Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
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Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
FC Chambly Oise-Racing le mercredi 28 février à 18h30
La Fédération Française de Football a communiqué les horaires de diffusion des quarts de finale de la Coupe de France.
Le match entre le FC Chambly Oise et le Racing se déroulera le mercredi 28 février à 18h30. Le stade de Chambly ne pouvant accueillir la rencontre, ce quart de finale se déroulera au stade Pierre-Brisson à Beauvais.
SO
La Fédération Française de Football a communiqué les horaires de diffusion des quarts de finale de la Coupe de France.
Le match entre le FC Chambly Oise et le Racing se déroulera le mercredi 28 février à 18h30. Le stade de Chambly ne pouvant accueillir la rencontre, ce quart de finale se déroulera au stade Pierre-Brisson à Beauvais.
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
b]La coupe à cœur[/b]
Embarqué dans une saison délicate en National, Chambly a profité de la Coupe de France pour retrouver le moral. Le quart de finale face au Racing, ce mercredi, ne sera pas galvaudé pour autant. Jordan Gasser, Nicolas Burel et Thibaut Jaques, trois anciens Colmariens, expliquent pourquoi.
Tout peut aller très vite dans le football. Dans un sens comme dans l’autre. Et le FC Chambly en est l’illustration parfaite. Le club créé en 1989 par Fulvio (le président) et Bruno (l’entraîneur) Luzi a déjà réussi à se forger une histoire. En gravissant les marches vers le monde professionnel une à une pour atteindre le National en 2014.
Et l’an dernier, il s’en est fallu d’ailleurs de très peu, de quatre buts en fait, pour que le club de l’Oise ne franchisse un nouveau palier. Troisième ex aequo, il a abandonné au Paris FC la place de barragiste en raison d’un moins bon goal-average. Place de barragiste transformée en ticket pour la Ligue 2 après le dépôt de bilan du SC Bastia…
Trente-cinq joueurs sous contrat !
« Inconsciemment, ce dénouement a dû peser au moment de réattaquer le championnat, estime l’Alsacien Jordan Gasser. On espérait jouer les trouble-fête cette saison, on nous a même collé une étiquette de favori. On est devenu l’équipe à chasser. » Une proie.
Autant la saison 2016-2017 a été aboutie, autant le présent exercice est rapidement devenu un chemin de croix. Lorsqu’on attend son huitième match de championnat pour remporter sa première victoire, la saison peut vite devenir très longue.
Les raisons de ce retard à l’allumage sont multiples, outre la gueule de bois du printemps. Le groupe s’est considérablement renforcé à l’été pour atteindre… 35 joueurs sous contrat. Une gageure. La création de nouveaux automatismes n’a pas, non plus, été facilitée par le changement de système, passant d’un 4-1-4-1 à un 3-5-2. Malgré une embellie au début de l’hiver (trois victoires consécutives), l’édifice reste encore fragile, comme en atteste la place de relégable des Picards, encore battus ce week-end par Dunkerque.
« Une spirale négative, ça arrive vite alors que la saison dernière, tout s’était bien goupillé », relate Nicolas Burel, arrivé au club en 2016 en provenance des SR Colmar.
Touché à l’ischio droit, le milieu de terrain n’a pratiquement pas joué lors de la phase aller. C’est de l’extérieur qu’il a vu ses coéquipiers s’enfoncer dans le doute. « On essaie de trouver les mots, c’est une situation qui n’est pas évidente à vivre, souligne celui qui a regoûté au National ce mois-ci. L’ambiance d’un vestiaire est très dépendante des résultats. »
Dans un quotidien morose, la Coupe de France est rapidement devenue un ballon d’oxygène. En passant des tours, Chambly a retrouvé un semblant de confiance. Et a perpétué l’attachement d’un club à une épreuve qui l’a vu accéder aux 16es de finale en 2016 (0-2 contre Lyon) comme en 2017 (4-5 a.p. contre Monaco). Avant de poursuivre jusqu’en quarts de finale cette année, une performance inédite.
En venant jouer un 8e tour à Haguenau, près de chez lui, Jordan Gasser était loin d’imaginer retrouver une autre équipe alsacienne quasiment trois mois plus tard.
« Ce sont des exemples »
« On a eu un peu de chance au tirage. Mais Chambly est un club avec des valeurs qui se transcende en coupe, raconte l’ancien Vert, de Schiltigheim et des SRC. Le Racing, c’est le club que je supporte tous les week-ends en L1. Je préfère recevoir le Racing que d’aller jouer à Grenoble (éliminé par les Strasbourgeois en huitièmes). On va aussi revoir des joueurs auxquels on était confrontés en championnat, il n’y a pas si longtemps. Ça va être intéressant de voir comment ils ont évolué. Ce sont des exemples. »
Mais pour que le destin des Camblysiens épouse celui des Bas-Rhinois, cela passera plutôt par la découverte du monde professionnel que par un possible exploit en Coupe de France. « Le championnat, c’est notre quotidien, il ne faut pas l’oublier même si un quart de finale, c’est un moment super à vivre, nuance Nicolas Burel qui espère être retenu dans les 18 qui fouleront la pelouse du stade Pierre-Brisson de Beauvais. Il y a eu pas mal de surprises (dans cette édition du centenaire). De toute façon, quand on arrive à ce niveau-là, on est obligé d’avoir de l’ambition. »
À Boulogne-sur-Mer, le 16 février, malgré la situation précaire au classement, Bruno Luzi avait fait tourner pour préserver certains joueurs – touchés physiquement ou susceptibles d’être suspendus pour une accumulation de cartons jaunes – en vue du match de gala de mercredi. « Tout est possible », répètent à l’envi les ex-Colmariens. L’ascension, jusqu’ici maîtrisée, de Chambly en est l’exemple.
dna
Embarqué dans une saison délicate en National, Chambly a profité de la Coupe de France pour retrouver le moral. Le quart de finale face au Racing, ce mercredi, ne sera pas galvaudé pour autant. Jordan Gasser, Nicolas Burel et Thibaut Jaques, trois anciens Colmariens, expliquent pourquoi.
Tout peut aller très vite dans le football. Dans un sens comme dans l’autre. Et le FC Chambly en est l’illustration parfaite. Le club créé en 1989 par Fulvio (le président) et Bruno (l’entraîneur) Luzi a déjà réussi à se forger une histoire. En gravissant les marches vers le monde professionnel une à une pour atteindre le National en 2014.
Et l’an dernier, il s’en est fallu d’ailleurs de très peu, de quatre buts en fait, pour que le club de l’Oise ne franchisse un nouveau palier. Troisième ex aequo, il a abandonné au Paris FC la place de barragiste en raison d’un moins bon goal-average. Place de barragiste transformée en ticket pour la Ligue 2 après le dépôt de bilan du SC Bastia…
Trente-cinq joueurs sous contrat !
« Inconsciemment, ce dénouement a dû peser au moment de réattaquer le championnat, estime l’Alsacien Jordan Gasser. On espérait jouer les trouble-fête cette saison, on nous a même collé une étiquette de favori. On est devenu l’équipe à chasser. » Une proie.
Autant la saison 2016-2017 a été aboutie, autant le présent exercice est rapidement devenu un chemin de croix. Lorsqu’on attend son huitième match de championnat pour remporter sa première victoire, la saison peut vite devenir très longue.
Les raisons de ce retard à l’allumage sont multiples, outre la gueule de bois du printemps. Le groupe s’est considérablement renforcé à l’été pour atteindre… 35 joueurs sous contrat. Une gageure. La création de nouveaux automatismes n’a pas, non plus, été facilitée par le changement de système, passant d’un 4-1-4-1 à un 3-5-2. Malgré une embellie au début de l’hiver (trois victoires consécutives), l’édifice reste encore fragile, comme en atteste la place de relégable des Picards, encore battus ce week-end par Dunkerque.
« Une spirale négative, ça arrive vite alors que la saison dernière, tout s’était bien goupillé », relate Nicolas Burel, arrivé au club en 2016 en provenance des SR Colmar.
Touché à l’ischio droit, le milieu de terrain n’a pratiquement pas joué lors de la phase aller. C’est de l’extérieur qu’il a vu ses coéquipiers s’enfoncer dans le doute. « On essaie de trouver les mots, c’est une situation qui n’est pas évidente à vivre, souligne celui qui a regoûté au National ce mois-ci. L’ambiance d’un vestiaire est très dépendante des résultats. »
Dans un quotidien morose, la Coupe de France est rapidement devenue un ballon d’oxygène. En passant des tours, Chambly a retrouvé un semblant de confiance. Et a perpétué l’attachement d’un club à une épreuve qui l’a vu accéder aux 16es de finale en 2016 (0-2 contre Lyon) comme en 2017 (4-5 a.p. contre Monaco). Avant de poursuivre jusqu’en quarts de finale cette année, une performance inédite.
En venant jouer un 8e tour à Haguenau, près de chez lui, Jordan Gasser était loin d’imaginer retrouver une autre équipe alsacienne quasiment trois mois plus tard.
« Ce sont des exemples »
« On a eu un peu de chance au tirage. Mais Chambly est un club avec des valeurs qui se transcende en coupe, raconte l’ancien Vert, de Schiltigheim et des SRC. Le Racing, c’est le club que je supporte tous les week-ends en L1. Je préfère recevoir le Racing que d’aller jouer à Grenoble (éliminé par les Strasbourgeois en huitièmes). On va aussi revoir des joueurs auxquels on était confrontés en championnat, il n’y a pas si longtemps. Ça va être intéressant de voir comment ils ont évolué. Ce sont des exemples. »
Mais pour que le destin des Camblysiens épouse celui des Bas-Rhinois, cela passera plutôt par la découverte du monde professionnel que par un possible exploit en Coupe de France. « Le championnat, c’est notre quotidien, il ne faut pas l’oublier même si un quart de finale, c’est un moment super à vivre, nuance Nicolas Burel qui espère être retenu dans les 18 qui fouleront la pelouse du stade Pierre-Brisson de Beauvais. Il y a eu pas mal de surprises (dans cette édition du centenaire). De toute façon, quand on arrive à ce niveau-là, on est obligé d’avoir de l’ambition. »
À Boulogne-sur-Mer, le 16 février, malgré la situation précaire au classement, Bruno Luzi avait fait tourner pour préserver certains joueurs – touchés physiquement ou susceptibles d’être suspendus pour une accumulation de cartons jaunes – en vue du match de gala de mercredi. « Tout est possible », répètent à l’envi les ex-Colmariens. L’ascension, jusqu’ici maîtrisée, de Chambly en est l’exemple.
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
Les “rescapés” des Marais
Les Racingmen déjà présents en National n’ont pas oublié leurs deux déplacements à Chambly, dans le pittoresque stade des Marais, que les Bleus ne reverront pas puisque le match de Coupe de France est délocalisé à Beauvais.
Ils sont huit. Huit au sein de l’effectif strasbourgeois 2017-2018 à avoir joué le deuxième et dernier match du Racing à Chambly. C’était le 2 octobre 2015. Oukidja, Salmier, Seka, Ndour, Grimm, Lienard, Blayac, Bahoken et les autres s’étaient imposés 2-0.
