24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
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24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Racing-FC Girondins de Bordeaux le 3 février à 20h
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 24e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et le FC Girondins de Bordeaux se déroulera le samedi 3 février à 20 heures au stade de la Meinau. Le match sera diffusé sur BeIN SPORTS.
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 24e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et le FC Girondins de Bordeaux se déroulera le samedi 3 février à 20 heures au stade de la Meinau. Le match sera diffusé sur BeIN SPORTS.
67120- d'r Kàpallmaischter
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Dimitri Lienard et Anthony Gonçalves suspendus
Pour avoir écopé de trois cartons jaunes dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle, Dimitri Lienard et Anthony Gonçalves ont été sanctionnés d’un match de suspension ferme par la Commission de Discipline de la LFP.
Leurs sanctions prenant effet à partir du mardi 30 janvier 2018 à 0h00, les deux Strasbourgeois seront suspendus face aux Girondins de Bordeaux.
SO
Pour avoir écopé de trois cartons jaunes dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle, Dimitri Lienard et Anthony Gonçalves ont été sanctionnés d’un match de suspension ferme par la Commission de Discipline de la LFP.
Leurs sanctions prenant effet à partir du mardi 30 janvier 2018 à 0h00, les deux Strasbourgeois seront suspendus face aux Girondins de Bordeaux.
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Trouver le juste milieu
Privé de ses milieux relayeurs gauche et droit, Dimitri Lienard et Anthony Gonçalves, suspendus, Thierry Laurey va devoir recomposer son entrejeu samedi (20h) à la Meinau contre Bordeaux. S’il regrette l’absence de ses deux préposés aux coups de pied arrêtés, le coach du Racing ne se plaint pas.
Bien sûr que Thierry Laurey planche déjà sur la question ! Comment remplacer samedi (20h) à la Meinau contre Bordeaux ses deux milieux Anthony Gonçalves et Dimitri Lienard, habituels préposés aux coups de pied arrêtés et grands pourvoyeurs de centres, tous deux suspendus pour une accumulation de cartons jaunes ?
Laurey ne va pas se « réfugier derrière ça »
Pourtant, hier après-midi, lorsque ses joueurs ont repris l’entraînement 48h après avoir concédé à la 91e un cruel revers à Lille dans une confrontation directe avec un rival pour le maintien (2-1), l’entraîneur strasbourgeois avait en tête une autre énigme à résoudre : quelle correction apporter aux sautes de concentration qui coûtent si cher à son équipe ?
Visiblement, le technicien n’a pas encore digéré cet échec sur le fil qui prive les Bleus d’un point, mais en a surtout offert deux de plus à un LOSC en souffrance. « Ça m’embête que les deux (Lienard et Gonçalves) ne soient pas là en même temps. Mais ils ont pris des cartons à des moments où ils n’auraient pas dû les prendre. Ils le savaient. C’est la règle du jeu. Alors, on va essayer de composer un milieu à la hauteur contre Bordeaux. Les Bordelais, eux, n’auront pas leur sentinelle devant la défense, Otavio (absent pour les mêmes raisons, ndlr). C’est aussi important. A nous de nous adapter mieux qu’eux. »
« Ces deux absences nous handicapent dans une zone du terrain où on n’a pas pléthore de joueurs, mais ce n’est pas une excuse. Je ne vais pas me réfugier derrière ça, enchaîne le technicien du Racing. Au match aller, Gonçalves n’était pas là et on a gagné quand même (3-0 le 8 décembre, ndlr). En ce moment, ce qui nous pose problème, ce n’est pas une histoire de joueurs, mais de concentration. Tu peux faire un super match, mais si tu répètes les erreurs commises à Lille contre Bordeaux, Paris ou Metz, le résultat sera le même. On doit avoir suffisamment de répondant pour causer des soucis aux Girondins. Sur certains matches, beaucoup plus de joueurs étaient absents. On ne s’en est pas plaint et on s’en est même quelquefois sorti. »
Jonas Martin : « On peut de toute façon s’attendre à des changements »
Avec les retours de blessures (pour la première fois de la saison, l’infirmerie est vide), les solutions de repli ne manquent pas. Repositionné meneur de jeu depuis l’opération du genou de Benjamin Corgnet fin novembre, Jonas Martin ignore par exemple s’il devra descendre d’un cran. Cette hypothèse pourrait en accréditer une autre, celle d’un recul de Martin Terrier en pointe haute du losange, registre dans lequel l’attaquant international espoirs a déjà été utilisé.
« C’est vrai que “Dim” et “Antho” jouent régulièrement et que nous avons nos habitudes, nos chemins de prédilection sur le terrain avec un milieu en 4-4-2 losange, reconnaît l’ancien du Betis Séville. Je ne sais pas si nous changerons de système contre Bordeaux en leur absence. Mais on a pu voir en Coupe que ceux qui jouent à la place des habituels titulaires le font bien. Nous serons un peu handicapés, mais c’est à nous de trouver les solutions pour les faire oublier. »
« Reculer comme relayeur est une possibilité. Ça ne me dérange pas, au contraire, développe Jonas Martin. Mais Jérémy (Grimm) peut très bien jouer devant la défense et Jean-Eudes (Aholou) monter, lui, d’un cran. Vincent (Nogueira) peut également évoluer à leur place. Je ne sais pas ce que va faire le coach. Mais après le match qu’on a fait à Lille, on peut de toute façon s’attendre à des changements. »
Thierry Laurey ne le dément pas. « La réflexion sur le système de jeu existe, elle est permanente. Mais elle n’existe pas que parce qu’il y a des absents. Elle existe aussi quand tu as tout le monde sous la main, mais que certains ne sont pas en forme. Pour l’instant, la priorité est d’améliorer ce qui n’a pas été à Lille. Ensuite, on verra ce qu’il y a lieu de mettre en place pour contrer Bordeaux. »
À l’aller le 8 décembre au stade Atlantique, les Strasbourgeois avaient parfaitement su le faire, à l’image de ce raid de 60 m signé Martin Terrier, conclu par un but somptueux que personne n’a oublié. Mais depuis, le navire bordelais, alors en perdition, a sensiblement redressé la barre, désormais maniée par un nouveau commandant de bord, l’Uruguayen Gustavo Poyet.
Racing - Montpellier le 23 février à 20h45. – La rencontre comptant pour la 27e journée de Ligue 1 a été avancée du samedi 24 février au vendredi 23 à 20h45 et sera retransmise sur Canal + Sport.
dna
Privé de ses milieux relayeurs gauche et droit, Dimitri Lienard et Anthony Gonçalves, suspendus, Thierry Laurey va devoir recomposer son entrejeu samedi (20h) à la Meinau contre Bordeaux. S’il regrette l’absence de ses deux préposés aux coups de pied arrêtés, le coach du Racing ne se plaint pas.
Bien sûr que Thierry Laurey planche déjà sur la question ! Comment remplacer samedi (20h) à la Meinau contre Bordeaux ses deux milieux Anthony Gonçalves et Dimitri Lienard, habituels préposés aux coups de pied arrêtés et grands pourvoyeurs de centres, tous deux suspendus pour une accumulation de cartons jaunes ?
Laurey ne va pas se « réfugier derrière ça »
Pourtant, hier après-midi, lorsque ses joueurs ont repris l’entraînement 48h après avoir concédé à la 91e un cruel revers à Lille dans une confrontation directe avec un rival pour le maintien (2-1), l’entraîneur strasbourgeois avait en tête une autre énigme à résoudre : quelle correction apporter aux sautes de concentration qui coûtent si cher à son équipe ?
Visiblement, le technicien n’a pas encore digéré cet échec sur le fil qui prive les Bleus d’un point, mais en a surtout offert deux de plus à un LOSC en souffrance. « Ça m’embête que les deux (Lienard et Gonçalves) ne soient pas là en même temps. Mais ils ont pris des cartons à des moments où ils n’auraient pas dû les prendre. Ils le savaient. C’est la règle du jeu. Alors, on va essayer de composer un milieu à la hauteur contre Bordeaux. Les Bordelais, eux, n’auront pas leur sentinelle devant la défense, Otavio (absent pour les mêmes raisons, ndlr). C’est aussi important. A nous de nous adapter mieux qu’eux. »
« Ces deux absences nous handicapent dans une zone du terrain où on n’a pas pléthore de joueurs, mais ce n’est pas une excuse. Je ne vais pas me réfugier derrière ça, enchaîne le technicien du Racing. Au match aller, Gonçalves n’était pas là et on a gagné quand même (3-0 le 8 décembre, ndlr). En ce moment, ce qui nous pose problème, ce n’est pas une histoire de joueurs, mais de concentration. Tu peux faire un super match, mais si tu répètes les erreurs commises à Lille contre Bordeaux, Paris ou Metz, le résultat sera le même. On doit avoir suffisamment de répondant pour causer des soucis aux Girondins. Sur certains matches, beaucoup plus de joueurs étaient absents. On ne s’en est pas plaint et on s’en est même quelquefois sorti. »
Jonas Martin : « On peut de toute façon s’attendre à des changements »
Avec les retours de blessures (pour la première fois de la saison, l’infirmerie est vide), les solutions de repli ne manquent pas. Repositionné meneur de jeu depuis l’opération du genou de Benjamin Corgnet fin novembre, Jonas Martin ignore par exemple s’il devra descendre d’un cran. Cette hypothèse pourrait en accréditer une autre, celle d’un recul de Martin Terrier en pointe haute du losange, registre dans lequel l’attaquant international espoirs a déjà été utilisé.
« C’est vrai que “Dim” et “Antho” jouent régulièrement et que nous avons nos habitudes, nos chemins de prédilection sur le terrain avec un milieu en 4-4-2 losange, reconnaît l’ancien du Betis Séville. Je ne sais pas si nous changerons de système contre Bordeaux en leur absence. Mais on a pu voir en Coupe que ceux qui jouent à la place des habituels titulaires le font bien. Nous serons un peu handicapés, mais c’est à nous de trouver les solutions pour les faire oublier. »
« Reculer comme relayeur est une possibilité. Ça ne me dérange pas, au contraire, développe Jonas Martin. Mais Jérémy (Grimm) peut très bien jouer devant la défense et Jean-Eudes (Aholou) monter, lui, d’un cran. Vincent (Nogueira) peut également évoluer à leur place. Je ne sais pas ce que va faire le coach. Mais après le match qu’on a fait à Lille, on peut de toute façon s’attendre à des changements. »
Thierry Laurey ne le dément pas. « La réflexion sur le système de jeu existe, elle est permanente. Mais elle n’existe pas que parce qu’il y a des absents. Elle existe aussi quand tu as tout le monde sous la main, mais que certains ne sont pas en forme. Pour l’instant, la priorité est d’améliorer ce qui n’a pas été à Lille. Ensuite, on verra ce qu’il y a lieu de mettre en place pour contrer Bordeaux. »
À l’aller le 8 décembre au stade Atlantique, les Strasbourgeois avaient parfaitement su le faire, à l’image de ce raid de 60 m signé Martin Terrier, conclu par un but somptueux que personne n’a oublié. Mais depuis, le navire bordelais, alors en perdition, a sensiblement redressé la barre, désormais maniée par un nouveau commandant de bord, l’Uruguayen Gustavo Poyet.
Racing - Montpellier le 23 février à 20h45. – La rencontre comptant pour la 27e journée de Ligue 1 a été avancée du samedi 24 février au vendredi 23 à 20h45 et sera retransmise sur Canal + Sport.
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Un canal historique
Si Albert Gemmrich (à droite) et Léonard Specht (à gauche) ont tapé leurs premiers ballons en Alsace, ils ne se sont pas non plus montrés maladroits à Bordeaux, dont ils ont contribué à l’ascension, après le titre décroché avec le Racing.
Entre le Racing et Bordeaux, les relations ont été nourries depuis une trentaine d’années. À la fin des années 70 et au début des années 80, deux champions de France strasbourgeois, s’exilent sur les bords de la Garonne pour initier un lien fort et passionné.
Il y en a quelques-uns qui avaient fait le trajet avant. Il y en aura eu de nombreux qui sont passés d’une boutique à l’autre après. Et le parcours des deux clubs historiques du foot français, 122 saisons parmi l’élite à eux deux, est riche de confrontations majeures, de sommets enlevés, d’une rivalité bien ancrée.
La distance, 950 kilomètres minimum, n’édulcore pas la passion en l’occurrence. Entre le Racing et les Girondins, entre la Meinau et le Stade Atlantique, qui a succédé à Lescure ou Chaban-Delmas, battent deux conceptions du ballon rond.
