, en match comme à l’entraînement. Il est encore joueur, mais déjà coach dans sa tête. »

François Keller avait aimé le joueur, entré au centre de formation en 2003 et vainqueur de la Gambardella en 2006 avec la « génération dorée des 87-88 » (Weber, Fanchone, Gasmi, Gameiro, Mathlouthi…). Il découvre le futur entraîneur, non sans avoir décelé chez Quentin Othon des prédispositions pour le rôle.

« C’était déjà un coach et un relais sur le terrain. Il avait l’attitude et le comportement pour devenir entraîneur. Ce n’était pas une vocation, mais ç’a été une révélation pour lui. »
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Message  67120 Sam 19 Sep - 5:42

dna a écrit:
la Meinau rêvée de Luyindula
les anciens Joueurs  - Page 4 Beye-l10
L’ancien attaquant du Racing Peguy Luyindula, aujourd’hui directeur sportif du Dijon FCO, se fait une joie de retrouver dimanche (15h) le stade qui l’a révélé au plus haut niveau, mais regrette de ne pas le voir plein comme un œuf, à cause des restrictions liées au Covid.
Il explore minutieusement les recoins de sa mémoire et finit par lâcher. « Je ne crois pas être revenu à la Meinau avec Paris. La dernière fois, ce devait être avec Lyon. »
Le souvenir est lointain et pour tout dire imparfait : en réalité, la dernière visite de Peguy Luyindula dans son ancien jardin meinovien remonte au 3 novembre 2007 avec le PSG. Titulaire, il a participé, sans marquer, au succès parisien (1-2).
Depuis, les détours de sa carrière, achevée en 2015 après une ultime expérience aux New York Red Bulls, ne l’y ont pas ramené. Même la saison passée, alors qu’il était entré en fonction au Dijon FCO à l’été 2019 comme conseiller stratégique, il a été privé du déplacement en Alsace.
« Strasbourg m’a donné faim de titres »

Comme toute la 29e journée, le match à la Meinau, prévu le 14 mars, a été reporté. À l’époque, tout le monde ignorait qu’il ne serait jamais joué. « Je me faisais une joie de retrouver ce stade que j’adore et qui aurait été plein, comme souvent ces dernières années. »

Le natif de Kinshasa (41 ans) aura donc patienté six mois de plus avant des retrouvailles qu’il attend avec impatience, mais aussi un arrière-goût amer, coronavirus oblige.

« Il n’y aura personne, du moins pas grand monde (5 000 spectateurs) , et ce ne sera pas pareil. Je le regrette, car en temps normal, c’est top de revenir à la Meinau. Lorsque je jouais à Strasbourg, j’ai toujours été apprécié du public et je l’ai toujours apprécié. »

Il n’a pourtant porté le maillot bleu que durant trois saisons pleines, dont la dernière conclue par une relégation en Ligue 2, mais aussi un sacre en Coupe de France. Pour lui qui a ensuite évolué à Lyon, Marseille et Paris, le Racing pourrait n’être qu’un souvenir évanescent.

« Pas du tout, contredit l’ex-international (6 sélections, 1 but) arrivé à 19 ans en provenance de Niort. Strasbourg représente énormément pour moi. Je n’y ai pas vécu que des bons moments, on est même descendu en L2, mais quand j’y pense, je n’arrive pas à trouver de mauvais souvenirs. C’est le club avec lequel j’ai remporté mon premier trophée (la Coupe de France 2001). C’est inoubliable, surtout quand on songe que beaucoup de joueurs stoppent leur carrière sans n’avoir jamais rien gagné. Le Racing m’a donné faim de titres. Et sur ce plan, j’ai été gâté. »

« Les belles choses vont revenir »

Triple champion de France avec Lyon (2002, 2003, 2004), double vainqueur de la Coupe (Strasbourg en 2001 et Paris en 2010) et lauréat de la Coupe de la Ligue (PSG en 2008), l’attaquant n’a jamais oublié le club qui l’a propulsé dans la lumière et pour lequel, en 103 matches officiels, il a inscrit 26 buts et distillé 7 passes décisives.

« Le Racing, c’est aussi mon premier but en L1 (le 3 décembre 1999 contre Bastia, 2-0) et mon premier triplé, sans doute mon meilleur souvenir, face à Lyon (le 2 février 2000, 4-2). J’ai souvent marqué contre l’OL. C’est pour ça qu’il s’est senti obligé de me recruter (rires). »

Son transfert record dans le Rhône (8,8 millions d’euros) tiendra jusqu’à la vente de Jean-Eudes Aholou à Monaco en 2018 (14 millions). Après 5 buts en 6 journées de L2, “Peg” quitte le Racing pour l’Olympique lyonnais en fin de mercato estival 2001.

En trois ans, il y a noué de solides amitiés dont l’une va le conduire deux décennies plus tard à Dijon. Entré dans le monde du foot à Strasbourg après ses études (1998-2004), Olivier Cloarec, le directeur général du DFCO, et l’ex-buteur sont restés proches.

