25ème journée: Lyon -Strasbourg saison 2019/2020
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25ème journée: Lyon -Strasbourg saison 2019/2020
Dimanche le 16/02/2020 à 15h
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Re: 25ème journée: Lyon -Strasbourg saison 2019/2020
equipe a écrit:
Bruno Guimaraes (OL) dans le groupe face à Strasbourg
Ce dimanche (15 heures), Lyon accueille Strasbourg dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1. Pour cette rencontre, la nouvelle recrue brésilienne de l'OL, Bruno Guimaraes, fait partie du groupe retenu par Rudi Garcia.
Ce vendredi, en conférence de presse, Rudi Garcia, l'entraîneur de Lyon, avait refusé de dire s'il comptait titulariser, dimanche face à Strasbourg (15 heures), sa nouvelle recrue, Bruno Guimaraes. « Il faut tout prendre en compte, l'aspect intégration, l'aspect physique », avait expliqué le technicien, qui a finalement décidé de retenir le milieu brésilien de 22 ans dans le groupe qui affrontera les Alsaciens, dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1. À noter que Lucas Tousart et Karl Toko-Ekambi, qui étaient incertains, sont également retenus.
Le groupe lyonnais
A. Lopes, Tatarusanu - Rafael, Marcelo, Denayer, Marçal, Andersen, Tete - Tousart, Caqueret, Guimaraes, Aouar, Thiago Mendes - Terrier, Be. Traoré, Mo. Dembélé, Toko Ekambi, Cherki, Cornet
Bruno Guimaraes (OL) dans le groupe face à Strasbourg
Ce dimanche (15 heures), Lyon accueille Strasbourg dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1. Pour cette rencontre, la nouvelle recrue brésilienne de l'OL, Bruno Guimaraes, fait partie du groupe retenu par Rudi Garcia.
Ce vendredi, en conférence de presse, Rudi Garcia, l'entraîneur de Lyon, avait refusé de dire s'il comptait titulariser, dimanche face à Strasbourg (15 heures), sa nouvelle recrue, Bruno Guimaraes. « Il faut tout prendre en compte, l'aspect intégration, l'aspect physique », avait expliqué le technicien, qui a finalement décidé de retenir le milieu brésilien de 22 ans dans le groupe qui affrontera les Alsaciens, dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1. À noter que Lucas Tousart et Karl Toko-Ekambi, qui étaient incertains, sont également retenus.
Le groupe lyonnais
A. Lopes, Tatarusanu - Rafael, Marcelo, Denayer, Marçal, Andersen, Tete - Tousart, Caqueret, Guimaraes, Aouar, Thiago Mendes - Terrier, Be. Traoré, Mo. Dembélé, Toko Ekambi, Cherki, Cornet
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Re: 25ème journée: Lyon -Strasbourg saison 2019/2020
butfootball a écrit:
la pression du choc face à l’OL mise sur les épaules de Rudi Garcia
Alors que le RC Strasbourg se déplace sur la pelouse de l’OL ce dimanche, les Alsaciens semblent endosser le rôle de l’outsider.
Ce dimanche, c’est une affiche de première partie de tableau qui va opposer l’OL (9e) au RC Strasbourg (6e). Les Alsaciens ont tout à gagner de ce déplacement prestigieux, où un résultat serait un bel exploit.
C’est tout le sens de la chronique de Jean-Marc Butterlin sur le site officiel du RC Strasbourg. Visiblement, du côté alsacien, on attend une formation lyonnaise avec beaucoup d’envie pour retrouver un classement plus conforme à son standing. « C’est un Lyon toutes griffes dehors qui attend la troupe de Thierry Laurey. Toute autre chose qu’une victoire ne s’envisage pas sous peine d’une grogne bruyante dans les travées du Groupama Stadium. En écartant Marseille, ce mercredi, en quart de finale de la Coupe de France (1-0), les Rhodaniens ont peut-être retrouvé le souffle nécessaire à l’impérieuse remontada. »
Il est donc très simple de laisser aux Lyonnais le rôle de favori et se décharger ainsi de la pression d’un match d’importance. « Vue d’ici, l’affaire dominicale promet donc de la peine et de la sueur. Selon les termes en vigueur, le Racing, en dépit de sa position privilégiée au classement, ne part pas favori. Mais, au moins, peut-il aborder le chantier sans la pression qui pèsera sur son adversaire. L’idée d’un échec est un postulat qui ne confère pas à un sentiment d’indignité. A côté de cela, le reste, tout le reste, aborde au domaine du possible, de tous les possibles », conclut néanmoins Butterlin
la pression du choc face à l’OL mise sur les épaules de Rudi Garcia
Alors que le RC Strasbourg se déplace sur la pelouse de l’OL ce dimanche, les Alsaciens semblent endosser le rôle de l’outsider.
Ce dimanche, c’est une affiche de première partie de tableau qui va opposer l’OL (9e) au RC Strasbourg (6e). Les Alsaciens ont tout à gagner de ce déplacement prestigieux, où un résultat serait un bel exploit.
C’est tout le sens de la chronique de Jean-Marc Butterlin sur le site officiel du RC Strasbourg. Visiblement, du côté alsacien, on attend une formation lyonnaise avec beaucoup d’envie pour retrouver un classement plus conforme à son standing. « C’est un Lyon toutes griffes dehors qui attend la troupe de Thierry Laurey. Toute autre chose qu’une victoire ne s’envisage pas sous peine d’une grogne bruyante dans les travées du Groupama Stadium. En écartant Marseille, ce mercredi, en quart de finale de la Coupe de France (1-0), les Rhodaniens ont peut-être retrouvé le souffle nécessaire à l’impérieuse remontada. »
Il est donc très simple de laisser aux Lyonnais le rôle de favori et se décharger ainsi de la pression d’un match d’importance. « Vue d’ici, l’affaire dominicale promet donc de la peine et de la sueur. Selon les termes en vigueur, le Racing, en dépit de sa position privilégiée au classement, ne part pas favori. Mais, au moins, peut-il aborder le chantier sans la pression qui pèsera sur son adversaire. L’idée d’un échec est un postulat qui ne confère pas à un sentiment d’indignité. A côté de cela, le reste, tout le reste, aborde au domaine du possible, de tous les possibles », conclut néanmoins Butterlin
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Re: 25ème journée: Lyon -Strasbourg saison 2019/2020
equipe a écrit:
Lionel Carole et Ibrahima Sissoko hors du groupe contre l'OL
Suspendus, Lionel Carole et Ibrahima Sissoko ne sont pas dans le groupe de Strasbourg pour le déplacement à Lyon, ce dimanche (15 heures).
En déplacement à Lyon ce dimanche (15 heures), Strasbourg sera privé de son latéral gauche Lionel Carole et de son milieu de terrain Ibrahima Sissoko, suspendus, tout comme Abdallah Ndour. Sanjin Prcic, de retour de blessure, a lui été laissé à disposition de la réserve. Benjamin Corgnet, Ivann Botella et Anthony Caci sont toujours à l'infirmerie.
En l'absence de Carole, Kenny Lala devrait jouer à gauche de la défense, et Mohamed Simakan à droite.
Le groupe de Strasbourg
Sels, Kamara - Mitrovic, Djiku, Simakan, Aaneba, Lala, Koné - Grimm, Ounahi, Bellegarde, Thomasson, Liénard, Lebeau - Ajorque, Majeed, Mothiba, Zohi.
Lionel Carole et Ibrahima Sissoko hors du groupe contre l'OL
Suspendus, Lionel Carole et Ibrahima Sissoko ne sont pas dans le groupe de Strasbourg pour le déplacement à Lyon, ce dimanche (15 heures).
En déplacement à Lyon ce dimanche (15 heures), Strasbourg sera privé de son latéral gauche Lionel Carole et de son milieu de terrain Ibrahima Sissoko, suspendus, tout comme Abdallah Ndour. Sanjin Prcic, de retour de blessure, a lui été laissé à disposition de la réserve. Benjamin Corgnet, Ivann Botella et Anthony Caci sont toujours à l'infirmerie.
En l'absence de Carole, Kenny Lala devrait jouer à gauche de la défense, et Mohamed Simakan à droite.