La Cadillac de Claude Bez à l’aéroport
Le Ciel Bleu et le Marine se marient mal ? Ils sont notamment quatre champions de France de 1979 à avoir brillé sous le maillot au scapulaire, et, en même temps à avoir initié les contrariétés, de la jalousie et un soupçon d’hostilité. Ainsi, par ici, de nombreux suiveurs considèrent encore aujourd’hui la victoire en finale de la coupe de la Ligue, en 1996 (0-0, 6 tab à 5) comme le plus beau jour de leur vie. Ce sont les mêmes qui ont tremblé jusqu’au bout d’heureux barrages disputés parce que dans le groupe de D2, Bordeaux était devant, en 1992.
Et avant cela, il y a donc eu une déchirure. Dans le sillage du titre mythique de 1979, Albert Gemmrich (dès 1979), Léonard Specht et Raymond Domenech (en 1982) et le regretté Dominique Dropsy (1984) ont quitté les bords de l’Ill pour ceux de la Garonne. Le Racing sera un champion sans lendemain vraiment glorieux pendant que Bordeaux a mis sa grosse papatte sur le foot français. « Il y avait un projet ambitieux, souligne Gemmrich, le premier à partir, en 1979. J’arrivais en fin de contrat. Alain Giresse m’avait encouragé à rejoindre les Girondins. J’ai longuement réfléchi avec mon épouse. » Il a franchi le pas, à l’âge de 24 ans, et l’avant-centre de l’époque n’a pas eu à le regretter.
Claude Bez, le président bordelais, phobique des avions, vient le convaincre à… l’aéroport de Strasbourg qu’il a rejoint au volant de sa Cadillac. La cour de l’Ajax d’Amsterdam – « mais il y avait beaucoup d’impôts à payer aux Pays-Bas » –, une relance du président du PSG, Francis Borelli, n’y changent rien. Gemmrich participe à la montée en puissance girondine.
« Des garçons comme Gérard Soler, Bernard Lacombe, Marius Trésor, Omar Sahnoun, dont le souvenir m’a marqué ( le talentueux milieu de terrain est décédé d’une crise cardiaque, au cours d’un entraînement en avril 1980 ), sont arrivés en même temps, souligne Albert Gemmrich. Il y avait une grosse volonté de la part de tout un environnement de faire des Girondins un grand club. » La politique n’allait pas tarder à se montrer fructueuse.
Alain Giresse se charge d’intégrer tous les nouveaux arrivants et d’initier le transfuge du Racing à la chasse à la palombe et la mayonnaise prend. « Il y avait une osmose exceptionnelle dans le groupe, en dehors du terrain aussi, explique le président de la Ligue du Grand-Est. Nos épouses s’entendaient à merveille. Et ensuite, s’il y a eu Luis Carniglia ou Raymond Goethals sur le banc, il faut également souligner l’influence d’Aimé Jacquet. »
Arrivé trois ans après, en même temps que Raymond Domenech, Léonard Specht ne retrouve pas Albert Gemmrich, parti lui à Lille à l’été 1982. Mais le défenseur, comme un deuxième étage de la fusée, incarne bientôt la main mise bordelaise sur le championnat de France. « En cinq ans, j’ai décroché trois titres, deux Coupes de France, souligne-t-il sans forfanterie. Mais c’était avant tout un groupe où il n’y avait que des internationaux ou presque. »
Là aussi, le natif de Mommenheim comprend rapidement où il met les pieds. L’ancien Premier ministre et maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas, est présent aux entraînements. Année après année, à se côtoyer au quotidien, les éléments de l’équipe jouent ensemble les yeux fermés.
« Au stade, il y avait de la ferveur, 25 000 personnes à chaque match, souligne « Léo ». Aimé Jacquet était le patron sportif et nous a amenés à tous travailler dans le même sens. Et au quotidien, comme aujourd’hui, les choses se faisaient dans la douceur. C’est à l’image d’une ville. Aujourd’hui, quand j’y retourne, comme il y a quelques jours, on me reconnaît. Mais à l’époque, je pouvais aller chercher mon pain sans qu’on ne me dérange. » Cela n’a pas empêché Bordeaux de tutoyer les sommets européens, de mettre en péril la Juventus en une demi-finale de Coupe d’Europe des clubs champions (3-0, 0-2, en 1985).
Et si le stade a changé, si la concurrence s’est intensifiée, si l’OM, Lyon puis le PSG ont pris le relais, Bordeaux continue de tracer sa route, discrète, s’appuyant sur quelques valeurs, des figures, à l’instar de Marius Trésor ou de Patrick Battiston à la formation. Et si la manche aller, le 8 décembre dernier, avait tourné à la démonstration strasbourgeoise (0-3), Thierry Laurey et sa bande ont toutes les raisons de se méfier. Bordeaux est à la Meinau samedi et ce n’est certainement pas pour rigoler. Question de tradition.
dna
Si Albert Gemmrich (à droite) et Léonard Specht (à gauche) ont tapé leurs premiers ballons en Alsace, ils ne se sont pas non plus montrés maladroits à Bordeaux, dont ils ont contribué à l’ascension, après le titre décroché avec le Racing.
Entre le Racing et Bordeaux, les relations ont été nourries depuis une trentaine d’années. À la fin des années 70 et au début des années 80, deux champions de France strasbourgeois, s’exilent sur les bords de la Garonne pour initier un lien fort et passionné.
Il y en a quelques-uns qui avaient fait le trajet avant. Il y en aura eu de nombreux qui sont passés d’une boutique à l’autre après. Et le parcours des deux clubs historiques du foot français, 122 saisons parmi l’élite à eux deux, est riche de confrontations majeures, de sommets enlevés, d’une rivalité bien ancrée.
La distance, 950 kilomètres minimum, n’édulcore pas la passion en l’occurrence. Entre le Racing et les Girondins, entre la Meinau et le Stade Atlantique, qui a succédé à Lescure ou Chaban-Delmas, battent deux conceptions du ballon rond.
La Cadillac de Claude Bez à l’aéroport
Le Ciel Bleu et le Marine se marient mal ? Ils sont notamment quatre champions de France de 1979 à avoir brillé sous le maillot au scapulaire, et, en même temps à avoir initié les contrariétés, de la jalousie et un soupçon d’hostilité. Ainsi, par ici, de nombreux suiveurs considèrent encore aujourd’hui la victoire en finale de la coupe de la Ligue, en 1996 (0-0, 6 tab à 5) comme le plus beau jour de leur vie. Ce sont les mêmes qui ont tremblé jusqu’au bout d’heureux barrages disputés parce que dans le groupe de D2, Bordeaux était devant, en 1992.
Et avant cela, il y a donc eu une déchirure. Dans le sillage du titre mythique de 1979, Albert Gemmrich (dès 1979), Léonard Specht et Raymond Domenech (en 1982) et le regretté Dominique Dropsy (1984) ont quitté les bords de l’Ill pour ceux de la Garonne. Le Racing sera un champion sans lendemain vraiment glorieux pendant que Bordeaux a mis sa grosse papatte sur le foot français. « Il y avait un projet ambitieux, souligne Gemmrich, le premier à partir, en 1979. J’arrivais en fin de contrat. Alain Giresse m’avait encouragé à rejoindre les Girondins. J’ai longuement réfléchi avec mon épouse. » Il a franchi le pas, à l’âge de 24 ans, et l’avant-centre de l’époque n’a pas eu à le regretter.
Claude Bez, le président bordelais, phobique des avions, vient le convaincre à… l’aéroport de Strasbourg qu’il a rejoint au volant de sa Cadillac. La cour de l’Ajax d’Amsterdam – « mais il y avait beaucoup d’impôts à payer aux Pays-Bas » –, une relance du président du PSG, Francis Borelli, n’y changent rien. Gemmrich participe à la montée en puissance girondine.
« Des garçons comme Gérard Soler, Bernard Lacombe, Marius Trésor, Omar Sahnoun, dont le souvenir m’a marqué ( le talentueux milieu de terrain est décédé d’une crise cardiaque, au cours d’un entraînement en avril 1980 ), sont arrivés en même temps, souligne Albert Gemmrich. Il y avait une grosse volonté de la part de tout un environnement de faire des Girondins un grand club. » La politique n’allait pas tarder à se montrer fructueuse.
Alain Giresse se charge d’intégrer tous les nouveaux arrivants et d’initier le transfuge du Racing à la chasse à la palombe et la mayonnaise prend. « Il y avait une osmose exceptionnelle dans le groupe, en dehors du terrain aussi, explique le président de la Ligue du Grand-Est. Nos épouses s’entendaient à merveille. Et ensuite, s’il y a eu Luis Carniglia ou Raymond Goethals sur le banc, il faut également souligner l’influence d’Aimé Jacquet. »
Arrivé trois ans après, en même temps que Raymond Domenech, Léonard Specht ne retrouve pas Albert Gemmrich, parti lui à Lille à l’été 1982. Mais le défenseur, comme un deuxième étage de la fusée, incarne bientôt la main mise bordelaise sur le championnat de France. « En cinq ans, j’ai décroché trois titres, deux Coupes de France, souligne-t-il sans forfanterie. Mais c’était avant tout un groupe où il n’y avait que des internationaux ou presque. »
Là aussi, le natif de Mommenheim comprend rapidement où il met les pieds. L’ancien Premier ministre et maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas, est présent aux entraînements. Année après année, à se côtoyer au quotidien, les éléments de l’équipe jouent ensemble les yeux fermés.
« Au stade, il y avait de la ferveur, 25 000 personnes à chaque match, souligne « Léo ». Aimé Jacquet était le patron sportif et nous a amenés à tous travailler dans le même sens. Et au quotidien, comme aujourd’hui, les choses se faisaient dans la douceur. C’est à l’image d’une ville. Aujourd’hui, quand j’y retourne, comme il y a quelques jours, on me reconnaît. Mais à l’époque, je pouvais aller chercher mon pain sans qu’on ne me dérange. » Cela n’a pas empêché Bordeaux de tutoyer les sommets européens, de mettre en péril la Juventus en une demi-finale de Coupe d’Europe des clubs champions (3-0, 0-2, en 1985).
Et si le stade a changé, si la concurrence s’est intensifiée, si l’OM, Lyon puis le PSG ont pris le relais, Bordeaux continue de tracer sa route, discrète, s’appuyant sur quelques valeurs, des figures, à l’instar de Marius Trésor ou de Patrick Battiston à la formation. Et si la manche aller, le 8 décembre dernier, avait tourné à la démonstration strasbourgeoise (0-3), Thierry Laurey et sa bande ont toutes les raisons de se méfier. Bordeaux est à la Meinau samedi et ce n’est certainement pas pour rigoler. Question de tradition.
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Presque au complet
État des terrains d’entraînement obligent, Thierry Laurey et ses hommes se sont rabattus sur le terrain synthétique de la Musau pour s’entraîner hier. L’infirmerie strasbourgeoise est désormais quasiment vide, seul Anthony Gonçalves, ménagé ces derniers jours, ne s’étant pas entraîné avec le groupe. Le milieu de terrain est de toute façon suspendu pour la rencontre face à Bordeaux, tout comme Dimitri Lienard.
Oukidja peut jouer
L’entraîneur doit donc repenser son milieu de terrain ou son système tactique. Jérémy Grimm pourrait être titularisé au poste de récupérateur tandis que Jean-Eudes Aholou remontrait d’un cran dans le dispositif.
Par ailleurs, touché pour une entorse au genou à Marseille, mi-janvier, Alexandre Oukidja s’entraîne tout à fait normalement. « Il peut jouer », a indiqué Thierry Laurey hier qui pourrait replacer le numéro 2 sur le banc.
Enfin, la recrue du mercato hivernal, Moataz Zemzemi a investi le vestiaire où il doit désormais prendre ses habitudes. Le jeune (18 ans) milieu tunisien ne sera pas concerné par le match de samedi ni dans l’immédiat par la Ligue 1 puisque le Racing entend tout d’abord qu’il réussisse son intégration en Alsace.
dna
État des terrains d’entraînement obligent, Thierry Laurey et ses hommes se sont rabattus sur le terrain synthétique de la Musau pour s’entraîner hier. L’infirmerie strasbourgeoise est désormais quasiment vide, seul Anthony Gonçalves, ménagé ces derniers jours, ne s’étant pas entraîné avec le groupe. Le milieu de terrain est de toute façon suspendu pour la rencontre face à Bordeaux, tout comme Dimitri Lienard.
Oukidja peut jouer
L’entraîneur doit donc repenser son milieu de terrain ou son système tactique. Jérémy Grimm pourrait être titularisé au poste de récupérateur tandis que Jean-Eudes Aholou remontrait d’un cran dans le dispositif.
Par ailleurs, touché pour une entorse au genou à Marseille, mi-janvier, Alexandre Oukidja s’entraîne tout à fait normalement. « Il peut jouer », a indiqué Thierry Laurey hier qui pourrait replacer le numéro 2 sur le banc.