Un an plus tôt, pour leur toute première visite dans le stade des Marais, le Racing des Seka, Grimm, Lienard, Bahoken, mais aussi Oukidja et Ndour, alors cantonnés au banc, était tombé 2-1 après une fin de match houleuse.
« Agressivité, rugosité et intox »
« Je me souviens surtout que ce premier match s’était déroulé dans un stade champêtre, sur un terrain un peu pourri, rembobine Stéphane Bahoken, auteur d’un but l’année suivante. Même si Chambly a changé d’effectif depuis, il a gardé ses valeurs. C’est une équipe qui te rentre dedans et ne lâche rien. À nous de répondre dans ce domaine où nous sommes aussi armés. »
Dimitri Lienard, lui, n’a jamais été dépaysé dans la cuvette des Marais : « Pour moi qui viens du monde amateur, ça ne changeait pas grand-chose. Si Chambly évolue depuis 2014 dans un National où il est difficile de durer, c’est qu’il a des joueurs de qualité. Le National est à mes yeux le championnat le plus compliqué, celui où j’ai le plus souffert, avec une grosse intensité physique. Bien sûr, le contexte ne sera pas le même à Beauvais. Mais quand une demi-finale est en jeu, c’est toujours celui qui en veut le plus qui passe. »
« Comme toutes les équipes de la grande couronne parisienne, Chambly met beaucoup d’agressivité, de rugosité et un peu d’intox », complète Jérémy Blayac qui s’était bien fait secouer en octobre 2015.
Spécialiste du National où il a accompli l’essentiel de sa carrière, aux SR Colmar puis à Strasbourg, Jérémy Grimm ne s’attend pas non plus à une partie de plaisir. « Si Chambly est encore en National après tout ce temps, c’est qu’il a des arguments, dit-il. Car le National est un championnat ardu, avec des équipes souvent athlétiques, combatives et bien organisées. Ça donne toujours des matches pas commodes. On l’a vu à Grenoble. »
Même si le club du président Fulvio Luzi, 15e et relégable en championnat (avec un match en moins), a d’autres chats à fouetter en ce moment, il n’en a pas moins tout à gagner dans ce quart de finale historique pour lui. Et ça, nul besoin de le rappeler aux Bleus.
dna
Les Racingmen déjà présents en National n’ont pas oublié leurs deux déplacements à Chambly, dans le pittoresque stade des Marais, que les Bleus ne reverront pas puisque le match de Coupe de France est délocalisé à Beauvais.
Ils sont huit. Huit au sein de l’effectif strasbourgeois 2017-2018 à avoir joué le deuxième et dernier match du Racing à Chambly. C’était le 2 octobre 2015. Oukidja, Salmier, Seka, Ndour, Grimm, Lienard, Blayac, Bahoken et les autres s’étaient imposés 2-0.
Un an plus tôt, pour leur toute première visite dans le stade des Marais, le Racing des Seka, Grimm, Lienard, Bahoken, mais aussi Oukidja et Ndour, alors cantonnés au banc, était tombé 2-1 après une fin de match houleuse.
« Agressivité, rugosité et intox »
« Je me souviens surtout que ce premier match s’était déroulé dans un stade champêtre, sur un terrain un peu pourri, rembobine Stéphane Bahoken, auteur d’un but l’année suivante. Même si Chambly a changé d’effectif depuis, il a gardé ses valeurs. C’est une équipe qui te rentre dedans et ne lâche rien. À nous de répondre dans ce domaine où nous sommes aussi armés. »
Dimitri Lienard, lui, n’a jamais été dépaysé dans la cuvette des Marais : « Pour moi qui viens du monde amateur, ça ne changeait pas grand-chose. Si Chambly évolue depuis 2014 dans un National où il est difficile de durer, c’est qu’il a des joueurs de qualité. Le National est à mes yeux le championnat le plus compliqué, celui où j’ai le plus souffert, avec une grosse intensité physique. Bien sûr, le contexte ne sera pas le même à Beauvais. Mais quand une demi-finale est en jeu, c’est toujours celui qui en veut le plus qui passe. »
« Comme toutes les équipes de la grande couronne parisienne, Chambly met beaucoup d’agressivité, de rugosité et un peu d’intox », complète Jérémy Blayac qui s’était bien fait secouer en octobre 2015.
Spécialiste du National où il a accompli l’essentiel de sa carrière, aux SR Colmar puis à Strasbourg, Jérémy Grimm ne s’attend pas non plus à une partie de plaisir. « Si Chambly est encore en National après tout ce temps, c’est qu’il a des arguments, dit-il. Car le National est un championnat ardu, avec des équipes souvent athlétiques, combatives et bien organisées. Ça donne toujours des matches pas commodes. On l’a vu à Grenoble. »
Même si le club du président Fulvio Luzi, 15e et relégable en championnat (avec un match en moins), a d’autres chats à fouetter en ce moment, il n’en a pas moins tout à gagner dans ce quart de finale historique pour lui. Et ça, nul besoin de le rappeler aux Bleus.
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
Une “prépa” à froid
Après la pluie du début d’année, le froid polaire de cette fin février : c’est par une température largement négative et sur une pelouse synthétique que le Racing prépare, comme il le peut, son quart de finale de Coupe de France contre Chambly.
Il fait un froid de canard. Il souffle un zef à décorner les bœufs, un vent glacial qui balaie la Musau et congèle les museaux. Il est 11h hier et les Strasbourgeois, qui ont délocalisé leur entraînement comme ils le font parfois lorsque les conditions climatiques sont défavorables, gambadent sur le gazon synthétique de la Musau.
Gants, bonnets et cache-nez sont de sortie. Le thermomètre affiche moins 5°. Mais le ressenti, annoncé à -15° à l’aube, doit bien tourner encore autour des -11, -12. Ça pince tellement que face au vent mauvais, une vive douleur cingle les sinus.
Foulquier : « Le plus grand froid que j’aie jamais connu »
Sur le terrain, la séance bat son plein. Les Bleus prennent le “Moscou – Paris” en pleine figure. Ce n’est pas un train. Juste un phénomène météo qui fait pratiquement aussi mal et donne à l’Est de la France des allures de petite Sibérie. Sur une action anodine, Jérémy Blayac prend, lui, le ballon dans le visage. Il se tient aussitôt le nez.
« Non, pas le nez, le front, rectifiera-t-il en rentrant aux vestiaires de la Meinau. J’ai eu l’impression de recevoir un bloc de glace, pas un ballon (rires). » Dans son sillage, Vincent Nogueira soupire d’aise à l’heure de se mettre au chaud : « Ah, le sauna ! Le meilleur moment de la journée ! »
L’entraînement a pourtant duré moins d’une heure. Un long échauffement, une opposition sur surface réduite, une séance de tirs au but en prévision du quart de finale contre Chambly et tout ce petit monde regagne ses pénates meinoviens.
Après avoir ôté sa tenue d’explorateur du Pôle Nord, Thierry Laurey assure que ses troupes font contre mauvaise météo bon cœur. « On est un peu otages des conditions climatiques, mais on ne peut rien contre ça. Le froid est général. Tout le monde se pèle en France. Si ça n’avait pas été le cas, on aurait pu envisager de partir quelques jours. Là, ce n’est pas la peine. »
Vendredi contre Montpellier (0-0), alors que le mercure était loin d’être aussi bas, le technicien et son staff ont innové : « Pour la première fois, les joueurs sont revenus un peu plus tôt sur le terrain après la pause pour relancer la machine et réchauffer les muscles qui s’étaient un peu refroidis. Ce sont des petits détails, mais il n’y a rien de révolutionnaire non plus ».
Les habitudes n’en sont pas moins bousculées. « Les entraînements sont plus courts. On insiste beaucoup plus sur l’échauffement, la mise en route, la préparation et la prévention pour éviter tout pépin musculaire, énumère le coach. Avec des matches tous les trois jours en ce moment, on ne prévoit de toute manière pas d’entraînements longs. Ça ne pose donc pas de gros problèmes. Le but, c’est que les garçons ne se mettent pas en danger tout seuls. Mais il est vrai qu’entre la pluie du début d’année et le froid de maintenant, ce ne sont pas les meilleurs temps pour les sportifs. »
Échauffements allongés
Dimitri Foulquier, le plus réchauffé des Racingmen face à Montpellier, puisqu’il était le seul à évoluer en manches courtes et sans gants, s’amuse presque de ce climat polaire. « Aujourd’hui (hier) , c’est le plus grand froid que j’aie jamais connu. Mais bon, c’est passé, se marre le Guadeloupéen, natif de Sarcelles. Il y a pire. C’est vrai que c’est plus difficile de s’entraîner dans ces conditions. Mais on ne va pas se plaindre. On fait avec. D’autant qu’on n’a pas le choix. »
Il n’a d’ailleurs pas recours à certaines recettes en vogue à une époque, moins désormais, pour lutter contre la froidure. « Les chaufferettes dans les chaussures, les petites astuces pour avoir moins froid, tout ça existe, mais ce n’est pas confortable du tout. Je ne les utilise pas. Les autres, pas beaucoup non plus. C’est sûr que ça me change de l’Andalousie (il a joué à Grenade, nldr) , mais je m’adapte. On a froid, on souffre, mais comme on est plusieurs, on en rigole. »
Attention tout de même à ne pas trop en rire : le risque de lèvres gercées guette vite par ces températures…
dna
Après la pluie du début d’année, le froid polaire de cette fin février : c’est par une température largement négative et sur une pelouse synthétique que le Racing prépare, comme il le peut, son quart de finale de Coupe de France contre Chambly.
Il fait un froid de canard. Il souffle un zef à décorner les bœufs, un vent glacial qui balaie la Musau et congèle les museaux. Il est 11h hier et les Strasbourgeois, qui ont délocalisé leur entraînement comme ils le font parfois lorsque les conditions climatiques sont défavorables, gambadent sur le gazon synthétique de la Musau.
Gants, bonnets et cache-nez sont de sortie. Le thermomètre affiche moins 5°. Mais le ressenti, annoncé à -15° à l’aube, doit bien tourner encore autour des -11, -12. Ça pince tellement que face au vent mauvais, une vive douleur cingle les sinus.
Foulquier : « Le plus grand froid que j’aie jamais connu »
Sur le terrain, la séance bat son plein. Les Bleus prennent le “Moscou – Paris” en pleine figure. Ce n’est pas un train. Juste un phénomène météo qui fait pratiquement aussi mal et donne à l’Est de la France des allures de petite Sibérie. Sur une action anodine, Jérémy Blayac prend, lui, le ballon dans le visage. Il se tient aussitôt le nez.
« Non, pas le nez, le front, rectifiera-t-il en rentrant aux vestiaires de la Meinau. J’ai eu l’impression de recevoir un bloc de glace, pas un ballon (rires). » Dans son sillage, Vincent Nogueira soupire d’aise à l’heure de se mettre au chaud : « Ah, le sauna ! Le meilleur moment de la journée ! »
L’entraînement a pourtant duré moins d’une heure. Un long échauffement, une opposition sur surface réduite, une séance de tirs au but en prévision du quart de finale contre Chambly et tout ce petit monde regagne ses pénates meinoviens.