« Olivier a suggéré mon nom au président Olivier Delcourt avec qui ç’a tout de suite accroché. Ce dernier m’a proposé de devenir son conseiller stratégique, puis, depuis cette saison, son directeur sportif. »

L’ex-pro pilote ainsi la politique sportive d’un DFCO qui, comme le Racing, connaît un certain retard à l’allumage pour sa 5e saison de rang en L1. Il ne s’affole pas. « Il faut garder confiance. On a fait de belles choses l’an passé après avoir pareillement souffert au démarrage (4 défaites d’entrée). Je suis certain qu’elles vont revenir. »

Plus encore après qu’avant le match, Peguy Luyindula espère pouvoir, dimanche, se souvenir des belles choses.
En relief
Luyindula : « Beaucoup de sacrifices »


C’est un confrère dijonnais qui le dit : « Quand Peguy Luyindula a débarqué ici en 2019, beaucoup, dans l’environnement du DFCO, se sont demandé s’il n’allait pas occuper une sorte d’emploi fictif. Aujourd’hui, tout le monde est d’accord sur un fait : il bosse, en étant à la fois très présent et discret. »

En quelques jours, l’homme aux 368 matches de Ligue 1 (86 buts) a changé de vie. Il a laissé femme et enfants aux États-Unis où la famille est installée depuis sa signature au Red Bulls de New York fin 2012.

Direction Dijon pour son baptême dans un métier qu’il ne connaissait pas, mais auquel il aspirait. « Les arcanes d’un club m’ont toujours intéressé. L’occasion s’est présentée à Dijon. Je l’ai d’autant plus saisie que la présence d’Olivier Cloarec, avec qui je m’entends très bien, m’a rassuré. Je savais que j’aurais sur place quelqu’un d’expérimenté sur qui m’appuyer. Ma seule hésitation tenait à mes obligations familiales. Cette année, depuis mon retour à Dijon le 5 juin, je n’ai pas vu ma femme et mes enfants. Je suis à fond dans ce que je fais. Je ne fais pas semblant. Sinon, je serais resté de l’autre côté de l’Atlantique. Je fais beaucoup de sacrifices et donne le maximum pour le DFCO. »

Il s’est ainsi entouré d’une garde rapprochée sur laquelle il sait pouvoir compter, comme son ex-coéquipier lyonnais Grégory Coupet, enrôlé comme coach des gardiens, et son pote des débuts niortais Cyril Chapuis (lui aussi ex-Racingman, mais à une autre époque), recruté comme… recruteur.

« Ils ne sont pas venus uniquement parce que ce sont des gens de confiance, mais aussi pour leur capacité de travail et leur compétence. Dans un club, la clef de la réussite, c’est de travailler en osmose. Les attaques de l’extérieur sont assez nombreuses pour qu’on évite celles de l’intérieur (sourire). »
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Message  67120 Jeu 24 Sep - 19:18

equipe a écrit:
Xavier Gravelaine va finaliser son départ de Guingamp le 5 octobre
les anciens Joueurs  - Page 4 Index40
Guingamp (Ligue 2) a annoncé ce jeudi que la direction du club allait rencontrer Xavier Gravelaine, le 5 octobre, afin de finaliser le départ de son directeur du football.
On savait son poste menacé depuis la démission de l'ancien président de Guingamp, Bertrand Desplat, le 8 septembre. Mais c'est désormais officiel, Xavier Gravelaine (51 ans), qui occupait le poste de directeur du football de l'EAG depuis mars, va quitter le club breton. Celui-ci a annoncé ce jeudi que, le 5 octobre, date de la clôture du mercato, une rencontre sera organisée entre la direction et Gravelaine afin de finaliser les conditions de son départ.
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Message  67120 Ven 9 Oct - 17:11

Alsa'sports a écrit:
Cap sur la Roumanie pour Magaye Gueye
les anciens Joueurs  - Page 4 12103110
Formé au Racing Club de Strasbourg et auteur de 9 buts en 27 matchs de Ligue 2 entre 2008 et 2010 avec le maillot bleu, l’attaquant de 30 ans va connaitre un nouveau championnat. Après l’Angleterre (Everton et Millwall), la Turquie (Adanaspor et Osmanlispor) et l’Azerbaijan (Qarabag), le natif de Nogent-sur-Marne s’est engagé pour deux saisons avec le club Roumain du FC Dinamo Bucarest.
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Message  67120 Ven 16 Oct - 13:19

Alsa'sports a écrit:
Gerald Baticle : “Le Racing est difficile à jouer”
les anciens Joueurs  - Page 4 Gerald10
Après six journées de championnat le Racing ne compte que trois petits points à son actif. Un début de saison compliqué pour les hommes de Thierry Laurey qui accueilleront l’Olympique Lyonnais ce dimanche à 13 heures au Stade de la Meinau. Passé par le Racing Club de Strasbourg de 1995 à 1998, Gerald Baticle est entraîneur adjoint à l’OL depuis 2011 et cela malgré les changements d’entraîneurs. L’homme aux 105 apparitions (21 buts) sous le maillot du Racing revient sur le début de saison de l’OL et offre son regard sur celui du RC Strasbourg.

