8e de CDF Grenoble / Racing
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8e de CDF Grenoble / Racing
8e de finale
Le Racing vengera-t-il Biesheim ?
Ce n’était pas écrit, mais presque. Une demi-heure avant le coup d’envoi de son 16e de finale contre Lille, le Racing connaissait déjà son adversaire en 8es en cas de qualification.
A l’issue du tirage au sort effectué par l’ex-Racingman et Strasbourgeois de naissance Valérien Ismaël sous un chapiteau de la Meinau, les Bleus savaient, avant même d’éliminer les Nordistes 2-1, qu’ils se rendraient le 6, 7 ou 8 février chez le 3e du National, Grenoble, tombeur de l’ASC Biesheim (National 3) aux tirs au but mercredi dans le Haut-Rhin, après avoir égalisé à 2-2 à la 118e (2-2, 0-3).
Pour la première fois cette saison dans les deux Coupes (de la Ligue et de France), l’équipe de Thierry Laurey se mesurera à un adversaire hiérarchiquement inférieur, le GF 38 des anciens Strasbourgeois Raphaël Gherardi, Alexi Peuget, Nicolas Belvito et Alharbi El Jadeyaoui.
«Jamais de match facile»
« En Coupe, il n’y a jamais de match facile et nous serons très méfiants en nous rendant là-bas », avertit le milieu bas-rhinois Jonas Martin, relégué en tribune hier par précaution après avoir soigné une petite douleur au mollet droit.
« Ça faisait quatre fois que nous affrontions des clubs de Ligue 1 cette saison (Saint-Etienne en 16es et Paris en 8es de Coupe de la Ligue, Dijon en 32es et Lille en 16es de Coupe de France) et il vaut mieux aller à Grenoble que chez un gros comme Paris ou Marseille, ajoute-t-il. Mais encore une fois, il ne faut surtout pas croire que ça va être simple. »
dna
Le Racing vengera-t-il Biesheim ?
Ce n’était pas écrit, mais presque. Une demi-heure avant le coup d’envoi de son 16e de finale contre Lille, le Racing connaissait déjà son adversaire en 8es en cas de qualification.
A l’issue du tirage au sort effectué par l’ex-Racingman et Strasbourgeois de naissance Valérien Ismaël sous un chapiteau de la Meinau, les Bleus savaient, avant même d’éliminer les Nordistes 2-1, qu’ils se rendraient le 6, 7 ou 8 février chez le 3e du National, Grenoble, tombeur de l’ASC Biesheim (National 3) aux tirs au but mercredi dans le Haut-Rhin, après avoir égalisé à 2-2 à la 118e (2-2, 0-3).
Pour la première fois cette saison dans les deux Coupes (de la Ligue et de France), l’équipe de Thierry Laurey se mesurera à un adversaire hiérarchiquement inférieur, le GF 38 des anciens Strasbourgeois Raphaël Gherardi, Alexi Peuget, Nicolas Belvito et Alharbi El Jadeyaoui.
«Jamais de match facile»
« En Coupe, il n’y a jamais de match facile et nous serons très méfiants en nous rendant là-bas », avertit le milieu bas-rhinois Jonas Martin, relégué en tribune hier par précaution après avoir soigné une petite douleur au mollet droit.
« Ça faisait quatre fois que nous affrontions des clubs de Ligue 1 cette saison (Saint-Etienne en 16es et Paris en 8es de Coupe de la Ligue, Dijon en 32es et Lille en 16es de Coupe de France) et il vaut mieux aller à Grenoble que chez un gros comme Paris ou Marseille, ajoute-t-il. Mais encore une fois, il ne faut surtout pas croire que ça va être simple. »
dna
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
Le 8e
le 8 février
Le 8e de finale de Coupe de France Grenoble (National) – Strasbourg (Ligue 1) a été fixé au jeudi 8 février à 21h et sera retransmis sur Eurosport 2.
En conséquence, la rencontre de la 25e journée de Ligue 1 entre le Racing et Troyes, initialement prévue le samedi 10 février à la Meinau, sera décalée au dimanche 11, à 15h.
dna
le 8 février
Le 8e de finale de Coupe de France Grenoble (National) – Strasbourg (Ligue 1) a été fixé au jeudi 8 février à 21h et sera retransmis sur Eurosport 2.
En conséquence, la rencontre de la 25e journée de Ligue 1 entre le Racing et Troyes, initialement prévue le samedi 10 février à la Meinau, sera décalée au dimanche 11, à 15h.
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
La passion et la raison
Alharbi El Jadeyaoui fait partie du contingent d’anciens Strasbourgeois de Grenoble, qu’il a rejoint il y a six semaines. Encore que lui restera Strasbourgeois pour toujours.
Ils sont quatre à pouvoir disserter sur les avantages et les défauts du marché de Noël, sur la beauté de la cathédrale ou de l’aspect pratique du tram strasbourgeois. Mais le seul vrai Strasbourgeois de la bande, Alharbi El Jadeyaoui est aussi le seul à… ne pas avoir porté le maillot du Racing.
Nicolas Belvito, Alexi Peuget ou Raphaël Gherardi ont pu le faire, pas le Franco-Marocain de 31 ans, qui a grandi à Cronenbourg. « C’est le foot, c’est comme ça, c’est aussi une question de circonstances, note dans un sourire le milieu offensif, qui s’apprête à défier l’équipe strasbourgeoise en Coupe de France, avec Grenoble. Ça avait failli se faire, en 2009. Il y avait eu des contacts, une proposition de contrat pour quatre ans. J’avais opté pour Guingamp. »
« Toujours le premier candidat pour aller à la Meinau »
En fait, son parcours l’a conduit à l’exil, dès son plus jeune âge. Et Alharbi El Jadeyaoui n’en tire aucun regret, ni amertume. Ses pérégrinations l’ont amené sur quelques belles pelouses d’Europe – «Glasgow, Tottenham, Anderlecht, c’est pas mal» –, à se frotter à d’autres cultures.
Et il avait vite pu se rendre compte qu’entre lui et le Racing, il n’y aurait jamais de mariage même temporaire. « Gamin, j’ai commencé à la Robertsau, après, j’ai poursuivi au Sporting Schiltigheim, explique-t-il. Mais le Racing m’a évidemment marqué. Quand j’étais gamin, il y avait des places qu’on pouvait avoir, au centre socio-culturel : j’étais toujours le premier candidat pour aller à la Meinau. Et j’y ai vu de grands matches, ceux de coupe d’Europe face à Liverpool, face à l’Inter. »
Lors du prochain rendez-vous au programme du Racing, il va s’efforcer de ne pas rester spectateur mais opposant contrariant. Si l’un de ses neveux porte la tunique bleue strasbourgeoise chez les U11, si l’un de ses frères fréquente régulièrement l’enceinte strasbourgeoise pour y soutenir la bande à Laurey, les sentiments familiaux risquent d’être bougrement partagés jeudi.
Après un an en Thaïlande, après un an en Azerbaïdjan, à Qarabag, El Jadeyaoui a répondu à l’appel du pied grenoblois, début janvier, pour participer à un retour en Ligue 2. « C’est l’entraîneur, Olivier Guégan, avec qui j’ai joué à Brest, qui m’a convaincu de le rejoindre, ainsi que Max Marty, le directeur sportif et le président, souligne-t-il quelques heures après avoir participé au 0-0 accroché à Dunkerque, en National. C’est un club en reconstruction et qui a de l’ambition. Il me fait un peu penser au Racing qui a dû se relever après. Il y a les infrastructures, il y a un centre de formation. »
Pour l’heure, la saison n’est pas loin d’être idéale pour le promu. Bien calé sur le podium en championnat, le GF38 continue d’exister en Coupe et a une idée derrière la tête au moment d’accueillir le Racing. « Il y aura du monde au stade puisque près de 10 000 places avaient déjà été vendues, souligne le garçon qui entretient aussi quelques liens forts avec les Portugais de l’Elsau, via notamment son entraîneur. L’adrénaline va monter autour de ce match qu’on est bien content de disputer. C’est toujours plus intéressant que de s’entraîner. »
« On va compter sur la magie de la Coupe pour s’en sortir »
La marche s’annonce haute avec les deux divisions d’écart. Car El Jadeyaoui connaît pertinemment la valeur de l’adversité. « J’étais devant ma télé pour suivre le Racing face à Bordeaux, conclut-il. C’est une équipe bonne à tous les postes. On va compter sur la magie de la Coupe pour s’en sortir. »
dna
Alharbi El Jadeyaoui fait partie du contingent d’anciens Strasbourgeois de Grenoble, qu’il a rejoint il y a six semaines. Encore que lui restera Strasbourgeois pour toujours.
Ils sont quatre à pouvoir disserter sur les avantages et les défauts du marché de Noël, sur la beauté de la cathédrale ou de l’aspect pratique du tram strasbourgeois. Mais le seul vrai Strasbourgeois de la bande, Alharbi El Jadeyaoui est aussi le seul à… ne pas avoir porté le maillot du Racing.
Nicolas Belvito, Alexi Peuget ou Raphaël Gherardi ont pu le faire, pas le Franco-Marocain de 31 ans, qui a grandi à Cronenbourg. « C’est le foot, c’est comme ça, c’est aussi une question de circonstances, note dans un sourire le milieu offensif, qui s’apprête à défier l’équipe strasbourgeoise en Coupe de France, avec Grenoble. Ça avait failli se faire, en 2009. Il y avait eu des contacts, une proposition de contrat pour quatre ans. J’avais opté pour Guingamp. »
« Toujours le premier candidat pour aller à la Meinau »
En fait, son parcours l’a conduit à l’exil, dès son plus jeune âge. Et Alharbi El Jadeyaoui n’en tire aucun regret, ni amertume. Ses pérégrinations l’ont amené sur quelques belles pelouses d’Europe – «Glasgow, Tottenham, Anderlecht, c’est pas mal» –, à se frotter à d’autres cultures.
