Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
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Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Mercredi le 13/12/2017 à 21h05
67120- d'r Kàpallmaischter
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Coupe de la Ligue (8e de finale) :
Racing – Paris SG, demain (21h05)
Moteur, ça tourne !
L’entraîneur du Racing Thierry Laurey a assuré hier vouloir bâtir la meilleure équipe possible pour la réception du PSG demain en Coupe de la Ligue. Il a aussi annoncé qu’il faudrait s’attendre à des changements et que Martin Terrier serait laissé au repos.
C’est la dernière ligne droite de l’année 2017. Lancé comme une fusée ou presque*, le Racing, pas épargné par les blessures ces derniers mois, compte ses forces vives et s’efforce de les préserver.
Les Bleus ont encore trois échéances à digérer en huit jours avant des vacances bien méritées : demain à la Meinau contre le PSG en 8e de coupe de la Ligue, samedi, toujours à la Meinau, face à Toulouse, puis le mercredi 20 décembre, à Metz.
Sorti avant la pause à Bordeaux vendredi pour une douleur à un tendon – « il aurait pu continuer, mais comme nous menions 2-0, nous avons préféré l’arrêter », indique le coach –, le défenseur burkinabé Bakary Koné a lui-même assuré hier qu’il était apte.
Le latéral gauche ou défenseur central Pablo Martinez, absent des terrains pour une fissure au tendon d’Achille gauche depuis la mi-septembre « figurera dans le groupe », selon un Laurey qui songe déjà à compenser la suspension de son latéral gauche, Ernest Seka, à Metz.
Le gardien titulaire Bingourou Kamara (genou), forfait à Bordeaux, manquera de nouveau à l’appel. Il reste incertain pour Toulouse. Son remplaçant Alexandre Oukidja, auteur d’une bonne entrée face au PSG il y a dix jours et d’une convaincante première titularisation en L1 vendredi à Bordeaux, devait de toute façon garder la cage en coupe de la Ligue.
Le coach strasbourgeois se passera aussi à dessein de son attaquant Martin Terrier. « Il ressent une petite douleur à la cuisse. On va le laisser souffler. Normalement, il ne sera pas sur le banc. »
Les blessés longue durée, Dimitri Foulquier, Abdallah Ndour, Benjamin Corgnet, Kevin Zohi, Ismaël Aaneba et Duplexe Tchamba, patienteront, eux, au moins jusqu’à la reprise le 28 ou 29 décembre. « J’espère alors les récupérer, indique leur entraîneur sans trop s’avancer. Abdallah et Dimitri devront passer par la case équipe réserve pour se remettre en jambes. »
Dans son esprit, pas question, cependant, de ‘‘balancer’’ la Coupe face au PSG. « On n’a pas énormément de solutions et il ne s’agit pas de faire n’importe quoi et se mettre en danger tout seul. Nous voulons bâtir la meilleure équipe, comme contre Saint-Étienne, par respect pour le nombreux public. Une équipe capable de répondre aux problèmes posés et causer des soucis à Paris le plus longtemps possible. Mais on sait qu’après leur défaite ici en L1 ( 2-1 le 2 décembre ), les Parisiens ne vont pas venir pour rigoler. Ils se sont fait étendre une fois et ne vont pas tendre l’autre joue. »
S’il souhaite éviter une rouste qui briserait l’élan du Racing, le technicien entend aussi épargner certains organismes. « Comme nous rejouerons trois jours après contre Toulouse, puis encore quatre jours derrière à Metz, il faut s’attendre à des changements. En cette fin d’année, il est essentiel de gérer la fatigue, surtout avec l’accumulation des rencontres, d’être prévoyants et de ne pas envoyer au feu des garçons à la limite physiquement. Sinon, il arrive ce qui est arrivé à Mendy (l’attaquant bordelais et ex-Strasbourgeois, victime vendredi d’une rupture partielle du ligament croisé droit). Nous ne voulons vraiment pas prendre de risques avec certains. D’autant que deux autres matches importants, avec des points en jeu, suivront. »
La séance d’aujourd’hui lui fournira les derniers éléments à même d’affiner sa réflexion.
dna
Racing – Paris SG, demain (21h05)
Moteur, ça tourne !
L’entraîneur du Racing Thierry Laurey a assuré hier vouloir bâtir la meilleure équipe possible pour la réception du PSG demain en Coupe de la Ligue. Il a aussi annoncé qu’il faudrait s’attendre à des changements et que Martin Terrier serait laissé au repos.
C’est la dernière ligne droite de l’année 2017. Lancé comme une fusée ou presque*, le Racing, pas épargné par les blessures ces derniers mois, compte ses forces vives et s’efforce de les préserver.
Les Bleus ont encore trois échéances à digérer en huit jours avant des vacances bien méritées : demain à la Meinau contre le PSG en 8e de coupe de la Ligue, samedi, toujours à la Meinau, face à Toulouse, puis le mercredi 20 décembre, à Metz.
« Paris ne va pas tendre l’autre joue »
Cet après-midi, pour la séance de veille de match, Thierry Laurey devrait pouvoir compter sur ses milieux Anthony Gonçalves (fissure d’une côte) et Jonas Martin (adducteur gauche), remis de leurs pépins respectifs.Sorti avant la pause à Bordeaux vendredi pour une douleur à un tendon – « il aurait pu continuer, mais comme nous menions 2-0, nous avons préféré l’arrêter », indique le coach –, le défenseur burkinabé Bakary Koné a lui-même assuré hier qu’il était apte.