Enfin, la recrue du mercato hivernal, Moataz Zemzemi a investi le vestiaire où il doit désormais prendre ses habitudes. Le jeune (18 ans) milieu tunisien ne sera pas concerné par le match de samedi ni dans l’immédiat par la Ligue 1 puisque le Racing entend tout d’abord qu’il réussisse son intégration en Alsace.
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Changements obligatoires
En l'absence conjuguée de Dimitri Lienard et Anthony Gonçalves, tous deux suspendus pour une accumulation de cartons jaune, Thierry Laurey va devoir modifier son onze de départ pour affronter Bordeaux, demain soir, à la Meinau, dans le cadre de la 24e journée de Ligue 1.
Après la défaite concédée sur le fil à Lille, dimanche dernier (2-1), le Racing va tenter de reprendre sa marche en avant demain soir, face aux Girondins de Bordeaux, lors de la 24e journée de Ligue 1. Des Girondins dont "coach" Laurey se méfie beaucoup, étant donné que cette équipe bordelaise, désormais entraînée par Gustavo Poyet, n'a plus grand chose à voir avec sa pâle copie de l'automne. Au stade Atlantique, les Strasbourgeois avaient en effet donné la leçon à des Girondins complètement à côté de la plaque (0-3), qui se sont bien relancés depuis.
Pour tenter de prendre trois points précieux en vue du maintien, Thierry Laurey devrait s'appuyer sur une organisation différente de son habituel 4-4-2 en losange. En raison des forfaits de Lienard et Gonçalves (suspendus), il n'a de toute façon pas d'autre choix que de modifier son onze de départ par rapport au dernier déplacement dans le Nord.
Derrière, Foulquier et Lala devraient être reconduit sur les côtés, tout comme la charnière Mangane - Martinez. A moins que Koné ne prenne la place de cap'taine Mangane... A voir. Au milieu, dans une organisation en 4-2-3-1, Grimm et Aholou devraient faire la paire en récupération, derrière une ligne de trois avec Da Costa à droite, Martin en dix et Terrier à gauche. Saadi, efficace la semaine passée en Coupe de France comme en championnat (deux buts en deux rencontres) pourrait bien débuter seul en pointe. Dans les buts, Bingourou Kamara, désormais débarrassé de ses soucis au genou, devrait enchaîner après ses deux titularisations de la semaine passée.
Le groupe: Kamara, Bonnefoi - Salmier, Seka, Martinez, Mangane, Koné, Lala, Foulquier - Nogueira, Aholou, Grimm, Martin - Blayac, Bahoken, Saadi, Da Costa, Terrier.
Absents: Corgnet, Ndour (reprise), Oukidja (choix de l'entraîneur), Lienard, Gonçalves (suspendus)
dna
En l'absence conjuguée de Dimitri Lienard et Anthony Gonçalves, tous deux suspendus pour une accumulation de cartons jaune, Thierry Laurey va devoir modifier son onze de départ pour affronter Bordeaux, demain soir, à la Meinau, dans le cadre de la 24e journée de Ligue 1.
Après la défaite concédée sur le fil à Lille, dimanche dernier (2-1), le Racing va tenter de reprendre sa marche en avant demain soir, face aux Girondins de Bordeaux, lors de la 24e journée de Ligue 1. Des Girondins dont "coach" Laurey se méfie beaucoup, étant donné que cette équipe bordelaise, désormais entraînée par Gustavo Poyet, n'a plus grand chose à voir avec sa pâle copie de l'automne. Au stade Atlantique, les Strasbourgeois avaient en effet donné la leçon à des Girondins complètement à côté de la plaque (0-3), qui se sont bien relancés depuis.
Pour tenter de prendre trois points précieux en vue du maintien, Thierry Laurey devrait s'appuyer sur une organisation différente de son habituel 4-4-2 en losange. En raison des forfaits de Lienard et Gonçalves (suspendus), il n'a de toute façon pas d'autre choix que de modifier son onze de départ par rapport au dernier déplacement dans le Nord.
Derrière, Foulquier et Lala devraient être reconduit sur les côtés, tout comme la charnière Mangane - Martinez. A moins que Koné ne prenne la place de cap'taine Mangane... A voir. Au milieu, dans une organisation en 4-2-3-1, Grimm et Aholou devraient faire la paire en récupération, derrière une ligne de trois avec Da Costa à droite, Martin en dix et Terrier à gauche. Saadi, efficace la semaine passée en Coupe de France comme en championnat (deux buts en deux rencontres) pourrait bien débuter seul en pointe. Dans les buts, Bingourou Kamara, désormais débarrassé de ses soucis au genou, devrait enchaîner après ses deux titularisations de la semaine passée.
Le groupe: Kamara, Bonnefoi - Salmier, Seka, Martinez, Mangane, Koné, Lala, Foulquier - Nogueira, Aholou, Grimm, Martin - Blayac, Bahoken, Saadi, Da Costa, Terrier.
Absents: Corgnet, Ndour (reprise), Oukidja (choix de l'entraîneur), Lienard, Gonçalves (suspendus)
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
L’heure de grandir
Sur une mauvaise série en championnat, le Racing doit entretenir son autorité domestique face à Bordeaux qui va mieux, pour ne pas dévisser au classement.
C’était il y a deux mois, c’était hier mais c’est déjà loin. Pour la première de son histoire au stade Atlantique, le Racing avait donné la leçon.
Martin Terrier avait été l’auteur d’un but d’anthologie en passant en revue les piquets défensifs bordelais. Les Girondins plongeaient dans la crise quand les Strasbourgeois étaient au crépuscule d’une jolie remontée, cinquième étape d’une série de six matches sans défaite et à 14 points.
C’était comme si les rôles avaient été inversés. Le public bordelais était tout fâché, son club perdait sa légendaire sérénité quand les Strasbourgeois incarnaient des promus tout à fait légitimes à la table retrouvée des grands. Depuis, il pleut, beaucoup, et pas seulement sur les terrains d’Alsace.
Kader Mangane et ses copains ont un coup de mou, un vrai, et l’inquiétude pointe. Les Bleus jouent moins bien, sont moins efficaces et ce n’est pas la dernière sortie au stade Pierre-Mauroy qui a modifié le constat. Ils ont réussi à perdre (2-1) face à des fantômes lillois qui n’avaient pas plus belle mine que les Bordelais début décembre. Les voilà plombés par une série de quatre défaites en cinq matches.
« Quand tu as confiance en toi, tu vas de l’avant. Quand tu n’as pas confiance, tu te recroquevilles »
Comme il avait refusé de s’enflammer au cœur de la bonne période de 2017, l’entraîneur Thierry Laurey se refuse de tomber dans la sinistrose, alors que les actions strasbourgeoises plongent. « On peut aussi considérer que l’on est à trois victoires en six matches, souligne-t-il, en prenant en compte les deux victoires de l’année en Coupe de France. Ce n’est pas un bilan si mauvais, même si ce n’est pas bon d’un point de vue comptable. Je constate que l’équipe donne le meilleur d’elle-même. » Ces temps-ci, ce n’est pas suffisant.
Et il s’agira encore de hausser le curseur, en s’appuyant très certainement sur Idriss Saadi en pointe, le Strasbourgeois qui retrouve des couleurs tandis que son équipe est pâlotte.
Car les Girondins débarquent en Alsace avec un collectif à nouveau redoutable, à un niveau un peu plus conforme à ce qui était attendu sur la ligne de départ, quand leurs dirigeants rêvaient à demi-mot de qualification en Ligue des champions. Victorieux à Troyes et à Nantes, donc sur une série de deux succès à l’extérieur, ils ont renoué avec une mentalité de vainqueur.
Leur victoire face à Lyon (3-1) a confirmé la tendance récente. « Et ils ont perdu face à Caen sur une étourderie, constate Thierry Laurey. Si notre série n’est pas si mauvaise, la leur est très bonne. Par rapport au match aller, Bordeaux n’est pas très différent dans sa composition, mais dans l’esprit, c’est une tout autre équipe. Quand tu as confiance en toi, tu vas de l’avant. Quand tu n’as pas confiance, tu te recroquevilles. » Il conviendra de s’affranchir de la pression inhérente à des tunnels sans guère de points quand tout devient plus compliqué.
Les suiveurs bordelais privés de voyage en Alsace
En ce sens, l’engouement populaire ne sera pas de trop. Il ne se dément pas. En dépit du temps et des résultats, ils seront encore plus de 25 000 à encourager leurs favoris. Hier, il n’y avait guère que les places du parcage… visiteur en vente. Les suiveurs bordelais se sont illustrés en mal ces derniers temps. À Troyes, une banderole brûlée avait conduit à un début d’incendie.
Un arrêté préfectoral les a dispensés du long voyage en Alsace, ce rendez-vous traditionnel qui s’inscrit, pour le Racing dans un enchaînement dense de rencontres – le match constitue le 6e d’une série de huit en trente jours –, avec des confrontations face à des rivaux concernés aussi par le maintien.
Bordeaux fait-il encore partie de cette dernière catégorie ? Il y aura un début de réponse ce soir. Mais il n’est pas interdit au Racing d’avoir l’ambition d’un bon résultat. Avec une huitième victoire en Ligue 1 à son compteur, au terme du week-end, il dépasserait tout bonnement son invité du jour. C’est une raison supplémentaire pour faire les choses bien.
dna
Sur une mauvaise série en championnat, le Racing doit entretenir son autorité domestique face à Bordeaux qui va mieux, pour ne pas dévisser au classement.
C’était il y a deux mois, c’était hier mais c’est déjà loin. Pour la première de son histoire au stade Atlantique, le Racing avait donné la leçon.
Martin Terrier avait été l’auteur d’un but d’anthologie en passant en revue les piquets défensifs bordelais. Les Girondins plongeaient dans la crise quand les Strasbourgeois étaient au crépuscule d’une jolie remontée, cinquième étape d’une série de six matches sans défaite et à 14 points.
C’était comme si les rôles avaient été inversés. Le public bordelais était tout fâché, son club perdait sa légendaire sérénité quand les Strasbourgeois incarnaient des promus tout à fait légitimes à la table retrouvée des grands. Depuis, il pleut, beaucoup, et pas seulement sur les terrains d’Alsace.
Kader Mangane et ses copains ont un coup de mou, un vrai, et l’inquiétude pointe. Les Bleus jouent moins bien, sont moins efficaces et ce n’est pas la dernière sortie au stade Pierre-Mauroy qui a modifié le constat. Ils ont réussi à perdre (2-1) face à des fantômes lillois qui n’avaient pas plus belle mine que les Bordelais début décembre. Les voilà plombés par une série de quatre défaites en cinq matches.
« Quand tu as confiance en toi, tu vas de l’avant. Quand tu n’as pas confiance, tu te recroquevilles »
Comme il avait refusé de s’enflammer au cœur de la bonne période de 2017, l’entraîneur Thierry Laurey se refuse de tomber dans la sinistrose, alors que les actions strasbourgeoises plongent. « On peut aussi considérer que l’on est à trois victoires en six matches, souligne-t-il, en prenant en compte les deux victoires de l’année en Coupe de France. Ce n’est pas un bilan si mauvais, même si ce n’est pas bon d’un point de vue comptable. Je constate que l’équipe donne le meilleur d’elle-même. » Ces temps-ci, ce n’est pas suffisant.
Et il s’agira encore de hausser le curseur, en s’appuyant très certainement sur Idriss Saadi en pointe, le Strasbourgeois qui retrouve des couleurs tandis que son équipe est pâlotte.
Car les Girondins débarquent en Alsace avec un collectif à nouveau redoutable, à un niveau un peu plus conforme à ce qui était attendu sur la ligne de départ, quand leurs dirigeants rêvaient à demi-mot de qualification en Ligue des champions. Victorieux à Troyes et à Nantes, donc sur une série de deux succès à l’extérieur, ils ont renoué avec une mentalité de vainqueur.
Leur victoire face à Lyon (3-1) a confirmé la tendance récente. « Et ils ont perdu face à Caen sur une étourderie, constate Thierry Laurey. Si notre série n’est pas si mauvaise, la leur est très bonne. Par rapport au match aller, Bordeaux n’est pas très différent dans sa composition, mais dans l’esprit, c’est une tout autre équipe. Quand tu as confiance en toi, tu vas de l’avant. Quand tu n’as pas confiance, tu te recroquevilles. » Il conviendra de s’affranchir de la pression inhérente à des tunnels sans guère de points quand tout devient plus compliqué.
Les suiveurs bordelais privés de voyage en Alsace
En ce sens, l’engouement populaire ne sera pas de trop. Il ne se dément pas. En dépit du temps et des résultats, ils seront encore plus de 25 000 à encourager leurs favoris. Hier, il n’y avait guère que les places du parcage… visiteur en vente. Les suiveurs bordelais se sont illustrés en mal ces derniers temps. À Troyes, une banderole brûlée avait conduit à un début d’incendie.
