Le forum préféré du Grand Hamster d'Alsace !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

les anciens Joueurs

Page 2 sur 8 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant

Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Lun 25 Jan - 16:42

Contrat fédéral pour un jeune espoir ?
 Passé par Valenciennes, Ihsan Sacko tente de se faire une place du côté de Strasbourg cette saison. Bonne nouvelle pour lui, le milieu offensif de 18 ans a découvert le championnat de National en ce début d'année. 
Et ce n'est peut-être que le début. Selon L'Alsace, le Racing vient de proposer un contrat fédéral de deux ans à Sacko. La preuve que le jeune espoir a du potentiel et qu'il pourrait s'installer durablement dans les rangs strasbourgeois.
Foot National
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Jeu 8 Sep - 5:20

Othon remonte le temps
les anciens Joueurs  - Page 2 Quenti10
Quentin Othon a retrouvé le maillot du Racing lors du match amical disputé à Molsheim, vendredi dernier

En fin de contrat avec Troyes en juin, le milieu de terrain s’entraîne depuis six semaines au Racing, où il a été formé. Quentin Othon sera à la Meinau, lundi, pour suivre un match de Ligue 2 qui lui rappellera bien des souvenirs.
Alors qu’un quatuor de joueurs avait été jugé indésirable dans le groupe strasbourgeois, la présence de Quentin Othon n’a pas manqué de surprendre, l’autre soir, sur la pelouse de Molsheim.
Le milieu de terrain a disputé l’intégralité du match amical programmé pour meubler la trêve du Racing, invité surprise de Thierry Laurey qui avait déjà pu le juger deux jours avant, lors d’un entraînement de la réserve.

« La dernière saison a été compliquée »

C’est que l’ancien international espoir âgé de 28 ans, qui compile une cinquantaine de matches de L1 et de L2 avec le Racing (2006-2010), plus de 160 matches pros en tout avec Nantes, Châteauroux et Troyes également, est en galère.
La relégation de Troyes en Ligue 2 n’a pas été sans conséquence pour lui. Alors que le président Daniel Mansoni a mis son club en vente, une drastique réduction de voilure a été décrétée dans l’Aube. Sur le carreau, le joueur formé au Racing a rejoint les stages UNFP, tout au long du mois de juillet. « C’est la première fois que je me retrouve dans cette situation, souligne-t-il. J’ai vécu la liquidation au Racing mais j’avais enchaîné tout de suite après (pour un essai fructueux dans l’Aube justement). J’ai vécu deux montées et deux descentes avec l’Estac. J’ai pris du plaisir sous le maillot de Troyes. Mais c’est vrai, la dernière saison a été compliquée. »
Estampillé homme de Jean-Marc Furlan, Quentin Othon s’est retrouvé borduré quand l’actuel entraîneur de Brest a été évincé.
« L’ancien directeur du centre de formation a été nommé entraîneur, puis les anciens adjoints et il y a eu beaucoup de départs, notamment au mercato d’hiver », explique-t-il. Le club troyen a connu un début d’exercice trop catastrophique pour que ses dirigeants croient au maintien en L1. Le joueur a dû se contenter d’une dizaine de matches, dont huit de L 1, pour sept défaites.
La fin de l’aventure dans l’Aube n’a pas refroidi sa passion pour le ballon. Il a donc accumulé les matches avec les chômeurs du foot pro, il espère que le club où tout a débuté lui permettra de se relancer. « Physiquement, il y a des manques parce qu’on ne joue généralement qu’une mi-temps avec l’équipe UNFP, souligne-t-il. Je suis resté en bonne condition mais il faut que je retrouve le rythme. Il faut que j’enchaîne les matches. »
Face au Racing Luxembourg, il a tenu la cadence jusqu’à la pause. Après, le souffle a sans doute un peu manqué.Mais sa sortie a peut-être permis d’entrouvrir une porte à celui qui s’entraîne sous les ordres de François Keller, du lundi au mercredi, avant de retrouver sa famille dans l’Aube.
« Il a un profil de milieu gaucher qui peut nous intéresser puisqu’il peut aussi occuper deux postes (milieu de terrain ou latéral) , considérait l’autre soir Thierry Laurey. Il est au chômage, on ne se pressera pas avec lui mais on a pu le voir en situation. En cas de coup dur, on l’a sous la main. »
En raison de son statut, Quentin Othon présente l’avantage de pouvoir s’engager sans contraindre le club qui lui tend la main aujourd’hui.
Avec lucidité et intelligence, il ne se voile pas la face. « Je n’ai pas eu de proposition et je suis prêt à considérer toutes les possibilités, comme celle de jouer les grands frères pour les jeunes du Racing », indique celui qui évoluait encore avec Guillaume Lacour, un autre ancien Strasbourgeois, la saison passée. Ce dernier, âgé de 35 ans, a basculé dans la carrière d’entraîneur, en charge des U 11 de l’Estac. L’ancien international espoir refuse de se ranger des voitures.
« Je ne veux pas faire une saison blanche, souligne-t-il. François Keller a l’habitude de tendre la main aux anciens joueurs formés à Strasbourg, qui sont dans ma situation (Jean-Alain Fanchone s’entraîne aussi régulièrement avec la réserve, ndlr). Alors je préfère m’entraîner au Racing, plutôt que de rester chez moi à attendre. »
Lundi, il aura une raison supplémentaire de traîner à la Meinau, jusque dans la soirée : les deux clubs qui ont marqué jusqu’ici son parcours professionnel sont aux prises. Et cela lui rappellera assurément de jolis souvenirs.
dna
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Lun 22 Mai - 20:57

Khalid Boutaïb et Dimitri Lienard ont  une proposition de prolongation de contrat entre les mains.
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Mar 23 Mai - 5:13

Saad s’en va
Le Brésilien fait partie des joueurs qui ne seront pas conservés pour la saison prochaine. Les responsables du Racing ont fait un point global sur l’effectif en construction. Il reste quelques incertitudes plus ou moins voulues.
Après un week-end de pur bonheur, dans le sillage de la victoire décrochée face à Bourg-en-Bresse, il a fallu revenir au sens des réalités. Le Racing sera l’un des petits de la Ligue 1 la saison prochaine. Son budget de 28 à 30 millions ne lui permettra pas de rivaliser avec les gros bras.

De ce fait, la construction de l’effectif constitue une phase hypersensible. Le président, l’entraîneur et la cellule de recrutement ont réfléchi aux priorités à donner, aux choix parfois douloureux à trancher, aux déchirements à consentir.

Le cas Felipe Saad n’a sans doute pas été le plus facile à régler, tant le Brésilien s’est montré d’une loyauté, d’une civilité et d’une utilité quasiment indéfectible pendant les deux saisons. Le défenseur délicieusement francophile ne portera plus le maillot strasbourgeois après avoir enchaîné deux montées en deux ans.

Le joueur de 33 ans pensait continuer à être le porte-bonheur d’une équipe avec laquelle il aura disputé 46 matches pour trois buts, dont un extrêmement précieux dans la dernière ligne droite de la saison, à Reims, synonyme d’égalisation.

Le Racing lui a proposé une reconversion qu’il a déclinée, préférant remettre à plus tard l’idée de retraite sportive. Il n’est pas le seul à dire au revoir au club en cette intersaison.

Également en fin de contrat, Éric Marester, Vincent Gragnic, Landry Bonnefoi, Hicham Benkaïd et Corentin Schmittheissler ne sont pas conservés.

Proposition de prolongation pour Boutaïb, Lienard et Salmier


En revanche, dans la même situation contractuelle, le meilleur buteur de l’équipe, Khalid Boutaïb, et son meilleur passeur, Dimitri Lienard, se sont vus proposer des prolongations. Pour le premier, l’optimisme n’est pas absolument de mise car « des clubs exotiques se sont mis sur les rangs pour le recruter », selon une source interne au club. Le Racing entend néanmoins convaincre l’international marocain, au profil atypique puisqu’il est venu assez tardivement au professionnalisme.

Pour le second, qui doit recevoir une prolongation de deux ans, les négociations sont en cours. Le cas de Kader Mangane, lui aussi en fin de contrat, n’a pas été tranché.

La case « départs » ne se limitera sans doute pas à ces différents joueurs. Le Racing a ouvert la porte à Mayoro Ndoye, Laurent Dos Santos, qui ne seront pas conservés s’ils souhaitent partir, tout comme à Oumar Pouye et Abdelhak Belahmeur, de retour de prêt. Enfin, alors qu’il est sous contrat jusqu’en 2018, Yoann Salmier a une proposition d’engagement jusqu’en juin 2019.
dna
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Mar 23 Mai - 16:35

Les grandes manœuvres commencent déjà
 A peine le temps de savourer le titre de champion de France de Ligue 2 et l'accession en Ligue 1 qui va avec, que Strasbourg est déjà sous le feu des projecteurs concernant le mercato estival qui se profile.

Selon L'Alsace, plusieurs joueurs devraient quitter le navire : Mayoro N'Doye, Laurent Dos Santos, Oumar Pouye et Abdelhak Belahmeur sont laissés libres de partir s'ils le souhaitent, tandis que Vincent Gragnic, Corentin Schmittheissler et Felipe Saad ne seront pas conservés, le dernier cité étant d'ailleurs évoqué du côté de l'autre promu, Amiens. En parallèle, Dimitri Lienard, Khalid Boutaïb et Yoann Salmier pourraient prolonger, c'est en tout cas le souhait du club.
Dans l'autre sens, le Racing étudie plusieurs profils. Selon L'Equipe cette fois, deux joueurs de Ligue 2, le défenseur central de Reims Julian Jeanvier (25 ans) et le latéral droit de Sochaux Mickaël Alphonse (27 ans), ainsi qu'un élément de Ligue 1, le milieu offensif de Toulouse Zinedine Machach (21 ans), pourraient poser leurs valises dans le Bas-Rhin. A suivre de près.
Foot National
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Lun 31 Juil - 5:43

Saison 2017/2018
Ligue 1
L’effectif du Racing

Gardiens

Landry Bonnefoi , 33 ans, au Racing depuis 2016, 2 matches avec le Racing, 8 matches de Ligue 1, sous contrat jusqu’en 2018

Bingourou Kamara , 20 ans, au Racing depuis 2017, sous contrat jusqu’en 2021

Alexandre Oukidja , 28 ans, au Racing depuis 2014, 92 matches avec le Racing, sous contrat jusqu’en 2018

Défenseurs
Ismael Aaneba , 18 ans, au Racing depuis 2016, sous contrat jusqu’en 2020

Kenny Lala , 25 ans, au Racing depuis 2017, 26 matches de Ligue 1, 1 but, sous contrat jusqu’en 2019

Kader Mangane , 34 ans, au Racing depuis 2016, 19 matches avec le Racing, 155 matches en Ligue 1, 15 buts, sous contrat jusqu’en 2018

Pablo Martinez , 28 ans, au Racing depuis 2017, 37 matches en Ligue 1, sous contrat jusqu’en 2019

Abdallah Ndour , 23 ans, au Racing depuis 2014, 89 matches avec le Racing, 3 buts, sous contrat jusqu’en 2018

Yoann Salmier , 24 ans, au Racing depuis 2014, 53 matches avec le Racing, 1 but, sous contrat jusqu’en 2018

Ernest Seka , 30 ans, au Racing depuis 2014, 99 matches avec le Racing, 4 buts, sous contrat jusqu’en 2019

Steve Solvet , 21 ans, au Racing depuis 2014, sous contrat jusqu’en 2018

Duplex Tchamba , 19 ans, au Racing depuis 2017, sous contrat jusqu’en 2021

Milieux de terrain
Jean-Eudes Aholou , 23 ans, au Racing depuis janvier 2017, 15 matches avec le Racing, sous contrat jusqu’en 2021

Anthony Caci , 20 ans, au Racing depuis 2015, 1 match avec le Racing, sous contrat jusqu’en 2018

Benjamin Corgnet , 30 ans, au Racing depuis 2017, 141 matches de Ligue 1, 22 buts, sous contrat jusqu’en 2020

Anthony Gonçalves , 31 ans, au Racing depuis 2016, 27 matches avec le Racing, sous contrat jusqu’en 2018

Jérémy Grimm , 30 ans, au Racing depuis 2013, 127 matches avec le Racing, 8 buts, sous contrat jusqu’en 2018

Dimitri Lienard , 29 ans, au Racing depuis 2013, 122 matches avec le Racing, 19 buts, sous contrat jusqu’en 2019

Jonas Martin , 27 ans, au Racing depuis 2017, 107 matches de Ligue 1, 6 buts

Mayoro Ndoye , 25 ans, au Racing depuis 2014, 73 matches avec le Racing, 4 buts, sous contrat jusqu’en 2018

Vincent Nogueira , 29 ans, au Racing depuis 2016, 25 matches avec le Racing, 1 but, 114 matches de Ligue 1, 6 buts, sous contrat jusqu’en 2018

Attaquants
Stéphane Bahoken , 25 ans, au Racing depuis 2014, 87 matches avec le Racing, 17 buts, 16 matches de Ligue 1, 2 buts, sous contrat jusqu’en 2018

Jérémy Blayac , 34 ans, au Racing depuis janvier 2015, 73 matches avec le Racing, 27 buts, 24 matches de Ligue 1, 6 buts, sous contrat jusqu’en 2018

Nuno Da Costa , 26 ans, au Racing depuis 2017, sous contrat jusqu’en 2021

Idriss Saadi , 25 ans, au Racing depuis 2017, 18 matches en Ligue 1, sous contrat jusqu’en 2021

Ihsan Sacko , 19 ans, au Racing depuis 2015, 28 matches avec le Racing, 4 buts, sous contrat jusqu’en 2019

Kevin Zohi , 20 ans, au Racing depuis janvier 2017, sous contrat jusqu’en 2021

dna
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Mer 2 Aoû - 20:57

Donnez du temps à Lyon ! Cet ancien lance un appel


Ancien joueur de l'Olympique Lyonnais et du RC Strasbourg, qui s'affronteront samedi soir au Groupama Stadium, Christian Bassila a désormais une fonction officielle à l'OL. En effet, il est récemment passé du statut de consultant de la chaîne télé du club rhodanien à celui de directeur de la préformations de l'Olympique Lyonnais. Il a donc vécu de l'intérieur les nombreux changements intervenus au sein de l'effectif de l'OL.

