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34ème journée : Strasbourg - Nantes saison 2020/2021

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34ème journée : Strasbourg - Nantes saison 2020/2021 - Page 2 Empty Re: 34ème journée : Strasbourg - Nantes saison 2020/2021

Message  67120 Lun 26 Avr - 4:57

dna a écrit:
une défaite inexcusable
Le Racing avait l’occasion de faire un pas décisif vers le maintien, ce dimanche à la Meinau. Après avoir pourtant ouvert le score, les Bleus ont déjoué en seconde période et offert la victoire à Nantes (1-2). Incompréhensible et alarmant.
C’eût été trop facile, trop simple. Les amateurs de grands frissons auraient trouvé ça terriblement fade. Pensez donc.

Se maintenir – ou presque – à cinq journées de la fin et s’éviter ainsi d’inutiles sueurs froides dans la dernière ligne droite du championnat, c’est d’une banalité affligeante, un très mauvais scénario pour qui veut maintenir le suspense jusqu’au bout.
La double opposition en une semaine contre deux concurrents directs, qui plus est moins bien lotis, semblait pourtant parfaite pour tirer un trait sur cette saison compliquée, parce que mal emmanchée et rendue décousue par les sautes d’humeur des hommes de Thierry Laurey au gré de leurs poussées euphoriques et soudaines rechutes.

Au lieu de cela, les Bleus ont pris un pauvre point à Nîmes et en ont offert trois autres à Nantes, équipe passée en l’espace d’une mi-temps d’un condamné apathique à un barragiste plein d’espoir.

Un point sur six, donc, contre deux formations qui n’ont rien de foudres de guerre mais qui ont juste su exploiter les failles de Strasbourgeois incapables de se montrer constants sur la durée d’un match.

« On aurait pu en prendre zéro, ça ne s’est pas joué à grand-chose », rappelle aussi un Thierry Laurey calme, bien que « déçu et un peu en colère » à l’heure du bilan. « On sait que l’on n’a pas une marge énorme sur les équipes du bas de tableau. Dès que l’on baisse la garde, on peut se faire punir. »

Dans le Gard, dimanche dernier, c’est une expulsion – celle de Guilbert, dans les tribunes hier – et une faute dans la surface – de Djiku – qui avaient plombé l’après-midi, avant une réaction salvatrice en fin de match pour éviter le pire (1-1).

Cette fois, c’est le contraire qui s’est produit. D’abord maître du jeu, à défaut de se montrer brillant devant le but de Lafont, le Racing est parvenu à ouvrir le score au meilleur moment, soit juste avant la mi-temps, par l’inévitable Ajorque (1-0, 43e ).

Le coup de tête du meilleur buteur du Racing, 13 réalisations, aurait dû libérer les Bleus. D’autant que les Canaris paraissaient alors totalement inoffensifs. « Cette première période a été désastreuse, calamiteuse, on a touché le fond, dit le coach Antoine Kombouaré. Pour la première fois, j’ai vu mes joueurs avoir peur face à des Strasbourgeois qui criaient de rage sur chaque duel gagné… »
« Baisse de régime et coup de stress »

À mi-parcours, le Racing compte donc 12 points d’avance sur son adversaire du jour, mais aussi 9 sur le barragiste nîmois, en train de perdre à Lens (2-1), sans parler de Bordeaux qui explose à Lorient (4-1). Bref, l’affaire prend une bonne tournure sous le doux soleil printanier. Mais au retour des vestiaires, la belle mécanique se dérègle d’un coup.

Pourquoi ? Certainement en partie à cause de la réorganisation tactique des Nantais, le remuant ailier Kolo Muani étant rapatrié dans l’axe pour y épauler le grand Coulibaly. La solidité défensive affichée dans le premier acte n’est déjà plus qu’un lointain souvenir.

À force de jouer en reculant, le Racing s’expose à une déconvenue. Celle-ci intervient à la suite d’une succession de petites erreurs aux grosses conséquences.

Le milieu de terrain espagnol Chirivella peut ainsi placer une lourde frappe à l’entrée de la surface. Sels est certes à la parade, mais sur le corner qui en découle, Castelletto met sa tête au second poteau après un cafouillage au premier (1-1, 53e ).