Après avoir ôté sa tenue d’explorateur du Pôle Nord, Thierry Laurey assure que ses troupes font contre mauvaise météo bon cœur. « On est un peu otages des conditions climatiques, mais on ne peut rien contre ça. Le froid est général. Tout le monde se pèle en France. Si ça n’avait pas été le cas, on aurait pu envisager de partir quelques jours. Là, ce n’est pas la peine. »
Vendredi contre Montpellier (0-0), alors que le mercure était loin d’être aussi bas, le technicien et son staff ont innové : « Pour la première fois, les joueurs sont revenus un peu plus tôt sur le terrain après la pause pour relancer la machine et réchauffer les muscles qui s’étaient un peu refroidis. Ce sont des petits détails, mais il n’y a rien de révolutionnaire non plus ».
Les habitudes n’en sont pas moins bousculées. « Les entraînements sont plus courts. On insiste beaucoup plus sur l’échauffement, la mise en route, la préparation et la prévention pour éviter tout pépin musculaire, énumère le coach. Avec des matches tous les trois jours en ce moment, on ne prévoit de toute manière pas d’entraînements longs. Ça ne pose donc pas de gros problèmes. Le but, c’est que les garçons ne se mettent pas en danger tout seuls. Mais il est vrai qu’entre la pluie du début d’année et le froid de maintenant, ce ne sont pas les meilleurs temps pour les sportifs. »
Échauffements allongés
Dimitri Foulquier, le plus réchauffé des Racingmen face à Montpellier, puisqu’il était le seul à évoluer en manches courtes et sans gants, s’amuse presque de ce climat polaire. « Aujourd’hui (hier) , c’est le plus grand froid que j’aie jamais connu. Mais bon, c’est passé, se marre le Guadeloupéen, natif de Sarcelles. Il y a pire. C’est vrai que c’est plus difficile de s’entraîner dans ces conditions. Mais on ne va pas se plaindre. On fait avec. D’autant qu’on n’a pas le choix. »
Il n’a d’ailleurs pas recours à certaines recettes en vogue à une époque, moins désormais, pour lutter contre la froidure. « Les chaufferettes dans les chaussures, les petites astuces pour avoir moins froid, tout ça existe, mais ce n’est pas confortable du tout. Je ne les utilise pas. Les autres, pas beaucoup non plus. C’est sûr que ça me change de l’Andalousie (il a joué à Grenade, nldr) , mais je m’adapte. On a froid, on souffre, mais comme on est plusieurs, on en rigole. »
Attention tout de même à ne pas trop en rire : le risque de lèvres gercées guette vite par ces températures…
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
Une pelouse hybride et chauffée à Beauvais
« Il va faire froid, mais on nous a assuré que les conditions de jeu seront bonnes. À Beauvais, la pelouse (du stade Pierre-Brisson) est hybride et chauffée. C’est la chance qu’on a. Il ne devrait pas y avoir de souci. »
Dans un passé récent, Thierry Laurey (photo) s’est souvent beaucoup plus préoccupé des conditions de jeu en Coupe de France que ces jours-ci, à la veille d’un quart de finale à Beauvais contre Chambly (National).
Pour le coach du Racing, l’inquiétude vient surtout de la préparation compliquée des deux rendez-vous de la semaine, demain en Picardie donc, puis dimanche à Caen (15h) pour la 28e journée de Ligue 1.
« Nous sommes allés sur synthétique ce matin (hier) parce que nous savions que le terrain en herbe de la Meinau serait dur. On espère que ce sera un peu meilleur ce mardi après-midi, mais je pense qu’on va de nouveau devoir s’exiler sur synthétique. Et pour Caen, ça risque d’être rebelote. »
Hormis Dimitri Lienard, ménagé pour des tensions musculaires sans gravité, Anthony Gonçalves, qui a participé à l’échauffement collectif, mais a ensuite eu droit à une session individuelle (les deux doivent s’entraîner normalement aujourd’hui, ndlr), et ceux qui ont perdu, dimanche, avec la réserve à Nancy (Corgnet, Ndour, Zemzemi, Tchamba et Caci), tous les Bleus ont pris part à cette séance raccourcie.
Demain, l’entraîneur strasbourgeois fera tourner son effectif, mais plus parcimonieusement que d’ordinaire en Coupe. « Certains joueurs vont entrer, d’autres sortir, mais peut-être pas dans des proportions aussi grandes qu’à Grenoble en huitièmes de finale. Car on doit tenir compte des particularités de l’adversaire et du fait que c’est un quart de finale. La majorité des joueurs aura du temps de jeu, mais pas de manière aussi significative que lors de certains tours précédents. »
Thierry Laurey ne devrait ainsi pas faire appel à ceux qui ont joué avant-hier avec la réserve en Lorrain. « Ça me paraît compliqué. »
dna
« Il va faire froid, mais on nous a assuré que les conditions de jeu seront bonnes. À Beauvais, la pelouse (du stade Pierre-Brisson) est hybride et chauffée. C’est la chance qu’on a. Il ne devrait pas y avoir de souci. »
Dans un passé récent, Thierry Laurey (photo) s’est souvent beaucoup plus préoccupé des conditions de jeu en Coupe de France que ces jours-ci, à la veille d’un quart de finale à Beauvais contre Chambly (National).
Pour le coach du Racing, l’inquiétude vient surtout de la préparation compliquée des deux rendez-vous de la semaine, demain en Picardie donc, puis dimanche à Caen (15h) pour la 28e journée de Ligue 1.
« Nous sommes allés sur synthétique ce matin (hier) parce que nous savions que le terrain en herbe de la Meinau serait dur. On espère que ce sera un peu meilleur ce mardi après-midi, mais je pense qu’on va de nouveau devoir s’exiler sur synthétique. Et pour Caen, ça risque d’être rebelote. »
Hormis Dimitri Lienard, ménagé pour des tensions musculaires sans gravité, Anthony Gonçalves, qui a participé à l’échauffement collectif, mais a ensuite eu droit à une session individuelle (les deux doivent s’entraîner normalement aujourd’hui, ndlr), et ceux qui ont perdu, dimanche, avec la réserve à Nancy (Corgnet, Ndour, Zemzemi, Tchamba et Caci), tous les Bleus ont pris part à cette séance raccourcie.
Demain, l’entraîneur strasbourgeois fera tourner son effectif, mais plus parcimonieusement que d’ordinaire en Coupe. « Certains joueurs vont entrer, d’autres sortir, mais peut-être pas dans des proportions aussi grandes qu’à Grenoble en huitièmes de finale. Car on doit tenir compte des particularités de l’adversaire et du fait que c’est un quart de finale. La majorité des joueurs aura du temps de jeu, mais pas de manière aussi significative que lors de certains tours précédents. »
Thierry Laurey ne devrait ainsi pas faire appel à ceux qui ont joué avant-hier avec la réserve en Lorrain. « Ça me paraît compliqué. »
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
A dix-neuf contre Chambly
Dimitri Lienard et Nuno Da Costa, ménagés pour des petites douleurs musculaires, sont remplacés par Anthony Gonçalves, Vincent Nogueira et Benjamin Corgnet dans un groupe strasbourgeois élargi à 19 joueurs pour le quart de finale de Coupe de France de demain (18h30) à Beauvais contre Chambly, relégable en National.
A l’issue de l’entraînement de veille de match qui s’est finalement déroulé cet après-midi sur le gazon gelé du terrain annexe de la Meinau, l’entraîneur du Racing Thierry Laurey a convoqué dix-neuf joueurs pour le quart de finale de Coupe de France que les Bleus disputeront demain (18h30) à Beauvais contre Chambly, relégable en National.
Du groupe des 18 qui a concédé le nul vendredi à domicile contre Montpellier en Ligue 1 (0-0) disparaissent Dimitri Lienard et Nuno Da Costa, restés aux soins pour des douleurs musculaires sans gravité et donc ménagés.
Le coach du RCSA a en contrepartie rappelé trois milieux de terrain pour le voyage dans l’Oise : Anthony Gonçalves et Vincent Nogueira, forfait face aux Montpelliérains pour – respectivement – une douleur au mollet et une petite entorse de la cheville, mais aussi Benjamin Corgnet qui attendait ce moment depuis sa dernière apparition à Dijon le 30 septembre en Ligue 1. Opéré du genou gauche le 20 novembre, le meneur de jeu a enfin rejoué en match officiel dimanche avec la réserve strasbourgeoise à Nancy 2 (défaite 2-0).
Pas davantage qu’hier, Thierry Laurey n’a dévoilé ses intentions sur la composition de son équipe de départ. « On a moins d’urgence en championnat dans le sens où on a joué vendredi et où on ne rejouera que dimanche (15h) à Caen qui joue lui-même jeudi contre Lyon (le dernier quart de finale). Il n’est pas nécessaire de tout chambouler comme on l’avait fait à Grenoble. On avait alors pas mal modifié l’équipe parce que trois jours après nous attendait un match très important contre Troyes pour la suite de la Ligue 1. »
Le groupe : Oukidja, Kamara – Foulquier, Koné, Martinez, Lala, Salmier, Seka – Martin, Aholou, Grimm, Nogueira, Gonçalves, Corgnet – Terrier, Blayac, Bahoken, Saadi, Zohi.
Absents : Mangane (quadriceps), Lienard (repos), Da Costa (repos), Ndour, Aaneba, Tchamba, Zemzemi, Caci, Othon, Bonnefoi (choix).
Alsace
Dimitri Lienard et Nuno Da Costa, ménagés pour des petites douleurs musculaires, sont remplacés par Anthony Gonçalves, Vincent Nogueira et Benjamin Corgnet dans un groupe strasbourgeois élargi à 19 joueurs pour le quart de finale de Coupe de France de demain (18h30) à Beauvais contre Chambly, relégable en National.
A l’issue de l’entraînement de veille de match qui s’est finalement déroulé cet après-midi sur le gazon gelé du terrain annexe de la Meinau, l’entraîneur du Racing Thierry Laurey a convoqué dix-neuf joueurs pour le quart de finale de Coupe de France que les Bleus disputeront demain (18h30) à Beauvais contre Chambly, relégable en National.
Du groupe des 18 qui a concédé le nul vendredi à domicile contre Montpellier en Ligue 1 (0-0) disparaissent Dimitri Lienard et Nuno Da Costa, restés aux soins pour des douleurs musculaires sans gravité et donc ménagés.
Le coach du RCSA a en contrepartie rappelé trois milieux de terrain pour le voyage dans l’Oise : Anthony Gonçalves et Vincent Nogueira, forfait face aux Montpelliérains pour – respectivement – une douleur au mollet et une petite entorse de la cheville, mais aussi Benjamin Corgnet qui attendait ce moment depuis sa dernière apparition à Dijon le 30 septembre en Ligue 1. Opéré du genou gauche le 20 novembre, le meneur de jeu a enfin rejoué en match officiel dimanche avec la réserve strasbourgeoise à Nancy 2 (défaite 2-0).
Pas davantage qu’hier, Thierry Laurey n’a dévoilé ses intentions sur la composition de son équipe de départ. « On a moins d’urgence en championnat dans le sens où on a joué vendredi et où on ne rejouera que dimanche (15h) à Caen qui joue lui-même jeudi contre Lyon (le dernier quart de finale). Il n’est pas nécessaire de tout chambouler comme on l’avait fait à Grenoble. On avait alors pas mal modifié l’équipe parce que trois jours après nous attendait un match très important contre Troyes pour la suite de la Ligue 1. »
Le groupe : Oukidja, Kamara – Foulquier, Koné, Martinez, Lala, Salmier, Seka – Martin, Aholou, Grimm, Nogueira, Gonçalves, Corgnet – Terrier, Blayac, Bahoken, Saadi, Zohi.