Un arrêté préfectoral les a dispensés du long voyage en Alsace, ce rendez-vous traditionnel qui s’inscrit, pour le Racing dans un enchaînement dense de rencontres – le match constitue le 6e d’une série de huit en trente jours –, avec des confrontations face à des rivaux concernés aussi par le maintien.
Bordeaux fait-il encore partie de cette dernière catégorie ? Il y aura un début de réponse ce soir. Mais il n’est pas interdit au Racing d’avoir l’ambition d’un bon résultat. Avec une huitième victoire en Ligue 1 à son compteur, au terme du week-end, il dépasserait tout bonnement son invité du jour. C’est une raison supplémentaire pour faire les choses bien.
dna
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Sans strass, avec Poyet
En perdition à la fin de l’ère Gourvennec, Bordeaux a redressé la barre avec deux succès de rang, dont celui contre Lyon pour les débuts de Gustavo Poyet (3-1).
La victoire à Troyes le 13 janvier (0-1) lui avait accordé un répit après six revers de rang (quatre en L 1, une en 8es de finale de Coupe de la Ligue à Toulouse et une autre en Coupe de France à Granville). Mais le sursis a été de courte durée.
Trois jours plus tard, les Girondins (re)chutaient au stade Atlantique contre Caen (0-2) et leur coach, Jocelyn Gourvennec, longtemps soutenu par ses dirigeants, était prié de faire ses bagages. Proche de son entraîneur, le défenseur international et capitaine Jérémy Toulalan résiliait aussitôt son contrat.
Ainsi s’achevait, pour le club au scapulaire, une terrible période de 14 journées, inaugurée un soir de débâcle au PSG (6-2 fin septembre). Troisième avant d’aller au Parc, Bordeaux avait enchaîné, durant cette passe maudite, dix échecs, deux nuls et seulement deux victoires. Le pire bilan de la L1 conduisait à une sacrée glissade à la 13e place (15e même à Noël).
Jonas Martin : « S’il a le temps… »
Alors que le bateau marine traversait un déstabilisant moment de flottement, le préparateur physique Éric Bédouet a assuré un intérim court, mais réussi à Nantes le 20 janvier (0-1).
Dans la foulée du succès aussi précieux qu’étriqué, le président Stéphane Martin a annoncé le nom du successeur de Gourvennec, l’Uruguayen Gustavo Poyet, ancien joueur de River Plate arrivé en Europe sous les couleurs de Grenoble (1998-2000), avant de passer, entre autres, par Saragosse, Chelsea et Tottenham. Comme coach, ses expériences à Sunderland, l’AEK Athènes et au Betis Séville se sont toutes achevées prématurément.
Mais pour sa première sur le banc, l’ex-milieu international de la ‘‘Celeste’’ a marqué son territoire en menant les Girondins à la victoire dimanche contre Lyon (3-1), la deuxième d’affilée contre un membre du Top 5 qui les a réinstallés dans le Top 10.
Durant quelques mois en 2016-2017, le milieu de terrain du Racing Jonas Martin a fréquenté Gustavo Poyet au Betis, avant que le club sévillan ne remercie le Sud-Américain début novembre. Il en garde un excellent souvenir.
« C’est lui qui est venu me chercher pour me faire signer. Je l’ai côtoyé de la préparation d’avant-saison à la 7e ou 8e journée. Ça s’est super bien passé. C’est un bon coach. Mais il n’a pas été adroit dans sa communication et a été viré pour ça. C’est un entraîneur qui aime le ballon et est proche de ses joueurs. On a quelquefois l’impression qu’il est encore joueur lui-même. Il base ses séances sur le jeu, le plaisir, mais est très rigoureux dans le travail. Il ne faut pas la lui faire à l’envers. Il te donne sa confiance. En retour, il faut la lui rendre. J’ai pris beaucoup de plaisir à bosser avec lui. Il va faire du bien à Bordeaux. »
L’ex-Montpelliérain n’a donc « pas été surpris de voir Bordeaux taper Lyon. » Il s’en explique : « Gustavo Poyet a sa propre identité de jeu. Je trouve que c’est ce qui manquait à Bordeaux ces dernières années où les gens se faisaient un peu ch… au stade. Là, je pense qu’ils vont retrouver le plaisir du jeu. Après, je ne sais pas s’il réussira parce que c’est assez dur en France. Il lui faudra du temps. S’il en a, il peut faire de belles choses. »
dna
En perdition à la fin de l’ère Gourvennec, Bordeaux a redressé la barre avec deux succès de rang, dont celui contre Lyon pour les débuts de Gustavo Poyet (3-1).
La victoire à Troyes le 13 janvier (0-1) lui avait accordé un répit après six revers de rang (quatre en L 1, une en 8es de finale de Coupe de la Ligue à Toulouse et une autre en Coupe de France à Granville). Mais le sursis a été de courte durée.
Trois jours plus tard, les Girondins (re)chutaient au stade Atlantique contre Caen (0-2) et leur coach, Jocelyn Gourvennec, longtemps soutenu par ses dirigeants, était prié de faire ses bagages. Proche de son entraîneur, le défenseur international et capitaine Jérémy Toulalan résiliait aussitôt son contrat.
Ainsi s’achevait, pour le club au scapulaire, une terrible période de 14 journées, inaugurée un soir de débâcle au PSG (6-2 fin septembre). Troisième avant d’aller au Parc, Bordeaux avait enchaîné, durant cette passe maudite, dix échecs, deux nuls et seulement deux victoires. Le pire bilan de la L1 conduisait à une sacrée glissade à la 13e place (15e même à Noël).
Jonas Martin : « S’il a le temps… »
Alors que le bateau marine traversait un déstabilisant moment de flottement, le préparateur physique Éric Bédouet a assuré un intérim court, mais réussi à Nantes le 20 janvier (0-1).
Dans la foulée du succès aussi précieux qu’étriqué, le président Stéphane Martin a annoncé le nom du successeur de Gourvennec, l’Uruguayen Gustavo Poyet, ancien joueur de River Plate arrivé en Europe sous les couleurs de Grenoble (1998-2000), avant de passer, entre autres, par Saragosse, Chelsea et Tottenham. Comme coach, ses expériences à Sunderland, l’AEK Athènes et au Betis Séville se sont toutes achevées prématurément.
Mais pour sa première sur le banc, l’ex-milieu international de la ‘‘Celeste’’ a marqué son territoire en menant les Girondins à la victoire dimanche contre Lyon (3-1), la deuxième d’affilée contre un membre du Top 5 qui les a réinstallés dans le Top 10.
Durant quelques mois en 2016-2017, le milieu de terrain du Racing Jonas Martin a fréquenté Gustavo Poyet au Betis, avant que le club sévillan ne remercie le Sud-Américain début novembre. Il en garde un excellent souvenir.
« C’est lui qui est venu me chercher pour me faire signer. Je l’ai côtoyé de la préparation d’avant-saison à la 7e ou 8e journée. Ça s’est super bien passé. C’est un bon coach. Mais il n’a pas été adroit dans sa communication et a été viré pour ça. C’est un entraîneur qui aime le ballon et est proche de ses joueurs. On a quelquefois l’impression qu’il est encore joueur lui-même. Il base ses séances sur le jeu, le plaisir, mais est très rigoureux dans le travail. Il ne faut pas la lui faire à l’envers. Il te donne sa confiance. En retour, il faut la lui rendre. J’ai pris beaucoup de plaisir à bosser avec lui. Il va faire du bien à Bordeaux. »
L’ex-Montpelliérain n’a donc « pas été surpris de voir Bordeaux taper Lyon. » Il s’en explique : « Gustavo Poyet a sa propre identité de jeu. Je trouve que c’est ce qui manquait à Bordeaux ces dernières années où les gens se faisaient un peu ch… au stade. Là, je pense qu’ils vont retrouver le plaisir du jeu. Après, je ne sais pas s’il réussira parce que c’est assez dur en France. Il lui faudra du temps. S’il en a, il peut faire de belles choses. »
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Au relais des suspendus
Le Racing et Bordeaux doivent composer avec des absences pour suspension. Deux éléments, habitués du onze de départ, manquent dans le camp alsacien.
Pour Thierry Laurey, il s’agit de remplacer Anthony Gonçalves et Dimitri Lienard, punis pour accumulation de cartons jaunes. Tout laisse à penser que Jérémy Grimm ( ci-dessus ) sera incorporé au trio de l’entrejeu, a priori dans un rôle de sentinelle. Ainsi, Jean-Eudes Aholou devrait être aligné, un cran plus haut, au niveau de Jonas Martin. Le Racing s’appuiera également sur un trio offensif pour contrarier la défense visiteuse. Les habituels Martin Terrier et Nuno Da Costa entoureront Idriss Saadi, qui revient en forme et pourrait donc être titularisé pour la première fois en Ligue 1 depuis le 30 septembre et le déplacement à Dijon. En défense, un petit doute entoure la charnière, les associations Mangane-Martinez et Koné-Martinez ayant été testées cette semaine. Le capitaine sénégalais devrait tout de même être reconduit au détriment du Burkinabé, tout comme Lala et Foulquier sur les côtés.
Prime aux sortants
À Bordeaux, la prime est également accordée aux sortants qui ont su s’illustrer face à Lyon, il y a une semaine (3-1). Gustavo Poyet devra faire sans Otavio, qui a vu rouge à l’occasion de cette victoire. Valentin Vada et Zeydou Youssouf sont en balance pour relayer le Brésilien, le Danois Lukas Lerager étant destiné à jouer le rôle de sentinelle. En défense centrale, Jules Kounde épate en ce mois de janvier et devrait être préféré à Paul Baysse, de retour de suspension mais a priori cantonné un banc.
Bordeaux s’est montré ambitieux jusqu’au bout lors de ce mercato hivernal, bien décidé à redresser la barre. Il a accueilli l’avant-centre Martin Braithwhaite, l’ancien de Toulouse prêté par Middlesbrough. Il sera remplaçant, le trio offensif étant composé de Malcolm, Laborde et De Préville.
ABSENTS. – Au Racing : Lienard, Gonçalves (suspendus), Corgnet, Oukidja, Ndour, Zohi (choix de l’entraîneur), Zemzemi (non qualifié).
À Bordeaux : Plasil, Otavio (suspendus), Lewczuk, Mendy, Verdon (blessés), Cafu, Contento, Carrique (choix de l’entraîneur).
dna
Le Racing et Bordeaux doivent composer avec des absences pour suspension. Deux éléments, habitués du onze de départ, manquent dans le camp alsacien.
Pour Thierry Laurey, il s’agit de remplacer Anthony Gonçalves et Dimitri Lienard, punis pour accumulation de cartons jaunes. Tout laisse à penser que Jérémy Grimm ( ci-dessus ) sera incorporé au trio de l’entrejeu, a priori dans un rôle de sentinelle. Ainsi, Jean-Eudes Aholou devrait être aligné, un cran plus haut, au niveau de Jonas Martin. Le Racing s’appuiera également sur un trio offensif pour contrarier la défense visiteuse. Les habituels Martin Terrier et Nuno Da Costa entoureront Idriss Saadi, qui revient en forme et pourrait donc être titularisé pour la première fois en Ligue 1 depuis le 30 septembre et le déplacement à Dijon. En défense, un petit doute entoure la charnière, les associations Mangane-Martinez et Koné-Martinez ayant été testées cette semaine. Le capitaine sénégalais devrait tout de même être reconduit au détriment du Burkinabé, tout comme Lala et Foulquier sur les côtés.
Prime aux sortants
À Bordeaux, la prime est également accordée aux sortants qui ont su s’illustrer face à Lyon, il y a une semaine (3-1). Gustavo Poyet devra faire sans Otavio, qui a vu rouge à l’occasion de cette victoire. Valentin Vada et Zeydou Youssouf sont en balance pour relayer le Brésilien, le Danois Lukas Lerager étant destiné à jouer le rôle de sentinelle. En défense centrale, Jules Kounde épate en ce mois de janvier et devrait être préféré à Paul Baysse, de retour de suspension mais a priori cantonné un banc.
Bordeaux s’est montré ambitieux jusqu’au bout lors de ce mercato hivernal, bien décidé à redresser la barre. Il a accueilli l’avant-centre Martin Braithwhaite, l’ancien de Toulouse prêté par Middlesbrough. Il sera remplaçant, le trio offensif étant composé de Malcolm, Laborde et De Préville.
ABSENTS. – Au Racing : Lienard, Gonçalves (suspendus), Corgnet, Oukidja, Ndour, Zohi (choix de l’entraîneur), Zemzemi (non qualifié).
À Bordeaux : Plasil, Otavio (suspendus), Lewczuk, Mendy, Verdon (blessés), Cafu, Contento, Carrique (choix de l’entraîneur).