« Ça nous a mis un petit coup derrière la tête, reconnaît Laurey. À cause d’un manque de concentration, tu prends un but et tu redonnes beaucoup d’oxygène à l’adversaire. J’ai constaté une baisse de régime, tant physique que technique, mais aussi une perte de confiance. L’égalisation a mis un coup de stress. »

Dès lors, la mécanique infernale est enclenchée. Les Canaris s’enhardissent, à l’image des occasions de Kolo Muani (60e , 64e ) ou de Simon (66e ), et les Bleus se recroquevillent dans leur coquille. Et quand ils s’en extirpent, c’est pour commettre une grosse bêtise.

Sur un corner (mal) tiré par Liénard, les Strasbourgeois campent dans la surface nantaise. Lafont, lui, a déjà relancé à la main vers Chirivella qui remonte le terrain à grandes enjambées. Un relais plus loin avec Simon et Blas tacle le ballon au fond des filets (1-2, 76e )...

« Hallucinant »

«Ce but est hallucinant, déplore l’entraîneur alsacien. On en avait déjà pris un comme ça contre Metz (victoire 2-1 au final) et on ne voulait plus revoir ça… Je ne sais pas ce que l’on fait aussi loin du porteur du ballon, ce n’est pas possible, une erreur aussi grosse. »

C’est impossible et inexcusable, mais le Racing l’a fait. Le voilà donc à nouveau plongé dans l’incertitude et l’urgence, avec plus que six points d’avance sur Nantes et la perspective d’un déplacement chez des Marseillais actuellement injouables, ce vendredi (21h).

C’eût été trop facile de se maintenir ce dimanche. Il va falloir trembler jusqu’au bout.
Le chiffre
4

Le Racing n’a pas réussi à remporter quatre des six derniers matches de Ligue 1 durant lesquels il a ouvert le score (2 victoires, 3 nuls, 1 défaite), soit autant de fois que lors des 20 précédents cas de figure. Source Opta
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Message  67120 Lun 26 Avr - 4:59

Un Ajorque à mi-temps
Décisif au cours d’une première période durant laquelle il aurait pu mettre les siens à l’abri avec plus de réalisme, Ludovic Ajorque a plongé comme toute son équipe après le repos. Son treizième but cette saison n’a pas suffi à masquer les insuffisances collectives du Racing.

Durant 25 bonnes minutes, ce dimanche, Ludovic Ajorque a dû se demander s’il allait passer un après-midi aussi tristounet que celui vécu à Nîmes une semaine plus tôt. Le grand attaquant touchait peu de ballons aux avant-postes. Au moins, aux Costières, avait-il pu se rendre utile sur une remise de la tête pour une volée de Liénard.
Comme le Racing, d’abord emprunté, Ludo a fini par sortir de sa boîte. Sur un bon service de Thomasson, consécutif à une interception de Sissoko, le Réunionnais était lancé au duel avec Lafont. Mais il ne trouvait pas la solution face au portier nantais sorti à bon escient, Pallois passant la deuxième lame pour sauver son camp d’un dégagement sur la ligne (27e ).Le FC Nantes, sa victime préférée
Enfin mieux trouvé par ses partenaires durant le temps fort strasbourgeois, Ajorque a mis à profit sa deuxième occasion pour ouvrir le score et ainsi inscrire son treizième but de la saison, le quatrième de sa carrière contre les Canaris, sa proie préférée avec Monaco.
Sur un centre parfait de Carole, l’attaquant déployait son mètre quatre-vingt-dix-sept pour smasher sa tête au cœur de la surface (1-0, 43e ). Un geste plein de maîtrise, contrairement à sa passe à destination de Diallo juste avant la pause, alors que le Racing était proche du break (45e +4). Il ne le savait pas encore, mais il venait laisser passer sa dernière opportunité d’être décisif.
Sans être transcendant, à l’image du Racing, Ajorque pouvait se dire qu’il avait fait le job à la mi-temps. Le problème, c’est qu’il y avait une seconde période et que celle-ci a été bien moins maîtrisée par les Racingmen. Avec, pour corollaire, une présence encore plus sporadique dans la surface nantaise. L’ex-Clermontois n’a vu le ballon venir qu’une fois près de ses crampons dans les six mètres de Lafont, avant que Castelletto ne réalise le geste défensif adéquat (72e ).

