6ème journée Strasbourg - Lille saison 2020/2021

Dimanche le 4/10 à 15h

Alsa'sports a écrit:
RCS – LOSC : Ouverture ce lundi 28 septembre !
Le Racing Club de Strasbourg a tenu à rappeler sur son site internet les modalités de réservation des billets pour les rencontres de championnat qui se dérouleront au Stade de la Meinau :

En raison du contexte sanitaire, le club est contraint de limiter la capacité de son stade à 5000 personnes. Comme indiqué au cours de la campagne d’abonnement, des modalités particulières de réservation sont en vigueur pour les abonnés, et pour l’ensemble des matches concernés par la jauge réduite.

Pour rappel, l’obtention des places se déroulera en deux étapes :

Etape 1 : Inscription sur le service billetterie dans la limite des places disponibles. Votre participation est confirmée lorsque votre pré-réservation est validée (email de confirmation de la pré-réservation).

Rendez-vous sur la billetterie en ligne du RCSA :

https://www.boutique.rcstrasbourgalsace.fr/ (cliquer sur l’onglet du match)

Les places seront ouvertes en priorité aux abonnés selon le statut d’ancienneté, la semaine du match :

Lundi à 19h : abonnés de plus de 3 ans

Mardi à 19h : abonnés depuis 1 an ou 2 ans

Mercredi à 19h : nouveaux abonnés

Jeudi à 19h : grand public

Pour le cycle relatif au match face à Lille fixé le 4 octobre 2020 à 15h00, la pré-réservation ouvrira donc ce lundi 28 septembre sur la billetterie officielle du Racing.

ATTENTION : La quantité des places mises à disposition étant restreinte, l’accès à la réservation pourra être indisponible. La vignette du match concerné affichera de ce fait “COMPLET” sur la billetterie en ligne.

Etape 2 : Les personnes inscrites (et ayant reçu une confirmation de pré-réservation) seront contactées par mail et invitées à se rendre de nouveau sur la billetterie en ligne pour réserver définitivement leur siège à proximité de vos proches inscrits également pour le match.

La réservation définitive des sièges (étape 2) débute le mercredi précédant le match à 18h00.

ATTENTION : La réservation définitive des sièges ne peut se faire que jusqu’au vendredi précédant le match à 12h00.

Etape complémentaire : Les réservations laissées par les personnes ne pouvant assister au match seront proposées à partir du vendredi précédant le match à 18h00.

Pour rappel, les réservations se faisant dans le cadre de l’abonnement 2020/2021 n’engendreront aucun frais. Les sièges habituellement associés aux abonnements ne peuvent être garantis pour les matches à jauge réduite et les abonnés pourront être amenés à devoir sélectionner un siège positionné dans une autre tribune.

dna a écrit:
Majeed Waris sans doute forfait contre Lille
Aux soins depuis le début de la semaine, Majeed Waris devrait manquer la 5e journée de Ligue 1 et la réception de Lille, dimanche (15h) à la Meinau.
orti à la pause dimanche à Monaco, l’attaquant du Racing Majeed Waris souffre d’une contracture au quadriceps droit - même si, semble-t-il, le diagnostic reste à affiner - et n’a toujours pas repris. Avec le jeune milieu offensif Adrien Lebeau, sonné dans un choc lors de la séance de mercredi, resté en salle ce jeudi, mais attendu très vite sur la pelouse, le Ghanéen était le seul absent de l’entraînement. Sans parler, évidemment, des blessés longue durée, le gardien belge Matz Sels (tendon d’Achille) et l’attaquant sud-africain Lebo Mothiba (genou), out au moins jusqu’au début d’année 2020.

Même si l’information n’a pas été confirmée par le club, en l’absence, cette semaine, du coordinateur sportif Kader Mangane qui fait d’habitude le lien entre le staff médical et la presse, l’ancien Lorientais et Nantais ne jouera pas dimanche face aux Lillois. A moins d’un peu probable rétablissement express.

Victime d’un coup sur le pied à Monaco, Alexander Djiku bénéficie, lui, d’un programme aménagé depuis. Le défenseur central, qui s’était entraîné normalement la veille, a légèrement abrégé la séance de ce jeudi au cours de laquelle les jeunes du centre de formation Marvin Senaya et Benjamin Besic sont venus compléter le groupe. Mais son état de santé ne suscite pas d’inquiétude. Une bonne nouvelle, sachant que le RCSA pourrait revenir face au LOSC à la défense à cinq qu’il avait alignée le 12 septembre à Saint-Etienne (défaite 2-0). Du moins si l’on se fie aux exercices concoctés sur le terrain annexe ce jeudi matin.

dna a écrit:
Le Racing retrouve son 12e homme
Pour la première fois depuis la réception d’Amiens le 22 février, le mur bleu animé par le kop sera à moitié rempli et accueillera 1700 supporters ce dimanche (15h) à la Meinau contre le dauphin, Lille, lors de la 6e journée de Ligue 1.
225 jours. Plus de sept mois. Pour les fans les plus fidèles et démonstratifs du Racing, l’attente a été longue, très longue. D’autant plus interminable que la pandémie de Covid-19 a créé une situation sans précédent dans l’histoire du football français, 2e guerre mondiale exceptée, et les a privés de leur sport et leur club préférés.
«Ça ressemble à une mobilisation générale autour d’une équipe en difficulté»
Après plus de cinq mois d’arrêt pur et simple, la Ligue 1 a pourtant repris ses droits fin août. Mais pour les deux premières rencontres à la Meinau face à Nice et Dijon, les Ultra Boys 90, âme du mur bleu érigé dans cette tribune Ouest de 3400 places désormais dévolue au kop, avaient choisi de suspendre leurs activités, eux qui sont les moteurs de l’ambiance de feu qui règne d’ordinaire dans le chaudron strasbourgeois.