Le groupe de Strasbourg
Sels, Kamara - Mitrovic, Djiku, Simakan, Aaneba, Lala, Koné - Grimm, Ounahi, Bellegarde, Thomasson, Liénard, Lebeau - Ajorque, Majeed, Mothiba, Zohi.
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Re: 25ème journée: Lyon -Strasbourg saison 2019/2020
dna a écrit:
Les équipes possibles
Lyon : Lopes – Rafael, Marcelo, Denayer (cap), Marçal – Caqueret, Tousart, Aouar – Be. Traoré, M. Dembélé, Toko-Ekambi.
Remplaçants: Tete, Andersen, Guimaraes, Thiago Mendes, Cherki, Cornet, Terrier, Tatarusanu (g).
Strasbourg : Sels – Simakan, Koné, Mitrovic (cap), Lala – Bellegarde, Djiku, Liénard – Thomasson – Waris, Ajorque.
Remplaçants : Aaneba, Grimm, Ounahi, Lebeau, Mothiba, Zohi, Kamara (g).
Absents : à Lyon, Depay (genou), Reine-Adelaïde (genou), Solet (genou), Y. Koné (cheville), Dubois (reprise), Gouiri, Jean Lucas, Yanga-Mbiwa, Diomandé (choix) ;
à Strasbourg, Sissoko, Carole, Ndour (suspendus), Caci (adducteur), Corgnet (quadriceps), Botella (pied), Prcic (reprise), Kawashima (g) (choix).
Les équipes possibles
Lyon : Lopes – Rafael, Marcelo, Denayer (cap), Marçal – Caqueret, Tousart, Aouar – Be. Traoré, M. Dembélé, Toko-Ekambi.
Remplaçants: Tete, Andersen, Guimaraes, Thiago Mendes, Cherki, Cornet, Terrier, Tatarusanu (g).
Strasbourg : Sels – Simakan, Koné, Mitrovic (cap), Lala – Bellegarde, Djiku, Liénard – Thomasson – Waris, Ajorque.
Remplaçants : Aaneba, Grimm, Ounahi, Lebeau, Mothiba, Zohi, Kamara (g).
Absents : à Lyon, Depay (genou), Reine-Adelaïde (genou), Solet (genou), Y. Koné (cheville), Dubois (reprise), Gouiri, Jean Lucas, Yanga-Mbiwa, Diomandé (choix) ;
à Strasbourg, Sissoko, Carole, Ndour (suspendus), Caci (adducteur), Corgnet (quadriceps), Botella (pied), Prcic (reprise), Kawashima (g) (choix).
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Re: 25ème journée: Lyon -Strasbourg saison 2019/2020
Racing : cousu de fil bleu ?
Fort de ses 36 points, le Racing se déplace ce dimanche à Lyon « sans pression ni complexe », aux dires de Thierry Laurey. C’est peut-être la bonne attitude pour tenter de ramener quelque chose d’un voyage d’où les Bleus rentrent si souvent à vide.
Lyon compte trois points de moins que Strasbourg. Exposée comme ça, à la lumière crue du classement, la situation a tout d’une incongruité. D’autant que le championnat n’en est pas à ses balbutiements. Vingt-quatre journées se sont déjà écoulées...
Si les Alsaciens continuent leur épatant petit bonhomme de chemin aux deux tiers du parcours, eux qui restent sur six succès lors des huit dernières journées, les Rhodaniens sont éloignés de leurs standards. À tel point que l’habituelle qualification en Ligue des champions est en péril.
Mais l’OL ne connaît pas la crise. Pas avec Jean-Michel Aulas, en tout cas. Le président a dégainé dans la semaine quelques arguments massus qui ont trait au porte-monnaie : une prévision à 420 millions d’euros de revenus d’ici quatre ans, une rentabilité opérationnelle à plus de 100M€ cette saison et des investissements lourds consentis cet hiver, avec les venues de l’attaquant camerounais Karl Toko Ekambi et du milieu brésilien Bruno Guimaraes (environ 50M€, bonus compris), tous deux opérationnels ce dimanche. Forcément, en comparaison, le Racing, ses 42M€ de budget, son Majeed Waris recruté en janvier et pour lequel il faudra débourser 2M€ cet été, paraissent tout riquiquis.
« Jusqu’à preuve du contraire, Lyon est encore en lice sur trois tableaux, si l’on considère que le PSG est hors concours en championnat (malgré son match fou à Amiens ce samedi, 4-4) , indique Thierry Laurey, en faisant référence aux belles échéances à venir pour les Gones de Rudi Garcia : 8e de finale de la C1, demie de la Coupe de France et finale de la coupe de la Ligue, rien que ça.
« Bien s’essuyer les pieds avant d’entrer »
« Je suis très respectueux de leur parcours, insiste le technicien du Racing. Malgré quelques petits bugs et beaucoup de péripéties, dont deux gros coups durs à la même période (ligaments croisés pour Depay et Reine-Adélaïde mi-décembre) , ils s’en sortent très bien. »
Que l’OL n’ait pris qu’un point sur les neuf derniers mis en jeu – revers à Nice et contre Paris, nul à Amiens – ne change finalement rien à la donne. « On arrive chez un gros, il faut faire attention à bien s’essuyer les pieds avant d’entrer et marcher sans faire de bruit, sinon ça peut le réveiller », synthétise Laurey.
Nul doute que Moussa Dembélé et les siens voudront fissa expédier les affaires courantes de l’Est, ce dimanche et vendredi prochain à Saint-Symphorien face à Metz, avant de s’attaquer aux choses sérieuses. À savoir un triptyque somptueux qui les verra recevoir en une semaine la Juve en Ligue des champions, les Verts de “Sainté” pour le derby de l’année en championnat et le PSG en demi-finale de la Coupe de France.
Sauf que ce Racing en pleine bourre et sans complexe, mais privé quand même de beaucoup de monde (lire ci-contre) , voudra jouer les trouble-fête, ce qu’il n’est parvenu à faire contre aucune équipe du quatuor de tête (*).
Dans la capitale des Gaules, où le Racing n’a plus gagné en élite depuis… août 1979, lors de la saison post-titre, et où il reste sur huit défaites de rang, dont quelques “doudounes” mémorables, un exploit ferait quand même date et un peu de bruit.
Après la courte et frustrante défaite de l’aller à la Meinau (1-2, 15e journée), on a hâte de voir si ces Bleus-là ont grandi.
(*) Le Racing a perdu tous ses matches contre les équipes du Top-4 (Paris, Marseille, Rennes et deux fois contre Lille)
dna
Fort de ses 36 points, le Racing se déplace ce dimanche à Lyon « sans pression ni complexe », aux dires de Thierry Laurey. C’est peut-être la bonne attitude pour tenter de ramener quelque chose d’un voyage d’où les Bleus rentrent si souvent à vide.
Lyon compte trois points de moins que Strasbourg. Exposée comme ça, à la lumière crue du classement, la situation a tout d’une incongruité. D’autant que le championnat n’en est pas à ses balbutiements. Vingt-quatre journées se sont déjà écoulées...
Si les Alsaciens continuent leur épatant petit bonhomme de chemin aux deux tiers du parcours, eux qui restent sur six succès lors des huit dernières journées, les Rhodaniens sont éloignés de leurs standards. À tel point que l’habituelle qualification en Ligue des champions est en péril.
Mais l’OL ne connaît pas la crise. Pas avec Jean-Michel Aulas, en tout cas. Le président a dégainé dans la semaine quelques arguments massus qui ont trait au porte-monnaie : une prévision à 420 millions d’euros de revenus d’ici quatre ans, une rentabilité opérationnelle à plus de 100M€ cette saison et des investissements lourds consentis cet hiver, avec les venues de l’attaquant camerounais Karl Toko Ekambi et du milieu brésilien Bruno Guimaraes (environ 50M€, bonus compris), tous deux opérationnels ce dimanche. Forcément, en comparaison, le Racing, ses 42M€ de budget, son Majeed Waris recruté en janvier et pour lequel il faudra débourser 2M€ cet été, paraissent tout riquiquis.
« Jusqu’à preuve du contraire, Lyon est encore en lice sur trois tableaux, si l’on considère que le PSG est hors concours en championnat (malgré son match fou à Amiens ce samedi, 4-4) , indique Thierry Laurey, en faisant référence aux belles échéances à venir pour les Gones de Rudi Garcia : 8e de finale de la C1, demie de la Coupe de France et finale de la coupe de la Ligue, rien que ça.
