22ème journée : Strasbourg - Lille saison 2019/2020

Samedi le 1/02/2020 à 20h

Tout savoir sur Strasbourg - Lille
Lille est invaincu lors de ses 4 dernières rencontres face à Strasbourg en Ligue 1 (2 succès, 2 nuls) et peut enchaîner 5 matchs sans défaite face à cet adversaire pour la 1ere fois au 21eme siècle.Sur fond de tensions dans le groupe, les Dogues, qui restent sur trois revers de rang toutes compétitions confondues, dont une indigente élimination en Coupe de France contre  Épinal (2-1), défient ce samedi une équipe de Strasbourg 9ème à 1 point derrière les Nordistes au classement. Gare au RCS, qui a remporté 6 de ses 7 dernières réceptions en Ligue 1. Les Lillois semblent en danger, eux qui sont dans une spirale négative actuellement.
Les stats à connaitre (avec Opta) :
Lille est invaincu lors de ses 4 dernières rencontres face à Strasbourg en Ligue 1 (2 succès, 2 nuls) et peut enchaîner 5 matches sans défaite face à cet adversaire pour la 1ère fois au 21e siècle.
Strasbourg a remporté 6 de ses 9 derniers matches de Ligue 1 (3 défaites), après n'avoir connu le succès que 5 fois lors de ses 28 précédents (11 nuls, 12 défaites).
Lille reste sur 3 revers consécutifs en Ligue 1 (v Monaco, Dijon et Paris), sa pire série dans l'élite depuis mars-avril 2018 (3 également).
Strasbourg a gagné 6 de ses 7 derniers matches à domicile en Ligue 1 (1 défaite), après n'avoir remporté qu'un seul de ses 11 précédents (6 nuls, 4 défaites).
Lille a perdu 8 de ses 11 derniers déplacements en Ligue 1 (1 victoire, 2 nuls), après être resté invaincu lors de ses 11 précédents (7 victoires, 4 nuls). Seul Dijon (5) a inscrit moins de buts que Lille (6) en déplacement cette saison.
Les 6 derniers buts de Strasbourg face à Lille en Ligue 1 ont été inscrits dans les 25 dernières minutes de jeu.
Galtier : "Il y a une urgence de résultats. Nous avons connu il y a deux ans des moments difficiles. Nous étions finalement arrivés à nos objectifs. L'an dernier, c'était exceptionnel. Dans toute carrière, il y a des moments agréables et des moments difficiles"
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Galtier (entraîneur de Lille) : « Je connais assez ce métier pour savoir qu'il faut redresser la barre »
Christophe Galtier, l'entraîneur d'un LOSC en crise de résultats, traverse sans doute sa période la plus compliquée sur le plan personnel depuis qu'il a signé à Lille, en 2017. Et il en est conscient, alors que son équipe se déplace ce samedi (20 heures) à Strasbourg.
Alors que le LOSC traverse une crise de résultats (éliminations des deux Coupes nationales et 7e place en Ligue 1, avec une première défaite à domicile, devant le PSG, 0-2, dimanche dernier), son entraîneur, Christophe Galtier, est revenu ce vendredi en conférence de presse sur la situation du club. Ce samedi, Lille se déplacera à Strasbourg (20 heures) pour le compte de la 22e journée de Ligue 1
« Vous aviez regretté le comportement et l'investissement de vos joueurs à Épinal (N 2), après l'élimination en Coupe de France (1-2, mercredi, en huitièmes de finale). Cela aura-t-il des conséquences ?
Se faire éliminer par une équipe d'une division très inférieure, de cette manière-là, cela entraîne de la déception et de la colère chez tout le monde et d'abord chez les joueurs. On n'en n'a pas mis assez dans ce match-là. Mais c'est du passé. Après, je sais aussi que s'il n'y a pas une réaction rapide après ce genre de match cela peut laisser des traces. J'ai ma part de responsabilités, l'équipe n'a pas répondu. À moi de remobiliser les énergies. Il faut que je fasse prendre conscience au groupe qu'on est sanctionnés rapidement quand on ne met pas 110 % d'engagement. Il y a un niveau d'exigence à avoir sur chaque match, on est remis en question à chaque rencontre. On ne peut pas être intermittents. Je sais qu'il n'y a pas eu une volonté des joueurs de faire ce genre de match-là. J'ai parlé à mon groupe de la nécessité de réagir.
N'êtes-vous pas à court de ressorts en cette période ? Vous n'avez pas forcément l'effectif pour mettre en danger les titulaires et vos exigences (après la défaite à Dijon, 0-1, le 30 novembre, il avait menacé d'envoyer des joueurs sur le banc ou en tribune) ne semblent pas avoir d'impact sur le comportement de l'équipe.
Non, je ne suis pas à court de ressorts du tout. Je sais que j'ai des joueurs qui peuvent jouer à un certain niveau. Il y a eu trop d'écart dans la performance, entre les matches de Paris (0-2, en L 1) ou de Lyon (2-2, 3 -4 aux t.a.b. en demi-finales de la Coupe de la Ligue) et celui d'Épinal, pour me faire croire que cela est dû à un manque d'expérience ou à une méconnaissance du contexte de ce genre de match. La preuve, cela s'était bien passé dans les tours précédents contre des équipes de même niveau (Raon-l'Étape, en 32es de finale, 3-2, et Gonfreville, en 16es de finale, 2-0). Les ressorts, c'est travailler sur la confiance, responsabiliser les joueurs sur leur niveau d'exigence et de performance. Chaque joueur doit se les imposer. J'ai affaire à des jeunes joueurs, qui ont vécu une dernière saison extraordinaire (Lille a terminé 2e de Ligue 1 en 2018-2019) et ce n'est pas facile d'enchaîner. Mon rôle est de trouver la solution pour un meilleur équilibre, pour qu'on soit plus consistants dans l'enchaînement des matches.
« J'ai pour habitude de dire qu'une équipe gagne et qu'un entraîneur perd »