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
100
Vous doutiez que c’est un vrai classique qui se dispute ce soir à la Meinau ? Sachez que c’est la 100e confrontation entre Strasbourgeois et Bordelais dans le cadre du championnat de France. Pour être tout à fait exact, ce n’est pas la 100e en élite hexagonale puisque les deux équipes ont croisé le fer en D2 lors de la saison 1991-1992. Lors des 99 précédents, les Girondins ont généralement été supérieurs puisqu’ils ont accumulé 40 victoires pour 35 nuls et 24 succès alsaciens. Le dernier match en date, à la Meinau, s’était soldé par un nul (1-1, David Bellion répondant à Kevin Gameiro), en octobre 2007. Plus de 10 ans après, l’affiche redevient d’une actualité brûlante.dna
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Les équipes sont connues:
RACING: Kamara - Foulquier, Mangane (cap.), Martinez, Lala - Grimm, Martin Aholou - Da Costa, Saadi, Terrier. Entraîneur: Thierry Laurey.
BORDEAUX: Costil (cap.) - Sabaly, Koundé, Pablo, Poundjé - Méïté, Lerager, Sankharé - Malcom, Laborde, De Préville. Entraîneur: Gustavo Poyet.
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On se souvient qu'à l'aller, le Racing avait administré une véritable rouste aux Girondins en s'imposant 3-0 au Matmut-Atlantique. En difficulté à l'époque, l'entraîneur bordelais Jocelyn Gourvennec a été remercié quelques semaines plus tard. C'est l'Uruguayen Gustavo Poyet qui l'a remplacé au Haillan.
.
Les Girondins vont un peu mieux depuis la claque de l'élimination en 32e de finale de Coupe de France par Granville (N2). Ils restent en effet sur trois victoires (à Troyes, Nantes et contre Lyon) en quatre matches (défaite contre Caen à domicile).
.
Le Racing n'est pas au mieux en championnat en 2018 et présente le rendement inverse que celui du club au scapulaire (défaites à Lille et Marseille, contre Guingamp pour un succès contre Dijon). En cas de victoire ce soir, il repasserait néanmoins devant Bordeaux.
.
Une bonne nouvelle est venue du côté du stade Pierre-Mauroy où le PSG a croqué le Losc, qui restera quoi qu'il arrive deux points derrière le Racing ce soir.
.
La pelouse à l'air bien plus praticable que face à Dijon où les 22 joueurs avaient pratiqué un sport entre le football et le water-polo...
.
Le Racing sera 12e au coup d'envoi ce soir, Bordeaux émargeant trois rangs au-dessus avec deux points de plus au compteur.
.
But 0-1
.
Incroyale but gag pour Bordeaux. Mangane perd le ballon devant De Preville qui part défier Kamara. Le portier strasbourgeois se couche bien sur l'intérieur du pied du Girondin. Grimm veut dégager mais sa frappe est contrée par Sankharé et se transforme en lob. Kamara est scotché sur ses appuis. Ca commence mal...
.
Foulquier obtient un coup franc, sorte de mini corner, à droite. Martin est à la manœuvre. Le ballon est dégagé sur Méïté, les Alsaciens réclament une main mais M. Brisard ne bronche pas.
.
Après cinq minutes de protestation silencieuse, en raison de l'interdiction de déplacement des supporters bordelais, les ultras strasbourgeois donnent de la voix.
.
Le Racing n'a pas l'air dans un grand soir. Les approximations techniques s'enchaînent.
.
Bordeaux se montre à nouveau dangereux sur un centre de Laborde bien coupé au premier poteau par De Préville. C'est au-dessus fort heureusement.
.
Ca en deviendrait presque comique. Les Racingmen se mettent en danger tout seul en assurant mal leur transition dans leurs 30 derniers mètres. A ce rythme-là, Kamara va passer une soirée difficile.
.
Nicols De Préville (à droite) est très remuant depuis le début de la rencontre. Demandez à Jérémy Grimm...
.
Nouveau bon coup franc obtenu à 25m par Foulquier. Malheureusement, les Alsaciens se montrent une nouvelle fois trop attentistes sur le coup de patte de Martin.
.
Le Racing a énormément de mal à poser le jeu. Bordeaux se gave de ballons dans l'entrejeu et tente de repartir vite vers l'avant.
.
Premier mouvement intéressant de la part du Racing. Ca combine bien entre Martin, Foulquier et Da Costa. Sur le débordement du Cap-Verdien, la défense girondine est en difficulté. Le cafouillage qui s'ensuit débouche sur un corner qui ne donne rien.
.
A l'image de Mangane et Martinez qui se percutent pour faire une tête en retrait vers Kamara, le Racing ne respire pas la sérénité.
.
Grimm est averti pour une semelle sur Lerager dans le rond central.
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Légère poussée alsacienne depuis quelques minutes. Mais toujours pas d'occasion franche malgré des ballons qui circulent dans les 16m visiteurs.
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Le jaune pour Pablo qui a attrapé Martin par derrière.
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Nuno Da Costa et le Racing ont du mal à trouver des espaces dans le bloc bordelais.
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Les Bordelais sont vraiment intéressants. On les sent sereins et capables de faire mal sur leurs accélérations.
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Certains Alsaciens, à l'image de Grimm et Mangane, ne sont pas à la fête ce soir alors qu'en face on ne distingue pas de maillons faibles.
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La différence dans la maîtrise entre les deux équipes est flagrante. Et pas à l'avantage du Racing...
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D'une chandelle devant la surface, De Préville cherche à lancer Laborde. La défense alsacienne est statique sauf Grimm qui dégage et se fait... contrer, sans dommage cette fois.
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Bonne séquence alsacienne avec le ballon qui navigue à plusieurs reprises dans la surface bordelaise. L'action se termine par un débordement de Terrier qui tombe après un contact avec Sabaly dans la surface. C'est trop léger pour que M. Brisard siffle un penalty.
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Dimitri Foulquier est l'un des rares strasbourgeois en jambes dans cette première période.
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La domination alsacienne est certaine mais stérile. Saadi, dos au but, a l'occasion de donner un bon ballon à Da Costa mais manque sa remise. A l'image de ces 45 premières minutes où la production n'est pas en adéquation avec les intentions.
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Cette première période est vraiment pauvre, surtout côté strasbourgeois.
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Coup franc lointain de Malcom tiré dans la boîte. Personne ne touche le ballon et Kamara doit se détendre pour éviter le break.
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C'est la pause à la Meinau. Thierry Laurey va devoir trouver les mots dans le vestiaire pour remobiliser ses troupes après un premier acte complètement manqué.
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RACING: Kamara - Foulquier, Mangane (cap.), Martinez, Lala - Grimm, Martin Aholou - Da Costa, Saadi, Terrier. Entraîneur: Thierry Laurey.
BORDEAUX: Costil (cap.) - Sabaly, Koundé, Pablo, Poundjé - Méïté, Lerager, Sankharé - Malcom, Laborde, De Préville. Entraîneur: Gustavo Poyet.
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On se souvient qu'à l'aller, le Racing avait administré une véritable rouste aux Girondins en s'imposant 3-0 au Matmut-Atlantique. En difficulté à l'époque, l'entraîneur bordelais Jocelyn Gourvennec a été remercié quelques semaines plus tard. C'est l'Uruguayen Gustavo Poyet qui l'a remplacé au Haillan.
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Les Girondins vont un peu mieux depuis la claque de l'élimination en 32e de finale de Coupe de France par Granville (N2). Ils restent en effet sur trois victoires (à Troyes, Nantes et contre Lyon) en quatre matches (défaite contre Caen à domicile).
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Le Racing n'est pas au mieux en championnat en 2018 et présente le rendement inverse que celui du club au scapulaire (défaites à Lille et Marseille, contre Guingamp pour un succès contre Dijon). En cas de victoire ce soir, il repasserait néanmoins devant Bordeaux.
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Une bonne nouvelle est venue du côté du stade Pierre-Mauroy où le PSG a croqué le Losc, qui restera quoi qu'il arrive deux points derrière le Racing ce soir.
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La pelouse à l'air bien plus praticable que face à Dijon où les 22 joueurs avaient pratiqué un sport entre le football et le water-polo...
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Le Racing sera 12e au coup d'envoi ce soir, Bordeaux émargeant trois rangs au-dessus avec deux points de plus au compteur.
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But 0-1
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Incroyale but gag pour Bordeaux. Mangane perd le ballon devant De Preville qui part défier Kamara. Le portier strasbourgeois se couche bien sur l'intérieur du pied du Girondin. Grimm veut dégager mais sa frappe est contrée par Sankharé et se transforme en lob. Kamara est scotché sur ses appuis. Ca commence mal...
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Foulquier obtient un coup franc, sorte de mini corner, à droite. Martin est à la manœuvre. Le ballon est dégagé sur Méïté, les Alsaciens réclament une main mais M. Brisard ne bronche pas.
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Après cinq minutes de protestation silencieuse, en raison de l'interdiction de déplacement des supporters bordelais, les ultras strasbourgeois donnent de la voix.
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Le Racing n'a pas l'air dans un grand soir. Les approximations techniques s'enchaînent.
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Bordeaux se montre à nouveau dangereux sur un centre de Laborde bien coupé au premier poteau par De Préville. C'est au-dessus fort heureusement.
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Ca en deviendrait presque comique. Les Racingmen se mettent en danger tout seul en assurant mal leur transition dans leurs 30 derniers mètres. A ce rythme-là, Kamara va passer une soirée difficile.
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Nicols De Préville (à droite) est très remuant depuis le début de la rencontre. Demandez à Jérémy Grimm...
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Nouveau bon coup franc obtenu à 25m par Foulquier. Malheureusement, les Alsaciens se montrent une nouvelle fois trop attentistes sur le coup de patte de Martin.
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Le Racing a énormément de mal à poser le jeu. Bordeaux se gave de ballons dans l'entrejeu et tente de repartir vite vers l'avant.
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Premier mouvement intéressant de la part du Racing. Ca combine bien entre Martin, Foulquier et Da Costa. Sur le débordement du Cap-Verdien, la défense girondine est en difficulté. Le cafouillage qui s'ensuit débouche sur un corner qui ne donne rien.
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A l'image de Mangane et Martinez qui se percutent pour faire une tête en retrait vers Kamara, le Racing ne respire pas la sérénité.
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Grimm est averti pour une semelle sur Lerager dans le rond central.
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Légère poussée alsacienne depuis quelques minutes. Mais toujours pas d'occasion franche malgré des ballons qui circulent dans les 16m visiteurs.
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Le jaune pour Pablo qui a attrapé Martin par derrière.
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Nuno Da Costa et le Racing ont du mal à trouver des espaces dans le bloc bordelais.
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Les Bordelais sont vraiment intéressants. On les sent sereins et capables de faire mal sur leurs accélérations.
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Certains Alsaciens, à l'image de Grimm et Mangane, ne sont pas à la fête ce soir alors qu'en face on ne distingue pas de maillons faibles.
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La différence dans la maîtrise entre les deux équipes est flagrante. Et pas à l'avantage du Racing...
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D'une chandelle devant la surface, De Préville cherche à lancer Laborde. La défense alsacienne est statique sauf Grimm qui dégage et se fait... contrer, sans dommage cette fois.
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Bonne séquence alsacienne avec le ballon qui navigue à plusieurs reprises dans la surface bordelaise. L'action se termine par un débordement de Terrier qui tombe après un contact avec Sabaly dans la surface. C'est trop léger pour que M. Brisard siffle un penalty.
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Dimitri Foulquier est l'un des rares strasbourgeois en jambes dans cette première période.
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La domination alsacienne est certaine mais stérile. Saadi, dos au but, a l'occasion de donner un bon ballon à Da Costa mais manque sa remise. A l'image de ces 45 premières minutes où la production n'est pas en adéquation avec les intentions.
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Cette première période est vraiment pauvre, surtout côté strasbourgeois.
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Coup franc lointain de Malcom tiré dans la boîte. Personne ne touche le ballon et Kamara doit se détendre pour éviter le break.
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C'est la pause à la Meinau. Thierry Laurey va devoir trouver les mots dans le vestiaire pour remobiliser ses troupes après un premier acte complètement manqué.
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
C'est reparti à la Meinau.
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Sankharé, le buteur, est averti pour un croche-pied sur Terrier.
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Le coup franc de Martin est dégagé en corner par la défense bordelaise. Celui-ci ne donne rien.
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But 0-2
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Sankharé trouve De Préville dans l'axe qui décale Laborde qui fait un très bon appel. La frappe croisée du Bordelais ne laisse aucune chance à Kamara.
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Grimm cède sa place à Blayac côté Racing.
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Bel enchaînement de Saadi qui contrôle, se retourne et allume Costil qui s'offre sa première parade. L'Algérien est signalé en position de hors-jeu.
