26ème journée : PSG - Strasbourg
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26ème journée : PSG - Strasbourg
Paris SG-Racing le samedi 17 février à 17 heures
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 26e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Paris Saint-Germain et le Racing se déroulera le samedi 17 février à 17 heures au Parc des Princes pour le compte de la 26e journée de Ligue 1 Conforama. Le match sera diffusé sur Canal +.
SO
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 26e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Paris Saint-Germain et le Racing se déroulera le samedi 17 février à 17 heures au Parc des Princes pour le compte de la 26e journée de Ligue 1 Conforama. Le match sera diffusé sur Canal +.
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Une ligne offensive partagée
Les deux meilleurs réalisateurs du Racing en Ligue 1, Da Costa et Aholou, n’ont frappé que quatre fois. Revue de détail d’une attaque alsacienne au sein de laquelle personne n’affole les compteurs.
Il est, des attaquants strasbourgeois, celui qui joue le moins. Mais toutes compétitions confondues, entre les 25 journées de Ligue 1, les deux matches de Coupe de la Ligue et les trois tours victorieux de Coupe de France, il est aussi celui qui possède le meilleur ratio temps de jeu/efficacité (voir en colonne, ci-contre).
En 696 minutes sur le terrain, Jérémy Blayac, auteur dimanche du but du K.-O. à la 69e contre Troyes, neuf minutes seulement après son entrée, a trouvé quatre fois les filets adverses : deux en L1 (contre Rennes et Troyes), une en Coupe de la Ligue (face au PSG) et une en Coupe de France (devant Dijon).
La hiérarchie n’est pas immuable
Essentiellement utilisé comme joker (trois titularisations en championnat seulement), “JB13” s’est montré décisif toutes les 174 minutes. Dans ce domaine, il devance non seulement ses partenaires d’attaque, mais aussi les autres.
Depuis plusieurs mois maintenant, Thierry Laurey fait confiance devant au duo Nuno Da Costa - Martin Terrier.
Le Cap-Verdien est d’ailleurs le meilleur buteur du club avec six buts (4 en championnat, 2 en Coupe de France). Si l’on ajoute ses deux passes décisives (1 en L1, 1 en Coupe), il est à l’origine ou la conclusion d’un but du promu toutes les 227 minutes, ce qui le situe au 5e rang de l’effectif bas-rhinois.
Les trois qui le précèdent – outre Blayac, bien sûr – se tiennent dans un mouchoir de poche. Dans l’ordre : Martin Terrier (1 action décisive toutes les 203’), Dimitri Lienard (1 toutes les 204’) et Stéphane Bahoken (1 toutes les 204’).
On notera au passage qu’avec ses 3 buts et 6 passes, le milieu relayeur “Dim” Lienard est le joueur le plus impliqué – à 9 reprises donc – dans les 41 buts de son équipe dans les trois compétitions nationales.
Mais l’excellente entrée de Jéremy Blayac dimanche et le récent retour en grâce d’Idriss Saadi, titularisé trois fois de suite et buteur lors des deux confrontations d’affilée contre Lille (en Coupe, puis en L1) avant de se blesser contre Bordeaux, suggèrent que la hiérarchie n’est pas figée.
Ce n’est pas un hasard si Thierry Laurey se définit et est perçu comme un pragmatique. Le changement de gardien depuis deux rencontres en atteste.
Alexandre Oukidja, destitué de son rang de n°1 à l’intersaison, vient de détrôner, au moins provisoirement, un Bingourou Kamara recruté l’été dernier pour lui succéder, mais qui traverse une passe compliquée.
L’ancien portier de Tours a été pris en grippe par une partie du public de la Meinau et été, de manière assez indigne et inique, la cible de certains anonymes sur les réseaux sociaux.
À 21 ans, il mesure, dans l’immense caisse de résonnance que constitue la Ligue 1, toute l’ingratitude de ce milieu. « Ça ne me perturbe pas, assurait-il il y a quelques jours. Les footballeurs sont exposés à ce genre de critiques. Ça m’accompagnera, par périodes, durant toute ma carrière. Mais ça m’attriste beaucoup plus pour mes proches que ça touche et qui en sont peinés. »
Avant d’inscrire ses deux buts face au LOSC, Idriss Saadi n’avait lui non plus pas été épargné par la vindicte populaire.
En deux réalisations, l’international algérien a amorcé un retournement de tendance. Comme Jérémy Blayac ou Stéphane Bahoken, il ne se résigne pas à son statut de “doublure”. À juste titre. Car autant dans un compartiment offensif où personne n’assomme la concurrence par un réalisme hors norme que dans le reste de l’équipe, « il n’y a de blanc-seing pour personne », pour reprendre l’expression de Thierry Laurey samedi dernier en conférence de presse.
dna
Les deux meilleurs réalisateurs du Racing en Ligue 1, Da Costa et Aholou, n’ont frappé que quatre fois. Revue de détail d’une attaque alsacienne au sein de laquelle personne n’affole les compteurs.
Il est, des attaquants strasbourgeois, celui qui joue le moins. Mais toutes compétitions confondues, entre les 25 journées de Ligue 1, les deux matches de Coupe de la Ligue et les trois tours victorieux de Coupe de France, il est aussi celui qui possède le meilleur ratio temps de jeu/efficacité (voir en colonne, ci-contre).
En 696 minutes sur le terrain, Jérémy Blayac, auteur dimanche du but du K.-O. à la 69e contre Troyes, neuf minutes seulement après son entrée, a trouvé quatre fois les filets adverses : deux en L1 (contre Rennes et Troyes), une en Coupe de la Ligue (face au PSG) et une en Coupe de France (devant Dijon).
La hiérarchie n’est pas immuable
Essentiellement utilisé comme joker (trois titularisations en championnat seulement), “JB13” s’est montré décisif toutes les 174 minutes. Dans ce domaine, il devance non seulement ses partenaires d’attaque, mais aussi les autres.
Depuis plusieurs mois maintenant, Thierry Laurey fait confiance devant au duo Nuno Da Costa - Martin Terrier.
Le Cap-Verdien est d’ailleurs le meilleur buteur du club avec six buts (4 en championnat, 2 en Coupe de France). Si l’on ajoute ses deux passes décisives (1 en L1, 1 en Coupe), il est à l’origine ou la conclusion d’un but du promu toutes les 227 minutes, ce qui le situe au 5e rang de l’effectif bas-rhinois.
Les trois qui le précèdent – outre Blayac, bien sûr – se tiennent dans un mouchoir de poche. Dans l’ordre : Martin Terrier (1 action décisive toutes les 203’), Dimitri Lienard (1 toutes les 204’) et Stéphane Bahoken (1 toutes les 204’).
On notera au passage qu’avec ses 3 buts et 6 passes, le milieu relayeur “Dim” Lienard est le joueur le plus impliqué – à 9 reprises donc – dans les 41 buts de son équipe dans les trois compétitions nationales.
Mais l’excellente entrée de Jéremy Blayac dimanche et le récent retour en grâce d’Idriss Saadi, titularisé trois fois de suite et buteur lors des deux confrontations d’affilée contre Lille (en Coupe, puis en L1) avant de se blesser contre Bordeaux, suggèrent que la hiérarchie n’est pas figée.
Ce n’est pas un hasard si Thierry Laurey se définit et est perçu comme un pragmatique. Le changement de gardien depuis deux rencontres en atteste.
Alexandre Oukidja, destitué de son rang de n°1 à l’intersaison, vient de détrôner, au moins provisoirement, un Bingourou Kamara recruté l’été dernier pour lui succéder, mais qui traverse une passe compliquée.
L’ancien portier de Tours a été pris en grippe par une partie du public de la Meinau et été, de manière assez indigne et inique, la cible de certains anonymes sur les réseaux sociaux.
À 21 ans, il mesure, dans l’immense caisse de résonnance que constitue la Ligue 1, toute l’ingratitude de ce milieu. « Ça ne me perturbe pas, assurait-il il y a quelques jours. Les footballeurs sont exposés à ce genre de critiques. Ça m’accompagnera, par périodes, durant toute ma carrière. Mais ça m’attriste beaucoup plus pour mes proches que ça touche et qui en sont peinés. »
Avant d’inscrire ses deux buts face au LOSC, Idriss Saadi n’avait lui non plus pas été épargné par la vindicte populaire.
En deux réalisations, l’international algérien a amorcé un retournement de tendance. Comme Jérémy Blayac ou Stéphane Bahoken, il ne se résigne pas à son statut de “doublure”. À juste titre. Car autant dans un compartiment offensif où personne n’assomme la concurrence par un réalisme hors norme que dans le reste de l’équipe, « il n’y a de blanc-seing pour personne », pour reprendre l’expression de Thierry Laurey samedi dernier en conférence de presse.
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Leur Paris à eux
De nombreux joueurs de l’effectif strasbourgeois sont originaires de Paris ou de la région parisienne. Mais tous ne sont pas (ou plus) supporteurs du PSG. Passage en revue.
Une petite dizaine de joueurs du Racing sont originaires de la région parisienne. À quelques jours du déplacement du club alsacien dans la capitale, pour le compte de la 26e journée de Ligue 1, certains d’entre eux ont accepté d’évoquer leur relation, qu’elle soit proche ou lointaine, avec le PSG.
❏ SUPPORTER OU NON ?
Être originaire de la région parisienne n’est pas forcément synonyme d’attachement au PSG.
« Je ne suis pas pour Paris et je ne suis jamais allé au Parc, lâche d’emblée le gardien Bingourou Kamara , pourtant originaire de Longjumeau, dans l’Essonne. Quand j’étais petit, j’aimais bien Toulouse, en fait. J’avais vu un match face à Liverpool et ça m’avait marqué. »
« Les PSG - OM, c’étaient les meilleurs matches »
Landry Bonnefoi , lui, s’est souvent fait “chambrer” plus jeune. Car le gardien natif de Villeparisis, en Seine-et-Marne, était un grand supporter de… Marseille. « Quand j’avais 10 ans, j’étais un grand fan de l’OM, c’était leur belle époque, relate le portier de 34 ans. Mais je suis souvent allé voir des matches au Parc des Princes quand j’étais jeune, avec mon club de foot de Saint-Soupplets. »
Même son de cloche du côté d’ Ernest Seka. Le défenseur de Sarcelles, né à Clichy dans les Hauts-de-Seine, n’avait d’yeux que pour l’Olympique de Marseille. « J’adorais Basile Boli, se marre le joueur de 30 ans. En banlieue, de toute façon, c’était très partagé : c’était soit OM, soit PSG, mais mes amis étaient supporters de Marseille. Maintenant, je me suis détaché de tout ça et je ne supporte plus personne… Mais je suis déjà allé au Parc des Princes voir un match, je me souviens, c’était un Paris - Nantes en Coupe, j’y étais allé avec mon cousin et un pote. »
Dans ce florilège, deux joueurs font exception : Yoann Salmier et Kenny Lala , tous deux grands fans du PSG dans leur jeunesse.
« Je suis allé deux ou trois fois au Parc quand j’étais petit. À l’époque, je les soutenais vraiment… Maintenant, plus vraiment, mais je serai quand même derrière eux ce soir (hier) pour leur match face au Real », lance “Yo” Salmier, Sarcellois comme Seka.
Kenny Lala, natif de Villepinte, était pour sa part un vrai fanatique du club de la capitale quand il était plus jeune. « Je me rappelle les PSG - OM, c’étaient les meilleurs matches », se marre le latéral, qui a un wagon de souvenirs en provenance du Parc des Princes à partager.
« J’ai déjà été ramasseur de balles là-bas, j’ai fait le challenge à la mi-temps avec mon club de l’ES Parisienne, énumère le latéral en rigolant. Et j’ai même fini par y jouer en 2013/2014 (sous le maillot de Valenciennes, ndlr). »
❏ ALLER AU PARC, UN DÉPLACEMENT SPÉCIAL ?
Même si les Parisiens de l’effectif alsacien s’efforcent de dire que ce déplacement à Paris est un match comme un autre, on comprend entre les lignes que fouler la pelouse du Parc des Princes n’est tout de même pas si anodin que cela.
Même pour Bingourou Kamara, pourtant loin d’être un soutien parisien. « Ce sera ma première au Parc, beaucoup de proches vont venir et j’ai toujours voulu y aller, argue le portier. Pas parce que c’est Paris, mais parce que c’est un grand stade et qu’il y a une bonne ambiance. »
Question ambiance, son “collègue” Landry Bonnefoi émet toutefois un bémol. « C’est un beau stade, une belle pelouse et on jouera dans de bonnes conditions, mais sinon, ça n’a rien de particulier pour moi, sentimentalement parlant, lâche-t-il. Avant, avec les kop Boulogne et Auteuil, j’aimais bien, il y avait une sacrée ambiance, mais ça a beaucoup changé. »
« Au Parc, tout est réuni pour faire un bon match »
« Pour moi, aller au Parc, c’est surtout une forme de récompense par rapport à mon parcours personnel, souligne de son côté Ernest Seka, pas plus excité que cela par cette rencontre. Jouer à Paris, ça fait plaisir, je suis content d’y aller, mais je ne me prends pas la tête… »
Kenny Lala, lui, espère bien savourer ce moment un peu particulier. « Il y a une bonne ambiance, une bonne pelouse… Tout est réuni pour faire un bon match », conclut-il.
dna
De nombreux joueurs de l’effectif strasbourgeois sont originaires de Paris ou de la région parisienne. Mais tous ne sont pas (ou plus) supporteurs du PSG. Passage en revue.