Leur position, à la fois raisonnée et raisonnable, s’appuyait sur un argument majeur, développé dans un communiqué le 3 août: «Ces restrictions ( liées à la propagation du coronavirus, NDLR ) sont incompatibles avec notre mode de supporterisme et nous empêchent d’animer le stade comme nous en avons l’habitude. De ce fait, tant que ces mesures seront en vigueur, les UB 90 ne seront pas présents à la Meinau.»

Mais en deux mois, les choses ont visiblement évolué, quand bien même la jauge du public autorisé dans l’enceinte, limitée depuis le début de saison à 5000 spectateurs, sera pratiquement inchangée ce dimanche contre Lille.

La crise de résultats est venue s’ajouter à la crise sanitaire et le club a sollicité les UB pour accélérer le retour mur bleu. Un mur bleu qui, ce week-end, regroupera 1700 supporters, au lieu de 3400 en temps “normal”, mesures de sécurité et distanciation sociale obligent.
«Ça ressemble à une mobilisation générale autour d’une équipe en difficulté», suggérait ce jeudi matin l’un des passionnés du club bas-rhinois, présent quasi quotidiennement à l’entraînement, «en tout cas, c’est comme ça que je le perçois».

Les Bleus auront en effet bien besoin du retour de leur 12e homme, même réduit de moitié, pour tenir tête au dauphin lillois, seul invaincu, avec le leader rennais, après cinq journées.

Le Racing passera à cette occasion un double test: sportif et sanitaire. Il devra non seulement tenter de se relancer sur le terrain, mais aussi montrer sa capacité à faire respecter les gestes barrières dans le lourd contexte du rebond de l’épidémie.
Entre 5500 et 6000 personnes au stade

Ce retour du kop a été facilité par la publication, en fin de semaine passée, d’un communiqué du ministère des Sports sur la fameuse jauge de 5000 spectateurs, d’ailleurs abaissée à 1000 dans les zones d’alerte renforcée et maximale.

«La jauge ne s’applique qu’au décompte des spectateurs et exclut les sportifs, accrédités et personnels d’organisation», précise le communiqué en question qui ajoute: «Le gouvernement a par ailleurs engagé un travail pour étudier les modalités d’un éventuel dispositif de jauge en pourcentage des capacités des enceintes.»

Contre Nice, puis Dijon, le Racing avait accueilli 5000 personnes tout compris, dont – selon les chiffres transmis à la presse – quelque 600 accrédités. Le communiqué du ministère des Sports a donc offert un peu de latitude à la Préfecture du Bas-Rhin pour assouplir sa position.

Car dans tous les cas de figure, la préfète Josiane Chevalier, qui bénéficie de la délégation territoriale, reste souveraine et peut à tout moment descendre le curseur si elle estime que la situation sanitaire l’exige.

Sauf revirement de dernière minute, la Meinau recevra dimanche entre 5500 et 6000 personnes (*). Une légère augmentation qui – on l’aura compris – a permis de (re)mobiliser des UB90 frustrés de ne pouvoir soutenir leurs favoris depuis plus de sept mois. On reste évidemment très loin des matches à guichets fermés qui étaient la norme à Strasbourg avant que la Covid-19 ne vienne bouleverser la vie de l’humanité.

Mais pour un Racing à la peine en cette entame de championnat hors norme, tout plus, fût-il minime, est bon à prendre, même si, du côté de la Meinau, personne ne se berce d’illusions : alors que la pandémie, qui avait marqué une légère pause cet été, repart de plus belle, la jauge des 5000 et des poussières a plus de chances, à court ou moyen terme, de baisser que d’augmenter.

(*) Fourchette estimative, le club et les UB 90, sollicités par nos soins depuis 48h, n’ayant pas répondu à nos appels.

dna a écrit:
Le Racing s'attaque au roc lillois
En mal de points et de certitudes, le Racing s'attaque au roc lillois, ce dimanche (15h) dans une Meinau où les encouragements du "mur bleu" pour moitié reconstruit ne seront pas de trop pour viser l'exploit. Car parvenir à battre les Dogues en serait un retentissant.
Avec quatre défaites et dix buts encaissés en cinq matches, le Racing ne fanfaronne pas, à l'heure de défier les Dogues lillois. D'autant que la troupe de Christophe Galtier n'a pas manqué son début de saison, étant toujours invaincue (3V, 2N) et comptant 8 points de plus que les Strasbourgeois.

Face à ce cador du championnat, il faudra pourtant proposer quelque chose qui tienne la route et montrer un autre visage que celui aperçu dimanche dernier à Monaco, où la frustration a été renforcée par l'incapacité à renverser la situation malgré une double supériorité numérique dans les 25 derniers minutes (3-2).
Arrêter de penser que Lille est largement au-dessus de nous

"Il faut arrêter de penser que Lille est largement au-dessus de nous, martèle Thierry Laurey. Sur un match, tout peut arriver. On doit déjà commencer par se mettre dans ces conditions psychologiques. Ensuite, il faudra répondre au défi lillois, s’imposer un peu plus dans les duels et arrêter nos approximations techniques et au niveau du marquage."

Ce vaste programme pour un dimanche après-midi devrait se dessiner autour du retour à la défense à cinq éléments, système utilisé sans succès l'autre samedi à Saint-Etienne (2-0). Cette fois, Mohamed Simakan, décevant dimanche dernier en Principauté et toujours susceptible de filer avant lundi et la fin du mercato, pourrait prendre place sur le banc, alors que Caci est attendu sur le côté gauche, là où Carole était en difficulté il y a une semaine.
Aholou probablement titulaire

L'autre nouveauté concerne la probable titularisation du revenant Jean-Eudes Aholou, histoire de densifier le milieu de terrain, aux côté de Dimitri Liénard et d'Ibrahima Sissoko.

