4ème journée: Strasbourg - Brest saison 2021/2022

dna a écrit:
Ajorque-Gameiro-Thomasson : un trio pour faire danser les Bretons
Même s’ils ont déjà marqué, les trois fers de lance d’un Racing toujours sans succès, Adrien Thomasson, Ludovic Ajorque et Kévin Gameiro, n’ont pas eu toute l’efficacité escomptée. Mais leur capacité à créer le danger les invite à l’optimisme.
Les deux premiers, Kévin Gameiro et Ludovic Ajorque, ont débloqué leur compteur buts – tous deux de la tête – le samedi 14 août à Paris. Le troisième, Adrien Thomasson, a trouvé l’ouverture à la Meinau dimanche dernier contre Troyes, une semaine après avoir offert une passe décisive au feu follet Gameiro au Parc des Princes.

Si “Adri” Thomasson est en phase avec ses objectifs personnels, Kévin Gameiro est forcément sorti frustré d’un match contre l’ESTAC durant lequel il n’a pas converti deux énormes occasions et deux belles situations. Mais l’ancien international ne se mine pas le moral avec ce très relatif manque d’efficacité qu’il estime temporaire.

« C’est souvent comme ça quand on est attaquant. La réussite ne va pas me fuir éternellement. Je serais inquiet si je ne me procurais pas d’occases. Là, j’en ai eu, mais ça ne m’a pas souri. Ça va bien finir par le faire. »

Son entraîneur Julien Stéphan n’en doute pas, lui qui a perçu lors des trois premiers matches « une montée en puissance » de son trio pas loin d’être déjà d’attaque. Au moins dans sa capacité à créer le danger, à défaut de toujours concrétiser. « On progresse dans notre aptitude à déséquilibrer l’adversaire, mais au-delà de ça, on se crée de grosses situations de but. Contre Troyes, on s’est procuré de très bonnes occasions, on a eu beaucoup plus de situations dangereuses que les Troyens, mais on ne les a pas toujours cadrées. »

« On se cherche beaucoup et on se trouve »
Auteur d’une saison record – pour lui - en 2020-2021 (16 buts, 3 passes décisives), “Ludo’’ Ajorque entretenait déjà une relation technique privilégiée avec Thomasson. La troisième pièce du puzzle, Gameiro, est, selon lui, en passe de s’imbriquer avec les deux premières.

« On se cherche et on se trouve beaucoup sur le terrain. On arrive à combiner ensemble. A nous de faire en sorte de marquer pour faire gagner l’équipe. En tout cas, ça se passe très bien. Mais il ne faut pas oublier que “Kev” n’est là que depuis un mois et n’a pas fait toute la préparation avec nous. Ça va s’améliorer encore. Je suis confiant pour l’avenir. Il y a vraiment de bons joueurs devant, avec Habib (Diallo) et Lebo (Mothiba) qui va revenir. »

Comme le grand Réunionnais, le meneur de jeu admet avoir envie d’enrichir sa ligne statistique. « Je ne me suis pas fixé d’objectif chiffré. Mais j’aimerais améliorer (ses stats) par rapport à la saison passée (5 buts, 1 passe décisive). Je me mets pas mal d’objectifs en tête, mais pour l’instant, ils sont surtout collectifs. »

Ils le sont d’autant plus que lui-même doit, dans les divers systèmes utilisés en trois journées, se familiariser avec un positionnement et un rôle différents, moins en soutien des attaquants que précédemment. Il peut certes toujours jouer les électrons libres, mais en veillant à ne pas négliger les tâches défensives.

« Je jouis de pas mal de liberté, notamment offensivement. Il faut juste que je trouve de la régularité dans mon jeu. Je navigue souvent dans une zone où j’avais l’habitude d’être quand je jouais derrière les deux attaquants. C’est surtout défensivement que mon rôle évolue parce que je dois défendre dans mon couloir. Il y a de petits réglages à trouver. Mais ça ne me contrarie pas. »

Kévin Gameiro sait le trio perfectible, mais déjà capable d’ouvrir des brèches dont il espère que les Bleus sauront profiter pour signer leur premier succès dimanche contre Brest. « Devant, notre association prend forme. On commence à voir en match l’application de ce qu’on met en place à l’entraînement. N’oublions pas que nous ne travaillons ensemble que depuis un mois. Mais les automatismes viennent. »

Reste, comme le suggère Thomasson, à provoquer « un déclic collectif sur un match pour pouvoir enchaîner derrière ». La réception des Brestois ne s’y prête guère, puisqu’elle intervient juste avant une trêve internationale de quinze jours. Mais pour espérer « enchaîner derrièr e », malgré un mois de septembre compliqué (à Lyon, contre Metz, à Lens et face à Lille) , il convient de lancer, avec une victoire, la série et, par ricochet, la saison.

dna a écrit:
Racing : objectif premier succès contre Brest
Avant la trêve internationale de deux semaines, le club strasbourgeois, lanterne rouge, espère décrocher sa première victoire de la saison ce dimanche (15h) à la Meinau contre Brest. Mais il se méfie de la spécialité des Bretons : le jeu de transition et les contres.
À ceux qui auraient oublié ce qu’est une conférence de presse non formatée ou débarrassée des effets de manche qui la transforment parfois en insupportable “one man show”, on ne saurait trop conseiller de regarder celle de Michel Der Zakarian, le nouveau coach brestois, avant le déplacement de ses troupes à Strasbourg ce dimanche (15h).