Une petite dizaine de joueurs du Racing sont originaires de la région parisienne. À quelques jours du déplacement du club alsacien dans la capitale, pour le compte de la 26e journée de Ligue 1, certains d’entre eux ont accepté d’évoquer leur relation, qu’elle soit proche ou lointaine, avec le PSG.
❏ SUPPORTER OU NON ?
Être originaire de la région parisienne n’est pas forcément synonyme d’attachement au PSG.
« Je ne suis pas pour Paris et je ne suis jamais allé au Parc, lâche d’emblée le gardien Bingourou Kamara , pourtant originaire de Longjumeau, dans l’Essonne. Quand j’étais petit, j’aimais bien Toulouse, en fait. J’avais vu un match face à Liverpool et ça m’avait marqué. »
« Les PSG - OM, c’étaient les meilleurs matches »
Landry Bonnefoi , lui, s’est souvent fait “chambrer” plus jeune. Car le gardien natif de Villeparisis, en Seine-et-Marne, était un grand supporter de… Marseille. « Quand j’avais 10 ans, j’étais un grand fan de l’OM, c’était leur belle époque, relate le portier de 34 ans. Mais je suis souvent allé voir des matches au Parc des Princes quand j’étais jeune, avec mon club de foot de Saint-Soupplets. »
Même son de cloche du côté d’ Ernest Seka. Le défenseur de Sarcelles, né à Clichy dans les Hauts-de-Seine, n’avait d’yeux que pour l’Olympique de Marseille. « J’adorais Basile Boli, se marre le joueur de 30 ans. En banlieue, de toute façon, c’était très partagé : c’était soit OM, soit PSG, mais mes amis étaient supporters de Marseille. Maintenant, je me suis détaché de tout ça et je ne supporte plus personne… Mais je suis déjà allé au Parc des Princes voir un match, je me souviens, c’était un Paris - Nantes en Coupe, j’y étais allé avec mon cousin et un pote. »
Dans ce florilège, deux joueurs font exception : Yoann Salmier et Kenny Lala , tous deux grands fans du PSG dans leur jeunesse.
« Je suis allé deux ou trois fois au Parc quand j’étais petit. À l’époque, je les soutenais vraiment… Maintenant, plus vraiment, mais je serai quand même derrière eux ce soir (hier) pour leur match face au Real », lance “Yo” Salmier, Sarcellois comme Seka.
Kenny Lala, natif de Villepinte, était pour sa part un vrai fanatique du club de la capitale quand il était plus jeune. « Je me rappelle les PSG - OM, c’étaient les meilleurs matches », se marre le latéral, qui a un wagon de souvenirs en provenance du Parc des Princes à partager.
« J’ai déjà été ramasseur de balles là-bas, j’ai fait le challenge à la mi-temps avec mon club de l’ES Parisienne, énumère le latéral en rigolant. Et j’ai même fini par y jouer en 2013/2014 (sous le maillot de Valenciennes, ndlr). »
❏ ALLER AU PARC, UN DÉPLACEMENT SPÉCIAL ?
Même si les Parisiens de l’effectif alsacien s’efforcent de dire que ce déplacement à Paris est un match comme un autre, on comprend entre les lignes que fouler la pelouse du Parc des Princes n’est tout de même pas si anodin que cela.
Même pour Bingourou Kamara, pourtant loin d’être un soutien parisien. « Ce sera ma première au Parc, beaucoup de proches vont venir et j’ai toujours voulu y aller, argue le portier. Pas parce que c’est Paris, mais parce que c’est un grand stade et qu’il y a une bonne ambiance. »
Question ambiance, son “collègue” Landry Bonnefoi émet toutefois un bémol. « C’est un beau stade, une belle pelouse et on jouera dans de bonnes conditions, mais sinon, ça n’a rien de particulier pour moi, sentimentalement parlant, lâche-t-il. Avant, avec les kop Boulogne et Auteuil, j’aimais bien, il y avait une sacrée ambiance, mais ça a beaucoup changé. »
« Au Parc, tout est réuni pour faire un bon match »
« Pour moi, aller au Parc, c’est surtout une forme de récompense par rapport à mon parcours personnel, souligne de son côté Ernest Seka, pas plus excité que cela par cette rencontre. Jouer à Paris, ça fait plaisir, je suis content d’y aller, mais je ne me prends pas la tête… »
Kenny Lala, lui, espère bien savourer ce moment un peu particulier. « Il y a une bonne ambiance, une bonne pelouse… Tout est réuni pour faire un bon match », conclut-il.
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Oukidja relève le gant
Remplaçant, puis titulaire, blessé, remplaçant et titulaire, Alexandre Oukidja connaît un baptême du feu, en Ligue 1, entre ombre et lumière. Le gardien entend exprimer sa nouvelle maturité, demain, au Parc.
Il a passé une partie de la matinée à jouer les souffre-douleur des attaquants décidés à soigner leur efficacité. Titillé par l’entraîneur des gardiens, Jean-Yves Hours, il a fini par sortir de ses gonds pour s’imposer dans des proportions appréciables dans les duels programmés avec l’escouade offensive du Racing.
«Je n’ai jamais fait la tête»
Alexandre Oukidja ne s’est pas départi de son enthousiasme de junior. S’il fêtera ses 30 ans l’été prochain, le gardien n’en est pas moins un joueur neuf, au sein de l’élite. S’il vit sa 4e saison au Racing, il aurait bien du mal à s’inscrire dans une routine puisqu’il a tour à tour été une recrue qui a dû prendre patience, incontestable d’abord puis contesté au point de perdre sa place, quelques semaines, l’an dernier.
En début de saison, son statut a été clarifié. Il ne s’en est pas offusqué. « J’ai resigné en tant que doublure, ne nie-t-il pas, conscient de la fragilité des statuts. Le club a fait son choix, on en a discuté, on a parlé de ce qui a été bien ou pas, je l’ai accepté. À partir de là, je n’ai pas changé d’attitude. J’ai toujours tout donné à l’entraînement pour qu’il y ait de la concurrence. Je n’ai jamais fait la tête. »
Oukidja a tiré les leçons du passé et d’une saison 2016/17 mitigée. Le Racing a décroché sa montée en Ligue 1. Le gardien a assuré le minimum et a ensuite digéré quelques ratés pour mieux rebondir.
« Je veux faire preuve de maturité, souligne-t-il. Je me suis efforcé de prendre du recul par rapport à une saison de Ligue 2 où j’ai fait des erreurs, où il y a eu des hauts et des bas. Je me suis remis en question. Après, je suis là pour rendre service. Ce que le club me donne, je le prends. » Et il a su lui rendre.
Son baptême du feu, parmi l’élite, est intervenu face… au PSG, au match aller, dans une Meinau incandescente, toute heureuse d’encourager ses favoris en train de tomber l’énorme leader (2-1). Bingourou Kamara blessé, « Ouki » est rentré dans l’arène pour apporter son écot dans le précieux succès. Il a enchaîné à Bordeaux avant de… se blesser face au… PSG, en coupe de la Ligue.
L’occupant de la cage au Racing, cette saison, n’est pas le moins éprouvé. Cette année, Alexandre Oukidja est réapparu en Coupe de France profitant de la blessure de Bingourou Kamara puis… de sa méforme. Demain, il devrait être dans la cage alsacienne pour mettre en échec Cavani, Neymar et compagnie. Le portier apprécie, veillant tout de même à s’affranchir de l’environnement. « C’est sûr que jouer face à Paris ou au Vélodrome, ça entretient l’appétit et je pourrai dire un jour à mon fils que j’ai joué dans ces stades, sourit-il. Ça fait des années que j’attends ça»
«On me fait confiance sur certains matches, ajoute-t-il. Et dans notre position de promu, tous les points sont bons à prendre. Mon but, c’est d’apporter les quelques points importants pour le maintien. Et que ce soit sur le terrain de Paris, Avranches ou Chambly, la vérité se décide sur le rectangle vert et le principal, pour un gardien, est de rester concentré, de faire abstraction du contexte. »
En l’occurrence, le Racing, en partie grâce à lui, a changé de dimension et ne ferraille plus sur les terrains de National. Mais pour remplir l’obsessionnel objectif maintien, il peut s’appuyer sur une doublure qui fait l’affaire, mordant, expérimenté et confiant au point que le coup de moins bien du n°1 peut rester anodin.
« Une ou deux possibilités de marquer »
Il s’agit de rendre visite au PSG, a priori fâché par son échec en Espagne ? Oukidja n’en fait pas une montagne. « Pour l’instant, je me projette sur Paris sachant que cela peut nous être utile par rapport à ce qui vient derrière, Montpellier ou Caen, explique-t-il. On ne va pas faire n’importe quoi au Parc des Princes. On y va pour faire un bon match et je suis sûr qu’on aura une ou deux possibilités de marquer. » « Ouki » comme ses coéquipiers n’excluent donc pas de rejouer un vilain tour au leader fâché.
dna
Remplaçant, puis titulaire, blessé, remplaçant et titulaire, Alexandre Oukidja connaît un baptême du feu, en Ligue 1, entre ombre et lumière. Le gardien entend exprimer sa nouvelle maturité, demain, au Parc.
Il a passé une partie de la matinée à jouer les souffre-douleur des attaquants décidés à soigner leur efficacité. Titillé par l’entraîneur des gardiens, Jean-Yves Hours, il a fini par sortir de ses gonds pour s’imposer dans des proportions appréciables dans les duels programmés avec l’escouade offensive du Racing.
«Je n’ai jamais fait la tête»
Alexandre Oukidja ne s’est pas départi de son enthousiasme de junior. S’il fêtera ses 30 ans l’été prochain, le gardien n’en est pas moins un joueur neuf, au sein de l’élite. S’il vit sa 4e saison au Racing, il aurait bien du mal à s’inscrire dans une routine puisqu’il a tour à tour été une recrue qui a dû prendre patience, incontestable d’abord puis contesté au point de perdre sa place, quelques semaines, l’an dernier.
En début de saison, son statut a été clarifié. Il ne s’en est pas offusqué. « J’ai resigné en tant que doublure, ne nie-t-il pas, conscient de la fragilité des statuts. Le club a fait son choix, on en a discuté, on a parlé de ce qui a été bien ou pas, je l’ai accepté. À partir de là, je n’ai pas changé d’attitude. J’ai toujours tout donné à l’entraînement pour qu’il y ait de la concurrence. Je n’ai jamais fait la tête. »
Oukidja a tiré les leçons du passé et d’une saison 2016/17 mitigée. Le Racing a décroché sa montée en Ligue 1. Le gardien a assuré le minimum et a ensuite digéré quelques ratés pour mieux rebondir.
« Je veux faire preuve de maturité, souligne-t-il. Je me suis efforcé de prendre du recul par rapport à une saison de Ligue 2 où j’ai fait des erreurs, où il y a eu des hauts et des bas. Je me suis remis en question. Après, je suis là pour rendre service. Ce que le club me donne, je le prends. » Et il a su lui rendre.
Son baptême du feu, parmi l’élite, est intervenu face… au PSG, au match aller, dans une Meinau incandescente, toute heureuse d’encourager ses favoris en train de tomber l’énorme leader (2-1). Bingourou Kamara blessé, « Ouki » est rentré dans l’arène pour apporter son écot dans le précieux succès. Il a enchaîné à Bordeaux avant de… se blesser face au… PSG, en coupe de la Ligue.
L’occupant de la cage au Racing, cette saison, n’est pas le moins éprouvé. Cette année, Alexandre Oukidja est réapparu en Coupe de France profitant de la blessure de Bingourou Kamara puis… de sa méforme. Demain, il devrait être dans la cage alsacienne pour mettre en échec Cavani, Neymar et compagnie. Le portier apprécie, veillant tout de même à s’affranchir de l’environnement. « C’est sûr que jouer face à Paris ou au Vélodrome, ça entretient l’appétit et je pourrai dire un jour à mon fils que j’ai joué dans ces stades, sourit-il. Ça fait des années que j’attends ça»
«On me fait confiance sur certains matches, ajoute-t-il. Et dans notre position de promu, tous les points sont bons à prendre. Mon but, c’est d’apporter les quelques points importants pour le maintien. Et que ce soit sur le terrain de Paris, Avranches ou Chambly, la vérité se décide sur le rectangle vert et le principal, pour un gardien, est de rester concentré, de faire abstraction du contexte. »
En l’occurrence, le Racing, en partie grâce à lui, a changé de dimension et ne ferraille plus sur les terrains de National. Mais pour remplir l’obsessionnel objectif maintien, il peut s’appuyer sur une doublure qui fait l’affaire, mordant, expérimenté et confiant au point que le coup de moins bien du n°1 peut rester anodin.
« Une ou deux possibilités de marquer »
Il s’agit de rendre visite au PSG, a priori fâché par son échec en Espagne ? Oukidja n’en fait pas une montagne. « Pour l’instant, je me projette sur Paris sachant que cela peut nous être utile par rapport à ce qui vient derrière, Montpellier ou Caen, explique-t-il. On ne va pas faire n’importe quoi au Parc des Princes. On y va pour faire un bon match et je suis sûr qu’on aura une ou deux possibilités de marquer. » « Ouki » comme ses coéquipiers n’excluent donc pas de rejouer un vilain tour au leader fâché.