Benjamin André estime qu'on ne peut pas trop en demander à des jeunes joueurs de 21 ou 22 ans en termes de régularité.
Je le rejoins, il peut y avoir des trous d'air à cet âge-là. C'est difficile de faire preuve d'exigence en permanence avec eux. C'est plus facile avec des joueurs mûrs. Mais ça fait partie de leur apprentissage.
Avez-vous le sentiment d'être davantage sous pression sur le plan personnel ?
Le Championnat est serré, il y a toujours de la pression. Il faudra voir ce qu'on aura fait à l'issue des trois matches qui nous attendent (Strasbourg, Rennes et Angers). Strasbourg vient de gagner à Monaco (3-1). Il joue dans un environnement magnifique, avec un public extra. C'est une équipe généreuse. On se doit de réagir.
Benjamin André prétend qu'il ne faut pas s'affoler. Mais n'y a-t-il pas urgence quand même ?
Oui, il n'y a pas d'affolement, mais il y a urgence de résultats et ma fonction m'impose des résultats car depuis la reprise, en 2020, ça ne va pas. Quand je suis arrivé ici (en 2017), nous avons connu des moments difficiles pendant quatre ou cinq mois mais on était arrivés à nos objectifs. Comme dans toute carrière, il y a des moments fort agréables et d'autres difficiles, le soleil brille plus et, parfois c'est nuageux. Il faut maintenir le cap, je n'ai pas de certitudes, mais j'ai des convictions et je crois en mon groupe. Je dois trouver la solution pour remettre l'équipe sur de bons rails. Cette fonction d'entraîneur vous expose encore plus quand vous sortez d'une saison de louanges, c'est valable pour les uns et pour les autres. J'ai pour habitude de dire qu'une équipe gagne et qu'un entraîneur perd.
Avez-vous discuté avec votre président, Gérard Lopez ? Vous sentez-vous soutenu ?
J'échange de manière permanente avec ma direction, qui n'est pas contente. Le président est déçu, il n'est pas content et en colère. C'est normal. Nos échanges restent confidentiels. Mais je connais assez ce métier pour savoir qu'il faut redresser la barre. »
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dna a écrit:
Le Racing enfin à la maison !
En vadrouille tout le mois de janvier, le Racing va enfin retrouver son cocon de la Meinau, ce samedi (20h), pour y défier des Dogues lillois meurtris et dans l’obligation de réagir. Les Bleus sauront-ils se sublimer pour leurs retrouvailles avec leur public ? On a hâte de voir.
Deux matches de championnat et quatre dans les coupes, le tout entrecoupé d’un stage en Espagne : en ce mois de janvier, le Racing était sur la route, loin des yeux et des cœurs battants de la Meinau.

Depuis la venue de Saint-Étienne (2-1), quatre jours avant Noël, le public alsacien n’a plus eu l’occasion de s’enthousiasmer pour son équipe. « C’est bien de nous voir sur petit écran, c’est mieux sur la pelouse de la Meinau, sourit Thierry Laurey. Ça va nous donner beaucoup d’ondes positives. »

« On a quand même le droit d’avoir un peu d’ambition »

À l’heure des retrouvailles, il y a donc de l’impatience et même une forme d’empressement à voir si l’actuel huitième du championnat, 30 points au compteur après sa leçon tactique de samedi dernier à Monaco (1-3), peut viser plus haut, ou tout au moins croiser dans ces mêmes eaux.

Si l’on excepte le non-match livré à Metz lors du derby (1-0), ce début d’année a été plutôt prometteur. Même l’élimination en Coupe de France, en milieu de semaine à Marseille (3-1) avec une équipe expérimentale, laisse plus d’espoirs que de regrets.

Le mercato est désormais bouclé. Les caisses sont abondées par les ventes de Da Costa et surtout de Fofana à Monaco, soit 17 millions d’euros à eux deux. Un attaquant est arrivé : Majeed Waris, le Ghanéen qui a déjà été vu à l’œuvre cinq minutes à Monaco et une heure à Marseille.

Et l’entraîneur ne semble pas fâché, ce qui n’est jamais évident en cette période de fluctuations. « J’ai un effectif suffisant pour finir le championnat et répondre à nos attentes », commente Laurey.

Le temps est désormais aux promesses. Celles de vivre une belle seconde partie de championnat, puisqu’il ne reste désormais plus rien d’autre à jouer. Sans parler de rang précis, le technicien espère améliorer le classement de l’an dernier – onzième –, donc de s’installer durablement dans la première partie du tableau.

« Quand tu sors d’une élimination en coupe, même si c’est au Vélodrome, tu n’as pas envie de faire le fanfaron, mais on a quand même le droit d’avoir un peu d’ambition, dit le coach. Il reste dix-sept journées et on n’est pas encore rendu aux écuries. Mais on a la volonté de faire des matches intéressants. Il faudra être encore plus précis, plus exigeant. C’est obligatoire pour franchir un palier supplémentaire. »

Justement, l’opposition du soir peut permettre au Racing de faire un grand bond en avant. Et pas seulement au classement, où une épatante place au pied du podium peut s’offrir à lui si toutes les étoiles sont alignées. « Quatrième, ça peut arriver ponctuellement, mais ça n’est pas fait pour un club comme le nôtre », tempère Laurey.