Absents : Mangane (quadriceps), Lienard (repos), Da Costa (repos), Ndour, Aaneba, Tchamba, Zemzemi, Caci, Othon, Bonnefoi (choix).
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
Une place à prendre
Le Racing va tenter de décrocher une place dans le dernier carré de la Coupe de France. Mais pour cela, il faut éviter de tomber dans le piège tendu par Chambly, sociétaire de National.
On l’a dit et répété. Cette saison 2017/2018 sera longue et compliquée pour des Alsaciens en quête de maintien en Ligue 1. Une quête indécise, faite de pression constante, de combats acharnés, qui ne laisse que peu de place au relâchement.
Mais depuis janvier, le Racing a ouvert une parenthèse “Coupe de France”, – pour l’instant enchantée – qui pimente joliment le quotidien stressant d’une équipe qui joue sa survie dans l’Élite.
Après avoir battu Dijon en 32e de finale (3-2, ap), puis Lille en 16e (2-1), les Strasbourgeois ont poursuivi leur parcours en écartant Grenoble en 8e de finale (0-3), en Isère.
« Être vigilant dès le départ et le rester jusqu’à la 90e minute »
Et ils pourraient bien s’ouvrir la porte des demi-finales ce soir à Beauvais, pour la première fois depuis 2001, année bénie où les Alsaciens s’étaient imposés en finale, aux tirs au but, face à Amiens.
Mais pour atteindre le dernier carré de la doyenne des compétitions, les coéquipiers de Bakary Koné devront écarter de leur route une équipe de Chambly qui vaut mieux que son actuelle place de relégable en National, si l’on en croit Thierry Laurey.
« Chambly est une équipe très athlétique. J’ai vu quelques-uns de ses matches et c’est vraiment une surprise de la voir en fin de classement », expose-t-il. Et à ceux qui pensent que le Racing va s’offrir une balade de santé sur le terrain du 11e de troisième division, Thierry Laurey rétorque immédiatement que « toutes les équipes de National sont difficiles à manœuvrer ».
Le Racing en sait quelque chose, lui qui a dû s’employer en 8e de finale pour venir à bout d’un autre sociétaire de National, en l’occurrence Grenoble.
« À Grenoble, on est mal entré dans le match et si au bout de vingt minutes il y a 2-0 pour eux, il n’y a rien à dire, rappelle à toutes fins utiles le coach strasbourgeois. Là, ce sera tout aussi compliqué, Chambly va jouer sans retenue, avec beaucoup d’allant. Il faudra être vigilant dès le départ et le rester jusqu’à la 90e , voire la 120e minute ».
Sûr que le Racing va devoir prendre le match par le bon bout, dans une ambiance qui s’annonce polaire, pour ne pas faire partie de la longue liste des “gros” éjectés par un “petit”.
Surtout que cette équipe de Chambly s’est quelque peu spécialisée dans ce genre d’exploits. Pour ne prendre que l’exercice en cours, les Camblysiens sont déjà venus à bout d’une Ligue 2, Châteauroux, fin janvier, en 16e de finale.
Reste que même si les hommes de Laurey se méfient de ceux de Luzi, le Racing a tout de même des atouts pour s’inviter dans le dernier carré.
« Notre chance, c’est que beaucoup de joueurs présents au club étaient déjà là en National et connaissent la qualité de cette équipe de Chambly. Ils savent qu’il faut prendre cette équipe au sérieux », avance encore Laurey.
L’autre élément clé, si l’on en croit le coach, est l’importance accordée à cette compétition par les joueurs strasbourgeois eux-mêmes.
«En quart de finale, il n’y a plus de petites équipes»
« Je l’ai déjà dit, notre objectif cette saison est le maintien en Ligue 1 avant tout. Mais jusqu’à présent, même si cette Coupe est secondaire, on la joue avec sérieux. Et j’espère voir le même état d’esprit et la même implication des joueurs demain (ce soir) », souligne encore l’entraîneur des Ciel et Blanc.
Et de rappeler, aussi, que la Coupe de France a un peu servi de bouée de sauvetage quand le Racing était dans le dur, en début d’année.
« La Coupe de France nous a maintenu la tête hors de l’eau depuis la reprise, assène le coach. En janvier, on est passé. Et pas face à des équipes de Régional. Il y a eu Dijon, puis Lille. Ces victoires nous ont donné du “peps” et la confiance. Et au final, ça nous a permis ensuite d’arracher des points en championnat ».
Alors, même si « le charme de la Coupe de France » (dixit Laurey) tient essentiellement à ses improbables surprises, où des amateurs terrassent des pros, le Racing espère faire respecter la hiérarchie ce soir, à Beauvais.
« On est en quart de finale et il n’y a plus de petites équipes, conclut Laurey. À nous de faire attention pour ne pas se prendre les pieds dans le tapis… »
L’assistance vidéo sera utilisée pour ces quarts de finale. L’arbitre aura la possibilité de demander de l’aide, mais seulement dans quatre situations précises : après un but, sur une situation de penalty sifflé ou non, sur une exclusion directe (et pas en cas de deuxième carton jaune), sur une erreur d’identité. La décision initiale de l’arbitre ne pourra être corrigée que si les images démontrent une erreur évidente. L’assistance vidéo s’appuie sur deux arbitres assistants (un principal et un secondaire) qui visionnent les images TV.
dna
Le Racing va tenter de décrocher une place dans le dernier carré de la Coupe de France. Mais pour cela, il faut éviter de tomber dans le piège tendu par Chambly, sociétaire de National.
On l’a dit et répété. Cette saison 2017/2018 sera longue et compliquée pour des Alsaciens en quête de maintien en Ligue 1. Une quête indécise, faite de pression constante, de combats acharnés, qui ne laisse que peu de place au relâchement.
Mais depuis janvier, le Racing a ouvert une parenthèse “Coupe de France”, – pour l’instant enchantée – qui pimente joliment le quotidien stressant d’une équipe qui joue sa survie dans l’Élite.
Après avoir battu Dijon en 32e de finale (3-2, ap), puis Lille en 16e (2-1), les Strasbourgeois ont poursuivi leur parcours en écartant Grenoble en 8e de finale (0-3), en Isère.
« Être vigilant dès le départ et le rester jusqu’à la 90e minute »
Et ils pourraient bien s’ouvrir la porte des demi-finales ce soir à Beauvais, pour la première fois depuis 2001, année bénie où les Alsaciens s’étaient imposés en finale, aux tirs au but, face à Amiens.
Mais pour atteindre le dernier carré de la doyenne des compétitions, les coéquipiers de Bakary Koné devront écarter de leur route une équipe de Chambly qui vaut mieux que son actuelle place de relégable en National, si l’on en croit Thierry Laurey.
« Chambly est une équipe très athlétique. J’ai vu quelques-uns de ses matches et c’est vraiment une surprise de la voir en fin de classement », expose-t-il. Et à ceux qui pensent que le Racing va s’offrir une balade de santé sur le terrain du 11e de troisième division, Thierry Laurey rétorque immédiatement que « toutes les équipes de National sont difficiles à manœuvrer ».
Le Racing en sait quelque chose, lui qui a dû s’employer en 8e de finale pour venir à bout d’un autre sociétaire de National, en l’occurrence Grenoble.
« À Grenoble, on est mal entré dans le match et si au bout de vingt minutes il y a 2-0 pour eux, il n’y a rien à dire, rappelle à toutes fins utiles le coach strasbourgeois. Là, ce sera tout aussi compliqué, Chambly va jouer sans retenue, avec beaucoup d’allant. Il faudra être vigilant dès le départ et le rester jusqu’à la 90e , voire la 120e minute ».
Sûr que le Racing va devoir prendre le match par le bon bout, dans une ambiance qui s’annonce polaire, pour ne pas faire partie de la longue liste des “gros” éjectés par un “petit”.
Surtout que cette équipe de Chambly s’est quelque peu spécialisée dans ce genre d’exploits. Pour ne prendre que l’exercice en cours, les Camblysiens sont déjà venus à bout d’une Ligue 2, Châteauroux, fin janvier, en 16e de finale.
Reste que même si les hommes de Laurey se méfient de ceux de Luzi, le Racing a tout de même des atouts pour s’inviter dans le dernier carré.
« Notre chance, c’est que beaucoup de joueurs présents au club étaient déjà là en National et connaissent la qualité de cette équipe de Chambly. Ils savent qu’il faut prendre cette équipe au sérieux », avance encore Laurey.
L’autre élément clé, si l’on en croit le coach, est l’importance accordée à cette compétition par les joueurs strasbourgeois eux-mêmes.
«En quart de finale, il n’y a plus de petites équipes»
« Je l’ai déjà dit, notre objectif cette saison est le maintien en Ligue 1 avant tout. Mais jusqu’à présent, même si cette Coupe est secondaire, on la joue avec sérieux. Et j’espère voir le même état d’esprit et la même implication des joueurs demain (ce soir) », souligne encore l’entraîneur des Ciel et Blanc.
Et de rappeler, aussi, que la Coupe de France a un peu servi de bouée de sauvetage quand le Racing était dans le dur, en début d’année.
« La Coupe de France nous a maintenu la tête hors de l’eau depuis la reprise, assène le coach. En janvier, on est passé. Et pas face à des équipes de Régional. Il y a eu Dijon, puis Lille. Ces victoires nous ont donné du “peps” et la confiance. Et au final, ça nous a permis ensuite d’arracher des points en championnat ».
Alors, même si « le charme de la Coupe de France » (dixit Laurey) tient essentiellement à ses improbables surprises, où des amateurs terrassent des pros, le Racing espère faire respecter la hiérarchie ce soir, à Beauvais.
« On est en quart de finale et il n’y a plus de petites équipes, conclut Laurey. À nous de faire attention pour ne pas se prendre les pieds dans le tapis… »
L’assistance vidéo sera utilisée pour ces quarts de finale. L’arbitre aura la possibilité de demander de l’aide, mais seulement dans quatre situations précises : après un but, sur une situation de penalty sifflé ou non, sur une exclusion directe (et pas en cas de deuxième carton jaune), sur une erreur d’identité. La décision initiale de l’arbitre ne pourra être corrigée que si les images démontrent une erreur évidente. L’assistance vidéo s’appuie sur deux arbitres assistants (un principal et un secondaire) qui visionnent les images TV.
dna
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
Les deux équipes sont actuellement à l'échauffement. Et vu le froid, personne n'est statique! La pelouse a connu des jours meilleurs mais le Racing va devoir faire fi de ces aléas pour passer en demies.
.
Les compos sont tombées. Thierry Laurey a fait tourner et changer certains joueurs de poste.
CHAMBLY: Pinoteau - Souberbie, G. Doucouré (cap), Jaques, Padovani, Gasser - Héloïse, Hilaire, Henry - L. Doucouré, Montiel.
RACING: Kamara - Foulquier, Salmier, Martinez, Seka - Gonçalves, Aholou, Grimm (cap.), Lala - Terrier, Saadi.
.