Le latéral gauche ou défenseur central Pablo Martinez, absent des terrains pour une fissure au tendon d’Achille gauche depuis la mi-septembre « figurera dans le groupe », selon un Laurey qui songe déjà à compenser la suspension de son latéral gauche, Ernest Seka, à Metz.
Le gardien titulaire Bingourou Kamara (genou), forfait à Bordeaux, manquera de nouveau à l’appel. Il reste incertain pour Toulouse. Son remplaçant Alexandre Oukidja, auteur d’une bonne entrée face au PSG il y a dix jours et d’une convaincante première titularisation en L1 vendredi à Bordeaux, devait de toute façon garder la cage en coupe de la Ligue.
Le coach strasbourgeois se passera aussi à dessein de son attaquant Martin Terrier. « Il ressent une petite douleur à la cuisse. On va le laisser souffler. Normalement, il ne sera pas sur le banc. »
Les blessés longue durée, Dimitri Foulquier, Abdallah Ndour, Benjamin Corgnet, Kevin Zohi, Ismaël Aaneba et Duplexe Tchamba, patienteront, eux, au moins jusqu’à la reprise le 28 ou 29 décembre. « J’espère alors les récupérer, indique leur entraîneur sans trop s’avancer. Abdallah et Dimitri devront passer par la case équipe réserve pour se remettre en jambes. »
Dans son esprit, pas question, cependant, de ‘‘balancer’’ la Coupe face au PSG. « On n’a pas énormément de solutions et il ne s’agit pas de faire n’importe quoi et se mettre en danger tout seul. Nous voulons bâtir la meilleure équipe, comme contre Saint-Étienne, par respect pour le nombreux public. Une équipe capable de répondre aux problèmes posés et causer des soucis à Paris le plus longtemps possible. Mais on sait qu’après leur défaite ici en L1 ( 2-1 le 2 décembre ), les Parisiens ne vont pas venir pour rigoler. Ils se sont fait étendre une fois et ne vont pas tendre l’autre joue. »
S’il souhaite éviter une rouste qui briserait l’élan du Racing, le technicien entend aussi épargner certains organismes. « Comme nous rejouerons trois jours après contre Toulouse, puis encore quatre jours derrière à Metz, il faut s’attendre à des changements. En cette fin d’année, il est essentiel de gérer la fatigue, surtout avec l’accumulation des rencontres, d’être prévoyants et de ne pas envoyer au feu des garçons à la limite physiquement. Sinon, il arrive ce qui est arrivé à Mendy (l’attaquant bordelais et ex-Strasbourgeois, victime vendredi d’une rupture partielle du ligament croisé droit). Nous ne voulons vraiment pas prendre de risques avec certains. D’autant que deux autres matches importants, avec des points en jeu, suivront. »
La séance d’aujourd’hui lui fournira les derniers éléments à même d’affiner sa réflexion.
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Incertitudes en pagaille
Le Racing affronte demain le Paris-SG dans le cadre des 8es de finale de Coupe de la Ligue. Avec un onze de départ qui sera certainement modifié par rapport au dernier succès en Ligue 1, à Bordeaux.
Thierry Laurey a gardé un groupe de 21 joueurs pour le dernier entraînement, qui s'est terminé peu avant 16h. Trois joueurs en sont finalement sorti: Nuno Da Costa (suspendu pour ce match face à Paris), Quentin Othon et Anthony Caci suivront donc le match face à Paris depuis les tribunes.
Côté onze de départ, Thierry Laurey n'a rien laissé filtrer cette semaine quand aux changements éventuels. Seules certitudes: Da Costa (suspendu, donc) et Terrier (laissé au repos) ne seront pas de la partie et Alexandre Oukidja sera titulaire dans les cages.
Les deux places laissées vacantes par le duo Da Costa - Terrier sont prises (numériquement parlant) par Anthony Gonçalves, de retour de blessure et Pablo Martinez, lui aussi revenu après trois mois d'arrêt. Jonas Martin, absent à Bordeaux pour un petit pépin physique, retrouve sa place dans le groupe au détriment de Quentin Othon, remplaçant à Bordeaux. Ces trois revenants débuteront-ils la rencontre face au PSG? Probable, mais pas certain...
Derrière, Mangane pourrait être préservé en vue des matches de Ligue 1 face à Toulouse et à Metz. Il s'est contenté d'un footing cet après-midi lors de la dernière opposition mise en place. La charnière Koné (remis de sa blessure à Bordeaux) - Salmier tient la corde, avec Seka pour occuper le flanc droit (si Martinez est titulaire) ou gauche (si Lala est titulaire).
Au milieu, Thierry Laurey a du choix: Jonas Martin pourrait débuter aux côté de Grimm et /ou Aholou. Nogueira, peu utilisé mais titulaire face à Saint-Etienne lors du précédent match de Coupe de la Ligue, postule lui aussi pour une place dans les onze. Côté gauche, Laurey fera t-il souffler Lienard ? A voir... Quant à Gonçalves il pourrait bien être titulaire à droite.
Beaucoup d'incertitudes à l'avant aussi, avec quatre joueurs qui postulent pour une ou deux places: Blayac, titulaire face à Saint-Etienne, sera-t-il en pointe? Bahoken, en pleine bourre, jouera-t-il sur un côté? Et qui de Saadi ou Sacko? Tout dépend du système mis en place par Laurey.
Le groupe strasbourgeois: Oukidja, Bonnefoi - Koné, Salmier, Mangane, Martinez, Lala, Seka - Martin, Lienard, Nogueira, Aholou, Grimm, Gonçalves - Blayac, Saadi, Sacko, Bahoken.