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Terrier out
L'attaquant strasbourgeois ne sera pas du déplacement à Paris. Il s'est blessé à la cheville lors du dernier entraînement avant la rencontre.
Il faudra faire sans l'attaquant prêté par Lyon pour la 26e journée de Ligue 1. En effet, Martin Terrier s'est blessé lors du toro programmé en ouverture de la séance d'entraînement précédent le déplacement à Paris. Il a quitté le terrain, soutenu par les soigneurs, avant de s'aider d'une paire de béquilles. Le joueur de 21 ans doit procéder à des examens médicaux pour évaluer la gravité de sa blessure à la cheville.
dna
L'attaquant strasbourgeois ne sera pas du déplacement à Paris. Il s'est blessé à la cheville lors du dernier entraînement avant la rencontre.
Il faudra faire sans l'attaquant prêté par Lyon pour la 26e journée de Ligue 1. En effet, Martin Terrier s'est blessé lors du toro programmé en ouverture de la séance d'entraînement précédent le déplacement à Paris. Il a quitté le terrain, soutenu par les soigneurs, avant de s'aider d'une paire de béquilles. Le joueur de 21 ans doit procéder à des examens médicaux pour évaluer la gravité de sa blessure à la cheville.
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Dans l’antre de l’ogre
En visite chez l’incontestable leader du championnat, le Racing ne se fait guère d’illusion. Si le PSG joue à son niveau, la bande à Laurey n’a strictement aucune chance. Mais…
Il paraît que la population française est pitoyable en maths, selon les études de différents organismes internationaux. L’effectif du Racing serait bien inspiré de se mettre au diapason, juste le temps d’un week-end.
Car, l’empilement des chiffres aboutit à un verdict implacable: les Strasbourgeois n’ont rigoureusement aucune chance de s’en sortir à bon compte sur la pelouse du Parc des Princes, tout à l’heure.
Avec ses 450 millions euros de budget en vertigineuse progression depuis qu’il a été racheté en 2011, le PSG – que d’aucuns ont rebaptisé QSG pour Qatar Saint-Germain – veut tout écraser sur tous les carrés verts de l’Hexagone.
Si Montpellier en 2012 ou Monaco il y a quelques mois ont nourri l’idée d’une concurrence en soufflant le titre au nez du favori, le club du président Al-Khelaïfi en a remis une couche pour s’envoler dans d’inabituelles hauteurs sur le toit de la Ligue 1.
Avec les arrivées de Neymar et Mbappé, troqués contre le prix de deux Boeing 747 prix catalogue – on peut en espérer quatre en négociant avec les commerciaux de la firme américaine selon les spécialistes –, Unai Emery peut s’appuyer sur un effectif XXL, construit en fait pour conquérir l’Europe.
Si Cavani et ses copains ont vécu un vrai couac en Ligue des champions à Madrid il y a trois jours (3-1), ils se baladent en championnat, notamment à domicile.
«Sur ce type de match, le résultat a un peu moins d’importance»
Depuis l’été, le bilan des Parisiens chez eux donne le vertige. Ils en sont à douze victoires en douze matches avec 46 buts inscrits, et même 16 succès, souvent des triomphes, en 16 rencontres toutes compétitions confondues.
Pour les Strasbourgeois, le casse-tête du jour sera assurément le plus compliqué de leur saison. «C’est une équipe invincible chez elle, souligne Thierry Laurey. Et elle met la manière. On sait qu’on ne va pas être accueilli à bras ouverts. Sur ce type de match, le résultat a un peu moins d’importance. On veut déjà voir comment on se comporte face à des joueurs de ce niveau.»
Comment y croire alors que tant de prédécesseurs se sont cassé les dents et parfois fait démonter le portrait ? Quels espoirs nourrir sur un terrain où même le Bayern Munich a pris la leçon en septembre (3-0)? Comment envisager d’être les premiers à l’emporter, en tant que visiteurs, dans un théâtre où le PSG n’a pas perdu depuis mars 2016? À l’époque, le Racing poussait très fort pour s’extirper du… National.
La forme de fraîcheur qui caractérise les pas des Strasbourgeois pour leur retour dans l’élite participe de leur réussite, notamment au match aller. Mais l’enceinte parisienne rend un peu plus complexe l’exercice d’équilibriste sur un fil qui casse auquel le Racing devra se consacrer.
«Il y a une atmosphère particulière au Parc des Princes, prévient encore Thierry Laurey qui a eu le bonheur d’en sortir victorieux comme joueur, avec Montpellier en février 1996 (2-3). Il y a la nécessité d’être particulièrement concentré. C’est une pelouse bonne et dure et ça va très vite avec un rebond qui peut surprendre. Ce sont souvent les meilleurs joueurs qui s’en sortent le mieux.»
Il y a néanmoins la délicieuse incertitude du foot. On ne donnait guère de chance à Lienard, Martin et les autres début décembre, quand le PSG n’avait jamais perdu de la saison. Et ils l’ont saisie...
Il y a peut-être une petite once de fatigue, liée à la récente joute européenne en Espagne. «En général, ce sont eux qui fatiguent l’adversaire, rétorque Thierry Laurey. J’aimerais bien qu’ils soient fatigués mais je n’y crois pas. Face à eux, tu n’as pas souvent la balle.»
Le Racing s’y est préparé ces derniers temps, reléguant son séduisant beau jeu au fond de sa poche pour privilégier l’efficacité, notamment à cause de pelouses, en particulier la sienne, cabossées.
«On ne va pas jouer notre vie sur ce match»
Et il y a enfin un petit parfum de légèreté lié à la riche inspiration strasbourgeoise d’avoir remporté le duel de promus contre Troyes (2-1), dimanche dernier, pour se consacrer avec insouciance à un exploit auquel pas grand monde ne croit. «On ne va pas jouer notre vie sur ce match, a conclu Laurey hier. La victoire de Troyes nous enlève un peu de pression.»
Une défaite au Parc n’en ajouterait pas une once quand un nouveau succès face au PSG donnerait au Racing des allures d’extraterrestre.
Il y a quelques bonnes raisons de chercher à danser, même dans l’inhospitalier antre de l’ogre.
dna
En visite chez l’incontestable leader du championnat, le Racing ne se fait guère d’illusion. Si le PSG joue à son niveau, la bande à Laurey n’a strictement aucune chance. Mais…
Il paraît que la population française est pitoyable en maths, selon les études de différents organismes internationaux. L’effectif du Racing serait bien inspiré de se mettre au diapason, juste le temps d’un week-end.
Car, l’empilement des chiffres aboutit à un verdict implacable: les Strasbourgeois n’ont rigoureusement aucune chance de s’en sortir à bon compte sur la pelouse du Parc des Princes, tout à l’heure.
Avec ses 450 millions euros de budget en vertigineuse progression depuis qu’il a été racheté en 2011, le PSG – que d’aucuns ont rebaptisé QSG pour Qatar Saint-Germain – veut tout écraser sur tous les carrés verts de l’Hexagone.
Si Montpellier en 2012 ou Monaco il y a quelques mois ont nourri l’idée d’une concurrence en soufflant le titre au nez du favori, le club du président Al-Khelaïfi en a remis une couche pour s’envoler dans d’inabituelles hauteurs sur le toit de la Ligue 1.
Avec les arrivées de Neymar et Mbappé, troqués contre le prix de deux Boeing 747 prix catalogue – on peut en espérer quatre en négociant avec les commerciaux de la firme américaine selon les spécialistes –, Unai Emery peut s’appuyer sur un effectif XXL, construit en fait pour conquérir l’Europe.
Si Cavani et ses copains ont vécu un vrai couac en Ligue des champions à Madrid il y a trois jours (3-1), ils se baladent en championnat, notamment à domicile.
«Sur ce type de match, le résultat a un peu moins d’importance»
Depuis l’été, le bilan des Parisiens chez eux donne le vertige. Ils en sont à douze victoires en douze matches avec 46 buts inscrits, et même 16 succès, souvent des triomphes, en 16 rencontres toutes compétitions confondues.
Pour les Strasbourgeois, le casse-tête du jour sera assurément le plus compliqué de leur saison. «C’est une équipe invincible chez elle, souligne Thierry Laurey. Et elle met la manière. On sait qu’on ne va pas être accueilli à bras ouverts. Sur ce type de match, le résultat a un peu moins d’importance. On veut déjà voir comment on se comporte face à des joueurs de ce niveau.»
Comment y croire alors que tant de prédécesseurs se sont cassé les dents et parfois fait démonter le portrait ? Quels espoirs nourrir sur un terrain où même le Bayern Munich a pris la leçon en septembre (3-0)? Comment envisager d’être les premiers à l’emporter, en tant que visiteurs, dans un théâtre où le PSG n’a pas perdu depuis mars 2016? À l’époque, le Racing poussait très fort pour s’extirper du… National.
La forme de fraîcheur qui caractérise les pas des Strasbourgeois pour leur retour dans l’élite participe de leur réussite, notamment au match aller. Mais l’enceinte parisienne rend un peu plus complexe l’exercice d’équilibriste sur un fil qui casse auquel le Racing devra se consacrer.
«Il y a une atmosphère particulière au Parc des Princes, prévient encore Thierry Laurey qui a eu le bonheur d’en sortir victorieux comme joueur, avec Montpellier en février 1996 (2-3). Il y a la nécessité d’être particulièrement concentré. C’est une pelouse bonne et dure et ça va très vite avec un rebond qui peut surprendre. Ce sont souvent les meilleurs joueurs qui s’en sortent le mieux.»
Il y a néanmoins la délicieuse incertitude du foot. On ne donnait guère de chance à Lienard, Martin et les autres début décembre, quand le PSG n’avait jamais perdu de la saison. Et ils l’ont saisie...
Il y a peut-être une petite once de fatigue, liée à la récente joute européenne en Espagne. «En général, ce sont eux qui fatiguent l’adversaire, rétorque Thierry Laurey. J’aimerais bien qu’ils soient fatigués mais je n’y crois pas. Face à eux, tu n’as pas souvent la balle.»
Le Racing s’y est préparé ces derniers temps, reléguant son séduisant beau jeu au fond de sa poche pour privilégier l’efficacité, notamment à cause de pelouses, en particulier la sienne, cabossées.
«On ne va pas jouer notre vie sur ce match»
Et il y a enfin un petit parfum de légèreté lié à la riche inspiration strasbourgeoise d’avoir remporté le duel de promus contre Troyes (2-1), dimanche dernier, pour se consacrer avec insouciance à un exploit auquel pas grand monde ne croit. «On ne va pas jouer notre vie sur ce match, a conclu Laurey hier. La victoire de Troyes nous enlève un peu de pression.»
Une défaite au Parc n’en ajouterait pas une once quand un nouveau succès face au PSG donnerait au Racing des allures d’extraterrestre.
Il y a quelques bonnes raisons de chercher à danser, même dans l’inhospitalier antre de l’ogre.
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Paris SG-Racing : ce qu’il faut savoir
Première équipe à avoir battu le PSG cette saison, le Racing réaliserait déjà un prodige s’il ne perdait pas au Parc. Les Parisiens ont gagné leurs 12 rencontres à domicile avec une moyenne de près de 4 buts par match. Meurtri par sa défaite à Madrid en Ligue des Champions et revanchard, le PSG pourrait bien exercer sa mauvaise humeur sur l’équipe alsacienne.
LES TEMPS DE JEU EN CHAMPIONNAT
Lala : 2148 minutes
Aholou : 2111′
Martin : 2074′
Da Costa : 1636′
Kamara : 1602′
Mangane : 1539′
Lienard : 1503′
Koné : 1472′
Terrier : 1366′
Seka : 1289′
Gonçalves : 1202′
Martinez : 1035′
Salmier : 1019′
Saadi : 731′
Sacko : 704′
Bahoken : 616′
Corgnet : 569′
Blayac : 459′
Grimm : 454′
Foulquier : 402′
Oukidja : 377′
Bonnefoi : 271′
Nogueira : 63′
LES BUTEURS DU RACING EN CHAMPIONNAT
4 buts: Aholou, Da Costa
3 buts: Bahoken, Lala, Liénard, Martin, Terrier
2 buts: Blayac, Saadi
1 but: Grimm, Koné, Mangane
LES PASSEURS DÉCISIFS DU RACING EN CHAMPIONNAT
5 passes: Lienard
3 passes: Lala, Terrier
1 passe: Da Costa, Foulquier, Martin, Martinez
AUCUNE VICTOIRE DU RACING AU PARC
En 29 rencontres au Parc des Princes, toutes compétitions confondues, le Racing n’a jamais réussi à s’imposer, s’inclinant à 22 reprises pour 7 matches nuls. En Ligue 1, Paris compte 20 succès sur 26 confrontations pour 6 nuls (45 buts marqués, 17 encaissés).
PRESQUE VINGT ANS…
Cela fait presque vingt ans que le Racing a réussi à arracher un point à Paris, un 0-0 le 16 décembre 1998.
LE PSG GAGNE TOUT ET CARTONNE CHEZ LUI
En championnat, Paris a remporté tous ses matches à domicile cette saison : 12 sur 12 (46 buts marqués, 7 encaissés). Il marque donc en moyenne près de quatre buts par match au Parc des Princes.
QUAND PARIS OUVRE LE SCORE, PARIS GAGNE…
Le PSG est la seule équipe de Ligue 1 qui a gagné tous ses matches quand elle a ouvert le score.