Et il avait vite pu se rendre compte qu’entre lui et le Racing, il n’y aurait jamais de mariage même temporaire. « Gamin, j’ai commencé à la Robertsau, après, j’ai poursuivi au Sporting Schiltigheim, explique-t-il. Mais le Racing m’a évidemment marqué. Quand j’étais gamin, il y avait des places qu’on pouvait avoir, au centre socio-culturel : j’étais toujours le premier candidat pour aller à la Meinau. Et j’y ai vu de grands matches, ceux de coupe d’Europe face à Liverpool, face à l’Inter. »
Lors du prochain rendez-vous au programme du Racing, il va s’efforcer de ne pas rester spectateur mais opposant contrariant. Si l’un de ses neveux porte la tunique bleue strasbourgeoise chez les U11, si l’un de ses frères fréquente régulièrement l’enceinte strasbourgeoise pour y soutenir la bande à Laurey, les sentiments familiaux risquent d’être bougrement partagés jeudi.
Après un an en Thaïlande, après un an en Azerbaïdjan, à Qarabag, El Jadeyaoui a répondu à l’appel du pied grenoblois, début janvier, pour participer à un retour en Ligue 2. « C’est l’entraîneur, Olivier Guégan, avec qui j’ai joué à Brest, qui m’a convaincu de le rejoindre, ainsi que Max Marty, le directeur sportif et le président, souligne-t-il quelques heures après avoir participé au 0-0 accroché à Dunkerque, en National. C’est un club en reconstruction et qui a de l’ambition. Il me fait un peu penser au Racing qui a dû se relever après. Il y a les infrastructures, il y a un centre de formation. »
Pour l’heure, la saison n’est pas loin d’être idéale pour le promu. Bien calé sur le podium en championnat, le GF38 continue d’exister en Coupe et a une idée derrière la tête au moment d’accueillir le Racing. « Il y aura du monde au stade puisque près de 10 000 places avaient déjà été vendues, souligne le garçon qui entretient aussi quelques liens forts avec les Portugais de l’Elsau, via notamment son entraîneur. L’adrénaline va monter autour de ce match qu’on est bien content de disputer. C’est toujours plus intéressant que de s’entraîner. »
« On va compter sur la magie de la Coupe pour s’en sortir »
La marche s’annonce haute avec les deux divisions d’écart. Car El Jadeyaoui connaît pertinemment la valeur de l’adversité. « J’étais devant ma télé pour suivre le Racing face à Bordeaux, conclut-il. C’est une équipe bonne à tous les postes. On va compter sur la magie de la Coupe pour s’en sortir. »
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
« Pour la confiance »
Sans doute appelé à jouer demain à Grenoble, 3e du National, le milieu du Racing Vincent Nogueira, très peu utilisé cette saison, cerne parfaitement l’enjeu autant psychologique que sportif de ce 8e de finale de Coupe de France pour des Bleus à la peine en ce début 2018.
Hier midi après l’entraînement, Vincent Nogueira était prêt. À jouer demain à Grenoble en 8e de finale de la Coupe de France ? « Je ne sais pas si je jouerai, mais je suppose que le coach fera souffler quelques titulaires habituels avant le match très important contre Troyes » en championnat (dimanche à la Meinau à 15h).
« Pas dans la dynamique espérée »
Prêt à visionner le 8e du FC Sochaux-Montbéliard contre le PSG hier soir à Bonal ? « Ça oui, je vais regarder mes amis sochaliens (sourire). »
Le milieu relayeur, vainqueur de la Coupe Gambardella 2007 avec le FCSM, son club formateur, est toutefois bien plus préoccupé aujourd’hui par la situation d’un Racing où il ne fait pas partie des priorités de Thierry Laurey (2 apparitions en L1, dont 1 titularisation, et trois dans les deux Coupes) et où il sera en fin de contrat le 30 juin.
À 30 ans, il ne cache pas trouver le temps long et a d’ailleurs envisagé de partir cet hiver. « Ce n’est pas tous les jours facile à vivre, confie-t-il sans pleurnicher. Ce n’est pas tant que j’avais envie de m’en aller. Les gens savent que j’adore la ville et le Racing. Si j’avais dû partir, j’aurais été triste. Mais le temps de jeu me manque. Quand on ne joue pas, on a du mal à s’épanouir. Sauf retournement de situation, mon départ se profile de toute façon en fin de saison. À mon âge, il est important de jouer. Si je ne joue pas maintenant, ce n’est pas dans cinq ou six ans que je jouerai davantage. »
Malheureusement pour lui, la porte qu’il avait entrouverte s’est refermée. « C’est la première fois de ma carrière que j’étais en position de bouger durant le mercato hivernal. Mais je me suis aperçu que dans ce marché que je ne connaissais pas, deux types de profil étaient surtout ciblés : les défenseurs centraux, recherchés par les équipes qui encaissent beaucoup de buts, et les attaquants, pistés par celles qui n’en marquent pas. J’ai eu quelques touches en Ligue 2 et à l’étranger. La MLS (la ligue américaine qu’il a fréquentée durant deux saisons et demie avec Philadelphie, ndlr) m’a aussi appelé. Mais toutes ces approches sont restées stériles. »
« Dans ce type de match, le club de Ligue 1 ne peut être que perdant »
Le Bisontin a donc tourné la page. Comme toujours, il continue à bosser sans rechigner. À Grenoble, il pourrait disputer son sixième match officiel de la saison. Un rendez-vous qu’il juge plus vital pour un Racing en difficulté ces temps-ci que pour lui, même s’il a bien l’intention de tout faire pour tirer son épingle du jeu.
« Dans ce type de match, le club de Ligue 1 ne peut être que perdant. Si tu bats une équipe de National, tout le monde trouvera ça normal. Et si tu perds, ce sera considéré comme anormal. » Les contre-exemples existent cependant. La preuve : l’an dernier, la sortie de route chez un autre club de National, Avranches, au même stade de l’épreuve (1-1, 6-5 t.a.b.), avait servi les desseins du club alsacien, alors en course pour la montée en L1.
Mais pareil résultat demain aurait une tout autre incidence, selon l’ex-Sochalien. « L’élimination à Avranches avait plutôt été un mal pour un bien alors que nous entamions le sprint en Ligue 2. Cette année, c’est différent. D’abord parce que nous avons un effectif plus fourni, capable de jouer sur les deux tableaux. Ensuite parce qu’en prévision des prochaines échéances en championnat, ce huitième est important pour la confiance. Peut-être pas pour en gagner, mais au moins pour ne pas en perdre. »
Le Racing doit reprendre son destin en main
Pour autant, Vincent Nogueira se garde bien de noircir exagérément le tableau. « Il n’y a pas de raison de s’inquiéter alors qu’on a deux points d’avance sur la zone rouge. Une année avec Sochaux, nous comptions sept points de retard sur le premier non-relégable. Francis Gillot est arrivé, a redressé la barre et nous nous sommes sauvés. Il n’y a pas d’inquiétude donc. En revanche, nous sommes bien conscients que nous ne sommes pas dans la dynamique espérée. Notre chance, c’est que celle de certains de nos rivaux n’est pas meilleure. »
Une consolation à court terme. Mais évidemment pas une solution à plus longue échéance. En cette fin de semaine, les Bleus se doivent de reprendre leur destin en main.
dna
Sans doute appelé à jouer demain à Grenoble, 3e du National, le milieu du Racing Vincent Nogueira, très peu utilisé cette saison, cerne parfaitement l’enjeu autant psychologique que sportif de ce 8e de finale de Coupe de France pour des Bleus à la peine en ce début 2018.
Hier midi après l’entraînement, Vincent Nogueira était prêt. À jouer demain à Grenoble en 8e de finale de la Coupe de France ? « Je ne sais pas si je jouerai, mais je suppose que le coach fera souffler quelques titulaires habituels avant le match très important contre Troyes » en championnat (dimanche à la Meinau à 15h).
« Pas dans la dynamique espérée »
Prêt à visionner le 8e du FC Sochaux-Montbéliard contre le PSG hier soir à Bonal ? « Ça oui, je vais regarder mes amis sochaliens (sourire). »
Le milieu relayeur, vainqueur de la Coupe Gambardella 2007 avec le FCSM, son club formateur, est toutefois bien plus préoccupé aujourd’hui par la situation d’un Racing où il ne fait pas partie des priorités de Thierry Laurey (2 apparitions en L1, dont 1 titularisation, et trois dans les deux Coupes) et où il sera en fin de contrat le 30 juin.
À 30 ans, il ne cache pas trouver le temps long et a d’ailleurs envisagé de partir cet hiver. « Ce n’est pas tous les jours facile à vivre, confie-t-il sans pleurnicher. Ce n’est pas tant que j’avais envie de m’en aller. Les gens savent que j’adore la ville et le Racing. Si j’avais dû partir, j’aurais été triste. Mais le temps de jeu me manque. Quand on ne joue pas, on a du mal à s’épanouir. Sauf retournement de situation, mon départ se profile de toute façon en fin de saison. À mon âge, il est important de jouer. Si je ne joue pas maintenant, ce n’est pas dans cinq ou six ans que je jouerai davantage. »
Malheureusement pour lui, la porte qu’il avait entrouverte s’est refermée. « C’est la première fois de ma carrière que j’étais en position de bouger durant le mercato hivernal. Mais je me suis aperçu que dans ce marché que je ne connaissais pas, deux types de profil étaient surtout ciblés : les défenseurs centraux, recherchés par les équipes qui encaissent beaucoup de buts, et les attaquants, pistés par celles qui n’en marquent pas. J’ai eu quelques touches en Ligue 2 et à l’étranger. La MLS (la ligue américaine qu’il a fréquentée durant deux saisons et demie avec Philadelphie, ndlr) m’a aussi appelé. Mais toutes ces approches sont restées stériles. »
« Dans ce type de match, le club de Ligue 1 ne peut être que perdant »
Le Bisontin a donc tourné la page. Comme toujours, il continue à bosser sans rechigner. À Grenoble, il pourrait disputer son sixième match officiel de la saison. Un rendez-vous qu’il juge plus vital pour un Racing en difficulté ces temps-ci que pour lui, même s’il a bien l’intention de tout faire pour tirer son épingle du jeu.