« Bien s’essuyer les pieds avant d’entrer »
« Je suis très respectueux de leur parcours, insiste le technicien du Racing. Malgré quelques petits bugs et beaucoup de péripéties, dont deux gros coups durs à la même période (ligaments croisés pour Depay et Reine-Adélaïde mi-décembre) , ils s’en sortent très bien. »
Que l’OL n’ait pris qu’un point sur les neuf derniers mis en jeu – revers à Nice et contre Paris, nul à Amiens – ne change finalement rien à la donne. « On arrive chez un gros, il faut faire attention à bien s’essuyer les pieds avant d’entrer et marcher sans faire de bruit, sinon ça peut le réveiller », synthétise Laurey.
Nul doute que Moussa Dembélé et les siens voudront fissa expédier les affaires courantes de l’Est, ce dimanche et vendredi prochain à Saint-Symphorien face à Metz, avant de s’attaquer aux choses sérieuses. À savoir un triptyque somptueux qui les verra recevoir en une semaine la Juve en Ligue des champions, les Verts de “Sainté” pour le derby de l’année en championnat et le PSG en demi-finale de la Coupe de France.
Sauf que ce Racing en pleine bourre et sans complexe, mais privé quand même de beaucoup de monde (lire ci-contre) , voudra jouer les trouble-fête, ce qu’il n’est parvenu à faire contre aucune équipe du quatuor de tête (*).
Dernière victoire alsacienne en… 1979 !
« L’espoir est de se dire que l’OL n’est pas dans le Top-4, même s’il en a le niveau, indique Laurey. De toute façon, si jamais on gagne, ce ne sera pas grâce à nous, mais à cause de Lyon… On ne parlera pas de nous mais d’eux et, honnêtement, je préfère ça ! »Dans la capitale des Gaules, où le Racing n’a plus gagné en élite depuis… août 1979, lors de la saison post-titre, et où il reste sur huit défaites de rang, dont quelques “doudounes” mémorables, un exploit ferait quand même date et un peu de bruit.
Après la courte et frustrante défaite de l’aller à la Meinau (1-2, 15e journée), on a hâte de voir si ces Bleus-là ont grandi.
(*) Le Racing a perdu tous ses matches contre les équipes du Top-4 (Paris, Marseille, Rennes et deux fois contre Lille)
dna
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Re: 25ème journée: Lyon -Strasbourg saison 2019/2020
La composition du Racing
Sels - Simakan, Koné, Mitrovic (cap.), Lala - Bellegarde, Liénard - Waris, Thomasson, Zohi - Ajorque.
.
Titulaire lors des huit dernières journées de Ligue 1, Alexander Djiku est cette fois sur le banc, en compagnie de Kamara (g), Aaneba, Grimm, Lebeau, Ounahi et Mothiba.
.
Le Racing veut tenter d'enchaîner une 3e victoire consécutive à l'extérieur en Ligue 1, un exploit qui n'était plus jamais arrivé depuis la saison 1977-1978.
.
La dernière opposition entre les deux adversaires s'est soldée par un match serré où Reine-Adelaide avait arraché la victoire lyonnaise dans le dernier quart d'heure de jeu à La Mainau (1-2) en novembre dernier (15e journée).
.
Le onze de départ lyonnais est le suivant:
Lopes - Raafel, Marcelo, Andersen, Marçal - Caqueret, Thiago Mendes, Aouar (cap.) - Toko Ekambi, Traoré, Cornet.
.
M.Hamel a donné le coup d'envoi de la rencontre.
.
Simakan, depuis la droite, tente un centre vers la surface. Dans l'axe, Thiago Mendes se jette pour reprendre le ballon de la tête et le transmettre en retrait à son gardien qui s'élève dans les airs pour s'en emparer.
.
Décalé par Traoré, Marçal centre fort au premier poteau... Lala coupe la trajectoire et sort le ballon en corner
.
Sur une longue passe en retrait puissante de Marçal, Anthony Lopes, sorti de sa surface de réparation est surpris. Le gardien s'élance pour rattraper le ballon avant qu'il ne rentre dans le but. En taclant, il se heurte le pied sur le poteau.
.
Mal retombé sur sa cheville, Rafael semble s'être blessé sur sa prise d'appui. Il vient de quitter le terrain et laisse son équipe à 10 en attendant d'être remplacé.
.
Le défenseur lyonnais est remplacé par Kenny Tete
.
Depuis son intervention in extremis où il s'est heurté au poteau, Anthony Lopes boite et a fait un signe à son banc de touche, réclamant le changement.
.
A moins de 30 mètres du but, excentré à gauche, Liénard tente un coup franc direct. Son ballon enroulé passe au dessus de la transversale lyonnaise.
.
Lala prend de vitesse Traoré sur toute la longueur du couloir gauche. Il tente de servir Ajorque dans la surface qui est finalement rattrapé par Tete.
.
Traoré tente de s'infiltrer dans la surface de réparation à coups de dribbles. Il est rattrapé par Lala dont l'intervention musclée, épaule contre épaule, lui fait perdre l'équilibre. L'arbitre estime que cela ne mérite pas de penalty.
.
OOOHhh le tacle de Koné pour sauver le coup devant Corner sur une passe en retrait fuyante d'Ajorque!!! Il n'y avait plus personne en couverture derrière!
.
but 1-0
.
Toko Ekambi, à gauche, remet un ballon en retrait pour Cornet qui centre en première intention. Le ballon arrive aux 6 mètres où Traoré le reprend d'une tête plongeante qui trompe la vigilance de Sels.
.
C'est le 1er but de Traoré en Ligue 1 cette saison, qui a déjà trouvé le chemin du but à 3 reprises en Coupe de la Ligue et Ligue des Champions.
.
L'ouverture du score a donné de la confiance aux joueurs de Rudy Garcia. Les Racingmen ont du mal à conserver le ballon depuis.
.
Strasbourg ne parvient plus à ressortir proprement le ballon pour lancer des offensives dans le camp adverse, à l'image de ce dégagement en urgence de Koné.
.
Oh la la, c'était chaud sur ce centre de Marçal... au second poteau Traoré est venu mettre sa tête. Le ballon file à côté du but de Sels peut-être un peu juste sur le coup.
.
A la réception d'un centre au second poteau, Traoré s'élance pour tenter une reprise d'une tête plongeante. Son ballon frôle le poteau et termine dans le petit filet extérieur, alors que Sels était battu.
.
Long centre de Traoré venu de la droite. Il cherchait Cornet qui s'était élancé dans les airs au 6 mètres pour reprendre le ballon de la tête. Il perd l'équilibre, au duel avec Simakan sur qui il retombe et provoque finalement une faute.
.
Carton jaune pour Traoré, sanctionné pour une semelle sur la cheville de Lala.
.
but 1-1
.
C'est la mi-temps au Parc OL où le Racing a eu la bonne idée de revenir au score avant la pause.
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Sels - Simakan, Koné, Mitrovic (cap.), Lala - Bellegarde, Liénard - Waris, Thomasson, Zohi - Ajorque.
.
Titulaire lors des huit dernières journées de Ligue 1, Alexander Djiku est cette fois sur le banc, en compagnie de Kamara (g), Aaneba, Grimm, Lebeau, Ounahi et Mothiba.
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Le Racing veut tenter d'enchaîner une 3e victoire consécutive à l'extérieur en Ligue 1, un exploit qui n'était plus jamais arrivé depuis la saison 1977-1978.
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La dernière opposition entre les deux adversaires s'est soldée par un match serré où Reine-Adelaide avait arraché la victoire lyonnaise dans le dernier quart d'heure de jeu à La Mainau (1-2) en novembre dernier (15e journée).
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Le onze de départ lyonnais est le suivant:
Lopes - Raafel, Marcelo, Andersen, Marçal - Caqueret, Thiago Mendes, Aouar (cap.) - Toko Ekambi, Traoré, Cornet.
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M.Hamel a donné le coup d'envoi de la rencontre.