Devant, en l'absence de Majeed Waris (élongation au quadriceps droit), Ludovic Ajorque et Adrien Thomasson devraient faire la paire, en attendant l'apparition en cours de jeu de Mehdi Chahiri, l'homme du Nord qui peut tout dynamiter.

Quoi qu'il en soit, Laurey mise sur le collectif des Bleus, parce que son équipe n'a pas "d'individualités aussi fortes que celles de Lille". Reste encore à "supprimer les bugs qui [nous] plombent". face au réalisme du LOSC, mieux vaut en effet éviter les erreurs en tout genre.
Le groupe des 21
Samedi après-midi, Thierry Laurey a gardé mobilisé un groupe de 21 joueurs pour la venue de Lille.

L'équipe possible : Kamara – Lala, Koné, Mitrovic (cap), Djiku, Caci - Sissoko, Aholou, Liénard - Thomasson - Ajorque

Remplaçants: Kawashima (g.) – Carole, Aaneba, Simakan, Prcic, Bellegarde, Chahiri, Lebeau, Saadi, Zohi

Absents : Sels, Mothiba, Waris (blessés), Siby (choix)

L'adversaire : Lille, réservoir Dogues
Lille l’Européen, invaincu en championnat et ambitieux sur tous les tableaux, arrive à la Meinau habité de quelques certitudes. À défaut d’emballer les foules, les Dogues sont solides et efficaces, avec un réservoir plein de talents.
Sa tournée du Grand Est va s’achever tout à l’heure à la Meinau. Après ses succès à Reims et contre Metz (1-0 à chaque fois), le LOSC va viser la passe de trois.Sans fanfaronner mais avec détermination, les hommes de Christophe Galtier voudront imposer leur jeu et leurs idées, comme ils ont su le faire avec un réalisme froid la saison dernière, à l’aller en terre nordiste (2-0) comme au retour (1-2).
« Une équipe complémentaire, efficace, difficile à manœuvrer »
Avec une défense en titane – seulement deux buts encaissés cette saison, huit matches sans en prendre le moindre sur les 11 derniers en Ligue 1 –, il est vrai que les Dogues peuvent voir venir.
« Notre bon début de championnat est lié à notre bonne assise, apprécie Galtier. On prend deux buts sur des phases arrêtées (à Rennes et à Marseille, 1-1 au final) , alors que l’on menait au score. »
Autant dire qu’il faut se lever de bonne heure, et encore du bon pied, pour espérer tromper la vigilance de Mike Maignan et des siens. La cession du défenseur central brésilien Gabriel, lâché cet été à Arsenal contre 36 millions d’euros, a été indolore. Son successeur, le Batave Sven Botman, arrivé en provenance de l’Ajax (8M€), a rapidement trouvé ses marques au côté du capitaine José Fonte.
« C’est une équipe complémentaire, efficace, difficile à manœuvrer et qui va très vite à la récupération de la balle, constate Thierry Laurey. Elle a cette faculté à transformer les occasions en buts, et ce même si son duo d’attaque est encore en phase d’adaptation. »
Le phénomène nigérian Victor Osimhen est parti à Naples, laissant quand même 80 millions d’euros dans les caisses lilloises. Loïc Rémy, lui, n’a pas été prolongé. Pour les remplacer, Jonathan David, la pépite canadienne de 20 ans piochée à La Gantoise, et le vieux lion turc Burak Yilmaz, de 15 ans son aîné, n’ont pas encore trouvé les bons automatismes.
Mais Galtier peut compter sur Jonathan Bamba et Luiz Araujo – quatre réalisations à eux deux – pour faire tourner le compteur. « L’important, c’est de se créer les occasions, le reste suivra », dit-il.
Le technicien est d’autant moins inquiet qu’il dispose d’un « groupe étoffé avec beaucoup de qualité et de concurrence à tous les postes », même si le risque de perdre un élément-clé d’ici à lundi minuit est prégnant.
Mais quand on voit que des garçons comme Ikoné, Soumaré ou Xeka ont pris place sur le banc lors de la dernière victoire contre Nantes (2-0), on se dit que les Dogues ont de la réserve. Suffisamment, en tout cas, pour mener de front le championnat et la Ligue Europa – le Milan AC, le Celtic et le Sparta Prague sont dans leur poule – sans craindre un déplacement dominical à la Meinau.
« On devra être déterminé, parce que Strasbourg le sera », prévient Galtier. Si en plus les Lillois sont résolus, ça s’annonce compliqué pour les Bleus…
dna