C’est un match compliqué ce week-end entre deux équipes dont le début de saison n’est pas réussi.


En effet, les deux équipes ont besoin de se relancer et de gagner pour reprendre confiance et se replacer au niveau du classement de la Ligue 1

Lyon a souvent dominé mais ne s’est imposé qu’une seule fois face à Dijon. Comment expliquez-vous cela ?


Nous n’avons pas réussi à nous imposer face à Marseille, Lorient, Nîmes et Bordeaux. À chaque fois nous avons eu de bonnes périodes en termes de qualité de jeu mais nous n’avons pas su concrétiser et être efficaces. Lorsqu’on ne fait pas mal à l’adversaire on le laisse prendre confiance et s’installer dans le match. Il faut que l’on travaille dans ce domaine pour progresser et corriger ce détail capital. Dans le football l’efficacité est primordiale pour transformer ses bonnes préstations en victoires. La seule chose qui compte c’est de s’imposer afin de prendre des points et avancer au classement.

Le mercato est resté ouvert très longtemps. Cela a pu avoir un impact sur les performances de ce début de saison ?


Il est certain que lorsque les portes sont ouvertes aussi tardivement il peut y avoir une perte de concentration pour les joueurs concernés d’éventuels départs. Cela peut également être le cas pour les joueurs qui craignent les arrivées et la concurrence. Ce n’est simple pour personne et ce n’est pas propre à l’Olympique Lyonnais. Toutes les équipes, les staffs et entraîneurs ont pu pâtir de cette problématique. C’était à nous de nous adapter au mieux pour passer à travers ces difficultés. On ne l’a pas assez bien réalisé. Désormais c’est fini, le mercato est clos. Il n’y aura plus d’excuse possible et ce sera à nous de trouver l’efficacité pour combler rapidement le retard pris sur nos concurrents et revenir dans la course.

L’OL a réalisé un très gros parcours en Ligue des Champions. On s’attendait à revoir la même force en championnat.


Nous avons vécu une période fantastique et magique dans l’implication, la qualité de vie ensemble, dans le niveau de concentration, d’écoute, dans l’intensité et dans la qualité du jeu, c’était une superbe période. On a bien débuté le championnat en s’imposant face à Dijon (4-1) puis on a perdu l’efficacité. Nous n’avons pas perdu tous les ingrédients car il y a encore du jeu, mais on a perdu cette réussite offensive et ça nous a empêché d’aller chercher des victoires. On n’a pas spécialement perdu (une seule défaite) mais on a perdu des points en ne parvenant pas à tuer les rencontres.

Ce week-end vous affrontez le Racing. Quel regard portez-vous sur le début de saison strasbourgeois ?


Le Racing a eu des difficultés comme nous par rapport au mercato qui était ouvert tardivement. Le club a également eu des problèmes au démarrage dû au Covid19. Quand vous avez des joueurs absents lors de la préparation c’est difficile pour tout le monde. Quand il vous manque dix joueurs c’est compliqué d’avoir des séances d’entraînement d’une grande intensité. C’est comme pour Lyon, on court après les points. Nous sommes obligés de prendre des risques. Il faut chercher des victoires et non des nuls, donc on prend encore plus de risques. Il ne faut pas que le doute s’installe, il faut vite reprendre des points. Pour ce week-end la motivation sera des deux côtés.

À quelle type de rencontre vous vous attendez ?


Au Racing cela a toujours été compliqué de faire un résultat ces dernières années. C’est difficile à jouer et très athlétique. Si on ne met pas d’impact dans les duels et qu’on n’est pas au niveau on ne pourra pas imposer quoi que ce soit. Il faudra avant tout réponde sur le plan athlétique pour après pouvoir poser des problèmes sur le plan technique et tactique.
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Message  67120 Sam 24 Oct - 5:45

dna a écrit:
Le Strasbourgeois Valérien Ismaël s'engage à Barnsley
Sans club depuis l'été dernier, Valérien Ismaël a signé un contrat de trois ans avec Barnsley, 21e du Championship (la D2 anglaise).
Sans club depuis son départ de Linz en juillet dernier, le Strasbourgeois Valérien Ismaël vient de s’engager en Angleterre. Il a signé un contrat de trois ans avec Barnsley, actuel 21e du Championship, la seconde division anglaise.