Avec son phrasé lent et ses longs silences pesants, l’ex-entraîneur de Montpellier, qui, souvent, n’échappe pas lui non plus à la langue de bois, en est cette fois sorti en assénant quelques vérités brutes de décoffrage, de celles que les conseillers en communication bannissent des cours qu’ils dispensent aux acteurs du monde du football.
« Brest laisse le ballon à l’adversaire »

C’est bien simple : on ne s’était plus autant tapé sur les cuisses depuis que la mitraillette transalpine Giovanni Trapattoni avait pété les plombs et dézingué à tout va un jour d’orage au Bayern de Munich.

Le technicien breton appartiendrait plutôt à la race des flingueurs à sang froid, aux tirades moins pétaradantes, genre sulfateuse équipée d’un silencieux, mais il sait lui aussi faire mouche
Tout ça pour dire que la fin du mercato, programmée mardi à minuit, n’occupe ou ne préoccupe pas les esprits qu’à Strasbourg. Mais malgré les insuffisances qu’il décrit, notamment un effectif quantitativement trop juste – ce qui rappelle forcément quelque chose du côté de la Meinau –, “Der Zak” annonce clairement son « intention de gagner à Strasbourg ».

Après être allée chercher le nul à Lyon (1-1), l’avoir arraché contre Rennes (1-1) et avoir poussé le Paris SG dans ses retranchements (2-4), soient trois des cadors de Ligue 1 engagés sur la scène européenne, son équipe attaque une série plus abordable.

Certes amputée ce dimanche de son capitaine Brendan Chardonnet, blessé aux côtes, elle a les arguments pour s’imposer sur les bords du Krimmeri. Mais Michel Der Zakarian se méfie du potentiel offensif local.

« Strasbourg a une bonne équipe et des joueurs capables de se créer beaucoup de situations, un peu comme nous. Ils n’ont pas, pour l’instant, été efficaces à la finition. Mais ils ont récupéré Gameiro qui se déplace très très bien et apporte une touche différente de ce qu’ils avaient avec Diallo et Ajorque […]. Ils ont une panoplie intéressante avec le petit Thomasson que j’ai connu à Nantes. C’est un très bon joueur qui sent les bons coups et est capable de marquer. »

Son confrère alsacien Julien Stéphan a lui aussi identifié la division offensive brestoise comme le principal danger à juguler pour avoir une chance de décrocher un premier succès.

« Il va falloir faire très attention au jeu de transition et aux contres brestois, prévient-il. Avec Honorat et Cardona sur les côtés, il y a beaucoup de vitesse. Mounié est très bon dans le domaine aérien (il a livré 52 duels dans les airs lors des trois premières journées). Nous devrons être attentifs aux centres et à son jeu de tête dans la surface où il est très présent et dangereux. Il prend également très bien la profondeur. Derrière lui, il y a un joueur talentueux, Faivre (finalement resté à Brest alors qu’il était annoncé dans le groupe finistérien et en partance pour le Milan AC qui vient d’offrir 10 millions au Stade qui en demande 15) , capable de gagner beaucoup de mètres balle au pied. Brest a bien défendu sur les premiers matches, a été solide et a souvent laissé le ballon aux adversaires pour les contrer. Ce sera certainement le même schéma. »

L’entraîneur du Racing a bien noté dans son calepin que « sur leurs quatre buts, les Brestois en ont inscrit trois sur transitions. Ils ont aussi créé beaucoup de situations dangereuses qui auraient pu amener des buts. On s’est préparé pour gérer cette problématique. »

« Ne pas se laisser emporter n’importe comment »
La mission ne s’annonce pas simple. D’autant moins qu’après six mois et sept matches de disette domestique (2 nuls, 5 défaites depuis le succès 1-0 le 3 mars contre Monaco), les Bleus pourraient être tentés de partir inconsidérément à l’abordage du navire brestois, poussés par une houle bleue de retour au stade depuis peu. « C’est important de contenter le public, mais ça l’est aussi d’être constamment réfléchi et de ne pas se laisser emporter n’importe comment », avertit encore Stéphan.

Le Racing devra donc trouver le juste équilibre. C’est la quête dans laquelle il est lancé depuis le début de l’été et qu’il n’a pas achevée.
Indiscrétions
Djiku d’entrée de jeu, Le Marchand sur le banc
Comme son collègue brestois Michel Der Zakarian dont les nuits sont hantées par les derniers soubresauts du mercato, Julien Stéphan n’a pas pléthore de solutions à sa disposition. Le retour de sa clef de voûte axiale, Alexander Djiku, suspendu le week-end passé contre Troyes, aurait pu lui en offrir une de plus.

Mais le forfait concomitant, pour une inflammation d’un genou, d’Ibrahima Sissoko qui dépanne en défense centrale depuis le début de saison, l’en a privé. « On perd un joueur, on en récupère un. On est toujours limite dans ce secteur de jeu. Ça ne change pas », constate le coach du Racing qui sait néanmoins, après le recrutement de Maxime Le Marchand (Fulham) jeudi, que sa palette sera bientôt élargie.