Le Racing doit relancer le moteur
Le Racing, 18e, reçoit ce dimanche (15h) une équipe lilloise invaincue en ce début de championnat (trois victoires, deux nuls). Quinze jours après y avoir décroché contre Dijon leur unique succès cette saison, les Strasbourgeois doivent relancer le moteur à la Meinau.
Il n’est pas spécialement ardu de résumer la situation en ce début de championnat. Les Dogues lillois pointent seuls à la deuxième place de la Ligue 1 au terme de la cinquième journée quand le Racing n’a que le duo Reims/Dijon à surveiller dans son rétroviseur.
« Il (Christophe Galtier, le coach du LOSC) a une équipe qui tourne et nous, une qui tourne beaucoup moins bien », a sobrement synthétisé Thierry Laurey, pas spécialement surpris du bon début de saison des Dogues, qui ont signé des clean sheet lors de leurs trois succès (1-0 à Reims, 1-0 contre Metz et 2-0 contre Nantes) et ont partagé les points, à domicile, avec le leader rennais (1-1) ainsi qu’avec l’OM au Vélodrome (1-1).
« Il y a de la continuité avec ce que l’équipe faisait déjà l’an passé. Ils étaient quatrièmes à un point (de la troisième place, NDLR) et ils auraient très bien pu se retrouver en Champions League au moment où le championnat s’est arrêté. Il ne faut pas l’oublier », a rappelé le technicien du Racing.
Le LOSC ne jouera pas la C1 mais la Ligue Europa, et il semble avoir l’effectif pour ne pas faire juste de la figuration face à l’AC Milan, au Celtic Glasgow et, dans une moindre mesure, au Sparta Prague. Mais en attendant de basculer dans les semaines à deux matches à partir de fin octobre, les hommes de Christophe Galtier veulent continuer à faire le plein sur la scène domestique. À commencer par ce dimanche après-midi à la Meinau.
Fissurer le mur lillois n’aura rien d’une sinécure pour des Racingmen qui n’ont fait trembler les filets qu’à quatre reprises en cinq matches de Ligue 1. Mais s’il reconnaît qu’il « y a de la solidité » chez son adversaire du jour, c’est davantage de son animation offensive dont Thierry Laurey se méfie.
« C’est une équipe qui est assez efficace dans le sens où même quand on arrive à la mettre en danger, elle est difficile à manœuvrer. Surtout, ça va très, très vite sur les récupérations de balle. Dès que vous leur laissez des espaces, vous risquez d’être punis à tout moment », pointe-t-il.
« Il faut déjà qu’on arrête de penser que Lille est largement au-dessus de nous »
Ce n’est pas pour autant que le coach du Racing craint outre mesure ce LOSC. « Il faut déjà qu’on arrête de penser que Lille est largement au-dessus de nous, harangue-t-il. Sur un match, tout peut arriver. Il faut se mettre dans des conditions bien précises d’un point de vue psychologique. Et ensuite, avoir la capacité sur le terrain à répondre au défi lillois. »
S’il ne minimise pas la situation d’un Racing « retombé dans [ses] travers » à Monaco (défaite 3-2 en ayant fini à onze contre neuf) après avoir battu Dijon (1-0), le technicien a balayé un éventuel impact mental. « Ce sont des péripéties, ça arrive. Ce n’est pas donné quand t’es à neuf (contre onze) de résister, mais je ne vois pas pourquoi ça nous marquerait plus qu’une autre défaite. »
C’est de toute façon dans la production globale que le Racing est encore trop peu régulier. Dès qu’il ne met pas bout à bout tous les éléments – les vingt premières minutes à Monaco dimanche ont d’ailleurs été suffisamment criantes –, il se retrouve trop facilement en difficulté.
« On est obligé de privilégier un peu plus le collectif et malheureusement dans ce collectif, il y a encore des bugs. C’est ce qui nous plombe en ce moment. On est friable défensivement et pas suffisamment adroit offensivement, pointe aussi Thierry Laurey. Je compte bien sur le fait qu’on retrouve une certaine forme d’agressivité, notamment chez nous, pour retrouver le liant et le dynamisme de la saison passée. »
Le LOSC, sur le papier comme à travers les prestations du moment, n’a rien de l’adversaire idoine pour relancer un Racing dont le moteur peine à tourner à plein régime. Le temps, alors que se profile une nouvelle trêve internationale, est encore au rodage. Il manque encore une pointe d’exploit, un soupçon de panache, pour booster et relancer la machine strasbourgeoise. Mais pour oser en injecter, les Racingmen doivent d’abord gagner en maîtrise.
dna

L'adversaire : Lille, réservoir Dogues
Lille l’Européen, invaincu en championnat et ambitieux sur tous les tableaux, arrive à la Meinau habité de quelques certitudes. À défaut d’emballer les foules, les Dogues sont solides et efficaces, avec un réservoir plein de talents.
Sa tournée du Grand Est va s’achever tout à l’heure à la Meinau. Après ses succès à Reims et contre Metz (1-0 à chaque fois), le LOSC va viser la passe de trois.Sans fanfaronner mais avec détermination, les hommes de Christophe Galtier voudront imposer leur jeu et leurs idées, comme ils ont su le faire avec un réalisme froid la saison dernière, à l’aller en terre nordiste (2-0) comme au retour (1-2).
« Une équipe complémentaire, efficace, difficile à manœuvrer »
Avec une défense en titane – seulement deux buts encaissés cette saison, huit matches sans en prendre le moindre sur les 11 derniers en Ligue 1 –, il est vrai que les Dogues peuvent voir venir.
« Notre bon début de championnat est lié à notre bonne assise, apprécie Galtier. On prend deux buts sur des phases arrêtées (à Rennes et à Marseille, 1-1 au final) , alors que l’on menait au score. »
Autant dire qu’il faut se lever de bonne heure, et encore du bon pied, pour espérer tromper la vigilance de Mike Maignan et des siens. La cession du défenseur central brésilien Gabriel, lâché cet été à Arsenal contre 36 millions d’euros, a été indolore. Son successeur, le Batave Sven Botman, arrivé en provenance de l’Ajax (8M€), a rapidement trouvé ses marques au côté du capitaine José Fonte.
« C’est une équipe complémentaire, efficace, difficile à manœuvrer et qui va très vite à la récupération de la balle, constate Thierry Laurey. Elle a cette faculté à transformer les occasions en buts, et ce même si son duo d’attaque est encore en phase d’adaptation. »
Le phénomène nigérian Victor Osimhen est parti à Naples, laissant quand même 80 millions d’euros dans les caisses lilloises. Loïc Rémy, lui, n’a pas été prolongé. Pour les remplacer, Jonathan David, la pépite canadienne de 20 ans piochée à La Gantoise, et le vieux lion turc Burak Yilmaz, de 15 ans son aîné, n’ont pas encore trouvé les bons automatismes.
Mais Galtier peut compter sur Jonathan Bamba et Luiz Araujo – quatre réalisations à eux deux – pour faire tourner le compteur. « L’important, c’est de se créer les occasions, le reste suivra », dit-il.
Le technicien est d’autant moins inquiet qu’il dispose d’un « groupe étoffé avec beaucoup de qualité et de concurrence à tous les postes », même si le risque de perdre un élément-clé d’ici à lundi minuit est prégnant.
Mais quand on voit que des garçons comme Ikoné, Soumaré ou Xeka ont pris place sur le banc lors de la dernière victoire contre Nantes (2-0), on se dit que les Dogues ont de la réserve. Suffisamment, en tout cas, pour mener de front le championnat et la Ligue Europa – le Milan AC, le Celtic et le Sparta Prague sont dans leur poule – sans craindre un déplacement dominical à la Meinau.
« On devra être déterminé, parce que Strasbourg le sera », prévient Galtier. Si en plus les Lillois sont résolus, ça s’annonce compliqué pour les Bleus…
dna