Et avant la reprise du championnat, il a tenu à faire passer un message. « J'ai suivi la préparation. Nous sommes dans un changement. Je suis heureux car j'ai vraiment l'impression de m'inscrire dedans. Il y a de l'ambition. Le recrutement parle de lui-même et affiche les intentions du club pour cette année. Alors il va falloir du temps. Tout ne va pas se mettre en place du jour au lendemain. Ce sont de nouveaux joueurs qui arrivent dans un nouvel environnement. Il va falloir qu'ils s'adaptent très rapidement mais il ne faut pas attendre trop et tout de suite de cette équipe. Il faut savoir être patient même si nous voyons qu'il y a déjà des choses très intéressantes qui se mettent en place », a précisé  sur le site de l'OL, Christian Bassila, histoire que la pression ne soit pas trop énorme sur les épaules de Bruno Genesio et son équipe.
foot01
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Jeu 25 Jan - 14:40

JEFF STRASSER TRANSPORTÉ À L'HÔPITAL APRÈS UN MALAISE CARDIAQUE
Le match de deuxième division allemande entre Darmstadt et Kaiserslautern a été interrompu ce mercredi soir à la mi-temps. La cause de cette interruption fera particulièrement mal au cœur des supporters du FC Metz et du Racing Club de Strasbourg, puisque Jeff Strasser, coach de Kaiserslautern depuis septembre dernier et ancien joueur de ces deux clubs français, a été transporté à l'hôpital. Le speaker du stade a évoqué une « urgence médicale » .

Après un quart d'heure d'attente, l'arbitre a finalement pris la décision d'annuler la rencontre (0-0 à la pause) en raison d'un malaise cardiaque subi par l'entraîneur de 43 ans. Le Luxembourgeois se serait auparavant plaint de nausées et de vertiges. Il a immédiatement été conduit à l'hôpital, « sous contrôle médical » , comme le précise le club sur son compte Twitter.
SO
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Mer 17 Juil - 18:19

Magaye Gueye trouve un nouveau club
Formé au Racing entre 2002 et 2008 puis dans l'effectif professionnel entre 2008 et 2010 Magaye Gueye était promis à un bel avenir. À l'époque, l'attaquant, alors âgé de 20 ans, avait quitté le Racing suite à la relégation du club, pour s'engager en faveur d'Everton pour un transfert évalué à 1,4 millions d'euros. Mais, face à la concurrence, l'attaquant Franco-Sénégalais, qui a porté le maillot bleu dans toutes les sélections de jeunes, doit partir. S'en suivra un prêt au Stade Brestois, puis un an à Millwall. Exilé en Turquie depuis 2015 où il a porté les couleurs d'Adanaspor et d'Osmanlispor, le joueur de 29 ans va relever un nouveau défi puisqu'il vient de s'engager en faveur de Qarabag en Azerbaïdjan. Bonne chance à lui !
directracing
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Mer 17 Juil - 18:22

equipe a écrit:
Dijon nomme Peguy Luyindula conseiller stratégique
les anciens Joueurs  - Page 2 52713011

Le DFCO a annoncé ce vendredi l'arrivée de l'ancien attaquant international dans un rôle de conseiller.


Âgé de quarante ans, l'ex-attaquant international Peguy Luyindula (6 sélections, 1 but) va réapparaître dans le paysage de la Ligue 1 dans un rôle de «conseiller stratégique» à Dijon.

«En lien direct avec Olivier Delcourt, président du DFCO, Peguy Luyindula partagera son expertise et son expérience dans plusieurs domaines», annonce le club dans un communiqué.

«J'ai choisi de faire appel à Peguy Luyindula pour aider notre club à franchir un cap et à se pérenniser au plus haut niveau, ?y explique Olivier Delcourt. Il apportera son savoir et son vécu dans le domaine sportif, notamment auprès de nos joueurs. Grâce à ses réseaux et ses activités aux États-Unis (il a évolué deux saisons aux New York Red Bulls), il pourra nous ouvrir de nouvelles perspectives pour développer l'image du DFCO sur le plan national, mais aussi international.»
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Mer 4 Sep - 14:01

Légende du Racing : Raymond Kaelbel, l’Alsacien “Roi” de Monaco

les anciens Joueurs  - Page 2 Raymon11
Raymond Kaelbel (au centre), encadré par le Prince Rainier et Roger Frey, ministre de l’Intérieur de l’époque, soulève la Coupe de France 1960 qu’il a remportée avec Monaco contre Saint-Étienne.

Véritable légende du Racing, Raymond Kaelbel a également bâti sa renommée à l’ombre du Rocher monégasque entre 1956 et 1961. En remportant un championnat et une Coupe de France, l’international tricolore a contribué à mettre l’AS Monaco sur la carte du foot hexagonal.

La scène se déroule à Evian au milieu de l’été 1956. Après une quatrième saison pleine sous la tunique du Racing, Raymond Kaelbel décompresse dans une petite embarcation qu’il partage avec Léon Deladerrière, l’ailier gauche de Nancy.
Canne à pêche en main, les deux footballeurs ont les yeux rivés sur le bouchon quand un des employés sort brusquement de l’hôtel où ils séjournent : « Monsieur Kaelbel, il faut venir, vous êtes transféré à Monaco ! »
« Les Monégasques nous prenaient pour des Belges »
Dès le lendemain, le Colmarien – décédé en 2007 à l’âge de 75 ans – file en Principauté pour parapher son nouveau contrat. L’ASM est alors en Première division depuis seulement trois saisons et n’a pas remporté le moindre titre au plan national. Mais depuis son accession au trône, le prince Rainier semble vouloir donner une nouvelle stature à cette équipe qui évolue en contrebas du palais royal.
En attirant Raymond Kaelbel, Monaco vient de mettre la main sur un joueur qui est appelé en équipe de France depuis deux ans et figure parmi les meilleurs défenseurs centraux du championnat.
L’Alsacien a une marque de fabrique : le tacle glissé. « C’est lui qui l’a inventé, martèle encore aujourd’hui son fils, Guy Kaelbel. À l’époque c’était les deux pieds en avant ».
La famille emménage rue de la Princesse Antoinette, une artère perpendiculaire au Grand Prix de Monaco et se confronte rapidement à un choc des cultures. « Avec notre accent alsacien, les Monégasques nous prenaient pour des Belges », se souvient Guy Kaelbel.
« Je n’étais pas habitué à la vie sur les bords de la mer Méditerranée, expliquait le paternel dans une interview donnée à la Ligue d’Alsace en 2002. Les gars allaient à la plage l’après-midi, c’était même l’activité favorite de coéquipiers, comme Henri Biancheri ou Michel Hidalgo. J’étais un peu écœuré, moi qui étais habitué à une certaine rigueur. »
En 1958, l’arrivée de Lucien Leduc et ses règles strictes en matière d’hygiène de vie et de diététique vont siffler la fin des vacances. Avec le renfort de joueurs comme Lucien Cossou ou Bert Carlier, Monaco devient un sérieux prétendant au championnat et s’illustre lors de la Coupe de France 1960.
En demi-finale, les Asémistes ne parviennent pas à trouver la clé contre le grand stade de Reims. À quelques minutes du terme, Raymond Kaelbel s’élève plus haut que tout le monde pour reprendre un corner de la tête, la balle file vers André Hess qui envoie Monaco à Colombes pour la finale.
« Mon père a marqué un paquet de buts avec Monaco, il était très dangereux de la tête », précise le fils du défenseur.
En finale, contre l’AS Saint-Etienne, Monaco s’impose 3-2 et son capitaine, Raymond Kaelbel, reçoit le trophée des mains de Roger Frey, le ministre de l’intérieur.
À leur retour en principauté, les Rouge et Blanc sont reçus en grande pompe au palais royal et, au détour d’un couloir, l’Alsacien joue au football avec le tout jeune Prince Albert.
« Le Prince Rainier, la Princesse Grace et le Roi Kaelbel »
La saison suivante, la Princesse Grace redessine les courbes de la liquette monégasque qui arbore désormais la mythique diagonale. Les Monégasques y feront honneur en allant chercher le premier titre de l’histoire du club à la dernière journée de la saison 1960/1961.
Kaelbel est au sommet du Rocher et aura, quelques dizaines d’années plus tard dans une interview donnée à la Ligue, cette phrase mythique : « À Monaco, il y avait le Prince Rainier, la Princesse Grace et le Roi Kaelbel ! »
Le “Roi” ne conservera pas longtemps son trône. L’avènement de Marcel Artelesa en défense centrale pousse les dirigeants monégasques à se séparer de l’international français (35 sélections entre 1954 et 1960) qui est envoyé au Havre. Après un passage à Reims, Raymond Kaelbel retrouvera l’autre amour de sa vie, le Racing avec qui il sera du quart de finale contre Manchester United en Coupe des villes de foire.
dna
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Ven 13 Sep - 17:28

equipe a écrit:
Habib Beye rejoint le staff de Poissy, en National 2
Le consultant de Canal Plus a rejoint l'équipe de Laurent Fournier, qui évolue en National 2.
Habib Beye (41 ans) a intégré le staff de Laurent Fournier à Poissy. Le club des Yvelines évolue en National 2 (quatrième échelon français). Le consultant de Canal Plus n'a jamais caché son envie de se rapprocher des terrains et d'embrasser, pourquoi pas dans le futur, une carrière d'entraîneur. À Poissy, il va tenter d'apporter son expérience et d'apprendre aux côtés de Laurent Fournier, entraîneur expérimenté qui a notamment officié en Ligue 1, à Bastia (octobre 1998-avril 1999), au PSG (février à décembre 2005) et à Auxerre (2011-mars 2012).
Poissy est actuellement 11e de National 2. Le club a réussi un joli coup sur le marché des transferts avec l'arrivée de Mounir Obbadi.
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Mer 18 Sep - 19:53

Jubilé
 Fabrice Ehret boucle la boucle à Petit-Landau

les anciens Joueurs  - Page 2 Avec-s11
Quatre ans après l’arrêt de sa carrière, et à quelques jours de souffler sa 40e bougie, l’ancien joueur du Racing a décidé d’organiser samedi (14h30) son jubilé sur la pelouse de Petit-Landau, là où tout a commencé pour lui. Quelques invités de marque sont annoncés.
S’il n’a pas conservé un grand attachement pour le monde du football professionnel, à qui il a d’ailleurs tourné le dos sans amertume ni regrets en 2015, Fabrice Ehret, 40 ans le 28 septembre prochain, a néanmoins gardé de sa longue carrière et de ses sept clubs quelques solides compagnons de route.

Johansen, Kanté, Abdessadki et les autres


Des coéquipiers devenus amis véritables. Et ce sont eux, « et juste eux », que l’ancien joueur du Racing a souhaité réunir à l’occasion de son jubilé, ce samedi après-midi au stade de Petit-Landau.

Un lieu « sacré » pour lui puisqu’il y a frappé ses tout premiers ballons à l’âge de six ou sept ans. « Tout a commencé là-bas, il me paraissait sympa que tout s’y termine également, sourit-il. Comme ça, je pourrai dire que la boucle est vraiment bouclée. »

L’ex-arrière gauche pesant 368 matches au plus haut niveau aurait donc pu faire jouer son carnet d’adresses pour former samedi deux équipes d’anciens professionnels.

Il a préféré n’en convier qu’une petite dizaine. « Ceux qui ont vraiment compté pour moi, pas seulement en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’homme, appuie-t-il. L’idée n’était pas d’avoir le plateau le plus clinquant possible, mais d’avoir autour de moi ceux que j’aime. »

Il n’empêche, la liste des invités a fière allure et devrait rappeler quelques bons souvenirs aux amateurs de football. Les anciens Strasbourgeois Pascal Johansen, Cédric Kanté, Yacine Abdessadki seront au rendez-vous.

Tout comme ses ex-coéquipiers à Évian, Bertrand Laquait, Hervé Bugnet et Cédric Barbosa. Danijel Ljuboja et Camel Meriem pourraient également être de la partie, tout comme Sidney Govou et Habib Beye. « Pour eux deux, ça dépendra de Canal +. J’espère qu’ils pourront se libérer. »

Toutes ces anciennes gloires de la Ligue 1 seront en tout cas réparties au sein de deux équipes complétées par les amis et la famille de Fabrice Ehret.

« On va faire une belle fête tous ensemble. Avant, pendant et après le match, bien sûr », assure celui qui ne tape quasiment plus le ballon, « si ce n’est avec le club de Meyenheim de temps en temps », mais qui aimerait quand même bien gagner son « dernier match ». On ne se refait pas.