Il avait été remercié à la surprise générale l'été dernier par le club autrichien de Linz, qu'il avait mené tout près du titre national et qu'il avait hissé jusqu'en 8e de finale de l'Europa Ligue (défaite face à Manchester United).
L'Alsacien conserve une très belle cote sur le marché des entraîneurs en Europe, comme le montre son nouveau contrat, qui va le lier à Barnsley jusqu'en juin 2023. Il y succède à Adam Murray.
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Message  67120 Lun 16 Nov - 5:35

dna a écrit:
Cédric Kanté, ex-défenseur du Racing : « On s’était trompé de combat »
les anciens Joueurs  - Page 4 Title194
Comme le Racing d’aujourd’hui, celui de la saison 2005/2006 comptait six petits points au compteur après dix journées. Et il a fini par descendre en Ligue 2. L’ex-défenseur Cédric Kanté (41 ans) s’en souvient à la perfection. Petite piqûre de rappel en ces temps troubles pour les Bleus.
Quand Cédric Kanté parle du Racing, il s’y inclut et conjugue les verbes avec le pronom « on ». Normal, le jeune quadragénaire est issu du sérail et y connaît beaucoup de monde, du président Marc Keller à son frère François, en passant par Jean-Marc Kuentz et Stéphane Cassard.
« Je vis à Strasbourg, je suis solidaire et comprends ce qu’ils vivent pour l’avoir vécu moi-même voilà quinze ans », dit l’ex-défenseur, heureux papa de trois enfants qui s’est reconverti comme consultant pour Canal + International et cogère deux sociétés dans la distribution de boissons et les chaussettes de performance.
Comme tout amoureux du Racing, Cédric Kanté est inquiet par ma mauvaise passe sportive que traverse son club. Mais il garde espoir.
Avez-vous gardé des souvenirs précis de la saison 2005/2006 ?


Bien sûr. C’est comme si c’était hier. On sortait d’une belle saison terminée à la onzième place, avec une victoire en Coupe de la Ligue. Cela signifiait un retour en Coupe d’Europe. Tout le monde avait hâte de vivre ça. Mais au final, ça n’a été qu’une longue descente aux enfers.
Pourquoi ?

L’origine de nos ennuis, ça a été le départ de Mamadou Niang à l’OM au mercato d’été. Avec “Micka” Pagis, il portait l’équipe en attaque (27 buts à eux deux la saison précédente). Niang a été mal remplacé (par le Tunisien Haikel Gmamdia, un des flops mémorables du recrutement alsacien) …

En championnat, on ramait. Mais on ne s’est pas affolé tout de suite parce que nous avions des résultats en Coupe d’Europe. On produisait du jeu, tout le monde nous disait qu’avec une telle qualité, ça allait forcément le faire. On s’est laissé bercer par ce discours rassurant. Ça nous a empêchés de passer en mode commando pour le maintien.

À partir de quand avez-vous commencé à vous inquiéter ?


Quand il était trop tard ! L’espoir, on l’a gardé longtemps. Pourtant, comme le Racing actuel, on n’avait que six points après dix journées. On collectionnait les nuls mais il a fallu attendre décembre pour gagner notre premier match (18e journée, 2-1 à Nancy) !

Mais bon, on continuait notre parcours européen. Il n’y avait donc pas lieu de paniquer. C’était juste une crise de résultats…

Et quand avez-vous compris que c’était cuit ?


La bascule s’est faite en mars, après notre élimination par Bâle en 8e de finale. L’Europe, c’était notre échappatoire, un vrai privilège pour les jeunes joueurs. Il ne restait plus que le championnat et on avait pris trop de retard. On s’était trompé de combat.

Rétrospectivement, que vous a-t-il manqué pour inverser le cours des événements ?


Une fois que l’on était pris dans la spirale négative, on n’a rien fait pour changer les choses. Il n’y a pas eu de révolte. Ce n’est pas vraiment de la résignation, mais tu t’installes dans une forme de routine. Les cadres qui doivent te tirer vers le haut ne répondent pas présent. On ne voyait pas comment s’en sortir.

Et puis les choix managériaux n’ont pas tous été compris. Me concernant, “Dugué” (le coach Jacky Dugépéroux) m’avait retiré le brassard de capitaine pour le donner à “Micka”. Pas de soucis, c’était lui, le leader technique, mais il n’était peut-être pas fait pour avoir ces responsabilités.
« On a fait illusion »

D’autant plus que Pagis a été vendu dès le mois de janvier à Marseille…

Ça a été le coup de grâce, un très mauvais signal renvoyé par la direction. Tu as déjà perdu Niang. Et là, on t’enlève Pagis. C’est devenu mission impossible. On a fait illusion, mais on avait pris trop de retard et accumulé trop de lacunes.


Voyez-vous des similitudes avec ce que vit le Racing cette saison ?


Il y en a, forcément. Mais mentalement, je me dis qu’ils sont plus armés que nous pour lutter. Thierry Laurey est présent depuis la Ligue 2, il les a fait monter, les a sauvés puis fait progresser. Le club ne s’est pas embourgeoisé, comme c’était un peu le cas à l’époque.