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Le poteau pour Lala. Sur un coup franc dans l'axe à 25m, le latéral trouve l'arête du but de Costil qui n'avait pas bougé. Dans la continuité, Malcom vendange une balle de contre en vrillant sa frappe face à Kamara.
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A l'image d'Idriss Saadi, les attaquants strasbourgeois ne sont pas à la fête ce soir.
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Changements à Bordeaux: Baysse remplace De Préville et Braithwate supplée Laborde.
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C'est toujours très compliqué pour le Racing dont le jeu souffre de trop d'approximations.
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Da Costa, qui a connu beaucoup de déchet ce soir, cède sa place à Bahoken.
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Le Racing essaie de mettre la pression aux Bordelais mais tout ce la reste trop confus pour inverser la dynamique de cette rencontre.
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Koundjé intervient in extremis pour éviter que Bahoken ne parte seul au but.
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Rien à faire ce soir, le Racing subit vraiment les événements malgré une envie manifeste.
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Dernier changement bordelais: Kamano entre, Malcom sort.
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Corner obtenu par Aholou. Mangane est à la bagarre mais commet une faute.
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Mangane est trop court pour tromper Costil.
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Lerager, Braithwate, Sankharé s'amusent dans la surface alsacienne. Koundje s'y met aussi mais ne trouve heureusement pas le cadre.
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Il y aura trois minutes de temps additionnel.
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Jaune pour Braithwate.
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C'est la fin du calvaire strasbourgeois. Le Racing n'a jamais existé dans cette rencontre et Bordeaux s'impose logiquement à la Meinau. Cette quatrième défaite en cinq matches en 2018 (sans compter la Coupe de France) fait mal.
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Le Racing ne perd qu'une place (13e) au classement en attendant les résultats de demain. Mais sa marge sur la zone de relégation n'est plus que de trois points.
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Sankharé, le buteur, est averti pour un croche-pied sur Terrier.
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Le coup franc de Martin est dégagé en corner par la défense bordelaise. Celui-ci ne donne rien.
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But 0-2
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Sankharé trouve De Préville dans l'axe qui décale Laborde qui fait un très bon appel. La frappe croisée du Bordelais ne laisse aucune chance à Kamara.
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Grimm cède sa place à Blayac côté Racing.
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Bel enchaînement de Saadi qui contrôle, se retourne et allume Costil qui s'offre sa première parade. L'Algérien est signalé en position de hors-jeu.
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Le poteau pour Lala. Sur un coup franc dans l'axe à 25m, le latéral trouve l'arête du but de Costil qui n'avait pas bougé. Dans la continuité, Malcom vendange une balle de contre en vrillant sa frappe face à Kamara.
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A l'image d'Idriss Saadi, les attaquants strasbourgeois ne sont pas à la fête ce soir.
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Changements à Bordeaux: Baysse remplace De Préville et Braithwate supplée Laborde.
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C'est toujours très compliqué pour le Racing dont le jeu souffre de trop d'approximations.
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Da Costa, qui a connu beaucoup de déchet ce soir, cède sa place à Bahoken.
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Le Racing essaie de mettre la pression aux Bordelais mais tout ce la reste trop confus pour inverser la dynamique de cette rencontre.
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Koundjé intervient in extremis pour éviter que Bahoken ne parte seul au but.
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Rien à faire ce soir, le Racing subit vraiment les événements malgré une envie manifeste.
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Dernier changement bordelais: Kamano entre, Malcom sort.
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Corner obtenu par Aholou. Mangane est à la bagarre mais commet une faute.
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Mangane est trop court pour tromper Costil.
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Lerager, Braithwate, Sankharé s'amusent dans la surface alsacienne. Koundje s'y met aussi mais ne trouve heureusement pas le cadre.
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Il y aura trois minutes de temps additionnel.
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Jaune pour Braithwate.
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C'est la fin du calvaire strasbourgeois. Le Racing n'a jamais existé dans cette rencontre et Bordeaux s'impose logiquement à la Meinau. Cette quatrième défaite en cinq matches en 2018 (sans compter la Coupe de France) fait mal.
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Le Racing ne perd qu'une place (13e) au classement en attendant les résultats de demain. Mais sa marge sur la zone de relégation n'est plus que de trois points.
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Pris à froid !
Le Racing s’est incliné hier soir face à une équipe bordelaise qui n’a pas eu à forcer son talent pour venir à bout de Strasbourgeois complètement à côté de leurs crampons. Plutôt inquiétant.
Après sa défaite rageante à Lille (2-1), le Racing voulait reprendre sa marche en avant hier soir, à la Meinau. Une mission a priori compliquée face à des Bordelais remis d’aplomb par Gustavo Poyet après une première moitié de saison décevante.
Et de compliquée, cette quête de points s’est vite avérée impossible pour les Strasbourgeois. La faute, en grande partie, à une entame de match ratée côté alsacien. Et au final, les Bleus s’inclinent fort logiquement, sur deux buts signés Sankharé et Laborde.
La copie inverse du scénario du match aller en Gironde
Dès la 3e minute, Mangane hérite d’un ballon anodin. Il tergiverse un peu trop. De Préville se pose moins de questions. Il s’empare du ballon dans les pieds du capitaine alsacien. Kamara, seul face à l’ancien lillois, gagne son duel. Mais Grimm dégage en force et trouve… le torse de Sankharé.
Le rebond vient tromper un Kamara fumasse, pour un but gag dont les Bleus se seraient bien passés (0-1).
« On ne pouvait pas concéder un but aussi rocambolesque d’entrée. C’est embêtant, on s’est compliqué la vie et on s’est mis en difficultés », soulignait Thierry Laurey à l’issue de la rencontre.
Dans une Meinau glaciale et silencieuse – les UB 90 étant en train de faire cinq minutes de grève en soutien aux supporteurs bordelais interdits de déplacement –, les Strasbourgeois sont pris à froid alors que le match vient à peine de débuter. Soit, peu ou prou, la copie inverse du scénario du match aller en Gironde, où Bahoken avait eu la bonne idée d’ouvrir le score dès la 2e minute.
Sonnés par ce coup du sort, les Strasbourgeois peinent à se relancer. Et c’est un euphémisme. Mangés par des Girondins plus fringants en milieu de terrain, les hommes de Laurey s’en remettent aux fulgurances du duo Da Costa/Foulquier, côté droit, pour tenter de revenir.
Mais il faut attendre la 22e minute pour voir le stade de la Meinau se réveiller.
Un slalom du meilleur buteur alsacien dans la surface offre un corner aux Bleus. Las, comme les autres coups de pied arrêtés de cette première période, il ne donnera rien.
« Il faut reconnaître qu’on n’a pas de bol »
Et cette action inaboutie est à l’image d’une première période où les Alsaciens, à côté de leurs pompes, ont toutes les peines du monde à construire une offensive digne de ce nom.
Le seul événement de cette fin de mi-temps est à mettre au compte des… CRS, qui évacuent quelques supporteurs bordelais ayant bravé l’interdiction préfectorale.
Au retour des vestiaires, les Bleus font preuve de plus de mordant, comme en témoigne cette montée rageuse de Foulquier (46e ) ou encore ce coup franc de Martin, où la tête de Mangane est contrée in extremis (52e ).
Mais cette embellie ne dure pas. Laborde, parfaitement lancé par De Préville, trompe Kamara une deuxième fois, d’un tir croisé du droit (0-2, 53e ). De quoi plomber encore un peu plus une soirée mal engagée…
Laurey lance alors Blayac puis Bahoken, pour redonner un peu de vie au secteur offensif. Mais c’est surtout Lala qui se fait remarquer, en trouvant l’arête gauche du but de Costil, sur un coup franc plein axe (62e ).
Celui tiré par Martin, dix minutes plus tard, est facilement capté par le gardien bordelais, signe de l’impuissance des Bleus à se montrer tranchant. L’entame du dernier quart d’heure n’y change rien.
Les Strasbourgeois s’approchent un peu plus du but adverse, mais cela reste trop brouillon pour inquiéter une arrière-garde bordelaise solide.
« C’est une partie assez terne qui se joue à pas grand-chose, avançait de son côté Thierry Laurey. Il faut reconnaître qu’on n’a pas de bol. En ce moment, les choses ne tournent pas en notre faveur et il faut y remédier. »
Et vite, si possible. Car ce matin, le Racing, 14e au classement général de la Ligue 1, n’a plus que deux petits points d’avance sur la zone rouge…
dna
Le Racing s’est incliné hier soir face à une équipe bordelaise qui n’a pas eu à forcer son talent pour venir à bout de Strasbourgeois complètement à côté de leurs crampons. Plutôt inquiétant.
Après sa défaite rageante à Lille (2-1), le Racing voulait reprendre sa marche en avant hier soir, à la Meinau. Une mission a priori compliquée face à des Bordelais remis d’aplomb par Gustavo Poyet après une première moitié de saison décevante.
Et de compliquée, cette quête de points s’est vite avérée impossible pour les Strasbourgeois. La faute, en grande partie, à une entame de match ratée côté alsacien. Et au final, les Bleus s’inclinent fort logiquement, sur deux buts signés Sankharé et Laborde.
La copie inverse du scénario du match aller en Gironde
Dès la 3e minute, Mangane hérite d’un ballon anodin. Il tergiverse un peu trop. De Préville se pose moins de questions. Il s’empare du ballon dans les pieds du capitaine alsacien. Kamara, seul face à l’ancien lillois, gagne son duel. Mais Grimm dégage en force et trouve… le torse de Sankharé.
Le rebond vient tromper un Kamara fumasse, pour un but gag dont les Bleus se seraient bien passés (0-1).
« On ne pouvait pas concéder un but aussi rocambolesque d’entrée. C’est embêtant, on s’est compliqué la vie et on s’est mis en difficultés », soulignait Thierry Laurey à l’issue de la rencontre.
Dans une Meinau glaciale et silencieuse – les UB 90 étant en train de faire cinq minutes de grève en soutien aux supporteurs bordelais interdits de déplacement –, les Strasbourgeois sont pris à froid alors que le match vient à peine de débuter. Soit, peu ou prou, la copie inverse du scénario du match aller en Gironde, où Bahoken avait eu la bonne idée d’ouvrir le score dès la 2e minute.
Sonnés par ce coup du sort, les Strasbourgeois peinent à se relancer. Et c’est un euphémisme. Mangés par des Girondins plus fringants en milieu de terrain, les hommes de Laurey s’en remettent aux fulgurances du duo Da Costa/Foulquier, côté droit, pour tenter de revenir.
Mais il faut attendre la 22e minute pour voir le stade de la Meinau se réveiller.
Un slalom du meilleur buteur alsacien dans la surface offre un corner aux Bleus. Las, comme les autres coups de pied arrêtés de cette première période, il ne donnera rien.
« Il faut reconnaître qu’on n’a pas de bol »
Et cette action inaboutie est à l’image d’une première période où les Alsaciens, à côté de leurs pompes, ont toutes les peines du monde à construire une offensive digne de ce nom.
Le seul événement de cette fin de mi-temps est à mettre au compte des… CRS, qui évacuent quelques supporteurs bordelais ayant bravé l’interdiction préfectorale.
Au retour des vestiaires, les Bleus font preuve de plus de mordant, comme en témoigne cette montée rageuse de Foulquier (46e ) ou encore ce coup franc de Martin, où la tête de Mangane est contrée in extremis (52e ).
Mais cette embellie ne dure pas. Laborde, parfaitement lancé par De Préville, trompe Kamara une deuxième fois, d’un tir croisé du droit (0-2, 53e ). De quoi plomber encore un peu plus une soirée mal engagée…
Laurey lance alors Blayac puis Bahoken, pour redonner un peu de vie au secteur offensif. Mais c’est surtout Lala qui se fait remarquer, en trouvant l’arête gauche du but de Costil, sur un coup franc plein axe (62e ).
Celui tiré par Martin, dix minutes plus tard, est facilement capté par le gardien bordelais, signe de l’impuissance des Bleus à se montrer tranchant. L’entame du dernier quart d’heure n’y change rien.
Les Strasbourgeois s’approchent un peu plus du but adverse, mais cela reste trop brouillon pour inquiéter une arrière-garde bordelaise solide.
« C’est une partie assez terne qui se joue à pas grand-chose, avançait de son côté Thierry Laurey. Il faut reconnaître qu’on n’a pas de bol. En ce moment, les choses ne tournent pas en notre faveur et il faut y remédier. »
Et vite, si possible. Car ce matin, le Racing, 14e au classement général de la Ligue 1, n’a plus que deux petits points d’avance sur la zone rouge…
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Une soirée tout en fébrilité
En offrant un but gag à Bordeaux dès la 3e minute, les Strasbourgeois n’ont rien fait pour se rassurer. Fébriles, à l’image de leur gardien Bingourou Kamara, malheureux dans ses dégagements, ils ont peut-être laissé le spectre du doute s’installer.