Chambly-Racing avant d'être un quart de finale de coupe c'était avant tout une affiche du National. Lors des deux confrontations en championnat, disputées dans l'Oise, Chambly avait remporté la première manche (2-1) et le Racing la seconde (2-0).
.
Près de 6000 supporters, dont 300 à 500 strasbourgeois, sont attendus à Beauvais malgré le froid.
.
Une des deux tribunes du stade Pierre-Brisson est évacuée. Renseignements pris, c'est en raison d'une panne d'éclairage (un transformateur aurait surchauffé) que le public a dû s'éclipser.
.
Le coup d'envoi sera donné au mieux à 19h, s'il est donné...
.
On en sait un peu plus sur ce problème d'éclairage. En fait, le chauffage de la pelouse a fait... surchauffer le transformateur électrique dont la température est montée jusqu'à 90°C. Du coup, le chauffage de la pelouse a été coupé et tout le monde est dans l'attente d'une baisse de température au niveau du transformateur.
Si à 19h15, les organisateurs sont dans l'incapacité de relancer l'éclairage, le match sera définitivement remis conformément au règlement (attente de trois quarts d'heure en cas de panne d'éclairage.). Dans ce cas-là, c'est la commission d'organisation des compétitions de la FFF qui choisira une nouvelle date pour ce quart de finale.
.
Tout le monde est dans l'expectative pour le moment. Le public a déserté les tribunes pour aller se restaurer ou tout simplement marcher afin de ne pas finir congelé!
.
Et la lumière fut! Enfin en partie, la moitié des leds des pylônes éclairent la pelouse. Ca reste insuffisant tout de même pour que la rencontre reprenne.
.
Bingourou Kamara revient sur la pelouse pour s'échauffer. Un bon signe? On veut croire que oui.
.
La rencontre devrait se jouer selon les dernières infos. Les leds se rallument petit à petit. En revanche, le match devrait débuter après 19h.
.
Les joueurs sont à nouveau sur la pelouse et recommencent leur échauffement. Et le public peut regagner la tribune évacuée par précaution.
.
Le match commencera à 19h10.
.
Les joueurs du Racing de retour à l'échauffement après la panne d'éclairage.
.
Le stade Pierre-Brisson est balayé par un petit vent. Comme s'il ne faisait pas assez froid!
.
Les joueurs enlèvent les survêtements et les arbitres assistants font les contrôles d'usage sur le bord de la pelouse.
.
C'est enfin parti au stade Pierre-Brisson.
.
Le Racing joue en 4-3-2-1. C'est lui qui tient la balle en ce début de rencontre.
.
Premier coup franc obtenu par Aholou et tiré par Gonçalves. Toute la défense camblysienne monte comme un seul homme et piège les Strasbourgeois.
.
Le kop strasbourgeois déjà prêt à s'embraser.
.
Le poteau de Saadi! Sur un centre au second poteau de Seka, Saadi reprend le ballon de volée, du droit, et trouve le poteau de Pinoteau.
.
La faute de main de Kamara. Sur un centre a priori anodin de Soubervie, Karama se couche mais relâche le ballon avant de se remettre sur ses appuis et de replonger dans les pieds d'un Camblysien. Ouf!
.
Chambly est intéressant sur ses quelques incursions dans le camp alsacien en passant par les côtés.
.
Et Seka qui se fait chambrer pour un extérieur du pied complètement manqué...
.
La deuxième occaz pour le Racing! Gonçalves déborde. Saadi laisse intelligemment passer Aholou qui tente sa chance à l'entrée de la surface, plein axe. Au-dessus!
.
La parade de Pinoteau devant Terrier! Ca chauffe sur le but camblysien. Terrier slalome dans la défense picarde pour se retrouver face à Pinoteau, à dix mètres. L'attaquant alsacien se heurte au gardien alors que la situation était idéale. Attention à ne pas regretter toutes ce situations brûlantes.
.
Chambly subit, le Racing fait tourner. Normal.
.
Jérémy Grimm retrouve un club qu'il affrontait en championnat il n'y a pas si longtemps.
.
Face à un bloc bien compact, le Racing essaie de se créer des espaces en jouant à une touche de balle.
.
Jean-Eudes Aholou devance l'ex-Colmarien Anthony Soubervie.
.
Le vent perturbe les relances camblysiennes. Le Racing aura cet inconvénient n seconde période.
.
Le rythme a faibli. Chambly se contente de bien défendre. Le Racing a du mal à se montrer dangereux. Ca manque clairement de vitesse.
.
Terrier fait la différence sur son aile droite et centre en retrait pour Aholou qui écrase trop sa reprise alors qu'il était seul à l'entrée de la surface.
.
Mi-temps 0-0
.
Le Racing s'est créé trois grosses situations mais a manqué soit de réussite soit d'efficacité. Chambly s'est, de son côté, contenté de défendre.
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Les compos sont tombées. Thierry Laurey a fait tourner et changer certains joueurs de poste.
CHAMBLY: Pinoteau - Souberbie, G. Doucouré (cap), Jaques, Padovani, Gasser - Héloïse, Hilaire, Henry - L. Doucouré, Montiel.
RACING: Kamara - Foulquier, Salmier, Martinez, Seka - Gonçalves, Aholou, Grimm (cap.), Lala - Terrier, Saadi.
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Chambly-Racing avant d'être un quart de finale de coupe c'était avant tout une affiche du National. Lors des deux confrontations en championnat, disputées dans l'Oise, Chambly avait remporté la première manche (2-1) et le Racing la seconde (2-0).
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Près de 6000 supporters, dont 300 à 500 strasbourgeois, sont attendus à Beauvais malgré le froid.
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Une des deux tribunes du stade Pierre-Brisson est évacuée. Renseignements pris, c'est en raison d'une panne d'éclairage (un transformateur aurait surchauffé) que le public a dû s'éclipser.
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Le coup d'envoi sera donné au mieux à 19h, s'il est donné...
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On en sait un peu plus sur ce problème d'éclairage. En fait, le chauffage de la pelouse a fait... surchauffer le transformateur électrique dont la température est montée jusqu'à 90°C. Du coup, le chauffage de la pelouse a été coupé et tout le monde est dans l'attente d'une baisse de température au niveau du transformateur.
Si à 19h15, les organisateurs sont dans l'incapacité de relancer l'éclairage, le match sera définitivement remis conformément au règlement (attente de trois quarts d'heure en cas de panne d'éclairage.). Dans ce cas-là, c'est la commission d'organisation des compétitions de la FFF qui choisira une nouvelle date pour ce quart de finale.
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Tout le monde est dans l'expectative pour le moment. Le public a déserté les tribunes pour aller se restaurer ou tout simplement marcher afin de ne pas finir congelé!
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Et la lumière fut! Enfin en partie, la moitié des leds des pylônes éclairent la pelouse. Ca reste insuffisant tout de même pour que la rencontre reprenne.
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Bingourou Kamara revient sur la pelouse pour s'échauffer. Un bon signe? On veut croire que oui.
.
La rencontre devrait se jouer selon les dernières infos. Les leds se rallument petit à petit. En revanche, le match devrait débuter après 19h.
.
Les joueurs sont à nouveau sur la pelouse et recommencent leur échauffement. Et le public peut regagner la tribune évacuée par précaution.
.
Le match commencera à 19h10.
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Les joueurs du Racing de retour à l'échauffement après la panne d'éclairage.
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Le stade Pierre-Brisson est balayé par un petit vent. Comme s'il ne faisait pas assez froid!
.
Les joueurs enlèvent les survêtements et les arbitres assistants font les contrôles d'usage sur le bord de la pelouse.
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C'est enfin parti au stade Pierre-Brisson.
.
Le Racing joue en 4-3-2-1. C'est lui qui tient la balle en ce début de rencontre.
.
Premier coup franc obtenu par Aholou et tiré par Gonçalves. Toute la défense camblysienne monte comme un seul homme et piège les Strasbourgeois.
.
Le kop strasbourgeois déjà prêt à s'embraser.
.
Le poteau de Saadi! Sur un centre au second poteau de Seka, Saadi reprend le ballon de volée, du droit, et trouve le poteau de Pinoteau.
.
La faute de main de Kamara. Sur un centre a priori anodin de Soubervie, Karama se couche mais relâche le ballon avant de se remettre sur ses appuis et de replonger dans les pieds d'un Camblysien. Ouf!
.
Chambly est intéressant sur ses quelques incursions dans le camp alsacien en passant par les côtés.
.
Et Seka qui se fait chambrer pour un extérieur du pied complètement manqué...
.
La deuxième occaz pour le Racing! Gonçalves déborde. Saadi laisse intelligemment passer Aholou qui tente sa chance à l'entrée de la surface, plein axe. Au-dessus!
.
La parade de Pinoteau devant Terrier! Ca chauffe sur le but camblysien. Terrier slalome dans la défense picarde pour se retrouver face à Pinoteau, à dix mètres. L'attaquant alsacien se heurte au gardien alors que la situation était idéale. Attention à ne pas regretter toutes ce situations brûlantes.
.
Chambly subit, le Racing fait tourner. Normal.
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Jérémy Grimm retrouve un club qu'il affrontait en championnat il n'y a pas si longtemps.
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Face à un bloc bien compact, le Racing essaie de se créer des espaces en jouant à une touche de balle.
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Jean-Eudes Aholou devance l'ex-Colmarien Anthony Soubervie.
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Le vent perturbe les relances camblysiennes. Le Racing aura cet inconvénient n seconde période.
.
Le rythme a faibli. Chambly se contente de bien défendre. Le Racing a du mal à se montrer dangereux. Ca manque clairement de vitesse.
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Terrier fait la différence sur son aile droite et centre en retrait pour Aholou qui écrase trop sa reprise alors qu'il était seul à l'entrée de la surface.
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Mi-temps 0-0
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Le Racing s'est créé trois grosses situations mais a manqué soit de réussite soit d'efficacité. Chambly s'est, de son côté, contenté de défendre.
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
C'est reparti à Beauvais.
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Grosse frayeur pour le Racing. Sur un centre de Gasser, Henry coupe au premier poteau mais pas suffisamment pour tromper Kamara qui bloque le cuir en deux temps.
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Chambly montre un visage bien plus vaillant depuis la reprise. Le Racing est bousculé.
.
Premier changement de la rencontre. Popelard entre, Hilaire sort, du côté de Chambly.
.
Le sauvetage de Salmier. Lassana Doucouré est lancé dans le dos de la défense. Kamara sort mais le Camblysien, gêné par le retour des défenseurs, n'appuie pas assez son lob que Salmier dégage dans ses six mètres.
.
Lala choisit la frappe au sortir d'une belle remontée de balle alsacienne. Le cadre se dérobe.
.
Coup franc de Lala dans la boîte. Seka obtient un corner.
.
Sur le corner, Martinez vient couper au point de penalty mais ne cadre pas son coup de boule.
.
Seka est vigilant devant Lassana Doucouré sur un coup franc de Soubervie. Le corner qui suit est mal botté et le Racing peut se dégager.
.
Bingourou Kamara est plus sollicité en seconde période.
.
Perte de balle se Seka dans la moitié de terrain camblysienne. Chambly part en contre et il faut une intervention salvatrice de Martinez pour éviter le pire.
.
Grimm prend un jaune pour une main à 25m du but de Kamara. Coup franc dangereux pour Chambly.