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Simakan, depuis la droite, tente un centre vers la surface. Dans l'axe, Thiago Mendes se jette pour reprendre le ballon de la tête et le transmettre en retrait à son gardien qui s'élève dans les airs pour s'en emparer.
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Décalé par Traoré, Marçal centre fort au premier poteau... Lala coupe la trajectoire et sort le ballon en corner
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Sur une longue passe en retrait puissante de Marçal, Anthony Lopes, sorti de sa surface de réparation est surpris. Le gardien s'élance pour rattraper le ballon avant qu'il ne rentre dans le but. En taclant, il se heurte le pied sur le poteau.
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Mal retombé sur sa cheville, Rafael semble s'être blessé sur sa prise d'appui. Il vient de quitter le terrain et laisse son équipe à 10 en attendant d'être remplacé.
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Le défenseur lyonnais est remplacé par Kenny Tete
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Depuis son intervention in extremis où il s'est heurté au poteau, Anthony Lopes boite et a fait un signe à son banc de touche, réclamant le changement.
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A moins de 30 mètres du but, excentré à gauche, Liénard tente un coup franc direct. Son ballon enroulé passe au dessus de la transversale lyonnaise.
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Lala prend de vitesse Traoré sur toute la longueur du couloir gauche. Il tente de servir Ajorque dans la surface qui est finalement rattrapé par Tete.
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Traoré tente de s'infiltrer dans la surface de réparation à coups de dribbles. Il est rattrapé par Lala dont l'intervention musclée, épaule contre épaule, lui fait perdre l'équilibre. L'arbitre estime que cela ne mérite pas de penalty.
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OOOHhh le tacle de Koné pour sauver le coup devant Corner sur une passe en retrait fuyante d'Ajorque!!! Il n'y avait plus personne en couverture derrière!
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but 1-0
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Toko Ekambi, à gauche, remet un ballon en retrait pour Cornet qui centre en première intention. Le ballon arrive aux 6 mètres où Traoré le reprend d'une tête plongeante qui trompe la vigilance de Sels.
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C'est le 1er but de Traoré en Ligue 1 cette saison, qui a déjà trouvé le chemin du but à 3 reprises en Coupe de la Ligue et Ligue des Champions.
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L'ouverture du score a donné de la confiance aux joueurs de Rudy Garcia. Les Racingmen ont du mal à conserver le ballon depuis.
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Strasbourg ne parvient plus à ressortir proprement le ballon pour lancer des offensives dans le camp adverse, à l'image de ce dégagement en urgence de Koné.
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Oh la la, c'était chaud sur ce centre de Marçal... au second poteau Traoré est venu mettre sa tête. Le ballon file à côté du but de Sels peut-être un peu juste sur le coup.
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A la réception d'un centre au second poteau, Traoré s'élance pour tenter une reprise d'une tête plongeante. Son ballon frôle le poteau et termine dans le petit filet extérieur, alors que Sels était battu.
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Long centre de Traoré venu de la droite. Il cherchait Cornet qui s'était élancé dans les airs au 6 mètres pour reprendre le ballon de la tête. Il perd l'équilibre, au duel avec Simakan sur qui il retombe et provoque finalement une faute.
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Carton jaune pour Traoré, sanctionné pour une semelle sur la cheville de Lala.
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but 1-1
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C'est la mi-temps au Parc OL où le Racing a eu la bonne idée de revenir au score avant la pause.
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C'est reparti au Parc OL!
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Début de la seconde période. Aucun remplacement à signaler des deux côtés.
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Koné est averti pour un excès d'engagement dans un contact avec Cornet
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Le Racing voudra-t-il se contenter du point du nul ou sera-t-il gourmand en seconde période? Pour l'instant, les hommes de Thierry Laurey attendent les Lyonnais pour mieux les contrer
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Premier corner pour Strasbourg. Le ballon servi aux 6 mètres est dégagé de la tête par Marcelo.
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Le but de Zohi était le tout premier concédé par l'OL à domicile en 1ère période cette saison en Ligue 1. Lyon n'a toutefois remporté que 3 de ses 10 derniers matches chez lui (3 nuls et 4 défaites).
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Bertrand Traoré cède sa place à Moussa Dembélé
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Pour l'instant les deux équipes ont chacune tenté leur chance au but à 2 reprises, chacune avec une seule frappe cadrée (leurs buts).
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OUHHHHH, il n'était pas loin le deuxième but de l'OL... sur ce centre fuyant au second poteau de Toko Ekambi, Cornet (bien seul) se jette mais ne réussit pas à redresser le ballon. Ouf!
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Servi à l'entrée de la surface à droite, Tete emmène le ballon d'un bon contrôle orienté avant de déclencher une frappe puissante au premier poteau, dégagée en corner par Sels.
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Zohi, le buteur, cède sa place à Djiku
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Dernier changement pour Lyon : Cornet est remplacé par Terrier.
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Plein axe, à près de 30 mètres du but, Lienard déclenche une frappe tendue qui force Lopes à plonger sur sa droite. Mais son tir n'est pas cadré.
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Aouar est sanctionné d'un carton jaune pour une semelle sur la cheville de Thomasson. Le milieu de terrain lyonnais venait de perdre le ballon quelques secondes plus tôt.
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la frappe enroulée de Liénard qui file juste au-dessus de la transversale de Lopes!!!
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2e changement pour Strasbourg : Waris est remplacé par Mothiba.
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La moitié des buts concédés par Strasbourg cette saison à l'extérieur en Ligue 1 l'ont été durant la dernière demi-heure du temps réglementaire.
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Thomasson vient de heurter Aouar dans le dos, alors que le milieu lyonnais n'avait plus le ballon. L'OL obtient un coup franc à 35 mètres du but à gauche, repoussé en deux temps par la défense du Racing.
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Oh le poteau!!!! Sur ce joli petit bijou enroulé à l'entrée de surface, Lala touche le poteau gauche de Lopes, battu sur le coup.
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Dernier changement pour le Racing: Ludovic Ajorque cède sa place à Adrien Lebeau
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Obstruction de Marçal devant Djiku qui partait vers la surface de réparation depuis le couloir droit. Il offre un coup franc bien placé à Strasbourg.
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Carton jaune pour Dembélé, sanctionné pour une faute sur Lienard.
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Enroulant un coup franc bien placé à droite, Lienard trouve directement le premier poteau ou Lopes est forcé d'intervenir. Son ballon repoussé au second poteau arrive sur Djiku, surpris, qui ne peut pas ajuster sa reprise de la poitrine.
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C'est fini au Parc OL où le Racing a manqué d'un rien la victoire dans les arrêts de jeu. Il se contente du point du match nul quand il n'y pas si longtemps il aurait été satisfait d'arracher un tel résultat chez un tel adversaire.
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Début de la seconde période. Aucun remplacement à signaler des deux côtés.
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Koné est averti pour un excès d'engagement dans un contact avec Cornet
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Le Racing voudra-t-il se contenter du point du nul ou sera-t-il gourmand en seconde période? Pour l'instant, les hommes de Thierry Laurey attendent les Lyonnais pour mieux les contrer
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Premier corner pour Strasbourg. Le ballon servi aux 6 mètres est dégagé de la tête par Marcelo.
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Le but de Zohi était le tout premier concédé par l'OL à domicile en 1ère période cette saison en Ligue 1. Lyon n'a toutefois remporté que 3 de ses 10 derniers matches chez lui (3 nuls et 4 défaites).
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Bertrand Traoré cède sa place à Moussa Dembélé
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Pour l'instant les deux équipes ont chacune tenté leur chance au but à 2 reprises, chacune avec une seule frappe cadrée (leurs buts).
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OUHHHHH, il n'était pas loin le deuxième but de l'OL... sur ce centre fuyant au second poteau de Toko Ekambi, Cornet (bien seul) se jette mais ne réussit pas à redresser le ballon. Ouf!
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Servi à l'entrée de la surface à droite, Tete emmène le ballon d'un bon contrôle orienté avant de déclencher une frappe puissante au premier poteau, dégagée en corner par Sels.
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Zohi, le buteur, cède sa place à Djiku
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Dernier changement pour Lyon : Cornet est remplacé par Terrier.
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Plein axe, à près de 30 mètres du but, Lienard déclenche une frappe tendue qui force Lopes à plonger sur sa droite. Mais son tir n'est pas cadré.