« Dans ce type de match, le club de Ligue 1 ne peut être que perdant. Si tu bats une équipe de National, tout le monde trouvera ça normal. Et si tu perds, ce sera considéré comme anormal. » Les contre-exemples existent cependant. La preuve : l’an dernier, la sortie de route chez un autre club de National, Avranches, au même stade de l’épreuve (1-1, 6-5 t.a.b.), avait servi les desseins du club alsacien, alors en course pour la montée en L1.
Mais pareil résultat demain aurait une tout autre incidence, selon l’ex-Sochalien. « L’élimination à Avranches avait plutôt été un mal pour un bien alors que nous entamions le sprint en Ligue 2. Cette année, c’est différent. D’abord parce que nous avons un effectif plus fourni, capable de jouer sur les deux tableaux. Ensuite parce qu’en prévision des prochaines échéances en championnat, ce huitième est important pour la confiance. Peut-être pas pour en gagner, mais au moins pour ne pas en perdre. »
Le Racing doit reprendre son destin en main
Pour autant, Vincent Nogueira se garde bien de noircir exagérément le tableau. « Il n’y a pas de raison de s’inquiéter alors qu’on a deux points d’avance sur la zone rouge. Une année avec Sochaux, nous comptions sept points de retard sur le premier non-relégable. Francis Gillot est arrivé, a redressé la barre et nous nous sommes sauvés. Il n’y a pas d’inquiétude donc. En revanche, nous sommes bien conscients que nous ne sommes pas dans la dynamique espérée. Notre chance, c’est que celle de certains de nos rivaux n’est pas meilleure. »
Une consolation à court terme. Mais évidemment pas une solution à plus longue échéance. En cette fin de semaine, les Bleus se doivent de reprendre leur destin en main.
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
Du changement à Grenoble
Pour le déplacement à Grenoble demain (21h) en 8es de finale de la Coupe de France, l’entraîneur du RCSA Thierry Laurey a laissé quatre de ses cadres au repos. Preuve que la réception de Troyes dimanche (15h) à la Meinau, dans un match important pour le maintien en Ligue 1, occupe déjà son esprit.
« On va raisonnablement faire tourner l’effectif. » Cet après-midi en conférence de presse, juste avant l’entraînement de veille de match qui vient de s’achever, Thierry Laurey avait annoncé la couleur. Sitôt la séance, l’entraîneur du Racing a mis ses actes en adéquation avec les propos qu’il tenait une grosse heure auparavant.
Il a laissé quatre de ses habituels titulaires, le capitaine Kader Mangane, le latéral droit Dimitri Foulquier, le meneur de jeu Jonas Martin et le gardien Bingourou Kamara, au repos et ne les emmènera donc pas ce soir à Grenoble (3e du National) chez qui le promu alsacien en Ligue 1 jouera demain (21h) en 8es de finale de la Coupe de France.
Ces derniers jours, le coach bas-rhinois a travaillé avec les mêmes onze joueurs dans ce qui pouvait ressembler à une équipe de départ, mais avec deux schémas différents : un 3-5-2 pour contrer le même système habituellement utilisé par son homologue grenoblois Olivier Guégan et son traditionnel 4-4-2 avec un milieu en losange, comme tout à l’heure lors de cette ultime séance. Sachant que le technicien isérois pourrait finalement, en raison des absences de deux de ses pièces maîtresses en défense centrale, évoluer en 4-2-3-1, il n’est pas interdit de penser que le RCSA restera finalement fidèle à son schéma préférentiel.
Thierry Laurey a simplement confirmé qu’Alexandre Oukidja serait titularisé dans les buts. Ce 8e de finale pourrait marquer les grands débuts avec les pros du jeune défenseur axial Ismaël Aaneba (18 ans), victime en octobre d’une grosse entorse de la cheville droite, puis contraint de purger en ce début d’année 2018 une suspension de trois matches après son expulsion avec les jeunes. Ce dernier pourrait être aligné sur le côté droit de la défense.
Grenoble : Camara – Abou Demba, Mayembo, Bengriba, U. Guégan – Deletraz (cap), Coulibaly – Sotoca, Benet, El Jadeyaoui – Boussaha. Remplaçants : Dieng, Elogo, Gherardi, Belvito, Dady, Walongwa, Maubleu (g). Entraîneur : Olivier Guégan.
Strasbourg : Oukidja – Aaneba, Salmier, Koné (cap), Seka – Gonçalves, Grimm, Lienard – Nogueira – Blayac, Bahoken. Remplaçants : Lala, Martinez, Aholou, Da Costa, Terrier, Zohi, Bonnefoi (g). Entraîneur : Thierry Laurey.
Absents : à Grenoble, Spano Rahou (cheville), Vandenabeele (suspendu), Pinto Borges (élongation), Peuget (ligaments croisés du genou), Tirard (adducteurs), Maanane, Chergui (reprise), Keita, Monti (choix) ;
à Strasbourg, Saadi (adducteur gauche), Corgnet (genou), Ndour, Tchamba (reprise), Zemzemi (non-qualifié), Kamara, Mangane, Foulquier, Martin (repos), Caci, Othon (choix).
dna
Pour le déplacement à Grenoble demain (21h) en 8es de finale de la Coupe de France, l’entraîneur du RCSA Thierry Laurey a laissé quatre de ses cadres au repos. Preuve que la réception de Troyes dimanche (15h) à la Meinau, dans un match important pour le maintien en Ligue 1, occupe déjà son esprit.
« On va raisonnablement faire tourner l’effectif. » Cet après-midi en conférence de presse, juste avant l’entraînement de veille de match qui vient de s’achever, Thierry Laurey avait annoncé la couleur. Sitôt la séance, l’entraîneur du Racing a mis ses actes en adéquation avec les propos qu’il tenait une grosse heure auparavant.
Il a laissé quatre de ses habituels titulaires, le capitaine Kader Mangane, le latéral droit Dimitri Foulquier, le meneur de jeu Jonas Martin et le gardien Bingourou Kamara, au repos et ne les emmènera donc pas ce soir à Grenoble (3e du National) chez qui le promu alsacien en Ligue 1 jouera demain (21h) en 8es de finale de la Coupe de France.
Ces derniers jours, le coach bas-rhinois a travaillé avec les mêmes onze joueurs dans ce qui pouvait ressembler à une équipe de départ, mais avec deux schémas différents : un 3-5-2 pour contrer le même système habituellement utilisé par son homologue grenoblois Olivier Guégan et son traditionnel 4-4-2 avec un milieu en losange, comme tout à l’heure lors de cette ultime séance. Sachant que le technicien isérois pourrait finalement, en raison des absences de deux de ses pièces maîtresses en défense centrale, évoluer en 4-2-3-1, il n’est pas interdit de penser que le RCSA restera finalement fidèle à son schéma préférentiel.
Thierry Laurey a simplement confirmé qu’Alexandre Oukidja serait titularisé dans les buts. Ce 8e de finale pourrait marquer les grands débuts avec les pros du jeune défenseur axial Ismaël Aaneba (18 ans), victime en octobre d’une grosse entorse de la cheville droite, puis contraint de purger en ce début d’année 2018 une suspension de trois matches après son expulsion avec les jeunes. Ce dernier pourrait être aligné sur le côté droit de la défense.
Grenoble : Camara – Abou Demba, Mayembo, Bengriba, U. Guégan – Deletraz (cap), Coulibaly – Sotoca, Benet, El Jadeyaoui – Boussaha. Remplaçants : Dieng, Elogo, Gherardi, Belvito, Dady, Walongwa, Maubleu (g). Entraîneur : Olivier Guégan.
Strasbourg : Oukidja – Aaneba, Salmier, Koné (cap), Seka – Gonçalves, Grimm, Lienard – Nogueira – Blayac, Bahoken. Remplaçants : Lala, Martinez, Aholou, Da Costa, Terrier, Zohi, Bonnefoi (g). Entraîneur : Thierry Laurey.
Absents : à Grenoble, Spano Rahou (cheville), Vandenabeele (suspendu), Pinto Borges (élongation), Peuget (ligaments croisés du genou), Tirard (adducteurs), Maanane, Chergui (reprise), Keita, Monti (choix) ;
à Strasbourg, Saadi (adducteur gauche), Corgnet (genou), Ndour, Tchamba (reprise), Zemzemi (non-qualifié), Kamara, Mangane, Foulquier, Martin (repos), Caci, Othon (choix).
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
Gare au traquenard
Le Racing va essayer de prendre son ticket pour les quarts de finale, ce soir, sur le terrain de Grenoble. Mais attention à ne pas tomber dans le piège isérois, sur le terrain d’une équipe en forme, bien calée dans le trio de tête de National.
La dernière apparition du Racing à Grenoble correspond à un bon souvenir. Un très bon, même. Le 11 mai 2013, les Strasbourgeois, alors en CFA (actuel National 2) avaient réalisé le coup parfait sur le terrain du Grenoble Foot 38 en s’imposant 0-1.