« Les rôles sont un peu inversés. Il faut les inverser de nouveau par une grosse perf à la maison. »
Vendredi en conférence de presse, Bingourou Kamara ne pensait pas si bien dire. À l’évocation du match aller le 8 décembre au stade Atlantique de Bordeaux où le Racing avait signé sa plus large victoire à l’extérieur – la plus large tout court avec le 3-0 réussi contre Lille le 13 août à la Meinau –, le gardien strasbourgeois avait fait observer que les dynamiques des deux clubs s’étaient passablement inversées depuis, en à peine deux mois.
Quatre défaites pour le Racing lors des cinq dernières journées, trois succès pour les Girondins en quatre rencontres de L1 depuis le 13 janvier : les trajectoires des hommes de Thierry Laurey et de ceux désormais dirigés par Gustavo Poyet s’étaient croisées. Et pas seulement au classement.
À Bordeaux, Stéphane Bahoken avait ouvert le score dès la 2e minute. Hier soir à la Meinau, il en a fallu à peine plus à Younousse Sankharé pour en faire de même. Le temps d’exploiter une nouvelle boulette de la défense alsacienne. Un ballon perdu à 30m de ses buts par le capitaine Kader Mangane devant Nicolas De Préville qui bute sur Kamara, un dégagement raté de Jérémy Grimm que contre le milieu bordelais pour un improbable lob victorieux : des Racingmen à l’évidence fébriles n’avaient pas besoin de servir à leurs hôtes une double ration de boulettes dans la même action.
Comme un boxeur envoyé au tapis par un seul uppercut
L’entame est terrible pour un Racing qui donne tort aux propos de son portier la veille : « Le doute ne plane pas ». Sonnés comme un boxeur qu’un seul uppercut au menton a suffi à envoyer au tapis, les Bleus peinent à reprendre leurs esprits et à se relever.
Régulièrement, les transmissions, même faciles, n’arrivent pas à leurs destinataires. Pablo Martinez et Dimitri Foulquier, excellent, s’efforcent à la fois d’écoper et de souquer ferme pour remettre le bateau bleu à flot. En tête de proue, Idriss Saadi ne voit rien venir. Ou si peu de ballons exploitables. L’Algérien, titularisé seul en pointe, rame. Et souvent, bien malgré lui, à contre-courant.
Sur un dégagement directement en touche, Bingourou Kamara essuie les reproches de Kenny Lala et Pablo Martinez (58e ). La paire de récupérateurs Jérémy Grimm/Jean-Eudes Aholou multiplie les mauvais choix. Le premier rate une remise à trois mètres pour Nuno Da Costa (33e ) et sera remplacé par l’autre Jérémy, Blayac (54e ). Le second expédie une transversale hors des limites du terrain (59e ). Deux signes tangibles de cette fébrilité qui colle aux crampons alsaciens.
Le Racing est “hors-jeu” et à côté de ses pompes. Kamara dévisse une nouvelle relance au pied (69e ). Mais c’est toute l’équipe qui dévisse, comme sur cette tentative de Saadi qui finit sa course… en touche (72e ).
Quelques perfides supporters applaudissent ironiquement un dégagement réussi de leur gardien (74e ), avant de le chambrer lorsque Brathwaite contre son énième renvoi (81e ).
Hier, les joueurs de Thierry Laurey étaient fiévreux. Pour éviter de trembler pour de bon, ils devront se ressaisir dimanche prochain (15h), de nouveau à la Meinau, contre Troyes.
dna
En offrant un but gag à Bordeaux dès la 3e minute, les Strasbourgeois n’ont rien fait pour se rassurer. Fébriles, à l’image de leur gardien Bingourou Kamara, malheureux dans ses dégagements, ils ont peut-être laissé le spectre du doute s’installer.
« Les rôles sont un peu inversés. Il faut les inverser de nouveau par une grosse perf à la maison. »
Vendredi en conférence de presse, Bingourou Kamara ne pensait pas si bien dire. À l’évocation du match aller le 8 décembre au stade Atlantique de Bordeaux où le Racing avait signé sa plus large victoire à l’extérieur – la plus large tout court avec le 3-0 réussi contre Lille le 13 août à la Meinau –, le gardien strasbourgeois avait fait observer que les dynamiques des deux clubs s’étaient passablement inversées depuis, en à peine deux mois.
Quatre défaites pour le Racing lors des cinq dernières journées, trois succès pour les Girondins en quatre rencontres de L1 depuis le 13 janvier : les trajectoires des hommes de Thierry Laurey et de ceux désormais dirigés par Gustavo Poyet s’étaient croisées. Et pas seulement au classement.
À Bordeaux, Stéphane Bahoken avait ouvert le score dès la 2e minute. Hier soir à la Meinau, il en a fallu à peine plus à Younousse Sankharé pour en faire de même. Le temps d’exploiter une nouvelle boulette de la défense alsacienne. Un ballon perdu à 30m de ses buts par le capitaine Kader Mangane devant Nicolas De Préville qui bute sur Kamara, un dégagement raté de Jérémy Grimm que contre le milieu bordelais pour un improbable lob victorieux : des Racingmen à l’évidence fébriles n’avaient pas besoin de servir à leurs hôtes une double ration de boulettes dans la même action.
Comme un boxeur envoyé au tapis par un seul uppercut
L’entame est terrible pour un Racing qui donne tort aux propos de son portier la veille : « Le doute ne plane pas ». Sonnés comme un boxeur qu’un seul uppercut au menton a suffi à envoyer au tapis, les Bleus peinent à reprendre leurs esprits et à se relever.
Régulièrement, les transmissions, même faciles, n’arrivent pas à leurs destinataires. Pablo Martinez et Dimitri Foulquier, excellent, s’efforcent à la fois d’écoper et de souquer ferme pour remettre le bateau bleu à flot. En tête de proue, Idriss Saadi ne voit rien venir. Ou si peu de ballons exploitables. L’Algérien, titularisé seul en pointe, rame. Et souvent, bien malgré lui, à contre-courant.
Sur un dégagement directement en touche, Bingourou Kamara essuie les reproches de Kenny Lala et Pablo Martinez (58e ). La paire de récupérateurs Jérémy Grimm/Jean-Eudes Aholou multiplie les mauvais choix. Le premier rate une remise à trois mètres pour Nuno Da Costa (33e ) et sera remplacé par l’autre Jérémy, Blayac (54e ). Le second expédie une transversale hors des limites du terrain (59e ). Deux signes tangibles de cette fébrilité qui colle aux crampons alsaciens.
Le Racing est “hors-jeu” et à côté de ses pompes. Kamara dévisse une nouvelle relance au pied (69e ). Mais c’est toute l’équipe qui dévisse, comme sur cette tentative de Saadi qui finit sa course… en touche (72e ).
Quelques perfides supporters applaudissent ironiquement un dégagement réussi de leur gardien (74e ), avant de le chambrer lorsque Brathwaite contre son énième renvoi (81e ).
Hier, les joueurs de Thierry Laurey étaient fiévreux. Pour éviter de trembler pour de bon, ils devront se ressaisir dimanche prochain (15h), de nouveau à la Meinau, contre Troyes.
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Un axe de papier
En dehors de Pablo Martinez, les joueurs au cœur de la défense alsacienne ont été trop médiocres pour que le Racing ne se fasse pas punir. D’autant que le reste, sauf Dimitri Foulquier, n’a pas été brillant.
K AMARA (4). – Pour sa première sortie en championnat à domicile depuis le marquant Racing – PSG (2-1), il a remporté son premier duel face à De Préville mais ça lui fait une belle jambe vu qu’il y a eu but derrière. Le gardien a préservé le suspense en se détendant de tout son long, sur un coup franc de Malcolm (45e ), mais a terni sa sortie de dégagements au pied presque systématiquement ratés.
Dribble raté, retards, dégagement contré
FOULQUIER (7). – Le latéral droit a été épatant dans un désert. Offrant systématiquement la solution, mettant De Préville et Poundje sur le grill à chacune de ses montées, le Guadeloupéen a constitué un rayon de soleil dans la morosité du jour, surtout en première période.
MANGANE (3). – Le capitaine débute son match par un dribble raté devant De Préville et met le Racing dans la panade. La suite a été du même cru, bien bouchonné, ponctuée de retards dans les interventions et de passes imprécises.
MARTINEZ (6). – L’ancien du Gazélec a tenté de ramener la sérénité dans une défense si fébrile d’entrée, en se montrant mordant dans les duels, en coupant quelques initiatives visiteuses à la faveur de tacles judicieux. Il a parfois ressemblé à un pompier au milieu d’un incendie.
LALA (5). – L’arrière gauche avait la charge de Malcolm et, guère aidé par son comparse, Terrier, a veillé à ne pas trop partir à l’abordage. Livré à lui-même sur le deuxième but, il a trouvé le coin gauche des montants du but de Costil sur un splendide coup franc tenté de presque trente mètres (62e ).
AHOLOU (3). – Un peu à côté de ses pompes à Lille, le milieu a été repositionné un cran plus haut sur le terrain. Cela n’a pas contribué à une hausse spectaculaire de son rendement. Il a raté beaucoup de passes, a paru souvent perdu sur le terrain et a fini comme résigné par la mauvaise tournure de sa soirée à oublier.
GRIMM (3). – Son dégagement contré par Sankharé n’a pas constitué un commencement idéal. Le récupérateur a été en difficulté tout du long, ratant tout ce qu’il pouvait tenter. Remplacé par Jérémy Blayac qui n’a pas su peser sur le jeu (54e ).
MARTIN (5). – C’est de lui qu’est venue la lumière sur une action, côté droit de la surface, qui a prouvé que le Racing n’était pas chaussé de souliers aux semelles de plomb (22e ). Préposé aux coups de pied arrêtés qu’il a moins mal tirés que d’autres Strasbourgeois en l’absence de Lienard, l’électron libre de l’entrejeu a essayé de donner le rythme pour tenter de déséquilibrer l’organisation bordelaise. Il a fini un peu énervé de ne pas voir ses efforts récompensés.
DA COSTA (4). – Avec Foulquier, le flanc droit a été le plus créatif. Le Cap-Verdien ne s’est pas caché mais a aussi eu beaucoup de déchet. Remplacé par Bahoken (70e ).
SAADI (4). – Entre Pablo et Kounde, il y avait peu de place pour exister. L’international algérien a été à l’affût mais n’a pas eu beaucoup de ballons à se mettre sous la dent, d’autant que le jeu aérien était une nécessité au regard de la pelouse catastrophique. Or il ne s’agit pas de son domaine de prédilection. Courageux mais impuissant.
TERRIER (3). – Discret sur son côté gauche, le joueur prêté par Lyon a été une ombre sur la rencontre, inexistant en phase offensive, inutile pour défendre et Sabaly n’a pas eu à beaucoup s’employer pour le mettre sous l’éteignoir. L’international espoir traverse assurément une mauvaise passe.
dna
En dehors de Pablo Martinez, les joueurs au cœur de la défense alsacienne ont été trop médiocres pour que le Racing ne se fasse pas punir. D’autant que le reste, sauf Dimitri Foulquier, n’a pas été brillant.
K AMARA (4). – Pour sa première sortie en championnat à domicile depuis le marquant Racing – PSG (2-1), il a remporté son premier duel face à De Préville mais ça lui fait une belle jambe vu qu’il y a eu but derrière. Le gardien a préservé le suspense en se détendant de tout son long, sur un coup franc de Malcolm (45e ), mais a terni sa sortie de dégagements au pied presque systématiquement ratés.
Dribble raté, retards, dégagement contré
FOULQUIER (7). – Le latéral droit a été épatant dans un désert. Offrant systématiquement la solution, mettant De Préville et Poundje sur le grill à chacune de ses montées, le Guadeloupéen a constitué un rayon de soleil dans la morosité du jour, surtout en première période.
MANGANE (3). – Le capitaine débute son match par un dribble raté devant De Préville et met le Racing dans la panade. La suite a été du même cru, bien bouchonné, ponctuée de retards dans les interventions et de passes imprécises.
MARTINEZ (6). – L’ancien du Gazélec a tenté de ramener la sérénité dans une défense si fébrile d’entrée, en se montrant mordant dans les duels, en coupant quelques initiatives visiteuses à la faveur de tacles judicieux. Il a parfois ressemblé à un pompier au milieu d’un incendie.
LALA (5). – L’arrière gauche avait la charge de Malcolm et, guère aidé par son comparse, Terrier, a veillé à ne pas trop partir à l’abordage. Livré à lui-même sur le deuxième but, il a trouvé le coin gauche des montants du but de Costil sur un splendide coup franc tenté de presque trente mètres (62e ).