Absents: Kamara, Foulquier, Zohi (blessés), Terrier (ménagé), Da Costa (suspendu)
dna
Le Racing affronte demain le Paris-SG dans le cadre des 8es de finale de Coupe de la Ligue. Avec un onze de départ qui sera certainement modifié par rapport au dernier succès en Ligue 1, à Bordeaux.
Thierry Laurey a gardé un groupe de 21 joueurs pour le dernier entraînement, qui s'est terminé peu avant 16h. Trois joueurs en sont finalement sorti: Nuno Da Costa (suspendu pour ce match face à Paris), Quentin Othon et Anthony Caci suivront donc le match face à Paris depuis les tribunes.
Côté onze de départ, Thierry Laurey n'a rien laissé filtrer cette semaine quand aux changements éventuels. Seules certitudes: Da Costa (suspendu, donc) et Terrier (laissé au repos) ne seront pas de la partie et Alexandre Oukidja sera titulaire dans les cages.
Les deux places laissées vacantes par le duo Da Costa - Terrier sont prises (numériquement parlant) par Anthony Gonçalves, de retour de blessure et Pablo Martinez, lui aussi revenu après trois mois d'arrêt. Jonas Martin, absent à Bordeaux pour un petit pépin physique, retrouve sa place dans le groupe au détriment de Quentin Othon, remplaçant à Bordeaux. Ces trois revenants débuteront-ils la rencontre face au PSG? Probable, mais pas certain...
Derrière, Mangane pourrait être préservé en vue des matches de Ligue 1 face à Toulouse et à Metz. Il s'est contenté d'un footing cet après-midi lors de la dernière opposition mise en place. La charnière Koné (remis de sa blessure à Bordeaux) - Salmier tient la corde, avec Seka pour occuper le flanc droit (si Martinez est titulaire) ou gauche (si Lala est titulaire).
Au milieu, Thierry Laurey a du choix: Jonas Martin pourrait débuter aux côté de Grimm et /ou Aholou. Nogueira, peu utilisé mais titulaire face à Saint-Etienne lors du précédent match de Coupe de la Ligue, postule lui aussi pour une place dans les onze. Côté gauche, Laurey fera t-il souffler Lienard ? A voir... Quant à Gonçalves il pourrait bien être titulaire à droite.
Beaucoup d'incertitudes à l'avant aussi, avec quatre joueurs qui postulent pour une ou deux places: Blayac, titulaire face à Saint-Etienne, sera-t-il en pointe? Bahoken, en pleine bourre, jouera-t-il sur un côté? Et qui de Saadi ou Sacko? Tout dépend du système mis en place par Laurey.
Le groupe strasbourgeois: Oukidja, Bonnefoi - Koné, Salmier, Mangane, Martinez, Lala, Seka - Martin, Lienard, Nogueira, Aholou, Grimm, Gonçalves - Blayac, Saadi, Sacko, Bahoken.
Absents: Kamara, Foulquier, Zohi (blessés), Terrier (ménagé), Da Costa (suspendu)
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Le PSG toujours sans Neymar et Thiago Silva pour la Coupe de la Ligue
Le PSG ne pourra compter ni sur Neymar, ni sur Thiago Silva pour son déplacement à Strasbourg, pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, mercredi (21h05). Adrien Rabiot et Layvin Kurzawa sont également forfait.
Un peu plus de dix jours après être tombé à la Meinau en championnat (1-2), le PSG retourne à Strasbourg, ce mercredi, pour prendre sa revanche, en Coupe de la Ligue. Pour ce déplacement, Unai Emery sera privé de plusieurs cadres. Déjà absents contre Lille (3-1), samedi, en Ligue 1, Neymar (raisons personnelles), Thiago Silva ou encore Adrien Rabiot et Layvin Kurzawa, blessés, ne font pas partie du groupe retenu par Unai Emery. Yuri Berchiche, suspendu, ne sera pas du déplacement en Alsace. Le technicien espagnol a intégré quelques jeunes au groupe en convoquant Yacine Adli (17 ans, attaquant), Alec Georgen (19 ans, arrière droit) ou Stanley Nsoki (18 ans, milieu).
Le groupe parisien contre Strasbourg
Areola, Trapp – Alves, Georgen, Kimpembe, Marquinhos, Meunier – Di Maria, Draxler, Nsoki, Lo Celso, Nkunku, Pastore, Verratti – Adli, Cavani, Lucas, Mbappé
equipe
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Deuxième round
Dix jours après avoir créé la sensation de la 16e journée de Ligue 1, en battant le Paris-SG (2-1), le Racing reçoit à nouveau le club parisien à la Meinau, cette fois dans le cadre de la Coupe de la Ligue.
Le 2 décembre dernier, le Racing Club de Strasbourg est entré dans l’histoire du foot. En faisant tomber pour la première fois de la saison 2017-2018 le “grand” Paris-SG (2-1), le “petit” promu alsacien a créé une énorme sensation, quelques mois seulement après son retour dans l’Élite.
Cet exploit majuscule, avec ces deux buts signés Nuno Da Costa et Stéphane Bahoken, a ravi tout un stade et une région plus que jamais acquise à la cause des Ciel et Blanc.
«Si ça s’engage bien on verra. Si ça s’engage mal, on écopera»
La déflagration qui a suivi cet improbable succès a fait le tour de l’Europe – et même du monde – et a mis en pleine lumière un club alsacien pas vraiment habitué à faire l’objet d’autant d’attention ces dernières années.