…ET LE RACING NE GAGNE PAS QUAND IL EST MENÉ
A l’inverse, le Racing n’a jamais gagné quand il a été mené au score.
NEYMAR : UN BUT PAR MATCH
Si Edinson Cavani est l’actuel meilleur réalisateur de L1 (21 buts), Neymar est néanmoins le plus performant à la moyenne :18 buts en 18 match, soit un par match.
PARIS N’A JAMAIS AUTANT TIRÉ QU’À LA MEINAU
Malgré sa défaite à la Meinau au match aller (1-2), le PSG n’a jamais autant tiré au but lors d’un match de L1 cette saison (29 tentatives).
LE RACING EFFICACE DANS LA DERNIÈRE DEMI-HEURE
C’est lors de la dernière demi-heure de jeu que le Racing est le plus efficace : 15 buts sur 30.
DES ABSENTS DE MARQUE À PARIS
Kevin Trapp, Marco Verratti et @KMbappe sont suspendus pour la rencontre
SO
.
Première équipe à avoir battu le PSG cette saison, le Racing réaliserait déjà un prodige s’il ne perdait pas au Parc. Les Parisiens ont gagné leurs 12 rencontres à domicile avec une moyenne de près de 4 buts par match. Meurtri par sa défaite à Madrid en Ligue des Champions et revanchard, le PSG pourrait bien exercer sa mauvaise humeur sur l’équipe alsacienne.
LES TEMPS DE JEU EN CHAMPIONNAT
Lala : 2148 minutes
Aholou : 2111′
Martin : 2074′
Da Costa : 1636′
Kamara : 1602′
Mangane : 1539′
Lienard : 1503′
Koné : 1472′
Terrier : 1366′
Seka : 1289′
Gonçalves : 1202′
Martinez : 1035′
Salmier : 1019′
Saadi : 731′
Sacko : 704′
Bahoken : 616′
Corgnet : 569′
Blayac : 459′
Grimm : 454′
Foulquier : 402′
Oukidja : 377′
Bonnefoi : 271′
Nogueira : 63′
LES BUTEURS DU RACING EN CHAMPIONNAT
4 buts: Aholou, Da Costa
3 buts: Bahoken, Lala, Liénard, Martin, Terrier
2 buts: Blayac, Saadi
1 but: Grimm, Koné, Mangane
LES PASSEURS DÉCISIFS DU RACING EN CHAMPIONNAT
5 passes: Lienard
3 passes: Lala, Terrier
1 passe: Da Costa, Foulquier, Martin, Martinez
AUCUNE VICTOIRE DU RACING AU PARC
En 29 rencontres au Parc des Princes, toutes compétitions confondues, le Racing n’a jamais réussi à s’imposer, s’inclinant à 22 reprises pour 7 matches nuls. En Ligue 1, Paris compte 20 succès sur 26 confrontations pour 6 nuls (45 buts marqués, 17 encaissés).
PRESQUE VINGT ANS…
Cela fait presque vingt ans que le Racing a réussi à arracher un point à Paris, un 0-0 le 16 décembre 1998.
LE PSG GAGNE TOUT ET CARTONNE CHEZ LUI
En championnat, Paris a remporté tous ses matches à domicile cette saison : 12 sur 12 (46 buts marqués, 7 encaissés). Il marque donc en moyenne près de quatre buts par match au Parc des Princes.
QUAND PARIS OUVRE LE SCORE, PARIS GAGNE…
Le PSG est la seule équipe de Ligue 1 qui a gagné tous ses matches quand elle a ouvert le score.
…ET LE RACING NE GAGNE PAS QUAND IL EST MENÉ
A l’inverse, le Racing n’a jamais gagné quand il a été mené au score.
NEYMAR : UN BUT PAR MATCH
Si Edinson Cavani est l’actuel meilleur réalisateur de L1 (21 buts), Neymar est néanmoins le plus performant à la moyenne :18 buts en 18 match, soit un par match.
PARIS N’A JAMAIS AUTANT TIRÉ QU’À LA MEINAU
Malgré sa défaite à la Meinau au match aller (1-2), le PSG n’a jamais autant tiré au but lors d’un match de L1 cette saison (29 tentatives).
LE RACING EFFICACE DANS LA DERNIÈRE DEMI-HEURE
C’est lors de la dernière demi-heure de jeu que le Racing est le plus efficace : 15 buts sur 30.
DES ABSENTS DE MARQUE À PARIS
Kevin Trapp, Marco Verratti et @KMbappe sont suspendus pour la rencontre
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Thierry Laurey a retenu 19 joueurs pour affronter le Paris SG au Parc des Princes ce samedi 17 février à 17 heures.
Blessés : Kader Mangane, Martin Terrier.
Choix de l’entraîneur : Landry Bonnefoi, Ismaël Aaneba, Duplexe Tchamba, Anthony Caci, Abdallah Ndour et Benjamin Corgnet.
Non qualifié : Moataz Zemzemi.
SO
Le groupe :
Alexandre Oukidja, Bingourou Kamara, Ernest Seka, Yoann Salmier, Bakary Koné, Dimitri Foulquier, Pablo Martinez, Kenny Lala, Jean-Eudes Aholou, Jérémy Grimm, Anthony Gonçalves, Jonas Martin, Vincent Nogueira, Dimitri Lienard, Jérémy Blayac, Stéphane Bahoken, Nuno Da Costa, Idriss Saadi et Kevin Zohi.Blessés : Kader Mangane, Martin Terrier.
Choix de l’entraîneur : Landry Bonnefoi, Ismaël Aaneba, Duplexe Tchamba, Anthony Caci, Abdallah Ndour et Benjamin Corgnet.
Non qualifié : Moataz Zemzemi.
SO
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Les deux équipes s'affrontent pour la 3e fois de la saison. Les deux premières confrontations ont eu lieu à la Meinau. Le 2 décembre, le Racing avait été le premier à faire chuter l'ogre parisien cette saison, toutes compétitions confondues, et s'était imposé 2-1 grâce à des buts de Nuno Da Costa et Stéphane Bahoken, Kylian Mbappé ayant égalisé juste avant la pause. Onze jours plus tard, en 8es de Coupe de la Ligue, les Parisiens avaient remis les pendules à l'heure en l'emportant 4-2 (buts de Yoann Salmier c-s-c, Angel Di Maria, Daniel Alves et Julian Draxler pour le PSG, contre des buts de Jérémy Grimm et Jérémy Blayac pour le RCSA).
.
Sans plus tarder, voici la composition des deux équipes. Au Racing, un seul changement par rapport au onze de départ annoncé dans notre édition de ce matin: Dimitri Lienard a finalement été préféré dans l'entrejeu à Anthony Gonçalves.
.
Voici donc les deux équipes alignées par Unai Emery et Thierry Laurey.
Paris Saint-Germain : 16. Alphonse Areola – 32. Daniel Alves, 2. Thiago Silva (cap), 3. Presnel Kimpembe, 20. Layvin Kurzawa – 18. Giovani Lo Celso, 19. Lassana Diarra, 23. Julian Draxler – 11. Angel Di Maria, 9. Edinson Cavani, 10. Neymar.
Remplaçants : 5. Marquinhos, 12. Thomas Meunier, 8. Thiago Motta, 24. Christopher Nkunku, 25. Adrien Rabiot, 27. Javier Pastore, 40. Sébastien Cibois (g). Entraîneur : Unai Emery.
Racing : 16. Alexandre Oukidja – 2. Dimitri Foulquier, 26. Bakary Koné (cap), 4. Pablo Martinez, 22. Ernest Seka – 8. Jean-Eudes Aholou – 29. Nuno Da Costa, 28. Jonas Martin, 11. Dimitri Lienard, 27. Kenny Lala – 19. Stéphane Bahoken.
Remplaçants : 21. Yoann Salmier, 5. Vincent Nogueira, 6. Jérémy Grimm, 17. Anthony Gonçalves, 9. Idriss Saadi, 13. Jérémy Blayac, 30. Bingourou Kamara (g). Entraîneur : Thierry Laurey.
.
Au PSG, l'équipe annoncée diffère largement de celle annoncée: Adrien Rabiot, Thomas Meunier et Marquinhos sont sur le banc, ''remplacés'' par Giovani Lo Celso, Daniel Alves et Presnel Kimpembe.
.
Du côté du Racing, il faudra attendre les premiers instants de la rencontre pour savoir si Thierry Laurey applique finalement le système en 4-1-4-1 testé cette semaine à l'entraînement.
.
C'est parti à l'instant au Parc des Princes. Un Parc qui affiche presque complet, même s'il reste quelques places libres.
.
Et tout de suite, la première occasion parisienne, avec un ballon perdu par Lala dans ses 16 mètres. Le ballon contré par Lo Celso revient sur Neymar qui frappe instantanément. Mais Oukidja, qui avait anticipé, s'interpose et gagne son duel avec le Brésilien.
.
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Sans plus tarder, voici la composition des deux équipes. Au Racing, un seul changement par rapport au onze de départ annoncé dans notre édition de ce matin: Dimitri Lienard a finalement été préféré dans l'entrejeu à Anthony Gonçalves.
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Voici donc les deux équipes alignées par Unai Emery et Thierry Laurey.
Paris Saint-Germain : 16. Alphonse Areola – 32. Daniel Alves, 2. Thiago Silva (cap), 3. Presnel Kimpembe, 20. Layvin Kurzawa – 18. Giovani Lo Celso, 19. Lassana Diarra, 23. Julian Draxler – 11. Angel Di Maria, 9. Edinson Cavani, 10. Neymar.
Remplaçants : 5. Marquinhos, 12. Thomas Meunier, 8. Thiago Motta, 24. Christopher Nkunku, 25. Adrien Rabiot, 27. Javier Pastore, 40. Sébastien Cibois (g). Entraîneur : Unai Emery.
Racing : 16. Alexandre Oukidja – 2. Dimitri Foulquier, 26. Bakary Koné (cap), 4. Pablo Martinez, 22. Ernest Seka – 8. Jean-Eudes Aholou – 29. Nuno Da Costa, 28. Jonas Martin, 11. Dimitri Lienard, 27. Kenny Lala – 19. Stéphane Bahoken.
Remplaçants : 21. Yoann Salmier, 5. Vincent Nogueira, 6. Jérémy Grimm, 17. Anthony Gonçalves, 9. Idriss Saadi, 13. Jérémy Blayac, 30. Bingourou Kamara (g). Entraîneur : Thierry Laurey.
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Au PSG, l'équipe annoncée diffère largement de celle annoncée: Adrien Rabiot, Thomas Meunier et Marquinhos sont sur le banc, ''remplacés'' par Giovani Lo Celso, Daniel Alves et Presnel Kimpembe.
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Du côté du Racing, il faudra attendre les premiers instants de la rencontre pour savoir si Thierry Laurey applique finalement le système en 4-1-4-1 testé cette semaine à l'entraînement.
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C'est parti à l'instant au Parc des Princes. Un Parc qui affiche presque complet, même s'il reste quelques places libres.
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Et tout de suite, la première occasion parisienne, avec un ballon perdu par Lala dans ses 16 mètres. Le ballon contré par Lo Celso revient sur Neymar qui frappe instantanément. Mais Oukidja, qui avait anticipé, s'interpose et gagne son duel avec le Brésilien.
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 0-1 Jean-Eudes Aholou!!!!!!!
.
On était sur le point de vous expliquer que le Racing évoluait bien dans le 4-1-4-1 attendu, avec Kenny Lala finalement positionné sur le côté droit de l'entrejeu, pour constituer un double rideau défensif avec Dimitri Foulquier dans le couloir de Kurzawa, Draxler et Neymar. Et puis le Racing a accéléré sur le côté droit. A la conclusion d'un long une-deux avec Kenny Lala parti précisément sur le flanc droit et d'un centre en retrait de l'ancien Lensois, Jean-Eudes Aholou, à l'entrée de la surface, a ajusté Aréola d'un parfait plat du pied.
.
L'égalisation du PSG!!!! Julian Draxler!!!!!.
.
1-1
.
Le Racing n'a pas profité longtemps de son avantage. Sur un ballon en profondeur de Neymar, Lala, passeur décisif sur l'ouverture du score des Bleus, l'a encore été, mais dans le mauvais sens cette fois. Son contre revient dans la course du champion du monde allemand qui, sans contrôle, ne laisse aucune chance à Oukidja d'une frappe croisée du gauche dans le petit filet opposé.
.
Aholou est en lévitation en ce début de match. Lui qui vient d'inscrire son 5e but de la saison et devient ainsi le meilleur buteur strasbourgeois en Ligue 1 n'a pas été si loin de récidiver à l'instant. Sur un coup franc ciselé par la patte gauche de Lienard, le milieu défensif du RCSA a sauté plus haut que tout le monde, mais son coup de tête trop décroisé est passé assez nettement à côté.
.
But 2-1
.
Le deuxième but pour le PSG!!!!! Neymar!!!!!!
.
But 3-1
.
Et le PSG qui triple la mise par Angel Di Maria!!!!!
.
Avertissement à Dani Alves du côté parisien.
.
Les occasions se succèdent à une vitesse effrénée. Cette fois, c'est le RCSA qui aurait tout aussi bien pu trouver l'ouverture. Sur un nouveau coup franc de Lienard, Seka a devancé tout le monde de la tête, mais il n'a pas été plus précis qu'Aholou quelques minutes plus tôt sur une action rigoureusement identique.