Le point positif, c’est que personne ne cède à la panique. Il y a toujours une espèce de sérénité. On ne voit pas le coach être menacé. Et l’équipe s’est renforcée avec l’arrivée d’Habib Diallo. Dans d’autres clubs, un vent de panique aurait déjà tout emporté.

Que faire alors pour décoller au classement ?


Si Matz Sels ne s’était pas blessé (le gardien titulaire a été victime d’une rupture du talon d’Achille mi-juillet) , on ne serait pas en train de se poser ces questions ! Et si on avait ouvert le score contre Marseille, le match aurait été plié et la situation moins tendue (lors de la dernière journée, l’OM s’est finalement imposé sur son seul tir du match 0-1).

On prend trop de buts, c’est une évidence. Entre les joueurs qui ont eu le Covid, l’absence du public, il faut vraiment que le staff fasse un énorme travail sur le mental pour que les gars ne lâchent pas. Le plus dur, dans le discours de Thierry Laurey, c’est de se réinventer.

Mais in fine , ce sont les joueurs qui ont la clé. Je parle de ceux qui ont l’expérience, des leaders qui doivent montrer l’exemple.

« Simakan ne peut pas tout »

Justement, on ne voit pas se dégager de leaders…


Oui, le bémol de l’équipe, c’est le manque de maturité. En défense centrale, par exemple, il y a Simakan. Mais il n’a que 20 ans et il ne peut pas tout. S’il doit à la fois défendre, être agressif en milieu de terrain, déborder et centrer, ça fait beaucoup…

Devant, je crois que l’entente entre Diallo et Ajorque sera un facteur déterminant. Si le duo fonctionne, comme cela semble être le cas, ça peut tirer tout le monde vers le haut.

Quelle est la leçon que vous avez retenue de la saison 2005/2006 ?


Il faut tout mettre en œuvre pour se sauver. J’ai vécu la descente avec le Racing à 25 ans. Et une autre avec Sochaux dix ans plus tard. C’était en 2013/2014 et malheureusement, le club est toujours en Ligue 2…

Les prochaines semaines vont être importantes. Il ne faut pas accumuler trop de retard et vite redresser la barre. Cette semaine, les sélectionnés (Diallo, Kamara, Djiku, Zohi, Kawashima et Mitrovic) vont revenir avec des idées positives, une autre dynamique, un regard neuf et la volonté d’être performants. Pour égayer un quotidien morose, c’est important.

Croyez-vous au maintien ?

Oui, bien sûr ! La situation est grave mais pas désespérée…
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Message  67120 Ven 4 Déc - 6:06

dna a écrit:
Yves Deroff : « Un vrai champion ne lâche pas »
les anciens Joueurs  - Page 4 Title201

Retiré du foot professionnel depuis 2012, Yves Deroff (42 ans) n’en garde pas moins un œil avisé sur les choses du ballon rond, en particulier quand celles-ci concernent ses ex-clubs. Le plus Bleu des Canaris évoque avec acuité l’échéance de dimanche à la Beaujoire, entre Nantes et le Racing.
Cela fait un bail qu’Yves Deroff n’est plus en prise directe avec le monde du foot pro. « Mais je suis toujours l’actualité de près et mon métier m’emmène régulièrement dans les tribunes de la Beaujoire », indique le jeune quadragénaire qui avait soulevé la Coupe de la Ligue avec le Racing (2005), mais aussi deux fois la Coupe de France, sous le maillot de Nantes (1999) et de Guingamp (2009).
« Comme pour le Racing, les gens s’attendaient à mieux ici »

C’est donc avec intérêt que l’ex-arrière droit se projette sur les retrouvailles dominicales en Loire-Atlantique, « pour un match qui vaudra cher entre deux équipes dans le dur, même si Nantes est un peu mieux loti que Strasbourg. »

Avec presque le double de points – 13 contre 7 –, les Canaris n’en restent pas moins sur un revers assez inquiétant à Marseille (3-1), précédé de deux nuls sans grand relief à Lens et contre Metz (1-1).

« Comme pour le Racing, les gens s’attendaient à mieux ici, dit Deroff. Le fait de voir Christian Gourcuff rester à la tête de l’équipe devait permettre de trouver un équilibre. Malgré un départ plutôt encourageant (un nul, un succès) , il n’y a pas eu de confirmation. Est-ce un problème physique ou d’organisation ? Ça manque de joueurs un peu plus conquérants, de gnac et d’intensité. À Marseille, on s’attendait à ce que Nantes bouscule et dérange un peu plus une équipe en souffrance. Mais c’est l’inverse qui s’est produit. »

Parmi les points faibles décelés, il y a cette défense souvent aux abois, avec 18 buts encaissés, soit 6 de moins que le cancre strasbourgeois. « C’est étonnant, parce que le bloc-équipe est une de nos forces, habituellement, avance Deroff. Avec Lafont, on a en plus un bon gardien et les défenseurs n’ont pas trop changé. C’est avant tout un problème de concentration, je pense. »