Y ALLER. Stade municipal de Petit-Landau. L’entrée sera libre. Toutes les recettes de la buvette seront reversées au FC Petit-Landau.

dna
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Ven 20 Sep - 19:13

Mamadou Niang directeur sportif de l'Athlético Marseille (N 3)
les anciens Joueurs  - Page 2 Th_jfi13
L'ancien buteur de l'OM Mamadou Niang est nommé directeur sportif de l'Athlético Marseille, pensionnaire de National 3.
L'Athlético Marseille (N 3), anciennement Groupe sportif Consolat, a annoncé la nomination de Mamadou Niang (40 ans) au poste de directeur sportif. L'ancien attaquant de l'OM (2005-2010) succède à Djamal Mohamed, dont le départ a été acté en milieu de semaine. Il occupait jusque-là le rôle d'entraîneur adjoint.
equipe
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Ven 18 Oct - 12:42

Pascal Johansen : « Si je n’avais pas réussi, je serais rentré à la SNCF »

les anciens Joueurs  - Page 2 Img_x110
Pascal Johansen a enchanté les pelouses de Ligue 1 dans les années 2000, avec Strasbourg, d’abord, puis Marseille, ensuite. Entre le décès de son grand frère Frédéric, ses années collège et la fin de sa carrière, l’ancien milieu de terrain revient sur sa vie, tout en simplicité.
Quel genre d’éducation as-tu reçue ?
J’ai grandi dans un quartier populaire, mon père était cheminot, et ma mère était secrétaire dans une boîte de tissus. On vivait dans un appartement très simple, dans un quartier où il y avait beaucoup d’espaces verts. Pour commencer à jouer au ballon, c’était idéal. Notre situation était assez classique. Mon père a passé tous les échelons des cheminots, il a commencé en étant contrôleur, puis chef de gare... Tranquille, quoi. Petit, durant les vacances, il y avait un truc cool : on ne payait pas le train. On était un peu privilégiés, d'autant qu’à l’époque, prendre l’avion était quelque chose de cher. Bon, ça a duré jusqu’à mes 18 ans, après plus rien ! (Rires.)
Tu as un grand frère, Frédéric, de sept ans ton aîné. Comment ça se passait quand vous étiez petits ?
On était très proches. C’était mon grand frère, dans le sens où, au niveau de mon éducation, il m’a beaucoup aidé.

À l’époque, il n’y avait pas autant de discussions entre les parents et leurs enfants. Mon père était quelqu’un... de l’ancienne école. Il ne communiquait pas trop, à part quand ça n’allait pas ! Là, tu te faisais reprendre de volée ! (Rires.) C’était plutôt notre mère qui était proche de nous, et notre père était là pour remplir le rôle du chef. Donc mon frère m’apprenait les petites choses de tous les jours. Je l’admirais beaucoup... C’était un peu mon idole, en fait. Déjà, il a partagé avec moi la passion du ballon. Très jeune, il est parti en sport étude, puis en centre de formation, puis en équipe de France de jeunes. Donc, il me racontait des anecdotes, les histoires de vestiaires, les rouages du métier... C’était passionnant ! Avec mes parents, on était souvent invités dans des clubs, pour visiter leurs installations. Je me rappelle une chose : on était allés à Auxerre voir Guy Roux. J’étais tout petit, et j’étais reparti avec un maillot, j’étais comme un dingue ! Vingt ans plus tard, je me retrouve dans le même bureau de Guy Roux, car j’avais une possibilité de signer à Auxerre. C’était très bizarre comme sensation. Parfois, on pouvait voir Guy venir voir des matchs à Colmar, avec son avion privé.
« Mon frère m’apprenait les petites choses de tous les jours. Je l’admirais beaucoup... C’était un peu mon idole, en fait. Déjà, il a partagé avec moi la passion du ballon. »


Comment ça se passait à l’école ?
À l’école, ça se passait plutôt bien jusqu’au lycée. J’étais bien dans mon petit collège, avec mes potes, j’ai eu facilement mon brevet. En cours, ça se passait bien. J’ai toujours bien aimé le français. Au collège, j’avais gagné un concours où il fallait écrire une histoire, un conte de Noël ou une connerie comme ça, et il fallait l’illustrer avec un dessin. Bon, j’avais un peu triché car j’ai demandé à un pote, qui savait bien dessiner, de me faire le dessin. J’avais gagné ce petit prix, et la récompense, c’était un livre. Je ne lisais jamais, c’était vraiment un super cadeau ! (Rires.) En revanche, un truc qui me tuait, c’est qu’à l’école et au collège, on n’avait pas le droit de jouer au foot dans la cour. Même en sport, on ne faisait pas de foot ! On jouait au basket, au volley, au handball... J’ai même gagné le cross de mon collège. J’avais tellement envie que ça se finisse que j’ai commencé à courir et je me suis retrouvé premier ! Le collège, c’est aussi les premiers flashs sur les filles, les premières amourettes, mais rien de particulier, quoi. Il y avait une fille qui me plaisait bien, mais elle était 3e et moi en 6e. Elle m’aimait bien, mais ce n’était pas possible ! (Rires.)
À part footballeur, il y a un métier que tu aurais aimé faire ?

Non, c’était vraiment l’angoisse, je n’ai jamais su ce que je voulais faire. Même footballeur, je n’ai jamais vu ça comme un métier. J’avais un frère qui était tellement fort... je vivais dans son ombre. Dans notre famille, c’était normal, on avait l’enfant prodige. Je vivais dans son ombre et ça ne me dérangeait pas. J’adorais ça même, je me disais qu’il allait faire une grosse carrière. Moi, j’avais ce côté nonchalant, je jouais pour me faire plaisir. Lui avait déjà un caractère de champion. Comme il était un peu connu, j’étais la petite star par procuration. Tout le monde te connaît par rapport à ton frangin, ça te donne un petit côté « [i]frère de » , j’aimais bien. Il y a aussi les : « Ah ! C’est lui, son frère ? Bah, il est beaucoup moins bon... » C’était relou, surtout quand t’es jeune et que tu veux seulement t’amuser sur le terrain. Parfois, je me faisais engueuler par mon père, car, l’après-midi d’un match, une heure avant la rencontre, je jouais au foot avec mes potes. Forcément, j’étais un peu K.O sur le terrain, et mon père me disait : « Qu’est-ce qui se passe ? T’as pas bien joué, je te sens fatigué...  » , « J’ai joué au foot toute l’après-midi, je ne suis pas au top, c’est normal » , il commence : « Mais t’es complètement con, en fait ? »
[/i]

« Je n’ai jamais su ce que je voulais faire. Même footballeur, je n’ai jamais vu ça comme un métier. J’avais un frère qui était tellement fort... je vivais dans son ombre. Dans notre famille, c’était normal, on avait l’enfant prodige. Je vivais dans son ombre et ça ne me dérangeait pas. J’adorais ça même, je me disais qu’il allait faire une grosse carrière. »


Alors que tu as 13 ans, en décembre 1992, ton frère décède dans un accident de voiture...
Oui, c’était juste avant Noël. Il était avec Jean-Pierre Bosser, l’ancien du PSG qui avait fini sa carrière à Mulhouse. Bosser était un peu son grand frère. Jean-Pierre aimait bien parler avec lui, lui donner des conseils. À la maison, c’était toujours moi qui répondais au téléphone, donc on reçoit un coup de fil de Frédéric, me disant : « [i] J’ai fini l’entraînement, je vais déjeuner avec Jean-Pierre et je rentre à la maison. » Une heure après, Jean-Pierre appelle à la maison. « Ça va Boboss ? » D’habitude, il était très joyeux, mais là, il avait une voix très bizarre. « Allô ? Tes parents sont là ? Passe-moi ton père, il faut que je lui parle...  » Mon père se décompose et me dit : « Frédéric a eu un accident.  » C’était la panique, et on reste longtemps sans savoir. À l’époque, il n’y a pas de portable, on était dans un village perdu, sur une départementale, on ne sait pas qui l’a pris en charge. Les pompiers ? Si oui, dans quel hôpital ? On commence à appeler tout le monde, pendant une heure. Puis, on reçoit un coup de fil d’un proche de la famille. Mon père se retourne vers moi pour me dire que c’était fini. Et c’était fini.
[/i]
Comment tes parents ont-ils réagi ?
Je n’ai plus de souvenirs... Peut être que le cerveau sélectionne certains moments, mais je me souviens du chaos ambiant qui traînait chez nous. Le fait d’être aussi jeune m’a aidé, finalement. Je ne comprenais pas... C’était assez bizarre. Si j’avais été plus jeune ou plus vieux, je crois que ça m’aurait détruit. C’est comme si je n’avais jamais réalisé le décès de mon frère.

Comment ça se passe pour toi, après ce drame, à la maison, à l’école, au foot ?
Je sais qu’il y avait un match de Coupe de France, ce week-end-là. Colmar recevait Nancy et je me rappelle que mon père insistait en disant : « [i]Il faut qu’on sorte de la maison, sinon on va devenir fous.
 »
[/i]
Alors, on n’est pas allés au match, mais à une petite bouffe organisée après Ça a été dur Tout le monde pleurait. Je voulais arrêter le foot, j’étais dégoûté, ça me faisait ***** de retourner sur les terrains. Tout le monde savait pour l’accident... Tout le monde me regardait... avec un peu de pitié.
Et puis, on est décembre/janvier, il fait un temps dégueulasse... J’étais à la ramasse. Tout le monde kiffe ses vacances de Noël, et en reprenant le foot et l’école, ma mère m’a dit : « Écoute, ne commence pas à dire n’importe quoi. Tu sais bien que ton frère n’aurait pas aimé que tu arrêtes, tu continues. C’est normal que tu ne te sentes pas bien pour le moment, mais ça va te faire du bien. » Et puis, c’est passé. Je n’ai jamais réalisé la chose et j’ai continué en me disant que rien n’était arrivé. Quelque part, l’avantage qu’on avait, c’était qu’il ne vivait plus à la maison depuis longtemps. Il était parti très jeune en sport étude... Ta vie ne change pas énormément, on était habitués à son absence. Je me souviens d’une phrase de mon père : « Si ça avait été Pascal, ça aurait été encore plus dur, car il était tout le temps à la maison. » Ça ne change pas ton quotidien, mais je voyais mon père très malheureux, même s’il ne le montrait pas. Ma mère a été la plus forte, comme d’habitude. Je pense que les femmes, en règle générale, elles sont plus fortes mentalement.
« Je voulais arrêter le foot, j’étais dégoûté, ça me faisait ***** de retourner sur les terrains. Tout le monde savait pour l’accident... Tout le monde me regardait... avec un peu de pitié. Et puis, on est décembre/janvier, il fait un temps dégueulasse... J’étais à la ramasse. »

Comment se remet-on d’un tel drame quand on est aussi jeune ?
On essaye de reprendre une vie normale. On va à l’école, on va au foot, mes parents vont au travail. Il fallait continuer à vivre. On a toujours été très actifs, des sorties, des bouffes... Rapidement, on s’est remis dans cette vie, car on savait que sinon, ça allait être foutu. Je n’attendais rien de rien, je continuais ma vie, toujours en ne sachant pas ce que je voulais faire. Ensuite, j’arrive au lycée, ça ne se passe pas bien. Je suis mal orienté, je me retrouve dans un bac techno. Au lycée pro, tu pouvais faire un sport-étude, mais pas en général. Je pouvais m’entraîner avec le sport étude le lundi et le mercredi, et avec mon club le mardi et le jeudi. Un gros rythme quand tu as 15-16 ans, mais comme c’était dans la même ville, je pouvais aussi faire le con avec mes potes. Une année plus tard, je fais un BEP menuiserie, alors que je sais à peine changer une ampoule. C’est tout de suite une catastrophe. Pendant deux ans, c’était le bordel. Je ne foutais rien en classe et, pire, je ne comprenais rien. On ne m’a pas dit : « On va t’apprendre » , mais « tu devrais déjà savoir » . « Mais vous n’allez pas m’apprendre ? » , « Non, normalement tu dois avoir des bases. » Je ne sais pas qui s’occupe des orientations à l’éducation nationale, mais parfois, c’est vraiment n’importe quoi ! (Rires.) Surtout que les professeurs d’ateliers sont antisportifs. Je commençais à jouer en équipe une en DH dans mon club, ça tournait bien pour moi, et le lundi, j’étais souvent en photo dans la presse locale. Les profs avaient les boules ! Ils me voyaient rien foutre de la semaine, et le week-end, je ramassais les honneurs grâce au football.
Ils t’en faisaient voir de toutes les couleurs ?
Ils voyaient tous bien que j’étais un mec qui n’en branlait pas une. Je me faisais fracasser ! T’as joué le dimanche, t’es forcément K.O le lundi et tu te retrouves avec huit heures d’atelier debout. Physiquement, ce n’est pas facile.
Il fallait que j’arrive à passer huit heures d’ateliers sans rien faire. Tu vois la performance ? L’atelier était assez grand, tout le monde est aux machines. Moi, j’étais tout le temps à droite, à gauche en faisant semblant de bosser sur des trucs. Tu parles à tes potes, tu reviens, tu refais semblant, tu demandes à tes potes de te faire des trucs que tu ne savais pas faire. En passant par là, je savais ce que je ne voulais pas faire de ma vie. J’ai aussi fait un stage dans une entreprise de fenêtres. Parfois, tu avais des gros chantiers en construction, donc l’été, tu as trop chaud, tu deviens fou, car tant que tu n’as pas fini, tu ne rentres pas. L’hiver, il fait trop froid, c’est insupportable. Je rentrais chez moi et je me disais : « Il ne faut pas que je fasse ça de ma vie. Je ne veux pas me retrouver à bosser toute ma vie là-dedans.  » Comme j’étais plutôt bon niveau foot, je me dis que ça peut devenir une option. Si je n’avais pas réussi, je serais rentré à la SNCF par le biais de mon père et j’aurais commencé en bas.
  « Comme j’étais plutôt bon niveau foot, je me dis que ça peut devenir une option. Si je n’avais pas réussi, je serais rentré à la SNCF par le biais de mon père et j’aurais

commencé en bas. »