Thierry Laurey a décidé d'aligner une défense à cinq et de se priver d'Adrien Thomasson.

Le onze de départ: Kamara - Lala, Simakan, Djiku, Mitrovic, Caci - Bellegarde, Aholou, Liénard - Ajorque, Chahiri.

remplaçants : Kawashima - Koné, Aaneba, Carole, Sissoko, Saadi, Prcic, Zohi, Thomasson

Ce sera donc la première titularisation du revenant Jean-Eudes Aholou arrivé en début de semaine, au poste de sentinelle devant la défense.
Parmi les "surprises" du jour, notons la titularisation de Mehdi Chahiri (2 buts) en lieu et place d'Adrien Thomasson.
Dimitri Liénard vivra aussi sa première titularisation de la saison, au détriment d'Ibrahima Sissoko.

côté lillois, on ne change pas une équipe qui gagne. Christophe Galtier titularise effectivement le onze qui a débuté le Week-end dernier contre Nantes, victoire 2-0 à la clé:
Maignan - Brderic, Botmann, Fonte, Celik - Bamba, André, Sanches, Araujo - Yilmaz, David.

Plutôt que le 5-3-2 attendu, le Racing évolue en 4-4-2 avec Simakan et Mitrovic dans l'axe de la défense, Lala et Caci sur les côtés, Djiku au milieu avec Aholou, Sissoko et Lienard, et enfin Chahiri et Ajorque en attaque.

La tête de Lienard, au second poteau, sur un centre de la droite de Lala, rate nettement le cadre.

But 0-1


Lille ouvre la marque sur une frappe venue de nulle part de Celik, lequel nettoie la lucarne de Kamara de plus de 20m. Enfin, de nulle part, pas tout à fait. D'une perte de balle de Lienard au profit du latéral des Dogues, à 40m des buts.

Voilà un nouveau but encaissé par le Racing sur une erreur individuelle. Comment se mettre en difficulté alors que l'adversaire n'avait rien fait jusque-là pour mettre le Racing en danger.

Le corner est frappé par Lienard sur la tête de Simakan au premier poteau. Celle-ci n'est pas cadrée.

La pichenette de Lala par dessus la défense. Ajorque est un poil trop court pour dévier le ballon au fond devant Maignan. La plus belle opportunité jusqu'ici.

A ras du poteau, le tir croisé à ras de terre de Chahiri! Il avait été décalé par Simakan qui s'était arraché à 30m du but visiteur par gagner le ballon.


Le Racing, plein de bonnes intentions et surtout piqué au vif, pousse de plus en plus ses actions. Mais la défense nordiste ne semble guère ébranlée.

Le corner est dégagé dans les pieds de Lienard qui centre à nouveau. Ajorque, Djiku puis Aholou mettent la tête, mais Maignan se saisit du ballon sans souci. N'empêche, les Bleus gagnent les duels


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Djiku ne jouera pas lors de la réception de Lyon. Il vient de prendre son 3e avertissement depuis le début de la saison pour une faute à retardement sur un Sanches qui lui en fait voir de toutes les couleurs.

Face à l'impeccable circulation de balle des Lillois, les Strasbourgeois ont couru après le ballon sans jamais s'en saisir pendant les trois dernières minutes. On atteint la pause sur ce 0-1 pour le LOSC.

La suite s'annonce délicate. Lorsqu'on sait que ces Dogues n'ont encaissé que deux buts depuis l'entame de la saison, et encore, sur coup de pied arrêté...

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La parade à bout portant de Kamara. le Racing a eu très chaud sur une mauvaise passe de Lala mettant directement David sur orbite. L'attaquant lillois, heureusement légèrement excentré, n'avait plus qu'à entrer dans la surface et à allumer Kamara de près.

But 0-2



Le mouvement Bradaric-Bamba-David sur la gauche avait mis la défense hors de portée. Jonathan David avait débordé sur la gauche pour frapper dans un angle fermé. Kamara a détourné mais dans les pieds de Sanches. le champion d'Europe a frappé une première, Lala a sauvé sur sa ligne. les deux acteurs ont remis ça, mais cette fois, Lala a visiblement détourné derrière la ligne.

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Double changement de Thierry Laurey, qui doit bien tenter quelque chose. Thomasson supplée Chahiri, Saadi entre à la place de Bellegarde.

Galtier joue la sécurité en sortant Araujo, tout juste averti. Mais Jonathan Ikoné entre en jeu. Le Racing n'y gagne pas...

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Vous l'aurez compris. C'est devenu mission impossible pour le Racing. Celui-ci continue de tenter des choses, mais se heurte à un LOSC de plus en plus serein.