AHOLOU (3). – Un peu à côté de ses pompes à Lille, le milieu a été repositionné un cran plus haut sur le terrain. Cela n’a pas contribué à une hausse spectaculaire de son rendement. Il a raté beaucoup de passes, a paru souvent perdu sur le terrain et a fini comme résigné par la mauvaise tournure de sa soirée à oublier.
GRIMM (3). – Son dégagement contré par Sankharé n’a pas constitué un commencement idéal. Le récupérateur a été en difficulté tout du long, ratant tout ce qu’il pouvait tenter. Remplacé par Jérémy Blayac qui n’a pas su peser sur le jeu (54e ).
MARTIN (5). – C’est de lui qu’est venue la lumière sur une action, côté droit de la surface, qui a prouvé que le Racing n’était pas chaussé de souliers aux semelles de plomb (22e ). Préposé aux coups de pied arrêtés qu’il a moins mal tirés que d’autres Strasbourgeois en l’absence de Lienard, l’électron libre de l’entrejeu a essayé de donner le rythme pour tenter de déséquilibrer l’organisation bordelaise. Il a fini un peu énervé de ne pas voir ses efforts récompensés.
DA COSTA (4). – Avec Foulquier, le flanc droit a été le plus créatif. Le Cap-Verdien ne s’est pas caché mais a aussi eu beaucoup de déchet. Remplacé par Bahoken (70e ).
SAADI (4). – Entre Pablo et Kounde, il y avait peu de place pour exister. L’international algérien a été à l’affût mais n’a pas eu beaucoup de ballons à se mettre sous la dent, d’autant que le jeu aérien était une nécessité au regard de la pelouse catastrophique. Or il ne s’agit pas de son domaine de prédilection. Courageux mais impuissant.
TERRIER (3). – Discret sur son côté gauche, le joueur prêté par Lyon a été une ombre sur la rencontre, inexistant en phase offensive, inutile pour défendre et Sabaly n’a pas eu à beaucoup s’employer pour le mettre sous l’éteignoir. L’international espoir traverse assurément une mauvaise passe.
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Une trentaine de Bordelais évacués
Quelques Ultras bordelais étaient bel et bien présents à la Meinau au coup d’envoi de la rencontre entre le Racing et Bordeaux. Or un arrêté préfectoral, qui avait été édicté ces derniers jours, ainsi qu’une décision de la Ligue de Football Professionnel avaient interdit la présence des suiveurs girondins dans le stade strasbourgeois. Ces sanctions faisaient suite au début d’incendie provoqué dans une tribune du stade de l’Aube, lors de l’embrasement d’une banderole. Une trentaine d’Ultramarines ont réussi à passer entre les mailles du filet.
Derrière le but de Costil, ils ont marqué leur présence alors que les Ultras locaux faisaient la grève des encouragements, pendant les cinq premières minutes de la rencontre. Les supporters bordelais ont d’abord été déplacés d’une vingtaine de mètres avant que n’apparaissent des CRS qui n’ont guère eu de mal à les évacuer peu après la demi-heure de jeu.
dna
Quelques Ultras bordelais étaient bel et bien présents à la Meinau au coup d’envoi de la rencontre entre le Racing et Bordeaux. Or un arrêté préfectoral, qui avait été édicté ces derniers jours, ainsi qu’une décision de la Ligue de Football Professionnel avaient interdit la présence des suiveurs girondins dans le stade strasbourgeois. Ces sanctions faisaient suite au début d’incendie provoqué dans une tribune du stade de l’Aube, lors de l’embrasement d’une banderole. Une trentaine d’Ultramarines ont réussi à passer entre les mailles du filet.
Derrière le but de Costil, ils ont marqué leur présence alors que les Ultras locaux faisaient la grève des encouragements, pendant les cinq premières minutes de la rencontre. Les supporters bordelais ont d’abord été déplacés d’une vingtaine de mètres avant que n’apparaissent des CRS qui n’ont guère eu de mal à les évacuer peu après la demi-heure de jeu.
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
L’hiver en pente rude
Depuis sa défaite à Metz avant Noël, le Racing n’a récolté que trois points sur dix-huit et pointe au dernier rang sur la période. Mais après leur échec contre Bordeaux à la Meinau (0-2), les Bleus et leur coach Thierry Laurey se refusent à baisser la tête.
« La peur n’évite pas le danger », a coutume de dire Thierry Laurey. Faut-il pour autant occulter le fait que le danger guette le Racing en ce début d’année 2018 ? Assurément, non. Avec 3 points sur 18 lors des six dernières journées de Ligue 1, le promu strasbourgeois traverse sa seconde période sombre de la saison, après sa fin d’été et son début d’automne marqués par quatre échecs consécutifs.
Les Bleus sont dans le dur. Ils en sont conscients, mais refusent de céder à la sinistrose, à l’image d’un entraîneur un peu à fleur de peau lorsque cette série négative arrive sur le tapis.
« On n’est pas au fond du trou parce qu’on a gagné des matches dernièrement ! s’exclame-t-il en haussant sensiblement le ton. On n’a pas battu une DH ou une Régional en 32e et 16e de finale de Coupe de France ! On a battu des Ligue 1 quand même ( Dijon et Lille en l’occurrence ) ! »
« Les joueurs ont donné le maximum »
Personne ne le contredira, comme personne ne le contredit non plus quand il répète à l’envi que « la Coupe est l’affaire des joueurs », ni quand il érige le maintien en priorité absolue. De fait, si les Bleus peuvent légitimement rêver de poser jeudi à Grenoble une jolie cerise sur leur gâteau de la saison en s’invitant au bal des quarts de finale de la Coupe de France pour la première fois depuis seize ans, c’est bien la Ligue 1 qui nourrit leur quotidien.
De fait, la période de disette qu’ils traversent depuis un mois et demi en championnat les laisse sur leur faim. Dimitri Foulquier appelle à la digérer au plus vite : « Dans une saison, il y a des hauts et des bas. Tous les clubs en connaissent, sauf peut-être le PSG. On a vécu un match très compliqué contre Bordeaux (0-2). Le premier but ne nous met pas dans le bon sens. On va se serrer les coudes. »
Après avoir fait bombance au cours d’un automne finalement en forme de corne d’abondance (5 victoires, 5 nuls et 1 défaite entre la 8e à la 18e journée), voilà les Strasbourgeois contraints de se serrer la ceinture pour avoir trop souvent oublié de serrer sa garde.
Le but chanceux du Bordelais Younousse Sankharé dès la 3e minute, samedi à la Meinau, s’ajoute à la longue liste des errements strasbourgeois.
« S’il y avait une chose à ne pas faire, c’était de permettre à Bordeaux d’ouvrir le score, regrette Thierry Laurey. Ce premier but est gaguesque, rocambolesque. Sur le deuxième, il y a un hors-jeu flagrant ( de Sankharé au départ de l’action ). Et pour couronner le tout, on a un coup franc qui heurte l’arête. »
Le technicien ne nie cependant pas « qu’il y a peut-être des manques », mais « ne blâme pas les joueurs parce qu’ils ont donné le maximum. En ce moment, certains faits de jeu ne tournent pas en notre faveur. Peut-être n’a-t-on pas assez poussé le curseur pour que les choses basculent pour nous. Les Bordelais ont eu une grosse emprise sur le jeu parce que nous avons eu du mal à les bouger. Il nous a manqué un petit poil de lucidité, d’initiative par moments et de présence dans la surface. Tout ce qui fait que le résultat a basculé pour cette équipe qui a beaucoup d’expérience et d’impact athlétique dans le cœur du jeu. »
« Je ne suis pas abattu »
L’intermède Coupe chez le 3e du National semble donc tomber à pic pour relancer la mécanique et une dynamique. À tout le moins pour bien préparer la visite d’onze Aubois aux abois dimanche à la Meinau. L’ESTAC est dans la galère depuis son succès face… au Racing, lors du match aller. « Je ne suis pas abattu, garantit néanmoins Laurey. Nous irons à Grenoble pour nous qualifier, puis nous devrons l’emporter contre Troyes chez nous dimanche. » Un futur suffisamment simple pour que le coach se garde d’employer le conditionnel. Probablement parce qu’il a conscience que le présent du Racing ne se conjugue plus seulement à l’indicatif, mais aussi un peu à l’impératif.
dna
Depuis sa défaite à Metz avant Noël, le Racing n’a récolté que trois points sur dix-huit et pointe au dernier rang sur la période. Mais après leur échec contre Bordeaux à la Meinau (0-2), les Bleus et leur coach Thierry Laurey se refusent à baisser la tête.
« La peur n’évite pas le danger », a coutume de dire Thierry Laurey. Faut-il pour autant occulter le fait que le danger guette le Racing en ce début d’année 2018 ? Assurément, non. Avec 3 points sur 18 lors des six dernières journées de Ligue 1, le promu strasbourgeois traverse sa seconde période sombre de la saison, après sa fin d’été et son début d’automne marqués par quatre échecs consécutifs.
Les Bleus sont dans le dur. Ils en sont conscients, mais refusent de céder à la sinistrose, à l’image d’un entraîneur un peu à fleur de peau lorsque cette série négative arrive sur le tapis.
« On n’est pas au fond du trou parce qu’on a gagné des matches dernièrement ! s’exclame-t-il en haussant sensiblement le ton. On n’a pas battu une DH ou une Régional en 32e et 16e de finale de Coupe de France ! On a battu des Ligue 1 quand même ( Dijon et Lille en l’occurrence ) ! »
« Les joueurs ont donné le maximum »
Personne ne le contredira, comme personne ne le contredit non plus quand il répète à l’envi que « la Coupe est l’affaire des joueurs », ni quand il érige le maintien en priorité absolue. De fait, si les Bleus peuvent légitimement rêver de poser jeudi à Grenoble une jolie cerise sur leur gâteau de la saison en s’invitant au bal des quarts de finale de la Coupe de France pour la première fois depuis seize ans, c’est bien la Ligue 1 qui nourrit leur quotidien.
De fait, la période de disette qu’ils traversent depuis un mois et demi en championnat les laisse sur leur faim. Dimitri Foulquier appelle à la digérer au plus vite : « Dans une saison, il y a des hauts et des bas. Tous les clubs en connaissent, sauf peut-être le PSG. On a vécu un match très compliqué contre Bordeaux (0-2). Le premier but ne nous met pas dans le bon sens. On va se serrer les coudes. »
Après avoir fait bombance au cours d’un automne finalement en forme de corne d’abondance (5 victoires, 5 nuls et 1 défaite entre la 8e à la 18e journée), voilà les Strasbourgeois contraints de se serrer la ceinture pour avoir trop souvent oublié de serrer sa garde.
Le but chanceux du Bordelais Younousse Sankharé dès la 3e minute, samedi à la Meinau, s’ajoute à la longue liste des errements strasbourgeois.
« S’il y avait une chose à ne pas faire, c’était de permettre à Bordeaux d’ouvrir le score, regrette Thierry Laurey. Ce premier but est gaguesque, rocambolesque. Sur le deuxième, il y a un hors-jeu flagrant ( de Sankharé au départ de l’action ). Et pour couronner le tout, on a un coup franc qui heurte l’arête. »
Le technicien ne nie cependant pas « qu’il y a peut-être des manques », mais « ne blâme pas les joueurs parce qu’ils ont donné le maximum. En ce moment, certains faits de jeu ne tournent pas en notre faveur. Peut-être n’a-t-on pas assez poussé le curseur pour que les choses basculent pour nous. Les Bordelais ont eu une grosse emprise sur le jeu parce que nous avons eu du mal à les bouger. Il nous a manqué un petit poil de lucidité, d’initiative par moments et de présence dans la surface. Tout ce qui fait que le résultat a basculé pour cette équipe qui a beaucoup d’expérience et d’impact athlétique dans le cœur du jeu. »
« Je ne suis pas abattu »
L’intermède Coupe chez le 3e du National semble donc tomber à pic pour relancer la mécanique et une dynamique. À tout le moins pour bien préparer la visite d’onze Aubois aux abois dimanche à la Meinau. L’ESTAC est dans la galère depuis son succès face… au Racing, lors du match aller. « Je ne suis pas abattu, garantit néanmoins Laurey. Nous irons à Grenoble pour nous qualifier, puis nous devrons l’emporter contre Troyes chez nous dimanche. » Un futur suffisamment simple pour que le coach se garde d’employer le conditionnel. Probablement parce qu’il a conscience que le présent du Racing ne se conjugue plus seulement à l’indicatif, mais aussi un peu à l’impératif.
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Re: 24ème journée: Strasbourg - Bordeaux
Strasbourg-Bordeaux: Des supporters bravent l'interdiction de déplacement et sont expulsés du stade FOOTBALL EXCLUSIF. «Ils nous ont matraqués», les ultras Bordelais témoignent Expulsé du stade de la Meinau et placé en garde à vue avec une quarantaine d'autres supporters, le leader des ultras bordelais témoigne pour «20 Minutes»...
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