C’est aussi l’époque des premières soirées entre potes.
Les premières sorties en boîte, même ! On s’entraînait du lundi au jeudi et comme on jouait le dimanche, notre sortie, c’était le vendredi soir. Pour 100 francs, t’avais une entrée + deux consos. Tu buvais deux Desperados, t’avais ton compte, t’étais déjà bourré ! Ça ne marchait pas trop avec les filles... J’étais bon quand il fallait danser d’une manière privée, sinon j’avais trop honte de danser en boîte ! (Rires.) C’était l’époque de la dance avec les 2 Unlimited, les conneries comme ça ! Attention, j’écoutais ça uniquement en boîte. Sinon, c’était du rap, à fond ! L’album de ma vie, c’est *** - Paris sous les bombes. À cette époque, c’était le top niveau. On ne fera pas mieux en rap français. À la Fnac, il n’y avait pas de rayon rap, il y a juste un petit bac avec quatre CDs. Il y avait ***, IAM, Cypress Hil et Snoop Dogg et son fameux Doggystyle. À l’époque, il n’y a pas Youtube, il y avait les clips de M6, à minuit. Au début, j’écoutais plus du rock, The Doors, Pink Floyd, tout ça. Quand j’entends ***, je deviens fou. Quand j’écoute « Tout n’est pas si facile » , je prends une claque. Je n’étais pas fan de IAM, mais l’École du micro d’argent, c’était quelque chose. C’était l’album que j’écoutais tout le temps avant les matchs. Avant mon premier match pro, dans le bus, j’écoutais ça. Je m’étais mis dans une ambiance... J'étais concentré comme jamais ! Ce soir-là, j’ai senti un truc de ouf !

Finalement, tu fais ta formation à Strasbourg, pour ensuite rejoindre l’équipe une. Pour un Colmarien, ce n’est pas rien...

« Mon père se tourne vers moi et me dit : "Dans trois ans, tu signes stagiaire et tu te retrouves dans cette équipe de Strasbourg. Tu penses en être capable ?" "Oui, oui", mais c’était pour lui faire plaisir, dans ma tête, c’était impossible ! »

En tant que Colmarien, notre rêve était de jouer à Mulhouse. C’était ce club de Ligue 2 qui donnait sa chance aux jeunes. Strasbourg arrive, mais je ne veux pas y aller. Nous, les Haut-Rhinois, on n'aimait pas trop Strasbourg... Mon père ne voulait pas revenir à Mulhouse par rapport à mon frangin. On va là-bas pour signer mon contrat et le soir même, on est invités pour un Strasbourg-Nantes.
On regarde le match, et mon père se tourne vers moi et me dit : « Dans trois ans, tu signes stagiaire et tu te retrouves dans cette équipe. Tu penses en être capable ? » « Oui, oui » , mais c’était pour lui faire plaisir, dans ma tête, c’était impossible ! Je voyais le match en vrai, ça allait plus vite, c’était plus costaud, avec la Meinau qui pousse... Je ne me voyais pas réussir.
Tu te souviens de ton premier match en pro ?
Oui. On est en janvier 2000. On doit jouer le derby contre Metz. La veille à l’entraînement, on me dit que je vais démarrer. On me dit : « Tu vas prendre Fréderic Meyrieu. Tu vas le couvrir et le tuer physiquement. » Dans ma tête, c’était impossible. J’avais peur, je n’avais jamais défendu sur un mec comme ça, je me dis : « Si je me rate, en jouant à un poste qui n’est pas le mien, c’est horrible ! Putain, si je fais un match de *****, ça ne va pas être beau... » Je rentre chez moi, je suis avec ma copine, stressé de fou. La nuit n’est pas facile, et finalement, le jour du match, je me dis : « Ça passe ou ça casse, c’est aujourd’hui ou jamais !  » Le coach me met parce qu’il est un peu obligé, il fallait donc que je l’épate. Pour me faire une petite place, même un match normal n’allait pas suffire. Donc là, L’École du micro d’argent à fond, quoi, et ça s’est super bien passé pour moi.
Tu gagnes la Coupe de France 2001, et ton gardien de but s'appelle alors José Luis Chilavert.
Jouer avec lui, c’était incroyable. En 1998, je regarde la Coupe du monde comme tout le monde, et c’est déjà un gardien de folie. Il s’embrouillait avec les adversaires, il tirait les coups francs... C’était dingue ! Et en dehors du terrain, c’est un mec posé, calme. Tu te dis : « Wahou, le mec est complètement l’inverse de ce qu’il fait penser, il est hyper cool ! » En revanche, il ne faut pas lui casser les couilles... (Rires.)
« En demi-finales, on reçoit Nantes, les premiers du championnat. De l’autre côté, c’est Troyes-Amiens, et on se dit qu’on n'a vraiment pas de chance, c’était la catastrophe. Finalement, on leur met 4-1. »


Et cette finale de Coupe de France, du coup ?
C’était compliqué... En quarts, on reçoit Lyon, on les bat 3-0, et je marque mon premier but en pro. En demi-finales, on reçoit Nantes, les premiers du championnat. De l’autre côté, c’est Troyes-Amiens, et on se dit qu’on n'a vraiment pas de chance, c’était la catastrophe. Finalement, on leur met 4-1. Le problème, c’est que ces deux matchs-là, on fait de belles choses, mais la finale était très dure. Amiens était en National, nous, on est en Ligue 1 et on tombe en Ligue 2. On se retrouve au Stade de France contre Amiens, une équipe que personne ne connaît. On se dit que si on ne gagne pas, c’est la honte.
On n'entre pas bien dans le match, tout le monde essaye de faire son cinéma ! Plus le temps passe, plus c’est tendu, on se dit : «  Les gars, on est en train de rater totalement notre finale. » Ils ont une occasion à la fin du match, et le gars envoie une frappe au-dessus. Aux penaltys, tu sais qu’avec Chila, ça va le faire. Chila avait beaucoup de charisme, et tu sentais que c’était pour lui. Il a arrêté le penalty qu’il fallait et il a marqué celui qu’il fallait.
La fête a dû être belle.
Quand le match se termine, on est soulagés de soulever la coupe, mais on n’a pas kiffé ! Les émotions étaient en quarts et en demies, c’est là où on a vraiment kiffé. C’était chiant, car il y a beaucoup de monde qui passe dans les vestiaires. Tout un tralalala,
avec les sponsors, les conneries... Il y avait aussi les femmes et les enfants qui sont venus pour prendre des photos avec la coupe. À un moment donné, notre vestiaire, ce n’était plus notre vestiaire. J’avais l’impression qu’on n’était pas entre nous, quoi. Ensuite, tout le monde est allé au Lido, car c’est la tradition de dîner là-bas. Finalement, ce n’était pas un truc de fou.
Vous descendez quand même en D2 à la fin de cette saison...
C’est catastrophique... Quand Patrick Proisy (président du club entre 1997 et 2003, N.D.L.R.) arrive quelques années avant, tu sens que le gars veut faire un gros truc, et ça ne prend pas. Avant, le club tournait normalement avec l’ancien président Roland Weller, c’était LE club alsacien, avec les vraies racines, avec l’accent... mais ça marchait bien ! Il y avait une belle équipe, la Coupe d’Europe... Quatre ans après, tu te retrouves dans cette situation, c’est une catastrophe.
Comment s’est fait ton transfert à l’OM, lors de l'été 2002 ?
les anciens Joueurs  - Page 2 D-475310

« Moi, je n’aimais pas forcément Marseille, j’étais plus un gars du PSG. Marseille, t’avais l’impression que tous les six mois, il y avait une nouvelle équipe. Christophe Bouchet arrive et veut reconstruire une équipe solide, plus cohérente. Finalement, t’es dans une situation où tu te dis que ça ne se refuse pas. »
Je me sens de mieux en mieux à Strasbourg, de plus en plus important, je viens de prolonger, enfin tout se passe bien pour moi. Je me dis : « Ça y est, c’est lancé » , je commence à être le jeune qui confirme. Je me rappelle que je suis à table et je vois mon téléphone qui n’arrête pas de vibrer. Appels manqués, textos, messages... Il est taré ou quoi ?! Mon agent est en pleine folie. Je le rappelle : « Qu’est-ce qui se passe ? » , « Écoute, Alain Perrin m’a appelé, il veut te faire signer ! Il veut te faire signer tout de suite !  »Ça te met un choc. Surtout que moi, je n’aimais pas forcément Marseille, j’étais plus un gars du PSG. Marseille, t’avais l’impression que tous les six mois, il y avait une nouvelle équipe. Christophe Bouchet arrive et veut reconstruire une équipe solide, plus cohérente. Finalement, t’es dans une situation où tu te dis que ça ne se refuse pas. C’est ça, le truc. Tu vois que les gens autour de toi sont tellement contents, tellement excités. Ton agent, tes parents, tes amis sont comme des fous. Mon père m’a dit : « Tu ne peux pas dire non. » Même si aujourd’hui, je te le dis franchement, je n’aurais pas dû y aller. Je pense que c’était trop tôt. Ça m’aurait fait du bien de faire une année de plus en Ligue 1, avec Strasbourg, surtout à un poste qui était le mien.
Une année après ton arrivée, tu retrouves une équipe de monstres : Drogba, Mido, Van Buyten... Comment ça se passait au quotidien ?
Perrin veut jouer en 4-4-2, avec une équipe offensive. Déjà, comme ça, je sens qu’il n’y a pas forcement de place pour moi. Comme on est en Ligue des champions pour la saison 2003-2004, les objectifs sont encore plus hauts et donc la demande plus forte. C’est là que tu sens que t’es dans un gros club. En championnat, ça ne se passe pas bien. En Ligue des champions, on n’a pas de chance. On tombe contre le Porto de Mourinho qui vient de gagner la Coupe de l’UEFA. On perd le premier match contre eux, on se fait rentrer dedans, alors que ce n’est QUE Porto. Sauf que, Porto, ils vont la gagner à la fin ! (Rires.) Le deuxième match, on tombe contre les Galactiques de Zizou... Au bout de deux matchs, tu as zéro point.
Alors, ça fait quoi de jouer au Bernabéu ?

« Tu joues contre Zidane, Ronaldo, Beckham, mais tu ne te dis pas : "Je vais y aller, je vais lui mettre un tacle." C’est très, très bizarre. Ils sont tellement forts, et toi, tu déjoues parce que tu joues contre eux. »

C’est incroyable. Tu vois des gars qui jouent à 50% ! (Rires.) Ils accélèrent quand ils ont envie. On mène 1-0 et j'entre en cours de jeu, le coach n’était pas content de Marlet. Le pauvre, il avait les boules. J'entre, et là, c’est exceptionnel. Quand ils ont le ballon, ils font ce qu’ils veulent. C’était incroyable. Tu joues contre eux et en même temps, tu es spectateur. Tu joues contre Zidane, Ronaldo,
Beckham, mais tu ne te dis pas « Je vais y aller, je vais lui mettre un tacle. » C’est très, très bizarre. Ils sont tellement forts, et toi, tu déjoues parce que tu joues contre eux. C’était une équipe de Playstation. Quand le coach, durant la causerie, met l’équipe adverse au tableau, tu te dis : « C’est quoi ce truc ! » (Rires.) Et il commence : « Bon, toi, tu t’occupes de Ronaldo. Toi, tu t’occupes de Zidane. Toi, tu fais gaffe à Roberto Carlos quand il monte. » C'est un sketch le truc. (Rires.)
Le bon côté des choses, c'est que vous êtes reversés en Coupe de l’UEFA... Avec l'épopée jusqu'à la finale contre Valence.
Oui... On arrive à passer contre le Dnipropetrovsk, ça se passe bien. Il y a Liverpool derrière, je suis remplaçant pour le match aller, et ensuite, Anigo me sort du groupe. Voilà, c’est fini pour moi. Au début, il me faisait confiance, puis il a commencé à jouer en 5-4-1. Je me blesse, et Flamini commence à prendre ma place dans l’équipe. Il a son onze, et ils battent Liverpool, l’Inter, Newcastle... Les matchs sont exceptionnels.

Comment tu l’as vécu ?
À l’époque, à l’OM, c’était la mode du loft et tout ça. Au début, tu ne comprends pas trop, tu te mets dans ton coin. Tu ne participes plus, t’es content pour tes potes, mais toi, t’es en dehors. Tu as un double sentiment. T’es content, mais forcément, t’es quand même déçu. Tu te dis : «  Putain, je devrais y être ! » Tu regardes les matchs à la télé, tu commences à penser à ton départ, parce que tu sais que c’est fini. T’as le sentiment de ne servir à rien. Tu commences à trouver le temps long, puisque, sur la deuxième partie de saison, je ne joue plus. Ensuite, tu dois trouver une solution. Je ne me souviens même plus de la finale contre Valence. Je savais que l’OM était derrière moi, ce n’était même plus mon équipe.