C’était il y a cinq ans et depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le pont du Krimmeri. Mais ce succès, décroché sur la pelouse iséroise, a gardé un goût particulier pour les suiveurs alsaciens.
D’abord parce que cette victoire avait été l’un des faits marquants de la saison 2013/2014, où Grenoble et Strasbourg étaient les deux “gros” à battre.
« C’est un match qui s’annonce aussi complexe que face à une équipe de Ligue 1 »
Mais surtout parce que les quatre points arrachés au stade des Alpes, – grâce à un but d’Abdoulaye Coulibaly – avaient grandement contribué à la montée en National et, in fine, à la renaissance du club strasbourgeois.
Pour le collectif grenoblois, passé lui aussi par la case “dépôt de bilan” – en 2011, comme le Racing –, la reconstruction a été bien plus longue. Mais après quatre échecs successifs, les Isérois ont enfin accédé à la 3e division l’été dernier. Une division où les néo-Grenoblois Peuget, Belvito, Gherardi et El Jadeyaoui ont rapidement trouvé leurs marques, eux qui sont actuellement 3es au classement provisoire derrière Rodez et le Red Star.
Et leur parcours en Coupe de France, démarré au 5e tour, force le respect. Pour accéder aux 8es de finale, le GF 38 a en effet dû écarter six adversaires. Dont le Gazélec Ajaccio, équipe de Ligue 2, éliminée en Corse par des Grenoblois sans complexe (1-2) en 32es de finale, sans oublier la malheureuse équipe de Biesheim en 16es de finale.
Alors, même si le Racing a la pancarte de favori accroché sur son dos – Ligue 1 oblige –, il aurait vraiment tort de ne pas se méfier d’une formation iséroise qui n’a rien à perdre dans ce qui s’apparente, pour elle, à une rencontre de prestige.
« Cette équipe va nous attendre et jouer sa chance à fond, c’est évident, expose Thierry Laurey à quelques heures de cette rencontre. C’est un match qui s’annonce aussi complexe que face à une équipe de Ligue 1. Voire même plus complexe. Il faudra faire attention… »
Car les Grenoblois ont leurs qualités, à commencer par une défense intraitable en championnat (11 buts encaissés, soit la meilleure de National). « C’est une équipe qui prend peu de buts et qui peut espérer accéder en Ligue 2 », rappelle à raison le coach alsacien.
Côté Racing, il faudra donc trouver des solutions, offensivement parlant, tout en évitant de trop se livrer. « À nous d’être concentrés pour que le match ne parte pas à l’envers. Comme tout match de Coupe, cette rencontre peut être un traquenard, avance encore l’entraîneur des Ciel et Blanc. On a encore vu à Auxerre hier (mardi, l’AJA a perdu 0-3 face aux Herbiers, club de National) que cela peut mal tourner. Il y a toujours des aléas, et là, on ne connaît pas l’état du terrain et on sera face à une équipe survoltée. Encore une fois, personne n’est à l’abri dans ce genre de rencontres, surtout pas nous. »
Mal au point en Ligue 1, après une série de résultats décevants (défaite à Lille, puis face à Bordeaux à la Meinau), les Alsaciens sont en quête d’un second souffle. « Tous les matches sont bons pour reprendre de l’énergie et du positif pour se projeter vers l’avant… mais encore faut-il le gagner, souligne Laurey. Après, rejouer rapidement (après la défaite face à Bordeaux, ndlr) peut nous permettre de nous remettre dans le bon sens. »
Et, accessoirement, le vainqueur de cette rencontre s’offrira une place en quart de finale, stade de la compétition que le Racing n’a plus atteint depuis la saison 2001/2002.
« Cette année et je l’ai déjà dit, on doit faire tout le nécessaire pour se maintenir en Ligue 1, conclut le coach alsacien. Mais si on peut agrémenter notre saison d’un petit parcours en Coupe, pourquoi pas ? »
dna
Le Racing va essayer de prendre son ticket pour les quarts de finale, ce soir, sur le terrain de Grenoble. Mais attention à ne pas tomber dans le piège isérois, sur le terrain d’une équipe en forme, bien calée dans le trio de tête de National.
La dernière apparition du Racing à Grenoble correspond à un bon souvenir. Un très bon, même. Le 11 mai 2013, les Strasbourgeois, alors en CFA (actuel National 2) avaient réalisé le coup parfait sur le terrain du Grenoble Foot 38 en s’imposant 0-1.
C’était il y a cinq ans et depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le pont du Krimmeri. Mais ce succès, décroché sur la pelouse iséroise, a gardé un goût particulier pour les suiveurs alsaciens.
D’abord parce que cette victoire avait été l’un des faits marquants de la saison 2013/2014, où Grenoble et Strasbourg étaient les deux “gros” à battre.
« C’est un match qui s’annonce aussi complexe que face à une équipe de Ligue 1 »
Mais surtout parce que les quatre points arrachés au stade des Alpes, – grâce à un but d’Abdoulaye Coulibaly – avaient grandement contribué à la montée en National et, in fine, à la renaissance du club strasbourgeois.
Pour le collectif grenoblois, passé lui aussi par la case “dépôt de bilan” – en 2011, comme le Racing –, la reconstruction a été bien plus longue. Mais après quatre échecs successifs, les Isérois ont enfin accédé à la 3e division l’été dernier. Une division où les néo-Grenoblois Peuget, Belvito, Gherardi et El Jadeyaoui ont rapidement trouvé leurs marques, eux qui sont actuellement 3es au classement provisoire derrière Rodez et le Red Star.
Et leur parcours en Coupe de France, démarré au 5e tour, force le respect. Pour accéder aux 8es de finale, le GF 38 a en effet dû écarter six adversaires. Dont le Gazélec Ajaccio, équipe de Ligue 2, éliminée en Corse par des Grenoblois sans complexe (1-2) en 32es de finale, sans oublier la malheureuse équipe de Biesheim en 16es de finale.
Alors, même si le Racing a la pancarte de favori accroché sur son dos – Ligue 1 oblige –, il aurait vraiment tort de ne pas se méfier d’une formation iséroise qui n’a rien à perdre dans ce qui s’apparente, pour elle, à une rencontre de prestige.
« Cette équipe va nous attendre et jouer sa chance à fond, c’est évident, expose Thierry Laurey à quelques heures de cette rencontre. C’est un match qui s’annonce aussi complexe que face à une équipe de Ligue 1. Voire même plus complexe. Il faudra faire attention… »
Car les Grenoblois ont leurs qualités, à commencer par une défense intraitable en championnat (11 buts encaissés, soit la meilleure de National). « C’est une équipe qui prend peu de buts et qui peut espérer accéder en Ligue 2 », rappelle à raison le coach alsacien.
Côté Racing, il faudra donc trouver des solutions, offensivement parlant, tout en évitant de trop se livrer. « À nous d’être concentrés pour que le match ne parte pas à l’envers. Comme tout match de Coupe, cette rencontre peut être un traquenard, avance encore l’entraîneur des Ciel et Blanc. On a encore vu à Auxerre hier (mardi, l’AJA a perdu 0-3 face aux Herbiers, club de National) que cela peut mal tourner. Il y a toujours des aléas, et là, on ne connaît pas l’état du terrain et on sera face à une équipe survoltée. Encore une fois, personne n’est à l’abri dans ce genre de rencontres, surtout pas nous. »
Mal au point en Ligue 1, après une série de résultats décevants (défaite à Lille, puis face à Bordeaux à la Meinau), les Alsaciens sont en quête d’un second souffle. « Tous les matches sont bons pour reprendre de l’énergie et du positif pour se projeter vers l’avant… mais encore faut-il le gagner, souligne Laurey. Après, rejouer rapidement (après la défaite face à Bordeaux, ndlr) peut nous permettre de nous remettre dans le bon sens. »
Et, accessoirement, le vainqueur de cette rencontre s’offrira une place en quart de finale, stade de la compétition que le Racing n’a plus atteint depuis la saison 2001/2002.
« Cette année et je l’ai déjà dit, on doit faire tout le nécessaire pour se maintenir en Ligue 1, conclut le coach alsacien. Mais si on peut agrémenter notre saison d’un petit parcours en Coupe, pourquoi pas ? »
dna
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
Racing: Oukidja - Aaneba, Salmier, Koné (cap), Seka - Gonçalves, Grimm, Nogueira, Lienard - Bahoken, Blayac
Les remplaçants, côté Racing: Aholou, Lala, Martinez, Terrier, Zohi, Da Costa, Bonnefoi
.
GRENOBLE: Maubleu - Guegan, Abou Demba, Mayembo, Bengriba, Coulibaly, Sotoca, Deletraz (cap), Boussaha, Benet, El Jadeyaoui
Remplaçants: Gherardi, Dieng, Dady Ngoy, Belvito, Walongwa, Elogo, Monti
.
Hervé Milazzo, l'entraîneur de Biesheim et ancien joueur de Grenoble, qui va donner le coup d'envoi de cette rencontre. En 16e de finale, Grenoble s'était imposé à Biesheim aux tirs aux buts
.
Désolée, la connection s sauté... Grenoble a mis le pied sur l'accélérateur dès le début et s'est procuré deux occasions. L'une après une montée d'El Jadeyaoui, conclue par un tir contré de Deletraz... Sur la suivante, Sotoca, parti à droite, a centré mais heureusement personne n'était à la réception
.
Début de match difficile pour les Strasbourgeois, face à des Grenoblois survoltés
.
coup franc pour le GF 38, après une faute de Salmier... Blayac dégage, mais Sotoca récupère et son centre tir passe juste à côté des buts d'Oukidja
.