C’est surtout la perspective de battre Lille qui doit motiver les Bleus. Déjà parce qu’ils avaient été assez pathétiques au match aller, refusant le jeu et se recroquevillant en défense pour s’incliner sans ciller (2-0, 7e journée). Mais c’était à une époque lointaine – fin septembre – où les efforts pour tenter de se qualifier en Coupe d’Europe n’avaient pas encore été digérés.

Cette fois, ce sont les Dogues qui ont les crocs élimés, eux qui sont sortis rincés d’une improductive campagne en Ligue des champions. Depuis que le rideau européen est tombé, le phénomène Osimhen et les siens n’ont plus d’essence dans le moteur.

Ils sont même tombés en panne sèche ce mercredi à Épinal (N2), en Coupe de France, l’élimination (2-1) provoquant la colère présidentielle. « Ils doivent se bouger le cul », a tonné Gérard Lopez dans les colonnes de la Voix du Nord.

« On va évoluer dans un environnement magnifique pour le football, face à une équipe généreuse, mais on est dans l’urgence du résultat », confirme de manière plus policée l’entraîneur nordiste, Christophe Galtier.

« Je me méfie de la réaction de cette équipe qui va être redoutable, au moins au niveau de l’état d’esprit », lui répond en écho Thierry Laurey, qui porte déjà son regard sur le match de mercredi (19h) à Toulouse, moins prestigieux mais plus important pour qui vise avant tout le maintien. Ce samedi soir, pour le retour à la maison après un si long exil, il n’est toutefois pas interdit de rêver un peu plus grand.

José Fonte de retour dans le groupe à Strasbourg
Laissé au repos lors de l'élimination de Lille à Épinal en Coupe de France, mercredi, le Portugais José Fonte effectue son retour dans le groupe lillois pour le déplacement à Strasbourg.
À l'occasion du déplacement de Lille à Strasbourg, ce samedi (20 heures), pour le compte de la 22e journée de Ligue 1, Christophe Galtier a convoqué un groupe de dix-neuf joueurs. Blessés, Yusuf Yazici et Domajog Bradaric sont absents. Au même titre que Timothy Weah, en phase de reprise. José Fonte est de retour dans le groupe après avoir été laissé au repos lors de l'élimination de son club à Épinal en huitièmes de finale de la Coupe de France mercredi (1-2). Autre changement, Cheikh Niasse prend la place d'Abou Ouattara, prêté au Vitoria Guimaraes.
equipe

equipe a écrit:
Waris et Simakan titulaires, Ikoné sur le banc
Les compositions de Strasbourg - Lille ce samedi (20 heures) ont réservé quelques surprises. Majeed Waris et Mohamed Simakan débutent côté RCSA. À Lille, Jonathan Ikoné est sur le banc.
Encore privé de nombreux joueurs, Thierry Laurey a aligné un 4-4-2 losange avec deux petites surprises face à Lille ce samedi (20 heures). Majeed Waris est titulaire pour la première fois en L1 avec le Racing. Mohamed Simakan, qui revient d'une blessure à un genou, est lui titulaire en défense centrale. Jean-Ricner Bellegarde est remplaçant.
La composition de Strasbourg
Sels - Lala, Simakan, Mitrovic (cap.), Carole - Sissoko, Djiku, Liénard - Thomasson - Waris, Ajorque. A
À Lille, Christophe Galtier fait confiance à son 4-4-2 du moment. La seule surprise est la titularisation de Jonathan Bamba, préféré à Jonathan Ikoné. Comme prévu, le coach nordiste a reconduit son binôme Rémy-Osimhen en attaque.
La composition de Lille
Maignan - Celik, Fonte, Gabriel, Reinildo - Sanches, André, Xeka, Bamba - Osimhen, Rémy.