.
Soubervie se charge de tirer le coup franc. L'ex-Colmarien choisit de tirer côté fermé. Kamara se détend et sort une parade décisive.
.
Le Racing a enfin remis le pied sur le ballon mais peine à se porter aux avant-postes.
.
Nouveau coup franc dangereux pour Chambly à 30m plein axe.
.
Soubervie est à nouveau à la manœuvre. C'est touché par le mur et file en corner.
.
Les corners camblysiens s'enchaînent. Le Racing est acculé sur son but.
.
Le Racing n'arrive plus à sortir proprement le ballon. Chambly s'enhardit et multiplie les séquences dans les 30m alsaciens.
.
Anthony Gonçalves et le Racing sont bousculés actuellement.
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Grosse frayeur pour le Racing. Sur un centre de Gasser, Henry coupe au premier poteau mais pas suffisamment pour tromper Kamara qui bloque le cuir en deux temps.
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Chambly montre un visage bien plus vaillant depuis la reprise. Le Racing est bousculé.
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Premier changement de la rencontre. Popelard entre, Hilaire sort, du côté de Chambly.
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Le sauvetage de Salmier. Lassana Doucouré est lancé dans le dos de la défense. Kamara sort mais le Camblysien, gêné par le retour des défenseurs, n'appuie pas assez son lob que Salmier dégage dans ses six mètres.
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Lala choisit la frappe au sortir d'une belle remontée de balle alsacienne. Le cadre se dérobe.
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Coup franc de Lala dans la boîte. Seka obtient un corner.
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Sur le corner, Martinez vient couper au point de penalty mais ne cadre pas son coup de boule.
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Seka est vigilant devant Lassana Doucouré sur un coup franc de Soubervie. Le corner qui suit est mal botté et le Racing peut se dégager.
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Bingourou Kamara est plus sollicité en seconde période.
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Perte de balle se Seka dans la moitié de terrain camblysienne. Chambly part en contre et il faut une intervention salvatrice de Martinez pour éviter le pire.
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Grimm prend un jaune pour une main à 25m du but de Kamara. Coup franc dangereux pour Chambly.
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Soubervie se charge de tirer le coup franc. L'ex-Colmarien choisit de tirer côté fermé. Kamara se détend et sort une parade décisive.
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Le Racing a enfin remis le pied sur le ballon mais peine à se porter aux avant-postes.
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Nouveau coup franc dangereux pour Chambly à 30m plein axe.
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Soubervie est à nouveau à la manœuvre. C'est touché par le mur et file en corner.
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Les corners camblysiens s'enchaînent. Le Racing est acculé sur son but.
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Le Racing n'arrive plus à sortir proprement le ballon. Chambly s'enhardit et multiplie les séquences dans les 30m alsaciens.
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Anthony Gonçalves et le Racing sont bousculés actuellement.
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
But 1-0
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de Doucouré pour Chambly.
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Premier changement au Racing: Bahoken remplace Saadi.
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On le sentait venir malheureusement. Sur un centre de Soubervie, Lassana Doucouré surgit dans le dos de Salmier pour couper à bout portant et tromper Kamara. Le Racing va devoir réagir, et vite.
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Blayac rentre à la place de Foulquier. Thierry Laurey choisit l'option offensive pour arracher l'égalisation.
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La demi-volée de Terrier s'envole comme les espoirs bas-rhinois...
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Le Racing n'y arrive pas et se heurte à des Camblysiens héroïques.
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Le Racing est éliminé de la Coupe de France par Chambly. Une élimination pas illogique après une seconde période à l'envers qui a vu le sociétaire du National se montrer de plus en plus dangereux. Dommage, il y avait bien mieux à faire.
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Coupe de France : Chambly élimine Strasbourg et se qualifie pour les demi-finales
Après les Herbiers, Chambly, également pensionnaire du National, s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France. Les Camblysiens ont éliminé Strasbourg (1-0) ce mercredi soir.
Nouvel exploit en quart de finale de la Coupe de France. Vingt-quatre heures après les Herbiers, tombeurs de Lens, Chambly, également pensionnaire de National, a éliminé Strasbourg (1-0) ce mercredi soir. L'unique but de la rencontre a été inscrit par Lassana Doucouré à la 83e minute.
La rencontre a débuté avec quarante minutes de retard à la suite d'un problème électrique qui a provoqué une panne de l'éclairage. Cela n'a pas entaché la motidernievation des joueurs de Chambly, 16es et avant-rs du National, bien décidés à poursuivre leur beau parcours en Coupe de France.
En première période, les hommes de Bruno Luzi ont eu de la réussite quand Saadi a touché le poteau sur un service de Seka (13e). Ils ont ensuite pu compter sur leur gardien, Pinoteau, qui a remporté son face-à-face avec Martin Terrier (22e).
Trente minutes plus tard, Lassana Doucouré est finalement parvenu à inscrire le but de la victoire. «On a fait un grand match, défensif, tactique, s'est félicité Bruno Luzi, à l'issue de la rencontre, au micro d'Eurosport. On fait vraiment un bon match. J'espère qu'on ne va pas rencontrer les Herbiers (en demies). On s'entend bien mais je pense que c'est pareil pour eux, on préfère rencontrer une grosse équipe, pour rester dans le charme de la Coupe de France.»
equipe
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de Doucouré pour Chambly.
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Premier changement au Racing: Bahoken remplace Saadi.
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On le sentait venir malheureusement. Sur un centre de Soubervie, Lassana Doucouré surgit dans le dos de Salmier pour couper à bout portant et tromper Kamara. Le Racing va devoir réagir, et vite.
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Blayac rentre à la place de Foulquier. Thierry Laurey choisit l'option offensive pour arracher l'égalisation.
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La demi-volée de Terrier s'envole comme les espoirs bas-rhinois...
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Le Racing n'y arrive pas et se heurte à des Camblysiens héroïques.
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Le Racing est éliminé de la Coupe de France par Chambly. Une élimination pas illogique après une seconde période à l'envers qui a vu le sociétaire du National se montrer de plus en plus dangereux. Dommage, il y avait bien mieux à faire.
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Coupe de France : Chambly élimine Strasbourg et se qualifie pour les demi-finales
Après les Herbiers, Chambly, également pensionnaire du National, s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France. Les Camblysiens ont éliminé Strasbourg (1-0) ce mercredi soir.
Nouvel exploit en quart de finale de la Coupe de France. Vingt-quatre heures après les Herbiers, tombeurs de Lens, Chambly, également pensionnaire de National, a éliminé Strasbourg (1-0) ce mercredi soir. L'unique but de la rencontre a été inscrit par Lassana Doucouré à la 83e minute.
La rencontre a débuté avec quarante minutes de retard à la suite d'un problème électrique qui a provoqué une panne de l'éclairage. Cela n'a pas entaché la motidernievation des joueurs de Chambly, 16es et avant-rs du National, bien décidés à poursuivre leur beau parcours en Coupe de France.
En première période, les hommes de Bruno Luzi ont eu de la réussite quand Saadi a touché le poteau sur un service de Seka (13e). Ils ont ensuite pu compter sur leur gardien, Pinoteau, qui a remporté son face-à-face avec Martin Terrier (22e).
Luzi : «On a fait un grand match»
Après la pause, Chambly s'est provoqué une première grosse occasion par Henry, qui a repris un ballon prolongé par Doucouré à la suite d'une touche longue (46e). Vigilant, Kamara a détourné cette première tentative. Lassana Doucouré a ensuite cru marquer après avoir lobé le gardien strasbourgeois mais Salmier a repoussé la sanction en dégageant le ballon avant qu'il ne franchisse la ligne de but (53e).Trente minutes plus tard, Lassana Doucouré est finalement parvenu à inscrire le but de la victoire. «On a fait un grand match, défensif, tactique, s'est félicité Bruno Luzi, à l'issue de la rencontre, au micro d'Eurosport. On fait vraiment un bon match. J'espère qu'on ne va pas rencontrer les Herbiers (en demies). On s'entend bien mais je pense que c'est pareil pour eux, on préfère rencontrer une grosse équipe, pour rester dans le charme de la Coupe de France.»
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
Quelle honte, il va trouver quelle excuse TL
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
Le Racing soufflé
Pour n’avoir pas su concrétiser ses occasions de la première mi-temps dans des conditions atmosphériques et de jeu particulièrement pénibles, le RCSA a fini par se faire sortir par Chambly, relégable en National, hier soir à Beauvais en quart de finale de Coupe de France (0-1).
Ils ont tous zappé la zone mixte. Hormis l’entraîneur Thierry Laurey qui a assuré le service après-élimination en conférence de presse, les Strasbourgeois ont, tous sans exception, fait l’impasse sur leurs obligations médiatiques hier soir à Beauvais. Une première depuis des lustres qui, finalement, en dit tout aussi long sur leur déception que des déclarations sans doute convenues après leur sortie de route en quart de finale de Coupe de France face à un FC Chambly Oise relégable en National.
Les Bleus ont raté le coche et la marche. Leur première demi-finale depuis leur sacre en 2001 leur tendait pourtant les bras. Ils n’ont pas su l’embrasser.
« C’était une belle occasion de nous retrouver en demi-finales, reconnaît un Laurey à la fois fataliste et un brin dépité. On est forcément déçus quand on perd un quart de finale contre une équipe de National. Je félicite les joueurs de Chambly qui se sont battus comme des lions pendant 92 minutes. Ils méritent leur qualification. »
Pourtant, autant les Strasbourgeois avaient souffert en début de match à Grenoble en 8es de finale (3-0), autant, cette fois, ils ont eu moins de retard à l’allumage que l’éclairage défaillant du stade, à l’origine d’un coup d’envoi différé de 43 minutes. Avec l’appui d’un vent violent et glaçant, ils ont pris le match par le bon bout et le taureau picard par les cornes.
Mais pas davantage que les Grenoblois le 8 février, Jérémy Grimm et ses partenaires n’ont su convertir leurs occasions. Parfois par manque de réussite, comme sur la volée croisée du droit de Saadi sur le poteau droit après un centre de Seka (12e ). Parfois par imprécision, comme sur cette reprise instantanée légèrement trop enlevée d’un Aholou lancé à l’entrée des 16 m, sur un centre de Gonçalves que l’Algérien avait astucieusement laissé passer (21e ). Parfois par manque de réalisme, à l’instar d’un Terrier qui, après avoir enrhumé la défense camblysienne, est venu buter sur un Pinoteau sorti éteindre l’incendie (23e).
« On a tellement subi en deuxième mi-temps »
Organisé dans un schéma tactique fluctuant, avec un Lala en électron libre (voir par ailleurs) , le RCSA peut donc regretter d’avoir péché par inefficacité. Mais c’est à peu près tout ce qu’il peut regretter. Car avec le changement de côté à la pause, le vent a tourné, au propre comme au figuré.