Bahoken s'infiltre dans la surface et réclame une main de Bengriba, mais M. Thual ne bronche pas
.
A noter, côté strasbourgeois, la première titularisation d'Ismael Aaneba, sur le côté droit de la défense
.
longue ouverture de Lienard plein axe. Bengriba repousse de la tête sur... Gonçalves, dont la frappe est captée par Maubleu
.
Le GF 38 use beaucoup de longues ouvertures en direction de Boussaha, mais pour l'instant les Strasbourgeois jouent parfaitement le hors jeu
.
Le Racing souffre ce soir, face à une équipe iséroise sans complexe...
.
Deletraz prend sa chance de loin, sur un décalage de Benet après une perte de balle alsacienne. A côté
.
Aaneba centre pour Seka, mais la tête du Sarcellois passe largement à côté des buts grenoblois
.
corner pour le GF 38... Benet le tire, mais il est dégagé par la défense strasbourgeoise
.
centre de Gonçalves pour Nogueira et corner pour le Racing. Grimm place une tête, mais pas assez appuyée pour inquiéter la défense iséroise
.
Les remplaçants, côté Racing: Aholou, Lala, Martinez, Terrier, Zohi, Da Costa, Bonnefoi
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GRENOBLE: Maubleu - Guegan, Abou Demba, Mayembo, Bengriba, Coulibaly, Sotoca, Deletraz (cap), Boussaha, Benet, El Jadeyaoui
Remplaçants: Gherardi, Dieng, Dady Ngoy, Belvito, Walongwa, Elogo, Monti
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Hervé Milazzo, l'entraîneur de Biesheim et ancien joueur de Grenoble, qui va donner le coup d'envoi de cette rencontre. En 16e de finale, Grenoble s'était imposé à Biesheim aux tirs aux buts
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Désolée, la connection s sauté... Grenoble a mis le pied sur l'accélérateur dès le début et s'est procuré deux occasions. L'une après une montée d'El Jadeyaoui, conclue par un tir contré de Deletraz... Sur la suivante, Sotoca, parti à droite, a centré mais heureusement personne n'était à la réception
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Début de match difficile pour les Strasbourgeois, face à des Grenoblois survoltés
.
coup franc pour le GF 38, après une faute de Salmier... Blayac dégage, mais Sotoca récupère et son centre tir passe juste à côté des buts d'Oukidja
.
Bahoken s'infiltre dans la surface et réclame une main de Bengriba, mais M. Thual ne bronche pas
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A noter, côté strasbourgeois, la première titularisation d'Ismael Aaneba, sur le côté droit de la défense
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longue ouverture de Lienard plein axe. Bengriba repousse de la tête sur... Gonçalves, dont la frappe est captée par Maubleu
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Le GF 38 use beaucoup de longues ouvertures en direction de Boussaha, mais pour l'instant les Strasbourgeois jouent parfaitement le hors jeu
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Le Racing souffre ce soir, face à une équipe iséroise sans complexe...
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Deletraz prend sa chance de loin, sur un décalage de Benet après une perte de balle alsacienne. A côté
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Aaneba centre pour Seka, mais la tête du Sarcellois passe largement à côté des buts grenoblois
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corner pour le GF 38... Benet le tire, mais il est dégagé par la défense strasbourgeoise
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centre de Gonçalves pour Nogueira et corner pour le Racing. Grimm place une tête, mais pas assez appuyée pour inquiéter la défense iséroise
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
le rythme est un peu retombé ici, après un début de match tonitruant des Grenoblois.. Mais les Strasbourgeois ont toujours beaucoup de peine à se montrer dangereux
.
BUUUUUUUUUUUUUUUUT 0-1
.
Grimm gratte un ballon et décale Lienard. Ce dernier lance Seka, monté à l'abordage côté gauche. Il centre pour Bahoken, qui place une belle volée du plat du pied sur laquelle Maubleu est battu
.
Le Racing s'en tire bien en menant sur le terrain de Grenoble, car ce sont plutôt les locaux qui faisaient meilleure impression. Mais Bahoken a su se montrer efficace
.
Le Racing fait tourner, en repassant par l'arrière et ça ne plait pas trop au public grenoblois, qui lâchent des sifflets
.
nouvelle montée d'El Jadeyaoui côté gauche... Le Strasbourgeois du GF 38 est d'ailleurs intenable, puisqu'il croise trop sa frappe juste après, sur une touche grenobloise
.
Abou Demba est averti pour une semelle sur Grimm
.
Oukidja râle auprès de l'arbitre parce qu'il reçoit quelques projectiles depuis la tribune grenobloise....
.
On entre dans les arrêts de jeu de cette première mi-temps
.
encore une grosse occasion pour le GF 38, avec cette montée d'Abou Demba, mais Oukidja se couche bien sur le centre tir du latéral.
.
Mi-temps
.
.
BUUUUUUUUUUUUUUUUT 0-1
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Grimm gratte un ballon et décale Lienard. Ce dernier lance Seka, monté à l'abordage côté gauche. Il centre pour Bahoken, qui place une belle volée du plat du pied sur laquelle Maubleu est battu
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Le Racing s'en tire bien en menant sur le terrain de Grenoble, car ce sont plutôt les locaux qui faisaient meilleure impression. Mais Bahoken a su se montrer efficace
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Le Racing fait tourner, en repassant par l'arrière et ça ne plait pas trop au public grenoblois, qui lâchent des sifflets
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nouvelle montée d'El Jadeyaoui côté gauche... Le Strasbourgeois du GF 38 est d'ailleurs intenable, puisqu'il croise trop sa frappe juste après, sur une touche grenobloise
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Abou Demba est averti pour une semelle sur Grimm
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Oukidja râle auprès de l'arbitre parce qu'il reçoit quelques projectiles depuis la tribune grenobloise....
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On entre dans les arrêts de jeu de cette première mi-temps
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encore une grosse occasion pour le GF 38, avec cette montée d'Abou Demba, mais Oukidja se couche bien sur le centre tir du latéral.
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Mi-temps
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
Gherardi va remplacer Deletraz, côté grenoblois
.
Pas de changement pour le Racing
.
Cette fois, ça repart pour de bon...
.
But pour Grenoble signé Sotoca, après un service de Boussaha... Mais ce dernier était hors jeu
.
Seka se fait chiper le ballon par Sotoca, qui centre pour Boussaha, heureusement trop court
.
frappe de Bahoken, des 30m, qui passe non loin de la lucarne
.
Le GFC n'a pas abdiqué, loin de là.... Les hommes de Gueguan sont toujours dangereux
.
corner pour le Racing, Lienard s'y colle. Koné récupère de la tête, mais son coup de boule passe largement à côté
.
très bon retour de Koné sur Boussaha, qui filait vers le but
.
Encore une demi-heure à tenir pour le Racing, ça risque d'être long
.
nouveau corner pour Grenoble, obtenu par El Jadeyaoui, intenable ce soir
.
Seka dégage les siens de la tête, mais que ces Grenoblois sont dangereux!
.
Terrier entre sur Nogueira
.
superbe frappe enroulée de Sotoca, qui passe juste à côté du poteau gauche d'Oukidja
.
Gonçalves centre pour Terrier. Corner pour le Racing
.
Les Grenoblois tournent toujours autour des buts strasbourgeois. Boussaha voit sa frappe détournée du bout des doigts par Oukdija
.
Lala entre sur Aaneba
.
la tension monte un peu entre M. Thual et Thierry Laurey
.
Les Strasbourgeois prennent des vagues incessantes
.
Abou Demba et Seka restent au sol après un choc dans un duel aérien
.
et faute contre le Racing, ce qui offre un bon coup franc au GFC38
.
BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 0-2
.
but de Terrier, qui gagne son face à face avec le gardien grenoblois, sur une passe de Gonçalves, sur un contre strasbourgeois lancé par Lala.
.
Il y a 12666 spectateurs ce soir
.
Le Racing a fait le break au meilleur moment... Mais les Grenoblois viennent d'obtenir un très bon coup franc plein axe
.
Oukidja sort le ballon tiré par Gherardi du bout des gants! Que c'est chaud
.
Blayac bute sur le gardien de Grenoble, après un centre de Gonçalves
.
Guegan sort sur Elogo et Abou Demba est remplacé par Belvito
.
Bahoken cède sa place à Aholou
.
encore cinq minutes dans cette rencontre... Rappelons que le Racing ira à Chambly en quart de finale si le score en reste là
.
corner pour Grenoble, qui a le mérite de ne rien lâcher ce soir
.
C'est encore Koné qui sort ce ballon... Il y aura 4 minutes de temps additionnel
.
on n'entend plus les supporteurs grenoblois, pour qui les carottes sont cuites
.
faute sur Grimm et bon coup franc pour le Racing
.
Gonçalves inscrit le 3e but alsacien, sur un coup franc direct contré par le mur grenoblois. Maubleu est pris à contre pied et ne peut rien faire
.
.
Pas de changement pour le Racing
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Cette fois, ça repart pour de bon...
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But pour Grenoble signé Sotoca, après un service de Boussaha... Mais ce dernier était hors jeu
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Seka se fait chiper le ballon par Sotoca, qui centre pour Boussaha, heureusement trop court
.
frappe de Bahoken, des 30m, qui passe non loin de la lucarne
.
Le GFC n'a pas abdiqué, loin de là.... Les hommes de Gueguan sont toujours dangereux
.
corner pour le Racing, Lienard s'y colle. Koné récupère de la tête, mais son coup de boule passe largement à côté
.
très bon retour de Koné sur Boussaha, qui filait vers le but
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Encore une demi-heure à tenir pour le Racing, ça risque d'être long
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nouveau corner pour Grenoble, obtenu par El Jadeyaoui, intenable ce soir
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Seka dégage les siens de la tête, mais que ces Grenoblois sont dangereux!