Complètement inattendue, quasiment miraculeuse, cette victoire face à Neymar, Cavani et les autres a aussi permis aux coéquipiers de Kader Mangane de prouver qu’ils n’avaient pas volé leur place en Ligue 1.
Après un début de saison compliqué, ponctué de hauts et de bas, ce succès a donné aux hommes de Thierry Laurey de la confiance et de la force, deux éléments qui ont aidé les Bleus à décrocher une convaincante victoire à Bordeaux la semaine passée, lors de la 17e journée de Ligue 1 (0-3).
Mais ce soir, dans le cadre des 8es de finale de la Coupe de la Ligue, il va falloir ranger la boîte à souvenirs au fond du placard, aussi belle soit-elle. Car c’est un combat de tous les instants qui attend les Strasbourgeois dans une Meinau une nouvelle fois à guichets fermés. Un combat où la moindre parcelle de pelouse lâchée risque de se payer cher…
«C’est un match qu’il faut prendre du bon côté, résumait hier Thierry Laurey. C’est une rencontre de prestige, face à une équipe qui va disputer un 8e de finale de Ligue des Champions. Ce n’est pas rien et il va falloir essayer de prendre du plaisir comme on l’a fait il y a dix jours.»
Dit ainsi, cela peut sembler simple. Mais Thierry Laurey sait mieux que personne quel défi attend ses troupes.
«On s’en serait bien privé, de ce tirage, ironisait d’ailleurs l’entraîneur, à quelques heures de ce deuxième round face au PSG. C’est Paris en face, ce n’est pas la peine d’en rajouter.»
Sûr que sur le papier, la confrontation s’annonce fort déséquilibrée. Plus encore qu’il y a dix jours, si l’on en croit le coach des Ciel et Blanc. «Les Parisiens ne vont pas plaisanter, soulignait ainsi Thierry Laurey lors de sa causerie d’avant-match devant les médias. La dernière fois, ils avaient un peu la tête ailleurs (à Munich, NDLR) , mais là, ils ne vont pas faire dans la demi-mesure.»
Et l’entraîneur d’ajouter, pour enfoncer le clou: «Une défaite pour eux, c’est l’odeur du sang. Ça va les rendre plus performants». On l’aura compris, le staff et les joueurs alsaciens s’attendent à recevoir une équipe parisienne un poil revancharde après sa défaite en championnat.
Qui plus est, Unai Emery et les siens n’ont plus vraiment droit à l’erreur après avoir chuté deux fois en dix jours, face au Racing (2-1), donc, puis à Munich, face au Bayern (3-1) en Ligue des Champions.
Une nouvelle défaite à la Meinau, ponctuée d’une élimination dans une Coupe où le PSG est quadruple tenant du titre, ferait désordre. Carrément désordre, même…
«On va faire ce qu’on peut…»
«Il y a un titre en jeu, exposait d’ailleurs Unai Emery en début de semaine, en évoquant cette rencontre. Strasbourg est en forme. C’est chez eux, le stade sera plein… Ce sera un bon match.»
Dans une Meinau archi comble, les Strasbourgeois ont-ils la moindre chance de passer ce 8e de finale ? Thierry Laurey se montre dubitatif. «Je n’ai jamais joué un match pour le perdre. Mais là, tu as beau réfléchir, t’as du mal à trouver des solutions miracles. On va faire ce qu’on peut… Si ça s’engage bien on verra et si ça s’engage mal, on écopera», soulignait-il avec humour.
Lui espère surtout voir ses joueurs afficher un visage volontaire face à l’ogre parisien, en se montrant dignes du maillot qu’ils portent.
«Il faudra plier, mais ne pas rompre. Parce qu’on va plier, c’est sûr, avançait encore le coach. Après, il y a aussi une dynamique à entretenir et à ce niveau-là, ce qui m’importe, ce n’est pas forcément le résultat, mais la manière. Si on répond présent, si on fait le maximum… Ce sera l’essentiel. Je veux un rendu correct sur le terrain.»
Les supporters alsaciens n’en attendent pas moins. Aux petits Bleus de s’accrocher donc, histoire de continuer à faire rêver la Meinau le plus longtemps possible…
dna
Dix jours après avoir créé la sensation de la 16e journée de Ligue 1, en battant le Paris-SG (2-1), le Racing reçoit à nouveau le club parisien à la Meinau, cette fois dans le cadre de la Coupe de la Ligue.
Le 2 décembre dernier, le Racing Club de Strasbourg est entré dans l’histoire du foot. En faisant tomber pour la première fois de la saison 2017-2018 le “grand” Paris-SG (2-1), le “petit” promu alsacien a créé une énorme sensation, quelques mois seulement après son retour dans l’Élite.
Cet exploit majuscule, avec ces deux buts signés Nuno Da Costa et Stéphane Bahoken, a ravi tout un stade et une région plus que jamais acquise à la cause des Ciel et Blanc.
«Si ça s’engage bien on verra. Si ça s’engage mal, on écopera»
La déflagration qui a suivi cet improbable succès a fait le tour de l’Europe – et même du monde – et a mis en pleine lumière un club alsacien pas vraiment habitué à faire l’objet d’autant d’attention ces dernières années.
Complètement inattendue, quasiment miraculeuse, cette victoire face à Neymar, Cavani et les autres a aussi permis aux coéquipiers de Kader Mangane de prouver qu’ils n’avaient pas volé leur place en Ligue 1.