.
On revient sur les deux buts inscrits coup sur coup par les hommes d'Unai Emery. Dans les deux cas, la défense strasbourgeoise n'a été ni chanceuse, ni inspirée. Le 2e but parisien trouve son origine dans un long changement d'aile de Lo Celsa pour Neymar. Le Brésilien bénéficie d'un contre favorable devant Oukidja et mystifie Martinez et Koné, revenus sur leur ligne de but, d'un petit crochet pour donner l'avantage à Paris. Une minute plus tard, Pablo Martinez commet exactement la même erreur que Kader Mangane contre Bordeaux. Il perd le ballon à 20 m de son but au profit de Di Maria. La chose à ne pas faire devant l'Argentin qui, du gauche, ajoute, déjà, un 3e but au compteur du PSG.
.
On était tout près du quatrième but parisien. Un centre fouetté par Neymar a trouvé la tête croisée à bout portant de Cavani qu'Oukidja a détournée en corner d'une jolie manchette de la main droite.
.
En quelques minutes, les stars parisiennes ont en tout cas fait mal à un Racing qui était bien entré dans la partie: Angel Di Maria, qui vient d'inscrire le 3e but, peut saluer le public du Parc que Julian Draxler (de dos) avait déjà fait lever quelques minutes plus tôt en égalisant à la 11e. Les deux internationaux argentin et allemand avaient déjà marqué à la Meinau le 13 décembre en Coupe de la Ligue.
.
Nuno Da Costa est averti pour avoir séché Daniel Alves.
.
C'est la pause au Parc des Princes. Le Racing, qui avait ouvert le score, est mené 3 buts à 1 par un PSG au petit trot, mais dont les stars, Draxler, Neymar et Di Maria, ont su faire la différence aux moments opportuns. Les hommes de Thierry Laurey ont au moins le mérite de ne pas fermer le jeu. A tout à l'heure pour la 2e période.
.
.
On était sur le point de vous expliquer que le Racing évoluait bien dans le 4-1-4-1 attendu, avec Kenny Lala finalement positionné sur le côté droit de l'entrejeu, pour constituer un double rideau défensif avec Dimitri Foulquier dans le couloir de Kurzawa, Draxler et Neymar. Et puis le Racing a accéléré sur le côté droit. A la conclusion d'un long une-deux avec Kenny Lala parti précisément sur le flanc droit et d'un centre en retrait de l'ancien Lensois, Jean-Eudes Aholou, à l'entrée de la surface, a ajusté Aréola d'un parfait plat du pied.
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L'égalisation du PSG!!!! Julian Draxler!!!!!.
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1-1
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Le Racing n'a pas profité longtemps de son avantage. Sur un ballon en profondeur de Neymar, Lala, passeur décisif sur l'ouverture du score des Bleus, l'a encore été, mais dans le mauvais sens cette fois. Son contre revient dans la course du champion du monde allemand qui, sans contrôle, ne laisse aucune chance à Oukidja d'une frappe croisée du gauche dans le petit filet opposé.
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Aholou est en lévitation en ce début de match. Lui qui vient d'inscrire son 5e but de la saison et devient ainsi le meilleur buteur strasbourgeois en Ligue 1 n'a pas été si loin de récidiver à l'instant. Sur un coup franc ciselé par la patte gauche de Lienard, le milieu défensif du RCSA a sauté plus haut que tout le monde, mais son coup de tête trop décroisé est passé assez nettement à côté.
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But 2-1
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Le deuxième but pour le PSG!!!!! Neymar!!!!!!
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But 3-1
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Et le PSG qui triple la mise par Angel Di Maria!!!!!
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Avertissement à Dani Alves du côté parisien.
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Les occasions se succèdent à une vitesse effrénée. Cette fois, c'est le RCSA qui aurait tout aussi bien pu trouver l'ouverture. Sur un nouveau coup franc de Lienard, Seka a devancé tout le monde de la tête, mais il n'a pas été plus précis qu'Aholou quelques minutes plus tôt sur une action rigoureusement identique.
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On revient sur les deux buts inscrits coup sur coup par les hommes d'Unai Emery. Dans les deux cas, la défense strasbourgeoise n'a été ni chanceuse, ni inspirée. Le 2e but parisien trouve son origine dans un long changement d'aile de Lo Celsa pour Neymar. Le Brésilien bénéficie d'un contre favorable devant Oukidja et mystifie Martinez et Koné, revenus sur leur ligne de but, d'un petit crochet pour donner l'avantage à Paris. Une minute plus tard, Pablo Martinez commet exactement la même erreur que Kader Mangane contre Bordeaux. Il perd le ballon à 20 m de son but au profit de Di Maria. La chose à ne pas faire devant l'Argentin qui, du gauche, ajoute, déjà, un 3e but au compteur du PSG.
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On était tout près du quatrième but parisien. Un centre fouetté par Neymar a trouvé la tête croisée à bout portant de Cavani qu'Oukidja a détournée en corner d'une jolie manchette de la main droite.
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En quelques minutes, les stars parisiennes ont en tout cas fait mal à un Racing qui était bien entré dans la partie: Angel Di Maria, qui vient d'inscrire le 3e but, peut saluer le public du Parc que Julian Draxler (de dos) avait déjà fait lever quelques minutes plus tôt en égalisant à la 11e. Les deux internationaux argentin et allemand avaient déjà marqué à la Meinau le 13 décembre en Coupe de la Ligue.
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Nuno Da Costa est averti pour avoir séché Daniel Alves.
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C'est la pause au Parc des Princes. Le Racing, qui avait ouvert le score, est mené 3 buts à 1 par un PSG au petit trot, mais dont les stars, Draxler, Neymar et Di Maria, ont su faire la différence aux moments opportuns. Les hommes de Thierry Laurey ont au moins le mérite de ne pas fermer le jeu. A tout à l'heure pour la 2e période.
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
L'arbitre Thomas Léonard vient de donner le coup d'envoi de la 2e mi-temps que les deux équipes abordent sans changements.
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Un nouveau ballon perdu par les Strasbourgeois, en l'occurrence par Seka à 30 m de ses buts, a offert une nouvelle occasion en or au PSG. Di Maria, encore dans le coup, en a profité pour servir un centre impeccable sur le pied droit de Neymar. La reprise de l'ancien Barcelonais a été repoussée par Oukidja dans les pieds d'un Cavani signalé hors-jeu.
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Dimitri Foulquier est averti pour une charge sur Neymar.
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Double changement au PSG: Thiago Motta et Javier Pastore remplacent Lassana Diarra et Giovani Lo Celso.
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A Strasbourg aussi, Thierry Laurey injecte du sang neuf. Anthony Gonçalves relaie un Dimitri Lienard qu'on a peu vu, hormis sur les deux coups francs qu'Aholou et Seka n'ont pu convertir de la tête en première période.
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Encore une énorme occase pour le PSG, avec ce centre impeccable de Dani Alves pour Di Maria qui, seul aux 6 mètres, ouvre trop son pied et rate un doublé personnel - presque - tout fait.
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Les contres parisiens font très mal aux Strasbourgeois depuis quelques instants. A l'instant, c'est Kurzawa qui s'est fait la belle sur son aile gauche. Son centre tendu a trouvé Neymar au point de penalty. Mais Koné a sauvé les meubles en repoussant la reprise du Sud-Américain.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 3-2 Bahoken
.
Le Racing vient de se remettre en selle alors que le PSG avait été à deux doigts, par deux fois, de le mettre définitivement K.O. Sur une subtile ouverture de Martin, Da Costa a fixé le dernier défenseur parisien pour servir Bahoken à l'entrée des 16 m. L'avant-centre alsacien a, d'un tir du droit à ras de terre dans le soupirail droit d'Areola, relancé des Bleus au bord de la rupture quelques instants auparavant.
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Nouveau carton à Paris, pour Thiago Silva, coupable d'une faute sur Lala.
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But 4-2 cavani
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Et Paris qui reprend ses aises grâce à un 4e but inscrit par le "Matador" Edinson Cavani!!!!
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Comme en première mi-temps, le PSG n'a pas laissé le temps aux partenaires de Bakary Koné de se faire des illusions. La passe de Pastore pour Cavani est millimétrée et le meilleur buteur du championnat pique admirablement le ballon par-dessus Oukidja pour redonner deux longueurs d'avance à ses coéquipiers et inscrire son 22e but de la saison en L1.
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Au tour de Lala de voir jaune dans les rangs alsaciens.
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Un nouveau ballon perdu par les Strasbourgeois, en l'occurrence par Seka à 30 m de ses buts, a offert une nouvelle occasion en or au PSG. Di Maria, encore dans le coup, en a profité pour servir un centre impeccable sur le pied droit de Neymar. La reprise de l'ancien Barcelonais a été repoussée par Oukidja dans les pieds d'un Cavani signalé hors-jeu.
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Dimitri Foulquier est averti pour une charge sur Neymar.
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Double changement au PSG: Thiago Motta et Javier Pastore remplacent Lassana Diarra et Giovani Lo Celso.
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A Strasbourg aussi, Thierry Laurey injecte du sang neuf. Anthony Gonçalves relaie un Dimitri Lienard qu'on a peu vu, hormis sur les deux coups francs qu'Aholou et Seka n'ont pu convertir de la tête en première période.
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Encore une énorme occase pour le PSG, avec ce centre impeccable de Dani Alves pour Di Maria qui, seul aux 6 mètres, ouvre trop son pied et rate un doublé personnel - presque - tout fait.
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Les contres parisiens font très mal aux Strasbourgeois depuis quelques instants. A l'instant, c'est Kurzawa qui s'est fait la belle sur son aile gauche. Son centre tendu a trouvé Neymar au point de penalty. Mais Koné a sauvé les meubles en repoussant la reprise du Sud-Américain.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 3-2 Bahoken
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Le Racing vient de se remettre en selle alors que le PSG avait été à deux doigts, par deux fois, de le mettre définitivement K.O. Sur une subtile ouverture de Martin, Da Costa a fixé le dernier défenseur parisien pour servir Bahoken à l'entrée des 16 m. L'avant-centre alsacien a, d'un tir du droit à ras de terre dans le soupirail droit d'Areola, relancé des Bleus au bord de la rupture quelques instants auparavant.
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Nouveau carton à Paris, pour Thiago Silva, coupable d'une faute sur Lala.
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But 4-2 cavani
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Et Paris qui reprend ses aises grâce à un 4e but inscrit par le "Matador" Edinson Cavani!!!!
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Comme en première mi-temps, le PSG n'a pas laissé le temps aux partenaires de Bakary Koné de se faire des illusions. La passe de Pastore pour Cavani est millimétrée et le meilleur buteur du championnat pique admirablement le ballon par-dessus Oukidja pour redonner deux longueurs d'avance à ses coéquipiers et inscrire son 22e but de la saison en L1.
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Au tour de Lala de voir jaune dans les rangs alsaciens.
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Deuxième changement à Strasbourg, avec la sortie de Nuno Da Costa, passeur décisif sur le 2e but des Bleus, et l'entrée d'Idriss Saadi.
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BUT 5-2 Cavani
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Et de 23 pour Cavani!!!! Et de cinq pour le PSG!!!!!
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Paris s'amuse en cette fin de match. Neymar se fend d'un petit ballon dans le dos de la défense strasbourgeoise. En plein course, Cavani assure son contrôle, puis son lob devant un Oukidja qui, une nouvelle fois, n'y peut rien. Ca commence à faire lourd.
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A Paris, sortie de Draxler et entrée de Nkunku.
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Et toujours Paris en démonstration. Neymar régale au milieu de terrain, slalome entre les Bleus et décale Di Maria en profondeur. Oukidja, d'un sauvetage, évite que le score ne prenne des allures de correction.
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Jonas Martin quitte la pelouse et cède sa place à Vincent Nogueira.
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C'est terminé à Paris. Le PSG s'impose nettement face à des Strasbourgeois valeureux qui, en trois confrontations cette saison, leur auront tout de même marqué six buts.
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Les Strasbourgeois n'ont pas grand-chose à regretter. Sauf, peut-être, de n'avoir pas su tenir le 1-0 assez longtemps pour faire douter un leader parisien battu en milieu de semaine au Real, puis de n'avoir pas pu entretenir le rêve d'une impossible remontée lorsque Stéphane Bahoken a ramené la marque à 3-2 à la 67e. Le score est logique. Il aurait même pu être plus sévère sur la fin. Thierry Laurey et ses hommes n'ont pas à rougir de leur 12e échec de la saison.
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BUT 5-2 Cavani
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Et de 23 pour Cavani!!!! Et de cinq pour le PSG!!!!!
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Paris s'amuse en cette fin de match. Neymar se fend d'un petit ballon dans le dos de la défense strasbourgeoise. En plein course, Cavani assure son contrôle, puis son lob devant un Oukidja qui, une nouvelle fois, n'y peut rien. Ca commence à faire lourd.
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A Paris, sortie de Draxler et entrée de Nkunku.
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Et toujours Paris en démonstration. Neymar régale au milieu de terrain, slalome entre les Bleus et décale Di Maria en profondeur. Oukidja, d'un sauvetage, évite que le score ne prenne des allures de correction.
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Jonas Martin quitte la pelouse et cède sa place à Vincent Nogueira.
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C'est terminé à Paris. Le PSG s'impose nettement face à des Strasbourgeois valeureux qui, en trois confrontations cette saison, leur auront tout de même marqué six buts.