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Terrier entre sur Nogueira
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superbe frappe enroulée de Sotoca, qui passe juste à côté du poteau gauche d'Oukidja
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Gonçalves centre pour Terrier. Corner pour le Racing
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Les Grenoblois tournent toujours autour des buts strasbourgeois. Boussaha voit sa frappe détournée du bout des doigts par Oukdija
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Lala entre sur Aaneba
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la tension monte un peu entre M. Thual et Thierry Laurey
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Les Strasbourgeois prennent des vagues incessantes
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Abou Demba et Seka restent au sol après un choc dans un duel aérien
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et faute contre le Racing, ce qui offre un bon coup franc au GFC38
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 0-2
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but de Terrier, qui gagne son face à face avec le gardien grenoblois, sur une passe de Gonçalves, sur un contre strasbourgeois lancé par Lala.
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Il y a 12666 spectateurs ce soir
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Le Racing a fait le break au meilleur moment... Mais les Grenoblois viennent d'obtenir un très bon coup franc plein axe
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Oukidja sort le ballon tiré par Gherardi du bout des gants! Que c'est chaud
.
Blayac bute sur le gardien de Grenoble, après un centre de Gonçalves
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Guegan sort sur Elogo et Abou Demba est remplacé par Belvito
.
Bahoken cède sa place à Aholou
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encore cinq minutes dans cette rencontre... Rappelons que le Racing ira à Chambly en quart de finale si le score en reste là
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corner pour Grenoble, qui a le mérite de ne rien lâcher ce soir
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C'est encore Koné qui sort ce ballon... Il y aura 4 minutes de temps additionnel
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on n'entend plus les supporteurs grenoblois, pour qui les carottes sont cuites
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faute sur Grimm et bon coup franc pour le Racing
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Gonçalves inscrit le 3e but alsacien, sur un coup franc direct contré par le mur grenoblois. Maubleu est pris à contre pied et ne peut rien faire
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
Strasbourg élimine Grenoble et rejoint Chambly en quarts de finale de la Coupe de France
Strasbourg a éliminé Grenoble en 8es de finale de la Coupe de France ce jeudi, en s'imposant au Stade des Alpes (3-0). En quarts, les Alsaciens se déplaceront à Beauvais pour défier Chambly (N).
Il n'y aura pas trois clubs de National en quarts de finale de la Coupe de France. Après Les Herbiers et Chambly, Grenoble n'a pas réussi à se hisser dans le top 8 ce jeudi, dominé au stade des Alpes par l'expérience de Strasbourg (3-0).
Grenoble a pourtant imprimé une grosse pression dès l'entame, avec trois occasions dans les dix premières minutes. Les Isérois, guidés par un Alharbi El Jadeyaoui toujours aussi techniques, se sont heurtés à une défense strasbourgeoise impassible, parfaitement organisée autour du duo Salmier-Koné. Les Alsaciens ont subi durant la première période, mais ils ont su prendre l'avantage sur leur seule occasion. Après un bon décalage de Liénard, Seka côté gauche a délivré un centre en une touche bien dosé pour Stéphane Bahoken, bien libre au second poteau pour placer un plat du pied (32e). La passivité de la défense grenobloise sur le coup a effacé toutes les bonnes intentions montrées.
Mais encore une fois, le réalisme strasbourgeois a fait la différence. Sur un contre éclair, Terrier, lancé par Gonçalves, est allé battre Maubleu avec agilité (78e). La fin de match, parfois électrique, a vu Strasbourg géré sans s'affoler son avantage, pour décrocher une qualification à l'expérience. Gonçalves a même ajouté un troisième but sur un coup-franc dévié (90e+4).
16
Strasbourg n'a plus disputé de quarts de finale de Coupe de France depuis 2002 (défaite contre Sedan 0-1), et retrouvera ce stade de la compétition 16 ans après. La dernière demie quant à elle remonte à 2001, année où Strasbourg avait soulevé la Coupe.
equipe
Strasbourg a éliminé Grenoble en 8es de finale de la Coupe de France ce jeudi, en s'imposant au Stade des Alpes (3-0). En quarts, les Alsaciens se déplaceront à Beauvais pour défier Chambly (N).
Il n'y aura pas trois clubs de National en quarts de finale de la Coupe de France. Après Les Herbiers et Chambly, Grenoble n'a pas réussi à se hisser dans le top 8 ce jeudi, dominé au stade des Alpes par l'expérience de Strasbourg (3-0).
Grenoble a pourtant imprimé une grosse pression dès l'entame, avec trois occasions dans les dix premières minutes. Les Isérois, guidés par un Alharbi El Jadeyaoui toujours aussi techniques, se sont heurtés à une défense strasbourgeoise impassible, parfaitement organisée autour du duo Salmier-Koné. Les Alsaciens ont subi durant la première période, mais ils ont su prendre l'avantage sur leur seule occasion. Après un bon décalage de Liénard, Seka côté gauche a délivré un centre en une touche bien dosé pour Stéphane Bahoken, bien libre au second poteau pour placer un plat du pied (32e). La passivité de la défense grenobloise sur le coup a effacé toutes les bonnes intentions montrées.
But refusé et contre assassin
Grenoble n'a pas relâché ses efforts, livrant un vrai match de Coupe devant son public. Sotoca a cru égaliser au retour des vestiaires en prolongation un service de Boussaha dans le but, mais sa réalisation a été annulée pour hors-jeu (48e). Ce même Sotoca, de peu à gauche du but (64e), puis Boussaha, qui a obligé Oukidja à sortir une grosse claquette (70e), ont été proches de remettre le GF38 dans le match.Mais encore une fois, le réalisme strasbourgeois a fait la différence. Sur un contre éclair, Terrier, lancé par Gonçalves, est allé battre Maubleu avec agilité (78e). La fin de match, parfois électrique, a vu Strasbourg géré sans s'affoler son avantage, pour décrocher une qualification à l'expérience. Gonçalves a même ajouté un troisième but sur un coup-franc dévié (90e+4).
16
Strasbourg n'a plus disputé de quarts de finale de Coupe de France depuis 2002 (défaite contre Sedan 0-1), et retrouvera ce stade de la compétition 16 ans après. La dernière demie quant à elle remonte à 2001, année où Strasbourg avait soulevé la Coupe.
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
En trompe-l’œil
Longtemps malmené hier par des Grenoblois dignes de leur 3e rang en National, le Racing a piqué trois fois pour assurer sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France (3-0). Le 27 ou 28 février, il ira à Beauvais défier Chambly (National).
L’essentiel est fait. Mais que le Racing a souffert hier à Grenoble pour arracher, pour la première fois depuis seize ans, sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France !
Jusqu’à ce que Martin Terrier inscrive à la 79e minute le 2e but des hommes de Thierry Laurey, l’issue de ce 8e très disputé entre Grenoble (3e en National) et un Racing (promu en Ligue 1) n’a tenu qu’à un fil.
D’ailleurs, quand M. Thual renvoie les deux équipes aux vestiaires à la pause, les Strasbourgeois peuvent s’estimer heureux de mener 1-0. Car comme ils s’y attendaient, les Bleus se sont, d’entrée, fait rentrer dans le chou par des Grenoblois sans complexe.
En ce moment, pour le Racing, l’hiver est rude en Alsace. Il l’a aussi été en Isère. Encore un peu anesthésiée par le froid ambiant en début de partie, la défense alsacienne prend quelques courants d’air.
Un vent de panique balaie la surface d’Oukidja. Dès la première minute, Seka éteint, en la contrant, la première flammèche allumée par le capitaine du GF 38, Delétraz, à la réception d’un centre du natif de Strasbourg, El Jadeyaoui, raté au premier poteau par Boussaha. Un Boussaha à qui il va manquer ensuite, par deux fois, quelques centimètres sous la toise sur deux centres ajustés côté droit par Sotoca (4e , 8e ).
Ce Racing estampillé Ligue 2 (Bakary Koné est la seule recrue estivale alignée par Laurey qui a fait confiance à ceux qui ont assuré la montée en fin de saison passée) a du mal à mettre en route.
Gonçalves est le premier, d’une demi-volée insuffisamment puissante, à solliciter Maubleu (13e ). Lienard en fera autant d’un tir de 30m contré par Delétraz, sans plus de danger pour le gardien local (29e ).
Mais à l’image de Coulibaly qui, sur un dribble, a enrhumé la triplette Nogueira-Blayac-Lienard (18e ), les Grenoblois sont saignants. Leur pressing haut et incessant gêne sensiblement la progression du jeu bas-rhinois.
Les Racingmen reçoivent souvent deux joueurs sur le paletot en même temps que le ballon. Mais en une action, ils vont punir ces ‘’impudents’’ Isérois. Une récupération de Lienard, un centre de Seka côté gauche, une volée du plat du pied droit signée Bahoken, tout seul au 2e poteau, et le tour est joué (32e ).
Le 5e but officiel de l’ancien Niçois sort une belle épine du pied à un Racing qui souffre, mais n’assomme pas un GF 38 tout près d’égaliser par El Jadeyaoui qui croise trop sa volée du gauche (40e ).
Terrier entre et marque
Au repos, Olivier Guégan lance l’ancien Mulhousien et Strasbourgeois Raphaël Gherardi dans son habituel rôle de chef d’orchestre. Sotoca croit avoir égalisé sur un centre de Boussaha, mais le but est refusé pour hors-jeu (48e ).