Il a du reste appelé son 5e renfort estival, sans doute pour mieux lui faire prendre la température d’un groupe au sein duquel Djiku relaie donc Sissoko et un jeune milieu offensif, Nordine Kandil, succède à un autre, Aymeric Ahmed, sur le banc. La rentrée de l’international ghanéen constituera l’unique changement dans le onze de départ.

En face, le Stade brestois débarque à Strasbourg à seulement 18 éléments, sans ce rouage essentiel de son axe défensif qu’est le capitaine Brendan Chardonnet, touché aux côtes contre Paris et que Jean-Kévin Duverne devrait remplacer, mais aussi et surtout sans Romain Faivre, dispensé du voyage en Alsace alors que son transfert au Milan AC est en négociations. En son absence, le 4-2-3-1 de Der Zakarian devrait muter en un 4-4-2 avec Jérémy Le Douaron en pointe aux côtés de Steve Mounié. L’hypothèse d’une titularisation de Hugo Magnetti au milieu à la place de Hianga’a Mbock est plausible. St.G.

➤ Les absents : Sissoko (genou), Aholou (psoas), Sahi (ischios), Mothiba (reprise), Bi. Kamara (g) (choix) au Racing ;
Chardonnet (côtes), Hérelle (genou), R. Saïd (cheville), Cibois (g) (tendon d’Achille), Faivre (instance de transfert), Coudert (g), Camblan (choix) à Brest

Der Zakarian compte les heures
Après un triptyque plutôt corsé Lyon/Rennes/PSG, le Stade Brestois débarque à la Meinau avec deux points qu’il veut faire fructifier avant d’aborder le money-time d’un mercato qui donne des insomnies à son nouveau coach, Michel Der Zakarian.
Un match nul à Lyon (1-1), un autre contre le riche rival rennais (1-1) et une défaite contre l’ogre parisien (2-4) : le bilan de début de saison du Stade Brestois n’a rien de déshonorant au regard de la qualité des adversaires.

Pas de quoi donc tourmenter les songes d’une nuit d’été bretonne. Pourtant, Michel Der Zakarian, qui a pris le relais d’Olivier Dall’Oglio, parti lui succéder à Montpellier, a livré une déroutante confession vendredi devant la presse : « Ça fait un moment que je ne dors pas beaucoup », a-t-il lâché.

Après quatre années passées au bord de la Méditerranée, se retrouver face à la turbulente mer d’Iroise lui vaudrait-il quelques nuits blanches, façon Bill Murray dans Lost in translation  ? Ce n’est pourtant ni le dépaysement, ni les performances de son équipe qui submergent les nuits du technicien.

Non, ce qui turlupine Michel Der Zakarian, c’est la fin du mercato qui approche à sourds bruits alors qu’il doit composer avec 16 joueurs de champ professionnels. De quoi faire zapper la relégation de l’emblématique gardien Gautier Larsonneur au rang de matelot de Marco Bizot, désigné nouveau patron du filet.

« On ne peut pas faire toute une saison avec l’effectif qu’on a aujourd’hui »
Vendredi, après avoir annoncé le très probable forfait de Brendan Chardonnet, Michel Der Zakarian a d’abord “fait du Der Zakarian”, cachant sous une habituelle carapace bougonne son mal-être du moment.

À la fin approchante du mercato, a-t-il de bonnes nouvelles ? « Non ». Des mauvaises ? « Non ». Pensait-il vivre un mercato aussi difficile, le comprend-il ? Mêmes courtes réponses, effacées par un sifflement “admiratif” à l’évocation de l’intérêt du Milan AC pour Romain Faivre.

Et puis l’entraîneur de 58 ans s’est fait plus loquace. « Il reste quatre jours (Ndlr : d’ici à la fin du mercato), ça presse », lâchait-il avant d’appuyer d’une dizaine de « très » le degré de complication qui s’annonce si l’effectif devait rester en l’état.

« On n’a pas de budget, “Greg” (Lorenzi, le directeur sportif du Stade Brestois) a une enveloppe qui est… légère. On ne peut pas recruter, à part des prêts », rappelle-t-il. « Les joueurs de grande expérience, les clubs ne vous les prêtent pas. Ils prêtent des jeunes, c’est normal. Mais pour l’instant, même les jeunes ne sont pas là. Mon inquiétude, elle est là. La direction est au courant. »

Ce n’est pas pour dimanche que le technicien se fait un sang d’encre, c’est pour la suite. « Je ne dis pas que ceux qui sont là ne sont pas performants, ils font tout ce qu’il faut sur le terrain pour prendre des points. Mais on ne peut pas faire toute une saison avec l’effectif qu’on a aujourd’hui », pointe Michel Der Zakarian. « On a un gros manque de concurrence pour tirer tout le monde vers le haut. »

Ce n’est donc pas en comptant les transferts que le coach du Stade Brestois trouve le sommeil. Mais méfiance, en attendant mardi, ses insomnies lui ont laissé plus de temps pour préparer ce match à la Meinau, où il vient « avec vraiment l’intention de gagner ».
dna

la défense à cinq maintenue contre Brest
Une semaine après avoir partagé les points à la Meinau avec Troyes (1-1), le Racing ne va pas tout changer ce dimanche contre Brest (15h). Julien Stéphan va une nouvelle fois s'appuyer sur une défense à cinq au sein de laquelle Alexander Djiku fait son retour après avoir purgé son match de suspension. Arrivé jeudi à Strasbourg, Maxime Le Marchand est présent dans le groupe de 20 joueurs convoqués.
Si le Racing a fini le match dans une version ultra-offensive - après les sorties de Prcic et Fila à l'heure de jeu, remplacés respectivement par Diallo et Waris - dimanche dernier pour tenter d'arracher la victoire en seconde période, il ne faut pas s'attendre à ce que Julien Stéphan attaque cette nouvelle rencontre dominicale en lançant tous ses attaquants dès le coup d'envoi.