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Aouar est sanctionné d'un carton jaune pour une semelle sur la cheville de Thomasson. Le milieu de terrain lyonnais venait de perdre le ballon quelques secondes plus tôt.
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la frappe enroulée de Liénard qui file juste au-dessus de la transversale de Lopes!!!
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2e changement pour Strasbourg : Waris est remplacé par Mothiba.
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La moitié des buts concédés par Strasbourg cette saison à l'extérieur en Ligue 1 l'ont été durant la dernière demi-heure du temps réglementaire.
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Thomasson vient de heurter Aouar dans le dos, alors que le milieu lyonnais n'avait plus le ballon. L'OL obtient un coup franc à 35 mètres du but à gauche, repoussé en deux temps par la défense du Racing.
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Oh le poteau!!!! Sur ce joli petit bijou enroulé à l'entrée de surface, Lala touche le poteau gauche de Lopes, battu sur le coup.
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Dernier changement pour le Racing: Ludovic Ajorque cède sa place à Adrien Lebeau
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Obstruction de Marçal devant Djiku qui partait vers la surface de réparation depuis le couloir droit. Il offre un coup franc bien placé à Strasbourg.
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Carton jaune pour Dembélé, sanctionné pour une faute sur Lienard.
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Enroulant un coup franc bien placé à droite, Lienard trouve directement le premier poteau ou Lopes est forcé d'intervenir. Son ballon repoussé au second poteau arrive sur Djiku, surpris, qui ne peut pas ajuster sa reprise de la poitrine.
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C'est fini au Parc OL où le Racing a manqué d'un rien la victoire dans les arrêts de jeu. Il se contente du point du match nul quand il n'y pas si longtemps il aurait été satisfait d'arracher un tel résultat chez un tel adversaire.
67120- d'r Kàpallmaischter
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Re: 25ème journée: Lyon -Strasbourg saison 2019/2020
dna a écrit:
les forces du progrès
À quelques détails près, le Racing aurait pu frapper un grand coup et mettre un terme à 41 ans d’insuccès en terre lyonnaise. Il se contente du point du nul (1-1), un résultat dont les Alsaciens avaient oublié le goût.
« On a quelques petits regrets parce que l’on a fait ce qu’il fallait pour arracher la victoire… » Ainsi s’exprimait Thierry Laurey, ce dimanche en fin d’après-midi dans l’auditorium du Parc-OL, après avoir dû se “contenter” du partage des points, une première depuis le 1er septembre et la venue de Monaco (1-1, 4e journée).
Savoureux après la série de huit défaites à Lyon
Ne voyez là aucune forme de forfanterie de la part de l’entraîneur du Racing, fort lucide dans son analyse et qui peut regretter les « deux ou trois petits détails, un poteau sortant de Lala, un coup franc de “Dim” Liénard qui passe à rien ».
Mais entendre cela dans l’antre de l’Olympique lyonnais a quand même quelque chose de savoureux, un peu comme déguster une cervelle de canut et un saucisson brioché servis dans un bouchon du centre-ville.
Parce que d’habitude, le Racing se fait désosser par ici. Sans ménagement et avec férocité. Huit défaites de rang ont sanctionné ses retrouvailles avec l’OL, fort heureusement éparpillées avec parcimonie sur deux décennies.
Thierry Laurey a aussi tendu la joue, lors du match d’ouverture de la saison de la remontée en Ligue 1, voilà trois ans (4-0). La fois d’après, c’était déjà “moins pire”, mais toujours pas suffisant (2-0).
Ce dimanche, donc, les Strasbourgeois sont passés tout près. Pourtant, ils n’ont « pas fait ce qu’il fallait en première mi-temps », aux dires du technicien strasbourgeois.
« On prend un but largement évitable, déplore-t-il. On a mal géré une situation. C’est aussi le talent de cette équipe : elle n’a pas besoin de cinquante occasions pour conclure. »
En l’occurrence, c’est Bertrand Traoré qui profite d’un bon centre de Marçal pour battre Sels d’une tête plongeante (1-0, 21e ). À l’origine, Simakan s’emmêle les pinceaux. À la conclusion, Mitrovic est inexplicablement trop court. Sur le banc, Djiku ronge son frein, apparemment pas satisfait de son sort et seulement sollicité à un quart d’heure de la fin (lire ci-contre).
On se dit alors que c’est reparti pour un tour. Dans un vent tourbillonnant, le Racing va se faire éparpiller aux quatre coins de la pelouse par une équipe lyonnaise en manque de points et dangereusement éloignée du podium, donc furieusement remontée.
Mais il n’en est rien. Au contraire, Kevin Zohi remet les compteurs à zéro avant la pause, profitant du laxisme défensif d’Andersen et de Marcelo pour bonifier une passe en profondeur de Waris qui était plutôt destinée à Ajorque (1-1, 42e ). Qu’importe, le Racing a fait le plus dur.
« On savait que sur la durée du match, les Lyonnais auraient des difficultés, précise Thierry Laurey. Ils avaient de l’essence au début, beaucoup moins par la suite. On ne peut pas leur reprocher ça avec l’accumulation des matches. Dans l’ensemble, on réalise une bonne deuxième mi-temps, même s’il y avait pas mal de fatigue sur la fin, comme pour les Lyonnais… »
Plus réellement mis en danger dans un second acte qui n’a pas atteint des sommets d’intensité, le Racing pousse sur la fin pour tenter d’arracher la décision, celle qui se refuse obstinément au club depuis août 1979.
Une barre sur la frappe de Lala (87e ) que son entraîneur voyait « au fond » et un poteau sur le coup franc de Liénard (90e +3) en décident autrement.
« Il nous a manqué un petit chouïa de réussite, poursuit Laurey, qui a gardé en mémoire la défaite du match aller (1-2). Gagner ici n’aurait pas été illogique. Mais on va s’en satisfaire. Pour Lyon, ne pas battre Strasbourg est un faux pas. Pour nous, c’est très intéressant parce que ça permet de valider la bonne période que l’on connaît actuellement. »
Ne pas faire la fine bouche
Avec 37 points au compteur – soit toujours trois unités de plus que l’OL – et une septième place au classement, le Racing ne va pas faire la fine bouche. Pas après être rentré avec un petit quelque chose de Lyon, lui qui avait pour habitude d’être en mode “tout ou rien”.
La dernière fois que ça s’était produit, c’était au siècle dernier (0-0 en septembre 1999). De quoi mesurer le chemin accompli et les progrès en cours.
les forces du progrès
À quelques détails près, le Racing aurait pu frapper un grand coup et mettre un terme à 41 ans d’insuccès en terre lyonnaise. Il se contente du point du nul (1-1), un résultat dont les Alsaciens avaient oublié le goût.
« On a quelques petits regrets parce que l’on a fait ce qu’il fallait pour arracher la victoire… » Ainsi s’exprimait Thierry Laurey, ce dimanche en fin d’après-midi dans l’auditorium du Parc-OL, après avoir dû se “contenter” du partage des points, une première depuis le 1er septembre et la venue de Monaco (1-1, 4e journée).
Savoureux après la série de huit défaites à Lyon
Ne voyez là aucune forme de forfanterie de la part de l’entraîneur du Racing, fort lucide dans son analyse et qui peut regretter les « deux ou trois petits détails, un poteau sortant de Lala, un coup franc de “Dim” Liénard qui passe à rien ».
Mais entendre cela dans l’antre de l’Olympique lyonnais a quand même quelque chose de savoureux, un peu comme déguster une cervelle de canut et un saucisson brioché servis dans un bouchon du centre-ville.
Parce que d’habitude, le Racing se fait désosser par ici. Sans ménagement et avec férocité. Huit défaites de rang ont sanctionné ses retrouvailles avec l’OL, fort heureusement éparpillées avec parcimonie sur deux décennies.
Thierry Laurey a aussi tendu la joue, lors du match d’ouverture de la saison de la remontée en Ligue 1, voilà trois ans (4-0). La fois d’après, c’était déjà “moins pire”, mais toujours pas suffisant (2-0).
Ce dimanche, donc, les Strasbourgeois sont passés tout près. Pourtant, ils n’ont « pas fait ce qu’il fallait en première mi-temps », aux dires du technicien strasbourgeois.