Quand tu reviens à Strasbourg, en 2004, les supporters te reprochent « d’être prétentieux et d’avoir une grande gueule » . Ils avaient raison ?
« Je revenais d’un gros club comme Marseille et quand j'arrive à Strasbourg, j’ai envie que ça se passe bien. C’est mon club, et j’ai envie d’en être le patron. »

Je ne sais pas ! (Rires.) Comme je râlais beaucoup sur le terrain, ils ont pu penser que j’étais un joueur avec une attitude... Il y a des joueurs qui sont des connards sur un terrain et des crèmes en dehors, et l’inverse existe aussi. Après, même moi, quand je me voyais jouer, je ne me kiffais pas de ouf non plus ! Maintenant, avec du recul et 40 ans, peut-être que si je m’étais croisé à 25 ans, j’aurais envie de me gifler. Je revenais d’un gros club comme Marseille et quand j'arrive à Strasbourg, j’ai envie que ça se passe bien. C’est mon club et j’ai envie d’en être le patron.

Tu gagnes la Coupe de la Ligue 2005, contre Caen. C’est aussi un beau souvenir, je suppose ?
L’expérience de la Coupe de France de 2001 m’avait aidé, je savais comment ça allait se passer. Ce n’était pas une grosse affiche, mais bon, tu ne choisis pas. J’aurais aimé jouer une finale contre une grosse équipe, l’OM, le PSG, Lyon... Bon, on a gagné, et pour fêter ça, on avait organisé une soirée entre nous. On avait loué une salle à côté du Stade de France. C’était un grand truc, sympa. On a bien rigolé, c’était cool, quoi ! On est sortis au VIP derrière. C’était une belle soirée ! Le lendemain était un peu compliqué... J’avais la tête à l’envers !

Lors de ton retour, tu portes le numéro 18, en référence à ton frère (le numéro 10 de Frédéric + le numéro 8 de Pascal, N.D.L.R.). Tu pensais à lui durant ta carrière ?
Ça a toujours été une force de me raccrocher à ça. Je me disais que le destin a fait que, là où il s’est arrêté, moi j’ai repris le truc. De toute façon, je n’étais pas fait pour ça au départ, je ne m’imaginais pas être pro. J’étais plus content pour mes parents, pour mon père qui venait voir les matchs et je pense que j’ai essayé de lui faire vivre un truc qu'il aurait dû vivre avec mon frère. J’étais content, ça n’a pas toujours été facile, j’ai dû m’accrocher. J’étais plus fier pour ça que pour moi-même. Bizarrement, ce n’est pas sur le moment que t’y penses, mais après. Tu te dis : « Ça va, j’ai gagné ça, j’ai gagné ça, c’est pas mal ! » Tu ne te rends pas compte sur le moment, mais avec le recul, tu vois le positif.

L'aventure à Strasbourg s'est un peu terminée en eau de boudin. Tu peux nous raconter ?
« Je voulais me souvenir de mon premier match à la Meinau comme de mon dernier. Ça m’aurait fait plaisir de finir à Marseille, mon ancien club, ça tombait bien. La veille, je comprends que je ne vais pas jouer. On fait des exercices de coups de pied arrêtés et on me prend pour faire le mur, j’avais les boules ! »

La saison 2007-2008 était sur le point de se terminer. Il nous restait une petite chance de ne pas descendre et je ne sais pas... (Il hésite) On devait recevoir Caen et aller à Marseille pour le dernier match. Je savais que j'allais partir, je me disais : « Allez, au moins un dernier match à la Meinau !  » Je voulais me souvenir de mon premier match à la Meinau comme de mon dernier. Ça m’aurait fait plaisir de finir à Marseille, mon ancien club, ça tombait bien. La veille, je comprends que je ne vais pas jouer. On fait des exercices de coups de pied arrêtés et on me prend pour faire le mur, j’avais les boules !
Surtout qu’on devait faire une mise au vert alors qu’on était à domicile, ça m’a gonflé.
Je me suis dit : « Tu sais quoi ? J’ai même pas envie d’y aller. » Donc je vais voir le directeur sportif et je lui dis : « Voilà, je ne vais pas venir. J’assume, je ne ferai pas partie du groupe. De toute façon, je vais faire la gueule pendant deux jours, je vais être vénère sur le banc, ça ne va servir à rien. Juste, laisse-moi tranquille. S’il y a une amende, je la payerais. » J’ai dû la payer, cette amende, 4/30e de mon salaire, et j’ai eu un conseil de discipline.
J’y suis arrivé, je n’ai rien dit, j’ai payé mon amende et j’ai assumé.
Tu as fini ta carrière en 2015 après quelques aventures à Metz, Grenoble et en amateur. Qu’est-ce que tu as envie de faire maintenant ?
les anciens Joueurs  - Page 2 D-475311
Je n’ai pas forcément d’idées. Peut-être travailler dans un club... Bizarrement, je me sens encore assez joueur. Je joue encore avec les anciens, je me régale les vendredis soir. Entraîneur, ça ne m’a jamais attiré. Plutôt travailler dans un club au recrutement, d’abord en amateur... Mais pour l’instant, je n’ai pas le truc pour le faire. Je suis trop joueur dans ma tête. Le foot, c’est ma vraie seule passion, c’est la seule chose où je pourrais être utile.
Quand tu regardes ta carrière, qu’est-ce que tu y vois ?
Je suis assez content de me dire que c’est derrière moi. J’ai quand même réalisé mon rêve, ce n’est pas tout le monde qui peut en dire autant. Je suis parti de ma petite ville, j’ai joué à Strasbourg, j’ai joué à Marseille, j’ai gagné des trophées, j’ai été international espoir, mon frère était pro. C’est sûr, j’aurais pu faire mieux, j’aurais pu avoir un meilleur comportement parfois. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus relax, beaucoup plus tranquille. Tout ceci a permis cela, certainement.
SO Foot
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Ven 8 Nov - 15:55

equipe a écrit:
Mickaël Pagis revient à Rennes pour entraîner les attaquants de l'académie
L'ancien attaquant Mickaël Pagis, qui avait terminé sa carrière à Rennes en 2010, a été nommé entraîneur des attaquants de l'académie du club breton, ce vendredi.
Le Stade Rennais a annoncé le retour de Mickaël Pagis au club, ce vendredi. L'ancien attaquant (46 ans), qui avait fini sa carrière en Bretagne au terme de trois saisons fructueuses (2007-2010) a été entraîneur spécifique des attaquants de l'académie rennaise. Il épaulera dans un premier temps Laurent Huard, le temps pour lui de préparer son Brevet Moniteur de Football.
« Avec l'arrivée de Mickaël, c'est une nouvelle étape dans l'évolution de notre académie et la recherche de l'excellence dans le suivi individuel des joueurs. [...] Mickaël a le meilleur profil pour accompagner nos talents offensifs », a expliqué le président Olivier Létang pour justifier ce choix, qui constitue « une réelle preuve de confiance » pour l'intéressé.
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Mer 20 Nov - 17:47

equipe a écrit:
Billy Ketkeophomphone rebondit à Cholet (National)
L'attaquant Billy Ketkeophomphone s'est engagé jusqu'à la fin de la saison à Cholet, en National. Il était libre depuis la fin de son contrat à Auxerre, en juin.
Billy Ketkeophomphone a retrouvé un club : Cholet, en National. Cinq mois après la fin de son contrat à Auxerre (Ligue 2), l'attaquant (29 ans) a signé jusqu'à la fin de saison au SOC avec une option de deux années supplémentaires.
Par le passé, Ketkeophomphone avait évolué à Strasbourg, Tours et Angers. Il compte 53 matches en Ligue 1 (6 buts) et 115 en Ligue 2 (21 réalisations).
Billy Ketkeophomphone signe jusqu'à la fin de saison avec le SO Cholet. L'ensemble du club lui souhaite la bienvenue !
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Ven 22 Nov - 5:55

dna a écrit:
Gurtner, la trentaine flamboyante
L’inaltérable portier alsacien d’Amiens Régis Gurtner, qui n’a découvert la Ligue 1 qu’à 30 ans bien tassés, lorgne déjà le cap des 100 matches. Pour son 89e samedi (20h) au stade de la Licorne, il espère jouer un vilain tour au Racing, son club formateur.
C’était le 5 août 2017 à Paris (revers 2-0). À 30 ans et huit mois, Régis Gurtner découvrait la Ligue 1 en même temps que son club, Amiens, promu pour la première fois dans l’élite. Arrivé en 2015 en National, l’enfant d’Eschbourg, près de la Petite Pierre, a souvent joué les premiers de cordée dans la fulgurante ascension de l’ASC.

Capitaine et guide


Il en est devenu le capitaine et guide. À l’été 2018, il a prolongé jusqu’en 2022. S’il va au bout de son contrat, il aura 35 ans bien sonnés. Avec sa femme Jenny, infirmière, et ses garçons Timéo (8 ans) et Léno (5 ans), il cultive dans la campagne amiénoise, où il réside, son jardin d’Eden. « J’ai besoin d’un bon équilibre familial pour me réaliser professionnellement. »

Ce samedi (20h) au stade de la Licorne face au Racing, son club formateur dont il n’a gardé la cage comme titulaire qu’en 2010-2011, en National, juste avant la liquidation judiciaire, le natif de Saverne disputera sa 89e rencontre de L1. Sa constance au top le rapproche déjà du pic des 100.

En trois saisons et demie de Ligue 2 (2016-2017) et Ligue 1 (depuis 2017), “Rég” n’a manqué qu’un seul des 127 matches de championnat de l’ASC. « Pour une expulsion contre le PSG en Coupe de la Ligue (0-2 le 10 janvier 2018 en quart, NDLR) après une faute sur (Kylian) Mbappé. Ça m’a valu d’être suspendu à Nice », se remémore-t-il.

« Je pars du principe que lorsque l’on travaille dur à l’entraînement, on est récompensé. Mais je ne tire pas de plans sur la comète. Je suis assez insouciant de ce point de vue. Je prends juste un maximum de plaisir à vivre ces moments exceptionnels. À bientôt 33 ans (le 8 décembre, NDLR) , j’ai toujours faim. Je bosse pour que ça dure. Dans la vie, on n’a jamais rien par hasard. J’ai fait ce qu’il fallait pour que ça se passe bien. »

Depuis son départ d’Alsace en 2011, le portier a pourtant emprunté des chemins de traverse, de Boulogne (2011-2014) à Amiens, en passant par Luzenac, interdit d’accession en Ligue 2 à l’été 2014, et Le Havre (comme doublure en 2014-2015).

« Pas un match comme les autres »


La Ligue 1 semblait alors s’être dérobée sous ses pas. « Je l’avais un peu perdue de vue. Quand on avance vers ses 30 ans sans y avoir joué, on se dit que ça va être compliqué. Lorsque j’ai signé à Amiens, l’objectif était d’accéder à la Ligue 2 en deux ans et de s’y stabiliser. Nous sommes montés dès la première année et, comme le Racing, passés du National en Ligue 1 en deux saisons. L’ASC m’a toujours fait confiance. »

Il vient d’y entamer sa cinquième saison et compte faire en sorte que sa trajectoire personnelle – « jouer le plus longtemps possible en Ligue 1»– continue à épouser celle de son club. « L’objectif ne change pas : décrocher un troisième maintien de suite. »

Avec 16 points en 13 journées, Amiens, 15e , est dans les temps, notamment grâce à son parcours à domicile. L’ASC reste sur trois succès dans son fief – dont une qualification en Coupe de la Ligue face à Angers – et veut prolonger cette série domestique contre un Racing très attendu dans la Somme.

« Au regard de notre passé commun, ce match contre Strasbourg n’est pas comme les autres pour le club, l’environnement et moi qui suis Alsacien (comme sa doublure Matthieu Dreyer, originaire d’Ernolsheim-sur-Bruche, NDLR) et formé au Racing. Ici, on nous parle encore souvent de la finale de la Coupe de France perdue aux tirs au but en 2001 face à Strasbourg. »
« Le Racing retrouve son équilibre »

Au-delà d’une rivalité désormais solidement installée dans les esprits, “Schnapsi” – son surnom à Strasbourg – se méfie surtout du potentiel réveil du Racing à l’extérieur. « J’ai vu son dernier match contre Nîmes. C’était plutôt pas mal (victoire 4-1, NDLR). Il a connu un démarrage délicat à cause de la Ligue Europa et l’enchaînement des matches. Mais son effectif a peu changé et ses joueurs se connaissent bien. Il remonte doucement la pente et retrouve son équilibre. »

Sauf, donc, en déplacement où il n’a ni gagné, ni marqué, et reste sur cinq échecs. Le Racing ne s’est pas non plus imposé à la Licorne depuis le 5 avril 2002 (2-0). Samedi, Régis Gurtner et les siens entendent bien perpétuer cette tradition.
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Ven 29 Nov - 6:41

dna a écrit:

Claude Fichaux, du Racing à Lyon : «Une très belle histoire»
les anciens Joueurs  - Page 2 Claude13
Claude Fichaux, fidèle adjoint de Rudi Garcia, va retrouver la Meinau avec « un immense plaisir »
L’adjoint colmarien de Rudi Garcia à Lyon, Claude Fichaux, qui a achevé sa carrière de joueur et entamé celle d’entraîneur à Strasbourg, a suivi avec passion la renaissance du Racing. Il retrouvera samedi avec un plaisir intact une Meinau à guichets fermés.
Comme il s’y était engagé, Claude Fichaux a rappelé de Saint-Pétersbourg où l’OL s’est incliné mercredi en Ligue des Champions (2-0). C’était lundi en soirée, 48 heures avant un revers qui laisse néanmoins le club lyonnais maître de son destin.