"Il fallait prendre des risques la semaine dernière mais c'est aussi la dynamique du match qui m'a permis de le faire puisque Troyes ne sortait plus du tout et ça ne servait à rien de rester avec beaucoup de monde derrière. Trois joueurs cela suffisait et on pouvait en engager sept sur le secteur offensif, a rappelé le technicien vendredi. Là, ça sera différemment. On verra si on prend le contrôle du match, mais ce qui est sûr c'est qu'il va falloir faire très attention aux transitions brestoises. C'est un point fort de leur jeu, sur leurs quatre buts, il y en a trois qui ont été marqués sur transition."
Face à un Stade Brestois qui a tenu tête à Lyon (1-1) et Rennes (1-1) et qui sort d'une "gifle" - à écouter leur coach Michel Der Zakarian - à domicile contre le PSG (2-4) lors de la journée précédente, le Racing ne compte pas partir à l'abordage de manière déraisonnée. C'est donc sur le même schéma, en 5-3-2, utilisé contre Troyes la semaine dernière et au Parc des Princes le 14 août, que le coach va s'appuyer.

Dans le secteur défensif, Julien Stéphan va devoir se passer des services d'Ibrahima Sissoko (inflammation du genou). Mais le technicien du Racing enregistre le retour de suspension d'Alexander Djiku et l'arrivée de Maxime Le Marchand, libéré par Fulham (nos éditions précédentes). Le premier sera titularisé en charnière centrale avec Lucas Perrin et Anthony Caci (Karol Fila et Dimitri Liénard animeront les couloirs droit et gauche). Le second, qui n'a pu s'entraîner que deux fois avec ses nouveaux partenaires, est dans le groupe mais il manque de rythme et de repères pour être aligner d'entrée de jeu.

Devant cette défense à cinq, Julien Stéphan ne devrait pas changer les hommes. Dans l'entrejeu, on retrouvera un trident Thomasson, Prcic, Bellegarde en soutien du duo d'attaquants Ajorque, Gameiro.
 Du côté brestois, Michel Der Zakarian va devoir se passer de son capitaine et défenseur Brendan Chardonnet. Mais l'ancien coach de Montpellier, arrivé à l'intersaison après un jeu de chaises musicales avec son homologue Olvier Dall'Oglio, veut que son équipe "relève la tête" après la défaite concédée contre le PSG et débarque à la Meinau "avec vraiment l’intention de gagner"
dna

Le Racing évoluera une nouvelles fois avec une défense centrale à trois.
RACING: Sels - Fila, Perrin, Djiku, Caci, Liénard - Bellegarde, Prcic, Thomasson - Ajorque, Gameiro. Entraîneur: Julien Stéphan.

Le Racing reçoit pour la troisième fois en quatre matches. Le même scénario qu'en début de saison dernière. A ceci près que les Alsaciens avaient perdu leurs trois premières rencontres avant de remporter la quatrième contre Dijon sur une tête de Mitrovic. Alors, certes, ce n'est pas le même adversaire aujourd'hui et le capitaine serbe est parti, mais il n'est pas interdit de récidiver pour cette 4e journée.

la grosse occasion brestoise. Sur une longue ouverture, Perrin perd son duel avec Mounié qui file au but. Sels temporise dans sa sortie et oblige l'attaquant breton à faire un crochet, ce qui permet à Caci de venir s'interposer et d'obtenir une faute. heureusement puisque Mounié avait finit par marquer. Le Racing a eu très chaud.

But 1-0  de Prcic !

Prcic est au début de l'action par un appel vers la droite puis une feinte de centre. Il donne derrière à Thomasson dont la frappe contrée par Ajorque revient au Bosnien qui troue Bizot d'une frappe puissante du droit au ras du sol.

Et 1-1 de Cardona

Egalisation de Brest signée Cardona. Quel manque de concentration! Djuki est battu sur un duel aérien et Cardona enrhume Perrin dans la foulée pour s'enfoncer dans la surface. Il ne lui reste plus qu'à conclure face à Sels.


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Liénard au-dessus. Sur un centre de Bellegarde, Ajorque ne parvient pas à placer sa tête comme il l'entend. Le ballon revient vers Liénard qui place, dans la surface, une demi-volée du gauche qui passe deux bons mètres au-dessus de la transversale. Dommage!

Thomasson est soigné sur la pelouse pour un saignement après une collision avec son partenaire Ajorque.