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Les Strasbourgeois n'ont pas grand-chose à regretter. Sauf, peut-être, de n'avoir pas su tenir le 1-0 assez longtemps pour faire douter un leader parisien battu en milieu de semaine au Real, puis de n'avoir pas pu entretenir le rêve d'une impossible remontée lorsque Stéphane Bahoken a ramené la marque à 3-2 à la 67e. Le score est logique. Il aurait même pu être plus sévère sur la fin. Thierry Laurey et ses hommes n'ont pas à rougir de leur 12e échec de la saison.
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Un rêve de cinq minutes
Il n’y a pas eu de miracle. Sans nourrir de grands regrets, le Racing, s’il a ouvert la marque, a subi la loi du PSG, un leader qui a vite mis sa patte sur le match et n’a guère tremblé pour forger son succès.
Cela faisait presque dix ans que le Racing n’avait pas perdu au Parc, battu sur un but d’Amara Diane en avril 2008 (1-0). D’un autre côté, depuis, il n’y avait pas joué. La bande à Laurey ne se faisait guère d’illusion avant d’aller dans la capitale pour se retrouver sur une pelouse d’où ses 16 prédécesseurs étaient sortis vaincus cette saison.
Elle a néanmoins pu y croire, un court instant, bien lancée par un début de match soigné dans son organisation comme dans ses transmissions. Oukidja a bien dû se détendre devant Neymar lancé dans un fauteuil (2e’ ), mais le leader du championnat n’avait peut-être pas repris tous ses esprits trois jours après son échec en terre madrilène (3-1).
«On aurait pu mieux faire, mais la sanction aurait pu être plus lourde»
Les tambourins de sortie pour fêter le Nouvel An chinois faisaient peut-être également leur effet pour inspirer un rythme initial lénifiant à la rencontre. Le PSG a commencé son match en marchant et le une-deux Aholou-Lala-Aholou l’a puni (6e’ ).
«Cela a été plutôt sympathique de commencer de la sorte, a apprécié Thierry Laurey après la rencontre. Mais ça aurait été un peu gros de leur refaire le coup du match aller. Et on s’est retrouvé suffisamment en danger pour comprendre que l’équipe parisienne était au-dessus de nous.»
Si le milieu de terrain strasbourgeois inscrivait son cinquième but de la saison pour lancer l’affaire, d’un plat du pied plein d’efficacité, le PSG compte tout de même quelques sacrés crachés de feu dans ses rangs.
Et quand les buteurs compulsifs tardent à se mettre en action, un champion du monde peut rendre service. Draxler profite d’une interception ratée de Lala pour, d’un tir croisé précis, remettre l’église au milieu du village (10e’ ).
Trois buts encaissésen dix minutes
Les Parisiens n’ont pas eu à forcer pour s’envoler, le Racing payant au prix cher une minute de fébrilité défensive. Sur une ouverture de Lo Celso, Neymar a jonglé Oukidja et évité les retours de Koné et Martinez sur la ligne (21e’ ). Sur l’engagement, Martinez a bafouillé un contrôle et Di Maria a fait le break (22e’ ).
Thierry Laurey avait regretté les buts offerts à ce même adversaire lors de l’élimination en coupe de la Ligue, en décembre, «avec un joli ruban rose». Hier, «ce sont les trois buts encaissés en dix minutes» qui ont fait mal, soit un temps fort parisien qui a mis un sacré coup de canif au suspense.
Des approximations ont donc empêché de prolonger le rêve. Le Racing était derrière et son gardien devait encore s’employer de nombreuses fois pour éviter à son équipe de boire la tasse (Cavani 30e’ , Di Maria 43e’ , 63e’ , Neymar 47e’ ).
«On aurait pu mieux faire, a considéré l’entraîneur du Racing. Mais la sanction aurait pu être plus lourde. Ce PSG a une marge énorme sur le plan domestique.»
Comme une piqûre moustique sur la peau de l’éléphant, la réduction du score par Bahoken, sur un centre de Da Costa (67e’ ) n’a même pas eu le don de contrarier le leader qui compte tout de même douze points d’avance sur son poursuivant. Les Parisiens ont juste confirmé qu’ils brillaient plus devant que derrière, et le Racing sa faculté à faire feu de tout bois du moindre ballon exploitable.
Deux ballons en profondeur, l’un de Pastore, l’autre de Neymar, réceptionnés par Cavani qui les a transformés en doublé (73e’ , 79e’ ) ont imposé une forme de logique.
Dans la dernière ligne droite, Oukidja, en remportant son duel avec Di Maria au terme d’une action époustouflante de Neymar ou en mettant en échec un 3 contre… 0 sur un centre de Cavani, a évité la correction, ce qui ne fait pas de mal, ni au moral, ni à la différence de but.
« Repartir sur notre championnat »
Ce n’est pas au Parc, hier, d’où le Racing rentre pour la 27e fois de son histoire sans victoire, que s’est joué le maintien en Ligue 1.
«On a fait un match qui se tient, a conclu Thierry Laurey. Et Paris n’a pas extrêmement tremblé. On doit repartir sur notre championnat auquel ne font pas partie les quatre premiers, clairement au-dessus, mais les 15 autres équipes qui peuvent paraître abordables.» Parmi elles, Montpellier, annoncé vendredi à la Meinau, ne semble pas la moins redoutable.
dna
Il n’y a pas eu de miracle. Sans nourrir de grands regrets, le Racing, s’il a ouvert la marque, a subi la loi du PSG, un leader qui a vite mis sa patte sur le match et n’a guère tremblé pour forger son succès.
Cela faisait presque dix ans que le Racing n’avait pas perdu au Parc, battu sur un but d’Amara Diane en avril 2008 (1-0). D’un autre côté, depuis, il n’y avait pas joué. La bande à Laurey ne se faisait guère d’illusion avant d’aller dans la capitale pour se retrouver sur une pelouse d’où ses 16 prédécesseurs étaient sortis vaincus cette saison.
Elle a néanmoins pu y croire, un court instant, bien lancée par un début de match soigné dans son organisation comme dans ses transmissions. Oukidja a bien dû se détendre devant Neymar lancé dans un fauteuil (2e’ ), mais le leader du championnat n’avait peut-être pas repris tous ses esprits trois jours après son échec en terre madrilène (3-1).
«On aurait pu mieux faire, mais la sanction aurait pu être plus lourde»
Les tambourins de sortie pour fêter le Nouvel An chinois faisaient peut-être également leur effet pour inspirer un rythme initial lénifiant à la rencontre. Le PSG a commencé son match en marchant et le une-deux Aholou-Lala-Aholou l’a puni (6e’ ).
«Cela a été plutôt sympathique de commencer de la sorte, a apprécié Thierry Laurey après la rencontre. Mais ça aurait été un peu gros de leur refaire le coup du match aller. Et on s’est retrouvé suffisamment en danger pour comprendre que l’équipe parisienne était au-dessus de nous.»
Si le milieu de terrain strasbourgeois inscrivait son cinquième but de la saison pour lancer l’affaire, d’un plat du pied plein d’efficacité, le PSG compte tout de même quelques sacrés crachés de feu dans ses rangs.
Et quand les buteurs compulsifs tardent à se mettre en action, un champion du monde peut rendre service. Draxler profite d’une interception ratée de Lala pour, d’un tir croisé précis, remettre l’église au milieu du village (10e’ ).
Trois buts encaissésen dix minutes
Les Parisiens n’ont pas eu à forcer pour s’envoler, le Racing payant au prix cher une minute de fébrilité défensive. Sur une ouverture de Lo Celso, Neymar a jonglé Oukidja et évité les retours de Koné et Martinez sur la ligne (21e’ ). Sur l’engagement, Martinez a bafouillé un contrôle et Di Maria a fait le break (22e’ ).
Thierry Laurey avait regretté les buts offerts à ce même adversaire lors de l’élimination en coupe de la Ligue, en décembre, «avec un joli ruban rose». Hier, «ce sont les trois buts encaissés en dix minutes» qui ont fait mal, soit un temps fort parisien qui a mis un sacré coup de canif au suspense.
Des approximations ont donc empêché de prolonger le rêve. Le Racing était derrière et son gardien devait encore s’employer de nombreuses fois pour éviter à son équipe de boire la tasse (Cavani 30e’ , Di Maria 43e’ , 63e’ , Neymar 47e’ ).
«On aurait pu mieux faire, a considéré l’entraîneur du Racing. Mais la sanction aurait pu être plus lourde. Ce PSG a une marge énorme sur le plan domestique.»
Comme une piqûre moustique sur la peau de l’éléphant, la réduction du score par Bahoken, sur un centre de Da Costa (67e’ ) n’a même pas eu le don de contrarier le leader qui compte tout de même douze points d’avance sur son poursuivant. Les Parisiens ont juste confirmé qu’ils brillaient plus devant que derrière, et le Racing sa faculté à faire feu de tout bois du moindre ballon exploitable.
Deux ballons en profondeur, l’un de Pastore, l’autre de Neymar, réceptionnés par Cavani qui les a transformés en doublé (73e’ , 79e’ ) ont imposé une forme de logique.
Dans la dernière ligne droite, Oukidja, en remportant son duel avec Di Maria au terme d’une action époustouflante de Neymar ou en mettant en échec un 3 contre… 0 sur un centre de Cavani, a évité la correction, ce qui ne fait pas de mal, ni au moral, ni à la différence de but.
« Repartir sur notre championnat »
Ce n’est pas au Parc, hier, d’où le Racing rentre pour la 27e fois de son histoire sans victoire, que s’est joué le maintien en Ligue 1.
«On a fait un match qui se tient, a conclu Thierry Laurey. Et Paris n’a pas extrêmement tremblé. On doit repartir sur notre championnat auquel ne font pas partie les quatre premiers, clairement au-dessus, mais les 15 autres équipes qui peuvent paraître abordables.» Parmi elles, Montpellier, annoncé vendredi à la Meinau, ne semble pas la moins redoutable.
dna
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
L’étincelle Aholou
Bien lancés par un but de Jean-Eudes Aholou, les Strasbourgeois ont ensuite subi la loi des Parisiens. Mais le onze alsacien n’a globalement pas à rougir de sa prestation, encourageante pour la suite.
OUKIDJA (5). – Il a (forcément) été l’un des Strasbourgeois les plus sollicités hier après-midi. Dès la 2e , il s’impose sur une frappe de Neymar. Rate sa prise de balle avant le but du 2-1, signé Neymar, mais ne peut rien, abandonné par sa défense, sur le rush de Di Maria, lors du 3e but parisien.
Le milieu défensif est le meilleur buteur du Racing en Ligue 1
Le portier alsacien est à créditer d’une belle parade sur une tête de Cavani (30e ). Chanceux, à la 63e , quand il voit Di Maria rater le cadre, seul face au but, il l’est moins face à Cavani, parti seul pour la 4e réalisation parisienne. Solide en fin de rencontre, comme sur ce duel gagné face à Di Maria (84e ).
FOULQUIER (5). – Le latéral droit avait une tâche ingrate : celle d’être au marquage de Neymar. Mais le Guadeloupéen a plutôt bien tenu le choc, même s’il a souvent été aidé par son compère Lala. Plutôt accrocheur en première période, où il a quasiment muselé le Brésilien. Averti en deuxième période pour une faute sur Neymar.
KONÉ (5). – Le Burkinabé s’est imposé d’entrée face à Neymar (5e ), lançant son match de la meilleure des façons. Écarte aussi le danger en dégageant à l’arraché, devant Cavani (37e ). Le capitaine par intérim, en l’absence de Mangane, a su garder sa sérénité et sa lucidité, même dans les moments chauds. Comme sur cette frappe de Neymar, parfaitement contrée (65e ).
MARTINEZ (4). – Généralement bien placé, le défenseur central a joué les pompiers de service, comme lors qu’il s’impose devant Cavani (43e ). Comme Koné, il a été pris de vitesse sur le 3e but parisien, inscrit par Di Maria, mais a eu quelques jaillissements bienvenus en début de seconde période. Il s’est efforcé de relancer proprement.
SEKA (5). – Titulaire sur le flanc gauche de la défense, le Sarcellois a été solide face à un Di Maria très remuant. L’Argentin l’a parfois rendu fou par ses gris-gris, mais n’est que rarement passé côté droit. Est à créditer d’un bon “coup de boule”, non cadré, sur un coup franc de Lienard (24e ). En deuxième période, il s’est lancé dans quelques chevauchées dont il a le secret, sans succès.
LALA (6). – Positionné en ailier droit, devant Foulquier, l’habituel latéral a rendu une copie intéressante, tant défensivement qu’offensivement. Après avoir donné le ballon à Aholou à la perfection sur l’ouverture du score alsacienne, il n’est pas exempt de reproche sur l’égalisation parisienne signée Draxler, quand il perd le ballon face à l’Allemand. Averti en deuxième période, où il a moins pesé après avoir beaucoup donné lors des 45 premières minutes.
AHOLOU (7). – Le milieu de terrain été l’homme du match, la semaine passée face à Troyes. Hier au Parc des Princes, il a une nouvelle fois démontré qu’il tenait actuellement la grande forme. Sa capacité à être un joueur “box to box” est précieuse dans l’entrejeu alsacien. L’Ivoirien s’est montré aussi hargneux à la récupération qu’efficace à l’avant, comme il l’a prouvé en inscrivant le but strasbourgeois, sa 5e réalisation personnelle, sur la première percée alsacienne (6e ). Un match plein.