Après un début de saison compliqué, ponctué de hauts et de bas, ce succès a donné aux hommes de Thierry Laurey de la confiance et de la force, deux éléments qui ont aidé les Bleus à décrocher une convaincante victoire à Bordeaux la semaine passée, lors de la 17e journée de Ligue 1 (0-3).
Mais ce soir, dans le cadre des 8es de finale de la Coupe de la Ligue, il va falloir ranger la boîte à souvenirs au fond du placard, aussi belle soit-elle. Car c’est un combat de tous les instants qui attend les Strasbourgeois dans une Meinau une nouvelle fois à guichets fermés. Un combat où la moindre parcelle de pelouse lâchée risque de se payer cher…
«C’est un match qu’il faut prendre du bon côté, résumait hier Thierry Laurey. C’est une rencontre de prestige, face à une équipe qui va disputer un 8e de finale de Ligue des Champions. Ce n’est pas rien et il va falloir essayer de prendre du plaisir comme on l’a fait il y a dix jours.»
Dit ainsi, cela peut sembler simple. Mais Thierry Laurey sait mieux que personne quel défi attend ses troupes.
«On s’en serait bien privé, de ce tirage, ironisait d’ailleurs l’entraîneur, à quelques heures de ce deuxième round face au PSG. C’est Paris en face, ce n’est pas la peine d’en rajouter.»
Sûr que sur le papier, la confrontation s’annonce fort déséquilibrée. Plus encore qu’il y a dix jours, si l’on en croit le coach des Ciel et Blanc. «Les Parisiens ne vont pas plaisanter, soulignait ainsi Thierry Laurey lors de sa causerie d’avant-match devant les médias. La dernière fois, ils avaient un peu la tête ailleurs (à Munich, NDLR) , mais là, ils ne vont pas faire dans la demi-mesure.»
Et l’entraîneur d’ajouter, pour enfoncer le clou: «Une défaite pour eux, c’est l’odeur du sang. Ça va les rendre plus performants». On l’aura compris, le staff et les joueurs alsaciens s’attendent à recevoir une équipe parisienne un poil revancharde après sa défaite en championnat.
Qui plus est, Unai Emery et les siens n’ont plus vraiment droit à l’erreur après avoir chuté deux fois en dix jours, face au Racing (2-1), donc, puis à Munich, face au Bayern (3-1) en Ligue des Champions.
Une nouvelle défaite à la Meinau, ponctuée d’une élimination dans une Coupe où le PSG est quadruple tenant du titre, ferait désordre. Carrément désordre, même…
«On va faire ce qu’on peut…»
«Il y a un titre en jeu, exposait d’ailleurs Unai Emery en début de semaine, en évoquant cette rencontre. Strasbourg est en forme. C’est chez eux, le stade sera plein… Ce sera un bon match.»
Dans une Meinau archi comble, les Strasbourgeois ont-ils la moindre chance de passer ce 8e de finale ? Thierry Laurey se montre dubitatif. «Je n’ai jamais joué un match pour le perdre. Mais là, tu as beau réfléchir, t’as du mal à trouver des solutions miracles. On va faire ce qu’on peut… Si ça s’engage bien on verra et si ça s’engage mal, on écopera», soulignait-il avec humour.
Lui espère surtout voir ses joueurs afficher un visage volontaire face à l’ogre parisien, en se montrant dignes du maillot qu’ils portent.
«Il faudra plier, mais ne pas rompre. Parce qu’on va plier, c’est sûr, avançait encore le coach. Après, il y a aussi une dynamique à entretenir et à ce niveau-là, ce qui m’importe, ce n’est pas forcément le résultat, mais la manière. Si on répond présent, si on fait le maximum… Ce sera l’essentiel. Je veux un rendu correct sur le terrain.»
Les supporters alsaciens n’en attendent pas moins. Aux petits Bleus de s’accrocher donc, histoire de continuer à faire rêver la Meinau le plus longtemps possible…
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Bonsoir à tous en direct du stade de la Meinau aux sons du poignant "Sang pour sang" de Johnny. L'antre strasbourgeoise se devait elle aussi rendre hommage à celui qui s'y était produit le 22 juin 2003.
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Dix jours plus tard, nous voici de retour sur le théâtre de l'exploit du Racing pour ce remake de Racing - Paris SG. La question est sur toutes les lèvres: et si le Racing refaisait le coup? Personne n'ose y croire. Mais qui y croyait il y a dix jours?
.
5 ans et 16 jours. De quoi s'agit-il? De la période d'invincibilité en Coupe de la Ligue du PSG, quadruple détenteur du trophée. Sa dernière défaite remonte au 27 novembre 2012. Futur vainqueur de la coupe, Saint-Etienne s'était imposé aux tirs au but (5-3), le score étant vierge au terme des prolongations.
L'occasion de rappeler dès maintenant qu'il n'y aura quoi qu'il advient pas de prolongation ce soir. Si le Racing parvenait à tenir les Parisiens en échec, on procéderait directement à la séance des tirs au but après les 90 minutes. C'est ainsi que le Racing s'était imposé en 16es de finale devant Saint-Etienne.
.
Le Racing évoluera-t-il en 4-4-2 avec Saadi et Bahoken en pointe, ou conservera-t-il le 4-5-1 qui lui a réussi en championnat avec un Bahoken décrochant côté droit ? On le saura très vite. En tout cas, c’est bien une « expérimentale » qu’aligne Thierry Laurey, donnant logiquement la priorité au championnat et à la réception de Toulouse samedi.