L’adjoint, depuis 2009, d’un Rudi Garcia rencontré à Saint-Étienne en 1998-1999 a quitté le Racing il y a dix ans pour saisir l’opportunité que lui offrait à Lille le nouveau technicien rhodanien.



« Gagner pour raccrocher le wagon européen »

Son ami Marc Keller l’avait fait (re)venir en Alsace en 2002, à la fois pour encadrer la réserve à la toute fin de sa carrière de joueur et embrasser celle d’entraîneur au centre de formation. Coach des U16 en 2003-2004, puis des U18 jusqu’en 2009 (il a remporté la Coupe Gambardella 2006 avec la génération des Weber, Othon et Fanchone face à l’OL des Benzema et Rémy, 3-1), celui qui a joué avec le président strasbourgeois aux SR Colmar, puis au FC Mulhouse a suivi loin des yeux, mais près du cœur la renaissance d’un Racing dont il reste un fervent supporter.



Lyon après Lille, l’AS Rome et Marseille : votre carrière d’adjoint vous fait décidément tutoyer ce qui se fait de mieux…

Oui, je mesure ma chance d’évoluer dans des clubs de très haut niveau, qui disputent des compétitions de très haut niveau et peuvent viser les places d’honneur pour y participer à nouveau.

Comment avez-vous vécu la coupure entre la fin de votre aventure à Marseille en mai dernier et le début de la nouvelle à Lyon mi-octobre ?

Bien. Quand ça ne dure pas trop, tu n’as pas le temps de gamberger. Ça permet de passer plus de temps en famille. Cet été, j’ai profité de deux mois de vacances. C’est un luxe et c’est reposant après plusieurs saisons à 50 ou 60 matches. Nous avons pu faire plein de choses inhabituelles dans le monde du foot à cette période de l’année, comme rendre visite avec les enfants aux grands-parents en Alsace.



On ne reviendra pas ici en détail sur votre passage très commenté de l’OM à l’OL, mais c’est quand même un grand écart, non ?

On ne l’envisageait pas, mais dans une carrière se présentent parfois certaines opportunités. Lyon est une grosse institution française qui se qualifie chaque année ou presque pour l’Europe et y a toujours des ambitions, comme en championnat. Une institution défendue corps et âme par son président (Jean-Michel Aulas) , avec des objectifs élevés, mais atteignables parce que l’effectif est de qualité. Quand un tel club te sollicite, tu ne peux être qu’intéressé.


Réussir un résultat à Strasbourg est-il d’autant plus important que vous venez d’intégrer la première partie de tableau (9e , avec 10 points sur 15 depuis la nomination de Rudi Garcia) ?

Oui, car une victoire nous permettrait de remonter autour de la 6e place et raccrocher le wagon européen. Mais ce match est important aussi pour Strasbourg qui pourrait respirer un peu mieux encore.

Le Racing reprend des couleurs après un été compliqué par la Ligue Europa. J’ai connu ça à Lille, Rome et Marseille : quand ton groupe est restreint par les retours tardifs de sélection ou les blessures, tu peux te retrouver très tôt en surrégime.



« Avec Marc et François, on cherche un créneau pour se voir à Noël »

Les Strasbourgeois ont payé pour le savoir, mais ils se sont régénérés. Ils restent sur deux belles victoires, avec quatre buts à chaque fois (4-1 contre Nîmes et 4-0 à Amiens).



On ne viendra pas à la Meinau la fleur au fusil.




Avez-vous échangé avec vos amis Marc et François Keller avant cette rencontre ?

Par textos, mais uniquement pour raisons privées. On essaie de trouver un créneau pour se voir entre potes à Noël. La trêve sera courte et tout le monde a un planning chargé durant les fêtes (sourire).



Avoir vu le Racing aux portes de l’Europe huit ans après sa liquidation judiciaire doit vous ravir, vous qui y avez passé sept ans…

C’est vraiment une très belle histoire, couronnée par le sacre en Coupe de la Ligue au printemps. Pourvu qu’elle dure (rires) !

Après la liquidation, j’étais venu exprès de Lille pour le premier match à la Meinau contre l’AS Illzach-Modenheim (4-1 le 3 septembre 2011). François était coach. Marc et ses amis ont repris le club un an plus tard.

Ce n’est un secret pour personne : j’aime ce stade, j’ai beaucoup d’amitié pour les propriétaires du club et les salariés qui sont presque les mêmes qu’à mon départ. Comme toujours, j’y reviendrai samedi avec un immense plaisir.
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Jeu 13 Fév - 5:23

QUE DEVIENS-TU…
| Jacques Glassmann, ancien footballeur professionnel qui a révélé l’« affaire VA - OM » Jacques Glassmann, la paix du brave

les anciens Joueurs  - Page 2 Title-37
les anciens Joueurs  - Page 2 Jacque13
Vingt-sept ans après s’être retrouvé au cœur de la tourmente pour avoir dénoncé la tentative de corruption en marge du match VA-OM, le Mulhousien Jacques Glassmann mène une existence plus paisible entre sa famille et son activité à l’UNFP, où il est en charge de la reconversion des joueurs pros.

Peu avant l’heure du rendez-vous, fixé en fin d’après-midi, dans le cœur tumultueux de Paris, on s’est souvenu de son visage émacié, anguleux et grave, un peu perdu à l’entrée de tribunaux cernés de photographes, d’avocats, de micros et de badauds. On s’est remémoré la fièvre et la stupeur de ce printemps de 1993 au cours duquel il se dressa seul contre tous, révélant au grand jour une tentative de corruption régentée par l’OM de Bernard Tapie et envoyant par la même occasion au diable les règles d’un « foot business » pourri jusqu’à la moelle.

Peu avant l’heure du rendez-vous, on s’est rappelé à quel point Jacques Glassmann, né à Mulhouse le 22 juillet 1962, avait marqué l’histoire du foot et du sport en général. Pour tout dire, on avait hâte.


Vingt-sept ans après « l’affaire », c’est un homme aux traits légèrement arrondis par le temps, et « avec une petite dizaine de kilos en plus », que l’on retrouve attablé devant un « café noisette ». La frange qui masque son front et l’intensité du bleu de ses yeux sont restées les mêmes, mais l’expression du regard a changé. Elle s’est adoucie.

Venu pour deux jours dans la capitale, essentiellement pour des réunions au siège de l’UNFP ( l’Union nationale des footballeurs professionnels ), pour qui il travaille désormais, Glassmann a fait « une exception » en acceptant notre sollicitation. Depuis quelque temps, il assure ne plus donner suite aux demandes d’interviews. Du moins quand celles-ci sont destinées à rouvrir une plaie cicatrisée et une affaire classée.

« Même Netflix m’a contacté il y a peu »


« Même Netflix m’a contacté il y a peu, je ne sais pas ce qu’ils voulaient faire, dit-il d’une voix posée. Depuis ma première audition devant le juge, j’ai dit toute la vérité. Je n’ai jamais retiré un seul mot à ma déposition. Et le déroulé de l’enquête m’a donné raison. Ça fait longtemps qu’il n’y a plus rien à dire sur le sujet et que toutes les personnes mêlées à cette affaire ont appris à vivre avec leur conscience ».
Durant les deux heures de l’entretien, Glassmann ne prononcera jamais aucun nom lié au scandale et s’arrêtera net à deux ou trois reprises au milieu de ses phrases, préférant « ne pas en dire plus ». S’il a consenti à s’exprimer, ce n’est pas pour se replonger dans l’épisode « VA-OM », mais pour raconter celui qu’il est devenu depuis. Ou plutôt celui qu’il n’a jamais cessé d’être. Un mec simple, discret et bosseur. On ajouterait volontiers « honnête », mais l’intéressé refuse l’étiquette. « Je ne suis pas un justicier et je ne suis pas plus “un mec bien” qu’un autre. Je n’ai pas changé le monde, j’ai juste fait un truc qui correspondait à mes valeurs. »
« Trahir mes principes, pourquoi faire ça ? »

Élevé dans la foi catholique d’une modeste famille alsacienne installée à Bourtzwiller, petit Jacques a toujours pris soin de rester sur les rails et de grandir sans faire de bruit. Enfant introverti, il est le premier surpris d’être recruté par le RC Strasbourg après quatre années au FC Mulhouse, de signer pro et de devenir champion de France avec le Racing à seulement 16 ans. « Avec les effectifs actuels de 40 ou 50 joueurs dans chaque club, je ne serais jamais sorti du lot », glisse celui qui a toujours été insensible à la gloriole de devenir footballeur. « Ce qui me faisait vibrer moi, c’était le jeu. J’étais timide, c’était ma façon de m’exprimer. »
Ce sont les fruits de cette éducation et de cet amour pur et exigeant pour le foot qui ont rendu impossible l’idée de « lever le pied » durant un match, même avec une carotte empoisonnée de 200 000 francs. « Trahir mes coéquipiers qui n’étaient au courant de rien, trahir les supporters de Valenciennes qui vivaient pour nous, trahir mes principes, sérieusement, pourquoi faire ça ? »

On connaît la suite, même si on ne peut imaginer vraiment les retombées de ses révélations. Comment vivre avec un policier posté devant la maison, avec des insultes et des banderoles infâmes dans chaque stade, avec des pièces lancées en plein visage, avec des menaces de mort, avec des « balance » ou « vendu » lâchés jusque dans la rue ou des salles de cinéma ?

Lui préfère retenir aujourd’hui les milliers de lettres de soutien qu’il a reçues et gardées précieusement. Évoquer « l’oubli » et sa volonté de ne « jamais être dans le jugement ». Parler aussi de cette main tendue par Joël Delpierre qui lui proposa de bosser avec lui dans la reconversion des footballeurs, au moment même où tout était à reconstruire.
« Je ne suis pas dans les chiffres, je suis dans l’humain »

Ce poste, il l’occupe toujours 18 ans plus tard. Aujourd’hui, il est même devenu le responsable du service «  Europ Sport Reconversion  », filiale de l’UNFP. Un job sur mesure. « Je ne suis pas dans les chiffres, je suis dans l’humain, dans le concret. Le côté social m’intéresse. Quand on parle des footballeurs, on pense à des enfants gâtés, mais la réalité est tout autre. Beaucoup ont besoin d’être accompagnés, conseillés et aidés. J’aime ce que je fais. Ma “deuxième vie’’ est dans la continuité de la première : je suis en accord avec moi-même. »

La “troisième’’ arrivera probablement dans « trois ou quatre ans », à l’heure de la retraite. L’ancien défenseur imagine que rien ne devrait changer vraiment. Il se voit bien poursuivre sa paisible existence dans son coin de verdure, quelque part entre Lille et Valenciennes. Faire un peu de vélo et de longues marches au côté d’Audrey, son épouse. Venir de temps en temps à Strasbourg visiter sa fille Laëtitia et sa petite-fille de deux ans. Regarder l’un ou l’autre match de foot à la télé. Profiter du temps qui reste. Sans regret ou amertume. Sans illusions non plus, et sans rancune. Bref, la conscience tranquille.
SON MEILLEUR SOUVENIR  "J'étais l’enfant de Bourtzwiller »

« Mes trois années passées au FC Mulhouse en Division 2, entre 1984 et 1987, ont été magnifiques. Au niveau du jeu, c’était vraiment génial. On s’entendait à merveille et on enchaînait les victoires 3-0 ou 4-0. On prenait du plaisir sur le terrain et en dehors. Jouer avec un mec comme Salah Assad, c’était top, il était incroyable. Je n’oublie pas non plus des garçons comme Gérard Bernardet, Yves Ehrlacher ou Faouzi Mansouri. J’avais de bonnes relations avec Raymond Domenech, même s’il n’était pas toujours facile en tant que coach, et avec le président André Goerig. Il y avait une ambiance extraordinaire au stade de l’Ill. Toute la ville était derrière nous. Moi, on m’aimait bien parce que j’étais l’enfant de Bourtzwiller. »
SON PIRE SOUVENIR "J'étais sûr que tout était fini"
« Je ne vais même pas évoquer l’affaire VA-OM parce qu’au fond de moi-même, j’ai plus souffert de ma blessure au genou lors de mon passage au Racing Strasbourg. En 1984, pendant un entraînement, Sissi Ouattara me cogne sur le côté. Bilan : écrasement du nerf sciatique et paralysie du bas de la jambe. Le diagnostic a mis longtemps à être établi. J’ai eu le temps de m’imaginer la fin de ma carrière alors qu’elle venait seulement de commencer (18 ans). J’étais sûr que tout était fini. J’ai finalement mis six mois à m’en remettre. Et encore, quand j’ai repris, je ne jouais qu’avec un pied. Suite à cette blessure, le coach (l’Allemand Jürgen Sundermann) ne m’a plus aligné alors que j’avais joué six fois titulaire lors des six matches qui avaient précédé. J’ai demandé à partir au FC Mulhouse sans indemnité. »
VU PAR… Zivko Slijepcevic, ex-coéquipier à Valenciennes

« Même ses affaires étaient toujours nickel »