« On prend un but largement évitable, déplore-t-il. On a mal géré une situation. C’est aussi le talent de cette équipe : elle n’a pas besoin de cinquante occasions pour conclure. »
En l’occurrence, c’est Bertrand Traoré qui profite d’un bon centre de Marçal pour battre Sels d’une tête plongeante (1-0, 21e ). À l’origine, Simakan s’emmêle les pinceaux. À la conclusion, Mitrovic est inexplicablement trop court. Sur le banc, Djiku ronge son frein, apparemment pas satisfait de son sort et seulement sollicité à un quart d’heure de la fin (lire ci-contre).
On se dit alors que c’est reparti pour un tour. Dans un vent tourbillonnant, le Racing va se faire éparpiller aux quatre coins de la pelouse par une équipe lyonnaise en manque de points et dangereusement éloignée du podium, donc furieusement remontée.
Mais il n’en est rien. Au contraire, Kevin Zohi remet les compteurs à zéro avant la pause, profitant du laxisme défensif d’Andersen et de Marcelo pour bonifier une passe en profondeur de Waris qui était plutôt destinée à Ajorque (1-1, 42e ). Qu’importe, le Racing a fait le plus dur.
« On savait que sur la durée du match, les Lyonnais auraient des difficultés, précise Thierry Laurey. Ils avaient de l’essence au début, beaucoup moins par la suite. On ne peut pas leur reprocher ça avec l’accumulation des matches. Dans l’ensemble, on réalise une bonne deuxième mi-temps, même s’il y avait pas mal de fatigue sur la fin, comme pour les Lyonnais… »
Plus réellement mis en danger dans un second acte qui n’a pas atteint des sommets d’intensité, le Racing pousse sur la fin pour tenter d’arracher la décision, celle qui se refuse obstinément au club depuis août 1979.
Une barre sur la frappe de Lala (87e ) que son entraîneur voyait « au fond » et un poteau sur le coup franc de Liénard (90e +3) en décident autrement.
« Il nous a manqué un petit chouïa de réussite, poursuit Laurey, qui a gardé en mémoire la défaite du match aller (1-2). Gagner ici n’aurait pas été illogique. Mais on va s’en satisfaire. Pour Lyon, ne pas battre Strasbourg est un faux pas. Pour nous, c’est très intéressant parce que ça permet de valider la bonne période que l’on connaît actuellement. »
Ne pas faire la fine bouche
Avec 37 points au compteur – soit toujours trois unités de plus que l’OL – et une septième place au classement, le Racing ne va pas faire la fine bouche. Pas après être rentré avec un petit quelque chose de Lyon, lui qui avait pour habitude d’être en mode “tout ou rien”.
La dernière fois que ça s’était produit, c’était au siècle dernier (0-0 en septembre 1999). De quoi mesurer le chemin accompli et les progrès en cours.
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Re: 25ème journée: Lyon -Strasbourg saison 2019/2020
dna a écrit:
Le point d’orgue d’une œuvre collective
Si les Strasbourgeois n’ont pas livré de prestations individuelles ébouriffantes à Lyon, ils ont dégagé une impression d’ensemble très correcte et récolté un 37e point mérité auxquels ils ont même failli en ajouter deux dans les arrêts de jeu.
Thierry Laurey a reconduit au Parc OL le schéma en 4-2-3-1 qu’il avait expérimenté victorieusement l’autre dimanche contre Reims à la Meinau (3-0). Même menés sur un but du Lyonnais le plus dangereux, Bertrand Traoré, les Bleus ainsi – bien – disposés ont su ne pas se désunir, égaliser et ont même failli rafler la mise sur la fin en touchant deux fois le poteau gauche. Si aucun n’a vraiment émergé, leur production collective valait bien la moyenne pour tous.
❏ SELS (5). – Le gardien belge n’avait rien eu à faire contre Reims. Il n’a guère été plus sollicité à Lyon, ce qui dit presque tout de la partition solide, à défaut d’être inspirée, de l’orchestre alsacien. Difficile d’en dire plus sur son match, d’autant que “trahi” par l’oubli de Mitrovic, il ne pouvait rien sur le but lyonnais.
❏ SIMAKAN (5). – Son intervention du bout du pied, à bon escient, mais un peu molle, est malencontreusement à l’origine du premier but de Bertrand Traoré cette saison en Ligue 1. Au poste de latéral droit, l’international espoirs a alterné le bon et le moins bon, gêné par un Cornet entreprenant, souvent épaulé par Marçal et tout près de doubler la mise à la 68e après lui avoir échappé.
❏ KONÉ (6). – Pour son retour après quatre matches sans jouer, l’Ivoirien a versé dans la sobriété. Pas très spectaculaire, mais d’une grande propreté. Averti à la 47e pour une faute plus maladroite que méchante sur Cornet, il n’a jamais été pris en défaut.
❏ MITROVIC (5). – Le capitaine a à peu près tout bien fait, à l’image de son interception salvatrice devant Toko Ekambi (63e ). Il a même osé quelques gestes audacieux, comme cette talonnade dans sa surface entre Caqueret et Cornet. Mais il n’a pas senti Traoré dans son dos et a laissé l’ancien de l’Ajax lui griller la politesse sur l’ouverture du score, ce qui, forcément, rature sa copie (21e ).
❏ LALA (5). – Aligné sur le flanc gauche de la défense comme à Toulouse, le latéral n’a été à la fête ni face à un Traoré qu’il a souvent bien contenu (3e , 18e ), ni devant un Toko Ekambi venu le titiller après la sortie du Burkinabé. Mais il n’en a pas moins tenu son rang. Son missile de l’intérieur du droit sur le poteau gauche aurait mérité un meilleur sort et pu offrir au Racing deux points de plus (87e ).
❏ BELLEGARDE (5). – Ses toniques jaillissements ont éclairé son début de match. Mais il s’est assez vite éteint et a parfois souffert face aux milieux lyonnais. Heureusement pour les siens, il a su se montrer attentif en fin de match sur un ballon que convoitait Caqueret au point de penalty.
❏ LIÉNARD (5). – Comme Bellegarde, on l’a vu en difficulté en première période, en particulier lorsqu’il s’est fait enrhumer sur deux fulgurances de Traoré. Mais il s’est ensuite ressaisi. Il a même été à deux doigts d’inscrire un nouveau coup franc d’anthologie face à l’OL, après celui, légendaire, du 12 mai 2018, mais sa tentative excentrée côté droit a heurté le montant gauche de Lopes (90e +3).
❏ WARIS (5). – On ne l’a pas vu jusqu’à la 42e ou presque, mais en une accélération, il s’est encore montré décisif. Sa passe initialement destinée à Ajorque a servi l’égalisation à Zohi juste avant la pause. Deux buts et une passe sur ses trois derniers matches : ses stats parlent pour le renfort ghanéen que Lebo MOTHIBA a relayé à la 82e.
❏ THOMASSON (5). – Il a de nouveau beaucoup proposé. Mais il a aussi perdu pas mal de ballons, un peu comme contre Reims où il avait dû mal à se dégager de la protection rapprochée dont il faisait l’objet. Néanmoins actif en deuxième période et acteur lui aussi de l’œuvre collective.
❏ ZOHI (6). – On ne peut pas dire qu’il a beaucoup existé, mais son premier but de la saison en Ligue 1 vaut un point (voir par ailleurs). Remplacé par Alexander DJIKU (74e ) qui doit se demander ce matin encore comment il a pu rater le cadre sur le coup franc de Liénard repoussé par le poteau (90e +3).
❏ AJORQUE (5). – Coincé entre les montagnes Marcelo et Andersen, le volcan réunionnais n’a guère eu le loisir d’entrer en activité. On l’a retrouvé dans le rôle parfois ingrat qui avait été le sien en début de saison quand il recevait peu de ballons exploitables. Adrien LEBEAU , lancé dans le bain de la Ligue 1 pour la deuxième fois après son apparition contre Rennes le 25 août, lui a succédé à la 90e.
Le point d’orgue d’une œuvre collective
Si les Strasbourgeois n’ont pas livré de prestations individuelles ébouriffantes à Lyon, ils ont dégagé une impression d’ensemble très correcte et récolté un 37e point mérité auxquels ils ont même failli en ajouter deux dans les arrêts de jeu.