Devant, les atouts ne manquent pas, avec un Blas qui n’a « pas encore atteint la plénitude des meneurs de jeu à la nantaise mais qui commence à être plus décisif », et l’international Espoirs Kolo-Muani, « un vrai diamant qui a besoin d’être un peu poli. »

Comme il a eu toute latitude pour le faire à Lorient, Gourcuff cherche à « imposer son style en l’adaptant au contexte nantais ». Présent dans les tribunes de la Beaujoire contre Saint-Étienne (2-2) et Brest (3-1), Deroff a retrouvé « un fonds de jeu clair et intéressant, fait de débordements sur les côtés et de passes. »

Pour autant, la situation comptable commence à se tendre. À l’instar des Bleus, les Canaris vont devoir accélérer le pas en décembre, lors des cinq matches au programme, dont trois à domicile contre le Racing, Dijon et Angers. « Nantes a toujours réussi à grappiller des points contre les équipes qui croisent dans ses eaux », prévient Deroff, qui se montre quand même un peu inquiet pour son ex-club strasbourgeois.

« De loin, je vois une formation qui se repose beaucoup sur son coach, dit-il. Or s’il donne des clés, il ne joue pas ! Sur le terrain, tu fais beaucoup d’efforts mais ça ne passe pas. Au premier but encaissé, tu gamberges et tout s’écroule à nouveau. Il faut être fort mentalement, solidaire tout le temps. Un vrai champion ne lâche pas. »

« Quand tu ne peux pas gagner, il faut déjà savoir ne pas perdre ! »


En situation de crise, il n’y a pas mille solutions. « Il faut des leaders qui arrivent à rebooster ça par une attitude, une parole, poursuit-il. Dans mes jeunes années nantaises, il y avait Néstor Fabbri pour réveiller tout le monde. Quand on est descendu avec le Racing (au printemps 2006) , on n’avait personne… Là, j’ai l’impression que le rôle tenu par Jonas Martin ou quelques autres “patrons” est oublié. Pourtant, ce qui est proposé sur le terrain ou au club est cohérent. Après, il suffit de deux ou trois bons résultats pour sortir de l’ornière. »

Le Racing peut-il s’en extraire à la Beaujoire, en s’y imposant comme lors de ses deux dernières visites, en championnat et en Coupe de la Ligue (0-1 à chaque fois) ?

« Les trois points sont presque obligatoires, répond Yves Deroff. Mais bon, à Nantes, il ne faut pas non plus s’enflammer. »


Et de conclure par une « formule un peu bateau » mais qui est frappée du sceau du bon sens : « Quand tu ne peux pas gagner, il faut déjà savoir ne pas perdre ! » Et ça, jusqu’à la venue de Rennes vendredi dernier (1-1), le Racing l’avait longtemps perdu de vue.
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Message  67120 Lun 7 Déc - 15:29

Alsa'sports a écrit:
Plus de peur que de mal pour Alexandre Oukidja
les anciens Joueurs  - Page 4 Index43
Sorti suite à un gros contact avec Rayan Cherki dans les tous derniers instants de la rencontre face à l’Olympique Lyonnais (défaite 1-3), Alexandre Oukidja semblait sévèrement touché au genou et l’inquiétude se faisait grandissante autour du joueur. L’ancien portier du Racing Club de Strasbourg a cependant tenu à rassurer les fans du FC Metz via un message sur les réseaux sociaux : “Merci à tous pour vos messages. Plus de peur que de mal. Un très gros hématome à soigner, mais cela aurait pu être bien plus grave. Merci à vous”. Le gardien est toujours incertain pour le derby de ce week-end entre le RC Strasbourg et le FC Metz.
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Message  67120 Dim 13 Déc - 11:23

dna a écrit:
David Zitelli, ancien attaquant du Racing : « J’ai marqué un but extraordinaire du droit »
les anciens Joueurs  - Page 4 L-atta11
les anciens Joueurs  - Page 4 David-12

Buteur pour l’histoire face à Liverpool à la Meinau, le Lorrain David Zitelli a vécu ses plus belles années en club en Alsace, entre épopée européenne et victoire en Coupe de la Ligue. Des souvenirs qu’il continue à chérir plus de vingt ans après.
De David Zitelli sous le maillot strasbourgeois, on retient plusieurs images. De belles images. Et notamment ce but héroïque, la tête bandée, face à Liverpool en 16es de finale aller de la Coupe de l’UEFA. « Peu de temps avant, (Neil) Ruddock, un boucher, avait attendu que l’arbitre ait le dos tourné pour me marcher volontairement sur le visage après une tête plongeante », raconte l’ex-attaquant du Racing.

Mais il en fallait plus pour arrêter « Monsieur Z » ce 21 octobre 1997. En première période, c’est lui, déjà, qui avait ouvert le score en expédiant un boulet de canon dans la cage de David James suite à un corner de Stéphane Collet. « J’ai marqué un but extraordinaire du droit, je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour envoyer cette volée sous la barre », en rigole encore aujourd’hui l’ancien numéro 11.