But 2-1 de Duverne (CSC)

Sur une bon ballon de Prcic, Gameiro initie un une-deux avec Thomasson; Dans la surface, l'attaquant cherche à croiser sa frappe mais manque son geste. Mais Duverne se laisse surprendre et marque dans le but vide.

On va dire que sur l'ensemble de la première période, cet avantage n'est pas injustifié.

C'est la pause à la Meinau avec cette avance d'un but pour le Racing. Pourvu que ça dure..

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Fila est averti pour une faute inutile au milieu de terrain.

Un adjoint de Julien Stéphan reçoit un carton jaune de la part de M. Lissorgue pour sa réaction sur l'action d'Ajorque.

Cardona et Belkebla sortent, Le Douaron et Philippoteaux entrent à Brest.

Gameiro et Fila sont remplacés par Diallo et Le Marchand qui effectue sa première.

Sur un corner frappé depuis la droite, Mbock envoie une tête piquée dans l'axe du but que Sels détourne d'un arrêt reflexe du pied droit sur sa ligne

Faussurier remplace Uronen à Brest.

But 3-1 de Thomasson

Diallo temporise et sert Ajorque qui se présente face à Bizot mais perd son duel. Qu'importe, le ballon revient vers la ligne de but où Thomasson devance Duverne et libère la Meinau.

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Pierre-Gabriel tacle Bellegarde alors qu'il part au but. Carton jaune logique pour le défenseur.

Siby remplace Liénard côté Racing.

Il y aura trois minutes de temps additionnel.

Terminer, ouf j'avais peur que le racing marque un quatrième but

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La première victoire du Racing ! 3-1
Strasbourg sort de la zone de relégation grâce à une victoire logique. Les hommes de Stéphan ont empêché Brest de jouer par un intense et collectif pressing avant de résister aux assauts adverse en fin de rencontre pour conserver un avantage acquis en première période. Brest reste à deux points.

Le Racing tient son premier succès face à Brest (3-1) !
Elle était grandement attendue, voilà qui est fait. Cette première victoire de la saison en Ligue 1 est désormais acquise pour le Racing Club de Strasbourg, qui s’est imposé logiquement sur son terrain contre le Stade Brestois (3-1). Des buts signés Prcic, Thomasson, et Duverne contre son camp.

La Meinau réclame une première victoire cette saison en Ligue 1 Uber Eats. En trois journées, le Racing Club de Strasbourg s’est pour le moment incliné à deux reprises contre Angers et Paris, avant de concéder le match nul dernièrement face à Troyes. L’heure d’obtenir les trois points se doit d’arriver, qui plus est devant un public toujours au rendez-vous.

Et ça commence fort dès la deuxième minute de jeu, avec une tentative lointaine ambitieuse de Ludovic Ajorque, qui oblige le gardien Brestois à rester vigilant dans sa surface. En observant attentivement les positionnements de chacun des joueurs strasbourgeois, on retrouve globalement les mêmes intentions que lors du match face à Troyes. Car si d’apparence le schéma tactique exige une ligne à cinq défenseurs, Dimitri Liénard et Karol Fila sont en réalité chargés de monter au niveau des milieux de terrain en phase de possession. Avec le ballon, le Racing évolue ainsi en 3-5-2, permettant par exemple de densifier la zone du milieu de terrain, et de garder un équilibre attaque / défense cohérent. En revanche les joueurs qui sont amenés sans surprise à rester derrière sont les défenseurs Djiku, Perrin et Caci. Bellegarde, Prcic et Thomasson sont titulaires au milieu, comme lors de la précédente journée. Et puis devant, le nouveau duo strasbourgeois Ajorque – Gameiro est naturellement reconduit par Julien Stéphan.

Quelques occasions dans ces 20 premières minutes, avec notamment celle de Brest d’une reprise à ras de terre, captée tranquillement par Sels (15ème). Ou celle de Prcic, qui tente de reprendre de volée un second ballon à la suite d’un corner, sans succès (16ème). Les deux équipes se jaugent pour le moment, avec des premières incursions, des premières situation intéressantes. Le Racing se fait toutefois une grande frayeur lorsque Steve Mounié part seul au but de Matz Sels, souhaitant dribbler le gardien Belge, mais qui subit le bon retour de Caci, pour l’empêcher de marquer (17ème).

C’est à la 25ème minute que la Meinau exulte, puisque Sanjin Prcic est trouvé dans la profondeur après une belle combinaison côté droit. Le milieu bosnien entre dans la surface et tente de center au point de pénalty, mais le ballon lui revient, et cette fois-ci il n’hésite pas à frapper. Son tir file entre les jambes du gardien et permet au Racing d’ouvrir le score (1-0, 25ème). Mais la joie est de courte durée. Les hommes de Julien Stéphan sont cueillis à froid juste après l’engagement qui suit, puisque Irvin Cardona remet les siens dans le rang, en enchaînant contrôle orienté et extérieur du pied (1-1, 26ème). Une action de grande classe pour l’attaquant du Stade Brestois, qui égalise dans ce match. L’avantage n’a duré que quelques secondes, mais les 22 341 supporters strasbourgeois continuent de donner de la voix. À la suite d’un corner, Dimitri Liénard ne se penche pas assez sur la trajectoire du ballon, et voit sa reprise s’envoler dans les travées de la Meinau (34ème).