LIENARD (5). – Finalement titulaire au milieu, alors qu’on attendait plus Gonçalves, le Belfortain n’a pas ménagé sa peine, défensivement, où il est régulièrement venu suppléer Seka. Il a eu le plaisir de bloquer Neymar (16e ) et a plutôt bien tiré les coups de pied arrêtés. Un match sérieux. Remplacé par Gonçalves (61e ), auteur d’une entrée intéressante grâce à sa justesse technique et son envie.
MARTIN (5). – Durant la première période, il a essentiellement défendu, étant presque sur la même ligne que son collège Aholou. Sérieux à la récupération, l’ancien joueur de Montpellier a aussi eu quelques fulgurances offensives, comme cette montée mal payée, à la 55e. Il lance impeccablement Da Costa sur le 2e but alsacien. Remplacé par Nogueira (90e +1).
Bahoken récompensé de ses efforts
DA COSTA (5). – Face à Dani Alves, l’ancien joueur de Valenciennes s’est d’abord montré accrocheur défensivement. Las, le Cap-Verdien a été moins inspiré offensivement parlant lors du premier acte, où il a perdu deux ballons intéressants. A continué à se montrer mordant en défense en seconde période, tout en étant plus percutant devant, comme sur ce centre sur lequel Bahoken est trop court (61e ). Offre un super ballon au même Bahoken sur le 2e but alsacien. Averti pour une faute sur Dani Alves. Remplacé par Saadi (78e ).
BAHOKEN (5). – Seul en pointe, l’avant-centre avait un rôle très ingrat. Il a beaucoup couru dans le vide, mais n’a jamais cessé de presser le duo Kimpembe/Thiago Silva, tout en essayant de donner des solutions grâce à ses appels en profondeur. Déjà buteur lors de l’inoubliable match aller, il n’a jamais baissé les bras, même s’il n’avait pas la tâche facile. Récompensé de ses efforts en réduisant la marque à la 67e.
dna
Bien lancés par un but de Jean-Eudes Aholou, les Strasbourgeois ont ensuite subi la loi des Parisiens. Mais le onze alsacien n’a globalement pas à rougir de sa prestation, encourageante pour la suite.
OUKIDJA (5). – Il a (forcément) été l’un des Strasbourgeois les plus sollicités hier après-midi. Dès la 2e , il s’impose sur une frappe de Neymar. Rate sa prise de balle avant le but du 2-1, signé Neymar, mais ne peut rien, abandonné par sa défense, sur le rush de Di Maria, lors du 3e but parisien.
Le milieu défensif est le meilleur buteur du Racing en Ligue 1
Le portier alsacien est à créditer d’une belle parade sur une tête de Cavani (30e ). Chanceux, à la 63e , quand il voit Di Maria rater le cadre, seul face au but, il l’est moins face à Cavani, parti seul pour la 4e réalisation parisienne. Solide en fin de rencontre, comme sur ce duel gagné face à Di Maria (84e ).
FOULQUIER (5). – Le latéral droit avait une tâche ingrate : celle d’être au marquage de Neymar. Mais le Guadeloupéen a plutôt bien tenu le choc, même s’il a souvent été aidé par son compère Lala. Plutôt accrocheur en première période, où il a quasiment muselé le Brésilien. Averti en deuxième période pour une faute sur Neymar.
KONÉ (5). – Le Burkinabé s’est imposé d’entrée face à Neymar (5e ), lançant son match de la meilleure des façons. Écarte aussi le danger en dégageant à l’arraché, devant Cavani (37e ). Le capitaine par intérim, en l’absence de Mangane, a su garder sa sérénité et sa lucidité, même dans les moments chauds. Comme sur cette frappe de Neymar, parfaitement contrée (65e ).
MARTINEZ (4). – Généralement bien placé, le défenseur central a joué les pompiers de service, comme lors qu’il s’impose devant Cavani (43e ). Comme Koné, il a été pris de vitesse sur le 3e but parisien, inscrit par Di Maria, mais a eu quelques jaillissements bienvenus en début de seconde période. Il s’est efforcé de relancer proprement.
SEKA (5). – Titulaire sur le flanc gauche de la défense, le Sarcellois a été solide face à un Di Maria très remuant. L’Argentin l’a parfois rendu fou par ses gris-gris, mais n’est que rarement passé côté droit. Est à créditer d’un bon “coup de boule”, non cadré, sur un coup franc de Lienard (24e ). En deuxième période, il s’est lancé dans quelques chevauchées dont il a le secret, sans succès.
LALA (6). – Positionné en ailier droit, devant Foulquier, l’habituel latéral a rendu une copie intéressante, tant défensivement qu’offensivement. Après avoir donné le ballon à Aholou à la perfection sur l’ouverture du score alsacienne, il n’est pas exempt de reproche sur l’égalisation parisienne signée Draxler, quand il perd le ballon face à l’Allemand. Averti en deuxième période, où il a moins pesé après avoir beaucoup donné lors des 45 premières minutes.
AHOLOU (7). – Le milieu de terrain été l’homme du match, la semaine passée face à Troyes. Hier au Parc des Princes, il a une nouvelle fois démontré qu’il tenait actuellement la grande forme. Sa capacité à être un joueur “box to box” est précieuse dans l’entrejeu alsacien. L’Ivoirien s’est montré aussi hargneux à la récupération qu’efficace à l’avant, comme il l’a prouvé en inscrivant le but strasbourgeois, sa 5e réalisation personnelle, sur la première percée alsacienne (6e ). Un match plein.
LIENARD (5). – Finalement titulaire au milieu, alors qu’on attendait plus Gonçalves, le Belfortain n’a pas ménagé sa peine, défensivement, où il est régulièrement venu suppléer Seka. Il a eu le plaisir de bloquer Neymar (16e ) et a plutôt bien tiré les coups de pied arrêtés. Un match sérieux. Remplacé par Gonçalves (61e ), auteur d’une entrée intéressante grâce à sa justesse technique et son envie.
MARTIN (5). – Durant la première période, il a essentiellement défendu, étant presque sur la même ligne que son collège Aholou. Sérieux à la récupération, l’ancien joueur de Montpellier a aussi eu quelques fulgurances offensives, comme cette montée mal payée, à la 55e. Il lance impeccablement Da Costa sur le 2e but alsacien. Remplacé par Nogueira (90e +1).
Bahoken récompensé de ses efforts
DA COSTA (5). – Face à Dani Alves, l’ancien joueur de Valenciennes s’est d’abord montré accrocheur défensivement. Las, le Cap-Verdien a été moins inspiré offensivement parlant lors du premier acte, où il a perdu deux ballons intéressants. A continué à se montrer mordant en défense en seconde période, tout en étant plus percutant devant, comme sur ce centre sur lequel Bahoken est trop court (61e ). Offre un super ballon au même Bahoken sur le 2e but alsacien. Averti pour une faute sur Dani Alves. Remplacé par Saadi (78e ).
BAHOKEN (5). – Seul en pointe, l’avant-centre avait un rôle très ingrat. Il a beaucoup couru dans le vide, mais n’a jamais cessé de presser le duo Kimpembe/Thiago Silva, tout en essayant de donner des solutions grâce à ses appels en profondeur. Déjà buteur lors de l’inoubliable match aller, il n’a jamais baissé les bras, même s’il n’avait pas la tâche facile. Récompensé de ses efforts en réduisant la marque à la 67e.
dna
67120- d'r Kàpallmaischter
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Age : 77
Localisation : la région de Molsheim
Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
PABLO MARTINEZ, défenseur du Racing. – «Dans l’ensemble l’équipe a fait un bon match. Mais personnellement, je fais deux erreurs et on les paye cash. Je suis très déçu de ma prestation ce soir, je commets deux erreurs et ça fait deux buts. Je ne peux pas m’en satisfaire, même si je suis content de la prestation des collègues.»
JONAS MARTIN, milieu du Racing. – «C’est frustrant, car on mène 1-0 et on arrive à les faire douter, mais pas assez longtemps. On prend trop rapidement un but derrière. Pareil en deuxième mi-temps, on revient à 3-2 et on y a cru, mais là aussi on prend le 4e trop tôt. On a montré une image correcte, mais contre ce genre d’équipe la moindre erreur se transforme en but. Après, c’est bien de marquer deux buts au Parc et il y a des enseignements positifs à tirer de cette rencontre.»
DIMITRI LIENARD, milieu du Racing. – «On a un peu de regrets par rapport à la première mi-temps, car on prend trois buts un peu «casse-croûte». On a aussi eu deux ou trois coups de pied arrêtés où on aurait pu faire plus mal. On a eu des situations, on a quand même mis Paris en difficulté. Après, c’était un plaisir de jouer ici, même si le score est lourd. Mais maintenant, le plus important est d’être performant face à Montpellier.»
BAKARY KONÉ, défenseur du Racing. – «On n’a pas fait un grand match, mais c’était tout de même un bon match, collectivement parlant. Offensivement, on a été efficace. On a retrouvé une certaine cohésion. Maintenant, il faut garder notre confiance et gommer ces quelques petites erreurs, ces lacunes, pour prendre des points face à Montpellier.»
dna
JONAS MARTIN, milieu du Racing. – «C’est frustrant, car on mène 1-0 et on arrive à les faire douter, mais pas assez longtemps. On prend trop rapidement un but derrière. Pareil en deuxième mi-temps, on revient à 3-2 et on y a cru, mais là aussi on prend le 4e trop tôt. On a montré une image correcte, mais contre ce genre d’équipe la moindre erreur se transforme en but. Après, c’est bien de marquer deux buts au Parc et il y a des enseignements positifs à tirer de cette rencontre.»
DIMITRI LIENARD, milieu du Racing. – «On a un peu de regrets par rapport à la première mi-temps, car on prend trois buts un peu «casse-croûte». On a aussi eu deux ou trois coups de pied arrêtés où on aurait pu faire plus mal. On a eu des situations, on a quand même mis Paris en difficulté. Après, c’était un plaisir de jouer ici, même si le score est lourd. Mais maintenant, le plus important est d’être performant face à Montpellier.»
BAKARY KONÉ, défenseur du Racing. – «On n’a pas fait un grand match, mais c’était tout de même un bon match, collectivement parlant. Offensivement, on a été efficace. On a retrouvé une certaine cohésion. Maintenant, il faut garder notre confiance et gommer ces quelques petites erreurs, ces lacunes, pour prendre des points face à Montpellier.»
dna
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Savoir atterrir
Logiquement battu par le PSG (5-2), samedi après-midi au Parc des Princes, le Racing n’a pas à regretter ses ratés dans la capitale. Le dernier tiers du championnat recèle de belles occasions pour réussir sa saison.
L’ombre de Madrid s’est un peu effacée. Entre les sifflets essuyés par Unai Emery, l’entraîneur parisien à l’annonce des équipes, une banderole amère dans les travées « Puta Madre » et quelques remplaçants de l’affiche européenne scrutés par tous les suiveurs parisiens, le PSG-Racing du week-end a été un peu le match d’après dans la capitale.
En gagnant leur 17e rencontre de rang en leur antre, Neymar, Areola et compagnie ont entamé la digestion d’un échec majeur dans leur saison et la préparation d’un match retour qu’ils se doivent de réussir.
Pour les Strasbourgeois, le rendez-vous ne correspondait pas tout à fait non plus à une échéance comme une autre. C’était une occasion de tutoyer les étoiles, de se frotter à ce qui se fait de mieux sur la planète foot sans réelle pression du résultat, une sorte de parenthèse dans un championnat passé à souquer.
Le leader parisien était en crise après avoir perdu (3-1) son 8e de finale aller en Ligue des champions ? « Franchement, quelle crise », s’interrogeait Thierry Laurey avant même la 26e journée. Pour écorner la supériorité du club qatari en Ligue 1, il en faudrait beaucoup plus.
Le scénario, avec une ouverture du score précoce par un Aholou dans une forme étincelante ces temps-ci, n’a même pas été une invitation à espérer. Paris a rapidement égalisé et s’est vite envolé. Avant même la demi-heure de jeu, la parenthèse illusoire s’est refermée. Sur les coups de 19 heures, il s’agissait définitivement de passer à autre chose pour un promu courageux.
Le Racing n’a pas réussi un grand match avant-hier, Paris non plus. En haussant un brin le curseur, en gommant l’une ou l’autre scorie dans sa sortie, le premier aurait-il pu enfouir un peu plus le second dans ses soucis ?
On peut en douter. Objectivement, un point aurait été le fruit d’un hold-up, tant le champion en puissance a raté un wagon d’occasions.
« En caricaturant à peine, tu as la balle une minute quand, eux, ils l’ont trois, a souligné l’entraîneur du Racing. Trois minutes, c’est long. Et tu as intérêt à faire une bonne utilisation du ballon quand tu l’as. »
Sur ce dernier point, le capitaine Koné et ses coéquipiers s’en sont bien sortis. Ils ont marqué deux buts en se projetant avec un certain talent vers l’avant et Saadi s’est vu refuser un but valable en fin de rencontre.