Pour compenser la pénurie en défense centrale, Thierry Laurey a choisi de lancer d’emblée Mohamed Simakan, après son retour de blessure en cours de jeu, mercredi à Marseille, en Coupe de France. Djiku remonte donc d’un cran pour retrouver un poste de sentinelle, au sein du milieu à quatre en losange. Par ailleurs, Majeed Waris connaîtra sa première titularisation sur le front de l’attaque, aux côtés de Ludovic Ajorque. Voici donc la composition du Racing :
Sels ; Carole, Simakan, Mitrovic (cap.), Lala ; Djiku, Lienard, Sissoko, Thomasson ; Waris, Ajorque.
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La rencontre sera arbitrée par Stéphanie Frappart. Cela rappellera à la Francilienne un de ses deux meilleurs souvenirs, avec la finale du Mondial féminin, l’été dernier à Lyon. Le 28 avril dernier, Stéphanie Frappart devenait la première femme à officier à la tête d’un match de Ligue 1. Tout le monde s’en souvient. Il s’agissait d’Amiens – Racing. Depuis, elle n’avait plus croisé la route des Bleus. Il s’agira donc de sa première à la Meinau. Du moins en tant qu’arbitre principale, elle qui a déjà officié à de nombreuses reprises à la touche par le passé.
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Le Paris SG vient de battre Montpellier 5-0.Er les plus optimistes, ou les pus fervents supporters de rêver: en cas de victoire 4-0 ce soir, le Racing, non seulement rejoindrait les Montpelliérains avec 33 points, mais leur chiperait la 4e place, oui, la 4e place, au goal-average.
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Bon, on en est évidemment pas là, et voilà le genre de spéculation qui rendrait fou le staff strasbourgeois. Plus encore avant un tel match, face à un LOSC tellement compliqué à maîtriser, avec son pressing très haut. Et tellement compliqué à contenir lorsqu'il contre à vitesse grand V.
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Le LOSC a beau rester sur trois défaites consécutives en Ligue 1, sans parler de ses déboires dans les coupes, il reste sur le papier - et dans le tiroir-caisse - supérieur au Racing. Ne nous y trompons pas. Mais nous sommes à la Meinau, et dans son jardin, on sait ce dont le Racing est capable. Seuls Rennes, 3e du championnat, et Lyon, sont venus gagner ici. Les autres, tous les autres...
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La Meinau est quasiment pleine. On ne doit pas être loin des 25000.
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La première bronca du kop envers des Lillois qui viennent de gagner le toss et ont demandé aux deux camps... de changer de camp. Le Racing va devoir attaquer en direction de son kop fétiche en première période.
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Le premier coup de sifflet de Stéphanie Frappart. C'est parti!
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Premier centre vicieux, de la gauche. Sels, Mitrovic, Osimhen, tout le monde laisse passer, ou se troue, au choix. Mitrovic en sort en boitant, mais tout rentre dans l'ordre.
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Benjamin André bouscule Waris. Bon coup franc, à 30m à droite.
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Coup franc pour Strasbourg, très excentré côté droit à trente-cinq mètres de la cage lilloise : le centre tendu de Liénard est intercepté par une tête adverse au premier poteau, avant d'être dégagé au large par Osimhen.
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Aucune équipe n'arrive pas à mettre le pied sur le ballon dans ces premières minutes, surtout marquées par de nombreux duels. Mais Strasbourg est en train de grappiller du terrain.
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La première occasion est pour Strasbourg, le centre savamment brossé du pied gauche de Liénard échoue sur la tête de Thomasson au point de penalty. Sa reprise fuse juste à gauche de la cage lilloise !
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Accroché par Djiku, le Lillois Renato Sanches obtient un coup franc qu'il prend en charge, à près de quarante mètres en étant décalé axe droit : la transversale du Portugais arrive au second poteau sur une tête alliée qui ne réussit pas sa remise.
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BUUT Thomasson 1-0
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Sur la relance courte de son gardien Maignan, Renato Sanches glisse devant sa surface de réparation. Adrien Thomasson surgit pour exploiter la balle perdue et tromper un Maignan stupéfait d'un tir à ras de terre du droit !
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En débordant à droite, Lala a tenté un centre instantané pour Warris, seul dans l'axe. Bien vu, mais le ballon échoue dans les bras de Maignan qui relace à la main, devant la surface, dans les pied de Sanchez. Ce dernier tergiverse, veut se retourner pour redonner à son gardien, mais glisse. Et voilà le travail! Thomasson le remercie. Pour lui, ça fait huit buts cette saison, autant que Ludovic Ajorque.
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Au point de corner gauche pour Lille, Renato Sanches soigne son centre pour accrocher la tête de son capitaine José Fonte. La reprise croisée du Portugais fuit le cadre.
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La possession de balle penche en faveur de Lille à la sortie d'un premier quart d'heure rugueux (53%).
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Sur un plan tactique, voilà une excellente affaire pour le Racing. Il peut contraindre les Lillois à faire le jeu pour, à son tour, mieux les contrer.
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Le centre de volée d'Osimhen! En pleine poire, pour Mitrovic, à un mètre de distance à peine.
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N'empêche, cela a donné un corner pour le LOSC, et ceux-ci sont excellemment et dangereusement frappés par Renato Sanchez. A chaque fois, on a droit au coup de frisson.
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Strasbourg a gagné six de ses sept derniers matches à domicile en Ligue 1 (une défaite), après n'avoir remporté qu'un seul de ses onze précédents (six nuls, quatre défaites).
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Le tacle décisif de Simakan sur Osimhen, en pleine surface! Mitrovic avait auparavant échoué à contenir le buteur lillois dans sa chevauchée.
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Assis dans la surface de réparation adverse, le Lillois Osimhen se plaint de l'intervention de Mitrovic qui l'a dépossédé et réclame un penalty. Sans attendrir Mme Frappart.
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Lille monopolise le ballon tandis que Strasbourg soigne son positionnement dans sa moitié de terrain. Les Dogues de Christophe Galtier essayent de déborder aux ailes pour centrer, sans succès pour l'instant.
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La frappe excentrée de Bamba dans les bras de Matz Sels.
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Bilan des tirs : un cadré sur trois pour Strasbourg, zéro sur un pour Lille qui tient la balle (61%) sans être incisif dans les trente derniers mètres.
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Sur un centre de la droite de Celik, Osimhen contrôle de la poitrine entre Mitrovic et Simakan, se retourne et s'écroule. Il a beau vociférer, Stéphanie Frappart ne bronche pas.
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Corner droit à suivre pour Lille, obtenu par Rémy aux dépens de Carole : le centre en cloche de Sanches est remisé au premier poteau par Fonte, pour Xeka dont la tête à bout portant est contrée de justesse !
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Servi au point de penalty de Strasbourg, l'attaquant lillois Victor Osimhen se retourne en un éclair entre plusieurs adversaires et expédie un tir lourd du droit qui tape le haut de la barre de Sels !
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Aïe, aïe, aïe! Deux gros oufs pour le Racing. Sur un corner de Sanchez, Fonte met la tête, puis Xeka. Lala sauve sur la ligne. Puis Celik centre pour Osimhen dont la frappe échoue sur le dessus de la barre. En deux mots, ça chauffe!
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Le but de Thomasson pour ouvrir le score va à contre-courant des habitudes de Strasbourg. Avant ce soir, les six derniers buts du club alsacien face à Lille en Ligue 1 avaient été inscrits dans les 25 dernières minutes de jeu.
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Le LOSC à deux doigts d'un second bur gag. Cette fois, c'est Maignan qui se mélange les pinceaux. Sissoko récupère sur la droite et centre en retrait. Celik sauve en corner. La bonne solution eut été en retrait pour Warris, seul au point de penalty.
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Lors du corner droit de Strasbourg, la tête de Liénard prolonge au second poteau vers Waris. À bout portant, le nouvel attaquant du RCSA ouvre mal son plat du gauche pour la volée, la défense lilloise tangue et finit par se dégager en urgence !
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Dans la foulée, Celik a pris jaune pour une faute sur Lienard.
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Les Strasbourgeois sont dans un temps fort et restent dans la moitié de terrain de Lillois assez fébriles en phase défensive.
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Nouveau mouvement de panique dans la surface visiteuse suite à un coup franc de Lienard. mais sans plus d'effet.
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Lille a perdu 8 de ses 11 derniers déplacements en Ligue 1 (1 victoire, 2 nuls), après être resté invaincu lors de ses 11 précédents (7 victoires, 4 nuls). Seul Dijon (5) a inscrit moins de buts que Lille (6) en déplacement cette saison.
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Nouvelle faute de Celik sur Lienard... Devinez ce que réclament les Strasbourgeois. Mais il n'y a vraiment pas de quoi passer du jaune au rouge là dessus.
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Dimitri Liénard se tient le tibia gauche, touché par le pied haut de Mehmet Celik qui a déjà été averti par un carton jaune. Mme Frappart sermonne le latéral turc qui échappe à une nouvelle sanction.
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Xeka conteste une main sifflée contre lui et insiste bien jusqu'à recevoir le jaune. Nerveux, les Dogues.
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Rémy s'échappe sur la gauche. Son centre est heureusement trop haut pour Osimhen qui ne peut appuyer sa tête.
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la mi-temps
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Le Racing mène 1-0. Pas immérité, même si le but lui est offert sur un plateau. Mais Lille aurait sûrement mérité d'égaliser. Rien n'est joué, tant il y a de sources de danger en face. Sanchez, Bamba, Rémy, Osimhen: que d'arguments offensifs!