D’un tacle désespéré, mais efficace, Koné rattrape ensuite un Boussaha qui s’apprêtait à aller défier Oukidja (57e). D’un superbe ballon enroulé du droit, Sotoca rate la lucarne opposée d’une poignée de centimètres (64e ). Boussaha, encore et toujours, croit la trouver cinq minutes plus tard, mais Oukidja sauve la baraque d’une magnifique claquette.
Le temps passe, le Racing mène toujours, mais il n’en mène surtout pas large. Thierry Laurey s’époumone depuis sa zone technique, car il sent bien ses hommes au bord de l’asphyxie. Son choix de faire entrer Martin Terrier juste après l’heure de jeu va se révéler payant. Sur un ballon ressorti par l’autre entrant Lala, Gonçalves trouve dans l’axe profond l’international espoirs qui, d’un tir du droit à ras de terre, ne laisse pas à Maubleu le temps d’intervenir (79e ).
Un ultime coup franc du même Gonçalves, contré par le mur grenoblois qui prend ainsi son portier à contre-pied, viendra parachever à la 94e une qualification strasbourgeoise bien moins aisée que ne semble l’indiquer le score final (3-0).
A Beauvais le 27 ou 28 février contre Chambly, autre pensionnaire du National, les Bleus tenteront de s’inviter dans le dernier carré.
dna
Longtemps malmené hier par des Grenoblois dignes de leur 3e rang en National, le Racing a piqué trois fois pour assurer sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France (3-0). Le 27 ou 28 février, il ira à Beauvais défier Chambly (National).
L’essentiel est fait. Mais que le Racing a souffert hier à Grenoble pour arracher, pour la première fois depuis seize ans, sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France !
Jusqu’à ce que Martin Terrier inscrive à la 79e minute le 2e but des hommes de Thierry Laurey, l’issue de ce 8e très disputé entre Grenoble (3e en National) et un Racing (promu en Ligue 1) n’a tenu qu’à un fil.
D’ailleurs, quand M. Thual renvoie les deux équipes aux vestiaires à la pause, les Strasbourgeois peuvent s’estimer heureux de mener 1-0. Car comme ils s’y attendaient, les Bleus se sont, d’entrée, fait rentrer dans le chou par des Grenoblois sans complexe.
En ce moment, pour le Racing, l’hiver est rude en Alsace. Il l’a aussi été en Isère. Encore un peu anesthésiée par le froid ambiant en début de partie, la défense alsacienne prend quelques courants d’air.
Un vent de panique balaie la surface d’Oukidja. Dès la première minute, Seka éteint, en la contrant, la première flammèche allumée par le capitaine du GF 38, Delétraz, à la réception d’un centre du natif de Strasbourg, El Jadeyaoui, raté au premier poteau par Boussaha. Un Boussaha à qui il va manquer ensuite, par deux fois, quelques centimètres sous la toise sur deux centres ajustés côté droit par Sotoca (4e , 8e ).
Ce Racing estampillé Ligue 2 (Bakary Koné est la seule recrue estivale alignée par Laurey qui a fait confiance à ceux qui ont assuré la montée en fin de saison passée) a du mal à mettre en route.
Gonçalves est le premier, d’une demi-volée insuffisamment puissante, à solliciter Maubleu (13e ). Lienard en fera autant d’un tir de 30m contré par Delétraz, sans plus de danger pour le gardien local (29e ).
Mais à l’image de Coulibaly qui, sur un dribble, a enrhumé la triplette Nogueira-Blayac-Lienard (18e ), les Grenoblois sont saignants. Leur pressing haut et incessant gêne sensiblement la progression du jeu bas-rhinois.
Les Racingmen reçoivent souvent deux joueurs sur le paletot en même temps que le ballon. Mais en une action, ils vont punir ces ‘’impudents’’ Isérois. Une récupération de Lienard, un centre de Seka côté gauche, une volée du plat du pied droit signée Bahoken, tout seul au 2e poteau, et le tour est joué (32e ).
Le 5e but officiel de l’ancien Niçois sort une belle épine du pied à un Racing qui souffre, mais n’assomme pas un GF 38 tout près d’égaliser par El Jadeyaoui qui croise trop sa volée du gauche (40e ).
Terrier entre et marque
Au repos, Olivier Guégan lance l’ancien Mulhousien et Strasbourgeois Raphaël Gherardi dans son habituel rôle de chef d’orchestre. Sotoca croit avoir égalisé sur un centre de Boussaha, mais le but est refusé pour hors-jeu (48e ).
D’un tacle désespéré, mais efficace, Koné rattrape ensuite un Boussaha qui s’apprêtait à aller défier Oukidja (57e). D’un superbe ballon enroulé du droit, Sotoca rate la lucarne opposée d’une poignée de centimètres (64e ). Boussaha, encore et toujours, croit la trouver cinq minutes plus tard, mais Oukidja sauve la baraque d’une magnifique claquette.
Le temps passe, le Racing mène toujours, mais il n’en mène surtout pas large. Thierry Laurey s’époumone depuis sa zone technique, car il sent bien ses hommes au bord de l’asphyxie. Son choix de faire entrer Martin Terrier juste après l’heure de jeu va se révéler payant. Sur un ballon ressorti par l’autre entrant Lala, Gonçalves trouve dans l’axe profond l’international espoirs qui, d’un tir du droit à ras de terre, ne laisse pas à Maubleu le temps d’intervenir (79e ).
Un ultime coup franc du même Gonçalves, contré par le mur grenoblois qui prend ainsi son portier à contre-pied, viendra parachever à la 94e une qualification strasbourgeoise bien moins aisée que ne semble l’indiquer le score final (3-0).
A Beauvais le 27 ou 28 février contre Chambly, autre pensionnaire du National, les Bleus tenteront de s’inviter dans le dernier carré.
dna
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
un homme dans le match - Stéphane Bahoken L’efficacité selon Bahoken
L’attaquant a tiré une sacrée épine du pied strasbourgeois, hier, en faisant mouche sur la première action du Racing digne de ce nom. Une nouvelle fois, Stéphane Bahoken a démontré sa capacité à sortir de sa boîte au moment opportun
Il fait partie des anciens de la bande, du haut de ses 25 ans dont bientôt quatre vécus en Alsace. Sous le maillot du Racing comme durant toute sa carrière, Stéphane Bahoken n’a pas connu une trajectoire linéaire. Et l’exercice 2017-2018 n’est pas une anomalie dans un panorama fait de hauts et de bas.
L’attaquant a longtemps passé son début de saison à se soigner, pour un seul match au cours de l’été, une apparition à Lyon.
L’équipe strasbourgeoise ne l’a pas attendu pour lancer son retour dans l’élite et l’ancien Niçois a dû patienter pour reprendre le fil de son histoire alsacienne.
En fait, sa première titularisation est intervenue le 25 octobre, face à Saint-Etienne, en coupe de la Ligue et il en a profité pour rappeler son utilité, en initiant la qualification par le but des Bleus cette soirée-là.
La suite a été fructueuse avec des buts face à Rennes, le PSG, à Bordeaux pour autant de victoires. Le début d’année a été plus poussif, et il a été supplanté dans la hiérarchie offensive par Terrier, Da Costa ou Saadi ces derniers temps.
L’un des chouchous de la Meinau, au point d’avoir inspiré une chanson à ses supporters, a rappelé son penchant pour les épreuves à élimination directe dans la galère iséroise. Le Racing a passé son 8e de finale à souffrir mais il a pu compter sur l’ancien Niçois pour trouver la lumière.
Légèrement sur le côté gauche, il a veillé à verrouiller son côté en exprimant une précieuse complicité avec Seka et a guetté l’occasion de sortir de sa boîte. Son 25e but officiel a été une oasis dans une soirée longtemps fort compliquée, une volée du plat du pied droit, pleine d’efficacité (32e ).
Sinon, Stéphane Bahoken a passé une bonne partie de son temps à presser, lutter, batailler. Il a encore été l’auteur de la plus grosse occasion strasbourgeoise avant le dernier quart d’heure, décochant une frappe puissante des 30 mètres, pas loin de la lucarne (50e ).
Dans la dernière ligne droite, le natif de Grasse a veillé à assurer l’équilibre d’équipe, notamment à l’entrée en jeu de Martin Terrier, le deuxième buteur de la soirée.
Et une fois la qualification acquise, il a pu sortir (85e ) avec le sentiment du devoir accompli. Le Racing lui devait une fière chandelle.
dna
L’attaquant a tiré une sacrée épine du pied strasbourgeois, hier, en faisant mouche sur la première action du Racing digne de ce nom. Une nouvelle fois, Stéphane Bahoken a démontré sa capacité à sortir de sa boîte au moment opportun
Il fait partie des anciens de la bande, du haut de ses 25 ans dont bientôt quatre vécus en Alsace. Sous le maillot du Racing comme durant toute sa carrière, Stéphane Bahoken n’a pas connu une trajectoire linéaire. Et l’exercice 2017-2018 n’est pas une anomalie dans un panorama fait de hauts et de bas.
L’attaquant a longtemps passé son début de saison à se soigner, pour un seul match au cours de l’été, une apparition à Lyon.
L’équipe strasbourgeoise ne l’a pas attendu pour lancer son retour dans l’élite et l’ancien Niçois a dû patienter pour reprendre le fil de son histoire alsacienne.
En fait, sa première titularisation est intervenue le 25 octobre, face à Saint-Etienne, en coupe de la Ligue et il en a profité pour rappeler son utilité, en initiant la qualification par le but des Bleus cette soirée-là.
La suite a été fructueuse avec des buts face à Rennes, le PSG, à Bordeaux pour autant de victoires. Le début d’année a été plus poussif, et il a été supplanté dans la hiérarchie offensive par Terrier, Da Costa ou Saadi ces derniers temps.