Surpris sur le corner de l’égalisation
Le défenseur central s’était signalé un gros quart d’heure auparavant en égalisant sur un corner (1-1, 53e ) que l’attaquant n’avait su dégager au premier poteau, surpris par la trajectoire du ballon. Et après le second but des hommes d’Antoine Kombouaré, signé Blas (1-2, 76e ), ce fut rideau ou presque. Pas même un dernier frisson.
Ajorque n’est évidemment pas le seul en cause, peu ou pas alimenté par des coéquipiers de moins en moins efficients dans leurs transmissions alors que les minutes s’égrenaient. Une situation forcément frustrante à vivre avec des ballons n’arrivant pas dans le bon tempo ou des appels royalement ignorés. Finalement, malgré le grand soleil et son but, l’après-midi était bien maussade…
Les mains sur les hanches, la tête basse dans le rond central, l’attaquant semblait désabusé à l’entame du temps additionnel. Peut-être songeait-il aux occasions manquées, les siennes en première période comme celle du Racing, de faire un pas de géant vers le maintien en Ligue 1.
dna
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Message  67120 Lun 26 Avr - 5:07

dna a écrit:
Et soudain, les Bleus se sont éteints
Alors qu’ils menaient logiquement au score à la pause, les Strasbourgeois sont restés sans réaction quand des Nantais, qui n’avaient plus rien à perdre, se sont mis en tête qu’ils pouvaient gagner (1-2).
Le Racing avait deux balles de match à Nîmes le week-end précédent (1-1) et contre Nantes ce dimanche (1-2). Il n’a récolté qu’un point en deux confrontations directes et reste sous la menace, après une seconde période face aux Canaris aussi poussive que sa prestation d’ensemble dans le Gard.
SELS (5)

Décisif sur un tir puissant de Coulibaly, alors que l’attaquant malien du FC Nantes était hors-jeu au départ (14e ), puis sur son arrêt main gauche après une frappe enroulée du droit par Chirivella (52e ), l’international belge a aussi détourné avec à-propos des centres dangereux de Kolo Muani (60e , 65e ). Mais il ne pouvait rien sur les deux buts nantais et a forcément vécu un match frustrant.
Djiku n’a plus le même rayonnement

CACI (5)

Repositionné sur le côté droit, donc sur son pied fort, il a souffert des permutations nantaises. Guère en vue offensivement, il a plutôt répondu présent derrière, avec notamment deux retours salutaires quand les contres des Canaris commençaient à se faire plus tranchants. Un peu passif et pas impérial toutefois sur le deuxième but.
MITROVIC (5)

Face à une attaque nantaise longtemps apeurée, le Serbe a quand même réussi une double intervention salvatrice avant le quart de jeu, d’un tacle osé, mais payant dans les pieds de Blas en pleine surface, puis de la tête sur le centre immédiat de Corchia (15e ). Le capitaine n’a pas grand-chose à se reprocher, sauf de n’avoir pas su maintenir le rafiot bleu à flot.
DJIKU (4)

Averti dès la 17e , le défenseur axial n’a, comme à Nîmes où il avait provoqué un penalty, pas toujours évolué dans le bon tempo. Son manque de compétition, après sa blessure d’un mois et demi à l’adducteur, explique-t-il son replacement défaillant sur le contre fatal de la 76e ? Possible. Il a en tout cas déjà été – bien – meilleur.
CAROLE (4)

Pour son retour dans le onze après trois matches sur le banc, il a éprouvé pas mal de difficultés sur son côté. S’il a un temps rééquilibré la balance en ciselant un bijou de précision pour Ajorque sur l’ouverture du score (43e ), il a ensuite de nouveau eu du mal à juguler les accélérations adverses, de Kolo Muani (60e ) et, surtout, de Simon qui l’a laissé sur place sur le but de la victoire nantaise (76e ).
SISSOKO (5)