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Loïc Rémy donne le coup d'envoi de la seconde période.
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Coup franc dangereux pour le Racing, à 25m à droite de la surface, suite à une faute sur Thomasson. Lala frappe et se heurte au mur.
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Ajorque tout près du 2-0! Il dévie de peu au-dessus une frappe tendue à ras de terre et non cadrée de Warris, lequel apporte beaucoup dans le jeu des Bleus.
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Relativement discret en première période ce soir, Ludovic Ajorque a inscrit dix-sept buts avec Strasbourg en Ligue 1 depuis ses débuts la saison, au moins cinq de plus que tout autre joueur du club alsacien sur la période donnée.
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Jonathan Bamba reçoit la balle à l'angle gauche de la surface de Strasbourg, entreprend de faire la différence seul et s'enlise entre trois adversaires. Lille a bien du mal à déstabiliser des locaux rigoureux.
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Merci aux acteurs de nous avoir donné le temps pour cette petite galerie photos. Entre temps, le LOSC s'est clairement installé dans le camp strasbourgeois. les Bleus viennent de subir deux corners, sur lesquels ils se sont montrés vigilants.
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Lille s'obstine et décroche deux corners consécutifs. Sur le second, le Strasbourgeois Ajorque dégage de la tête dans l'axe, les Lillois récupèrent vite et poursuivent l'offensive avant de finalement rebrousser chemin.
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Dribble du gauche et frappe enchaînée du droit de Lienard dans les bras de Maignan qui se couche bien.
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Pour m'instant, le LOSC perd pas mal de bons ballons sur déchets techniques.
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Bamba et Simakan s'écroulent dans la surface alsacienne. Mme Frappart siffle... en faveur du Racing.
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Christophe Galtier réagit. Il lance Ikoné à la place de Bamba. Un danger, non pas de plus, mais sans doute supérieur.
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Carton jaune pour Gabriel Magalhaes (Lille).
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Sur le coup franc, la frappe de Lienard est un peu trop longue. Personne ne peut reprendre.
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But de Gabriel Magalhaes !

Lors du corner droit de Lille, Renato Sanches joue très vite au sol pour Ikoné qui se met sur son pied gauche pour un centre à effet. Gabriel se détache dans la surface pour une tête piquée et croisée qui trompe Matz Sels pour l'égalisation !