A Paris, tout en composant avec les nombreux absents, Neymar, Rabiot, Thiago Silva et Kurzawa en tête, Unaï Emery démarrera également sans Mbappé. En revanche, Edinson Cavani martyrisera bien la défense alsacienne dès le coup d’envoi cette fois.
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RACING : Oukidja ; Seka, Salmier, Koné, Lala ; Nogueira, Grimm (cap.), Aholou, Gonçalves; Saadi, Bahoken.
Remplaçants: Bonnefoy, Martinez, Mangane, Lienard, Martin, Sacko, Blayac.
PARIS SG: Trapp; Alves, Kimpembe, Marquinhos (cap.), Meunier ; Verratti, Lo Celso, Pastore ; Draxler, Cavani, Di Maria.
Remplaçants : Areola, Georgen, Nkunku, N’Soki, Lucas, Mbappé, Adli
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La rencontre sera arbitrée par Mikaël Lesage. Celui-là même qui avait officié en 16es de finale contre Saint-Etienne; Heureux présage?
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Plusieurs joueurs de la SIG emmené par leur coach Vincent Collet assisteront à la rencontre, au lendemain de leur défaite, hélas, à Ljubljana, en Ligue des champions.
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Le message du kop fait écho à son fameux tifo il y a dix jours: "Pas de chance au grattage, heureusement, il reste le tirage".
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Le Racing s'est immédiatement positionné en 4-5-1, mais avec Stéphane Bahoken côté gauche.
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Dix jours plus tard, nous voici de retour sur le théâtre de l'exploit du Racing pour ce remake de Racing - Paris SG. La question est sur toutes les lèvres: et si le Racing refaisait le coup? Personne n'ose y croire. Mais qui y croyait il y a dix jours?
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5 ans et 16 jours. De quoi s'agit-il? De la période d'invincibilité en Coupe de la Ligue du PSG, quadruple détenteur du trophée. Sa dernière défaite remonte au 27 novembre 2012. Futur vainqueur de la coupe, Saint-Etienne s'était imposé aux tirs au but (5-3), le score étant vierge au terme des prolongations.
L'occasion de rappeler dès maintenant qu'il n'y aura quoi qu'il advient pas de prolongation ce soir. Si le Racing parvenait à tenir les Parisiens en échec, on procéderait directement à la séance des tirs au but après les 90 minutes. C'est ainsi que le Racing s'était imposé en 16es de finale devant Saint-Etienne.
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Le Racing évoluera-t-il en 4-4-2 avec Saadi et Bahoken en pointe, ou conservera-t-il le 4-5-1 qui lui a réussi en championnat avec un Bahoken décrochant côté droit ? On le saura très vite. En tout cas, c’est bien une « expérimentale » qu’aligne Thierry Laurey, donnant logiquement la priorité au championnat et à la réception de Toulouse samedi.
A Paris, tout en composant avec les nombreux absents, Neymar, Rabiot, Thiago Silva et Kurzawa en tête, Unaï Emery démarrera également sans Mbappé. En revanche, Edinson Cavani martyrisera bien la défense alsacienne dès le coup d’envoi cette fois.
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RACING : Oukidja ; Seka, Salmier, Koné, Lala ; Nogueira, Grimm (cap.), Aholou, Gonçalves; Saadi, Bahoken.
Remplaçants: Bonnefoy, Martinez, Mangane, Lienard, Martin, Sacko, Blayac.
PARIS SG: Trapp; Alves, Kimpembe, Marquinhos (cap.), Meunier ; Verratti, Lo Celso, Pastore ; Draxler, Cavani, Di Maria.
Remplaçants : Areola, Georgen, Nkunku, N’Soki, Lucas, Mbappé, Adli
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La rencontre sera arbitrée par Mikaël Lesage. Celui-là même qui avait officié en 16es de finale contre Saint-Etienne; Heureux présage?
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Plusieurs joueurs de la SIG emmené par leur coach Vincent Collet assisteront à la rencontre, au lendemain de leur défaite, hélas, à Ljubljana, en Ligue des champions.
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Le message du kop fait écho à son fameux tifo il y a dix jours: "Pas de chance au grattage, heureusement, il reste le tirage".
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Le Racing s'est immédiatement positionné en 4-5-1, mais avec Stéphane Bahoken côté gauche.
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Première frayeur. Sur un centre de la droite du Belge Thomas Meunier, Edinson Cavani prolonge de la tête pour celle de Di Maria qui rate le cadre de près. Mais celui-ci était hors-jeu.
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Sur une mauvaise relance de Kenny Lala, Cavai contraint Alex Oukidja à s'allonger de tout son long pour capter le ballon qui ne demandait qu'à faire mouche au ras du poteau.
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Sur corner, Dani Alves tente une reprise instantanée qui n'est pas cadrée.
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Di Maria se fait chahuté par la Meinau après un centre complètement raté.
.
Voilà deux minutes que le Racing desserre quelque peu l'étreinte. Nogueira, au pressing, serre Saadi dans la surface. La frappe trop excentré de celui-ci échoue à côté.
.
But 0-1 Salmier
.
Malheureux Yoann Salmier. Sur un centre de la gauche d'Angel Di Maria, il détourne le ballon hors de portée d'Oukidja.
.
Frappé par le sort, le Racing. Mais c'est le genre de mauvais coup qui vous pend au nez lorsque vous êtes dominés plus qu'il n'en faut.
.
Dès le départ, on sentait la Meinau elle-même moins à son affaire qu'il y a dix jours, lorsque la moindre intervention strasbourgeoise était saluée par le public. Le kop avait régulièrement entraîné le stade dans son ensemble dans ses encouragements. Ce soir, il ne bénéficie pas du même répondant<;
.