« Se concentrer sur les quinze équipes contre qui on doit exister »
Quand le PSG a mis la marche avant, le Racing s’est toutefois révélé moins pertinent. Les premier (Draxler), troisième (Di Maria) et quatrième (Cavani) buts étaient évitables. Kenny Lala, auteur d’un match intéressant, a involontairement servi Julian Draxler pour l’égalisation. Et Pablo Martinez s’est montré guère inspiré en deux occasions alors qu’il tenait plutôt bien la baraque ces dernières semaines.
Si les Strasbourgeois n’en ont pas fini avec leurs contrariants ratés, ils se sont refusé à refréner leur irrépressible envie de jouer. Il y a du judicieux à ne pas renier son identité. Ce matin, les quatre points d’avance sur Amiens, qui occupe la 18e place – celle de barragiste – dessinent un appréciable joker tandis que le calendrier présente quelques avantages.
« On revient à notre championnat des petits où on essaye d’exister, a anticipé l’entraîneur strasbourgeois en pensant à demain. Paris, c’est une cerise sur le gâteau. Il faut se concentrer sur les quinze équipes contre qui on doit exister. »
Le top-4 – Paris, mais aussi Monaco, Marseille et Lyon – exerce effectivement une domination spectaculaire sur la Ligue 1 cette saison et le Racing n’en croisera plus que deux, d’ici à mai (Monaco mi-mars, Lyon pour la 37e journée), qui plus est à domicile où il peut toujours espérer gratter un petit quelque chose. Après tout, face à l’OM et le PSG, il a réussi à récolter quatre points.
Mais c’est aussi face au reste de la bande qu’il faudra se forger un avenir en Ligue 1, à savoir prendre les dix à douze points nécessaires pour laisser trois équipes derrière. En la matière, les choses sérieuses ne tarderont pas : dès vendredi (20h45), face à Montpellier à la Meinau, il sera l’heure d’atterrir avec bonheur.
dna
Logiquement battu par le PSG (5-2), samedi après-midi au Parc des Princes, le Racing n’a pas à regretter ses ratés dans la capitale. Le dernier tiers du championnat recèle de belles occasions pour réussir sa saison.
L’ombre de Madrid s’est un peu effacée. Entre les sifflets essuyés par Unai Emery, l’entraîneur parisien à l’annonce des équipes, une banderole amère dans les travées « Puta Madre » et quelques remplaçants de l’affiche européenne scrutés par tous les suiveurs parisiens, le PSG-Racing du week-end a été un peu le match d’après dans la capitale.
En gagnant leur 17e rencontre de rang en leur antre, Neymar, Areola et compagnie ont entamé la digestion d’un échec majeur dans leur saison et la préparation d’un match retour qu’ils se doivent de réussir.
Pour les Strasbourgeois, le rendez-vous ne correspondait pas tout à fait non plus à une échéance comme une autre. C’était une occasion de tutoyer les étoiles, de se frotter à ce qui se fait de mieux sur la planète foot sans réelle pression du résultat, une sorte de parenthèse dans un championnat passé à souquer.
Le leader parisien était en crise après avoir perdu (3-1) son 8e de finale aller en Ligue des champions ? « Franchement, quelle crise », s’interrogeait Thierry Laurey avant même la 26e journée. Pour écorner la supériorité du club qatari en Ligue 1, il en faudrait beaucoup plus.
Le scénario, avec une ouverture du score précoce par un Aholou dans une forme étincelante ces temps-ci, n’a même pas été une invitation à espérer. Paris a rapidement égalisé et s’est vite envolé. Avant même la demi-heure de jeu, la parenthèse illusoire s’est refermée. Sur les coups de 19 heures, il s’agissait définitivement de passer à autre chose pour un promu courageux.
Le Racing n’a pas réussi un grand match avant-hier, Paris non plus. En haussant un brin le curseur, en gommant l’une ou l’autre scorie dans sa sortie, le premier aurait-il pu enfouir un peu plus le second dans ses soucis ?
On peut en douter. Objectivement, un point aurait été le fruit d’un hold-up, tant le champion en puissance a raté un wagon d’occasions.
« En caricaturant à peine, tu as la balle une minute quand, eux, ils l’ont trois, a souligné l’entraîneur du Racing. Trois minutes, c’est long. Et tu as intérêt à faire une bonne utilisation du ballon quand tu l’as. »
Sur ce dernier point, le capitaine Koné et ses coéquipiers s’en sont bien sortis. Ils ont marqué deux buts en se projetant avec un certain talent vers l’avant et Saadi s’est vu refuser un but valable en fin de rencontre.
« Se concentrer sur les quinze équipes contre qui on doit exister »
Quand le PSG a mis la marche avant, le Racing s’est toutefois révélé moins pertinent. Les premier (Draxler), troisième (Di Maria) et quatrième (Cavani) buts étaient évitables. Kenny Lala, auteur d’un match intéressant, a involontairement servi Julian Draxler pour l’égalisation. Et Pablo Martinez s’est montré guère inspiré en deux occasions alors qu’il tenait plutôt bien la baraque ces dernières semaines.
Si les Strasbourgeois n’en ont pas fini avec leurs contrariants ratés, ils se sont refusé à refréner leur irrépressible envie de jouer. Il y a du judicieux à ne pas renier son identité. Ce matin, les quatre points d’avance sur Amiens, qui occupe la 18e place – celle de barragiste – dessinent un appréciable joker tandis que le calendrier présente quelques avantages.
« On revient à notre championnat des petits où on essaye d’exister, a anticipé l’entraîneur strasbourgeois en pensant à demain. Paris, c’est une cerise sur le gâteau. Il faut se concentrer sur les quinze équipes contre qui on doit exister. »
Le top-4 – Paris, mais aussi Monaco, Marseille et Lyon – exerce effectivement une domination spectaculaire sur la Ligue 1 cette saison et le Racing n’en croisera plus que deux, d’ici à mai (Monaco mi-mars, Lyon pour la 37e journée), qui plus est à domicile où il peut toujours espérer gratter un petit quelque chose. Après tout, face à l’OM et le PSG, il a réussi à récolter quatre points.
Mais c’est aussi face au reste de la bande qu’il faudra se forger un avenir en Ligue 1, à savoir prendre les dix à douze points nécessaires pour laisser trois équipes derrière. En la matière, les choses sérieuses ne tarderont pas : dès vendredi (20h45), face à Montpellier à la Meinau, il sera l’heure d’atterrir avec bonheur.
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Re: 26ème journée : PSG - Strasbourg
Zoom - Dimitri Foulquier « La bonne attitude »
Le latéral droit Dimitri Foulquier considère que les Strasbourgeois ont adopté « la bonne attitude » en ne refusant pas le jeu avant-hier à Paris, qu’ils ont certes commis des erreurs préjudiciables, mais que le talent des Parisiens a fait la différence.
5-2. Le score est rude. « Il aurait pu l’être davantage, il aurait pu l’être moins », balance Vincent Nogueira, spectateur de la rencontre jusqu’à son entrée dans le temps additionnel. Avant de quitter Paris, les Strasbourgeois étaient partagés entre deux sentiments : la déception d’en avoir pris cinq et la satisfaction « d’avoir essayé », comme le soulignait Dimitri Foulquier.
Ce dernier a souvent vu passer dans son secteur le TGV Neymar. Pour contenir la star parisienne, Thierry Laurey lui avait “adjoint” Kenny Lala, titularisé un cran devant lui dans un rôle inhabituel de piston droit. Mais cette « prise à deux » digne du basket n’a que partiellement fonctionné. En dézonant souvent, le Brésilien a su trouver les bons angles de passe et provoquer les décalages, quand il n’a pas marqué lui-même.
« Pas de défaite encourageante »
« Notre large effectif permet au coach de changer de tactique. C’est tant mieux, positive néanmoins l’arrière droit prêté par Watford. Tout l’effectif répond généralement présent. Ça nous a aidés toute la saison et ça va nous aider jusqu’à la fin. Nous n’avons pas refusé le jeu. Nous avions un plan et l’avons suivi. L’équipe ne s’est pas cachée. C’est une bonne attitude. Marquer six buts au PSG en trois matches (*) est de bon augure pour la suite. »
Les Bleus ont même poussé l’irrévérence jusqu’à ouvrir le score dès la 6e par Aholou. Mais leur avance a été de courte durée. « Nous avons concédé l’égalisation beaucoup trop tôt, concède Foulquier. Après, c’était compliqué chez un PSG poussé par son public. Je ne pense pas que nos erreurs aient précipité notre défaite. Je pense surtout qu’elle l’a été par la qualité des Parisiens. Et je n’ai pas envie de parler des erreurs parce que le football en est fait et parce que l’équipe s’est battue. »
Pour autant, celui qui a vécu une première partie de saison blanche à cause d’une blessure réfute le terme de défaite encourageante. « Il n’y a pas de défaite encourageante, répond-il. Encore une fois, l’important, c’est d’avoir la bonne attitude. En l’ayant, on va plus gagner de matches qu’en perdre. »
Au moins le Racing est-il reparti du Parc sans avoir pris de valise historique, comme celle ramassée par Dijon le 17 janvier (8-0), tout en étant resté fidèle à ses intentions de jeu. « Cette défaite ne va pas du tout nous plomber, précise-t-il. On sait que le championnat est encore long. On connaît notre objectif et il passe par une victoire dès vendredi contre Montpellier. Ce sera un autre rendez-vous, un autre type de match, à la maison cette fois. Il faut d’ores et déjà se concentrer sur cette échéance très importante. »
Après avoir passé deux buts à la meilleure défense de Ligue 1, celle du PSG (19 buts encaissés), Foulquier et les siens tenteront en fin de semaine de percer le coffre-fort montpelliérain, presque aussi solide (21 buts concédés en 26 journées, dont 10 en 12 déplacements). La mission ne sera pas simple. Mais il se cache dans l’effectif alsacien quelques “Arsène Lupin” capables de fracturer les cadenas réputés inviolables.
(*) 2-1 en Ligue 1 et 2-4 en Coupe de la Ligue à la Meinau, 5-2 au Parc avant-hier.
dna
Le latéral droit Dimitri Foulquier considère que les Strasbourgeois ont adopté « la bonne attitude » en ne refusant pas le jeu avant-hier à Paris, qu’ils ont certes commis des erreurs préjudiciables, mais que le talent des Parisiens a fait la différence.
5-2. Le score est rude. « Il aurait pu l’être davantage, il aurait pu l’être moins », balance Vincent Nogueira, spectateur de la rencontre jusqu’à son entrée dans le temps additionnel. Avant de quitter Paris, les Strasbourgeois étaient partagés entre deux sentiments : la déception d’en avoir pris cinq et la satisfaction « d’avoir essayé », comme le soulignait Dimitri Foulquier.
Ce dernier a souvent vu passer dans son secteur le TGV Neymar. Pour contenir la star parisienne, Thierry Laurey lui avait “adjoint” Kenny Lala, titularisé un cran devant lui dans un rôle inhabituel de piston droit. Mais cette « prise à deux » digne du basket n’a que partiellement fonctionné. En dézonant souvent, le Brésilien a su trouver les bons angles de passe et provoquer les décalages, quand il n’a pas marqué lui-même.
« Pas de défaite encourageante »
« Notre large effectif permet au coach de changer de tactique. C’est tant mieux, positive néanmoins l’arrière droit prêté par Watford. Tout l’effectif répond généralement présent. Ça nous a aidés toute la saison et ça va nous aider jusqu’à la fin. Nous n’avons pas refusé le jeu. Nous avions un plan et l’avons suivi. L’équipe ne s’est pas cachée. C’est une bonne attitude. Marquer six buts au PSG en trois matches (*) est de bon augure pour la suite. »
Les Bleus ont même poussé l’irrévérence jusqu’à ouvrir le score dès la 6e par Aholou. Mais leur avance a été de courte durée. « Nous avons concédé l’égalisation beaucoup trop tôt, concède Foulquier. Après, c’était compliqué chez un PSG poussé par son public. Je ne pense pas que nos erreurs aient précipité notre défaite. Je pense surtout qu’elle l’a été par la qualité des Parisiens. Et je n’ai pas envie de parler des erreurs parce que le football en est fait et parce que l’équipe s’est battue. »
Pour autant, celui qui a vécu une première partie de saison blanche à cause d’une blessure réfute le terme de défaite encourageante. « Il n’y a pas de défaite encourageante, répond-il. Encore une fois, l’important, c’est d’avoir la bonne attitude. En l’ayant, on va plus gagner de matches qu’en perdre. »
Au moins le Racing est-il reparti du Parc sans avoir pris de valise historique, comme celle ramassée par Dijon le 17 janvier (8-0), tout en étant resté fidèle à ses intentions de jeu. « Cette défaite ne va pas du tout nous plomber, précise-t-il. On sait que le championnat est encore long. On connaît notre objectif et il passe par une victoire dès vendredi contre Montpellier. Ce sera un autre rendez-vous, un autre type de match, à la maison cette fois. Il faut d’ores et déjà se concentrer sur cette échéance très importante. »
Après avoir passé deux buts à la meilleure défense de Ligue 1, celle du PSG (19 buts encaissés), Foulquier et les siens tenteront en fin de semaine de percer le coffre-fort montpelliérain, presque aussi solide (21 buts concédés en 26 journées, dont 10 en 12 déplacements). La mission ne sera pas simple. Mais il se cache dans l’effectif alsacien quelques “Arsène Lupin” capables de fracturer les cadenas réputés inviolables.
(*) 2-1 en Ligue 1 et 2-4 en Coupe de la Ligue à la Meinau, 5-2 au Parc avant-hier.
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