Pour changer un peu de registre, c’est sur une récupération dans sa moitié de terrain que le Racing Club de Strasbourg marque son deuxième but. Kévin Gameiro et Adrien Thomasson s’échangent me ballon dans le bon tempo et dans la bonne zone, pour que l’attaquant français, lancé dans la profondeur, essaye de trouver Ajorque au second poteau. Puis heureusement pour les locaux, le centre est contré dans ses propres cages, par Jean-Kevin Duverne (2-1, 42ème). Une issue chanceuse, qui vient tout de même récompenser l’excellente action strasbourgeoise. Quelques instants plus tard, c’est une nouvelle fois Cardona qui se rend disponible pour décrocher une frappe dans la surface, trop molle pour inquiéter le gardien du Racing. C’est la pause, le club alsacien mène pour la première fois de la saison à la mi-temps, et rentre aux vestiaires au terme d’un premier acte satisfaisant.

Et le coup d’envoi de la seconde période est donné. Strasbourg est devant au tableau d’affichage et se doit à présent de confirmer cette potentielle première victoire de la saison. Le Stade Brestois se procure la première situation de ce deuxième acte, avec une frappe de Franck Honorat qui passe tout près du but strasbourgeois (51ème). Ce sont les visiteurs qui monopolisent pour l’instant le cuir, et l’arbitre de ce match avertit d’un carton jaune Karol Fila, auteur d’un tacle logiquement sanctionné (55ème). Dans ce quart d’heure, les hommes de Der Zakarian rôdent autour de la surface de réparation, et tentent de trouver des angles de frappe, soit en s’appuyant sur des attaquants dos au but, soit en passant par les côtés pour center fort devant les cages. Le Racing défend bien, mais les Brestois y parviennent parfois, comme avec cette tentative d’Honorat (59ème). Les secondes qui suivent laissent un goût amer aux joueurs strasbourgeois, qui demandent au corps arbitral de vérifier à l’aide de la VAR l’action où Ajorque semble fauché dans la surface. Mais le jeu se poursuit, au grand regret de Mathieu Le Scornet qui hérite d’un avertissement pour contestation.

À 20 minutes du terme, Julien Stéphan procède à deux changements. Gameiro et Fila cèdent leur place à Habib Diallo et au nouvel arrivant Maxime Le Marchand. Son nom est scandé une première fois au Stade de la Meinau. Le Racing mène toujours, mais rien n’est encore acquis. Matz Sels effectue une superbe parade sur une tête brestoise (72ème), et rappelle que l’avantage alsacien ne tient que sur un fil. Les visiteurs poussent pour égaliser, mais les bons tacles défensifs et les gants du portier strasbourgeois contrent les échéances adverses. Depuis son entrée en jeu, Maxime Le Marchand est positionné en défense centrale, et c’est Anthony Caci qui se retrouve à droite, en lieu et place du sortant Karol Fila.

Le Racing se doit d’inscrire un troisième but, pour éviter de se faire peur pour ces dix dernières minutes. Plusieurs occasions se succèdent pour les Strasbourgeois, mais Marco Bizot, veille au grain. Puis à la 83ème minute, ce fameux but arrive enfin. Au départ de l’action, Ludovic Ajorque lance Habib Diallo, avant d’être resservi justement par son compère d’attaque dans la profondeur. Son tir est stoppé par le gardien, mais le ballon roule doucement vers la ligne de but, avant qu’Adrien Thomasson arrive lancé à pleine vitesse pour le pousser au fond (3-1, 83ème). Il y aura un dernier changement pour Strasbourg, puisque Siby entre en jeu, à la place de Liénard (89ème). Lors du temps additionnel, les sourires sont largement visibles sur le banc du Racing, conscients que l’équipe tient là un beau succès.

C’est terminé, le Racing Club de Strasbourg décroche sa première victoire de la saison en Ligue 1 Uber Eats, face à Brest, qui permet au club de se donner de l’air au classement. Une rencontre globalement maîtrisée, et un score plutôt mérité pour les locaux. Après la trêve internationale, les Strasbourgeois se déplaceront à Lyon pour la suite des événements.
Alsa'sports

D. Liénard a beau demander le soutien du public et haranguer ses partenaires, il ferait mieux de soigner ses passes, surtout les rares qu'il met vers l'avant. a écrit:

un supporter du racing.

dna a écrit:
la juste récompense
Après trois matches sans victoire, les Strasbourgeois ont débloqué leur compteur en disposant du Stade brestois ce dimanche à la Meinau (3-1). Ils se replacent dans des eaux plus calmes au moment d’aborder la trêve internationale.
La coupure va, c’est une évidence, être plus sereine pour les Strasbourgeois. Après un début août en pente douce – ou plutôt raide –, avec deux revers contre Angers (0-2) et à Paris (4-2), puis un nul à domicile devant Troyes (1-1), ils ont achevé le mois en beauté en s’offrant leur première victoire ce dimanche contre Brest. Un succès après lequel ils couraient à la Meinau depuis le 3 mars et celui arraché dans le temps additionnel face à Monaco (1-0).