« Il fallait saisir notre chance quand on l’a eue, appuie son coach en mettant le doigt là où ça fait mal. Le problème, c’est que si tu ne marques pas, tu t’exposes en deuxième période. Tu n’es jamais à l’abri d’un coup tordu. Ce coup tordu est arrivé. Mais on a tellement subi en deuxième mi-temps. »
Sitôt le repos, les Ciel et Blanc subissent en effet. Le FC Chambly Oise ose. Henry croit ouvrir le score sur une reprise aux 6 mètres après un centre de la gauche de l’ex-Colmarien Jordan Gasser. Mais Kamara s’interpose (46e ). Lassana Doucouré, lancé en profondeur, lobe le gardien bas-rhinois, mais Salmier, bien revenu, sauve sur sa ligne (53e ). Et l’un des autres ex-Colmariens, Anthony Soubervie, oblige, sur un coup franc puissant à 25 m, le dernier rempart du RCSA à une nouvelle parade (67e ).
Le Racing n’existe plus. Et comme une évidence, le héros camblysien des tours précédents, Lassana Doucouré, auteur de l’égalisation à Châteauroux en 16es (1-1, 4-3 aux tirs au but), puis du but vainqueur contre Granville en 8es (1-0), va offrir une qualification historique au FCCO, premier club de l’Oise à atteindre le dernier carré. Sur un centre de la droite d’un Soubervie au four et au moulin, l’attaquant grille la politesse à Salmier et trompe Kamara de la semelle aux 6 m (83e ).
Retour au championnat
Pour le club alsacien, cette élimination face à Chambly s’ajoute à la longue liste des sorties sans gloire en Coupe de France face à des adversaires hiérarchiquement inférieurs. Dans une saison où le maintien en Ligue 1 prime tout, ce n’est pas une catastrophe. Mais « c’est une occasion ratée », répète Laurey. « On va désormais se concentrer sur le championnat. »
Peut-être la seule bonne nouvelle de cette soirée glaciale en Picardie.
dna
Pour n’avoir pas su concrétiser ses occasions de la première mi-temps dans des conditions atmosphériques et de jeu particulièrement pénibles, le RCSA a fini par se faire sortir par Chambly, relégable en National, hier soir à Beauvais en quart de finale de Coupe de France (0-1).
Ils ont tous zappé la zone mixte. Hormis l’entraîneur Thierry Laurey qui a assuré le service après-élimination en conférence de presse, les Strasbourgeois ont, tous sans exception, fait l’impasse sur leurs obligations médiatiques hier soir à Beauvais. Une première depuis des lustres qui, finalement, en dit tout aussi long sur leur déception que des déclarations sans doute convenues après leur sortie de route en quart de finale de Coupe de France face à un FC Chambly Oise relégable en National.
Les Bleus ont raté le coche et la marche. Leur première demi-finale depuis leur sacre en 2001 leur tendait pourtant les bras. Ils n’ont pas su l’embrasser.
« C’était une belle occasion de nous retrouver en demi-finales, reconnaît un Laurey à la fois fataliste et un brin dépité. On est forcément déçus quand on perd un quart de finale contre une équipe de National. Je félicite les joueurs de Chambly qui se sont battus comme des lions pendant 92 minutes. Ils méritent leur qualification. »
Pourtant, autant les Strasbourgeois avaient souffert en début de match à Grenoble en 8es de finale (3-0), autant, cette fois, ils ont eu moins de retard à l’allumage que l’éclairage défaillant du stade, à l’origine d’un coup d’envoi différé de 43 minutes. Avec l’appui d’un vent violent et glaçant, ils ont pris le match par le bon bout et le taureau picard par les cornes.
Mais pas davantage que les Grenoblois le 8 février, Jérémy Grimm et ses partenaires n’ont su convertir leurs occasions. Parfois par manque de réussite, comme sur la volée croisée du droit de Saadi sur le poteau droit après un centre de Seka (12e ). Parfois par imprécision, comme sur cette reprise instantanée légèrement trop enlevée d’un Aholou lancé à l’entrée des 16 m, sur un centre de Gonçalves que l’Algérien avait astucieusement laissé passer (21e ). Parfois par manque de réalisme, à l’instar d’un Terrier qui, après avoir enrhumé la défense camblysienne, est venu buter sur un Pinoteau sorti éteindre l’incendie (23e).
« On a tellement subi en deuxième mi-temps »
Organisé dans un schéma tactique fluctuant, avec un Lala en électron libre (voir par ailleurs) , le RCSA peut donc regretter d’avoir péché par inefficacité. Mais c’est à peu près tout ce qu’il peut regretter. Car avec le changement de côté à la pause, le vent a tourné, au propre comme au figuré.
« Il fallait saisir notre chance quand on l’a eue, appuie son coach en mettant le doigt là où ça fait mal. Le problème, c’est que si tu ne marques pas, tu t’exposes en deuxième période. Tu n’es jamais à l’abri d’un coup tordu. Ce coup tordu est arrivé. Mais on a tellement subi en deuxième mi-temps. »
Sitôt le repos, les Ciel et Blanc subissent en effet. Le FC Chambly Oise ose. Henry croit ouvrir le score sur une reprise aux 6 mètres après un centre de la gauche de l’ex-Colmarien Jordan Gasser. Mais Kamara s’interpose (46e ). Lassana Doucouré, lancé en profondeur, lobe le gardien bas-rhinois, mais Salmier, bien revenu, sauve sur sa ligne (53e ). Et l’un des autres ex-Colmariens, Anthony Soubervie, oblige, sur un coup franc puissant à 25 m, le dernier rempart du RCSA à une nouvelle parade (67e ).
Le Racing n’existe plus. Et comme une évidence, le héros camblysien des tours précédents, Lassana Doucouré, auteur de l’égalisation à Châteauroux en 16es (1-1, 4-3 aux tirs au but), puis du but vainqueur contre Granville en 8es (1-0), va offrir une qualification historique au FCCO, premier club de l’Oise à atteindre le dernier carré. Sur un centre de la droite d’un Soubervie au four et au moulin, l’attaquant grille la politesse à Salmier et trompe Kamara de la semelle aux 6 m (83e ).
Retour au championnat
Pour le club alsacien, cette élimination face à Chambly s’ajoute à la longue liste des sorties sans gloire en Coupe de France face à des adversaires hiérarchiquement inférieurs. Dans une saison où le maintien en Ligue 1 prime tout, ce n’est pas une catastrophe. Mais « c’est une occasion ratée », répète Laurey. « On va désormais se concentrer sur le championnat. »
Peut-être la seule bonne nouvelle de cette soirée glaciale en Picardie.
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
Lala tout terrain
Kenny Lala, latéral droit de formation, est l’un des joueurs les plus polyvalents du Racing. Comme au PSG il y a dizaine de jours, il a joué hier à un poste d’ailier où il s’est montré à son avantage.
Kenny Lala est décidément l’homme à tout faire, dans cette équipe strasbourgeoise. En tout cas, dans les couloirs. À son arrivée en Alsace, le contrat est clair : celui qui jouait au poste de latéral droit au RC Lens est venu à Strasbourg pour y occuper le même poste.
Et ce sera effectivement le cas en début de saison, où il aligne les performances épatantes, en étant solide derrière et tranchant dans ses montées.
« Je m’adapte, je joue où le coach me le demande »
Le retour de Dimitri Foulquier, longtemps blessé, le fait changer de côté. Mais sans modifier pour autant ses bonnes habitudes, se montrant autant à l’aise à gauche qu’il ne l’a été à droite de la défense. « Je m’adapte, je joue où le coach me le demande », répond-il quand on lui demande quel côté à sa préférence.
Le natif de Villepinte enchaîne les prestations intéressantes et ajoute une corde à son arc, en inscrivant trois penalties (contre Angers, puis Dijon), exercice dans lequel on ne l’attendait pas vraiment.
Face au Paris-SG, au Parc des Princes, le 17 février dernier, il se mue en passeur décisif sur le premier but d’Aholou. La raison ? Thierry Laurey l’a cette fois titularisé en tant qu’ailier droit, dans un système en 4-1-4-1 jusqu’alors inédit.
Et hier, dans une configuration assez inhabituelle, le défenseur de 26 ans a encore joué un nouveau rôle au sein du onze alsacien : celui d’électron libre au milieu de terrain.
Il a débuté la rencontre à droite, en compagnie du duo Gonçalves/Foulquier. Le temps de bloquer le côté gauche camblysien, réputé plus actif que son homologue de droite quand il s’agit d’attaquer. Mais rapidement, Kenny Lala s’est déporté côté gauche, histoire de rééquilibrer un milieu alsacien trop porté de l’autre côté. Quitte à parfois évolué en dix, derrière Saadi, seul en pointe, où à gauche, à la même hauteur que Terrier.
Dans une première mi-temps où Chambly a subi, l’ancien Valenciennois a été plus en vue aux avant-postes. Tentant de combiner avec Aholou, Saadi et Gonçalves pour essayer (en vain) de trouver la faille. L’occasion aussi, de faire parler une palette technique plus qu’intéressante. Lala a continué dans le même registre en début de deuxième mi-temps, comme en témoigne cette frappe lointaine, mais trop enlevée (56e ).
Mais ensuite, la physionomie du match a complètement changé. Chambly a commencé à prendre les choses en mains et Kenny Lala en a été quitte pour aider une défense aux abois, pas aidée par un vent fort et des rebonds un peu bizarres.
Gants aux mains, bandeau sur les oreilles, il a reculé d’un cran après l’ouverture du score camblysienne à la 83e.
Il ne peut quand même pas tout faire tout seul
Laurey vient en effet de lancer Blayac au relais de Foulquier, pour tenter de revenir au score. Après avoir arpenté tout le terrain, Kenny Lala a terminé à son poste habituel, celui de latéral droit.
Cela ne l’a pas empêché de lancer une dernière offensive, un peu désespérée, en toute fin de rencontre. Mais sa prestation pleine d’envie n’a pas suffi à envoyer les siens en demi-finale. Si Lala était partout hier, il ne peut quand même pas tout faire tout seul…
dna
Kenny Lala, latéral droit de formation, est l’un des joueurs les plus polyvalents du Racing. Comme au PSG il y a dizaine de jours, il a joué hier à un poste d’ailier où il s’est montré à son avantage.
Kenny Lala est décidément l’homme à tout faire, dans cette équipe strasbourgeoise. En tout cas, dans les couloirs. À son arrivée en Alsace, le contrat est clair : celui qui jouait au poste de latéral droit au RC Lens est venu à Strasbourg pour y occuper le même poste.
Et ce sera effectivement le cas en début de saison, où il aligne les performances épatantes, en étant solide derrière et tranchant dans ses montées.
« Je m’adapte, je joue où le coach me le demande »
Le retour de Dimitri Foulquier, longtemps blessé, le fait changer de côté. Mais sans modifier pour autant ses bonnes habitudes, se montrant autant à l’aise à gauche qu’il ne l’a été à droite de la défense. « Je m’adapte, je joue où le coach me le demande », répond-il quand on lui demande quel côté à sa préférence.
Le natif de Villepinte enchaîne les prestations intéressantes et ajoute une corde à son arc, en inscrivant trois penalties (contre Angers, puis Dijon), exercice dans lequel on ne l’attendait pas vraiment.
Face au Paris-SG, au Parc des Princes, le 17 février dernier, il se mue en passeur décisif sur le premier but d’Aholou. La raison ? Thierry Laurey l’a cette fois titularisé en tant qu’ailier droit, dans un système en 4-1-4-1 jusqu’alors inédit.
Et hier, dans une configuration assez inhabituelle, le défenseur de 26 ans a encore joué un nouveau rôle au sein du onze alsacien : celui d’électron libre au milieu de terrain.