Après s’être fait déposer dans l’entrejeu par un Blas étincelant (24e ), il a multiplié les gestes défensifs opportuns dans la foulée, entre une interception à l’origine de la première occasion nette d’Ajorque (27e ), un dégagement bienvenu de la tête sur un centre de Corchia (29e ) et un tacle décisif et décidé dans les pieds de Kolo Muani (32e ). Il est cependant sorti à la 68e sans avoir réellement brillé, au profit d’un Jeanrciner BELLEGARDE largué par Blas sur son déboulé victorieux.
Thomasson, seul rayon de soleil
AHOLOU (4)


Séché par un Chirivella averti sur le coup (16e ), il est peu à peu venu fureter aux abords de la surface nantaise et a même eu la balle du 2-1 au bout du pied sur un tir enveloppé du gauche que Lafont a sorti d’une parade main droite (58e ). Mais il n’a une nouvelle fois guère influé sur la construction d’un jeu alsacien déliquescent après le repos.
LIENARD (4)

Ses changements d’orientation du jeu et ses coups de pied arrêtés ont été émaillés de davantage de déchet que d’habitude. Mais il s’est tout de même offert deux des trois occasions nettes des Bleus avant le repos : une demi-volée du gauche à bout portant contrée par Castelletto (17e ) et un coup franc dévié par le mur et repoussé par un Lafont d’abord pris à contre-pied (31e ). Moins efficace qu’à Nîmes, il a passé le relais à Moïse SAHI DION (80e ).
THOMASSON (6)

Face à son ancien club, l’ex-Canari, un peu nerveux aux Costières le week-end précédent, a retrouvé son calme et son rayonnement. Il aurait pu être passeur décisif si son grand pote Ajorque avait su déjouer la sortie de Lafont (27e ). Longtemps force de proposition, il fut moins bien disposé en seconde période au sein d’un Racing qui perdait le fil.
DIALLO (3)

On l’a rarement vu courir dans le sens du but. Il s’est donc contenté d’un rôle de pivot utile, mais peu productif, même s’il est dans le coup de la première occasion d’Ajorque (27e ). Remplacé par Mehdi CHAHIRI (80e ).
AJORQUE (5)

Son 13e but de la saison, de la tête, aurait pu être celui du maintien, mais aurait pu seulement .
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Message  67120 Mar 27 Avr - 5:27

dna a écrit:
Racing : en mai, faites ce qu’il nous plaît
Tombé de haut dimanche à la Meinau devant Nantes (1-2), le Racing va devoir vite se relever et se poser les bonnes questions pour empocher les quelques points qui manquent à son maintien. « On est prêt », affirme Thierry Laurey. Il reste quatre journées pour le prouver.
Le mois de mai s’annonce terriblement excitant, les quatre derniers week-ends en ballon rond augurent d’empoignades épiques, la Ligue 1 est devenue absolument géniale. Un peu partout en France, on se prend de passion pour l’emballage final et ses issues incertaines à tous les étages.
Les stades sont vides, certes, mais la folie guette. À Lille, on est tombé en pâmoison devant la prouesse de l’attaquant Burak Yilmaz, auteur d’un doublé et d’une passe décisive dimanche soir à Lyon (2-3).
Une remontada au pas de la marche turque qui a fini par pousser l’entraîneur Christophe Galtier à exécuter une roulade arrière au bord du terrain…
« Quand tu as la situation en main, ce n’est pas possible qu’elle t’échappe »


Derrière le leader nordiste, d’autres s’extasient pour Kylian Mbappé, la machine à buts parisienne (25 réalisations, dont deux samedi à Metz, succès 1-3) qui ne connaît aucun raté.

Et même s’ils ne sont pas bien nombreux, les supporters monégasques peuvent se réunir en chorale pour composer une ode en l’honneur de Wissam Ben Yedder, qui a encore fait ficelle à Angers (0-1).

Derrière ces cadors qui se battent pour le titre, on ne peut que saluer l’immense générosité des Lensois qui mènent la danse dans la course à la “petite” Europe, devant Rennes et Marseille, pas disposés à lâcher une once de terrain.