« Les derbies, je sais ce que ça veut dire, pour le meilleur et pour le pire »


C’est plutôt sa patte gauche soyeuse que le public avait l’occasion d’admirer depuis son arrivée en 1995 au Racing, son troisième club du futur Grand Est après ses débuts à Nancy et son passage à Metz (voir repères). « Les derbies, je sais ce que ça veut dire, pour le meilleur et pour le pire, sourit celui qui s’était laissé convaincre au téléphone par Max Hild (le directeur sportif) de rejoindre l’Alsace. « Il était intéressé par mon profil et le challenge me convenait. Je suis arrivé dans un super groupe, Jacky (Duguépéroux, l’entraîneur) menait ça d’une main de maître avec le président (Roland) Weller et Max. »


Lors de son deuxième passage, à la toute fin du deuxième millénaire, après une année pénible à Karlsruhe, David Zitelli ne retrouvera plus ce « club familial et stable » qui l’avait charmé. « Après le changement de présidence (et l’arrivée de Patrick Proisy dans le sillage d’IMG McCormack) , l’atmosphère n’était plus la même. Ce n’était plus le même club. »

Ses six derniers mois passés sur le banc de touche n’ont pas abîmé ses souvenirs strasbourgeois qui correspondent, il est vrai, « à l’apogée de [s]a carrière ». En 1995, alors qu’il passe ses deux premiers mois à l’hôtel, Franck Sauzée le chaperonne et lui fait découvrir la ville. Les deux joueurs avaient partagé un moment fort ensemble, chez les Espoirs, en remportant l’Euro-1988 en disposant de la Grèce à Besançon. Ça crée des liens, forcément.

« J’ai de grands blancs par moments mais je vous garantis qu’on a bien fêté ça »

« J’ai eu la chance de tomber dans un groupe extra avec les (Gérald) Baticle, (Marc) Keller, (Philippe) Raschke, (Rémi) Garde, etc., même si l’effectif a pas mal bougé à l’intersaison (en 1996). C’est grâce à ces joueurs d’expérience que j’ai pu monter en puissance. » Sa première saison est « moyenne » sur le plan personnel, mais le bon parcours en Coupe Intertoto lui permet de se frotter au grand Milan AC en 16e de finale de la Coupe de l’UEFA. « Face à (Paolo) Maldini, (Alessandro) Costacurta, (Marco) Simone ou (George) Weah, il y avait un maximum de respect sur le terrain. » Peut-être même un peu trop, le Racing s’inclinant à l’aller comme au retour.
L’Europe, « une superbe expérience » à laquelle il avait déjà goûté lors de ses sélections dans les différentes classes d’âge en équipe de France. Avec ce trophée de champion d’Europe espoirs, donc. Neuf ans plus tard, il tient une autre coupe entre les mains. Sa finale de la Coupe de la Ligue au Parc des Princes s’était arrêtée en prolongation. Et c’est la boule au ventre – « j’étais dans tous mes états » – qu’il a assisté sur le banc à l’interminable séance de tirs au but conclue victorieusement par Stéphane Collet face aux Girondins de Bordeaux.


Son heure de gloire était survenue deux mois plus tôt, à la Meinau, en demi-finale face à Monaco. Un doublé dont un but sur un coup franc excentré qui avait surpris Fabien Barthez. « Un match comme ça, c’est le rêve de tout joueur. Sur le terrain, j’étais euphorique. » Comme durant toute cette saison 1996-1997 terminée avec 19 buts au compteur (14 dès la trêve).

La finale, dans le jeu, ne lui a pas laissé un souvenir impérissable. Moins que les images de liesse, même si sa mémoire s’embrume. « Après le match, c’est parti dans tous les sens. J’ai de grands blancs par moments mais je vous garantis qu’on a bien fêté ça. On était rentré sur Strasbourg où on avait rencontré des supporters. » C’était une époque où la proximité existait encore entre joueurs et suiveurs. Ce qui n’empêchait pas « une certaine pression » avant les grandes affiches.

« A Anfield, je n’avais jamais connu une ambiance pareille »


Ces matches de gala, la Coupe de l’UEFA les lui a servis sur un plateau quelques mois plus tard. Les Rangers en 32es qui ont fait de lui un improbable héros à Ibrox Park (voir par ailleurs). Liverpool ensuite. « Le retour à Anfield (défaite 0-2 après une victoire 3-0 à l’aller) reste inoubliable. Je n’avais jamais connu une ambiance pareille. La jauge était de 45 000 spectateurs à l’époque mais on ne s’entendait quand même pas parler à deux mètres. On n’avait pas vu le jour mais Alex Vencel, un gardien qui a toujours été sous-coté, avait réalisé le match de sa vie. Au coup de sifflet final, on avait explosé de joie. Et on entendait plus que les deux cents supporters strasbourgeois… »