L’un des chouchous de la Meinau, au point d’avoir inspiré une chanson à ses supporters, a rappelé son penchant pour les épreuves à élimination directe dans la galère iséroise. Le Racing a passé son 8e de finale à souffrir mais il a pu compter sur l’ancien Niçois pour trouver la lumière.
Légèrement sur le côté gauche, il a veillé à verrouiller son côté en exprimant une précieuse complicité avec Seka et a guetté l’occasion de sortir de sa boîte. Son 25e but officiel a été une oasis dans une soirée longtemps fort compliquée, une volée du plat du pied droit, pleine d’efficacité (32e ).
Sinon, Stéphane Bahoken a passé une bonne partie de son temps à presser, lutter, batailler. Il a encore été l’auteur de la plus grosse occasion strasbourgeoise avant le dernier quart d’heure, décochant une frappe puissante des 30 mètres, pas loin de la lucarne (50e ).
Dans la dernière ligne droite, le natif de Grasse a veillé à assurer l’équilibre d’équipe, notamment à l’entrée en jeu de Martin Terrier, le deuxième buteur de la soirée.
Et une fois la qualification acquise, il a pu sortir (85e ) avec le sentiment du devoir accompli. Le Racing lui devait une fière chandelle.
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Re: 8e de CDF Grenoble / Racing
Toujours ça de pris
Le Racing s’est évité quelques tourments en poursuivant son aventure en Coupe de France. S’il n’a pas brillé face à Grenoble, il a au moins retrouvé une forme d’efficacité susceptible de le relancer.
Comme la notion de défaite encourageante constitue un concept fumeux, toute victoire est bonne à prendre. Et une équipe dans le dur, dans le cadre de son championnat, ne peut cracher sur un match gagné même sans convaincre démesurément.
Pour édulcorer la difficulté de la passe traversée par ses protégés en ce début d’année, Thierry Laurey manque rarement de rappeler que son équipe fait un sur deux en 2018. Ses joueurs ont disputé huit matches, ils en ont remporté quatre, dont trois contre des équipes de Ligue 1. Le constat plus contrariant est qu’une seule rencontre a compté pour le championnat où les Bleus sont sur une pente descendante.
« La qualification peut donner de la confiance à cette équipe »
Il n’empêche. Les parenthèses Coupe de France sont bien précieuses depuis un mois. Elles font du bien pour un groupe qui a un peu perdu l’habitude de gagner. Elles permettent de concerner tout un effectif, de nombreux habitués du banc en profitant pour contester la hiérarchie établie. La victoire à Grenoble a ainsi quelques bienfaits.
La forme n’a pas été exceptionnelle. Le fond s’est révélé satisfaisant. « On ne se contente pas du résultat, on ne se contente pas de la qualité du match, a souligné l’entraîneur du Racing dans les couloirs du Stade des Alpes. On se contente de la qualification. On a eu un peu de réussite, face à des Grenoblois qui jouent très bien au ballon et qui sont en lice pour la montée en Ligue 2. »
Le Racing a fait respecter la logique et cela n’a rien eu d’une évidence. Le GF38, assis sur le podium du National, ce qui lui donne des espoirs de retour dans le monde pro, a pris le match par le bon bout, enflammant les débats et son public d’entrée. Les Strasbourgeois ont fait le dos rond et profité de la première ouverture pour le moucher. L’affaire s’est bien goupillée dès lors qu’ils n’ont pas perdu de vue ce dont ils ont pu manquer ces derniers temps : l’efficacité, la solidité.
« Quand j’ai vu les deux occasions d’entrée, on a pu se dire qu’il ne pouvait rien nous arriver, a encore indiqué Thierry Laurey. On a mis de l’abnégation pour défendre bec et ongles l’avantage qu’on avait pris. Ne pas encaisser de but, c’est une bonne chose. On peut être ballotté, mais on ne doit pas lâcher. »
En conservant, jusqu’au bout, leur cage inviolée face à un adversaire pétillant mais guère réaliste, les Bleus ont esquissé l’idée d’un changement salutaire. Ils prenaient presque deux buts par match depuis le 1er janvier – treize en sept rencontres officielles précisément. Ils ont su radicalement faire baisser leur moyenne, ce qui ne peut pas faire de mal au moment de rebasculer sur le championnat et un match face à un rival direct dans la lutte pour le maintien, Troyes, demain à la Meinau.
« On a beaucoup subi, mais la qualification peut donner de la confiance à cette équipe, apprécie Thierry Laurey, qui peut aussi se satisfaire de pouvoir compter sur les Bahoken, Koné et Seka dans les batailles à venir. On manque d’efficacité en championnat. Des faits de jeu ne tournent pas en notre faveur, on a des sautes de concentration. Et c’est difficile de travailler dessus. On vit une période où ça sourit moins. Alors, on se concentre sur le match à venir. »
La Coupe, pas un objectif « à part pour Lyon, Monaco, le PSG ou l’OM »
Le Racing en a donc ajouté un à son calendrier, face à Chambly (le match sera disputé à Beauvais), dans trois petites semaines, qu’il pourra aborder avec l’ambition liée à la hiérarchie établie. La Coupe n’est assurément pas un objectif – « à part pour Lyon, Monaco, le PSG ou l’OM », souligne l’entraîneur du Racing, rappelant le lot de surprises charrié par chaque tour. Mais tant qu’il y est qualifié, il y aura de la vie et les Strasbourgeois pourront toujours se convaincre que leur horizon est susceptible d’être éclairci.
dna
Le Racing s’est évité quelques tourments en poursuivant son aventure en Coupe de France. S’il n’a pas brillé face à Grenoble, il a au moins retrouvé une forme d’efficacité susceptible de le relancer.
Comme la notion de défaite encourageante constitue un concept fumeux, toute victoire est bonne à prendre. Et une équipe dans le dur, dans le cadre de son championnat, ne peut cracher sur un match gagné même sans convaincre démesurément.
Pour édulcorer la difficulté de la passe traversée par ses protégés en ce début d’année, Thierry Laurey manque rarement de rappeler que son équipe fait un sur deux en 2018. Ses joueurs ont disputé huit matches, ils en ont remporté quatre, dont trois contre des équipes de Ligue 1. Le constat plus contrariant est qu’une seule rencontre a compté pour le championnat où les Bleus sont sur une pente descendante.
« La qualification peut donner de la confiance à cette équipe »
Il n’empêche. Les parenthèses Coupe de France sont bien précieuses depuis un mois. Elles font du bien pour un groupe qui a un peu perdu l’habitude de gagner. Elles permettent de concerner tout un effectif, de nombreux habitués du banc en profitant pour contester la hiérarchie établie. La victoire à Grenoble a ainsi quelques bienfaits.
La forme n’a pas été exceptionnelle. Le fond s’est révélé satisfaisant. « On ne se contente pas du résultat, on ne se contente pas de la qualité du match, a souligné l’entraîneur du Racing dans les couloirs du Stade des Alpes. On se contente de la qualification. On a eu un peu de réussite, face à des Grenoblois qui jouent très bien au ballon et qui sont en lice pour la montée en Ligue 2. »
Le Racing a fait respecter la logique et cela n’a rien eu d’une évidence. Le GF38, assis sur le podium du National, ce qui lui donne des espoirs de retour dans le monde pro, a pris le match par le bon bout, enflammant les débats et son public d’entrée. Les Strasbourgeois ont fait le dos rond et profité de la première ouverture pour le moucher. L’affaire s’est bien goupillée dès lors qu’ils n’ont pas perdu de vue ce dont ils ont pu manquer ces derniers temps : l’efficacité, la solidité.
« Quand j’ai vu les deux occasions d’entrée, on a pu se dire qu’il ne pouvait rien nous arriver, a encore indiqué Thierry Laurey. On a mis de l’abnégation pour défendre bec et ongles l’avantage qu’on avait pris. Ne pas encaisser de but, c’est une bonne chose. On peut être ballotté, mais on ne doit pas lâcher. »
En conservant, jusqu’au bout, leur cage inviolée face à un adversaire pétillant mais guère réaliste, les Bleus ont esquissé l’idée d’un changement salutaire. Ils prenaient presque deux buts par match depuis le 1er janvier – treize en sept rencontres officielles précisément. Ils ont su radicalement faire baisser leur moyenne, ce qui ne peut pas faire de mal au moment de rebasculer sur le championnat et un match face à un rival direct dans la lutte pour le maintien, Troyes, demain à la Meinau.
« On a beaucoup subi, mais la qualification peut donner de la confiance à cette équipe, apprécie Thierry Laurey, qui peut aussi se satisfaire de pouvoir compter sur les Bahoken, Koné et Seka dans les batailles à venir. On manque d’efficacité en championnat. Des faits de jeu ne tournent pas en notre faveur, on a des sautes de concentration. Et c’est difficile de travailler dessus. On vit une période où ça sourit moins. Alors, on se concentre sur le match à venir. »
La Coupe, pas un objectif « à part pour Lyon, Monaco, le PSG ou l’OM »
Le Racing en a donc ajouté un à son calendrier, face à Chambly (le match sera disputé à Beauvais), dans trois petites semaines, qu’il pourra aborder avec l’ambition liée à la hiérarchie établie. La Coupe n’est assurément pas un objectif – « à part pour Lyon, Monaco, le PSG ou l’OM », souligne l’entraîneur du Racing, rappelant le lot de surprises charrié par chaque tour. Mais tant qu’il y est qualifié, il y aura de la vie et les Strasbourgeois pourront toujours se convaincre que leur horizon est susceptible d’être éclairci.
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