Même à l’arrière, on trouve des acteurs capables de vous faire hérisser les poils de la main qui serre la “zappette” de la télé. On pense à Gaëtan Charbonnier, homme du doublé à Saint-Étienne et du maintien pour Brest, ou encore au Lorientais Terem Moffi, monsieur six buts sur les trois derniers matches, dont un triplé contre Bordeaux…

Du spectacle, des buts, de la joie et de l’enthousiasme, voilà des attributs que le supporter du Racing a perdus de vue. Les moins pessimistes pourront se dire qu’il y a dans ce championnat comme dans la vie toujours un moins bien loti : Dijon dont la relégation est désormais actée, Bordeaux à qui un dépôt de bilan pend au nez, indépendamment de sa déliquescence sportive, Nîmes qui se bat avec des moyens limités…

Mais sauf à être tordu, se réjouir du malheur des autres ne suffit pas à assurer son propre bonheur. Celui-ci s’alimente à travers de petits exploits et de belles victoires.

Or à Strasbourg, cela fait un bail que l’on a oublié l’ivresse des grandes joies. La dernière en date ? C’était le 3 mars, soir de coup d’éclat – merci Fred Guilbert – contre Monaco (1-0).

Entre-temps, les Bleus ont certes eu la riche idée de préserver les points de la victoire sur le terrain des Girondins (2-3), mais ils ont surtout beaucoup déçu : à Rennes (1-0), contre Lens (1-2) et Paris (1-4), pour trois revers logiques. À Nîmes aussi, où le point du nul arraché en fin de match (1-1) a paru heureux.

Malgré cet imperceptible glissement vers un renoncement dans le jeu et une acceptation du sort contraire, dessinant ainsi une inéluctable fin de cycle, le Racing pouvait faire taire tous les sceptiques en l’espace d’une après-midi.

Il suffisait de battre Nantes, de poursuivre sur la lancée de la première période et de préserver le but d’avance inscrit par Ajorque en jouant simplement au foot.

C’est donc loupé, parce qu’Aholou et les siens ont commencé à reculer et à regarder les Canaris voler après l’égalisation de Castelletto. C’est doublement loupé, parce qu’une erreur trop grosse pour être vraie, sur le second but nantais de Blas, a tout plombé. C’est triplement loupé, parce qu’à partir de là, plus personne n’avait envie de se faire violence pour tenter de sauver les meubles.
Forcément, l’attitude globale interroge. « Quand tu as la situation en main, comme ce fut le cas à un moment, ce n’est pas possible qu’elle t’échappe », analyse Thierry Laurey, qui a déploré le « manque de percussion et de maîtrise » dans le second acte.
Ce constat étant posé, comment y remédier alors qu’il reste encore quatre journées à disputer, dont la prochaine dès vendredi (21h) au Vélodrome ? « On va travailler pour remonter le moral de tout le monde, bien récupérer, remettre les têtes à l’endroit et chercher les points qui nous manquent », répond l’entraîneur du Racing.

Avec toujours six longueurs d’avance sur la zone rouge – Nantes a remplacé Nîmes comme barragiste –, Laurey ne veut « pas céder à la panique » mais rappelle que son équipe ne peut pas « non plus la jouer relax ». « Il faut être plus vigilant », répète-t-il à l’envi.
« Les garçons ont malgré tout le sens des responsabilités »


Reste à savoir si le discours d’un coach en fin de contrat et sur le départ après cinq ans en Alsace est encore audible aux oreilles des joueurs, qui ne semblent pas tous concernés au même degré par cette lutte à la vie, à la mort.

« Les garçons ont malgré tout le sens des responsabilités, même si ça n’a pas été le cas sur une action, veut croire Laurey. Je n’ai pas trop de doutes sur notre capacité à prendre les quelques points dont on a besoin. Mais le fait que l’entraîneur n’ait pas de doutes, ça ne veut pas dire pour autant que c’est de l’acquis… »

C’est un bien joli mois de mai qui se dessine en Ligue 1. Le bal s’annonce endiablé sur le balcon comme à la cave. Les Strasbourgeois, eux, doivent s’accrocher à la rampe, car le risque de basculer dans le vide n’est pas à écarter.
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