1-1
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L'attaquant Abdul Majeed Waris est remplacé par Jean-Ricner Bellegarde pour le premier changement de Strasbourg.
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Ajorque contrôle comme il peut à gauche dans la surface de Lille et dégaine rapidement un tir cadré du droit, repoussé par Maignan ! L'attaquant strasbourgeois est finalement signalé hors-jeu.
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Le défenseur lillois Gabriel Magalhães vient d'inscrire son premier but de la saison, lors de sa dix-neuvième apparition en Ligue 1.
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Bilan des tirs à l'orée des vingt dernières minutes : trois cadrés sur douze pour Strasbourg, trois sur six pour Lille.
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Cette fois, les Lillois se sentent des ailes. Ils jouent de plus en plus vite. Cela combine on ne peut mieux. Le Racing est en souffrance et n'a que très peu le loisir de partir en contre.
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Les Strasbourgeois redoublent d'efforts pour colmater les brèches. C'est louable, mais c'est bien qu'il en est réduit à ça.
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Remplaçant à l'impact immédiat pour Lille ce soir, l'international français Jonathan Ikoné est désormais impliqué sur les six derniers buts de Lille en Championnat (deux réalisations, quatre passes décisives).
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Près de son poteau gauche, le gardien strasbourgeois Sels se couche pour éloigner de la main droite le centre brûlant d'Ikoné ! Osimhen a fait l'appel au second poteau mais la balle est mise hors de sa portée.
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Penalty pour Lille. Une situation à nouveau malhheureuse pour Carole. Son bras est décollé sur la frappe d'Ikoné.
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1-2
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Osimhen marque malgré la superbe détente de Sels qui touche le ballon, lequel va au fond, à ras du poteau gauche de Sels, à ras de terre.
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Lille prend l'avantage pour la première fois ce soir ! Victor Osimhen transforme le penalty offert par Carole d'un plat du droit, Sels a plongé loin au sol sur sa gauche sans pouvoir détourner le tir du Nigérian.
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Kevin Zohi remplace Dimitri Lienard.
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Que dire. Comme à Marseille, un coup de dé fait mal au Racing. Mais la tournure des événements est conforme aux forces en présence.
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Au Racing de prouver une fois de plus qu'il ne lâche rien pour revenir. Mais il faut une sacrée force de caractère pour inverser cette tendance là.
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Strasbourg rassemble ses forces pour aller chercher l'égalisation. Mais Lille ne laisse plus rien passer en défense.
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Carton jaune pour Benjamin André (Lille).
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On approche du temps additionnel. Lille quadrille bien le terrain. Le Racing ne parvient pas à s'approcher de la cage de Maignan
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Trois minutes de temps additionnel.
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On ne l'avait encore précisé. Il y a 25139 spectateurs ce soir.
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La fin de rencontre est hachée, Strasbourg se heurte à la défense compacte de Lille qui sent arriver sa deuxième victoire à l'extérieur de la saison en L1.
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On a pu penser que pour une fois, le Racing ferait match nul. Et on aurait été bien content. Mais Lille à inverser la tendance, logiquement, même si c'est sur un coup du sort. C'est terminé. Le Racing concède sa troisième défaite de la saison à la Meinau. Lille réussit une excellente opération en grimpant seul à la 4e place.
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Coup de sifflet final

Lille renverse Strasbourg à la Meinau et signe sa deuxième victoire à l'extérieur de la saison en L1 pour se placer quatrième au classement.
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1-2
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dna a écrit:
Interdit de cour des grands
Face à une équipe lilloise en souffrance, le Racing espérait franchir un palier pour les retrouvailles avec son public de la Meinau. C’est loupé. Les Nordistes sont plus solides et mieux armés pour jouer avec les grands de ce championnat.


Accrocher le haut du tableau en cas de performance contre Lille : tel était le souhait du Racing au moment de retrouver sa Meinau chérie, après un mois de pérégrinations par monts et par vaux.

Comme le disait Thierry Laurey à la veille du match, ce Racing-là n’a « pas envie de faire de la figuration » et a aussi « le droit d’avoir de l’ambition ».

Sur la lancée de leur cours magistral dispensé samedi dernier en Principauté (1-3), les Strasbourgeois commencent d’ailleurs par bousculer un adversaire pas bien revêche devant un “mur bleu” prompt à s’enflammer.

Thomasson avait montré la voie

Il faut dire que les redoutables Dogues de Christophe Galtier, ceux qui avaient mordillé les tendres chevilles strasbourgeoises à l’aller, fin septembre (2-0, 7e journée), sont doux comme des agneaux. En atteste leur série de trois revers de rang en championnat (Monaco, Dijon, PSG). Le Losc est même devenu infiniment petit, Epinal contribuant à le rapetisser en milieu de semaine. L’exploit des amateurs vosgiens de N2 en 8e de finale de la Coupe de France (2-1) est venu souligner les maux nordistes.

Au même moment, le Racing s’inclinait à Marseille (3-1). Sauf qu’il n’y a eu personne pour critiquer la prestation somme toute solide d’une équipe expérimentale, puisque privée de quelques titulaires.

Mais ce samedi soir, tous les hommes en forme étaient mobilisés. A commencer par Adrien Thomasson, l’éminence grise de cette équipe, l’homme qui sent les coups avant que ceux-ci ne se déclenchent.

Le milieu offensif allume la première mèche, d’une tête qui file hors cadre, sur un centre de Liénard (8e ). Il profite surtout d’une incroyable mésentente entre le gardien Mike Maignan et Renato Sanches, l’ex-milieu de terrain du Bayern glissant au moment de contrôler la balle. Thomasson, lui, surgit pour ouvrir son pied et inscrire son huitième but de la saison en Ligue 1 (1-0, 12e ).

Ainsi lancé, le Racing peut tisser sa toile et laisser les Lillois se fatiguer pour tenter de s’en extraire. Longtemps, le plan tient la route.

Il y a bien ces deux coups de pression aux alentours de la demi-heure de jeu, sur une tête de Xeka (29e ) et une frappe en demi-volée d’Osimhen qui s’écrase sur la transversale (30e ). Mais les Bleus font le dos rond et continuent à produite du jeu, le puissant Waris manquant même de doubler la mise (35e ).

Mais au retour des vestiaires, on sent vite que les affaires alsaciennes vont se compliquer. La faute à un pressing haut et constant de Nordistes qui étouffent les Bleus. La circulation de balle, jusque-là assez fluide, devient saccadée.

« Les Lillois sont revenus avec beaucoup plus de dynamisme, ils ont pris le dessus au fil des minutes, constate Laurey. On commençait à être sur le fil du rasoir, même si on n’était pas fondamentalement en danger. Mais quand tu perds la balle plus souvent et quand tu la récupères moins vite, tu subis. On peut juste regretter de n’avoir pas enfoncé le clou avant la pause…»

A l’heure de jeu, la rentrée de Jonathan Ikoné finit par faire basculer la rencontre du côté lillois. Sur un corner joué en deux temps, l’international tricolore trouve Gabriel, dont la tête piquée et croisée trompe Sels (1-1, 65e ).