Il a débuté la rencontre à droite, en compagnie du duo Gonçalves/Foulquier. Le temps de bloquer le côté gauche camblysien, réputé plus actif que son homologue de droite quand il s’agit d’attaquer. Mais rapidement, Kenny Lala s’est déporté côté gauche, histoire de rééquilibrer un milieu alsacien trop porté de l’autre côté. Quitte à parfois évolué en dix, derrière Saadi, seul en pointe, où à gauche, à la même hauteur que Terrier.
Dans une première mi-temps où Chambly a subi, l’ancien Valenciennois a été plus en vue aux avant-postes. Tentant de combiner avec Aholou, Saadi et Gonçalves pour essayer (en vain) de trouver la faille. L’occasion aussi, de faire parler une palette technique plus qu’intéressante. Lala a continué dans le même registre en début de deuxième mi-temps, comme en témoigne cette frappe lointaine, mais trop enlevée (56e ).
Mais ensuite, la physionomie du match a complètement changé. Chambly a commencé à prendre les choses en mains et Kenny Lala en a été quitte pour aider une défense aux abois, pas aidée par un vent fort et des rebonds un peu bizarres.
Gants aux mains, bandeau sur les oreilles, il a reculé d’un cran après l’ouverture du score camblysienne à la 83e.
Il ne peut quand même pas tout faire tout seul
Laurey vient en effet de lancer Blayac au relais de Foulquier, pour tenter de revenir au score. Après avoir arpenté tout le terrain, Kenny Lala a terminé à son poste habituel, celui de latéral droit.
Cela ne l’a pas empêché de lancer une dernière offensive, un peu désespérée, en toute fin de rencontre. Mais sa prestation pleine d’envie n’a pas suffi à envoyer les siens en demi-finale. Si Lala était partout hier, il ne peut quand même pas tout faire tout seul…
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
Une Coupe sans demie
La Coupe (de France) est vide pour un Racing qui, avant-hier soir à Beauvais, n’a pas su se payer une demie face à l’avant-dernier de National, Chambly (0-1). Les Bleus devront retrouver la soif de vaincre, dimanche à Caen (15h) en Ligue 1.
Les Strasbourgeois n’ont pas traîné mercredi. Ils se sont éclipsés en toute discrétion du stade Pierre-Brisson de Beauvais, une grosse demi-heure après leur élimination sans gloire face à Chambly en quart de finale de la Coupe de France (0-1).
Eux qui n’avaient pu se soustraire aux éléments météo sur le terrain ont habilement esquivé la presse, soit en ne s’arrêtant pas en zone mixte, soit en rejoignant le bus du retour par un biais détourné, à l’abri des regards.
« C’était à nous de nous y prendre mieux »
Ce n’est pas bien grave. L’essentiel, tout le monde l’avait vu un peu plus tôt dans la soirée, sur un gazon gelé où ils avaient certes moins disjoncté que l’éclairage de l’enceinte oisienne, mais trop joué sur courant alternatif pour espérer quelque chose. Les Bleus auraient pu éteindre les velléités camblysiennes en première période. Faute de l’avoir fait, ils se sont fait allumer en seconde.
Seul à s’exprimer après cette énième sortie de route – dans l’histoire du Racing – face à un club hiérarchiquement inférieur, Thierry Laurey n’a pas cherché d’excuses. Juste avancé quelques explications. « Le terrain, c’était du béton, avec un vent dans le sens de la longueur, argumentait l’entraîneur bas-rhinois. Les conditions atmosphériques et l’état du terrain ont nivelé la différence de niveau entre les deux équipes. Mais c’est le charme de la Coupe d’avoir des conditions difficiles. Il faut faire avec. Je ne veux pas trouver d’excuses. Les conditions étaient dures pour les deux équipes. On n’a peut-être pas su élever suffisamment notre niveau de jeu quand on avait le ballon pour mettre cette équipe sur le reculoir. Les Camblysiens ont cherché à nous poser des problèmes, à aller de l’avant. S’ils ont gagné, c’est qu’ils le méritaient. Ils ont eu une occasion de marquer et l’ont saisie. Nous n’avons pas été capables de le faire, nous avons tapé le poteau, perdu des duels avec le gardien. »
C’est un fait : on ne pourra guère faire grief au coach du Racing d’avoir fanfaronné avant ce quart. Son seul tort est finalement d’avoir eu raison en prédisant un match très compliqué.
« On n’a jamais prétendu qu’on avait une équipe pour se régaler ici, répétait-il d’ailleurs après l’élimination. On n’a pas de marge contre qui que ce soit. N’oubliez pas qu’il y a un an et demi, les deux clubs étaient dans la même division. Dès qu’on est un peu moins performants, on peut être en danger contre beaucoup d’équipes, même de niveau inférieur. Avec la qualification des Herbiers contre Lens et de Chambly contre nous, je vais finir par croire que le National est de très haut niveau. »
Après cette élimination chez le 16e de National, le parcours jusqu’ici flatteur des Bleus dans cette Coupe de France 2017-2018 – qualifications contre deux clubs de Ligue 1, Dijon et Lille, mais aussi chez l’actuel leader du National Grenoble – perd naturellement de son éclat.
« C’est l’histoire de la Coupe, d’une saison, ça arrive, s’efforce de dédramatiser un Thierry Laurey déjà tourné vers un autre déplacement, bien plus important pour l’avenir de son club, dimanche à Caen. On n’avait qu’à saisir notre chance quand on a eu les occasions. C’était à nous de nous y prendre mieux. C’est aussi simple que ça. »
Lui qui appelle maintenant ses joueurs à « se concentrer sur le championnat » n’aura toutefois pas manqué de relever que le vent glacial et violent qui soufflait mercredi à Beauvais n’aura pas été, dans leurs rangs, celui de la révolte.
Il aura sûrement trouvé bizarre que dans le blizzard qu’ils avaient plein nez en deuxième période, ils n’aient que courbé l’échine, sans jamais la redresser. Encore moins après le but vainqueur de Lassana Doucouré à la 83e. Entre « des coups francs dangereux » concédés alors qu’il les avait pourtant mis en garde et sa perplexité sur le débordement d’un Anthony Soubervie passeur décisif – « je ne comprends pas comment il peut partir seul comme ça » –, Thierry Laurey a matière à s’interroger. Sachant que dans deux jours, ses ouailles devront bien davantage se sortir les tripes à Caen…
dna
La Coupe (de France) est vide pour un Racing qui, avant-hier soir à Beauvais, n’a pas su se payer une demie face à l’avant-dernier de National, Chambly (0-1). Les Bleus devront retrouver la soif de vaincre, dimanche à Caen (15h) en Ligue 1.
Les Strasbourgeois n’ont pas traîné mercredi. Ils se sont éclipsés en toute discrétion du stade Pierre-Brisson de Beauvais, une grosse demi-heure après leur élimination sans gloire face à Chambly en quart de finale de la Coupe de France (0-1).
Eux qui n’avaient pu se soustraire aux éléments météo sur le terrain ont habilement esquivé la presse, soit en ne s’arrêtant pas en zone mixte, soit en rejoignant le bus du retour par un biais détourné, à l’abri des regards.
« C’était à nous de nous y prendre mieux »
Ce n’est pas bien grave. L’essentiel, tout le monde l’avait vu un peu plus tôt dans la soirée, sur un gazon gelé où ils avaient certes moins disjoncté que l’éclairage de l’enceinte oisienne, mais trop joué sur courant alternatif pour espérer quelque chose. Les Bleus auraient pu éteindre les velléités camblysiennes en première période. Faute de l’avoir fait, ils se sont fait allumer en seconde.
Seul à s’exprimer après cette énième sortie de route – dans l’histoire du Racing – face à un club hiérarchiquement inférieur, Thierry Laurey n’a pas cherché d’excuses. Juste avancé quelques explications. « Le terrain, c’était du béton, avec un vent dans le sens de la longueur, argumentait l’entraîneur bas-rhinois. Les conditions atmosphériques et l’état du terrain ont nivelé la différence de niveau entre les deux équipes. Mais c’est le charme de la Coupe d’avoir des conditions difficiles. Il faut faire avec. Je ne veux pas trouver d’excuses. Les conditions étaient dures pour les deux équipes. On n’a peut-être pas su élever suffisamment notre niveau de jeu quand on avait le ballon pour mettre cette équipe sur le reculoir. Les Camblysiens ont cherché à nous poser des problèmes, à aller de l’avant. S’ils ont gagné, c’est qu’ils le méritaient. Ils ont eu une occasion de marquer et l’ont saisie. Nous n’avons pas été capables de le faire, nous avons tapé le poteau, perdu des duels avec le gardien. »
C’est un fait : on ne pourra guère faire grief au coach du Racing d’avoir fanfaronné avant ce quart. Son seul tort est finalement d’avoir eu raison en prédisant un match très compliqué.
« On n’a jamais prétendu qu’on avait une équipe pour se régaler ici, répétait-il d’ailleurs après l’élimination. On n’a pas de marge contre qui que ce soit. N’oubliez pas qu’il y a un an et demi, les deux clubs étaient dans la même division. Dès qu’on est un peu moins performants, on peut être en danger contre beaucoup d’équipes, même de niveau inférieur. Avec la qualification des Herbiers contre Lens et de Chambly contre nous, je vais finir par croire que le National est de très haut niveau. »
Après cette élimination chez le 16e de National, le parcours jusqu’ici flatteur des Bleus dans cette Coupe de France 2017-2018 – qualifications contre deux clubs de Ligue 1, Dijon et Lille, mais aussi chez l’actuel leader du National Grenoble – perd naturellement de son éclat.
« C’est l’histoire de la Coupe, d’une saison, ça arrive, s’efforce de dédramatiser un Thierry Laurey déjà tourné vers un autre déplacement, bien plus important pour l’avenir de son club, dimanche à Caen. On n’avait qu’à saisir notre chance quand on a eu les occasions. C’était à nous de nous y prendre mieux. C’est aussi simple que ça. »
Lui qui appelle maintenant ses joueurs à « se concentrer sur le championnat » n’aura toutefois pas manqué de relever que le vent glacial et violent qui soufflait mercredi à Beauvais n’aura pas été, dans leurs rangs, celui de la révolte.
Il aura sûrement trouvé bizarre que dans le blizzard qu’ils avaient plein nez en deuxième période, ils n’aient que courbé l’échine, sans jamais la redresser. Encore moins après le but vainqueur de Lassana Doucouré à la 83e. Entre « des coups francs dangereux » concédés alors qu’il les avait pourtant mis en garde et sa perplexité sur le débordement d’un Anthony Soubervie passeur décisif – « je ne comprends pas comment il peut partir seul comme ça » –, Thierry Laurey a matière à s’interroger. Sachant que dans deux jours, ses ouailles devront bien davantage se sortir les tripes à Caen…
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Re: Quart de Finale CDF: Chambly/Strasbourg
Les joueurs de Chambly ont éliminé Strasbourg en quarts de finale de la Coupe de France. FOOTBALL «On était tous ses enfants»... De la liesse à la tristesse à Chambly Walter Luzi, le fondateur du club de Chambly, est décédé au moment même où son club fêtait sa qualification en demi-finale de la Coupe de France. Un historique du club raconte…
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