« Jacques ? C’est l’ami qu’on rêve d’avoir. Je ne connais personne de plus loyal, de plus gentil et de plus bienveillant que lui. Quand je suis arrivé à Valenciennes en 1990, c’était difficile. Je ne maîtrisais pas la langue. Alors il m’a pris sous son aile. Il m’invitait toujours chez lui. On passait énormément de temps ensemble. On arrivait deux heures avant l’entraînement pour se retrouver et prendre le café. Il ne méritait tellement pas de se retrouver dans cette affaire. C’était très dur pour moi de le voir souffrir. Heureusement qu’il a été soutenu par ses proches. D’autres auraient sombré. Mais même lorsqu’il était au cœur de la tempête, il prenait des nouvelles de moi et de ma famille qui vivait la guerre en Yougoslavie. Il savait que c’était dur pour moi aussi. Jacques, c’était la classe. Même ses affaires étaient toujours nickel, rangées, propres et pliées ! Il était méticuleux dans tout. Il n’était jamais en retard. Tout ce qu’il faisait, sur le terrain comme en dehors, était rigoureux. Mais attention, il savait déconner. Je me souviens qu’un jour, on a joué aux courses hippiques ensemble car il adorait ça. C’était en 1992, pour le Prix de l’Arc de Triomphe. Moi, je vois le nom d’un cheval qui s’appelle “Subotica”. Je lui dis, c’est le nom de ma ville en Yougoslavie ! Alors on a misé dessus et bim, c’est lui qui gagne ! Bon, on n’avait pas misé beaucoup, dommage. Je suis si heureux qu’il ait retrouvé son bonheur… »


BIO EXPRESS

Jacques GLASSMANN
● Né le : 22 juillet 1962 (57 ans) à Mulhouse
● État civil : marié, une fille (36 ans) et une petite-fille
● Domicilié à : Saint-Amand-les-Eaux (Nord)
● Taille : 1,85 m ; Poids : 82 kg
● Clubs successifs : FC Mulhouse (1973-1977), RC Strasbourg (1978-1984), FC Mulhouse (1984-1987), Tours (1987-1988), Valenciennes (1988-1994), Maubeuge (1994-1995), Sainte-Rose (Réunion, 1995-1998).
● Poste : défenseur central
● Profession actuelle : responsable du service « Europ Sport Reconversion » (filiale de l’Union nationale des footballeurs professionnels), spécialisé dans la reconversion des footballeurs pros
● Palmarès : champion de France avec le RC Strasbourg (1979), montée en Ligue 1 en 1992 avec Valenciennes.
● Distinction : Prix FIFA du fair-play (1995).
La phrase
« Je ne tire aucune gloire de ce que j’ai fait. Je ne me considère absolument pas comme quelqu’un de plus honnête ou de plus droit qu’un autre. J’ai juste refusé de faire quelque chose qu’on ne m’avait jamais appris : tricher. »
"Un jour, footballeur, ça s'arrête"

« Aujourd’hui, mon boulot est de proposer à tous les joueurs, joueuses et même arbitres pros de les accompagner dans leur reconversion. Nous en suivons entre 500 et 600 actuellement, dont 300 sont toujours en activité. L’essentiel pour nous est de répondre à leurs attentes et d’être à leur écoute. On intervient d’abord dans les vestiaires des clubs. On prend juste quelques minutes pour se présenter. Puis on propose des rendez-vous individualisés, chez eux. Ils peuvent s’appuyer sur nous à n’importe quel moment. Ils ne sont forcés à rien, mais on peut répondre à tous leurs questionnements. Nous sommes formés pour cela, pour les écouter et les aiguiller. On est un peu là pour leur dire : ‘‘Profitez à fond, donnez la priorité à votre carrière, mais ne perdez jamais de vue que ça s’arrête un jour’’. On ne leur fait pas peur. On les prévient. C’est mieux d’avoir quelques compétences quand on s’arrête… »
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Sam 15 Fév - 5:29

dna a écrit:
Gérald Baticle avant Lyon – Racing : « Ni panique, ni peur »
les anciens Joueurs  - Page 2 Title-39
Entraîneur adjoint de Lyon depuis 2011, Gérald Baticle, ancien avant-centre d’un Racing en visite au Parc OL ce dimanche (15h), assure que le club rhodanien, qui poursuit quatre lièvres à la fois, est loin d’avoir abandonné la course au podium de la Ligue 1.

En football comme dans tant d’autres domaines, tout est toujours question de point et d’angle de vue. Ainsi, à écouter ses suiveurs et supporters, l’Olympique lyonnais, qui reçoit le Racing ce dimanche (15h) pour la 25e journée de Ligue 1, traverserait-il une saison décevante, loin de ses standards et aspirations, des attentes extérieures aussi.

Une saison lancée de guingois, c’est vrai, sous les ordres de l’entraîneur brésilien Sylvinho, remercié dès le 7 octobre alors que l’OL pointait à la 14e place après neuf rencontres, à 7 points du podium.

« Nous avons grillé nos jokers »


Pourtant, il y a trois journées seulement, le club du président Jean-Michel Aulas, remonté au 5e rang sous la férule de Rudi Garcia, semblait revenu dans le jeu, à cinq longueurs de ce podium, même si son jeu, précisément, prêtait toujours le flanc à la critique. Mais deux défaites (2-1 à Nice et 4-2 à Paris), entrecoupées d’un nul vierge à la maison contre Amiens, l’ont, avec un point pris sur neuf, rejeté en neuvième position, à 8 unités du troisième, Rennes, et, surtout, 16 d’une deuxième place synonyme de qualification directe en Ligue des Champions, occupée par l’OM, ce (récent) “meilleur ennemi” que les Lyonnais ont éliminé mercredi chez eux en quarts de finale de la Coupe de France (1-0).

Un classement en décalage avec ses moyens colossaux (310 millions de budget). Mais légion sont les clubs qui paieraient cher pour marcher dans ses traces. « Nous sommes en finale de la Coupe de la Ligue (le 4 avril contre le PSG au Stade de France) , en demies de la Coupe de France (à domicile face au… PSG le 4 mars) et en huitièmes de la Champions League ( devant la Juventus le 26 février à Lyon et le 17 mars à Turin) », rappelle Gérald Baticle, coach adjoint d’un OL en quête d’un trophée depuis la Coupe de France 2012.

L’ex-capitaine et avant-centre du Racing (1995-1998), qui fêtera une décennie dans le Rhône à l’échéance de son contrat en 2021, connaît la maison comme sa poche, la façon dont elle est scrutée aussi. « En ce moment, on relève surtout nos mauvais résultats. Mais on oublie de dire qu’avant nos trois derniers rendez-vous en Ligue 1, nous restions sur une série de neuf matches officiels sans défaite, dont huit succès », souligne celui qui est en «charge du travail des joueurs offensifs et du jeu de l’adversaire » depuis l’arrivée de Rudi Garcia et son staff.

Le lauréat de la Coupe de la Ligue 1997 avec Strasbourg n’en disconvient cependant pas : « Nous avons grillé nos jokers. Rudi (Garcia) a une expression pour résumer notre situation : “On joue sans filet”. »

« La Ligue 1 est évidemment le moteur qui fait avancer Lyon, mais dans toutes les autres compétitions, nous nous sommes bien comportés, poursuit Gérald Baticle. Les Coupes sont de belles histoires à écrire et vivre ensemble, des trophées à aller chercher aussi. Nous ne nous faisons pas une montagne d’affronter deux fois Paris. Rennes l’a battu en finale de Coupe de France l’an passé. Pourquoi pas nous ? C’est aussi ça les Coupes : que tu sois favori ou outsider, c’est toujours du 50-50. Ça va être dur contre le PSG, mais intéressant aussi. »
« Nous sommes capables de très gros sprints »


Loin de céder à la – relative - sinistrose ambiante, “Gégé” Baticle assure ne pas la ressentir en interne où « l’ambiance de travail est bonne » et où « il n’y a ni inquiétude, ni panique, ni peur. »

Il convoque même l’histoire récente pour convaincre que le podium de Ligue 1 reste accessible : « Avec notre retard, nous n’avons plus désormais que des matches de Coupe à jouer. Mais il reste beaucoup de journées. Nous nous sommes mis nous-mêmes dans cette situation et assumons. »

« Nous avons montré depuis deux ans que nous sommes capables de très gros sprints. En 2017-2018, notre défaite à la Meinau le 12 mai, qui a offert le maintien au Racing (3-2) , a été la seule de nos dix derniers matches, rappelle Baticle. Nous avons remporté les neuf autres, huit avant Strasbourg et le dernier contre Nice (3-2). La saison passée aussi, nous avons fini très fort (5 victoires et 1 nul, NDLR). Nous avons devant nous de belles montagnes à gravir, de jolis cols à passer. Strasbourg est le premier. »
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Sam 15 Fév - 14:12

Autriche : le gros coup de Valérien Ismaël, leader avec Linz
les anciens Joueurs  - Page 2 5505f810
Victorieuse vendredi chez le Red Bull Salzbourg (3-2), son 10e succès en 10 matches à l'extérieur, l'équipe entraînée par le Français prend la tête du Championnat d'Autriche.
Valérien Ismael a réussi un sacré coup. En s'imposant vendredi sur la pelouse du Red Bull Salzburg (3-2) lors de la reprise du Championnat autrichien après une trêve hivernale de près de deux mois, le LASK Linz et son technicien français ont pris les commandes du classement pour la première fois de la saison en signant une 10e victoire en autant de déplacements. C'est même une première depuis un peu plus de dix ans (novembre 2009) pour cette formation du nord-ouest du pays.
Les hommes de l'ancien coach de Nuremberg et du VfL Wolfsburg ont infligé aux Salzbourgeois leur premier revers à domicile en Championnat depuis... novembre 2016. Résultat : Linz rêve désormais de son premier sacre national depuis 1965 et il a parfaitement préparé son 16e de finale aller de la Ligue Europa jeudi sur la pelouse de l'AZ Alkmaar.
equipe
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Ven 28 Fév - 5:25

dna a écrit:
Gros plan sur Simon Zenke avant SC Schiltigheim – Épinal (18h, match en retard) Les affaires de familles de Simon Zenke
Ce vendredi soir, Simon Zenke sera à la pointe de l’attaque schilikoise pour tenter de déstabiliser les Spinaliens, héros de la Coupe de France. L’instant de revenir sur le parcours de l’ancien joueur du Racing.

Il est presque aussi rapide qu’avant, et puissant également. Simon Zenke n’est plus le gamin arrivé au Racing il y a quinze ans. Le Nigérian en a désormais 31.

« J’ai mûri un peu plus, beaucoup voyagé. Je peux nourrir quelques regrets, je me suis fait parfois avoir. C’est un milieu difficile, souvent écœurant. Mais je reste fier de ce que j’ai accompli, sourit l’époux de Cynthia, le père de trois gamins. Ça, c’est ce qui me rend le plus heureux des hommes, plus que de faire rouler un ballon. Ça donne le sourire. »

« J’ai vite appris à obéir, à me tenir droit »


Quand il était gamin, Simon Zenke avait dû grandir vite, trop vite plutôt. Une maman (Victoria) décédée quand il avait eu douze ans, un papa (Aloysius) disparu à peine vingt-quatre mois plus tard. « On vivait dans le quartier militaire de Kaduna, il était soldat. J’ai vite appris à obéir, à me tenir droit. »

Surtout, il avait été le père et la maman de substitution de ses quatre frères et sœurs. « Heureusement, il y avait la famille Kadiri pour me soutenir, pour m’aider à leur donner à manger. Le père était collègue de papa, la mère est devenue ma deuxième maman. »

Lui, pour rendre hommage à ses parents, réussira l’équivalent du Bac à quinze ans, quelques mois avant de partir pour la France. « Quand on fait du football, on rêve de signer en Europe, pour trouver le bon contrat. Manchester voulait me mettre à l’essai, j’avais refusé de le faire puisque trop sûr de ma force », rigole-t-il aujourd’hui.
Sylvie la “maman blanche”, “tonton” François

Le gamin était attaquant, marquait but sur but sur les terrains de fortune de son pays. « On se mélangeait tous, pas de religions entre nous. On était footballeur, pas chrétien ou musulman. Et dès que je marquais un but, les spectateurs venaient sur la pelouse pour me glisser un billet dans le short. »

Il sera vite recruté par le Niger Tornadoes de Minna, intégrant la sélection nationale U17, puis U20, « sans un seul piston ».

Et, entre Tottenham, Feyenoord, le Bétis Séville ou le Jomo Cosmos, il choisira le Racing sans parler le français. « Je suis même devenu un vrai Alsacien, c’est ici que j’ai rencontré ma femme et c’est à Schiltigheim que mes trois enfants sont nés. Je devais finir par porter le maillot du Sporting, éclate de rire Simon Zenke. Même si ma carrière m’a emmené en Turquie, en Belgique et en Roumanie, j’ai toujours gardé un pied à terre ici. »

La famille vivra à Hochstett, « tout près des vaches, pas loin de la ville », puis à Lipsheim, avec une autre maman de substitution. « Je pense très fort à Sylvie Keller-Knecht, qui est de Bergheim. Je dis toujours que c’est ma maman blanche. Elle le restera pour l’éternité. »

Et puis, sans l’y pousser particulièrement, il parle de ses formateurs du Racing : Philippe Thys, l’homme qui l’a recruté (il le retrouvera à Tubize), Nasser Larguet ou Claude Fichaux.

« Lui, je le connaissais à peine, il m’avait mis un coup de coude dans les côtes lors d’une opposition. Je suis allé lui demandé pourquoi. Il m’avait dit que j’étais trop gentil. J’ai obéi comme un bon fils de soldat. Grâce à lui, je suis devenu plus agressif. »

Et bon, il y a François Keller qui l’avait poli lors de son adolescence, qui l’a aussi accueilli, « comme dans une famille » il y a six mois après une expérience inaboutie au Dinamo Bucarest.