Lo Celso sert magnifiquement Marquinhos dans l'axe. Le Brésilien trompe Oukidja mais se trouvait en position de hors-jeu. Pas de frayeur. Le drapeau s'était très vite levé.
.
But 0-2
.
Et de deux! De deux buts gag, ou deux cadeaux, c'est comme vous voulez! Sur un une-deux entre Di Maria et Pastore d ans le dos de Lala, Oukidja avait bien anticipé. mais le gardien échappe le ballon, permettant à Di Maria de marquer dans le but vide.
.
Verrati puis Pastore se joue du milieu strsbourgeois pour servir Cavani en profondeur et à la limite du hors-jeu. La frappe de l'Uruguayen est un poil trop croisée.
.
Il est à craindre que ce ne soit qu'un sursis pour le Racing, incapable de conserver le ballon et constamment sous pression.
.
Le Racing obtient son premier corner sur un débordement de Gonçalves dont le centre à destination de Saadi est détourné. Le corner ne donne rien, même si la sortie aux poings de Kevin Trapp n'est pas des plus académiques.
.
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Sur une mauvaise relance de Kenny Lala, Cavai contraint Alex Oukidja à s'allonger de tout son long pour capter le ballon qui ne demandait qu'à faire mouche au ras du poteau.
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Sur corner, Dani Alves tente une reprise instantanée qui n'est pas cadrée.
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Di Maria se fait chahuté par la Meinau après un centre complètement raté.
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Voilà deux minutes que le Racing desserre quelque peu l'étreinte. Nogueira, au pressing, serre Saadi dans la surface. La frappe trop excentré de celui-ci échoue à côté.
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But 0-1 Salmier
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Malheureux Yoann Salmier. Sur un centre de la gauche d'Angel Di Maria, il détourne le ballon hors de portée d'Oukidja.
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Frappé par le sort, le Racing. Mais c'est le genre de mauvais coup qui vous pend au nez lorsque vous êtes dominés plus qu'il n'en faut.
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Dès le départ, on sentait la Meinau elle-même moins à son affaire qu'il y a dix jours, lorsque la moindre intervention strasbourgeoise était saluée par le public. Le kop avait régulièrement entraîné le stade dans son ensemble dans ses encouragements. Ce soir, il ne bénéficie pas du même répondant<;
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Lo Celso sert magnifiquement Marquinhos dans l'axe. Le Brésilien trompe Oukidja mais se trouvait en position de hors-jeu. Pas de frayeur. Le drapeau s'était très vite levé.
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But 0-2
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Et de deux! De deux buts gag, ou deux cadeaux, c'est comme vous voulez! Sur un une-deux entre Di Maria et Pastore d ans le dos de Lala, Oukidja avait bien anticipé. mais le gardien échappe le ballon, permettant à Di Maria de marquer dans le but vide.
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Verrati puis Pastore se joue du milieu strsbourgeois pour servir Cavani en profondeur et à la limite du hors-jeu. La frappe de l'Uruguayen est un poil trop croisée.
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Il est à craindre que ce ne soit qu'un sursis pour le Racing, incapable de conserver le ballon et constamment sous pression.
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Le Racing obtient son premier corner sur un débordement de Gonçalves dont le centre à destination de Saadi est détourné. Le corner ne donne rien, même si la sortie aux poings de Kevin Trapp n'est pas des plus académiques.
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU T 1-2
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Alors là, on ne s'y attendait vraiment pas. Mais ce n'est pas un hasard si l'Ostheimois est à la conclusion. Il est un des plus incisifs dans les duels.
Résumons tout ça. A 35m, Saadi a tenté de lancer Baoken dans le dos de la défense. Intercepté, le ballon était récupéré par Seka qui a écarté sur Gonçalves. L'ex-Lavallois a tenté une reprise improbable, excentré sur la droite, qui s'est mué en passe décisive pour Grimm qui a trompé Trapp de près, au premier poteau.
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Voilà qui change tout! Le Racing y met plus de conviction et le public, tout le public, s'est réveillé.
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Méfiance tout de même. Le Raxing veut aller de l'avant met s'expose aux contres, d'autant plus que Verratti régale au milieu. Il lance Di Maria sur la gauche, lequel croise trop sa frappe.
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Oukidja assure le coup en deux fois sur une de ces frappes flottantes dont Dani Alves a le secret.
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J&érémy Grimm est partout. C'est lui qui sauve en corner devant Javier Pastore,ervi en retrait par Canavi, lui même décalé sur la droite par Verrati, "Monsieur plus" par rapport au match de championnat voici dix jours, côté parisien.
.
C'est la mi-temps, et le Racing s'en sort plus que bien. A un rien du 0-3 qui aurait définitivement plombé le match sur le tir de Cavani, il est revenu dans la partie et peut entretenir l'espoir. Même si l'enthousiasme n'est pas le même jour que l'autre après-midi en Ligue 1, il n'est pas question de l'enterrer à ce stade. Aller Racing!
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Alors là, on ne s'y attendait vraiment pas. Mais ce n'est pas un hasard si l'Ostheimois est à la conclusion. Il est un des plus incisifs dans les duels.
Résumons tout ça. A 35m, Saadi a tenté de lancer Baoken dans le dos de la défense. Intercepté, le ballon était récupéré par Seka qui a écarté sur Gonçalves. L'ex-Lavallois a tenté une reprise improbable, excentré sur la droite, qui s'est mué en passe décisive pour Grimm qui a trompé Trapp de près, au premier poteau.