But 0-3


Et de trois.Sanches, meilleur homme sur le terrain, gratte un nouveau ballon et sert Yilmaz dans la profondeur. Celui-ci résiste à Caci qui apparait comme un cadet sur l'action et bat Kamara de près

Kevin Zohi remplace Dimitri Lienard. Preuve que l'altercation de l'autre jour avec Laurey à l'entraînement est passé aux oubliettes.

Bon, en, tout ça devient de plus en plus inquiétant, tant le Racing fait preuve d'impuissance.

Le corner de Lala est repris de la tête par Mitrovic. André détourne en corner.

André est remplacé par Xeka, le Portugais. David, qui n'a toujours pas marqué, cède sa place à Yazici.

Kamara évite le pire dans les pieds d'Ikoné, parti à la limite du hors-jeu, sur un nouveau caviar de Sanches. Il est temps que ça se termine. Or, il reste un quart d'heure.

Simakan sert Thomasson dans la surface. Celui-ci centre en retrait pour Saadi qui est devancé d'un rien.

Thomasson hérite d'une mauvaise relance de Maignan et essaie de le lober de loin. Le ballon file au-dessus.

Lala centre pour Ajorque qui remet de la tête pour Saadi qui ne peut reprendre correctement.

Dernier changement au Racing. Lionel Carole supplée Anthony Caci.

Saadi encore trop court sur un centre à ras de terre de Thomasson ,dont la rentrée a fait du bien au Racing.

Le centre en retrait d'Ajorque pour Thomasson et Saadi est détournée en corner.

Deux corners pour le Racing et Lala qui ne donnent rien...

Si ce n'est un contre à trois contre un que les Lillois vendangent! Heureusement. Là, cela aurait été franchement trop lourd. Et aurait fait très mal.

C'est terminé. le Racing est tristement battu 3-0. Tristement logique.

Le plus inquiétant? Ce Racing n'a pas démérité, il s'est demené, mais en pure perte.

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dna a écrit:
Le Racing croqué par les Dogues
Malgré une envie de jouer vers l’avant, les Strasbourgeois n’ont pas empêché le LOSC d’ouvrir le score (21e ) et ont ensuite subi la loi de Dogues intraitables. Le Racing s’incline (0-3) face à un adversaire bien trop costaud pour lui en ce moment.

Ils étaient cinq mille à la Meinau ce dimanche, dont 1700 à donner de la voix pour faire revivre le mur bleu, à être venus pousser leurs protégés. La tâche, on le savait, n’allait pas être simple pour des Racingmen mal entrés dans leur championnat face à des Lillois qui, eux, tournent déjà à plein régime.

Avant de débarquer en Alsace, les hommes de Christophe Galtier n’avaient encaissé que deux buts, sur coups de pied arrêtés à chaque fois (contre Rennes et à Marseille). Ce dimanche, ils ont montré au public strasbourgeois pourquoi il est à ce point compliqué de réussir à faire trembler les filets de Mike Maignan.

« Ce n’était peut-être pas le bon adversaire pour être capable, en élevant le niveau de jeu, de l’emporter »

Les Racingmen ont pourtant essayé, poussés en début de match par la ferveur retrouvée dans les tribunes. Mais mettre les Dogues en difficulté, réussir à franchir le dernier rideau défensif est déjà compliqué à 0-0. Quand ils prennent les commandes de la partie, la mission devient impossible.

Pourtant, en s’appuyant sur un 4-4-2 avec une paire de récupérateurs Djiku/Aholou au milieu permettant à Bellegarde et Liénard d’apporter de la percussion sur les côtés, Thierry Laurey avait trouvé un système pour couper l’équipe lilloise en deux et récupérer beaucoup de ballons dans l’entrejeu.

« Il y a eu un bloc équipe qui était beaucoup plus présent avec des distances entre chaque joueur qui ont été respectées, ça, c’était quand même assez important, relèvera après le match le coach du Racing. Ça permettait surtout de ne pas s’exposer. »

Mais entre « une équipe qui tourne bien et une autre moins bien », la bascule penche inexorablement du côté de la réussite. Une balle perdue (par Liénard), un joueur (Çelik) qui a du champ pour armer une frappe lourde et flottante : à la conclusion, c’est un gardien (Kamara) qui ne peut qu’effleurer le cuir et la sensation que le match est peut-être déjà plié (0-1, 21e ).

Les Strasbourgeois ne vont pourtant pas baisser la tête – on pense à ce ballon de Lala pour Ajorque, trop court dans la surface (29e ), à cette frappe trop croisée de Chahiri (31e ) ou encore cette tête de Aholou sans grand danger pour Maignan (34e ) – mais, progressivement, les hommes de Christophe Galtier vont mettre le pied sur le ballon sous la baguette d’un Renato Sanches conquérant et entreprenant au fil des minutes.

« Je trouve qu’on n’avait vraiment pas à rougir de notre première période. Lille avait la maîtrise sur la fin, mais ça ne nous posait pas de problème dans le sens où ils l’avaient dans leur camp ou au milieu de terrain, estimera Thierry Laurey. Il y a bien plus de situations en notre faveur et malgré tout, ce sont eux qui mènent. »

Et c’est bien là le problème. Parce que pour réussir à fissurer le mur lillois, toute l’envie du monde ne suffit pas en ce moment. En tout cas en Ligue 1. Et quand au contraire on encaisse rapidement un deuxième but au retour des vestiaires (54e ), puis un troisième à quelque vingt minutes du coup de sifflet final (68e ), l’addition est forcément corsée au final.

« On a lutté jusqu’au bout »

Les entrées combinées de Thomasson et Saadi (58e ) – au relais de Bellegarde et Chahiri, devancé par Sanches au point de penalty sur une rare dernière passe réussie par son coéquipier (57e ) –, puis de Zohi et Sissoko (69e ) n’ont pas altéré l’envie d’aller malgré tout vers l’avant. Mais si les Strasbourgeois ont beaucoup centré (voir chiffre), Maignan n’a pas vraiment été mis à contribution (3 tirs cadrés).