Thierry Laurey a reconduit au Parc OL le schéma en 4-2-3-1 qu’il avait expérimenté victorieusement l’autre dimanche contre Reims à la Meinau (3-0). Même menés sur un but du Lyonnais le plus dangereux, Bertrand Traoré, les Bleus ainsi – bien – disposés ont su ne pas se désunir, égaliser et ont même failli rafler la mise sur la fin en touchant deux fois le poteau gauche. Si aucun n’a vraiment émergé, leur production collective valait bien la moyenne pour tous.
❏ SELS (5). – Le gardien belge n’avait rien eu à faire contre Reims. Il n’a guère été plus sollicité à Lyon, ce qui dit presque tout de la partition solide, à défaut d’être inspirée, de l’orchestre alsacien. Difficile d’en dire plus sur son match, d’autant que “trahi” par l’oubli de Mitrovic, il ne pouvait rien sur le but lyonnais.
❏ SIMAKAN (5). – Son intervention du bout du pied, à bon escient, mais un peu molle, est malencontreusement à l’origine du premier but de Bertrand Traoré cette saison en Ligue 1. Au poste de latéral droit, l’international espoirs a alterné le bon et le moins bon, gêné par un Cornet entreprenant, souvent épaulé par Marçal et tout près de doubler la mise à la 68e après lui avoir échappé.
❏ KONÉ (6). – Pour son retour après quatre matches sans jouer, l’Ivoirien a versé dans la sobriété. Pas très spectaculaire, mais d’une grande propreté. Averti à la 47e pour une faute plus maladroite que méchante sur Cornet, il n’a jamais été pris en défaut.
❏ MITROVIC (5). – Le capitaine a à peu près tout bien fait, à l’image de son interception salvatrice devant Toko Ekambi (63e ). Il a même osé quelques gestes audacieux, comme cette talonnade dans sa surface entre Caqueret et Cornet. Mais il n’a pas senti Traoré dans son dos et a laissé l’ancien de l’Ajax lui griller la politesse sur l’ouverture du score, ce qui, forcément, rature sa copie (21e ).
❏ LALA (5). – Aligné sur le flanc gauche de la défense comme à Toulouse, le latéral n’a été à la fête ni face à un Traoré qu’il a souvent bien contenu (3e , 18e ), ni devant un Toko Ekambi venu le titiller après la sortie du Burkinabé. Mais il n’en a pas moins tenu son rang. Son missile de l’intérieur du droit sur le poteau gauche aurait mérité un meilleur sort et pu offrir au Racing deux points de plus (87e ).
❏ BELLEGARDE (5). – Ses toniques jaillissements ont éclairé son début de match. Mais il s’est assez vite éteint et a parfois souffert face aux milieux lyonnais. Heureusement pour les siens, il a su se montrer attentif en fin de match sur un ballon que convoitait Caqueret au point de penalty.
❏ LIÉNARD (5). – Comme Bellegarde, on l’a vu en difficulté en première période, en particulier lorsqu’il s’est fait enrhumer sur deux fulgurances de Traoré. Mais il s’est ensuite ressaisi. Il a même été à deux doigts d’inscrire un nouveau coup franc d’anthologie face à l’OL, après celui, légendaire, du 12 mai 2018, mais sa tentative excentrée côté droit a heurté le montant gauche de Lopes (90e +3).
❏ WARIS (5). – On ne l’a pas vu jusqu’à la 42e ou presque, mais en une accélération, il s’est encore montré décisif. Sa passe initialement destinée à Ajorque a servi l’égalisation à Zohi juste avant la pause. Deux buts et une passe sur ses trois derniers matches : ses stats parlent pour le renfort ghanéen que Lebo MOTHIBA a relayé à la 82e.
❏ THOMASSON (5). – Il a de nouveau beaucoup proposé. Mais il a aussi perdu pas mal de ballons, un peu comme contre Reims où il avait dû mal à se dégager de la protection rapprochée dont il faisait l’objet. Néanmoins actif en deuxième période et acteur lui aussi de l’œuvre collective.
❏ ZOHI (6). – On ne peut pas dire qu’il a beaucoup existé, mais son premier but de la saison en Ligue 1 vaut un point (voir par ailleurs). Remplacé par Alexander DJIKU (74e ) qui doit se demander ce matin encore comment il a pu rater le cadre sur le coup franc de Liénard repoussé par le poteau (90e +3).
❏ AJORQUE (5). – Coincé entre les montagnes Marcelo et Andersen, le volcan réunionnais n’a guère eu le loisir d’entrer en activité. On l’a retrouvé dans le rôle parfois ingrat qui avait été le sien en début de saison quand il recevait peu de ballons exploitables. Adrien LEBEAU , lancé dans le bain de la Ligue 1 pour la deuxième fois après son apparition contre Rennes le 25 août, lui a succédé à la 90e.
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Re: 25ème journée: Lyon -Strasbourg saison 2019/2020
dna a écrit:
l’Europe, pas un gros mot
Juste derrière les gros bras du championnat, le Racing commence à s’affirmer comme un candidat crédible aux places d’honneur. Son match nul signé dimanche à Lyon (1-1) le confirme. Et si le meilleur était encore à venir ?
En ce lundi gris et pluvieux, rien n’a changé aux yeux de Thierry Laurey. Enfin si, le technicien du Racing a “pris” un an de plus. Il a même pu tranquillement souffler ses 56 bougies, puisque la journée était placée sous le signe du repos, la reprise de l’entraînement pour préparer la venue d’Amiens (samedi 20h) étant fixée ce mardi après-midi.
Mais au regard de la prestation dominicale de ses hommes à Lyon, on jurerait qu’un cap a été franchi. Le point pris au Parc-OL – le premier depuis septembre 1999 en terre rhodanienne – dit quand même quelque chose des progrès accomplis.
« On avait un delta à combler »
Jusque-là cette saison, les Bleus avaient toujours perdu contre les “gros”. « Contre des équipes de ce niveau, et je ne parle pas là de Paris, on avait un delta à combler, rappelle Laurey. Face à Lille, par exemple, on a été en difficulté à l’aller comme au retour (défaites 2-0 à Pierre-Mauroy et 2-1 à la Meinau). Idem à Marseille, que ce soit en championnat ou en Coupe de France (revers 2-0 et 3-1 au Vélodrome). Contre Rennes, c’était un peu différent parce que l’on était pris par notre barrage européen (défaite 2-0 à domicile dans un match mal placé entre la double confrontation contre Francfort). »
À Lyon, donc, le Racing a prouvé que perdre contre les puissants n’était pas une fatalité. On pourra toujours objecter que l’OL de Rudi Garcia, largué dans la course au podium, ne fait plus peur à grand monde.
Mais une équipe qui joue encore sur trois autres tableaux – Ligue des champions et les deux coupes nationales – a forcément des arguments à faire valoir.
« Il faut rester objectif, au rythme où jouent les Lyonnais, avec l’accumulation des rencontres, ils sont obligés de laisser quelques plumes », reconnaît Laurey. Encore faut-il savoir saisir sa chance quand elle se présente.
Au match aller, fin novembre, au sortir de deux victoires convaincantes – contre Nîmes (4-1) et à Amiens (0-4) – Ludovic Ajorque et les siens n’y étaient pas parvenus : la défaite (1-2) était cruelle mais logique, deux petites erreurs plombant une soirée pourtant bien emmanchée.
Cette fois, il ne s’est pas agi de défendre un but d’avance, mais d’effacer le débours initial à la suite de l’ouverture du score de Bertrand Traoré, là aussi sur une succession de petites erreurs qui ont permis à Maxwel Cornet de centrer. Kevin Zohi y est parvenu avant la pause. Et les Bleus ont poussé pour tenter d’enlever le morceau en fin de partie, Anthony Lopes ne devant qu’à son poteau gauche le fait de ne pas s’incliner une seconde fois, sur les frappes de Lala et de Liénard.
Plus enclin à considérer le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, l’entraîneur strasbourgeois retient en premier lieu « la réaction de l’équipe » et la « bonne deuxième mi-temps ».
« Pour les gens qui rêveraient de voir le Racing en Champions League… »
Au-delà de ce résultat probant, le Racing confirme surtout qu’il est dans une bonne dynamique depuis début décembre (*). Le mouvement s’est même accéléré en février, quelques obstacles rédhibitoires étant contournés avant le déplacement à Lyon.
Au Stadium de Toulouse (0-1), les Alsaciens ont ainsi montré que les matches contre les mal classés n’étaient plus pris par-dessus la jambe, ou tout au moins pas abordés en dilettante. Puis la venue de Reims (3-0) a marqué une nouvelle avancée : même les défenses les plus hermétiques ne résistent pas à une équipe qui joue.
À ce titre, l’arrivée lors du mercato d’hiver de Majeed Waris – déjà auteur de deux buts et d’une passe décisive en cinq apparitions en Ligue 1 – a redonné du souffle à l’attaque. Le retour en forme de certains cadres éteints, à l’image de Lala ou du capitaine Mitrovic, y participe aussi.
Aux deux tiers du championnat, avec ses 37 points et sa 7e place, le Racing peut commencer à nourrir de belles ambitions. Pourquoi ne pas viser une place dans le Top 6 qui pourrait être synonyme d’Europe ?
Avant même la virée en terre rhodanienne, Thierry Laurey avait déjà répondu à sa manière : « Pour les gens qui rêveraient de voir le Racing en Champions League – si, si, je l’ai entendu – je rappelle qu’il y a des équipes un peu plus armées, avec un peu plus d’expérience et qui savent aborder ces moments-là. Ça ne veut pas dire que l’on est des rigolos, mais on a encore des progrès à réaliser. »
« Un total de points qui nous permet d’être sereins »
Le discours n’a guère varié à l’issue du match. « On a un total de points qui nous permet d’être sereins, disait le technicien dans l’auditorium du Parc-OL. On va récupérer des joueurs suspendus (Sissoko, Carole, Ndour). Il faut continuer à travailler, ne pas se relâcher. »
On ajoutera aussi qu’il convient de régler rapidement le cas Djiku, puisque la révélation défensive de la saison semble s’être braquée avant la rencontre, étant relégué sur le banc de touche pour ne pas avoir voulu jouer en sentinelle dans l’entrejeu.
Cette fâcherie constitue-t-elle un problème de riches ? Assurément. Mais cela prouve aussi que le Racing poursuit sa croissance. L’étape suivante se présente dès samedi, contre des Amiénois en galère qui ont fait douter le PSG (4-4).
(*) six victoires, un nul et deux défaites, soit 19 points pris sur les 27 derniers mis en jeu
l’Europe, pas un gros mot
Juste derrière les gros bras du championnat, le Racing commence à s’affirmer comme un candidat crédible aux places d’honneur. Son match nul signé dimanche à Lyon (1-1) le confirme. Et si le meilleur était encore à venir ?
En ce lundi gris et pluvieux, rien n’a changé aux yeux de Thierry Laurey. Enfin si, le technicien du Racing a “pris” un an de plus. Il a même pu tranquillement souffler ses 56 bougies, puisque la journée était placée sous le signe du repos, la reprise de l’entraînement pour préparer la venue d’Amiens (samedi 20h) étant fixée ce mardi après-midi.
Mais au regard de la prestation dominicale de ses hommes à Lyon, on jurerait qu’un cap a été franchi. Le point pris au Parc-OL – le premier depuis septembre 1999 en terre rhodanienne – dit quand même quelque chose des progrès accomplis.
« On avait un delta à combler »
Jusque-là cette saison, les Bleus avaient toujours perdu contre les “gros”. « Contre des équipes de ce niveau, et je ne parle pas là de Paris, on avait un delta à combler, rappelle Laurey. Face à Lille, par exemple, on a été en difficulté à l’aller comme au retour (défaites 2-0 à Pierre-Mauroy et 2-1 à la Meinau). Idem à Marseille, que ce soit en championnat ou en Coupe de France (revers 2-0 et 3-1 au Vélodrome). Contre Rennes, c’était un peu différent parce que l’on était pris par notre barrage européen (défaite 2-0 à domicile dans un match mal placé entre la double confrontation contre Francfort). »
À Lyon, donc, le Racing a prouvé que perdre contre les puissants n’était pas une fatalité. On pourra toujours objecter que l’OL de Rudi Garcia, largué dans la course au podium, ne fait plus peur à grand monde.
Mais une équipe qui joue encore sur trois autres tableaux – Ligue des champions et les deux coupes nationales – a forcément des arguments à faire valoir.
« Il faut rester objectif, au rythme où jouent les Lyonnais, avec l’accumulation des rencontres, ils sont obligés de laisser quelques plumes », reconnaît Laurey. Encore faut-il savoir saisir sa chance quand elle se présente.
Au match aller, fin novembre, au sortir de deux victoires convaincantes – contre Nîmes (4-1) et à Amiens (0-4) – Ludovic Ajorque et les siens n’y étaient pas parvenus : la défaite (1-2) était cruelle mais logique, deux petites erreurs plombant une soirée pourtant bien emmanchée.
Cette fois, il ne s’est pas agi de défendre un but d’avance, mais d’effacer le débours initial à la suite de l’ouverture du score de Bertrand Traoré, là aussi sur une succession de petites erreurs qui ont permis à Maxwel Cornet de centrer. Kevin Zohi y est parvenu avant la pause. Et les Bleus ont poussé pour tenter d’enlever le morceau en fin de partie, Anthony Lopes ne devant qu’à son poteau gauche le fait de ne pas s’incliner une seconde fois, sur les frappes de Lala et de Liénard.
Plus enclin à considérer le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, l’entraîneur strasbourgeois retient en premier lieu « la réaction de l’équipe » et la « bonne deuxième mi-temps ».
« Pour les gens qui rêveraient de voir le Racing en Champions League… »
Au-delà de ce résultat probant, le Racing confirme surtout qu’il est dans une bonne dynamique depuis début décembre (*). Le mouvement s’est même accéléré en février, quelques obstacles rédhibitoires étant contournés avant le déplacement à Lyon.
Au Stadium de Toulouse (0-1), les Alsaciens ont ainsi montré que les matches contre les mal classés n’étaient plus pris par-dessus la jambe, ou tout au moins pas abordés en dilettante. Puis la venue de Reims (3-0) a marqué une nouvelle avancée : même les défenses les plus hermétiques ne résistent pas à une équipe qui joue.
À ce titre, l’arrivée lors du mercato d’hiver de Majeed Waris – déjà auteur de deux buts et d’une passe décisive en cinq apparitions en Ligue 1 – a redonné du souffle à l’attaque. Le retour en forme de certains cadres éteints, à l’image de Lala ou du capitaine Mitrovic, y participe aussi.
Aux deux tiers du championnat, avec ses 37 points et sa 7e place, le Racing peut commencer à nourrir de belles ambitions. Pourquoi ne pas viser une place dans le Top 6 qui pourrait être synonyme d’Europe ?
Avant même la virée en terre rhodanienne, Thierry Laurey avait déjà répondu à sa manière : « Pour les gens qui rêveraient de voir le Racing en Champions League – si, si, je l’ai entendu – je rappelle qu’il y a des équipes un peu plus armées, avec un peu plus d’expérience et qui savent aborder ces moments-là. Ça ne veut pas dire que l’on est des rigolos, mais on a encore des progrès à réaliser. »
« Un total de points qui nous permet d’être sereins »
Le discours n’a guère varié à l’issue du match. « On a un total de points qui nous permet d’être sereins, disait le technicien dans l’auditorium du Parc-OL. On va récupérer des joueurs suspendus (Sissoko, Carole, Ndour). Il faut continuer à travailler, ne pas se relâcher. »
On ajoutera aussi qu’il convient de régler rapidement le cas Djiku, puisque la révélation défensive de la saison semble s’être braquée avant la rencontre, étant relégué sur le banc de touche pour ne pas avoir voulu jouer en sentinelle dans l’entrejeu.
Cette fâcherie constitue-t-elle un problème de riches ? Assurément. Mais cela prouve aussi que le Racing poursuit sa croissance. L’étape suivante se présente dès samedi, contre des Amiénois en galère qui ont fait douter le PSG (4-4).
(*) six victoires, un nul et deux défaites, soit 19 points pris sur les 27 derniers mis en jeu
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