Ils y avaient ensuite enchaîné deux nuls et cinq défaites. Alors, en ce dernier dimanche d’août, ils y ont expurgé leur frustration au coup de sifflet final devant un mur bleu de retour depuis peu au stade et forcément conquis.
La rédemption de Prcic
Comme depuis les trois coups face à un SCO invaincu et qui épate, les Strasbourgeois ont proposé du jeu et en ont été récompensés, même si paradoxalement, ils ont, en deuxième mi-temps, pris les Brestois à leur propre piège, celui que les Bretons tendent d’ordinaire : le jeu de transition et les contres.

Dans cette partie encore une fois rythmée, les hommes de Michel Der Zakarian n’ont baissé pavillon que lorsque ceux de Julien Stéphan ont plié l’affaire par Adrien Thomasson (3-1, 84e ).

Jusque-là, ils avaient répondu au défi proposé. Notamment en égalisant très vite par Cardona, trop vif pour Perrin et dont la finition de l’extérieur du droit avait été un régal, sauf pour un Matz Sels battu sans rémission (1-1, 26e ).

Les Racing men n’avaient même pas eu le temps de savourer l’ouverture du score signée, moins de 120 secondes plus tôt célébration comprise, par Sanjin Prcic.

Placardisé depuis près de deux ans, le Bosnien, à l’origine et à la conclusion de l’action, avait profité d’un coup de billard pour inscrire, d’une reprise instantanée et excentrée du gauche, son premier but officiel en Bleu depuis le 13 avril 2019 (1-0, 24e ).

L’égalisation rapide de Cardona aurait pu faire gamberger les troupes de Stéphan. « Il n’y avait pas à douter, tranche le coach strasbourgeois. On était juste énervés sur le coup parce que c’était une action de jeu que l’on avait identifiée chez eux. Mais on avait la maîtrise du jeu et du match. Il fallait continuer à faire ce qu’on faisait très bien dans la préparation et les projections de nos milieux de terrain. »

C’est précisément sur une projection initiée par Prcic, encore lui, au départ d’un contre au long cours, que le malheureux Jean-Kevin Duverne, sentant le souffle d’Ajorque dans son cou après une frappe ratée de Gameiro, a bien malgré lui permis au Racing de reprendre l’avantage juste avant la pause (2-1, 42e ). Un coup chanceux, conclusion cependant presque logique d’un mouvement magnifié par un “une-deux” d’école entre l’ex-international et Thomasson.
Sels encore décisif
« Mener à la mi-temps nous a fait du bien et permis de contrôler différemment la seconde période », souligne un Stéphan qui admet néanmoins que son équipe a reculé après le repos.

Mais quand le navire bleu a un peu tangué, sa vigie Sels a encore tenu ferme la barre, en repoussant du pied droit une tête smashée de Mounié sur un corner (72e ) et en évitant de fait une seconde égalisation brestoise.

Moins d’un quart d’heure plus tard, Thomasson, opportuniste sur un ballon que son pote Ajorque avait, en deux temps, glissé hors de portée de Bizot, parachevait la première victoire alsacienne et enrichissait sa ligne statistique, riche, désormais, de deux buts et une passe décisive.

Comme le souligne un Sels impérial dans sa cage depuis ses deux duels gagnés face à Kylian Mbappé en deuxième mi-temps le 14 août à Paris, « ça va permettre de passer calmement » la trêve internationale que le gardien vivra avec la sélection belge.

Julien Stéphan apprécie aussi, d’autant qu’il sait la suite du menu méchamment épicée. « C’est très bien d’avoir pris quatre points sur six sur les deux derniers matches. Ça nous met dans une bonne dynamique avant un mois de septembre redoutable, avec de gros matches : un déplacement à Lyon, le derby (contre Metz) , le déplacement à Lens et la réception de Lille. »

Pour anecdotique que ce soit à ce stade de la saison, le Racing s’est ainsi délesté de la lanterne rouge et extrait de la zone de même couleur. Au lieu d’attaquer ce rude programme dans le dur, il l’abordera dans le ventre mou. La nuance n’est pas mince.
19

Il aura fallu qu’il attende sa 19e titularisation avec le Racing en Ligue 1 pour connaître les joies de la victoire. Sanjin Prcic, auteur du premier but strasbourgeois ce dimanche contre Brest, a vaincu le mauvais œil qui l’accompagnait depuis février 2019 et son premier match avec les Bleus.

dna a écrit:
Le jeu et les joueurs : Prcic et Thomasson à l’unisson
Logiquement en tête à la pause (2-1), même si Brest a égalisé dans la foulée de l’ouverture du score signée Prcic, le Racing a maîtrisé les vagues bretonnes en seconde période avant de plier l’affaire sur un dernier rush conclu par Thomasson (3-1, 84e ).
Si les Racingmen s’attendaient à ce que les Brestois leur laissent la maîtrise du jeu, les deux équipes ont finalement équitablement partagé le ballon sur l’ensemble du match (49 % de possession strasbourgeoise).
Les joueurs de Michel Der Zakarian ont poussé en seconde période, après 45 premières à l’avantage du Racing, avant de se faire prendre à leur habituel piège sur un contre conclu par Thomasson, déjà impliqué sur le deuxième but.
SELS 6
Le Diable Rouge n’a pas eu à autant s’employer que dimanche dernier contre Troyes. Sorti aux devants de Mounié, il a forcé ce dernier à le dribbler, facilitant le retour de Caci (17e ). Il ne peut pas faire grand-chose sur la frappe croisée de Cardona (1-1, 26e ), mais il est vigilant sur celle en pivot de Honorat (45e ). En deuxième mi-temps, il a rassuré sur ses prises de balle aériennes et sort l’arrêt qu’il faut sur une tête de Mounié sur un énième corner brestois (72e ).