« J’aimerais vous dire que c’est mon deuxième père, mais il va penser que je le prends pour un vieux, Écrivez alors que c’est mon tonton. Il ne laisse jamais tomber les joueurs qu’il a formés. »

Simon Zenke était de ceux qui avaient gagné la Coupe Gambardella en 2006, la Coupe d’Alsace dans la foulée. Il avait débuté en Ligue 1 en mai 2008 face à Caen, puis marqué son premier but au Vélodrome dans la foulée.
« Le chouchou du public »

« Sur la pelouse de mon autre club de cœur, l’OM. Je ne devais pas être du déplacement. Le vendredi, j’étais au centre-ville de Strasbourg quand on m’a appelé pour me dire que Monsieur Furlan me retenait, raconte l’attaquant. Je n’avais pas le permis, il y avait une grève des transports publics. J’ai fait le sprint le plus long de ma vie, quatre kilomètres pour rejoindre la Meinau. »

Sur le banc de touche marseillais, « chauffant », il avait senti ses jambes trembler, même quand il était allé s’échauffer. « Tout s’est arrêté quand je suis entré en jeu. Je me suis concentré sur mon premier ballon comme Claude Fichaux et François Keller m’avaient appris. Et j’ai marqué un but de fou, pu faire mes saltos traditionnels », éclate-t-il encore de rire.

« Ce qui m’a fait de la peine, c’est de voir le Racing plonger alors que je rêvais de m’y imposer. Et que je montais en puissance. »

Il quittera le club alsacien en 2010, portera les tuniques de Samsunspor, Nancy, Basaksehir, Sanliufarspor, Karabukspor, « pas loin de la frontière avec la Syrie », sans oublier Tubize et le Dinamo Bucarest.

« Partout, j’ai été le chouchou du public. Parce que je mouillais le maillot. Je pense toutefois n’avoir pas été assez égoïste pour mieux réussir. Mais depuis tout petit, j’ai dû penser aux autres d’abord. »
Sa route repasse par l’Alsace

Parfois, il dit avoir été trompé par les dirigeants et des agents, jamais par les gens. « J’ai même connu un entraîneur qui a donné de son argent au président pour nous payer notre salaire. »

Lui, Simon Zenke, a tracé sa route, elle repasse donc par Strasbourg, François Keller lui conseillant de porter le maillot vert du Sporting. « J’ai d’abord rechigné, pensant aller dans un club vraiment amateur, mais quand j’ai vu les noms des joueurs et du coach, les infrastructures, j’ai dit oui. »

Et puis, le stade de l’Aar est à quelques hectomètres de l’hôpital où sont donc nés ses enfants, comme Victoria, sa deuxième fille. Elle porte le prénom de sa maman. Et ça compte, beaucoup.
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Ven 20 Mar - 19:42

dna a écrit:
Épisode 1 :
Quand Joël Tanter s’est marié (11 mars 1977) Joël Tanter, la Coupe après les coupes

les anciens Joueurs  - Page 2 Title-49
Le 11 mars 1977, Joël Tanter, feu follet du Racing champion de France deux ans plus loin, a vécu une folle journée. Avant de battre Lille en Coupe de France, il avait dû boire quelques coupes.

C’était un autre temps, assurément ! Les footballeurs professionnels, déjà choyés, avaient le salaire d’un cadre moyen-supérieur. Et le Racing jonglait avec légèreté entre la D1 et la D2 d’alors.

« C’était souvent le bordel. Il y avait même deux dirigeants d’envergure qui avaient demandé à Elek Schwartz, l’entraîneur de l’époque, de ne plus me titulariser. Sinon, le club n’aurait plus de subvention municipale, avaient-ils menacé, rigole Joël Tanter. Il les avait envoyés balader. »

André Hahn « m’a accordé la nationalité alsacienne le jour de mon mariage »


Faut dire que le bonhomme était un sacré Monsieur, il avait entraîné le Benfica Lisbonne d’Eusebio avant de goûter une paisible retraite du côté de Haguenau, à devenir artiste-peintre.

Il avait été appelé en cours de saison, alors que le Racing végétait en D2. « On était tombé la saison d’avant. Lors du dernier match contre Sochaux, il devait y avoir 1 200 spectateurs à la Meinau. »

Voilà pour le contexte, mais voici le fameux 11 mars 1977 déjà, où Joël Tanter avait pris pour épouse Fabienne.


« On avait fait publier les bans, etc, etc. C’était prévisible, comme le fait que Robert Grossmann nous unisse à la mairie de Strasbourg avec, comme salarié à l’état civil, André Hahn, qui deviendra mon ami (il est à la commission centrale de la Coupe de France, ndlr). »

Le détail qui pique, moins prévisible, c’est que le Racing s’était qualifié pour les 16es de finale de la Coupe de France. Et jouait face à Lille ce même vendredi. « La cérémonie avait lieu à 15h, le rendez-vous au stade de la Meinau pour la collation était à 17h. »

Mais la chose fut faite et bien faite. « Robert (Grossmann) avait heureusement réalisé un premier exploit en lisant un discours assez court. Il y avait les témoins et j’avais invité, comme joueurs, Albert Gemmrich, Heinz Schilcher et Ivica Osim. »

Tout le monde avait pris la route de Koenigshoffen, pas loin du CREPS, où résidait Heinz Schilcher. « On a ouvert deux ou trois bouteilles de champagne, puis mon épouse a mis le Baeckhoffe au four. Il a cuit pendant qu’on affrontait Lille. Un timing parfait. Et moi, j’avais des jambes de feu », éclate de rire celui qui était venu à Strasbourg pour… son école hôtelière quelques années plus tôt.

Ce soir-là, le Racing avait donc écrasé les Lillois (4-0), avec un Joël Tanter des grands soirs. « C’est la première fois que le public de la Meinau avait scandé mon nom », sourit celui que les fans surnommeront ensuite “Bip-Bip” pour ses dribbles déroutants. Le Breton barbu distribuera trois passes décisives.
La bienveillance de Schwartz

« Comme j’aimais beaucoup Elek Schwartz, auquel je rappelais Gento (six fois vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid) , je l’avais prévenu de mon mariage quand j’étais arrivé au stade. Il m’avait simplement félicité, sans se fâcher. C’était un Monsieur d’une humanité exceptionnelle. »

Après un match nul à Lille, le Racing, qui allait remonter en D1, se faisait ensuite éliminer par le très grand Nantes, futur champion de France.

« On avait perdu 2-0 là-bas, on menait 3-0 à la Meinau. J’avais mis le troisième but, mais les Nantais ont marqué, nous éliminant. »

Joël Tanter remontera en Division 1, remportera le seul titre de champion de France du Racing en 1979. Il se reconvertira comme cuisinier, terminera responsable de la choucroute à l’Ancienne Douane.

Désormais retraité, il arpente les terrains de foot d’Alsace, toujours dans les pas d’André Hahn. « Il m’a accordé la nationalité alsacienne le jour de mon mariage. »

Le jour où… nous sourirons à nouveau


En temps normal, votre cahier des sports – le troisième, le vert, celui que l’on se dispute autour de la biscotte au petit-déjeuner – relate de… sports.

Il y est question d’oppositions, de duels, de matches, de classements. De points héroïquement pris de-ci, d’autres benoîtement perdus de-là et toute sorte de futilités dérisoires qui pimentent le quotidien d’un compétiteur, qu’il soit professionnel ou amateur. De destins glorieux, hors normes, singuliers ou brisés. D’histoires de vie, en somme.

Or depuis quelque temps – un jour, une semaine, une éternité –, cette vie-là s’est figée. À l’heure où une armée de blouses blanches est engagée dans le seul combat qui vaille, celui contre la maladie et la mort, tout le reste est devenu superficiel et vain.

Au sein de notre rédaction, on a d’abord accusé le coup, un peu hébété par le caractère soudain et brutal de cette immobilisation forcée. De bien vilains mots ont ressurgi, comme « huis clos », « report » ou « annulation », utilisés habituellement en période de débordements de supporters et de sanctions disciplinaires. Puis il a fallu se résoudre à conjuguer le sport au conditionnel et à l’imparfait, le futur devenant tellement incertain.

Mais parce que les sportifs sont de grands optimistes par essence, nous avons voulu balayer le marasme ambiant en rouvrant la boîte à jolis souvenirs pour en extirper des instants fugaces de joie, des tranches de grands bonheurs ou de petits malheurs qui vont alimenter une série baptisée “Le jour où…”

La truculente histoire du mariage de Joël Tanter en marque l’ouverture. Nous la poursuivrons jusqu’à ce que le sport reprenne ses droits. Jusqu’au jour où nous sourirons à nouveau.
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  67120 Ven 20 Mar - 19:49

Pandémie du coronavirus : c’est aussi le calme plat au SC Fribourg Jonathan Schmid prend la pause

les anciens Joueurs  - Page 2 Title-50

Depuis le début de la semaine, le Strasbourgeois Jonathan Schmid reste en famille chez lui à Fribourg, puisque la Bundesliga est suspendue et que son club a momentanément cessé ses activités en raison de la pandémie du coronavirus. Une situation inédite qu’il prend avec philosophie.

En Allemagne, il y a Hans-Joachim Watzke et les autres. Tous les autres. En début de semaine, le président exécutif du Borussia Dortmund a créé la polémique façon Jean-Michel Aulas. Mais sur un terrain sur lequel on ne l’attendait pas, ni lui ni personne d’ailleurs.
« On se demandait pourquoi on était les seuls (des cinq grands championnats) à continuer »
À la chaîne allemande ARD, le dirigeant du BvB a déclaré qu’il ne fallait « pas exagérer le contexte » et que le risque de contamination au sein d’une équipe professionnelle « ne peut pas être gravissime ». Il pourra en parler avec les joueurs de la Juventus Turin ou de la Fiorentina…
Évidemment, cette sortie en pleine pandémie de coronavirus a soulevé un tollé général outre-Rhin (*). Chez les présidents des clubs pros comme chez les joueurs.
« Bien sûr que c’est rageant de ne plus jouer au foot car on adore ça, mais la santé passe avant tout, souligne naturellement Jonathan Schmid, l’Alsacien du SC Fribourg, à mille lieues de telles polémiques. Jusqu’à ce que le championnat soit suspendu, on se demandait pourquoi on était les seuls (des cinq grands championnats, ndlr) à continuer. C’était bizarre. »
La Bundesliga a tout fait pour jouer encore la 26e  journée avant de se rendre à l’évidence. Le piston droit du SCF raconte : « On était surpris que le match à Leipzig soit maintenu, même à huis clos. C’est en montant dans le car qu’on a appris qu’il était finalement reporté. C’était quelque part un soulagement car quand tu te déplaces, tu vas à l’hôtel où il y a beaucoup de passage… »
Les Fribourgeois ont remplacé la rencontre face au quart de finaliste de la Ligue des champions par un entraînement samedi dernier, avec gel hydroalcoolique mais sans selfies avec les supporters.
Le dernier à ce jour à l’ombre du Schwarzwald-Stadion. La Bundesliga étant suspendue jusqu’au 2 avril, minimum, le club de la Forêt-Noire a décidé de ne pas convoquer ses joueurs pour l’instant.
Et comme le Bade-Wurtemberg est un Land frontalier de l’Alsace, où le Covid-19 est particulièrement actif, les mesures y sont plus poussées que dans d’autres parties de l’Allemagne. La fermeture des frontières avec la France n’a ainsi pas été sans incidence pour Jonathan Schmid, dont une partie de la famille vit dans le Bas-Rhin.

S’entretenir seul ou en famille

« C’est vrai que j’ai de la famille qui vient une fois par semaine normalement. Là, c’est un peu vide chez nous. Heureusement qu’il y a Facetime  !, sourit le Strasbourgeois. Je ne vais certainement pas dramatiser ma situation. On est confronté à quelque chose d’extraordinaire par son ampleur, j’espère juste ne pas vivre cela à nouveau. »
Comme tout sportif de haut niveau, et puisque la saison pourrait bien finir par reprendre un jour, Jonathan Schmid continue à s’entretenir. Des exercices individuels ou bien en famille, dans le jardin, puisque s’occuper de ses deux petits garçons John et Layvin, avec sa femme Mélina, ça peut aussi être du sport !

« Pas la même adrénaline sans les supporters »

En fonction de l’évolution de la pandémie, il pourrait bien fêter ses 30 ans – le 22 juin – sur un terrain de foot. Ce qui ne le dérangerait pas, bien moins en tout cas qu’une fin de Bundesliga à huis clos. « C’est comme un match amical. Sans les supporters, ce n’est pas la même adrénaline. »
À un point des places européennes, le SC Fribourg (8e ), la surprise de cette Bundesliga, aurait même pu se faire une place au soleil s’il n’avait pas connu quelques sorties de route face aux équipes de bas de tableau en 2020. « On fait vraiment une très bonne saison, personne ne nous attendait là », admet Jonathan Schmid.
La (bonne) surprise sera, désormais, de savoir quand il redeviendra un footballeur à part entière…
(*) Après ses propos maladroits, Hans-Joachim Watzke s’est dit prêt à baisser d’un tiers son salaire, évalué à 1,9 million d’euros annuels, tant que la Bundesliga n’aura pas repris.
dna
67120
67120
d'r Kàpallmaischter
d'r Kàpallmaischter

Messages : 12548
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 77
Localisation : la région de Molsheim

Revenir en haut Aller en bas

les anciens Joueurs  - Page 2 Empty Re: les anciens Joueurs

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 8 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum