31ème journée : Strasbourg - Metz
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31ème journée : Strasbourg - Metz
Racing-FC Metz le dimanche 1er avril à 17 heures
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 31e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et le FC Metz se déroulera le dimanche 1er avril à 17 heures à la Meinau dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1 Conforama. Le match sera diffusé sur BeIN SPORTS.
SO
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 31e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et le FC Metz se déroulera le dimanche 1er avril à 17 heures à la Meinau dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1 Conforama. Le match sera diffusé sur BeIN SPORTS.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Une trêve régénératrice ?
Après un début 2018 aussi chargé que compliqué, les Bleus, qui n’ont récolté que 8 points sur 36 lors des 12 dernières journées de L1, profitent-ils vraiment de la trêve internationale pour recharger les accus avant le derby contre Metz à la Meinau ?
La scène se déroule mardi dernier sur le terrain annexe de la Meinau. Thierry Laurey et son staff ont concocté une séance plus ludique que d’ordinaire pour leurs joueurs, de retour après deux jours de repos.
« Le derby est surtout important pour le maintien »
« Du golf-foot, avec des petits ateliers qui réclament de la précision : toucher la barre, mettre le ballon dans des poubelles, des cerceaux, décrit le milieu droit Anthony Gonçalves, pas le dernier à se prendre au jeu. Ça fait travailler le cardio et, en même temps, on s’amuse. C’est le genre d’entraînement impossible en semaine de compétition. Là, tu relâches un peu la pression avant de repartir sur une semaine complète pour le derby contre Metz. Ce n’est pas la cour de récréation. On bosse, mais en sachant qu’on n’a pas d’échéance le week-end. C’est vrai qu’on vient de passer une semaine un peu plus légère et ludique. »
Aujourd’hui, en revanche, les Bleus renfilent le bleu de chauffe pour préparer la venue, dimanche à la Meinau, du dernier de la classe, Metz, presque condamné à la relégation. Depuis leur nul à Toulouse l’autre samedi (2-2), entre blessures des uns et sélections des autres – le Burkinabé Bakary Koné, l’Ivoirien Jean-Eudes Aholou, le Camerounais Stéphane Bahoken, l’international tricolore U20 Ismaël Aaneba, le Bleuet Bingourou Kamara et l’international tunisien U20 Moataz Zemzemi qui rejoint sa sélection en ce début de semaine –, ils ont travaillé en comité restreint.
Certains ont apprécié, comme l’avant-centre Jérémy Blayac : « La trêve permet à beaucoup de se reposer ou se soigner. C’est bien de ne pas l’avoir atteinte après une défaite, même si ça aurait été mieux après une victoire. Je ne sais pas si ce nul à Toulouse est une bonne opération. Mais c’est l’un de nos meilleurs matches à l’extérieur, l’un des plus maîtrisés, et c’est un moindre mal de ne pas l’avoir perdu ( le Racing menait 1-0 à la 89e , avant d’être mené 2-1 deux minutes plus tard ). Une défaite nous aurait fait mal. Maintenant, le derby arrive. Il est important pour les supporters, mais surtout pour le maintien. Nous avons besoin d’une ou deux victoires rapidement pour nous remettre dans une dynamique positive. »
Comme son attaquant, ‘‘Antho’’ Gonçalves goûte cette ‘‘pause’’ relative après deux mois et demi à un rythme soutenu. « Pour moi, cette trêve tombait bien. J’avais enchaîné jusqu’au match de Troyes, mais depuis, entre banc de touche et blessure au mollet, mon parcours était un peu en pointillé. On a accéléré mon retour à Toulouse à cause des autres blessures. Mais j’ai senti que je manquais de rythme. Ces quinze jours me permettent de travailler. Je fais du rab l’après-midi. Nous allons jouer huit finales et il vaut mieux être prêt physiquement. Le point arraché dans les dernières secondes à Toulouse montre le caractère du groupe, l’état d’esprit qui anime le vestiaire. Là-bas, on a failli tout perdre. Mais on a pris un point et Toulouse en a perdu deux. Je préfère voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide. »
Son partenaire de l’entrejeu Jonas Martin avoue, lui, « ne pas trop aimer » les trêves internationales. « J’ai l’impression de m’entraîner pour rien, sourit-il quand même. Mais ça permet à certains de se reposer et se laver la tête pour attaquer le sprint final à 100 %. La fraîcheur mentale et physique sera importante. Nous allons récupérer pas mal de blessés et la concurrence va faire du bien. Il faudra être prêt contre Metz. Depuis trois mois, nous avons pris très peu de points. Ce derby est l’occasion de nous imposer à domicile et de nous racheter du match aller que nos supporters n’ont pas oublié. C’est aussi la possibilité de faire un bond au classement. Si nous atteignons 35 points à sept journées de la fin, nous ne serons pas loin du maintien. »
Preuve que pour régénératrice et reposante qu’elle soit, la trêve n’éloigne pas les Racingmen de la route qu’ils comptent tracer.
dna
Après un début 2018 aussi chargé que compliqué, les Bleus, qui n’ont récolté que 8 points sur 36 lors des 12 dernières journées de L1, profitent-ils vraiment de la trêve internationale pour recharger les accus avant le derby contre Metz à la Meinau ?
La scène se déroule mardi dernier sur le terrain annexe de la Meinau. Thierry Laurey et son staff ont concocté une séance plus ludique que d’ordinaire pour leurs joueurs, de retour après deux jours de repos.
« Le derby est surtout important pour le maintien »
« Du golf-foot, avec des petits ateliers qui réclament de la précision : toucher la barre, mettre le ballon dans des poubelles, des cerceaux, décrit le milieu droit Anthony Gonçalves, pas le dernier à se prendre au jeu. Ça fait travailler le cardio et, en même temps, on s’amuse. C’est le genre d’entraînement impossible en semaine de compétition. Là, tu relâches un peu la pression avant de repartir sur une semaine complète pour le derby contre Metz. Ce n’est pas la cour de récréation. On bosse, mais en sachant qu’on n’a pas d’échéance le week-end. C’est vrai qu’on vient de passer une semaine un peu plus légère et ludique. »
Aujourd’hui, en revanche, les Bleus renfilent le bleu de chauffe pour préparer la venue, dimanche à la Meinau, du dernier de la classe, Metz, presque condamné à la relégation. Depuis leur nul à Toulouse l’autre samedi (2-2), entre blessures des uns et sélections des autres – le Burkinabé Bakary Koné, l’Ivoirien Jean-Eudes Aholou, le Camerounais Stéphane Bahoken, l’international tricolore U20 Ismaël Aaneba, le Bleuet Bingourou Kamara et l’international tunisien U20 Moataz Zemzemi qui rejoint sa sélection en ce début de semaine –, ils ont travaillé en comité restreint.
Certains ont apprécié, comme l’avant-centre Jérémy Blayac : « La trêve permet à beaucoup de se reposer ou se soigner. C’est bien de ne pas l’avoir atteinte après une défaite, même si ça aurait été mieux après une victoire. Je ne sais pas si ce nul à Toulouse est une bonne opération. Mais c’est l’un de nos meilleurs matches à l’extérieur, l’un des plus maîtrisés, et c’est un moindre mal de ne pas l’avoir perdu ( le Racing menait 1-0 à la 89e , avant d’être mené 2-1 deux minutes plus tard ). Une défaite nous aurait fait mal. Maintenant, le derby arrive. Il est important pour les supporters, mais surtout pour le maintien. Nous avons besoin d’une ou deux victoires rapidement pour nous remettre dans une dynamique positive. »
Comme son attaquant, ‘‘Antho’’ Gonçalves goûte cette ‘‘pause’’ relative après deux mois et demi à un rythme soutenu. « Pour moi, cette trêve tombait bien. J’avais enchaîné jusqu’au match de Troyes, mais depuis, entre banc de touche et blessure au mollet, mon parcours était un peu en pointillé. On a accéléré mon retour à Toulouse à cause des autres blessures. Mais j’ai senti que je manquais de rythme. Ces quinze jours me permettent de travailler. Je fais du rab l’après-midi. Nous allons jouer huit finales et il vaut mieux être prêt physiquement. Le point arraché dans les dernières secondes à Toulouse montre le caractère du groupe, l’état d’esprit qui anime le vestiaire. Là-bas, on a failli tout perdre. Mais on a pris un point et Toulouse en a perdu deux. Je préfère voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide. »
Son partenaire de l’entrejeu Jonas Martin avoue, lui, « ne pas trop aimer » les trêves internationales. « J’ai l’impression de m’entraîner pour rien, sourit-il quand même. Mais ça permet à certains de se reposer et se laver la tête pour attaquer le sprint final à 100 %. La fraîcheur mentale et physique sera importante. Nous allons récupérer pas mal de blessés et la concurrence va faire du bien. Il faudra être prêt contre Metz. Depuis trois mois, nous avons pris très peu de points. Ce derby est l’occasion de nous imposer à domicile et de nous racheter du match aller que nos supporters n’ont pas oublié. C’est aussi la possibilité de faire un bond au classement. Si nous atteignons 35 points à sept journées de la fin, nous ne serons pas loin du maintien. »
Preuve que pour régénératrice et reposante qu’elle soit, la trêve n’éloigne pas les Racingmen de la route qu’ils comptent tracer.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Un peu de Metz quand même
Revenu au sein du onze strasbourgeois, Abdallah Ndour est néanmoins un tôlier de du Racing. Le latéral a déboulé à l’été 2014, au terme d’un court voyage depuis Metz. Sept en avant, c’est de Dakar qu’il débarquait en Lorraine.
Le FC Metz a sans doute eu une riche idée, au début du siècle, d’avoir investi un peu d’argent au Sénégal. Ses dirigeants avaient pris contact avec l’Académie Génération Foot pour la signature d’un partenariat exclusif, finalisé en 2003.
Les Grenats n’ont pas à le regretter. Indirectement, le Racing non plus, même si les bienfaits du centre de formation situé à Dakar bénéficient autrement plus au groupe de Frédéric Hantz que celui de Thierry Laurey.
« Quelques sacrés exemples à suivre »
Mais Abdallah Ndour n’est assurément pas une mauvaise pioche pour le club strasbourgeois. S’il a été longtemps blessé et a dû se soigner, de mai 2017 au début de l’année, le latéral a rendu bien des services avant, lors de deux montées successives. Et il y a dix jours, à Toulouse, il s’en est plutôt bien sorti.
Or le gaucher est bien un pur produit de Génération Foot. « J’y ai été intégré en 2007, indique celui qui avait 13 ans à l’époque. Olivier Perrin est le technicien qui a la charge de toute la structure et Madi Touré est le président. On est tous un peu ses fils. »
Le centre accueille entre 50 et 150 gamins et chaque année, un à trois d’entre eux font le grand saut vers la Lorraine, l’Occident et le foot pro à la mode européenne. « Une fois que j’avais intégré Génération Foot, je savais que j’avais fait un premier pas, souligne Abdallah Ndour. Mon père m’a encouragé à faire des sacrifices, à me donner à fond et à m’accrocher. Et puis, on avait quelques sacrés exemples à suivre. » Mayoro Ndoye – au Racing de 2014 à 2017 –, Papiss Cissé (ex-Fribourg ou Newcastle), Diafra Sakho (Rennes) ou encore Sadio Mané, qui fait sensation à Liverpool, l’ont devancé pour ce grand voyage.
Depuis Ismaïla Sarr a fait sensation et affole les compteurs. « On se sent frères d’être passé ainsi dans la même structure, explique le champion de National et de Ligue 2. À Génération Foot, les plus jeunes cirent les chaussures des plus âgés. Et les plus anciens assurent l’intégration des plus jeunes quand on arrive à Metz. »
Comme lui, comme pour les autres, la transition a été délicate pour une évidente raison. « J’ai eu froid comme jamais et il m’a fallu m’adapter, se rappelle-t-il. La première saison a été la plus dure mais ça s’est bien passé avec un bon championnat en U19 d’abord et une saison avec la réserve ensuite. »
Si le latéral s’entraîne régulièrement avec les pros, il n’aura pas la chance de jouer avec eux en match, à une exception près, un 8e tour de Coupe de France.
Aussi, la relation avec Metz s’avère-t-elle distendue. « Quand je suis en vacances au Sénégal, je me rends à Génération Foot, comme tous ceux qui y sont passés, raconte-t-il. Mais après, mon vrai parcours de footballeur, c’est avec le Racing que je l’ai fait. C’est Strasbourg qui m’a fait confiance et c’est grâce à Strasbourg que j’ai pris de la confiance. »
Après, cela ne l’empêchera pas d’aller saluer Fallou Diagne ou Ibrahima Niane, les nouveaux ambassadeurs de Génération Foot à l’ombre de Saint-Symphorien. Abdallah Ndour, s’il ne renie pas d’où il vient, a bel et bien tourné la page lorraine de son parcours.
dna
Revenu au sein du onze strasbourgeois, Abdallah Ndour est néanmoins un tôlier de du Racing. Le latéral a déboulé à l’été 2014, au terme d’un court voyage depuis Metz. Sept en avant, c’est de Dakar qu’il débarquait en Lorraine.
Le FC Metz a sans doute eu une riche idée, au début du siècle, d’avoir investi un peu d’argent au Sénégal. Ses dirigeants avaient pris contact avec l’Académie Génération Foot pour la signature d’un partenariat exclusif, finalisé en 2003.
Les Grenats n’ont pas à le regretter. Indirectement, le Racing non plus, même si les bienfaits du centre de formation situé à Dakar bénéficient autrement plus au groupe de Frédéric Hantz que celui de Thierry Laurey.
« Quelques sacrés exemples à suivre »
Mais Abdallah Ndour n’est assurément pas une mauvaise pioche pour le club strasbourgeois. S’il a été longtemps blessé et a dû se soigner, de mai 2017 au début de l’année, le latéral a rendu bien des services avant, lors de deux montées successives. Et il y a dix jours, à Toulouse, il s’en est plutôt bien sorti.
Or le gaucher est bien un pur produit de Génération Foot. « J’y ai été intégré en 2007, indique celui qui avait 13 ans à l’époque. Olivier Perrin est le technicien qui a la charge de toute la structure et Madi Touré est le président. On est tous un peu ses fils. »
Le centre accueille entre 50 et 150 gamins et chaque année, un à trois d’entre eux font le grand saut vers la Lorraine, l’Occident et le foot pro à la mode européenne. « Une fois que j’avais intégré Génération Foot, je savais que j’avais fait un premier pas, souligne Abdallah Ndour. Mon père m’a encouragé à faire des sacrifices, à me donner à fond et à m’accrocher. Et puis, on avait quelques sacrés exemples à suivre. » Mayoro Ndoye – au Racing de 2014 à 2017 –, Papiss Cissé (ex-Fribourg ou Newcastle), Diafra Sakho (Rennes) ou encore Sadio Mané, qui fait sensation à Liverpool, l’ont devancé pour ce grand voyage.
Depuis Ismaïla Sarr a fait sensation et affole les compteurs. « On se sent frères d’être passé ainsi dans la même structure, explique le champion de National et de Ligue 2. À Génération Foot, les plus jeunes cirent les chaussures des plus âgés. Et les plus anciens assurent l’intégration des plus jeunes quand on arrive à Metz. »
Comme lui, comme pour les autres, la transition a été délicate pour une évidente raison. « J’ai eu froid comme jamais et il m’a fallu m’adapter, se rappelle-t-il. La première saison a été la plus dure mais ça s’est bien passé avec un bon championnat en U19 d’abord et une saison avec la réserve ensuite. »
Si le latéral s’entraîne régulièrement avec les pros, il n’aura pas la chance de jouer avec eux en match, à une exception près, un 8e tour de Coupe de France.
Aussi, la relation avec Metz s’avère-t-elle distendue. « Quand je suis en vacances au Sénégal, je me rends à Génération Foot, comme tous ceux qui y sont passés, raconte-t-il. Mais après, mon vrai parcours de footballeur, c’est avec le Racing que je l’ai fait. C’est Strasbourg qui m’a fait confiance et c’est grâce à Strasbourg que j’ai pris de la confiance. »
Après, cela ne l’empêchera pas d’aller saluer Fallou Diagne ou Ibrahima Niane, les nouveaux ambassadeurs de Génération Foot à l’ombre de Saint-Symphorien. Abdallah Ndour, s’il ne renie pas d’où il vient, a bel et bien tourné la page lorraine de son parcours.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
En comité réduit
Pour le premier entraînement de la semaine , Thierry Laurey a dû compter ses hommes. Si Ismaël Aaneba était de retour de sélection, avec d’autres internationaux absents, les blessés et les joueurs au repos après avoir disputé le match avec la réserve face à Amnéville, il y avait de quoi composer quasiment… deux équipes. Les derniers des Mohicans se sont consacrés à un six contre six. La situation n’alarme pas pour autant l’entraîneur. « On va récupérer du monde progressivement, a-t-il indiqué. Demain, on devrait par exemple avoir Stéphane Bahoken en plus. » L’international camerounais, victorieux du Koweït, était sur le chemin du retour hier.Sur le front de l’infirmerie, quelques espoirs sont de mise. Si Dimitri Foulquier est d’ores et déjà out, Martin Terrier et Nuno Da Costa sont en phase de reprise individualisée. Les deux attaquants effectueront des tests d’importance mercredi ou jeudi. Parmi les blessés longue durée, le bout du tunnel se rapproche pour Kader Mangane, le capitaine, espéré au sein de l’entraînement collectif après Metz, au pire après le déplacement à Angers.
Par ailleurs, le rendez-vous face aux Grenats ne manque pas de susciter la passion et cela se confirme encore cette semaine. Un groupe de supporters a lancé un appel à soutenir les joueurs strasbourgeois à la veille de la rencontre, lors de l’entraînement de samedi. Plusieurs centaines de spectateurs ont annoncé leur venue.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Racing-FC Metz à guichets fermés
Le Racing Club de Strasbourg Alsace informe que plus aucun billet n’est en vente pour la rencontre Racing-FC Metz programmée le dimanche 1er avril à 17 heures. Le match se disputera à guichets fermés.
SO
Le Racing Club de Strasbourg Alsace informe que plus aucun billet n’est en vente pour la rencontre Racing-FC Metz programmée le dimanche 1er avril à 17 heures. Le match se disputera à guichets fermés.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Gazon béni pour le Racing ?
Après un trimestre à patauger dans la gadoue, la direction du Racing a changé la pelouse. Les Bleus et leur coach, qui luttent pour la survie en Ligue 1, apprécient, alors qu’il ne reste que quatre matches à la Meinau, dont le derby face à Metz dimanche.
L’opération n’est financièrement pas neutre : entre 150 et 200 000 euros. Profitant de la trêve internationale, la direction du Racing a décidé de changer la pelouse de la Meinau, passablement dégradée par les pluies abondantes, puis le froid polaire. L’intervention a débuté hier. La dernière main sera mise ce matin.
Un derby à guichets fermés
Comme l’assure le président Marc Keller ce replacage ne remet nullement en cause « les travaux massifs qui seront lancés début juin, d’une durée de sept semaines et d’un coût de 900 000 à 1 million. Le terrain va être décaissé sur 50 centimètres. Le drainage sera refait et une pelouse hybride, posée. »
Dimanche, lors d’un derby contre Metz à guichets fermés, les hommes de Thierry Laurey évolueront donc sur un gazon tout neuf.
Du coach aux manieurs de ballon de l’entrejeu, les techniciens apprécient ce geste symbolique.
Le premier ne cache pas sa satisfaction. « Je suis content, car j’en avais marre d’entendre que nous étions ravis de jouer sur une pelouse détériorée qui, soi-disant, nous avantageait. Franchement, je ne vois pas où était l’avantage, souligne Thierry Laurey. Ce changement de pelouse, alors qu’il ne reste que quatre matches à domicile, prouve que nous sommes tous dans le même bateau, que tout le monde fait les efforts, les dirigeants à leur niveau. C’est de l’argent quand même. Cet investissement peut s’avérer déterminant. »
« La direction du club a consenti un effort considérable, apprécie le meneur de jeu Benjamin Corgnet. C’est à nous de le leur rendre par nos performances. Pour un footballeur, jouer sur un rectangle bien vert n’est pas négligeable. Le plaisir est bien plus grand. Encore une fois, nous sommes reconnaissants envers nos dirigeants. Sachant que la pelouse va être entièrement refaite cet été, ils n’étaient pas obligés de la changer maintenant. C’est la preuve qu’ils veulent nous placer dans des conditions optimales. »
La preuve, aussi, pour Dimitri Lienard, que « les comptes du club sont favorables. Tout le monde ne pourrait peut-être pas consentir cet effort financier pour “seulement” quatre matches à domicile. Il y a de l’argent au Racing (rires)… Plus sérieusement, bien sûr que ce n’est pas anodin. Nous avons des joueurs de ballon et c’était important que la pelouse soit changée. Quand tu joues à Paris, Bordeaux ou Nice, où le terrain est une galette, c’est plus simple pour des joueurs qui aiment avoir la balle dans les pieds et se projeter vers l’avant. J’avais dit après le succès contre Dijon (3-2 le 20 janvier) dont tout le monde se réjouissait que ç’allait être un mal pour nous, parce que le terrain était comme si des sangliers l’avaient labouré. J’espère que ce nouveau gazon nous permettra de prendre des points et montrer une bonne image du club, comme nous avons toujours essayé de le faire. »
Marc Keller le confiait vendredi. « Nous nous sommes dit que si ça pouvait jouer pour 2, 3 ou 5 % (dans le maintien) , il fallait le faire. »
« Si nous grattons rien qu’un point de plus grâce à ça… »
Thierry Laurey est sur la même longueur d’onde, mais attend de voir si la réfection de l’aire de jeu bonifiera les prestations des Bleus. « Nous saurons vite s’il y a une relation de cause à effet. Si nous retrouvons de l’allant, ça voudra dire que le terrain était vraiment un problème. Si nous restons dans la difficulté, ça signifiera qu’il n’est pas forcément en cause. Mais si nous grattons rien qu’un point de plus grâce à ça, ce sera peut-être décisif dans un championnat tellement serré. Pour nos quatre derniers matches à la Meinau face à des adversaires difficiles à manœuvrer (Metz, Saint-Etienne, Nice et Lyon) , il faut disposer de toutes nos armes et tirer profit de tout. »
Dans moins de deux mois, le promu saura si ce nouveau gazon était béni pour lui.
dna
Après un trimestre à patauger dans la gadoue, la direction du Racing a changé la pelouse. Les Bleus et leur coach, qui luttent pour la survie en Ligue 1, apprécient, alors qu’il ne reste que quatre matches à la Meinau, dont le derby face à Metz dimanche.
L’opération n’est financièrement pas neutre : entre 150 et 200 000 euros. Profitant de la trêve internationale, la direction du Racing a décidé de changer la pelouse de la Meinau, passablement dégradée par les pluies abondantes, puis le froid polaire. L’intervention a débuté hier. La dernière main sera mise ce matin.
Un derby à guichets fermés
Comme l’assure le président Marc Keller ce replacage ne remet nullement en cause « les travaux massifs qui seront lancés début juin, d’une durée de sept semaines et d’un coût de 900 000 à 1 million. Le terrain va être décaissé sur 50 centimètres. Le drainage sera refait et une pelouse hybride, posée. »
Dimanche, lors d’un derby contre Metz à guichets fermés, les hommes de Thierry Laurey évolueront donc sur un gazon tout neuf.
Du coach aux manieurs de ballon de l’entrejeu, les techniciens apprécient ce geste symbolique.
Le premier ne cache pas sa satisfaction. « Je suis content, car j’en avais marre d’entendre que nous étions ravis de jouer sur une pelouse détériorée qui, soi-disant, nous avantageait. Franchement, je ne vois pas où était l’avantage, souligne Thierry Laurey. Ce changement de pelouse, alors qu’il ne reste que quatre matches à domicile, prouve que nous sommes tous dans le même bateau, que tout le monde fait les efforts, les dirigeants à leur niveau. C’est de l’argent quand même. Cet investissement peut s’avérer déterminant. »
« La direction du club a consenti un effort considérable, apprécie le meneur de jeu Benjamin Corgnet. C’est à nous de le leur rendre par nos performances. Pour un footballeur, jouer sur un rectangle bien vert n’est pas négligeable. Le plaisir est bien plus grand. Encore une fois, nous sommes reconnaissants envers nos dirigeants. Sachant que la pelouse va être entièrement refaite cet été, ils n’étaient pas obligés de la changer maintenant. C’est la preuve qu’ils veulent nous placer dans des conditions optimales. »
La preuve, aussi, pour Dimitri Lienard, que « les comptes du club sont favorables. Tout le monde ne pourrait peut-être pas consentir cet effort financier pour “seulement” quatre matches à domicile. Il y a de l’argent au Racing (rires)… Plus sérieusement, bien sûr que ce n’est pas anodin. Nous avons des joueurs de ballon et c’était important que la pelouse soit changée. Quand tu joues à Paris, Bordeaux ou Nice, où le terrain est une galette, c’est plus simple pour des joueurs qui aiment avoir la balle dans les pieds et se projeter vers l’avant. J’avais dit après le succès contre Dijon (3-2 le 20 janvier) dont tout le monde se réjouissait que ç’allait être un mal pour nous, parce que le terrain était comme si des sangliers l’avaient labouré. J’espère que ce nouveau gazon nous permettra de prendre des points et montrer une bonne image du club, comme nous avons toujours essayé de le faire. »
Marc Keller le confiait vendredi. « Nous nous sommes dit que si ça pouvait jouer pour 2, 3 ou 5 % (dans le maintien) , il fallait le faire. »
« Si nous grattons rien qu’un point de plus grâce à ça… »
Thierry Laurey est sur la même longueur d’onde, mais attend de voir si la réfection de l’aire de jeu bonifiera les prestations des Bleus. « Nous saurons vite s’il y a une relation de cause à effet. Si nous retrouvons de l’allant, ça voudra dire que le terrain était vraiment un problème. Si nous restons dans la difficulté, ça signifiera qu’il n’est pas forcément en cause. Mais si nous grattons rien qu’un point de plus grâce à ça, ce sera peut-être décisif dans un championnat tellement serré. Pour nos quatre derniers matches à la Meinau face à des adversaires difficiles à manœuvrer (Metz, Saint-Etienne, Nice et Lyon) , il faut disposer de toutes nos armes et tirer profit de tout. »
Dans moins de deux mois, le promu saura si ce nouveau gazon était béni pour lui.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Le Breton a choisi son camp
Revenu à ses origines bretonnes, Yvon Pouliquen, qui a marqué le Racing et entraîné le FC Metz, suivra le match de dimanche sans le cœur partagé. Ses souvenirs l’amènent à choisir le bleu.
Par ici, il correspond à une période assez splendide, le milieu des années 90, le début des années 2000 quand, sur le terrain ou sur un banc, le Racing avait tendance à compter dans l’Hexagone et à enrichir son palmarès.
Aussi, à l’autre bout du fil, quand vient le moment d’évoquer des souvenirs vieux de vingt ans – un peu plus, un peu moins – la perspective du Racing – Metz dominical ne laisse pas l’ombre d’un doute.
« Des grands moments »
« C’était des matches compliqués, souligne Yvon Pouliquen en se plongeant dans le passé. Ça a été de grands moments, une demi-finale de Coupe de France qu’on a gagnée, mais aussi un match terrible avec l’histoire du pétard avec Nelly Viennot. »
En deux instantanés, l’ancien milieu de terrain a synthétisé toute la passion charriée, à chaque fois où presque, lors des retrouvailles entre Alsaciens et Mosellans sur un terrain, particulièrement quand ils portent un maillot ciel et blanc d’un côté et grenat de l’autre.
Pour le jour heureux, Yvon Pouliquen convoque une qualification jubilatoire pour aller défier le PSG au Parc. Le 12 avril 1995, en une Meinau en fusion, le récupérateur avait inscrit l’un de ses sept buts sous la tunique strasbourgeoise.
En 190 matches officiels, cela paraît peu, mais ce n’est pas ce qu’on lui demandait et jamais cela ne lui aura été reproché.
Yvon Pouliquen était la quintessence du joueur de devoir, de l’aboyeur avec un grand “A”, une certaine idée du sacrifice pour un maillot.
Il prolonge le combat et nourrit un état d’esprit club sur les bancs de la réserve, du centre de formation et même des pros. À cette occasion, le triste match entre le Racing et le FC Metz l’a marqué négativement, interrompu qu’il fut pour le jet d’un pétard à proximité d’une arbitre assistante.
Au bout du chemin, le Racing n’avait pas survécu à la cassure pour terminer en D2 en fin de saison avec une Coupe de France dans la poche en même temps. « Je n’ai jamais compris pourquoi il y avait autant de passion autour de ces rendez-vous , relève le Breton, bien heureux que nombre de personnes par ici lui aient donné la “double-nationalité”. J’ai l’impression que c’est le match le plus chaud du Grand Est. C’est peut-être parce que Mulhouse a un peu disparu. »
Les activités d’agent auxquelles l’homme de 55 ans, établi à Lorient, se consacre aujourd’hui l’empêcheront d’être aux premières loges pour le match de dimanche.
Mais la renaissance du Racing lui fait chaud au cœur. D’autant qu’il se sent une part de responsabilité dans les déboires entamés il y a une petite dizaine d’années.
« J’étais sur le banc de Metz quand la série de onze défaites du Racing en Ligue 1 a débuté alors que nous, on était déjà condamné à la trêve avec sept points », se remémore-t-il.
C’était il y a dix ans, lors de la dernière saison dans l’élite avant l’actuelle. Pour le match à venir, il n’y a pas que le cœur qui parle. Yvon Pouliquen décèle dans les tendances récentes de quoi nourrir les espoirs du club strasbourgeois.
« Le Racing a prouvé que les grands clubs ne meurent jamais, même s’il a montré aussi que le foot pouvait rendre fou, conclut-il. Il a vécu une période triste. Aujourd’hui, il n’est ni plus ni moins qu’à sa place. C’est un vrai club de Ligue 1, comme Metz d’ailleurs. Il sort d’une première moitié de saison intéressante, alors que Metz a quand même tendance à faire sans cesse l’ascenseur. »
Une place à part
« Le problème à Metz, c’est qu’il y a dix arrivées, dix départs à chaque intersaison, un joueur est vendu dès qu’il pointe le bout de son nez et c’est compliqué de construire une équipe dans ces conditions. Les Messins sont quasiment condamnés désormais. Pour le Racing, une victoire serait une énorme bouffée d’oxygène. »
Et un pas supplémentaire pour prolonger une histoire où Yvon Pouliquen a une place à part…
dna
Revenu à ses origines bretonnes, Yvon Pouliquen, qui a marqué le Racing et entraîné le FC Metz, suivra le match de dimanche sans le cœur partagé. Ses souvenirs l’amènent à choisir le bleu.
Par ici, il correspond à une période assez splendide, le milieu des années 90, le début des années 2000 quand, sur le terrain ou sur un banc, le Racing avait tendance à compter dans l’Hexagone et à enrichir son palmarès.
Aussi, à l’autre bout du fil, quand vient le moment d’évoquer des souvenirs vieux de vingt ans – un peu plus, un peu moins – la perspective du Racing – Metz dominical ne laisse pas l’ombre d’un doute.
« Des grands moments »
« C’était des matches compliqués, souligne Yvon Pouliquen en se plongeant dans le passé. Ça a été de grands moments, une demi-finale de Coupe de France qu’on a gagnée, mais aussi un match terrible avec l’histoire du pétard avec Nelly Viennot. »
En deux instantanés, l’ancien milieu de terrain a synthétisé toute la passion charriée, à chaque fois où presque, lors des retrouvailles entre Alsaciens et Mosellans sur un terrain, particulièrement quand ils portent un maillot ciel et blanc d’un côté et grenat de l’autre.
Pour le jour heureux, Yvon Pouliquen convoque une qualification jubilatoire pour aller défier le PSG au Parc. Le 12 avril 1995, en une Meinau en fusion, le récupérateur avait inscrit l’un de ses sept buts sous la tunique strasbourgeoise.
En 190 matches officiels, cela paraît peu, mais ce n’est pas ce qu’on lui demandait et jamais cela ne lui aura été reproché.
Yvon Pouliquen était la quintessence du joueur de devoir, de l’aboyeur avec un grand “A”, une certaine idée du sacrifice pour un maillot.
Il prolonge le combat et nourrit un état d’esprit club sur les bancs de la réserve, du centre de formation et même des pros. À cette occasion, le triste match entre le Racing et le FC Metz l’a marqué négativement, interrompu qu’il fut pour le jet d’un pétard à proximité d’une arbitre assistante.
Au bout du chemin, le Racing n’avait pas survécu à la cassure pour terminer en D2 en fin de saison avec une Coupe de France dans la poche en même temps. « Je n’ai jamais compris pourquoi il y avait autant de passion autour de ces rendez-vous , relève le Breton, bien heureux que nombre de personnes par ici lui aient donné la “double-nationalité”. J’ai l’impression que c’est le match le plus chaud du Grand Est. C’est peut-être parce que Mulhouse a un peu disparu. »
Les activités d’agent auxquelles l’homme de 55 ans, établi à Lorient, se consacre aujourd’hui l’empêcheront d’être aux premières loges pour le match de dimanche.
Mais la renaissance du Racing lui fait chaud au cœur. D’autant qu’il se sent une part de responsabilité dans les déboires entamés il y a une petite dizaine d’années.
« J’étais sur le banc de Metz quand la série de onze défaites du Racing en Ligue 1 a débuté alors que nous, on était déjà condamné à la trêve avec sept points », se remémore-t-il.
C’était il y a dix ans, lors de la dernière saison dans l’élite avant l’actuelle. Pour le match à venir, il n’y a pas que le cœur qui parle. Yvon Pouliquen décèle dans les tendances récentes de quoi nourrir les espoirs du club strasbourgeois.
« Le Racing a prouvé que les grands clubs ne meurent jamais, même s’il a montré aussi que le foot pouvait rendre fou, conclut-il. Il a vécu une période triste. Aujourd’hui, il n’est ni plus ni moins qu’à sa place. C’est un vrai club de Ligue 1, comme Metz d’ailleurs. Il sort d’une première moitié de saison intéressante, alors que Metz a quand même tendance à faire sans cesse l’ascenseur. »
Une place à part
« Le problème à Metz, c’est qu’il y a dix arrivées, dix départs à chaque intersaison, un joueur est vendu dès qu’il pointe le bout de son nez et c’est compliqué de construire une équipe dans ces conditions. Les Messins sont quasiment condamnés désormais. Pour le Racing, une victoire serait une énorme bouffée d’oxygène. »
Et un pas supplémentaire pour prolonger une histoire où Yvon Pouliquen a une place à part…
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Da Costa (sans doute) forfait
Il était incertain. Il est sans doute forfait. Nuno Da Costa, qui n’a plus joué depuis le 23 février contre Montpellier à cause d’une inflammation à l’adducteur droit (0-0), a prématurément mis un terme à sa séance individuelle hier matin.
L’international cap-verdien du Racing s’est bloqué le dos et, sauf miracle, ratera le derby de dimanche à la Meinau contre Metz.
« De toute façon, même sans ce pépin dorsal, il aurait sans doute été trop court », se résigne son entraîneur Thierry Laurey.
Pour les mêmes raisons (dos bloqué), le milieu Vincent Nogueira, buteur samedi avec la réserve, mais contraint de céder sa place à la 84e contre Amnéville (2-0), est au repos depuis quelques jours et jusqu’à ce week-end au moins. Des six absents à Toulouse il y a deux semaines, l’entraîneur strasbourgeois ne récupère finalement que Jérémy Grimm (suspension purgée) et Martin Terrier (remis de sa douleur à l’ischio-droit).
Koné et Aholou de retour
À l’exception du milieu offensif Moataz Zemzemi, qui se déplace demain avec les U20 tunisiens en Algérie, tous les internationaux strasbourgeois sont rentrés en Alsace.
Bakary Koné (Burkina Faso) et Jean-Eudes Aholou (Côte d’Ivoire) se sont contentés de trottiner hier. Le défenseur burkinabé a joué 90 minutes mardi à Franconville lors de la défaite de sa sélection contre le Kosovo (0-2).
Après avoir fait ses grands débuts samedi à Beauvais face au Togo (2-2), Aholou était lui aussi titulaire mardi, toujours au stade Pierre-Brisson, avec les Éléphants, victorieux de la Moldavie (2-1). Il a disputé l’intégralité de la rencontre.
dna
Il était incertain. Il est sans doute forfait. Nuno Da Costa, qui n’a plus joué depuis le 23 février contre Montpellier à cause d’une inflammation à l’adducteur droit (0-0), a prématurément mis un terme à sa séance individuelle hier matin.
L’international cap-verdien du Racing s’est bloqué le dos et, sauf miracle, ratera le derby de dimanche à la Meinau contre Metz.
« De toute façon, même sans ce pépin dorsal, il aurait sans doute été trop court », se résigne son entraîneur Thierry Laurey.
Pour les mêmes raisons (dos bloqué), le milieu Vincent Nogueira, buteur samedi avec la réserve, mais contraint de céder sa place à la 84e contre Amnéville (2-0), est au repos depuis quelques jours et jusqu’à ce week-end au moins. Des six absents à Toulouse il y a deux semaines, l’entraîneur strasbourgeois ne récupère finalement que Jérémy Grimm (suspension purgée) et Martin Terrier (remis de sa douleur à l’ischio-droit).
Koné et Aholou de retour
À l’exception du milieu offensif Moataz Zemzemi, qui se déplace demain avec les U20 tunisiens en Algérie, tous les internationaux strasbourgeois sont rentrés en Alsace.
Bakary Koné (Burkina Faso) et Jean-Eudes Aholou (Côte d’Ivoire) se sont contentés de trottiner hier. Le défenseur burkinabé a joué 90 minutes mardi à Franconville lors de la défaite de sa sélection contre le Kosovo (0-2).
Après avoir fait ses grands débuts samedi à Beauvais face au Togo (2-2), Aholou était lui aussi titulaire mardi, toujours au stade Pierre-Brisson, avec les Éléphants, victorieux de la Moldavie (2-1). Il a disputé l’intégralité de la rencontre.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
«La Meinau, un vrai stade»
Frédéric Arpinon travaille désormais pour le FC Metz
Strasbourgeois de 1997 à 1999, Frédéric Arpinon est, depuis 2016, recruteur du FC Metz où il a joué de 1995 à 1997. Ce dimanche, l’ancien milieu relayeur, trop pris par ses attributions, ratera sans doute le derby à la Meinau, un stade qui le fait toujours vibrer.
Il n’est rentré que jeudi de Dakar, après une visite à «Génération Foot», l’académie fondée par l’ancien pro Mady Touré, véritable incubateur de talents sénégalais, avec laquelle le FC Metz a signé une convention de partenariat dès 2003.
C’est de là-bas qu’est notamment issu Abdallah Ndour, le latéral gauche strasbourgeois arrivé en Lorraine en 2011, trois ans avant de rallier l’Alsace.
«C’est un peu le Parc des Princes»
Frédéric Arpinon, recruteur du club mosellan depuis mai 2016, a regagné la métropole, mais ne sera pas pour autant présent à la Meinau pour le derby entre ses anciens clubs – du temps de sa splendeur de joueur –, le Racing et le FC Metz. «De par mes fonctions, j’assiste rarement aux matches de Metz. Je ne serai probablement pas à Strasbourg diman-che.»
L’ancien pro aurait pourtant retrouvé la Meinau avec joie. Car de son séjour dans la capitale de l’Europe, le milieu relayeur, qui a disputé 40 matches de Ligue 1 (4 buts) sous la tunique “Ciel et Blanc” – 162 durant sa carrière, plus 130 de L2 –, dit «garder de bons souvenirs», malgré une fracture de la jambe en 1998-1999.
«Pour moi, la Meinau, c’est un peu le Parc des Princes: un vrai stade de foot dans lequel les joueurs peuvent se transcender, les Strasbourgeois comme leurs adversaires», appuie-t-il en espérant que l’ambiance électrisera surtout les hommes de Frédéric Hantz demain.
«Je garde précieusement en mémoire nos grands matches de Coupe d’Europe de l’UEFA, quand nous avons éliminé les Glasgow Rangers et Liverpool, avant de chuter de justesse contre l’Inter de Milan. J’ai vraiment pris du plaisir à Strasbourg, malgré ma longue absence la saison suivante.»
À l’époque, le Nîmois de naissance (48 ans) se frictionne de temps à autre avec le coach Jacky Duguépéroux, autre forte tête. Il en sourit rétrospectivement.
«J’avais mauvais caractère! Mais j’ai, depuis, recroisé Jacky et ça m’a toujours fait plaisir. Je crois que c’était réciproque. En fait, je garde de très bons souvenirs de tous les clubs dans lesquels je suis passé. J’ai même toujours, près de Strasbourg, des amis qui n’appartiennent pas au milieu du foot.»
Le mercredi 14 mars, il était d’ailleurs au Stadium de Molsheim pour assister au nul entre les réserves strasbourgeoise et messine en National 3 (0-0).
«Ce travail est éprouvant, mais j’aime ça»
Il avait été conquis par certains espoirs alsaciens. L’œil aiguisé du recruteur sûrement, celui qui lui a permis d’attirer à Istres, entre 2007 et 2015, les Olivier Giroud (Chelsea), Nicolas De Préville (Bordeaux), Walid Mesloub (Lens), Florian Lejeune (Newcastle) ou Naby Keita (Leipzig).
«À Istres, j’étais multicartes (successivement entraîneur adjoint, coach principal, recruteur et directeur sportif) et je faisais tout. À Metz, je travaille seul au recrutement, avec l’aide de Philippe Gaillot (l’ex-défenseur devenu directeur général adjoint). Il y a deux ans, j’étais sur le point de m’engager avec Nîmes, mais la proposition du FC Metz est arrivée au même moment. Pour moi, Nîmes, c’est compliqué parce que c’est chez moi. Et Metz me tient à cœur.»
Il y est du reste en CDI, mais ne se montre pas moins évasif sur son avenir. Non pas qu’il ait envie de partir. «On va donner le maximum pour que le club, dernier de Ligue 1, finisse la saison au mieux. Ce travail est éprouvant, mais j’aime ça. J’ignore ce que les dirigeants souhaiteront faire. On verra en fonction du projet.»
Où qu’il soit dimanche, “Fred” suivra de près le derby. «Les Strasbourg - Metz sont souvent intéressants. Quand je jouais sous le maillot messin, j’ai gagné deux fois à la Meinau. Je me souviens notamment d’un soir où il faisait très froid, avec un but de Cyrille Pouget qui avait pris le meilleur sur Martin Djetou (2-1 le 20 janvier 1996). Pour nous, ce derby sera difficile, mais idéal dans une Meinau à guichets fermés. Je suis convaincu que le FC Metz à sa place en L1. S’il gagne, tout restera possible.»
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Frédéric Arpinon travaille désormais pour le FC Metz
Strasbourgeois de 1997 à 1999, Frédéric Arpinon est, depuis 2016, recruteur du FC Metz où il a joué de 1995 à 1997. Ce dimanche, l’ancien milieu relayeur, trop pris par ses attributions, ratera sans doute le derby à la Meinau, un stade qui le fait toujours vibrer.
Il n’est rentré que jeudi de Dakar, après une visite à «Génération Foot», l’académie fondée par l’ancien pro Mady Touré, véritable incubateur de talents sénégalais, avec laquelle le FC Metz a signé une convention de partenariat dès 2003.
C’est de là-bas qu’est notamment issu Abdallah Ndour, le latéral gauche strasbourgeois arrivé en Lorraine en 2011, trois ans avant de rallier l’Alsace.
«C’est un peu le Parc des Princes»
Frédéric Arpinon, recruteur du club mosellan depuis mai 2016, a regagné la métropole, mais ne sera pas pour autant présent à la Meinau pour le derby entre ses anciens clubs – du temps de sa splendeur de joueur –, le Racing et le FC Metz. «De par mes fonctions, j’assiste rarement aux matches de Metz. Je ne serai probablement pas à Strasbourg diman-che.»
L’ancien pro aurait pourtant retrouvé la Meinau avec joie. Car de son séjour dans la capitale de l’Europe, le milieu relayeur, qui a disputé 40 matches de Ligue 1 (4 buts) sous la tunique “Ciel et Blanc” – 162 durant sa carrière, plus 130 de L2 –, dit «garder de bons souvenirs», malgré une fracture de la jambe en 1998-1999.
«Pour moi, la Meinau, c’est un peu le Parc des Princes: un vrai stade de foot dans lequel les joueurs peuvent se transcender, les Strasbourgeois comme leurs adversaires», appuie-t-il en espérant que l’ambiance électrisera surtout les hommes de Frédéric Hantz demain.
«Je garde précieusement en mémoire nos grands matches de Coupe d’Europe de l’UEFA, quand nous avons éliminé les Glasgow Rangers et Liverpool, avant de chuter de justesse contre l’Inter de Milan. J’ai vraiment pris du plaisir à Strasbourg, malgré ma longue absence la saison suivante.»
À l’époque, le Nîmois de naissance (48 ans) se frictionne de temps à autre avec le coach Jacky Duguépéroux, autre forte tête. Il en sourit rétrospectivement.
«J’avais mauvais caractère! Mais j’ai, depuis, recroisé Jacky et ça m’a toujours fait plaisir. Je crois que c’était réciproque. En fait, je garde de très bons souvenirs de tous les clubs dans lesquels je suis passé. J’ai même toujours, près de Strasbourg, des amis qui n’appartiennent pas au milieu du foot.»
Le mercredi 14 mars, il était d’ailleurs au Stadium de Molsheim pour assister au nul entre les réserves strasbourgeoise et messine en National 3 (0-0).
«Ce travail est éprouvant, mais j’aime ça»
Il avait été conquis par certains espoirs alsaciens. L’œil aiguisé du recruteur sûrement, celui qui lui a permis d’attirer à Istres, entre 2007 et 2015, les Olivier Giroud (Chelsea), Nicolas De Préville (Bordeaux), Walid Mesloub (Lens), Florian Lejeune (Newcastle) ou Naby Keita (Leipzig).
«À Istres, j’étais multicartes (successivement entraîneur adjoint, coach principal, recruteur et directeur sportif) et je faisais tout. À Metz, je travaille seul au recrutement, avec l’aide de Philippe Gaillot (l’ex-défenseur devenu directeur général adjoint). Il y a deux ans, j’étais sur le point de m’engager avec Nîmes, mais la proposition du FC Metz est arrivée au même moment. Pour moi, Nîmes, c’est compliqué parce que c’est chez moi. Et Metz me tient à cœur.»
Il y est du reste en CDI, mais ne se montre pas moins évasif sur son avenir. Non pas qu’il ait envie de partir. «On va donner le maximum pour que le club, dernier de Ligue 1, finisse la saison au mieux. Ce travail est éprouvant, mais j’aime ça. J’ignore ce que les dirigeants souhaiteront faire. On verra en fonction du projet.»
Où qu’il soit dimanche, “Fred” suivra de près le derby. «Les Strasbourg - Metz sont souvent intéressants. Quand je jouais sous le maillot messin, j’ai gagné deux fois à la Meinau. Je me souviens notamment d’un soir où il faisait très froid, avec un but de Cyrille Pouget qui avait pris le meilleur sur Martin Djetou (2-1 le 20 janvier 1996). Pour nous, ce derby sera difficile, mais idéal dans une Meinau à guichets fermés. Je suis convaincu que le FC Metz à sa place en L1. S’il gagne, tout restera possible.»
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Laurey en garde 20 pour le derby
A l’appel, notamment, des UB 90, quelque 1500 supporters sont venus cet après-midi à la Meinau apporter leur soutien aux Bleus du Racing avant un derby important pour le maintien en Ligue 1 demain (17h) contre la lanterne rouge, Metz, dans une enceinte strasbourgeoise à guichets fermés.
A l’issue de la séance de veille de match qui s’est déroulée devant 1500 supporters et vient de s’achever, l’entraîneur du Racing Thierry Laurey a conservé 20 joueurs pour le derby de ce dimanche (17h) à la Meinau contre la lanterne rouge messine, victorieuse 3-0 à l’aller le 20 décembre à Saint-Symphorien.
C’est une première, du moins par son ampleur : cet après-midi, le dernier entraînement du Racing avant le derby de ce dimanche (17h) à la Meinau contre Metz s’est déroulé sur le terrain annexe devant quelque 1500 supporters. Une foule composée de fans de longue date ou atteints plus récemment par le virus bleu, mais aussi de familles venues profiter du soleil et apporter leur soutien à Bakary Koné et ses partenaires avant un match capital pour le maintien en Ligue 1.
Pendant une heure et quart, les hommes de Thierry Laurey se sont entraînés sous les vivats de leurs aficionados. A l’issue de cette ultime répétition pour laquelle il avait convoqué 21 joueurs, dont trois gardiens, le coach strasbourgeois a choisi d’en garder 20. Seul le 3e portier, Landry Bonnefoi, n’a pas été retenu.
Du groupe de 18 qui a arraché le nul à la 95e minute à Toulouse le 17 mars (2-2) ne sort en fait que Vincent Nogueira. Le milieu relayeur s’est bloqué le dos l’autre samedi avec la réserve contre Amnéville et a simplement trottiné cet après-midi pendant que ses coéquipiers répétaient leurs gammes. L’attaquant Martin Terrier, remis de sa blessure à l’ischio-jambier droit, et le milieu récupérateur Jérémy Grimm, qui a purgé son match de suspension, réapparaissent dans ce groupe élargi, tout comme le jeune milieu défensif de la réserve Anthony Caci.
Sauf surprise, le coach du RCSA devrait reconduire le onze de départ aligné voici deux semaines au Stadium face au Téfécé, dans son traditionnel 4-4-2, avec un milieu en losange.
Les équipes possibles :
Strasbourg : Oukidja – Seka, Koné, Martinez, Ndour – Martin, Aholou, Lienard – Corgnet – Blayac, Bahoken. Remplaçants (à choisir parmi) : Terrier, Salmier, Aaneba, Caci, Grimm, Gonçalves, Saadi, Zohi, Kamara (g).
Metz : Kawashima – Balliu, Diagne, Niakhaté, Rivierez – Cohade, Mandjeck – Dossevi, Milicevic, Roux – Rivière. Remplaçants : Poblete, Niane, Boulaya, Maziz, Selimovic, Mollet, Beunardeau (g).
Absents: à Strasbourg, Mangane (ischio-jambier gauche), Foulquier (adducteur droit), Lala (ischio droit), Da Costa (dos), Nogueira (dos), Zemzemi (sélection U20 Tunisie), Tchamba, Othon, Bonnefoi (choix)
à Metz, Palmieri (suspendu), Assou-Ekotto, Basin, Didillon, Efouba, Goudiaby, Jallow, Jouffre, Udol (blessés ou en phase de reprise), Bisevac, Larriere, Nguette, Thill, Peugnet (choix de l'entraîneur).
dna
A l’appel, notamment, des UB 90, quelque 1500 supporters sont venus cet après-midi à la Meinau apporter leur soutien aux Bleus du Racing avant un derby important pour le maintien en Ligue 1 demain (17h) contre la lanterne rouge, Metz, dans une enceinte strasbourgeoise à guichets fermés.
A l’issue de la séance de veille de match qui s’est déroulée devant 1500 supporters et vient de s’achever, l’entraîneur du Racing Thierry Laurey a conservé 20 joueurs pour le derby de ce dimanche (17h) à la Meinau contre la lanterne rouge messine, victorieuse 3-0 à l’aller le 20 décembre à Saint-Symphorien.
C’est une première, du moins par son ampleur : cet après-midi, le dernier entraînement du Racing avant le derby de ce dimanche (17h) à la Meinau contre Metz s’est déroulé sur le terrain annexe devant quelque 1500 supporters. Une foule composée de fans de longue date ou atteints plus récemment par le virus bleu, mais aussi de familles venues profiter du soleil et apporter leur soutien à Bakary Koné et ses partenaires avant un match capital pour le maintien en Ligue 1.
Pendant une heure et quart, les hommes de Thierry Laurey se sont entraînés sous les vivats de leurs aficionados. A l’issue de cette ultime répétition pour laquelle il avait convoqué 21 joueurs, dont trois gardiens, le coach strasbourgeois a choisi d’en garder 20. Seul le 3e portier, Landry Bonnefoi, n’a pas été retenu.
Du groupe de 18 qui a arraché le nul à la 95e minute à Toulouse le 17 mars (2-2) ne sort en fait que Vincent Nogueira. Le milieu relayeur s’est bloqué le dos l’autre samedi avec la réserve contre Amnéville et a simplement trottiné cet après-midi pendant que ses coéquipiers répétaient leurs gammes. L’attaquant Martin Terrier, remis de sa blessure à l’ischio-jambier droit, et le milieu récupérateur Jérémy Grimm, qui a purgé son match de suspension, réapparaissent dans ce groupe élargi, tout comme le jeune milieu défensif de la réserve Anthony Caci.
Sauf surprise, le coach du RCSA devrait reconduire le onze de départ aligné voici deux semaines au Stadium face au Téfécé, dans son traditionnel 4-4-2, avec un milieu en losange.
Les équipes possibles :
Strasbourg : Oukidja – Seka, Koné, Martinez, Ndour – Martin, Aholou, Lienard – Corgnet – Blayac, Bahoken. Remplaçants (à choisir parmi) : Terrier, Salmier, Aaneba, Caci, Grimm, Gonçalves, Saadi, Zohi, Kamara (g).
Metz : Kawashima – Balliu, Diagne, Niakhaté, Rivierez – Cohade, Mandjeck – Dossevi, Milicevic, Roux – Rivière. Remplaçants : Poblete, Niane, Boulaya, Maziz, Selimovic, Mollet, Beunardeau (g).
Absents: à Strasbourg, Mangane (ischio-jambier gauche), Foulquier (adducteur droit), Lala (ischio droit), Da Costa (dos), Nogueira (dos), Zemzemi (sélection U20 Tunisie), Tchamba, Othon, Bonnefoi (choix)
à Metz, Palmieri (suspendu), Assou-Ekotto, Basin, Didillon, Efouba, Goudiaby, Jallow, Jouffre, Udol (blessés ou en phase de reprise), Bisevac, Larriere, Nguette, Thill, Peugnet (choix de l'entraîneur).
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Un air de revanche
Après avoir redressé la tête il y a quinze jours à Toulouse (2-2), le Racing se doit d’enchaîner par un succès cet après-midi, face au FC Metz, dans un derby à “six points” qui sent la poudre.
Le samedi 8 mars 2008 reste une date noire dans l’histoire du Racing. Noire de chez noire, même.
Bien lancés dans la course au maintien après une victoire au Mans (0-1), les Strasbourgeois avaient ce soir-là perdu les pédales face au FC Metz. Défaits 3-2 dans leur antre de la Meinau, dans une ambiance délétère, les Alsaciens n’avaient pas seulement perdu un match, mais aussi le fil de leur saison.
Car ce revers face au rival grenat, qui luttait lui aussi pour se maintenir, avait été la première des onze défaites successives qui avaient conduit le Racing de Jean-Marc Furlan en Ligue 2.
Une relégation qui avait marqué le début de la descente aux enfers du club strasbourgeois jusque dans les bas-fonds du foot amateur.
« Ce qui m’importe, c’est de prendre les trois points »
Dix ans plus tard, dans une Meinau qui s’annonce pleine comme un œuf en ce dimanche pascal, le Racing a l’occasion de jeter définitivement tous ces vilains souvenirs à la poubelle.
Et, accessoirement, de prendre une revanche face à son meilleur ennemi, qui l’avait proprement baladé avant la trêve de Noël, à Saint-Symphorien, au grand dam des supporters alsaciens (3-0).
Mais derby ou pas, suprématie régionale ou pas, les Strasbourgeois ont surtout l’obligation d’engranger trois points cet après-midi, pour éviter de voir la zone rouge se rapprocher.
« J’entends bien que pour les supporters et les gens proches du club, ce match est important, avance Thierry Laurey. Mais ce qui m’importe, ce n’est pas que ce soit Metz, Lyon ou Marseille en face, c’est de prendre les trois points. »
En effet. Car depuis le 11 février dernier et un succès face à Troyes à la Meinau (2-1), les coéquipiers de Bakary Koné ont peiné, comptablement parlant. Deux points engrangés lors des cinq dernières rencontres, voilà le maigre bilan des Alsaciens.
C’est peu, trop peu, et la tortue Racing va devoir se transformer rapidement en lièvre s’il veut respirer un peu mieux, à huit journées de la fin du championnat.
« Plus on va se rapprocher de la ligne d’arrivée, plus une certaine forme de pression va monter au sein des équipes qui jouent le maintien, avance Thierry Laurey. On s’attend à un match compliqué. » Et ce d’autant plus que le FC Metz a mangé son pain noir en début de saison. Mais depuis sa victoire face… au Racing, justement, en décembre, les hommes de Frédéric Hantz vont mieux.
« On sait que rien ne sera facile lors de cette rencontre, souligne le coach des Ciel et Blanc. Metz est une équipe de qualité, qui paye son mauvais début de championnat. Même si c’est difficile de recoller les morceaux après une telle entame, les Messins se sont remis dedans et c’est une équipe cohérente. »
Et notamment sur le plan offensif, si l’on en croit coach Laurey. « Dossevi, Rivière, Roux, Mollet, Cohade… C’est une équipe qui tient la route, énumère l’entraîneur. Offensivement, ils peuvent être performants. Et au match aller, sans un grand Landry (Bonnefoi) , on aurait encaissé un but bien avant la 60e minute. »
Bref, le Racing aurait tort de penser que cette rencontre est pliée face à une équipe messine démobilisée. Bien au contraire, les Grenats n’ont pas grand-chose à perdre. Et rien de tel qu’une petite victoire en terrain ennemi pour redonner un peu de baume au cœur aux supporteurs lorrains.
« Intensité et concentration »
« C’est un match particulier, un derby pour nos supporters, mais c’est surtout un match à trois points qu’il faut absolument gagner, résume de son côté le défenseur latéral Abdallah Ndour. Depuis quelque temps, on n’avance pas trop à domicile et il faut tout faire pour gagner ce match. »
Tout, mais pas n’importe quoi, surtout défensivement. « On ne peut pas prendre deux buts à chaque match. Il va falloir résoudre nos soucis défensifs pour améliorer nos résultats », reconnaît volontiers Thierry Laurey.
Pour le reste, point de secret. Derby ou pas, le point clé est la rigueur. « Il faut mettre de l’intensité et de la concentration pour y arriver », ajoute encore Thierry Laurey. Cela sonne comme une évidence. Aux Bleus d’y ajouter un peu de cœur pour qu’en ce premier avril, ce derby tant attendu ne tourne pas à la mauvaise blague.
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Après avoir redressé la tête il y a quinze jours à Toulouse (2-2), le Racing se doit d’enchaîner par un succès cet après-midi, face au FC Metz, dans un derby à “six points” qui sent la poudre.
Le samedi 8 mars 2008 reste une date noire dans l’histoire du Racing. Noire de chez noire, même.
Bien lancés dans la course au maintien après une victoire au Mans (0-1), les Strasbourgeois avaient ce soir-là perdu les pédales face au FC Metz. Défaits 3-2 dans leur antre de la Meinau, dans une ambiance délétère, les Alsaciens n’avaient pas seulement perdu un match, mais aussi le fil de leur saison.
Car ce revers face au rival grenat, qui luttait lui aussi pour se maintenir, avait été la première des onze défaites successives qui avaient conduit le Racing de Jean-Marc Furlan en Ligue 2.
Une relégation qui avait marqué le début de la descente aux enfers du club strasbourgeois jusque dans les bas-fonds du foot amateur.
« Ce qui m’importe, c’est de prendre les trois points »
Dix ans plus tard, dans une Meinau qui s’annonce pleine comme un œuf en ce dimanche pascal, le Racing a l’occasion de jeter définitivement tous ces vilains souvenirs à la poubelle.
Et, accessoirement, de prendre une revanche face à son meilleur ennemi, qui l’avait proprement baladé avant la trêve de Noël, à Saint-Symphorien, au grand dam des supporters alsaciens (3-0).
Mais derby ou pas, suprématie régionale ou pas, les Strasbourgeois ont surtout l’obligation d’engranger trois points cet après-midi, pour éviter de voir la zone rouge se rapprocher.
« J’entends bien que pour les supporters et les gens proches du club, ce match est important, avance Thierry Laurey. Mais ce qui m’importe, ce n’est pas que ce soit Metz, Lyon ou Marseille en face, c’est de prendre les trois points. »
En effet. Car depuis le 11 février dernier et un succès face à Troyes à la Meinau (2-1), les coéquipiers de Bakary Koné ont peiné, comptablement parlant. Deux points engrangés lors des cinq dernières rencontres, voilà le maigre bilan des Alsaciens.
C’est peu, trop peu, et la tortue Racing va devoir se transformer rapidement en lièvre s’il veut respirer un peu mieux, à huit journées de la fin du championnat.
« Plus on va se rapprocher de la ligne d’arrivée, plus une certaine forme de pression va monter au sein des équipes qui jouent le maintien, avance Thierry Laurey. On s’attend à un match compliqué. » Et ce d’autant plus que le FC Metz a mangé son pain noir en début de saison. Mais depuis sa victoire face… au Racing, justement, en décembre, les hommes de Frédéric Hantz vont mieux.
« On sait que rien ne sera facile lors de cette rencontre, souligne le coach des Ciel et Blanc. Metz est une équipe de qualité, qui paye son mauvais début de championnat. Même si c’est difficile de recoller les morceaux après une telle entame, les Messins se sont remis dedans et c’est une équipe cohérente. »
Et notamment sur le plan offensif, si l’on en croit coach Laurey. « Dossevi, Rivière, Roux, Mollet, Cohade… C’est une équipe qui tient la route, énumère l’entraîneur. Offensivement, ils peuvent être performants. Et au match aller, sans un grand Landry (Bonnefoi) , on aurait encaissé un but bien avant la 60e minute. »
Bref, le Racing aurait tort de penser que cette rencontre est pliée face à une équipe messine démobilisée. Bien au contraire, les Grenats n’ont pas grand-chose à perdre. Et rien de tel qu’une petite victoire en terrain ennemi pour redonner un peu de baume au cœur aux supporteurs lorrains.
« Intensité et concentration »
« C’est un match particulier, un derby pour nos supporters, mais c’est surtout un match à trois points qu’il faut absolument gagner, résume de son côté le défenseur latéral Abdallah Ndour. Depuis quelque temps, on n’avance pas trop à domicile et il faut tout faire pour gagner ce match. »
Tout, mais pas n’importe quoi, surtout défensivement. « On ne peut pas prendre deux buts à chaque match. Il va falloir résoudre nos soucis défensifs pour améliorer nos résultats », reconnaît volontiers Thierry Laurey.
Pour le reste, point de secret. Derby ou pas, le point clé est la rigueur. « Il faut mettre de l’intensité et de la concentration pour y arriver », ajoute encore Thierry Laurey. Cela sonne comme une évidence. Aux Bleus d’y ajouter un peu de cœur pour qu’en ce premier avril, ce derby tant attendu ne tourne pas à la mauvaise blague.
dna
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
La dernière carte
Le FC Metz abat sans doute sa dernière carte dans la course au maintien cet après-midi. Une victoire à la Meinau entretiendrait le mince espoir d’un sauvetage hautement improbable.
Jusqu’à son succès 3-1 à Montpellier le 16 décembre, le parcours du FC Metz s’est apparenté à un long et terrible chemin de croix.
Quatre points en 16 journées, dont une “pauvre” victoire à Angers (1-0 le 17 septembre), un coach limogé (Philippe Hinschberger), un autre nommé le 28 octobre (Frédéric Hantz) et un choc psychologique qui tarde à produire son effet : longtemps, le club lorrain a concouru pour établir le pire total de l’histoire en Ligue 1.
Avant d’aller à la Mosson, il accusait 12 unités de retard sur le 18e et barragiste, Toulouse, et 14 sur le 17e et premier non-relégable, Lille.
« Perdre à Troyes a été très dur »
Mais le succès dans l’Hérault lui a redonné vie. En quatre matches, l’ex-Strasbourgeois Renaud Cohade et les siens ont engrangé 10 points sur 12 (3 succès, 1 nul), avec, en prime, un 3-0 face au Racing le 20 décembre à Saint-Symphorien. Et même 14 sur 21 après les trois suivants. Mais depuis leur 5e et dernière victoire contre Nice le 27 janvier (2-1), leur bilan n’est pas fameux : 3 nuls, 4 revers et 3 points sur 21. Seul Lille a fait aussi mal.
Néanmoins, derrière cette triste réalité chiffrée s’en cache une autre, moins accablante pour les joueurs de Hantz. S’ils descendent en Ligue 2, ils pourront amèrement regretter ce triptyque maudit des 26e , 27e et 28e journées au cours duquel ils ont lâché dans le money-time cinq points à leur portée.
Lorsqu’ils débarquent à Troyes le 17 février, ils ne pointent plus qu’à 7 longueurs d’une ESTAC barragiste et d’un Amiens 17e. Mais ils s’inclinent sur le fil (1-0, but d’Adama Niane à la 88e ). Une semaine plus tard à Guingamp, ils mènent 2-1 jusqu’à l’égalisation de Lucas Deaux à la 86e.
Puis le 3 mars à Saint-Symphorien, ils sont rejoints à la 84e par Toulouse (1-1). « On a manqué de réussite à ce moment-là, se désole le recruteur lorrain Frédéric Arpinon, milieu de terrain du Racing de 1997 à 1999. Mais notre situation actuelle découle avant tout de notre début de saison. Après, perdre à Troyes, chez un concurrent direct, a été très dur comptablement et moralement. Si nous avions gardé le nul ce jour-là, nous ne serions qu’à cinq points des Troyens (18es et barragistes). Ce résultat nous a fait mal. »
« L’équipe n’a jamais lâché »
Plombé par sa nouvelle série d’insuccès, le FCM, “bon” dernier, abattra-il ce dimanche sa dernière carte dans la course au maintien ?
« Ça fait un moment qu’on se dit : “C’est ce match qu’il faut gagner.” Mais c’est vrai qu’avec un bon résultat à Strasbourg, tout resterait jouable, répond Fred Arpinon. Le point positif, c’est que l’équipe n’a jamais lâché. Contre Nantes (1-1 le 18 mars) , on n’a pas vu la différence de classement. Je suis persuadé qu’avec un peu de confiance, Metz peut enchaîner trois ou quatre victoires, comme en décembre-janvier. Il manque juste un petit déclic. J’espère qu’il se produira à la Meinau. »
Même s’il sait que la mission des Grenats relève de l’impossible, le recruteur mosellan s’appuie sur « un calendrier assez favorable ensuite » pour y croire encore. Après la réception de Lyon, puis un voyage à Rennes, le FC Metz affrontera quatre équipes de la 2e partie de tableau (Caen, à Lille, Angers et à Amiens).
Mais pour espérer sauver sa tête dans quelques semaines, il doit remplir une condition préalable : sortir indemne du derby couperet d’aujourd’hui.
dna
Le FC Metz abat sans doute sa dernière carte dans la course au maintien cet après-midi. Une victoire à la Meinau entretiendrait le mince espoir d’un sauvetage hautement improbable.
Jusqu’à son succès 3-1 à Montpellier le 16 décembre, le parcours du FC Metz s’est apparenté à un long et terrible chemin de croix.
Quatre points en 16 journées, dont une “pauvre” victoire à Angers (1-0 le 17 septembre), un coach limogé (Philippe Hinschberger), un autre nommé le 28 octobre (Frédéric Hantz) et un choc psychologique qui tarde à produire son effet : longtemps, le club lorrain a concouru pour établir le pire total de l’histoire en Ligue 1.
Avant d’aller à la Mosson, il accusait 12 unités de retard sur le 18e et barragiste, Toulouse, et 14 sur le 17e et premier non-relégable, Lille.
« Perdre à Troyes a été très dur »
Mais le succès dans l’Hérault lui a redonné vie. En quatre matches, l’ex-Strasbourgeois Renaud Cohade et les siens ont engrangé 10 points sur 12 (3 succès, 1 nul), avec, en prime, un 3-0 face au Racing le 20 décembre à Saint-Symphorien. Et même 14 sur 21 après les trois suivants. Mais depuis leur 5e et dernière victoire contre Nice le 27 janvier (2-1), leur bilan n’est pas fameux : 3 nuls, 4 revers et 3 points sur 21. Seul Lille a fait aussi mal.
Néanmoins, derrière cette triste réalité chiffrée s’en cache une autre, moins accablante pour les joueurs de Hantz. S’ils descendent en Ligue 2, ils pourront amèrement regretter ce triptyque maudit des 26e , 27e et 28e journées au cours duquel ils ont lâché dans le money-time cinq points à leur portée.
Lorsqu’ils débarquent à Troyes le 17 février, ils ne pointent plus qu’à 7 longueurs d’une ESTAC barragiste et d’un Amiens 17e. Mais ils s’inclinent sur le fil (1-0, but d’Adama Niane à la 88e ). Une semaine plus tard à Guingamp, ils mènent 2-1 jusqu’à l’égalisation de Lucas Deaux à la 86e.
Puis le 3 mars à Saint-Symphorien, ils sont rejoints à la 84e par Toulouse (1-1). « On a manqué de réussite à ce moment-là, se désole le recruteur lorrain Frédéric Arpinon, milieu de terrain du Racing de 1997 à 1999. Mais notre situation actuelle découle avant tout de notre début de saison. Après, perdre à Troyes, chez un concurrent direct, a été très dur comptablement et moralement. Si nous avions gardé le nul ce jour-là, nous ne serions qu’à cinq points des Troyens (18es et barragistes). Ce résultat nous a fait mal. »
« L’équipe n’a jamais lâché »
Plombé par sa nouvelle série d’insuccès, le FCM, “bon” dernier, abattra-il ce dimanche sa dernière carte dans la course au maintien ?
« Ça fait un moment qu’on se dit : “C’est ce match qu’il faut gagner.” Mais c’est vrai qu’avec un bon résultat à Strasbourg, tout resterait jouable, répond Fred Arpinon. Le point positif, c’est que l’équipe n’a jamais lâché. Contre Nantes (1-1 le 18 mars) , on n’a pas vu la différence de classement. Je suis persuadé qu’avec un peu de confiance, Metz peut enchaîner trois ou quatre victoires, comme en décembre-janvier. Il manque juste un petit déclic. J’espère qu’il se produira à la Meinau. »
Même s’il sait que la mission des Grenats relève de l’impossible, le recruteur mosellan s’appuie sur « un calendrier assez favorable ensuite » pour y croire encore. Après la réception de Lyon, puis un voyage à Rennes, le FC Metz affrontera quatre équipes de la 2e partie de tableau (Caen, à Lille, Angers et à Amiens).
Mais pour espérer sauver sa tête dans quelques semaines, il doit remplir une condition préalable : sortir indemne du derby couperet d’aujourd’hui.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Ambiance -
1 500 supporters, hier, à la Meinau, lors de l’ultime séance d’entraînement
« Je n’ai jamais vu ça »
Mille cinq cents supporters strasbourgeois se sont déplacés hier, pour encourager leurs troupes lors de l’ultime entraînement avant le derby face à Metz.
15h30, hier, le long des grilles de la Meinau. Alors que l’entraînement des Bleus ne débute qu’à 17h, plusieurs centaines de personnes sont déjà présentes. Les uns avec l’écharpe du Racing autour du cou, les autres avec le k-way estampillé UB 90 et une bière à la main.
Au milieu de cette foule qui ne cesse de grossir, quelques poussettes, des vélos et bien sûr, l’un ou l’autre ballon de foot.
Près d’une camionnette, les UB 90 vendent leur dernier tee-shirt, une édition spéciale dédiée à la tribune ouest, qui part comme des petits pains.
Serge, en charge de la sécurité du Racing, a mobilisé une dizaine de stadiers et quelques rambardes métalliques pour gérer la foule. « On attend à peu près 1 500 personnes », lâche-t-il.
Ils seront bien là une heure plus tard, avec tout l’attirail : tambours, cornes de brume… pour un peu, on se croirait déjà au match.
« Franchement, je n’ai jamais vu ça, lance Émile. Je viens depuis 1978 à la Meinau et ce qui m’impressionne le plus, c’est qu’il y a des gens que je n’ai jamais vus. Beaucoup de jeunes, de visages neufs… Une nouvelle génération qui n’a jamais connu la Ligue 1. »
Loïc et Geoffrey, venus de Haguenau, confirment. Ils ne sont « jamais venus à l’entraînement du Racing » et c’est donc une première. « Je suis venu pour supporter les joueurs. Parce que c’est Metz (sourire en coin) et pour l’enjeu. Il faut prendre trois points », lâche Loïc. « Surtout que le match aller nous est resté en travers de la gorge », renchérit Geoffrey, qui avait fait le déplacement en Lorraine.
« Donner conscience aux joueurs de l’importance de ce match »
Tous deux pensent que « de voir tout ce monde va donner conscience aux joueurs de l’importance de ce match ». « Parce que là, il n’y a pas que Strasbourg, mais toute l’Alsace. Et mêmes les Allemands du KSC et du Hertha », lâche encore Geoffrey.
À la sortie des joueurs, une énorme clameur s’élève. Et durant toute l’heure que durera la session d’entraînement, elle ne cessera pas. Le kop s’installe le long du terrain d’entraînement et enchaîne les chants. Tout le monde suit, grands comme petits. « Lors de certains matches de CFA 2, on était moins nombreux », se marre Jean-Pierre, un peu en retrait.
« Oui, mais là, toutes les conditions sont réunies, avance Juliette. Il fait beau, tu peux venir avec les enfants et c’est un samedi de week-end prolongé. »
L’entraînement se termine dans une ambiance toujours bon enfant. Le retour des joueurs au vestiaire est l’occasion de craquer une bonne trentaine de fumigènes, sous le regard de Marc Keller et d’Alain Fontanel, venu représenter la Ville. Pas de sanctions à craindre cette fois : la LFP ne s’intéresse pas (encore) aux entraînements.
Joueurs et staff apprécient cette mobilisation. « On a envie de se donner à fond pour eux », argue Abdallah Ndour, avant d’aller signer quelques autographes.
« Ici, il y a de vrais supporters et pour nous c’est fantastique, souligne Thierry Laurey. Est-ce que cet engouement me surprend ? Oui et non. Quand on voit le nombre de personnes qui nous suivent… On a rempli plusieurs fois le stade et les parcages visiteurs. Il y a une réelle passion des gens pour le Racing et ça prouve qu’on n’est pas seul, que les gens y croient. Et nous, on essaie d’être à la hauteur de leurs espérances, même si c’est parfois difficile. »
dna
1 500 supporters, hier, à la Meinau, lors de l’ultime séance d’entraînement
« Je n’ai jamais vu ça »
Mille cinq cents supporters strasbourgeois se sont déplacés hier, pour encourager leurs troupes lors de l’ultime entraînement avant le derby face à Metz.
15h30, hier, le long des grilles de la Meinau. Alors que l’entraînement des Bleus ne débute qu’à 17h, plusieurs centaines de personnes sont déjà présentes. Les uns avec l’écharpe du Racing autour du cou, les autres avec le k-way estampillé UB 90 et une bière à la main.
Au milieu de cette foule qui ne cesse de grossir, quelques poussettes, des vélos et bien sûr, l’un ou l’autre ballon de foot.
Près d’une camionnette, les UB 90 vendent leur dernier tee-shirt, une édition spéciale dédiée à la tribune ouest, qui part comme des petits pains.
Serge, en charge de la sécurité du Racing, a mobilisé une dizaine de stadiers et quelques rambardes métalliques pour gérer la foule. « On attend à peu près 1 500 personnes », lâche-t-il.
Ils seront bien là une heure plus tard, avec tout l’attirail : tambours, cornes de brume… pour un peu, on se croirait déjà au match.
« Franchement, je n’ai jamais vu ça, lance Émile. Je viens depuis 1978 à la Meinau et ce qui m’impressionne le plus, c’est qu’il y a des gens que je n’ai jamais vus. Beaucoup de jeunes, de visages neufs… Une nouvelle génération qui n’a jamais connu la Ligue 1. »
Loïc et Geoffrey, venus de Haguenau, confirment. Ils ne sont « jamais venus à l’entraînement du Racing » et c’est donc une première. « Je suis venu pour supporter les joueurs. Parce que c’est Metz (sourire en coin) et pour l’enjeu. Il faut prendre trois points », lâche Loïc. « Surtout que le match aller nous est resté en travers de la gorge », renchérit Geoffrey, qui avait fait le déplacement en Lorraine.
« Donner conscience aux joueurs de l’importance de ce match »
Tous deux pensent que « de voir tout ce monde va donner conscience aux joueurs de l’importance de ce match ». « Parce que là, il n’y a pas que Strasbourg, mais toute l’Alsace. Et mêmes les Allemands du KSC et du Hertha », lâche encore Geoffrey.
À la sortie des joueurs, une énorme clameur s’élève. Et durant toute l’heure que durera la session d’entraînement, elle ne cessera pas. Le kop s’installe le long du terrain d’entraînement et enchaîne les chants. Tout le monde suit, grands comme petits. « Lors de certains matches de CFA 2, on était moins nombreux », se marre Jean-Pierre, un peu en retrait.
« Oui, mais là, toutes les conditions sont réunies, avance Juliette. Il fait beau, tu peux venir avec les enfants et c’est un samedi de week-end prolongé. »
L’entraînement se termine dans une ambiance toujours bon enfant. Le retour des joueurs au vestiaire est l’occasion de craquer une bonne trentaine de fumigènes, sous le regard de Marc Keller et d’Alain Fontanel, venu représenter la Ville. Pas de sanctions à craindre cette fois : la LFP ne s’intéresse pas (encore) aux entraînements.
Joueurs et staff apprécient cette mobilisation. « On a envie de se donner à fond pour eux », argue Abdallah Ndour, avant d’aller signer quelques autographes.
« Ici, il y a de vrais supporters et pour nous c’est fantastique, souligne Thierry Laurey. Est-ce que cet engouement me surprend ? Oui et non. Quand on voit le nombre de personnes qui nous suivent… On a rempli plusieurs fois le stade et les parcages visiteurs. Il y a une réelle passion des gens pour le Racing et ça prouve qu’on n’est pas seul, que les gens y croient. Et nous, on essaie d’être à la hauteur de leurs espérances, même si c’est parfois difficile. »
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Bonjour à tous et bienvenue au stade de la Meinau pour suivre en direct et en intégralité cette rencontre de la 31e journée de Ligue 1 entre le Racing Club de Strasbourg Alsace et le FC Metz !
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Avant toute chose, joyeuses Pâques à tous ! Avec, on l'espère pour tous les fans du Racing, un panier bien garni et pourquoi pas trois points supplémentaires au milieu des oeufs en chocolat pour favoriser la digestion...
.
Sans plus tarder, voici la composition officielle des deux équipes amenées à disputer ce derby de l'Est :
Racing Strasbourg : 16. Alexandre Oukidja (g) – 22. Ernest Seka, 26. Bakary Koné (cap), 4. Pablo Martinez, 3. Abdallah Ndour – 28. Jonas Martin, 8. Jean-Eudes Aholou, 11. Dimitri Lienard – 10. Benjamin Corgnet – 19. Stéphane Bahoken, 13. Jérémy Blayac. Remplaçants : 30. Bingourou Kamara (g), 21. Yoann Salmier, 17. Anthony Gonçalves, 34. Anthony Caci, 6. Jérémy Grimm, 20. Martin Terrier, 9. Idriss Saadi. Entraîneur : Thierry Laurey.
FC Metz : 16. Eiji Kawashima (g) – 25. Ivan Balliu, 15. Vahid Selimovic, 21. Moussa Niakhaté, 28. Jonathan Rivierez – 17. Mathieu Dossevi, 24. Renaud Cohade (cap), 5. Geronimo Poblete, 19. Florent Mollet - 29. Emmanuel Rivière, 9. Nolan Roux. Remplaçants : 30. Quentin Beunardeau, 3. Fallou Diagne, 4. Georges Mandjeck, 7. Ibrahima Niane, 10. Danijel Milisevic, 22. Farid Boualaya, 33. Youssef Maziz. Entraîneur : Frédéric Hantz.
.
Côté Racing, aucune surprise : le onze de départ aligné par Thierry Laurey est le même que celui qui avait débuté le match à Toulouse il y a quinze jours (2-2). Du groupe de 20 joueurs retenu hier sortent les jeunes Kevin Zohi et Ismaël Aaneba, qui suivront donc le match des tribunes.
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Le coup d'envoi de la rencontre vient d'être donné par l'arbitre principal M. Ruddy Buquet ! Les Strasbourgeois attaqueront vers la gauche de votre ordinateur (ou smartphone, ou tablette !) dans ce premier acte. Racing - Metz, c'est parti !!
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Le bon coup franc dans le paquet de Lienard et la tête de Martin au deuxième poteau ! C'est nettement hors cadre mais c'est un premier frisson pour le public de la Meinau !
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Même topo sur le corner qui suit, toujours Lienard à la baguette, et Aholou qui rate le ballon de la tête d'un cheveu !
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Quelques approximations strasbourgeoises permettent à Metz de mettre le pied sur le ballon (et au coach Thierry Laurey de sortir de ses gonds). Les Lorrains viennent de se procurer un coup franc et un corner coup sur coup.
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BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 1-0 Bahoken
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Suite à un long dégagement d'Oukidja parfaitement dévié par la tête de Blayac, Corgnet se retrouve en bonne position dans la surface. Sa frappe du gauche est détournée par Kawashima, mais Bahoken est à l'affût aux 8 mètres et pousse la balle dans le but déserté. Ca fait 1-0 pour le Racing, sur la première occasion franche du match !
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Pénalty pour metz
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PENALTY POUR METZ ! Qu'a vu M. Buquet ? Une poussette de Koné peut-être ? Très difficile à dire. Emmanuel Rivière va se charger de la sentence.
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But 1-1
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Egalisation d'Emmanuel Rivière qui place le ballon en pleine lucarne. Si M. Buquet a vu une main en tout cas, elle était de Niakhaté, pas de Bakary Koné comme on a pu le penser dans un premier temps...
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Carton jaune à Abdallah Ndour.
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Carton jaune à Nolan Roux.
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Après ces quelques minutes un peu folles, ponctuées de deux buts et d'interventions de plus en plus viriles, on peut considérer ce derby comme lancé.
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Le magnifique corner de Lienard de la gauche que Martinez a tenté de reprendre acrobatiquement aux 6 mètres ! C'est raté et c'est dommage !
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Carton jaune à Selimovic pour un sévère acte d'anti-jeu.
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Carton jaune à Pablo Martinez.
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Les débats sont globalement équilibrés et les deux équipes peinent à rentrer dans la surface adverse.
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C'est la pause à la Meinau sur ce score de parité 1 but partout, au terme d'un premier acte équilibré et tendu, mais pas emballant en termes de jeu et de spectacle. A tout de suite pour la seconde période de ce derby de l'Est !
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Avant toute chose, joyeuses Pâques à tous ! Avec, on l'espère pour tous les fans du Racing, un panier bien garni et pourquoi pas trois points supplémentaires au milieu des oeufs en chocolat pour favoriser la digestion...
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Sans plus tarder, voici la composition officielle des deux équipes amenées à disputer ce derby de l'Est :
Racing Strasbourg : 16. Alexandre Oukidja (g) – 22. Ernest Seka, 26. Bakary Koné (cap), 4. Pablo Martinez, 3. Abdallah Ndour – 28. Jonas Martin, 8. Jean-Eudes Aholou, 11. Dimitri Lienard – 10. Benjamin Corgnet – 19. Stéphane Bahoken, 13. Jérémy Blayac. Remplaçants : 30. Bingourou Kamara (g), 21. Yoann Salmier, 17. Anthony Gonçalves, 34. Anthony Caci, 6. Jérémy Grimm, 20. Martin Terrier, 9. Idriss Saadi. Entraîneur : Thierry Laurey.
FC Metz : 16. Eiji Kawashima (g) – 25. Ivan Balliu, 15. Vahid Selimovic, 21. Moussa Niakhaté, 28. Jonathan Rivierez – 17. Mathieu Dossevi, 24. Renaud Cohade (cap), 5. Geronimo Poblete, 19. Florent Mollet - 29. Emmanuel Rivière, 9. Nolan Roux. Remplaçants : 30. Quentin Beunardeau, 3. Fallou Diagne, 4. Georges Mandjeck, 7. Ibrahima Niane, 10. Danijel Milisevic, 22. Farid Boualaya, 33. Youssef Maziz. Entraîneur : Frédéric Hantz.
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Côté Racing, aucune surprise : le onze de départ aligné par Thierry Laurey est le même que celui qui avait débuté le match à Toulouse il y a quinze jours (2-2). Du groupe de 20 joueurs retenu hier sortent les jeunes Kevin Zohi et Ismaël Aaneba, qui suivront donc le match des tribunes.
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Le coup d'envoi de la rencontre vient d'être donné par l'arbitre principal M. Ruddy Buquet ! Les Strasbourgeois attaqueront vers la gauche de votre ordinateur (ou smartphone, ou tablette !) dans ce premier acte. Racing - Metz, c'est parti !!
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Le bon coup franc dans le paquet de Lienard et la tête de Martin au deuxième poteau ! C'est nettement hors cadre mais c'est un premier frisson pour le public de la Meinau !
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Même topo sur le corner qui suit, toujours Lienard à la baguette, et Aholou qui rate le ballon de la tête d'un cheveu !
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Quelques approximations strasbourgeoises permettent à Metz de mettre le pied sur le ballon (et au coach Thierry Laurey de sortir de ses gonds). Les Lorrains viennent de se procurer un coup franc et un corner coup sur coup.
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BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 1-0 Bahoken
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Suite à un long dégagement d'Oukidja parfaitement dévié par la tête de Blayac, Corgnet se retrouve en bonne position dans la surface. Sa frappe du gauche est détournée par Kawashima, mais Bahoken est à l'affût aux 8 mètres et pousse la balle dans le but déserté. Ca fait 1-0 pour le Racing, sur la première occasion franche du match !
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Pénalty pour metz
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PENALTY POUR METZ ! Qu'a vu M. Buquet ? Une poussette de Koné peut-être ? Très difficile à dire. Emmanuel Rivière va se charger de la sentence.
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But 1-1
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Egalisation d'Emmanuel Rivière qui place le ballon en pleine lucarne. Si M. Buquet a vu une main en tout cas, elle était de Niakhaté, pas de Bakary Koné comme on a pu le penser dans un premier temps...
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Carton jaune à Abdallah Ndour.
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Carton jaune à Nolan Roux.
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Après ces quelques minutes un peu folles, ponctuées de deux buts et d'interventions de plus en plus viriles, on peut considérer ce derby comme lancé.
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Le magnifique corner de Lienard de la gauche que Martinez a tenté de reprendre acrobatiquement aux 6 mètres ! C'est raté et c'est dommage !
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Carton jaune à Selimovic pour un sévère acte d'anti-jeu.
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Carton jaune à Pablo Martinez.
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Les débats sont globalement équilibrés et les deux équipes peinent à rentrer dans la surface adverse.
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C'est la pause à la Meinau sur ce score de parité 1 but partout, au terme d'un premier acte équilibré et tendu, mais pas emballant en termes de jeu et de spectacle. A tout de suite pour la seconde période de ce derby de l'Est !
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
C'est parti pour la seconde période. Aucun changement à signaler.
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But 1-2
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LE BUT POUR METZ ! Après une perte de balle d'Aholou à 30 mètres de ses buts, Dossevi file à droite et sert Mollet qui, complètement oublié au second poteau, ajuste une reprise de volée du plat du pied gauche sous la barre ! Le FCM passe devant devant une Meinau médusée.
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Cueilli à froid, le Racing va devoir rapidement se remettre dans sens de la marche...
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Aie aie aie, le bon centre de la gauche de Ndour vendangé par Blayac et Seka qui se gênent en voulant tous les deux reprendre le ballon au second poteau...
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Ca chauffe dans le parcage visiteurs, au sens propre comme au figuré, avec des supporters messins qui balancent des pétards sur les spectateurs et allument plusieurs fumigènes. Bienvenue dans le derby de l'Est...
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Carton jaune à Jonas Martin.
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Servi par Martin à l'entrée de la surface, Lienard décoche une lourde frappe du gauche qui file juste à côté.
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Changement à Metz : sortie de Balliu, blessé, remplacé par Diagne.
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Carton jaune à Niakhaté.
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Quelle occasion pour le Racing ! Sur un coup franc rentrant de Lienard, Blayac vient placer sa tête mais Kawashima détourne d'une parade magistrale !
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NDOUR expulsé !
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Ndour expulsé ! Cette fois, M. Buquet ne s'est pas trompé. Déjà averti, le latéral gauche strasbourgeois Abdallah Ndour a pris un carton rouge direct après avoir attrapé le pied de Dossevi qui filait côté droit. Il n'y a rien à dire, c'est justifié.
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Changement à Strasbourg : sortie de Blayac, remplacé par Gonçalves.
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Changement à Metz : sortie de Mollet, remplacé par Mandjeck.
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But refusé à Koné, hors-jeu au départ du coup franc de Lienard sur lequel il était venu placer un coup de tête imparable.
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Changement à Strasbourg : sortie de Martin, remplacé par Terrier.
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Il reste un quart d'heure à jouer et le Racing fait tout ce qu'il peut pour tenter d'arracher ne serait-ce que l'égalisation. Mais les vents semblent contraires aujourd'hui, et à 10 contre 11, l'affaire semble bien mal engagée.
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Après une altercation tête contre avec Bahoken, Selimovic écope d'un carton jaune (Bahoken) et est exclu après avoir été déjà averti en première période. Le défenseur messin prend la direction du vestiaire et les deux équipes sont à 10 contre 10 !
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BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 2-2 seka
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Après un corner de la droite de Gonçalves, Lienard est contré dans sa reprise de la tête mais Seka surgit et expédie un missile du droit sous la barre !!! Ca fait 2 partout !!
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Les deux bancs se sont copieusement insultés après l'égalisation strasbourgeoise et certains en sont même venus aux mains. Cette fin de match est très très chaude, sur et en dehors du terrain.
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La reprise de Terrier captée par Kawashima sur ce coup franc de Lienard !
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Lienard qui tire au-dessus d'un angle fermé après une belle action strasbourgeoise ! Le score n'en restera peut-être pas là !
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Belle frappe enroulée de Nolan Roux aux 16 mètres, mais Oukidja capte parfaitement le ballon.
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Gonçalves rate complètement un coup franc pourtant parfaitement placé aux 18 mètres. C'est au-dessus.
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Incroyable action strasbourgeoise au coeur de la surface messine, où Kawashima a sauvé son camp par trois fois !
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Il y aura cinq minutes de temps additionnel !
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Changement à Metz : sortie de Rivière, remplacé par Niane.
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Ce derby de l'Est s'achève sur un score de parité 2 buts partout, et à dix contre dix, au terme d'un match échevelé. Ce n'est évidemment pas ce qu'espérait le Racing, ni le FC Metz d'ailleurs, mais il faudra se contenter de ce point.
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La deuxième mi-temps aura été bien plus intéressante que la première, passionnante même, avec un but et une expulsion de chaque côté. Mais ça ne suffira sans doute pas à convaincre le peuple alsacien qui ne voit toujours pas son équipe faire un pas décisif vers le maintien en Ligue 1. Il reste sept matches pour se sauver !
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C'est terminé !
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But 1-2
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LE BUT POUR METZ ! Après une perte de balle d'Aholou à 30 mètres de ses buts, Dossevi file à droite et sert Mollet qui, complètement oublié au second poteau, ajuste une reprise de volée du plat du pied gauche sous la barre ! Le FCM passe devant devant une Meinau médusée.
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Cueilli à froid, le Racing va devoir rapidement se remettre dans sens de la marche...
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Aie aie aie, le bon centre de la gauche de Ndour vendangé par Blayac et Seka qui se gênent en voulant tous les deux reprendre le ballon au second poteau...
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Ca chauffe dans le parcage visiteurs, au sens propre comme au figuré, avec des supporters messins qui balancent des pétards sur les spectateurs et allument plusieurs fumigènes. Bienvenue dans le derby de l'Est...
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Carton jaune à Jonas Martin.
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Servi par Martin à l'entrée de la surface, Lienard décoche une lourde frappe du gauche qui file juste à côté.
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Changement à Metz : sortie de Balliu, blessé, remplacé par Diagne.
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Carton jaune à Niakhaté.
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Quelle occasion pour le Racing ! Sur un coup franc rentrant de Lienard, Blayac vient placer sa tête mais Kawashima détourne d'une parade magistrale !
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NDOUR expulsé !
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Ndour expulsé ! Cette fois, M. Buquet ne s'est pas trompé. Déjà averti, le latéral gauche strasbourgeois Abdallah Ndour a pris un carton rouge direct après avoir attrapé le pied de Dossevi qui filait côté droit. Il n'y a rien à dire, c'est justifié.
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Changement à Strasbourg : sortie de Blayac, remplacé par Gonçalves.
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Changement à Metz : sortie de Mollet, remplacé par Mandjeck.
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But refusé à Koné, hors-jeu au départ du coup franc de Lienard sur lequel il était venu placer un coup de tête imparable.
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Changement à Strasbourg : sortie de Martin, remplacé par Terrier.
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Il reste un quart d'heure à jouer et le Racing fait tout ce qu'il peut pour tenter d'arracher ne serait-ce que l'égalisation. Mais les vents semblent contraires aujourd'hui, et à 10 contre 11, l'affaire semble bien mal engagée.
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Après une altercation tête contre avec Bahoken, Selimovic écope d'un carton jaune (Bahoken) et est exclu après avoir été déjà averti en première période. Le défenseur messin prend la direction du vestiaire et les deux équipes sont à 10 contre 10 !
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BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 2-2 seka
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Après un corner de la droite de Gonçalves, Lienard est contré dans sa reprise de la tête mais Seka surgit et expédie un missile du droit sous la barre !!! Ca fait 2 partout !!
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Les deux bancs se sont copieusement insultés après l'égalisation strasbourgeoise et certains en sont même venus aux mains. Cette fin de match est très très chaude, sur et en dehors du terrain.
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La reprise de Terrier captée par Kawashima sur ce coup franc de Lienard !
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Lienard qui tire au-dessus d'un angle fermé après une belle action strasbourgeoise ! Le score n'en restera peut-être pas là !
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Belle frappe enroulée de Nolan Roux aux 16 mètres, mais Oukidja capte parfaitement le ballon.
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Gonçalves rate complètement un coup franc pourtant parfaitement placé aux 18 mètres. C'est au-dessus.
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Incroyable action strasbourgeoise au coeur de la surface messine, où Kawashima a sauvé son camp par trois fois !
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Il y aura cinq minutes de temps additionnel !
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Changement à Metz : sortie de Rivière, remplacé par Niane.
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Ce derby de l'Est s'achève sur un score de parité 2 buts partout, et à dix contre dix, au terme d'un match échevelé. Ce n'est évidemment pas ce qu'espérait le Racing, ni le FC Metz d'ailleurs, mais il faudra se contenter de ce point.
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La deuxième mi-temps aura été bien plus intéressante que la première, passionnante même, avec un but et une expulsion de chaque côté. Mais ça ne suffira sans doute pas à convaincre le peuple alsacien qui ne voit toujours pas son équipe faire un pas décisif vers le maintien en Ligue 1. Il reste sept matches pour se sauver !
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C'est terminé !
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
C'était tendu entre Strasbourg et Metz
Après l'égalisation de Strasbourg, Thierry Laurey s'est tourné vers le banc messin.
Le match Strasbourg - Metz (2-2) a été émaillé d'un petit incident en fin de match.
Les esprits se sont échauffés ce dimanche à La Meinau lors de la rencontre entre Strasbourg et Metz (2-2). A la 79e minute, le gardien remplaçant messin Quentin Beunardeau a, pour gagner du temps (son équipe menait 2-1), conservé le ballon alors que le Racing devait effectuer une touche. Anthony Gonçalves, qui devait l'effectuer, est allé voir Beunardeau et lui a mis un petit coup sur la poitrine. Le Messin s'est alors écroulé sur le sol, avant que Frédéric Hantz n'entre sur le terrain, furieux de ce coup porté à un de ses joueurs.
Dans les secondes qui ont suivi, Strasbourg a égalisé. Et Thierry Laurey n'a pas manqué de faire un petit geste provocateur (voir photo) en direction du banc adverse. A la fin du match, les deux entraîneurs se sont tout de même réconciliés.
equipe
Après l'égalisation de Strasbourg, Thierry Laurey s'est tourné vers le banc messin.
Le match Strasbourg - Metz (2-2) a été émaillé d'un petit incident en fin de match.
Les esprits se sont échauffés ce dimanche à La Meinau lors de la rencontre entre Strasbourg et Metz (2-2). A la 79e minute, le gardien remplaçant messin Quentin Beunardeau a, pour gagner du temps (son équipe menait 2-1), conservé le ballon alors que le Racing devait effectuer une touche. Anthony Gonçalves, qui devait l'effectuer, est allé voir Beunardeau et lui a mis un petit coup sur la poitrine. Le Messin s'est alors écroulé sur le sol, avant que Frédéric Hantz n'entre sur le terrain, furieux de ce coup porté à un de ses joueurs.
Dans les secondes qui ont suivi, Strasbourg a égalisé. Et Thierry Laurey n'a pas manqué de faire un petit geste provocateur (voir photo) en direction du banc adverse. A la fin du match, les deux entraîneurs se sont tout de même réconciliés.
equipe
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Tout sauf nul
Rejoint au score sur un penalty imaginaire, puis mené 2-1 et réduit à dix après l’expulsion d’Abdallah Ndour, le Racing a arraché le nul hier à la Meinau face à la lanterne rouge messine au terme d’un derby électrique (2-2). Un point qu’il reprend à Troyes et Lille, 18e et 19e , tous deux battus.
« On fait match nul chez nous contre le dernier et les résultats nous sont pourtant presque favorables. » Hier soir à la Meinau en conférence de presse, Thierry Laurey ne s’est pas montré plus royaliste que le roi.
Des chamailleries et de trop rares éclairs
Certes, le Racing a enchaîné un sixième match sans victoire (2-2). Certes, son bilan sur les 13 dernières journées (*) est toujours aussi famélique. Mais à l’issue d’un « vrai derby à l’ancienne » (lire ci-dessous) face à la lanterne rouge messine, le coach bas-rhinois a d’abord souligné le positif de ce nul qui, de prime abord, ne semblait pas l’être. « Je suis satisfait qu’on ait pris un point parce qu’on était mal embarqués à un moment donné. J’ai retrouvé de l’engagement, de l’envie et une certaine communion avec le public. »
On s’attendait à un derby tendu. Il l’a été. Une foultitude de fautes, un jeu souvent haché, des chamailleries et de trop rares éclairs : la première période n’a ainsi jamais vraiment décollé. Sinon sur deux erreurs, l’une technique, l’autre arbitrale, qui ont amené les deux buts de ce premier acte, un de chaque côté.
La première va servir les desseins du Racing à la 17e. Sur un long dégagement d’Oukidja prolongé de la tête par Blayac, Selimovic regarde passer avec passivité le ballon et Corgnet. Le meneur de jeu strasbourgeois arme une frappe croisée du gauche que Kawashima repousse dans les pieds de Bahoken. Le nouvel international camerounais ne se fait pas prier pour inscrire comme à la parade son sixième but de la saison.
Pour les Bleus, le derby démarre donc parfaitement. Mais l’affaire va vite se gâter sur une décision erronée de Ruddy Buquet. L’arbitre accorde un penalty aux Lorrains pour une supposée main de Bakary Koné. L’international burkinabé proteste de son innocence. Interrogé par le directeur de jeu qui, à l’évidence, n’est pas sûr de sa décision, le véritable fautif, le défenseur Moussa Niakhaté, jure ses grands dieux qu’il n’y est pour rien, au mépris d’images télé qui ne laissent pas de place au doute. Quelques instants plus tôt, il a pourtant confié le contraire aux Strasbourgeois. De quoi, évidemment, relancer la polémique sur l’usage de la vidéo (lire page suivante).
M. Buquet reste inflexible et Emmanuel Rivière, imperturbable. Déjà buteur à l’aller, l’attaquant mosellan exécute la sentence sans trembler (1-1, 24e ).
« Le match a échappé un peu à tout le monde, aux acteurs du terrain, aux deux bancs de touche et, c’est plus dommageable, au corps arbitral, assène un Laurey calme, mais déterminé. On était vraiment bien et une décision arbitrale nous a plombés parce que les garçons se sont sentis trahis par cette décision. Le penalty a fait sortir l’équipe du match. »
Pour le Racing, ce fait de jeu contraire marque en effet le début d’un vilain passage. Une perte de balle d’un Aholou qu’on a connu meilleur va lui coûter très cher à la 46e. Roux lui coupe et lui chipe la chique, la décale côté droit pour Dossevi dont le centre au deuxième poteau est catapulté au fond par Mollet, lui aussi buteur à l’aller. Le chrono indique 28 secondes et les hommes de Thierry Laurey se retrouvent dans une sacrée mouise.
Ils vont l’être d’autant plus qu’Abdallah Ndour, déjà averti, écope d’un rouge direct pour avoir “découpé” Dossevi (64e ). L’affaire semble dès lors bien mal embarquée pour le promu alsacien. Mais dans un derby électrique, les rebondissements vont s’enchaîner et « le remettre dedans », selon l’entraîneur du Racing. Un Selimovic qui a déjà vu jaune en première période se frictionne avec Bahoken. Résultat : lui aussi est expulsé, “couronnant” ainsi une prestation personnelle indigente (77e ).
Ce rééquilibrage numérique va presque aussitôt se répercuter au tableau d’affichage. Sur un mouvement esquissé par Corgnet et Gonçalves, entré au poste de latéral droit, Seka, qui a basculé à gauche, égalise d’un missile sol-air sous la barre (80e ).
Le Racing n’en perd pas moins deux points précieux, mais réalise paradoxalement une opération comptable presque juteuse dans la course au maintien. Au vu du scénario, ça suffit à son bonheur. Pour le moment…
(*) 9 points sur 39 depuis sa défaite 3-0 à l’aller à Saint-Symphorien le 20 décembre
dna
Rejoint au score sur un penalty imaginaire, puis mené 2-1 et réduit à dix après l’expulsion d’Abdallah Ndour, le Racing a arraché le nul hier à la Meinau face à la lanterne rouge messine au terme d’un derby électrique (2-2). Un point qu’il reprend à Troyes et Lille, 18e et 19e , tous deux battus.
« On fait match nul chez nous contre le dernier et les résultats nous sont pourtant presque favorables. » Hier soir à la Meinau en conférence de presse, Thierry Laurey ne s’est pas montré plus royaliste que le roi.
Des chamailleries et de trop rares éclairs
Certes, le Racing a enchaîné un sixième match sans victoire (2-2). Certes, son bilan sur les 13 dernières journées (*) est toujours aussi famélique. Mais à l’issue d’un « vrai derby à l’ancienne » (lire ci-dessous) face à la lanterne rouge messine, le coach bas-rhinois a d’abord souligné le positif de ce nul qui, de prime abord, ne semblait pas l’être. « Je suis satisfait qu’on ait pris un point parce qu’on était mal embarqués à un moment donné. J’ai retrouvé de l’engagement, de l’envie et une certaine communion avec le public. »
On s’attendait à un derby tendu. Il l’a été. Une foultitude de fautes, un jeu souvent haché, des chamailleries et de trop rares éclairs : la première période n’a ainsi jamais vraiment décollé. Sinon sur deux erreurs, l’une technique, l’autre arbitrale, qui ont amené les deux buts de ce premier acte, un de chaque côté.
La première va servir les desseins du Racing à la 17e. Sur un long dégagement d’Oukidja prolongé de la tête par Blayac, Selimovic regarde passer avec passivité le ballon et Corgnet. Le meneur de jeu strasbourgeois arme une frappe croisée du gauche que Kawashima repousse dans les pieds de Bahoken. Le nouvel international camerounais ne se fait pas prier pour inscrire comme à la parade son sixième but de la saison.
Pour les Bleus, le derby démarre donc parfaitement. Mais l’affaire va vite se gâter sur une décision erronée de Ruddy Buquet. L’arbitre accorde un penalty aux Lorrains pour une supposée main de Bakary Koné. L’international burkinabé proteste de son innocence. Interrogé par le directeur de jeu qui, à l’évidence, n’est pas sûr de sa décision, le véritable fautif, le défenseur Moussa Niakhaté, jure ses grands dieux qu’il n’y est pour rien, au mépris d’images télé qui ne laissent pas de place au doute. Quelques instants plus tôt, il a pourtant confié le contraire aux Strasbourgeois. De quoi, évidemment, relancer la polémique sur l’usage de la vidéo (lire page suivante).
M. Buquet reste inflexible et Emmanuel Rivière, imperturbable. Déjà buteur à l’aller, l’attaquant mosellan exécute la sentence sans trembler (1-1, 24e ).
« Le match a échappé un peu à tout le monde, aux acteurs du terrain, aux deux bancs de touche et, c’est plus dommageable, au corps arbitral, assène un Laurey calme, mais déterminé. On était vraiment bien et une décision arbitrale nous a plombés parce que les garçons se sont sentis trahis par cette décision. Le penalty a fait sortir l’équipe du match. »
Pour le Racing, ce fait de jeu contraire marque en effet le début d’un vilain passage. Une perte de balle d’un Aholou qu’on a connu meilleur va lui coûter très cher à la 46e. Roux lui coupe et lui chipe la chique, la décale côté droit pour Dossevi dont le centre au deuxième poteau est catapulté au fond par Mollet, lui aussi buteur à l’aller. Le chrono indique 28 secondes et les hommes de Thierry Laurey se retrouvent dans une sacrée mouise.
Ils vont l’être d’autant plus qu’Abdallah Ndour, déjà averti, écope d’un rouge direct pour avoir “découpé” Dossevi (64e ). L’affaire semble dès lors bien mal embarquée pour le promu alsacien. Mais dans un derby électrique, les rebondissements vont s’enchaîner et « le remettre dedans », selon l’entraîneur du Racing. Un Selimovic qui a déjà vu jaune en première période se frictionne avec Bahoken. Résultat : lui aussi est expulsé, “couronnant” ainsi une prestation personnelle indigente (77e ).
Ce rééquilibrage numérique va presque aussitôt se répercuter au tableau d’affichage. Sur un mouvement esquissé par Corgnet et Gonçalves, entré au poste de latéral droit, Seka, qui a basculé à gauche, égalise d’un missile sol-air sous la barre (80e ).
Le Racing n’en perd pas moins deux points précieux, mais réalise paradoxalement une opération comptable presque juteuse dans la course au maintien. Au vu du scénario, ça suffit à son bonheur. Pour le moment…
(*) 9 points sur 39 depuis sa défaite 3-0 à l’aller à Saint-Symphorien le 20 décembre
dna
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Où ça, un derby ?
Pour les supporters strasbourgeois, les rencontres entre le Racing Club de Strasbourg et le FC Metz sont des moments particuliers, qui s’inscrivent dans une longue histoire. Ce derby de l’Est est tantôt minimisé, tantôt exacerbé.
L’histoire c’est compliqué. À l’Est souvent plus qu’ailleurs. Et visiblement, entre les supporters du Racing et leurs homologues messins, c’est un peu tendu.
« Entre Strasbourg et Metz, c’est comme ça, c’est à celui qui sera champion de l’Est. C’est un peu comme entre Saint-Etienne et Lyon », explique Patrick, 51 ans, supporter de l’équipe strasbourgeoise, certifié « depuis 1979 ».
Une sorte de fatalité donc. « Entre l’Alsace et la Lorraine, ça toujours été la guerre ; ils nous traitaient d’Allemands, poursuit-il. Les Messins, ils veulent toujours être au-dessus, c’est pour cela qu’ils s’acharnent ! »
« Oh mais ça va être vite réglé, ils ne seront que 600 », lâche Philippe, quelques minutes avant le match. 600 c’est le contingent de supporters attribué au club lorrain dans les travées de la Meinau. Une minorité dans un stade qui a compté hier soir 25 627 spectateurs.
Les supporters du Racing ne font qu’un avec leur club à la faveur de ce retour en Ligue 1. Samedi, pour le match d’entraînement, ils étaient 1 500 à avoir fait le déplacement. « C’est vrai, mais il faut dire que les joueurs sont vraiment solidaires avec nous, poursuit Patrick, ils sont accessibles, ils nous parlent facilement. Même le président Marc Keller, l’autre jour, je l’ai vu dans une file au cinéma, on a un peu discuté tout à fait normalement. »
Bon, alors pour résumer, des supporters qui font corps avec leur équipe, un antagonisme ancien. Mais pas seulement.
Il y a bien sûr l’histoire très récente de ce championnat. « C’est sûr que la défaite du Racing 3-0 à l’aller, ce n’est pas passé. Et comme on arrive bientôt à la fin du championnat, il y a de l’enjeu », analyse Christophe, 44 ans, bonnet du Racing vissé sur la tête.
« Ça remonte aussi à 2008, un match perdu face à Metz, se souvient encore Philippe. En fait, c’est le match qui a ouvert la longue descente du club. C’est symbolique. » Un match perdu ouvrant une série de onze défaites successives et une descente jusque vers le football amateur, comme le rappelait Barbara Schuster hier dans nos colonnes.
À l’arrêt Krimmeri, les supporters qui débarquent du tram assistent en passant au spectacle d’autres supporters strasbourgeois, beaucoup plus radicaux dans leur expression et regroupés devant le restaurant la Couronne. Un rassemblement, bière à la main, d’où fusent de pas très élégants « Metz on t’enc… »
Une phrase qui fait d’ailleurs l’objet d’un “hashtag” sur Twitter où entre deux insultes, on découvre une allusion à une banderole qui aurait été blessante, en 1995.
« Non mais tout cela a été un peu monté par certains sur fond de politique et de région Grand Est, tempère ce supporter engagé, justement, en politique. Moi qui suis Lorrain d’origine, je peux vous dire que le vrai derby, là-bas, c’est Nancy-Metz, pas Metz-Strasbourg. » Un propos que l’on trouve également sur les réseaux sociaux, porté par les supporters du FC Metz.
« Bon c’est vrai aussi que pour nous, dit encore Patrick, le derby, c’était, à l’époque, Strasbourg-Mulhouse, ou Mulhouse-Colmar. Mais aujourd’hui, il n’y a plus qu’une seule équipe alsacienne de haut niveau. »
Dans la Meinau survoltée et pleine à craquer, un tifo géant met en scène la rivalité Strasbourg Metz. Une rivalité qui dispose même d’une page Wikipedia qui recensait, avant le match d’hier, 114 rencontres, dont 48 victoires pour le FC Metz et 32 pour le RC Strasbourg. Le nul d’hier soir, de ce point de vue, ne change rien.
dna
Pour les supporters strasbourgeois, les rencontres entre le Racing Club de Strasbourg et le FC Metz sont des moments particuliers, qui s’inscrivent dans une longue histoire. Ce derby de l’Est est tantôt minimisé, tantôt exacerbé.
L’histoire c’est compliqué. À l’Est souvent plus qu’ailleurs. Et visiblement, entre les supporters du Racing et leurs homologues messins, c’est un peu tendu.
« Entre Strasbourg et Metz, c’est comme ça, c’est à celui qui sera champion de l’Est. C’est un peu comme entre Saint-Etienne et Lyon », explique Patrick, 51 ans, supporter de l’équipe strasbourgeoise, certifié « depuis 1979 ».
Une sorte de fatalité donc. « Entre l’Alsace et la Lorraine, ça toujours été la guerre ; ils nous traitaient d’Allemands, poursuit-il. Les Messins, ils veulent toujours être au-dessus, c’est pour cela qu’ils s’acharnent ! »
« Oh mais ça va être vite réglé, ils ne seront que 600 », lâche Philippe, quelques minutes avant le match. 600 c’est le contingent de supporters attribué au club lorrain dans les travées de la Meinau. Une minorité dans un stade qui a compté hier soir 25 627 spectateurs.
Les supporters du Racing ne font qu’un avec leur club à la faveur de ce retour en Ligue 1. Samedi, pour le match d’entraînement, ils étaient 1 500 à avoir fait le déplacement. « C’est vrai, mais il faut dire que les joueurs sont vraiment solidaires avec nous, poursuit Patrick, ils sont accessibles, ils nous parlent facilement. Même le président Marc Keller, l’autre jour, je l’ai vu dans une file au cinéma, on a un peu discuté tout à fait normalement. »
Bon, alors pour résumer, des supporters qui font corps avec leur équipe, un antagonisme ancien. Mais pas seulement.
Il y a bien sûr l’histoire très récente de ce championnat. « C’est sûr que la défaite du Racing 3-0 à l’aller, ce n’est pas passé. Et comme on arrive bientôt à la fin du championnat, il y a de l’enjeu », analyse Christophe, 44 ans, bonnet du Racing vissé sur la tête.
« Ça remonte aussi à 2008, un match perdu face à Metz, se souvient encore Philippe. En fait, c’est le match qui a ouvert la longue descente du club. C’est symbolique. » Un match perdu ouvrant une série de onze défaites successives et une descente jusque vers le football amateur, comme le rappelait Barbara Schuster hier dans nos colonnes.
À l’arrêt Krimmeri, les supporters qui débarquent du tram assistent en passant au spectacle d’autres supporters strasbourgeois, beaucoup plus radicaux dans leur expression et regroupés devant le restaurant la Couronne. Un rassemblement, bière à la main, d’où fusent de pas très élégants « Metz on t’enc… »
Une phrase qui fait d’ailleurs l’objet d’un “hashtag” sur Twitter où entre deux insultes, on découvre une allusion à une banderole qui aurait été blessante, en 1995.
« Non mais tout cela a été un peu monté par certains sur fond de politique et de région Grand Est, tempère ce supporter engagé, justement, en politique. Moi qui suis Lorrain d’origine, je peux vous dire que le vrai derby, là-bas, c’est Nancy-Metz, pas Metz-Strasbourg. » Un propos que l’on trouve également sur les réseaux sociaux, porté par les supporters du FC Metz.
« Bon c’est vrai aussi que pour nous, dit encore Patrick, le derby, c’était, à l’époque, Strasbourg-Mulhouse, ou Mulhouse-Colmar. Mais aujourd’hui, il n’y a plus qu’une seule équipe alsacienne de haut niveau. »
Dans la Meinau survoltée et pleine à craquer, un tifo géant met en scène la rivalité Strasbourg Metz. Une rivalité qui dispose même d’une page Wikipedia qui recensait, avant le match d’hier, 114 rencontres, dont 48 victoires pour le FC Metz et 32 pour le RC Strasbourg. Le nul d’hier soir, de ce point de vue, ne change rien.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
JÉRÉMY BLAYAC (attaquant du Racing) : « C’était un match haché, avec beaucoup d’engagement, ...
JÉRÉMY BLAYAC (attaquant du Racing) : « C’était un match haché, avec beaucoup d’engagement, d’agressivité, de fautes. On aurait préféré gagner, c’est évident, devant notre public, mais ce penalty change tout. Ensuite, on prend ce but d’entrée en deuxième mi-temps mais heureusement, on a réagi avec le cœur pour prendre un point. »
RENAUD COHADE (capitaine de Metz) : « On est loin au classement et on ne regarde pas les autres résultats, car on ne peut plus calculer. Mais aujourd’hui, on a montré qu’on ne lâche pas et c’est positif. Il faut rester solidaire et finir cette saison le mieux possible, pour nous les joueurs comme pour le club. »
PABLO MARTINEZ (défenseur du Racing) : « C’était un derby, un match emballé et il y a cette décision litigieuse (le penalty, ndlr). Et ensuite, en deuxième mi-temps, une petite erreur nous coûte cher. Au final, c’est un moindre mal de prendre un point. On voulait faire plaisir à notre public et s’imposer, mais vu la physionomie du match, on était content de prendre un point. Nos erreurs défensives coûtent cher et ça devient lassant. Mais il n’y a pas le feu au classement, il faut se reconcentrer et repartir de l’avant. »
BAKARY KONÉ (capitaine du Racing) : « Le penalty a été le tournant du match, car il nous a coupés dans notre élan. Après, c’est vrai qu’on était un peu trop excité, on aurait dû rester plus concentré. Les résultats des autres nous sont favorables, mais je ne regarde pas les autres. Si on fait les matches qu’il faut, si l’on prend des points, on n’aura pas besoin de regarder les résultats des autres. »
JONAS MARTIN (milieu du Racing, : « Troyes et Lille ont perdu et on leur prend un point. C’est dommage (de n’avoir pas gagné ; ndlr) parce qu’on fait une belle entame, mais le penalty, qui, je pense, n’y est pas, nous met un coup derrière la tête. On a continué à y croire et on est récompensés à la fin par cette égalisation. Nous voulions vraiment rapporter les trois points, mais on se contente du nul. C’est même pas mal pour la suite parce que quand on est mené comme ça à dix minutes de la fin, c’est bien de ramener quelque chose. »
FRÉDÉRIC HANTZ (coach de Metz) : « J’ai des regrets. Ce derby montre encore une fois qu’on a la capacité de battre de bonnes équipes. Notre jeu nous le permet. Mais notre manque de rigueur mentale sur nos fins de match, notre déconcentration nous mettent en difficulté. Sur l’arbitrage, il y a énormément de choses à dire. Je ne veux pas entrer dans ce débat. Après un tel nul, chacun ressort frustré parce que chacun estime qu’il aurait dû gagner. Qu’il y ait des pulsions dans un match à fort enjeu, des attitudes limites chez les joueurs qu’on n’aimerait pas voir sur un terrain, ça peut se comprendre. L’équipe est en progrès. Mais ce nul, notre quatrième en cinq journées, n’est pas suffisant. Dans notre situation, il faudrait qu’on gagne. Il faut s’ôter de la tête la pression du maintien et mettre en œuvre les moyens de gagner. »
dna
JÉRÉMY BLAYAC (attaquant du Racing) : « C’était un match haché, avec beaucoup d’engagement, d’agressivité, de fautes. On aurait préféré gagner, c’est évident, devant notre public, mais ce penalty change tout. Ensuite, on prend ce but d’entrée en deuxième mi-temps mais heureusement, on a réagi avec le cœur pour prendre un point. »
RENAUD COHADE (capitaine de Metz) : « On est loin au classement et on ne regarde pas les autres résultats, car on ne peut plus calculer. Mais aujourd’hui, on a montré qu’on ne lâche pas et c’est positif. Il faut rester solidaire et finir cette saison le mieux possible, pour nous les joueurs comme pour le club. »
PABLO MARTINEZ (défenseur du Racing) : « C’était un derby, un match emballé et il y a cette décision litigieuse (le penalty, ndlr). Et ensuite, en deuxième mi-temps, une petite erreur nous coûte cher. Au final, c’est un moindre mal de prendre un point. On voulait faire plaisir à notre public et s’imposer, mais vu la physionomie du match, on était content de prendre un point. Nos erreurs défensives coûtent cher et ça devient lassant. Mais il n’y a pas le feu au classement, il faut se reconcentrer et repartir de l’avant. »
BAKARY KONÉ (capitaine du Racing) : « Le penalty a été le tournant du match, car il nous a coupés dans notre élan. Après, c’est vrai qu’on était un peu trop excité, on aurait dû rester plus concentré. Les résultats des autres nous sont favorables, mais je ne regarde pas les autres. Si on fait les matches qu’il faut, si l’on prend des points, on n’aura pas besoin de regarder les résultats des autres. »
JONAS MARTIN (milieu du Racing, : « Troyes et Lille ont perdu et on leur prend un point. C’est dommage (de n’avoir pas gagné ; ndlr) parce qu’on fait une belle entame, mais le penalty, qui, je pense, n’y est pas, nous met un coup derrière la tête. On a continué à y croire et on est récompensés à la fin par cette égalisation. Nous voulions vraiment rapporter les trois points, mais on se contente du nul. C’est même pas mal pour la suite parce que quand on est mené comme ça à dix minutes de la fin, c’est bien de ramener quelque chose. »
FRÉDÉRIC HANTZ (coach de Metz) : « J’ai des regrets. Ce derby montre encore une fois qu’on a la capacité de battre de bonnes équipes. Notre jeu nous le permet. Mais notre manque de rigueur mentale sur nos fins de match, notre déconcentration nous mettent en difficulté. Sur l’arbitrage, il y a énormément de choses à dire. Je ne veux pas entrer dans ce débat. Après un tel nul, chacun ressort frustré parce que chacun estime qu’il aurait dû gagner. Qu’il y ait des pulsions dans un match à fort enjeu, des attitudes limites chez les joueurs qu’on n’aimerait pas voir sur un terrain, ça peut se comprendre. L’équipe est en progrès. Mais ce nul, notre quatrième en cinq journées, n’est pas suffisant. Dans notre situation, il faudrait qu’on gagne. Il faut s’ôter de la tête la pression du maintien et mettre en œuvre les moyens de gagner. »
dna
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Le fait du match Une main qui change tout
Metz est revenu au score sur un penalty qui n’aurait jamais dû être sifflé. Retour sur un fait de jeu qui a tout changé et qui repose la question de l’assistance vidéo pour l’arbitrage.
Samedi soir à Bordeaux, certains observateurs ont pesté sur les lenteurs de l’assistance vidéo lors de la finale de la Coupe de la Ligue, entre le Paris-SG et Monaco. Mais hier à la Meinau, lente ou pas, une aide de ce genre aurait assurément évité à Rudy Buquet, l’arbitre de la rencontre, de commettre une erreur, comme il a évité à Clément Turpin d’en commettre deux au Stade Atlantique.
Après un cafouillage dans la surface, passée la 20e minute de jeu, et un dégagement alsacien en catastrophe, Rudy Buquet a sifflé et désigné le point de penalty, pour une main de Bakary Koné dans la surface.
S’en sont suivies trois minutes de contestation véhémente du capitaine alsacien. Compréhensible. Car après visionnage des ralentis, les images sont formelles : c’est bien Moussa Niakhaté, le défenseur central monté à l’abordage sur coup franc, qui a mis sa main sur le ballon, et non le défenseur burkinabé du Racing.
D’ailleurs, Moussa Niakhaté a rapidement avoué sa faute devant certains joueurs strasbourgeois. « Franchement, c’est une scène invraisemblable qu’on a vécue, je n’ai jamais vu ça, exposait Pablo Martinez. Nous, on était derrière, on a bien vu que c’était le Messin qui a fait faute. M. Buquet désigne le point de penalty, puis hésite à revenir sur sa décision, avant de demander au joueur s’il a fait main. »
« Quand tu n’es pas sûr, tu ne siffles pas »
« Niakahté a assumé, il m’a dit qu’il a fait main, pestait de son côté Bakary Koné. Mais son capitaine (Renaud Cohade, ndlr) lui a ensuite dit de se taire ». Logique, vu l’enjeu du match. Et d’ailleurs aucun Strasbourgeois n’en voulait vraiment au Messin pour avoir gardé le silence. Mais tous en voulaient un peu à l’arbitre, qui a sifflé cette main sans être certain de l’avoir vue.
« Ce qui est rageant, c’est qu’il n’est pas sûr de lui, soulignait ainsi Jérémy Blayac. Et quand tu n’es pas sûr, tu ne siffles pas ». « C’est un penalty injuste, vraiment injuste et ça a été le tournant du match, car on était devant au score, bien dans le match et cette égalisation nous a tué notre moral », regrettait aussi Bakary Koné. À l’instar de Jérémy Blayac, lui aussi avançait que « si l’arbitre ne savait pas qui avait fait main, il ne fallait pas siffler ».
« Décision hallucinante »
Forcément, Thierry Laurey regrettait lui aussi cette décision lourde de conséquences. « La main, même si c’est une main de Niakhaté, est totalement involontaire, exposait l’entraîneur. Alors, je veux qu’on m’explique comment on peut prendre une décision aussi grave, hallucinante. Car il y a main de Niakhaté, pas de Koné. Siffler un penalty quand un joueur de Metz commet une main involontaire dans la surface strasbourgeoise, c’est incroyable. On peut comprendre que nos joueurs se soient sentis lésés. »
Et l’entraîneur alsacien de poursuivre : « On espère que la vidéo sera mise en place en Ligue 1 la saison prochaine ». Il serait temps, en effet.
dna
Metz est revenu au score sur un penalty qui n’aurait jamais dû être sifflé. Retour sur un fait de jeu qui a tout changé et qui repose la question de l’assistance vidéo pour l’arbitrage.
Samedi soir à Bordeaux, certains observateurs ont pesté sur les lenteurs de l’assistance vidéo lors de la finale de la Coupe de la Ligue, entre le Paris-SG et Monaco. Mais hier à la Meinau, lente ou pas, une aide de ce genre aurait assurément évité à Rudy Buquet, l’arbitre de la rencontre, de commettre une erreur, comme il a évité à Clément Turpin d’en commettre deux au Stade Atlantique.
Après un cafouillage dans la surface, passée la 20e minute de jeu, et un dégagement alsacien en catastrophe, Rudy Buquet a sifflé et désigné le point de penalty, pour une main de Bakary Koné dans la surface.
S’en sont suivies trois minutes de contestation véhémente du capitaine alsacien. Compréhensible. Car après visionnage des ralentis, les images sont formelles : c’est bien Moussa Niakhaté, le défenseur central monté à l’abordage sur coup franc, qui a mis sa main sur le ballon, et non le défenseur burkinabé du Racing.
D’ailleurs, Moussa Niakhaté a rapidement avoué sa faute devant certains joueurs strasbourgeois. « Franchement, c’est une scène invraisemblable qu’on a vécue, je n’ai jamais vu ça, exposait Pablo Martinez. Nous, on était derrière, on a bien vu que c’était le Messin qui a fait faute. M. Buquet désigne le point de penalty, puis hésite à revenir sur sa décision, avant de demander au joueur s’il a fait main. »
« Quand tu n’es pas sûr, tu ne siffles pas »
« Niakahté a assumé, il m’a dit qu’il a fait main, pestait de son côté Bakary Koné. Mais son capitaine (Renaud Cohade, ndlr) lui a ensuite dit de se taire ». Logique, vu l’enjeu du match. Et d’ailleurs aucun Strasbourgeois n’en voulait vraiment au Messin pour avoir gardé le silence. Mais tous en voulaient un peu à l’arbitre, qui a sifflé cette main sans être certain de l’avoir vue.
« Ce qui est rageant, c’est qu’il n’est pas sûr de lui, soulignait ainsi Jérémy Blayac. Et quand tu n’es pas sûr, tu ne siffles pas ». « C’est un penalty injuste, vraiment injuste et ça a été le tournant du match, car on était devant au score, bien dans le match et cette égalisation nous a tué notre moral », regrettait aussi Bakary Koné. À l’instar de Jérémy Blayac, lui aussi avançait que « si l’arbitre ne savait pas qui avait fait main, il ne fallait pas siffler ».
« Décision hallucinante »
Forcément, Thierry Laurey regrettait lui aussi cette décision lourde de conséquences. « La main, même si c’est une main de Niakhaté, est totalement involontaire, exposait l’entraîneur. Alors, je veux qu’on m’explique comment on peut prendre une décision aussi grave, hallucinante. Car il y a main de Niakhaté, pas de Koné. Siffler un penalty quand un joueur de Metz commet une main involontaire dans la surface strasbourgeoise, c’est incroyable. On peut comprendre que nos joueurs se soient sentis lésés. »
Et l’entraîneur alsacien de poursuivre : « On espère que la vidéo sera mise en place en Ligue 1 la saison prochaine ». Il serait temps, en effet.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Seka, de bas en haut
Dans un match où les Strasbourgeois se sont montrés fébriles avant d’arracher un point au courage, Ernest Seka a été le symbole des deux facettes alsaciennes : laborieux d’abord, sauveur ensuite.
OUKIDJA (5). – Précis sur ses dégagements, le gardien n’a pas eu grand-chose à faire en première mi-temps, si ce n’est ramasser la balle au fond de ses filets après le penalty inscrit par Rivière (24e ). Ne peut rien non plus sur la frappe à bout portant de Mollet, sur le deuxième but messin (46e ), où il est complètement abandonné par une défense aux abois. S’est ensuite interposé avec autorité sur un tir de Dossevi (68e ) et une frappe de Roux (86e ).
Un ensemble brouillon
❏ SEKA (5). – Passes ratées et imprécisions diverses ont ponctué une première mi-temps globalement mauvaise. Pris de vitesse par Dossevi sur le deuxième but messin, dès le début de la seconde période, l’ancien capitaine alsacien a semblé à côté de ses crampons, jusqu’à cette incroyable frappe qui permet au Racing d’égaliser (80e ) et qui sauve largement une prestation en demi-teinte.
❏ KONÉ (5). – Le capitaine burkinabé du Racing a une nouvelle fois montré l’exemple en première mi-temps, tant offensivement (avec cette tête ratée d’un rien, sur corner, à la 7e ) que défensivement. Proteste, à raison, lorsque M. Buquet siffle une main à son encontre (lire ci-dessous). Marque de la tête, mais est signalé hors-jeu (cette fois à juste raison) à la 69e.
❏ MARTINEZ (4). – Son jeu très engagé est toujours à la limite et il fait parfois passer des sueurs froides au public alsacien. Logiquement averti pour une faute de trop juste avant la mi-temps, le défenseur central a eu le mérite de ne jamais cesser de se battre et d’apporter sa “grinta” à l’arrière.
❏ NDOUR (0). – Prudent en début de rencontre, le latéral enfin de retour de blessure s’est montré plus entreprenant au fil des minutes. A eu du déchet, notamment sur certains centres, mais n’a jamais cessé d’essayer de trouver la faille en première mi-temps. Logiquement expulsé à la 64e pour une faute sur Dossevi, après avoir déjà été averti en première période.
❏ AHOLOU (3). – Le régulateur du milieu de terrain alsacien s’est montré fantomatique en première période. Il n’a pas pesé en récupération et a perdu beaucoup trop de ballons. Pas mieux ensuite, puisqu’il se troue d’emblée en seconde mi-temps, en se faisant chiper le ballon dans les pieds par Roux, à l’origine du deuxième but messin. Peu largement mieux faire…
❏ MARTIN (5). – Accrocheur défensivement, l’ancien joueur de Montpellier a beaucoup couru en première comme en deuxième mi-temps pour tenter de colmater des brèches à gauche, à droite. Remplacé par Terrier (72e ), qui n’a pas eu beaucoup de ballons à se mettre sous les crampons.
❏ LIENARD (6). – Sa précision sur coups de pied arrêtée est précieuse, comme il l’a démontré sur des coups francs et autres corners malheureusement mal exploités. Défensivement, il n’a pas laissé sa part aux chiens, même s’il a commis quelques fautes évitables sur Dossevi (11e ) ou Mollet (20e ). A tout essayé pour tenter de raccrocher au score en deuxième mi-temps, comme sur cette frappe sèche qui a filé juste à côté (58e ). Averti pour contestation à la 70e.
❏ CORGNET (5). – Son appel plein de malice entre Selimovic et Niakahté, suivi d’une frappe assez appuyée pour tromper Kawashima, a offert sur un plateau l’ouverture du score à Bahoken (17e ). A ensuite moins pesé sur un jeu offensif un peu brouillon en première mi-temps. Sa combinaison intelligente avec Gonçalves a toutefois permis au Racing de revenir au score en fin de match.
❏ BLAYAC (5). – Toujours aussi efficace dans le jeu aérien, l’attaquant strasbourgeois a parfaitement lancé Corgnet sur l’ouverture du score alsacienne. N’a ensuite cessé de se battre pour trouver des solutions offensives, malgré un traitement limite du duo Selimovic/Niakhaté. Pas heureux sur cette tête piquée (62e ), sauvée miraculeusement par Kawashima. Remplacé par Gonçalves (65e ), qui a pris le côté droit de la défense après l’expulsion de Ndour. L’ancien Lavallois est à l’origine de l’égalisation alsacienne de Seka, après une superbe combinaison avec Corgnet.
❏ BAHOKEN (5). – Un centre cordeau repris par personne a lancé sa rencontre, dès la 4e. A ensuite marqué un but de renard, en embuscade dans la surface après une frappe de Corgnet. Averti pour une prise de tête avec Selimovic, en fin de rencontre (77e ). Dommage qu’il ne parvienne pas à reprendre le ballon, à la 90e , sur une sortie de Kawashima.
dna
Dans un match où les Strasbourgeois se sont montrés fébriles avant d’arracher un point au courage, Ernest Seka a été le symbole des deux facettes alsaciennes : laborieux d’abord, sauveur ensuite.
OUKIDJA (5). – Précis sur ses dégagements, le gardien n’a pas eu grand-chose à faire en première mi-temps, si ce n’est ramasser la balle au fond de ses filets après le penalty inscrit par Rivière (24e ). Ne peut rien non plus sur la frappe à bout portant de Mollet, sur le deuxième but messin (46e ), où il est complètement abandonné par une défense aux abois. S’est ensuite interposé avec autorité sur un tir de Dossevi (68e ) et une frappe de Roux (86e ).
Un ensemble brouillon
❏ SEKA (5). – Passes ratées et imprécisions diverses ont ponctué une première mi-temps globalement mauvaise. Pris de vitesse par Dossevi sur le deuxième but messin, dès le début de la seconde période, l’ancien capitaine alsacien a semblé à côté de ses crampons, jusqu’à cette incroyable frappe qui permet au Racing d’égaliser (80e ) et qui sauve largement une prestation en demi-teinte.
❏ KONÉ (5). – Le capitaine burkinabé du Racing a une nouvelle fois montré l’exemple en première mi-temps, tant offensivement (avec cette tête ratée d’un rien, sur corner, à la 7e ) que défensivement. Proteste, à raison, lorsque M. Buquet siffle une main à son encontre (lire ci-dessous). Marque de la tête, mais est signalé hors-jeu (cette fois à juste raison) à la 69e.
❏ MARTINEZ (4). – Son jeu très engagé est toujours à la limite et il fait parfois passer des sueurs froides au public alsacien. Logiquement averti pour une faute de trop juste avant la mi-temps, le défenseur central a eu le mérite de ne jamais cesser de se battre et d’apporter sa “grinta” à l’arrière.
❏ NDOUR (0). – Prudent en début de rencontre, le latéral enfin de retour de blessure s’est montré plus entreprenant au fil des minutes. A eu du déchet, notamment sur certains centres, mais n’a jamais cessé d’essayer de trouver la faille en première mi-temps. Logiquement expulsé à la 64e pour une faute sur Dossevi, après avoir déjà été averti en première période.
❏ AHOLOU (3). – Le régulateur du milieu de terrain alsacien s’est montré fantomatique en première période. Il n’a pas pesé en récupération et a perdu beaucoup trop de ballons. Pas mieux ensuite, puisqu’il se troue d’emblée en seconde mi-temps, en se faisant chiper le ballon dans les pieds par Roux, à l’origine du deuxième but messin. Peu largement mieux faire…
❏ MARTIN (5). – Accrocheur défensivement, l’ancien joueur de Montpellier a beaucoup couru en première comme en deuxième mi-temps pour tenter de colmater des brèches à gauche, à droite. Remplacé par Terrier (72e ), qui n’a pas eu beaucoup de ballons à se mettre sous les crampons.
❏ LIENARD (6). – Sa précision sur coups de pied arrêtée est précieuse, comme il l’a démontré sur des coups francs et autres corners malheureusement mal exploités. Défensivement, il n’a pas laissé sa part aux chiens, même s’il a commis quelques fautes évitables sur Dossevi (11e ) ou Mollet (20e ). A tout essayé pour tenter de raccrocher au score en deuxième mi-temps, comme sur cette frappe sèche qui a filé juste à côté (58e ). Averti pour contestation à la 70e.
❏ CORGNET (5). – Son appel plein de malice entre Selimovic et Niakahté, suivi d’une frappe assez appuyée pour tromper Kawashima, a offert sur un plateau l’ouverture du score à Bahoken (17e ). A ensuite moins pesé sur un jeu offensif un peu brouillon en première mi-temps. Sa combinaison intelligente avec Gonçalves a toutefois permis au Racing de revenir au score en fin de match.
❏ BLAYAC (5). – Toujours aussi efficace dans le jeu aérien, l’attaquant strasbourgeois a parfaitement lancé Corgnet sur l’ouverture du score alsacienne. N’a ensuite cessé de se battre pour trouver des solutions offensives, malgré un traitement limite du duo Selimovic/Niakhaté. Pas heureux sur cette tête piquée (62e ), sauvée miraculeusement par Kawashima. Remplacé par Gonçalves (65e ), qui a pris le côté droit de la défense après l’expulsion de Ndour. L’ancien Lavallois est à l’origine de l’égalisation alsacienne de Seka, après une superbe combinaison avec Corgnet.
❏ BAHOKEN (5). – Un centre cordeau repris par personne a lancé sa rencontre, dès la 4e. A ensuite marqué un but de renard, en embuscade dans la surface après une frappe de Corgnet. Averti pour une prise de tête avec Selimovic, en fin de rencontre (77e ). Dommage qu’il ne parvienne pas à reprendre le ballon, à la 90e , sur une sortie de Kawashima.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Thierry Laurey (entraîneur de Strasbourg) :
«Le match a échappé à tout le monde»
Thierry Laurey, l'entraîneur de Strasbourg, est revenu sur la tournure du match entre son équipe et Metz (2-2). «On avait bien entamé le match et puis il a échappé à tout le monde, à tous les acteurs du terrain, aux deux bancs de touche et plus dommageable, à l'arbitrage. Le penalty est une décision hallucinante. Il y a une main, celle de Niakhaté et pas de Koné. C'est dommageable. Ça nous prive d'une victoire. Les garçons se sont sentis trahis par cette décision arbitrale et sont sortis du match. Il faut qu'on apprenne de ses matchs car on a des garçons qui ne sont pas encore prêts pour garder leur nerfs. Au final, je suis satisfait qu'on ait pris un point car on était mal embarqué à un moment donné.»
equipe
«Le match a échappé à tout le monde»
Thierry Laurey, l'entraîneur de Strasbourg, est revenu sur la tournure du match entre son équipe et Metz (2-2). «On avait bien entamé le match et puis il a échappé à tout le monde, à tous les acteurs du terrain, aux deux bancs de touche et plus dommageable, à l'arbitrage. Le penalty est une décision hallucinante. Il y a une main, celle de Niakhaté et pas de Koné. C'est dommageable. Ça nous prive d'une victoire. Les garçons se sont sentis trahis par cette décision arbitrale et sont sortis du match. Il faut qu'on apprenne de ses matchs car on a des garçons qui ne sont pas encore prêts pour garder leur nerfs. Au final, je suis satisfait qu'on ait pris un point car on était mal embarqué à un moment donné.»
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
La tortue surnage
Comptablement, la tortue Racing n’avance plus guère – 9 points sur 39 en 13 journées – depuis son revers du 20 décembre à Metz (3-0). Mais elle surnage au-dessus de la ligne de flottaison parce que ses poursuivants restent sur des séries d’insuccès au moins aussi longues que la sienne.
Il peut sembler incongru d’écrire qu’un nul à domicile contre la lanterne rouge constitue une bonne opération comptable dans la lutte pour le maintien en Ligue 1. Surtout après cinq autres matches sans victoire. C’est pourtant la réalité.
Le Racing, qui a réussi à revenir au score dimanche à la Meinau contre un Metz virtuellement condamné (2-2), en a profité pour épaissir son matelas de sécurité sur la zone rouge.
« La recette ? S’accrocher et être sereins »
À sept journées du terme, les Bleus possèdent ce matin 4 points d’avance sur le 18e et barragiste potentiel, Troyes, battu à domicile par Nice (0-2), et 5 sur le 19e et premier relégable, Lille, chez qui Amiens s’est offert une belle bouffée d’oxygène en s’imposant 1-0. Soit un de plus qu’avant ce 31e épisode.
Au passage, les Amiénois ont chipé la 15e place aux Strasbourgeois. Mais ces derniers n’en conservent pas moins un joker dans leur manche, ce qui n’est pas rien si près du baisser de rideau. Ça l’est d’autant moins que leur rythme de relégable (9 points sur 39) depuis leur déroute du match aller à Saint-Symphorien le 20 décembre (3-0) ne profite pas à leurs poursuivants.
Le promu strasbourgeois n’a plus gagné depuis six journées (3 nuls, 3 défaites), mais ses rivaux ne font pas mieux, quand ce n’est pas pire. À la Meinau, Metz a enchaîné une 8e rencontre sans succès (4 nuls, 4 défaites). Lille a été éjecté plus violemment encore du dernier grand huit (3 nuls, 5 revers). Troyes présente le même bilan que Strasbourg sur les six derniers rendez-vous : 3 nuls, 3 échecs. Et Toulouse, 17e , n’a plus gagné depuis sept rencontres (4 nuls, 3 défaites).
Bref, après 31 journées, les trois promus figurent parmi les six derniers de la classe, avec les 11e (Lille), 13e (Toulouse) et 14e (Metz) de la saison précédente. Ce qui tend à prouver qu’une certaine logique, autant financière que sportive, est respectée.
Dimanche soir, Thierry Laurey, à qui on ne saurait faire grief de tenir un discours à géométrie variable, maintenait, face au vent contraire, le cap qu’il indiquait avant le coup d’envoi de la saison : « Je ne suis pas magicien et mes joueurs ne sont pas des phénomènes. Mais ils le savent tous. Je sais où j’en suis aussi. La recette, c’est de s’accrocher et, surtout, d’être sereins. Si j’ai annoncé qu’avec une 17e place, je serais le plus heureux des hommes, c’est juste parce que c’est la réalité. Je savais que ce serait difficile. Mais avec leurs moyens, les garçons s’arrachent. »
Le technicien strasbourgeois s’appuie sur sa longue expérience d’entraîneur, mais aussi de joueur, pour chasser le spectre de la fébrilité. « Quand j’avais 22 ans, je jouais déjà des matches couperet où il fallait se sauver à la dernière journée. Ce cas de figure, je le connais par cœur. Je ne dis pas que je suis un ténor et qu’on va y arriver. Je dis simplement qu’avec les garçons, on sait ce qu’on doit et va faire. »
« Faire preuve d’une certaine forme de tolérance »
« On prend les points où on peut, poursuit-il. On a raté une occasion énorme à Toulouse (le Racing menait 1-0 jusqu’à la 89e ). Trois minutes d’égarement nous ont coûté très cher. Miraculeusement, on a réussi à revenir et prendre un point dont on était très satisfaits parce qu’à quinze secondes près, on n’avait que dalle ! Contre Metz, on en prend un autre alors qu’on était très mal embarqués. C’est un match qui doit nous faire grandir. »
Au-delà d’un résultat contrariant dans l’absolu, les Racingmen ont, de fait, manifesté un encourageant refus d’abdiquer. « Ce n’était pas un grand match, mais il m’a plu, insiste leur coach. J’ai vu mon équipe se battre. On a des joueurs qui, pour partie, arrivent de National et font des efforts largement au-dessus du niveau auquel on pouvait les attendre. Forcément, il y a un peu de déchet. Alors, il faut faire preuve d’une certaine forme de tolérance. »
Le bénéfice comptable tiré de ce nul face à la lanterne rouge y invite.
dna
Comptablement, la tortue Racing n’avance plus guère – 9 points sur 39 en 13 journées – depuis son revers du 20 décembre à Metz (3-0). Mais elle surnage au-dessus de la ligne de flottaison parce que ses poursuivants restent sur des séries d’insuccès au moins aussi longues que la sienne.
Il peut sembler incongru d’écrire qu’un nul à domicile contre la lanterne rouge constitue une bonne opération comptable dans la lutte pour le maintien en Ligue 1. Surtout après cinq autres matches sans victoire. C’est pourtant la réalité.
Le Racing, qui a réussi à revenir au score dimanche à la Meinau contre un Metz virtuellement condamné (2-2), en a profité pour épaissir son matelas de sécurité sur la zone rouge.
« La recette ? S’accrocher et être sereins »
À sept journées du terme, les Bleus possèdent ce matin 4 points d’avance sur le 18e et barragiste potentiel, Troyes, battu à domicile par Nice (0-2), et 5 sur le 19e et premier relégable, Lille, chez qui Amiens s’est offert une belle bouffée d’oxygène en s’imposant 1-0. Soit un de plus qu’avant ce 31e épisode.
Au passage, les Amiénois ont chipé la 15e place aux Strasbourgeois. Mais ces derniers n’en conservent pas moins un joker dans leur manche, ce qui n’est pas rien si près du baisser de rideau. Ça l’est d’autant moins que leur rythme de relégable (9 points sur 39) depuis leur déroute du match aller à Saint-Symphorien le 20 décembre (3-0) ne profite pas à leurs poursuivants.
Le promu strasbourgeois n’a plus gagné depuis six journées (3 nuls, 3 défaites), mais ses rivaux ne font pas mieux, quand ce n’est pas pire. À la Meinau, Metz a enchaîné une 8e rencontre sans succès (4 nuls, 4 défaites). Lille a été éjecté plus violemment encore du dernier grand huit (3 nuls, 5 revers). Troyes présente le même bilan que Strasbourg sur les six derniers rendez-vous : 3 nuls, 3 échecs. Et Toulouse, 17e , n’a plus gagné depuis sept rencontres (4 nuls, 3 défaites).
Bref, après 31 journées, les trois promus figurent parmi les six derniers de la classe, avec les 11e (Lille), 13e (Toulouse) et 14e (Metz) de la saison précédente. Ce qui tend à prouver qu’une certaine logique, autant financière que sportive, est respectée.
Dimanche soir, Thierry Laurey, à qui on ne saurait faire grief de tenir un discours à géométrie variable, maintenait, face au vent contraire, le cap qu’il indiquait avant le coup d’envoi de la saison : « Je ne suis pas magicien et mes joueurs ne sont pas des phénomènes. Mais ils le savent tous. Je sais où j’en suis aussi. La recette, c’est de s’accrocher et, surtout, d’être sereins. Si j’ai annoncé qu’avec une 17e place, je serais le plus heureux des hommes, c’est juste parce que c’est la réalité. Je savais que ce serait difficile. Mais avec leurs moyens, les garçons s’arrachent. »
Le technicien strasbourgeois s’appuie sur sa longue expérience d’entraîneur, mais aussi de joueur, pour chasser le spectre de la fébrilité. « Quand j’avais 22 ans, je jouais déjà des matches couperet où il fallait se sauver à la dernière journée. Ce cas de figure, je le connais par cœur. Je ne dis pas que je suis un ténor et qu’on va y arriver. Je dis simplement qu’avec les garçons, on sait ce qu’on doit et va faire. »
« Faire preuve d’une certaine forme de tolérance »
« On prend les points où on peut, poursuit-il. On a raté une occasion énorme à Toulouse (le Racing menait 1-0 jusqu’à la 89e ). Trois minutes d’égarement nous ont coûté très cher. Miraculeusement, on a réussi à revenir et prendre un point dont on était très satisfaits parce qu’à quinze secondes près, on n’avait que dalle ! Contre Metz, on en prend un autre alors qu’on était très mal embarqués. C’est un match qui doit nous faire grandir. »
Au-delà d’un résultat contrariant dans l’absolu, les Racingmen ont, de fait, manifesté un encourageant refus d’abdiquer. « Ce n’était pas un grand match, mais il m’a plu, insiste leur coach. J’ai vu mon équipe se battre. On a des joueurs qui, pour partie, arrivent de National et font des efforts largement au-dessus du niveau auquel on pouvait les attendre. Forcément, il y a un peu de déchet. Alors, il faut faire preuve d’une certaine forme de tolérance. »
Le bénéfice comptable tiré de ce nul face à la lanterne rouge y invite.
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Compteur ouvert
Ernest Seka a inscrit avant-hier à la Meinau le premier but de sa carrière en Ligue 1, mais à l’instar de ses coéquipiers, le défenseur est sorti du terrain avec un « sentiment mitigé » après le partage des points face à Metz (2-2).
Dimanche, juste avant 19h. Les spectateurs de la Meinau souffrent. Menés 2-1 à dix minutes de la fin, les Bleus, réduits à dix après l’expulsion de Ndour, n’en mènent pas large. Ils tentent de pousser, de manière brouillonne, pour s’approcher des buts de Kawashima, mais ces offensives restent stériles.
Jusqu’à la 80e minute du match, donc, peu après l’expulsion du défenseur lorrain Vahid Selimovic qui a rééquilibré les forces en présence.
Anthony Gonçalves se retrouve près du poteau de corner, balle au pied, avec deux défenseurs messins sur le dos. Mais avec l’aide de Benjamin Corgnet, l’ancien Lavallois va sortir de la nasse, puis réussir un long centre aérien en direction du deuxième poteau.
Ernest Seka, monté à l’abordage côté gauche, hérite du ballon à l’entrée de la surface. La suite, il la raconte lui-même : « Je savais que j’allais frapper. J’ai contrôlé, car je voulais surtout m’appliquer, bien prendre la balle. Avec un peu de chance, elle part bien ».
Le gardien japonais du FC Metz ne peut rien sur cette frappe de mule. Et voilà Ernest Seka, défenseur central reconverti latéral, qui ouvre son compteur buts en Ligue 1, lui qui avait déjà marqué deux fois en National (face au Paris FC et Istres) et autant en Ligue 2 (contre Lens et Amiens).
« On est un peu déçus »
« Je suis content. C’est mon premier but en Ligue 1 et, en plus, ma famille était présente au stade, soulignait le Sarcellois après coup. Mais je suis surtout heureux, car ça offre un point important à l’équipe. »
À l’instar de ses coéquipiers, celui qui a disputé dimanche son 119e match de championnat sous les couleurs strasbourgeoises (*) restait tout de même sur un « sentiment mitigé » après ce partage des points à domicile.
« On est un peu déçus, forcément, car on voulait gagner à la maison. Mais on est aussi contents d’avoir égalisé sur la fin. Finalement, c’est un peu le même sentiment qu’il y a deux semaines face à Toulouse (2-2). »
Le Franco-Ivoirien âgé de 30 ans préférait néanmoins, in fine, voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. « Il faut retenir qu’on a fait preuve d’une belle force de caractère pour revenir au score car, après l’égalisation de Metz à 1-1 (sur un penalty imaginaire) , on est un peu sortis du match. Mais ce n’était pas fini et on a su chercher ce point. Ne pas perdre cette rencontre, c’est positif. Maintenant, il faut se reposer, bien récupérer et se projeter sur Angers. »
(*) 64 matches en National, 35 en Ligue 2 et 20 en Ligue 1
dna
Ernest Seka a inscrit avant-hier à la Meinau le premier but de sa carrière en Ligue 1, mais à l’instar de ses coéquipiers, le défenseur est sorti du terrain avec un « sentiment mitigé » après le partage des points face à Metz (2-2).
Dimanche, juste avant 19h. Les spectateurs de la Meinau souffrent. Menés 2-1 à dix minutes de la fin, les Bleus, réduits à dix après l’expulsion de Ndour, n’en mènent pas large. Ils tentent de pousser, de manière brouillonne, pour s’approcher des buts de Kawashima, mais ces offensives restent stériles.
Jusqu’à la 80e minute du match, donc, peu après l’expulsion du défenseur lorrain Vahid Selimovic qui a rééquilibré les forces en présence.
Anthony Gonçalves se retrouve près du poteau de corner, balle au pied, avec deux défenseurs messins sur le dos. Mais avec l’aide de Benjamin Corgnet, l’ancien Lavallois va sortir de la nasse, puis réussir un long centre aérien en direction du deuxième poteau.
Ernest Seka, monté à l’abordage côté gauche, hérite du ballon à l’entrée de la surface. La suite, il la raconte lui-même : « Je savais que j’allais frapper. J’ai contrôlé, car je voulais surtout m’appliquer, bien prendre la balle. Avec un peu de chance, elle part bien ».
Le gardien japonais du FC Metz ne peut rien sur cette frappe de mule. Et voilà Ernest Seka, défenseur central reconverti latéral, qui ouvre son compteur buts en Ligue 1, lui qui avait déjà marqué deux fois en National (face au Paris FC et Istres) et autant en Ligue 2 (contre Lens et Amiens).
« On est un peu déçus »
« Je suis content. C’est mon premier but en Ligue 1 et, en plus, ma famille était présente au stade, soulignait le Sarcellois après coup. Mais je suis surtout heureux, car ça offre un point important à l’équipe. »
À l’instar de ses coéquipiers, celui qui a disputé dimanche son 119e match de championnat sous les couleurs strasbourgeoises (*) restait tout de même sur un « sentiment mitigé » après ce partage des points à domicile.
« On est un peu déçus, forcément, car on voulait gagner à la maison. Mais on est aussi contents d’avoir égalisé sur la fin. Finalement, c’est un peu le même sentiment qu’il y a deux semaines face à Toulouse (2-2). »
Le Franco-Ivoirien âgé de 30 ans préférait néanmoins, in fine, voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. « Il faut retenir qu’on a fait preuve d’une belle force de caractère pour revenir au score car, après l’égalisation de Metz à 1-1 (sur un penalty imaginaire) , on est un peu sortis du match. Mais ce n’était pas fini et on a su chercher ce point. Ne pas perdre cette rencontre, c’est positif. Maintenant, il faut se reposer, bien récupérer et se projeter sur Angers. »
(*) 64 matches en National, 35 en Ligue 2 et 20 en Ligue 1
dna
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Date d'inscription : 24/09/2009
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Re: 31ème journée : Strasbourg - Metz
Un derby avec trucages
Le Racing - Metz de dimanche (2-2) a encore mis en évidence certaines mœurs footballistiques qu’il serait plaisant de voir disparaître. Le petit monde du ballon rond est-il vraiment le mieux placé pour jeter le discrédit sur un arbitre qu’il cherche au mieux à influencer, au pire à duper ?
Il est toujours commode de stigmatiser l’arbitrage. D’ailleurs, les dirigeants, entraîneurs et joueurs du football français s’en privent rarement.
Le bouillant derby Strasbourg - Metz de dimanche à la Meinau n’a pas dérogé à un rituel d’autant plus dérangeant qu’il exonère parallèlement les acteurs du jeu de leurs responsabilités. À ce titre, le visionnage d’un match à froid se révèle souvent instructif. Car il dévoile des fourberies pas toujours visibles dans un stade. Du moins dans leur entièreté.
Quand un arbitre se trompe, le coupable est tout désigné
Certes, en accordant un penalty aux Messins pour une main du… Lorrain Moussa Niakhaté en pleine surface strasbourgeoise, Ruddy Buquet s’est trompé. Fallait-il pour autant l’accabler ?
« Je ne jette pas la pierre à qui que ce soit, mais cette décision est hallucinante », faisait remarquer à chaud l’entraîneur du Racing Thierry Laurey.
À chaud aussi, les Bleus ont pourtant davantage jeté cette pierre à l’arbitre qu’au “fautif” Niakhaté, dans un élan un brin corporatiste qui pourrait sembler louable s’il ne trahissait un suspect réflexe d’autoprotection.
En attendant que la vidéo vole au secours des hommes en noir, dès 2018-2019 en Ligue 1, ces derniers resteront exposés à toutes sortes de trucages, même les plus grossiers.
Sur tous les terrains, on réclame une touche quand on vient soi-même de sortir le ballon, on met la pression sur l’arbitre pour qu’il cartonne un adversaire ou on simule une amputation sans avoir été touché. Plus personne ne s’en offusque.
« C’est de bonne guerre », « ça fait partie du folklore » : voilà le genre de poncifs avancés pour excuser cette duperie devenue ordinaire. Mais quand un arbitre se trompe, le coupable est tout désigné. C’est pratique et ça évite de balayer devant sa porte.
Dans une interview accordée à “L’Équipe” dimanche matin, M. Buquet le constatait amèrement dans cette sortie prémonitoire : « Les mœurs, les mentalités sont comme ça. S’il y a quelque chose à changer, c’est ça ».
La scène qui s’est déroulée l’après-midi à la Meinau lui donne raison. Anthony Gonçalves s’avance vers le banc messin pour récupérer le ballon et effectuer rapidement une remise en jeu alors que les Bleus sont menés 2-1.
Des penalties frappés délibérément à côté
Le gardien remplaçant du FC Metz, Quentin Beunardeau, qui mériterait le surnom de renardeau pour sa ruse, shoote dedans juste avant que le milieu strasbourgeois ne le ramasse.
Dans une réaction épidermique, “Gonzo” le repousse d’une main, sans coup porté.
La doublure mosellane s’effondre et, dans une attitude plus pathétique que tragi-comique, se roule à terre comme si on venait de lui arracher un bras.
L’incident, mineur en vérité, échappe à M. Buquet, mais pas aux bancs qui s’invectivent, ni aux caméras. La justice immanente qui existe parfois en football tranchera : le Racing égalisera dans la foulée.
Pour avoir répondu par un geste d’humeur à une provocation dont – il faut le dire – il est lui-même coutumier, Gonçalves pourrait être sanctionné.
Mais pour changer les mentalités comme Ruddy Buquet le réclame, la vidéo devrait aussi servir à sévir a posteriori contre les simulateurs et agitateurs, bien plus systématiquement qu’aujourd’hui. Quelques matches de suspension les conduiraient sûrement à s’amender.
On aurait ainsi aimé que Niakhaté se dénonce auprès de l’arbitre comme il l’avait fait juste avant face au capitaine alsacien Bakary Koné.
Et que l’ex-Racingman et capitaine messin Renaud Cohade ne le convainque pas de travestir devant M. Buquet une réalité que les ralentis télé avaient eu tôt fait de mettre en lumière.
Une utopie ? Peut-être pas. Fin janvier, un jeune Turc a botté en touche un penalty injustement accordé à son équipe.
En 2015, le milieu de Qarabag (Azerbaïdjan) Elvin Mammadov a lui aussi délibérément frappé à côté pour le même motif. Preuve que les enjeux ne pervertissent pas toujours le jeu.
Malheureusement, ces contre-exemples restent – bien – trop rares. Du coup, tant que “l’enfumage” de l’arbitre continuera à gangrener ce sport, ses protagonistes ne seront jamais les plus légitimes pour flétrir son intégrité.
dna
Le Racing - Metz de dimanche (2-2) a encore mis en évidence certaines mœurs footballistiques qu’il serait plaisant de voir disparaître. Le petit monde du ballon rond est-il vraiment le mieux placé pour jeter le discrédit sur un arbitre qu’il cherche au mieux à influencer, au pire à duper ?
Il est toujours commode de stigmatiser l’arbitrage. D’ailleurs, les dirigeants, entraîneurs et joueurs du football français s’en privent rarement.
Le bouillant derby Strasbourg - Metz de dimanche à la Meinau n’a pas dérogé à un rituel d’autant plus dérangeant qu’il exonère parallèlement les acteurs du jeu de leurs responsabilités. À ce titre, le visionnage d’un match à froid se révèle souvent instructif. Car il dévoile des fourberies pas toujours visibles dans un stade. Du moins dans leur entièreté.
Quand un arbitre se trompe, le coupable est tout désigné
Certes, en accordant un penalty aux Messins pour une main du… Lorrain Moussa Niakhaté en pleine surface strasbourgeoise, Ruddy Buquet s’est trompé. Fallait-il pour autant l’accabler ?
« Je ne jette pas la pierre à qui que ce soit, mais cette décision est hallucinante », faisait remarquer à chaud l’entraîneur du Racing Thierry Laurey.
À chaud aussi, les Bleus ont pourtant davantage jeté cette pierre à l’arbitre qu’au “fautif” Niakhaté, dans un élan un brin corporatiste qui pourrait sembler louable s’il ne trahissait un suspect réflexe d’autoprotection.
En attendant que la vidéo vole au secours des hommes en noir, dès 2018-2019 en Ligue 1, ces derniers resteront exposés à toutes sortes de trucages, même les plus grossiers.
Sur tous les terrains, on réclame une touche quand on vient soi-même de sortir le ballon, on met la pression sur l’arbitre pour qu’il cartonne un adversaire ou on simule une amputation sans avoir été touché. Plus personne ne s’en offusque.
« C’est de bonne guerre », « ça fait partie du folklore » : voilà le genre de poncifs avancés pour excuser cette duperie devenue ordinaire. Mais quand un arbitre se trompe, le coupable est tout désigné. C’est pratique et ça évite de balayer devant sa porte.
Dans une interview accordée à “L’Équipe” dimanche matin, M. Buquet le constatait amèrement dans cette sortie prémonitoire : « Les mœurs, les mentalités sont comme ça. S’il y a quelque chose à changer, c’est ça ».
La scène qui s’est déroulée l’après-midi à la Meinau lui donne raison. Anthony Gonçalves s’avance vers le banc messin pour récupérer le ballon et effectuer rapidement une remise en jeu alors que les Bleus sont menés 2-1.
Des penalties frappés délibérément à côté
Le gardien remplaçant du FC Metz, Quentin Beunardeau, qui mériterait le surnom de renardeau pour sa ruse, shoote dedans juste avant que le milieu strasbourgeois ne le ramasse.
Dans une réaction épidermique, “Gonzo” le repousse d’une main, sans coup porté.
La doublure mosellane s’effondre et, dans une attitude plus pathétique que tragi-comique, se roule à terre comme si on venait de lui arracher un bras.
L’incident, mineur en vérité, échappe à M. Buquet, mais pas aux bancs qui s’invectivent, ni aux caméras. La justice immanente qui existe parfois en football tranchera : le Racing égalisera dans la foulée.
Pour avoir répondu par un geste d’humeur à une provocation dont – il faut le dire – il est lui-même coutumier, Gonçalves pourrait être sanctionné.
Mais pour changer les mentalités comme Ruddy Buquet le réclame, la vidéo devrait aussi servir à sévir a posteriori contre les simulateurs et agitateurs, bien plus systématiquement qu’aujourd’hui. Quelques matches de suspension les conduiraient sûrement à s’amender.
On aurait ainsi aimé que Niakhaté se dénonce auprès de l’arbitre comme il l’avait fait juste avant face au capitaine alsacien Bakary Koné.
Et que l’ex-Racingman et capitaine messin Renaud Cohade ne le convainque pas de travestir devant M. Buquet une réalité que les ralentis télé avaient eu tôt fait de mettre en lumière.
Une utopie ? Peut-être pas. Fin janvier, un jeune Turc a botté en touche un penalty injustement accordé à son équipe.
En 2015, le milieu de Qarabag (Azerbaïdjan) Elvin Mammadov a lui aussi délibérément frappé à côté pour le même motif. Preuve que les enjeux ne pervertissent pas toujours le jeu.
Malheureusement, ces contre-exemples restent – bien – trop rares. Du coup, tant que “l’enfumage” de l’arbitre continuera à gangrener ce sport, ses protagonistes ne seront jamais les plus légitimes pour flétrir son intégrité.
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