« Je trouve qu’on a lutté jusqu’au bout, on a cherché à se créer des occasions, même en étant menés 2-0 puis 3-0. Après le score est très sévère pour nous, même s’il faut reconnaître que les Lillois défendent très, très bien et ont mérité leur victoire. Aujourd’hui (dimanche) , ce n’était peut-être pas le bon adversaire pour être capable, en élevant le niveau de jeu, de l’emporter. Ça nous montre le delta qu’il y a entre une des équipes en tête et une en queue de championnat. »

Après avoir croqué les Strasbourgeois, les Lillois sont co-leaders de la Ligue 1 avec Rennes. Le Racing, lui, n’a laissé que deux équipes derrière lui après six journées.

dna a écrit:
Les notes de Racing – Lille : les Strasbourgeois n’ont pu qu’écoper
Finalement organisés en 4-4-2, les Strasbourgeois ont soutenu la comparaison avec le nouveau coleader de Ligue 1 jusqu’à l’ouverture du score, avant d’être submergés par un LOSC tout simplement plus fort (0-3).
Thierry Laurey a feinté tout le monde. Alors qu’il avait travaillé dans la semaine avec une défense à cinq, l’entraîneur strasbourgeois a disposé son équipe en 4-4-2 contre Lille. Mais ce stratagème n’a fonctionné que jusqu’au premier but nordiste. Ensuite, les vagues lilloises ont submergé les Bleus.
KAMARA (6)
Il n’avait rien eu à faire jusqu’au missile de Çelik dans sa lucarne gauche (21e ). Puis il a retardé l’échéance d’une superbe manchette (48e ) et du pied (54e ) sur deux déboulés de David.
Sur la deuxième action, la reprise de Renato Sanches a cependant fait mouche. Abandonné sur le troisième but inscrit par un Yilmaz monolithique (68e ), mais de nouveau décisif devant Ikoné (79e ), le nouvel international sénégalais a évité aux siens une punition plus sévère.
LALA (4)
Son retour gagnant sur Bradaric (8e ) a lancé son match. Mais sa passe en retrait ratée de la 48e , directement sur le Canadien du LOSC, aurait pu coûter très cher. Il sauve deux fois son camp sur le deuxième but lillois, mais derrière sa ligne sur la seconde tentative de Sanches (54e ). Il a inlassablement remonté les ballons, sans faire de réelles différences.
SIMAKAN (5)
En demi-teinte à Monaco, l’international U20 a bien réagi. On l’a vu partout et il a à peu près tout bien fait, comme contrer une frappe de David (18e ) ou arracher un ballon dans les pieds de Botman sur l’occasion de Chahiri (31e ). Il n’a jamais cessé d’écoper au sein d’un Racing noyé après le repos.
MITROVIC (5)
Si l’on excepte l’une ou l’autre maladresse, comme à Monaco, le capitaine du Racing fait le taf depuis son retour dans le onze de départ, grâce à un placement souvent judicieux. On pourra porter à son débit l’échappée de David qui le laisse sur place juste avant le deuxième but. Mais c’est à peu près tout.
CACI (3)
Affecté au marquage d’Araujo, “Titi” est monté d’entrée dans le short du Brésilien, avec succès en début de rencontre. Mais il est indirectement impliqué sur deux buts lillois. Passif après le ballon perdu par Liénard sur l’ouverture du score (21e ), puis battu dans son duel avec Yilmaz qui a clos le festival nordiste (68e ), il s’est effacé au profit de Lionel CAROLE en fin de partie (86e ).
BELLEGARDE (3)
On ne peut pas lui reprocher son manque d’activité, mais son imprécision le plombe, même s’il a servi le premier centre dangereux de la partie à Ajorque (7e ). Il court beaucoup, bien trop souvent sans résultat, et finit par s’éteindre. Remplacé par Idriss SAADI (58e ).
DJIKU (4)
Lui qui n’aime guère jouer en sentinelle de l’entrejeu a encore dû dépanner à la récupération, mais cette fois au sein d’un milieu défensif à deux têtes. « L’animal » Renato Sanches, ainsi surnommé par Christophe Galtier, lui a fait vivre un après-midi compliqué. Averti à la 42e , il sera suspendu contre Lyon le 18 octobre. Il a passé le relais à Ibrahima SISSOKO à la 69e.
AHOLOU (4)
Revenu à Strasbourg pour évoluer en sentinelle, le milieu prêté par Monaco a, pour sa première apparition, été aligné d’emblée aux côtés de Djiku pour enrayer les mouvements lillois. Sa tête trop peu puissante pour surprendre Maignan a longtemps été l’occasion la plus nette du Racing (34e ). Tout comme son comparse, il a perdu la bataille du milieu.
LIÉNARD (4)
Pour sa première titularisation 2020-2021, “Dim” a eu le malheur de perdre le ballon qui amène l’ouverture du score (21e ). Mais il a cette qualité de toujours centrer en première intention.
Et même si ses ballons n’ont guère trouvé preneur, ils ont, uniquement avant le repos c’est vrai, fait peser une certaine menace. Il a cédé sa place à Kevin ZOHI (69e ) qui a manqué de peu la réduction du score dans les arrêts de jeu (90e ).
AJORQUE (4)
Avec le tandem Fonte-Botman, le Réunionnais avait à faire à deux bêtes de concours. Comme toujours, il est allé au duel sans rechigner. Son abattage dans la surface s’en est quelque peu ressenti, comme lorsqu’il est arrivé un peu tard sur un centre de Lala (29e ). Pas facile pour lui de s’exprimer dans ce contexte.
CHAHIRI (4)
Titularisé en pointe avec Ajorque, le meilleur buteur bas-rhinois (2 buts) n’a guère été approvisionné. Et quand il l’a été, comme sur son tir trop croisé de la 31e , Maignan semblait sur la trajectoire. Il a peiné à trouver ses repères et a logiquement regagné le banc, relayé par Adrien THOMASSON (58e ).