Au tour suivant, c’est l’Inter Milan du Brésilien Ronaldo, élu Ballon d’or quelques semaines plus tard, qui était reparti la queue entre les jambes de la Meinau (2-0). Même si l’aventure s’était arrêtée au retour à Giuseppe-Meazza (3-0). « C’était un match extra à jouer. On n’avait pas fait de complexe. Au retour, j’étais blessé au genou mais j’avais quand même fait le déplacement. Je me rappelle que (Pascal) Nouma avait eu une très belle occasion. On était sorti de ce match, face au futur vainqueur de l’épreuve, avec des regrets. »

Des regrets, quand il se retourne sur sa carrière strasbourgeoise, David Zitelli n’en a pas. Ou peu. S’il s’est quelque peu éloigné du milieu du football après sa carrière (voir par ailleurs) , il retourne de temps à autre à la Meinau – « le Racing n’oublie pas ses anciens », apprécie-t-il. Et cela a dû lui faire chaud au cœur de la revoir vibrer comme à ses plus belles heures, avant la pandémie de coronavirus, comme lorsqu’il était lui-même l’un des principaux acteurs d’un pétaradant Racing.
Repères

➤ 1986-1992 : AS Nancy-Lorraine

➤ 1992-1995 : FC Metz

➤ 1995 - janvier 1998 : Racing

➤ Janvier 1998-janvier 1999 : Karlsruhe

➤ Janvier 1999-2000 : Racing

➤ 2000-2002 : Hibernians Edimbourg

➤ 2002-2003 : FC Istres

➤ 2003-2007 : FC Bleid
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Message  67120 Sam 9 Jan - 14:35

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[GRAND FORMAT] Jean-François Peron, ancien milieu du Racing: "Ces barrages, c'était ma coupe d'Europe" <img src="https://cdn-s-www.dna.fr/images/B79D518C-9989-42BB-B72F-006A38B4E28F/NW_listB/grand-format-jean-francois-peron-ancien-milieu-du-racing-quot-ces-barrages-c-etait-ma-coupe-d-europe-quot-1610127261.jpg" alt="" /> Football [GRAND FORMAT] Jean-François Peron, ancien milieu du Racing: "Ces barrages, c'était ma ... Arrivé au Racing en 1988, reparti d'Alsace quatre ans plus tard, Jean-François Peron a vécu autant de ...
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Message  67120 Dim 17 Jan - 13:44

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[GRAND FORMAT] Jean-François Larios, ancien milieu du Racing: "Là, j'ai fait une belle connerie" <img src="https://cdn-s-www.dna.fr/images/A5DCBC42-F3E8-4993-BB28-982BC61D5A30/NW_listB/grand-format-jean-francois-larios-ancien-milieu-du-racing-quot-la-j-ai-fait-une-belle-connerie-quot-1610799855.jpg" alt="" /> Football [GRAND FORMAT] Jean-François Larios, ancien milieu du Racing: "Là, j'ai fait une belle ... Prêté au Racing lors de la saison 1985-1986, Jean-François Larios retrouve ses jambes de 20 ans avant de ...
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Message  67120 Ven 22 Jan - 17:26

Alsa'sports a écrit:
Simon Zenke retrouve un club !
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De passage au Racing Club de Strasbourg entre 2007 et 2010 où il a disputé 40 matchs, Simon Zenke, joueur nigérian, a retrouvé un club en deuxième division turque. L’ancien strasbourgeois, passé également par Nancy, a signé un contrat avec le club de Menemen Belediyespor pour 6 mois avec une année en option. Simon Zenke rejoint un championnat qu’il connaît bien puisqu’il a déjà évolué dans ce dernier en jouant pour les clubs d’Istanbul Başakşehir, avec lequel il a été champion de D2 en 2013-2014, Şanlıurfaspor entre 2014 et 2015 et Kardemir Karabükspor de 2015 à 2016. Le Nigérian a donc déjà une solide expérience du championnat et compte pour le moment un total de 96 matchs disputés pour 13 buts inscrits en deuxième division turque. Alsa’Sports lui souhaite pleine réussite dans cette nouvelle aventure !
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Message  67120 Dim 24 Jan - 12:02

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[GRAND FORMAT] Philippe Piat, ancien attaquant du Racing: "A la Meinau, j'étais le souffre-douleur du public" <img src="https://cdn-s-www.dna.fr/images/E7F0CB11-B3F2-41BE-B192-7EE9FE8B5967/NW_listB/grand-format-philippe-piat-ancien-attaquant-du-racing-quot-a-la-meinau-j-etais-le-souffre-douleur-du-public-quot-1611412212.jpg" alt="" /> 6 Football [GRAND FORMAT] Philippe Piat, ancien attaquant du Racing: "A la Meinau, j'étais le ... Détecté chez les amateurs de Dijon, Philippe Piat a découvert le professionnalisme au Racing. Au niveau ...
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