Coaching gagnant de Galtier

Christophe Galtier a encore le nez creux en lançant Luiz Araujo. Sur son premier ballon, le Brésilien expédie la balle sur la… main de Carole. Comme à Marseille mercredi, le latéral du Racing provoque un penalty, qu’Osimhen ne manque pas de transformer (1-2, 80e ).

« Ce sont des fautes que l’on ne peut plus commettre, peste Laurey. On ne peut pas concéder deux fois de suite un penalty de la même façon. On ne peut pas défendre comme il y a dix ans. Idem pour la faute de concentration sur le corner. On ne peut pas être aussi loin au marquage. Contre une équipe comme Lille, ça se paye cash. »

« Pour franchir un palier, il faut être plus précis, plus exigeant », avait prévenu le technicien avant le match. Le Racing ne l’a pas été. Voilà pourquoi il perd une place au classement (9e ) et rentre dans le rang, loin de la cour des grands.

« On aurait aimé se retrouver plus haut, ça aurait été valorisant, conclut Laurey. Mais ce n’est pas grave, à condition d’apprendre de nos erreurs.»

Mercredi (19h) à Toulouse, chez le dernier de la classe qui vient de prendre un point à Amiens, il serait ballot de les reproduire…

dna a écrit:
Les Strasbourgeois n’ont pas su se mettre à l’abri
Le Racing a ouvert le score ce samedi contre Lille avec un brin d’opportunisme par Thomasson (12e ), n’a pas réussi à faire le break et a fini par céder sur un corner (65e ) avant d’être puni sur penalty (79e ).

Le retour des hommes de Thierry Laurey à la Meinau n’a pas été couronné de succès. Le technicien avait fait le choix fort d’aligner d’entrée de jeu Mohamed Simakan en défense, Alexander Djiku remontant ainsi au poste de sentinelle, ainsi que Majeed Waris aux côtés de Ludovic Ajorque en attaque.

Carole pas verni

Opportunistes pour ouvrir le score, les Racingmen ont été attentistes sur un corner rapidement joué par le LOSC, qui a ensuite bénéficié des mésaventures de Carole avec sa main droite pour empocher les trois points.

❏ SELS (5). – Sauvé à deux reprises en une minute, d’abord sur une tête de Xeka enlevée sur sa ligne par Lala puis sur cet enchaînement au point de penalty d’Osimhen qui touche la transversale (29e ), sans être mis à contribution en première mi-temps.

Il n’est pas plus attentif que ses coéquipiers sur ce corner rapidement joué par le Losc et conclu par Gabriel (1-1, 65e ). S’il réussit à enlever du bout du gant ce centre à ras de terre d’Ikoné pour Osimhen (76e ), il lui manque quelques centimètres pour sortir le penalty d’Osimhen (79e ).

❏ LALA (5). – Lancé en contre par Sissoko, le latéral droit n’avait pas réussi à surprendre Maignan sur son centre à destination de Waris… Ce n’est pas grave, Renato Sanches s’est chargé dans la foulée de mettre Thomasson sur orbite (1-0, 12e ).

Réduit bien l’angle de frappe dans la surface devant Bamba (27e ), il est surtout au bon endroit au bon moment pour sauver les siens de la tête sur la ligne de but (29e ). La justesse n’est pas encore tout à fait au rendez-vous sur les phases offensives.

❏ SIMAKAN (6). – “Momo” n’avait plus joué en Ligue 1 depuis la 17e journée et une victoire à la Meinau 4-2 contre Toulouse le 7 décembre. Son retour comme titulaire, après avoir joué 20 minutes à Marseille en Coupe de France mercredi, a rappelé à quel point le gamin est doué.

Son jaillissement dans les pieds de Renato Sanches (21e ) n’était qu’un échauffement avant son tacle d’une rare maîtrise pour chiper le ballon à Osimhen dans la surface (23e ). Il a muselé Bamba qui était à l’affût sur le ballon repoussé du bout du gant par Sels (76e ).

❏ MITROVIC (6). – Chahuté sur une sortie de Sels juste après le coup d’envoi, le capitaine a donné de sa personne dans son duel avec Osimhen. Le centre du Nigérian en plein visage quasiment à bout portant (20e ) a dû quelque peu “piquer”.

Buteur sur corner il y a une semaine à Monaco, le Serbe est de nouveau venu mettre sa tête sans le même succès cette fois (14e , 34e ).

❏ CAROLE (4). – Il a bien empêché Celik de monter dans son couloir, laissant également le moins d’espace possible à Renato Sanches. Il n’a pas hésité à participer au jeu comme sur cette relance inspirée vers Thomasson (32e ).

Pas verni, et averti en plus, sur cette frappe d’Araujo qu’il dévie de la main droite dans la surface (78e ). C’est le second penalty qu’il provoque cette semaine. Dur !

❏ SISSOKO (5). – Sa relance dans la course de Lala est à l’origine de l’ouverture du score, suite à une boulette de Renato Sanchez une poignée de secondes plus tard (12e ).

Il aurait pu profiter d’une glissade de Maignan, mais il n’a pas su ajuster son centre au second poteau alors que le but était grand ouvert (34e ). Il a essayé d’orienter le jeu, comme sur ce décalage pour Liénard (56e ).

❏ DJIKU (5). – De retour au poste de sentinelle, il a eu un déchet technique assez inhabituel en début de rencontre avant de monter progressivement en puissance. Sa tête après une partie de billard dans la surface lilloise manque de punch pour surprendre Maignan (34e ) et sa demi-volée du gauche des 20 mètres de précision (45e ).