Le Racing en quête de constance
Vaincu par un LOSC bien trop costaud pour lui dimanche à la Meinau (0-3), le Racing ne veut pas céder à la panique alors qu’il n’a engrangé que trois points en six journées. À la recherche de régularité dans leurs performances, les Strasbourgeois ont du pain sur la planche durant la trêve.
Des six adversaires que le Racing a affrontés cette saison en Ligue 1, Lille était certainement le plus fort, le plus impressionnant dans la maîtrise de son football. On ne se retrouve pas par hasard coleader après six journées en ayant signé quatre clean sheets (1) et encaissé deux buts, uniquement sur coups de pied arrêtés (contre Rennes et à Marseille).On ne peut donner à tort à Thierry Laurey quand il a concédé dimanche que ce « n’était peut-être pas le bon adversaire, en élevant le niveau, pour l’emporter ». Alors que les autres “bourreaux” du Racing n’ont pas vraiment confirmé dans la foulée (2), ce qui n’a rien de bien rassurant sous le prisme strasbourgeois, on se dit que ce LOSC est d’un tout autre calibre que ces quatre-là.
« On est un peu sur le fil du rasoir à chaque fois »
Jusqu’à l’ouverture du score cette frappe flottante de Mehmet Çelik qui a nettoyé la lucarne gauche de Bingourou Kamara (21e ), il faut reconnaître que les Racingmen livraient certainement leur prestation la plus aboutie depuis la reprise en Ligue 1. Mais sur la durée d’un match, ils n’ont pas (encore ?) les armes pour bousculer un tel adversaire. « Sur le match on voit que les Lillois déroulent leur football et que nous, on est un peu sur le fil du rasoir à chaque fois », reconnaît d’ailleurs le coach du Racing.
Sans chercher à enjoliver outre mesure la qualité de la prestation de son équipe, Thierry Laurey veut toutefois trouver des raisons de se rassurer, malgré la défaite.
« On a pris 3-0 contre Lille mais malgré tout, on progresse. Je ne suis pas déçu du match qu’on a fait, notamment en première période. On avait su élever notre niveau, on avait su respecter les consignes, on mettait beaucoup d’agressivité, égrène le technicien. On va me dire qu’un match dure 90 minutes, je suis d’accord, mais nous, on essaie d’avancer petit à petit pour faire en sorte que l’équipe soit performante et qu’elle prenne des points. »
« Les montagnes russes »
Malheureusement, le Racing stagne à la 18e place avec trois points au compteur, talonné par Reims (2 points) et Dijon (1 pt). Les hommes de Thierry Laurey ne sont certes pas décrochés, mais il va tout de même falloir à un moment dénicher la recette pour trouver la régularité qui fait défaut depuis la première journée.
« Le problème en ce moment, c’est que c’est un peu les montagnes russes. On est capable de faire un bon match en termes d’investissement et de respect des consignes contre Dijon, puis à Monaco pendant vingt minutes c’est le néant, pointe Thierry Laurey. On manque de régularité; quand je vois les Lillois, c’est constant. S’ils sont devant, c’est parce qu’ils sont constants dans le niveau d’exigence, dans la performance. »
Sans prétendre rattraper leur retard sur les hommes de Christophe Galtier, les Racingmen –  sauf les cinq appelés en sélection (3) – vont passer une trêve internationale «studieuse» à en écouter leur coach qui n’a pas écarté l’idée d’insérer un match amical dans l’intervalle. « Aujourd’hui, si on veut vraiment cimenter le collectif, si on veut vraiment améliorer les choses, il faut qu’on joue. On va voir comment on peut organiser un match amical », glisse-t-il.
« Identifier les joueurs qui vont nous sortir de cette situation qui commence à être un peu délicate »
En attendant de trouver un adversaire, les Strasbourgeois vont donc « bosser sur tout ce qui est jeu, de façon à ce que les relations entre chacun s’améliorent ».
Les mots sur les maux depuis le début de la saison sont souvent les mêmes : « manque de rigueur », « réalisme », « manque d’efficacité aussi bien offensivement que défensivement ». Les exposer ne les gomme pas d’un coup de baguette magique, ça serait forcément trop facile.
« Il faut qu’on continue à travailler là-dessus, sur tout ce qui est enchaînement, tout ce qui est déplacement les uns par rapport aux autres. Et essayer d’identifier les joueurs qui vont nous sortir de cette situation qui commence à être un petit peu délicate », lâche Thierry Laurey.
Après une dernière journée de mercato agitée, l’entraîneur du Racing connaît les contours définitifs de son groupe (jusqu’à l’ouverture du marché hivernal). Il faut maintenant en extraire la substantifique moelle pour ne plus entendre qu’il « ne manque pas grand-chose, mais qu’il manque quelque chose à chaque fois ».
(1 ) Victoires de Lille 1-0 à Reims, 1-0 contre Metz, 2-0 contre Nantes et donc 3-0 à Strasbourg. (2 ) Après avoir battu le Racing : Lorient a subi 4 défaites pour un nul ; Nice a perdu deux fois, fait nul avant de gagner samedi ; Saint-Étienne reste sur un nul et deux défaites ; Monaco vient de perdre à Brest. (3 ) Djiku (Ghana), Kamara (Sénégal), Kawashima (Japon), Mitrovic (Serbie) et Zohi (Mali).
dna