FILA 5
Après un bon repli devant Cardona (14e ), il est un peu court sur le but de ce dernier (1-1, 26e ). Le Polonais a apporté son écot offensivement dans son couloir droit, lançant notamment Prcic sur l’ouverture du score (24e ).

Averti à la 55e – un troisième carton jaune en trois matches qui lui vaudra d’être suspendu le 12 septembre pour le déplacement à Lyon –, il est sorti usé à la 71e , remplacé par un Maxime LE MARCHAND plus que rassurant pour ses premières minutes sous ses nouvelles couleurs. C’est lui qui sort le ballon vers Ajorque au départ du contre sur le troisième but.

DJIKU 5
Placé à droite de la charnière centrale, l’international ghanéen manque de peu de dominer Mounié dans le duel qui permet à ce dernier de trouver Cardona sur l’égalisation. Propre et serein dans ses interventions, il a tenté l’une ou l’autre fois d’apporter un plus offensivement sans bonifier son envie.

PERRIN 4
S’il a gagné un premier duel avec Mounié (3e ), le Marseillais a été plus en difficulté ensuite, dégageant un ballon aérien sur l’attaquant brestois partant alors défier Sels (17e ). Cardona se joue de lui en l’éliminant d’un contrôle orienté avant de partir tromper Sels (1-1, 26e ).

Si on l’a senti fébrile sur certains ballons aériens dans la surface, il a eu le pied ferme sur un tacle pour dévier au-dessus du but une tentative en force de Pierre-Gabriel (75e ).

CACI 6
Sa première intervention dans les pieds de Honorat, qui tentait de le déborder, a donné le ton. De nouveau placé à la gauche de la charnière centrale, “Titi” a été décisif en revenant coiffer Mounié, qui pensait avoir fait le plus dur en éliminant Sels, et le pousser à la faute (17e ). Solide dans la surface, comme sur cette interception (63e ), il est passé dans le couloir après la sortie de Fila et a mis Bizot à contribution sur un centre-tir (82e ).

LIÉNARD 6
Positionné dans le couloir gauche pour la troisième fois d’affilée, “Dim” a reçu beaucoup de ballons et souvent tenté d’accélérer le jeu en première intention, comme ce centre capté par Bizot (29e ). Il enlève trop sa frappe après un centre de Bellegarde repoussé devant la surface (34e ). Le capitaine a mis son intensité habituelle dans les duels avant de céder sa place à Mahamé SIBY une fois la victoire acquise (89e ).
THOMASSON 7
Touché au nez dans un duel au milieu de terrain (39e ), le Savoyard a montré qu’il en faut plus pour le mettre K.-O. en déséquilibrant la défense finistérienne sur sa passe dans la course de Gameiro (2-1, 42e ). Le maître à jouer strasbourgeois a eu moins le ballon en seconde période mais il a surgi pour le piquer dans le but de Bizot après l’ultime rush d’Ajorque (3-1, 84e ). Déjà son deuxième but cette saison.
PRCIC 7
Il confiait cette semaine vouloir « essayer de retrouver le rythme » après avoir peu joué les deux dernières saisons. Il a “fêté” sa 3e titularisation de rang en ouvrant le score d’une reprise du gauche sur un ballon revenu dans ses pieds après un jeu de billard entre Gameiro, Thomasson et Ajorque (1-0, 26e ).

Le Franco-Bosnien, qui n’avait plus marqué depuis le 13 avril 2019 contre Guingamp, est également à l’initiative du mouvement qui conduit au deuxième but. Une lecture du jeu précieuse et « une qualité technique dans la passe », saluée par Julien Stéphan.
BELLEGARDE 5
Toujours précieux dans son travail de percussion et dans le pressing pour gêner les relances adverses, “Jeanjean” n’a pas toujours fait les bons choix et a eu du déchet sur les coups de pied arrêtés, comme ce coup franc qu’il obtient et expédie dans le mur (86e ).

GAMEIRO 5
On ne sait pas trop s’il a manqué sa frappe ou voulu servir Ajorque en sentant le retour de Cardona… Toujours est-il que Duverne a voulu couper la trajectoire du ballon et a trompé son propre gardien pour relancer le Racing (2-1, 42e ). Il a mal exploité certains ballons, comme ce centre sans destinataire (47e ), et n’a pas encore le coup de rein pour éliminer les défenseurs. Remplacé par Habib DIALLO (71e ) qui joue parfaitement le coup pour lancer Ajorque à l’assaut de la cage de Bizot sur le troisième but.
AJORQUE 6
Il n’est pas loin de tromper Bizot d’entrée de jeu sur une frappe lointaine et puissante (3e ) et a fait planer une menace constante dans la surface brestoise, poussant Duverne à marquer contre son camp (2-1, 42e ). Au bout de son long une-deux avec Diallo, il bat Bizot en deux temps et permet à Thomasson de sceller le score du match (3-1, 84e ).