❏ LIENARD (5). – “Dim” retrouvait sa Meinau et comme d’habitude, il a voulu l’illuminer de sa patte gauche. Maignan est d’ailleurs obligé de boxer un de ses centres (26e ) et n’a jamais dû être très serein sur les corners du Belfortain, qui a aussi tenté sa chance de loin (56e ). Remplacé par Zohi (80e ).

dna a écrit:
Racing : si cruel mais si logique
Samedi à la Meinau, le Racing a galvaudé l’occasion de s’installer dans le haut du tableau, perdant après la pause le bénéfice d’une première période réussie (1-2). C’était contre Lille, donc ça peut se comprendre. Mercredi à Toulouse, en revanche, il ne faudra pas se louper.


Nantes qui s’incline à Rennes (3-2) vendredi en ouverture de cette 22e journée, Montpellier qui se fait découper en petits morceaux au Parc des Princes (5-0) le lendemain, et encore Lyon qui s’incline ce dimanche après-midi du côté de Nice (2-1) : pour le Racing, tous les résultats du week-end étaient propices au grand bond en avant au classement. Tous, sauf le sien.

Avec des “si”, le Racing ne serait pas tombé au onzième rang

S’ils étaient parvenus à préserver les trois points du succès contre Lille, ceux auxquels ils s’accrochaient avec force au moment de regagner les vestiaires à mi-parcours (1-0, but de Thomasson), les Bleus seraient ce lundi matin cinquièmes de Ligue 1, à égalité de points avec Montpellier.

Mais avec des “si”, les Héraultais auraient mis Paris en bouteille, la défense strasbourgeoise ne se serait pas fait surprendre sur le corner de l’égalisation (1-1, but de Gabriel) et Lionel Carole aurait gardé sa main le long du corps plutôt que de jouer au chef de gare, comme en Coupe de France à Marseille (1-2, but sur penalty d’Osimhen)…

Avec des “si”, le Racing ne serait pas tombé au onzième rang et revenu sous la menace des équipes de la seconde partie du tableau, comme Metz ou Dijon.

Mais les Bleus ont fini par craquer. Christophe Galtier, le coach de Lille, a pu lâcher un grand « ouf » de soulagement en voyant son équipe mettre un terme à une série de trois revers en championnat. Et Adrien Thomasson a eu du mal à masquer sa frustration, lui qui a répété en boucles devant caméras et micros que son équipe avait « donné le match » au LOSC.

« Je comprends que les garçons sont déçus de ne pas avoir pu bénéficier de la possibilité de s’installer dans le haut du tableau, analyse Thierry Laurey. Mais il faut rester lucide et apprendre de ces matches-là. »

« Savoir protéger ton but en étant attentif et concentré »

À la veille de la rencontre, le technicien alsacien avait déjà lutté contre les chimères, indiquant qu’une quatrième ou une cinquième place n’était pas faite pour ses hommes, si « ce n’est de manière ponctuelle, mais pas sur la durée ». Le déroulement du match de samedi lui a donné raison.

« On a vu une équipe qui a joué la Champions League sur la première partie de saison, avec toute la rigueur et l’exigence que cela réclame, analyse-t-il. Quand ils ont appuyé un peu plus sur le champignon, on était en difficulté. »

En seconde période, les Strasbourgeois ont subi et « baissé un peu de pied physiquement », aux dires de leur entraîneur. La vitesse d’exécution, symbolisée par la rentrée de Jonathan Ikoné, la puissance de percussion incarnée par Renato Sanches, repositionné dans l’axe après la sortie de Xeka, les a poussés sur le reculoir après l’égalisation. Jusqu’à tomber à dix minutes du terme.

« On a eu des difficultés à enchaîner nos récupérations, donc on perdait le ballon assez rapidement, détaille le coach. Tu dois retravailler pour le récupérer. Ces efforts-là, tu vas les payer. »

L’enchaînement fatal qui a mené à la défaite était-il évitable ? « Les Lillois ont su être efficaces quand on leur en a laissé la possibilité, répond Laurey. C’est notre seule erreur. Ils l’ont saisie, c’est aussi simple que ça… »

Pour ne plus revivre ce genre de désillusion, la voie à suivre est balisée : « Corriger tous ses petits détails qui ne sont pas de nature gravissime mais qui sont suffisamment importants pour laisser filer le succès. On l’a vu contre les grosses équipes comme Lille, Marseille, Rennes en début de saison, Paris forcément : aucune erreur n’est tolérée. Contre les autres, ça peut encore passer. Là, face à une équipe tancée par son président et revancharde, non. Mais quand tu as la chance de mener à la mi-temps, il faut savoir protéger ton but en étant attentif et concentré. Ce n’est pas parce que l’adversaire est un poil meilleur que tu dois perdre. »

« La volonté de continuer à croire en ce que l’on fait »

L’avantage, c’est que les Bleus n’ont pas le loisir de ressasser leur déception. Dès mercredi (19h), il faudra se rendre à Toulouse, la lanterne rouge qui vient de mettre un terme à sa série infernale de défaites – onze – en prenant un point à Amiens.

« On avait su réagir après notre défaite à Metz (1-0) , en allant gagner à Monaco (1-3) , rappelle Laurey. On y va dans le même état d’esprit, sachant que les Toulousains jouent leur survie. Ensuite, on enchaînera à la Meinau contre Reims qui est en grande forme (dimanche à 17h). Rien n’est simple. Il faut avoir la volonté de continuer à croire en ce que l’on fait. »

Samedi, à la mi-temps de sa rencontre contre Lille, le Racing était virtuellement au pied du podium. Il a manqué le coche. Maintenant, il doit se relever.