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Voilà qui change tout! Le Racing y met plus de conviction et le public, tout le public, s'est réveillé.
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Méfiance tout de même. Le Raxing veut aller de l'avant met s'expose aux contres, d'autant plus que Verratti régale au milieu. Il lance Di Maria sur la gauche, lequel croise trop sa frappe.
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Oukidja assure le coup en deux fois sur une de ces frappes flottantes dont Dani Alves a le secret.
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J&érémy Grimm est partout. C'est lui qui sauve en corner devant Javier Pastore,ervi en retrait par Canavi, lui même décalé sur la droite par Verrati, "Monsieur plus" par rapport au match de championnat voici dix jours, côté parisien.
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C'est la mi-temps, et le Racing s'en sort plus que bien. A un rien du 0-3 qui aurait définitivement plombé le match sur le tir de Cavani, il est revenu dans la partie et peut entretenir l'espoir. Même si l'enthousiasme n'est pas le même jour que l'autre après-midi en Ligue 1, il n'est pas question de l'enterrer à ce stade. Aller Racing!
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Salmier! Le défenseur est tout près d'égaliser. Sur un coup franc de Vincent Nogueira, il ne parvient pas à tromper Trapp de près au second poteau. Tout en ratant son intervention, Marquinhos l'a suffisamment gêné pour l'empêcher de soigner sa reprise.
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Gonçalves est averti pour une faute sur Verrati. Il était dans le viseur de M. Lesage depuis un bon moment.
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Sur un nouveau corner de Di Maria, Kimpembe reprend dans les 5m... au-dessus!
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Marco Verratti s'attire les foudres de la Meinau en cherchant puis réclamant le penalty après avoir crocheté Seka. La simulation semblait parfaite. A l'Italienne...
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Un une-deux Pastore - Draxler met l'Allemand en bonne position, à l'intérieur de la surface. Sa reprise ne surprend pas Oukidja qui se couche bien.
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Après une accalmie, le PSG se fait à nouveau plus pressant, mais à l'heure de jeu, le Racing est toujours dans le coup.
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But 1-3
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Il suffisait de le dire. A l'heure de jeu oui, une minute plus tard, non. Verratti sert Meunier sur la droite de la surface. Le centre du latéral belge trouve Dani Alves qui, au sein d'une défense bleue prise de vitesse, n'a qu'à pousser au fond.
.
Vincent Nogueira cède sa frappe à Dimitri Lienard.
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Dommage pour les Bleus, la partie était bien moins déséquilibrée depuis la reprise.
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D'ailleurs, les Strasbourgeois n'abdiquent pas et restent entreprenants sur chaque munition.
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La malédiction des gardiens? Blessé, Alexandre Oukidja, qui ne se chargeait plus des dégagements en 6m depuis un moment, laisse sa place dans la cage à Landry Bonnefoy. Après tous, tous les gardiens du Racing auront eu l'honneur de jouer contre le PSG en dix jours.
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C'est l'heure du fameux air de "Vive le vent" au sein du kop strasbourgeois.
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Gonçalves est averti pour une faute sur Verrati. Il était dans le viseur de M. Lesage depuis un bon moment.
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Sur un nouveau corner de Di Maria, Kimpembe reprend dans les 5m... au-dessus!
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Marco Verratti s'attire les foudres de la Meinau en cherchant puis réclamant le penalty après avoir crocheté Seka. La simulation semblait parfaite. A l'Italienne...
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Un une-deux Pastore - Draxler met l'Allemand en bonne position, à l'intérieur de la surface. Sa reprise ne surprend pas Oukidja qui se couche bien.
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Après une accalmie, le PSG se fait à nouveau plus pressant, mais à l'heure de jeu, le Racing est toujours dans le coup.
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But 1-3
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Il suffisait de le dire. A l'heure de jeu oui, une minute plus tard, non. Verratti sert Meunier sur la droite de la surface. Le centre du latéral belge trouve Dani Alves qui, au sein d'une défense bleue prise de vitesse, n'a qu'à pousser au fond.
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Vincent Nogueira cède sa frappe à Dimitri Lienard.
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Dommage pour les Bleus, la partie était bien moins déséquilibrée depuis la reprise.
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D'ailleurs, les Strasbourgeois n'abdiquent pas et restent entreprenants sur chaque munition.
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La malédiction des gardiens? Blessé, Alexandre Oukidja, qui ne se chargeait plus des dégagements en 6m depuis un moment, laisse sa place dans la cage à Landry Bonnefoy. Après tous, tous les gardiens du Racing auront eu l'honneur de jouer contre le PSG en dix jours.
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C'est l'heure du fameux air de "Vive le vent" au sein du kop strasbourgeois.
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
D'un tir en pivot à l'entrée de la surface qui prenait la direction de la lucarne, Javier Pastore fait briller Landry Bonnefoi.
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A guichets fermés, la Meinau accueille ce soir 25349 spectateurs.
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But 1-4
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Si ce n'était fait, la messe est dite. Un une-deux avec Lo Celso met Meunier sur orbite côté droit. Le centre en retrait du Belge est parfait pour Draxler qui trompe Bonnefoi du point de penalty.
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Mbappé pour Cavani et Nkunku pour Draxler, entrent côté parisien.
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Auparavant, Jérémy Blayac était entré en jeu à la place de Stéphane Bahoken qui n'aura pas marqué cette fois après avoir débuté une rencontre.
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Dernier changement de la partie, le Brésilien Lucas ressort de nulle part pour suppléer Marco Verrati.
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Lancé en profondeur, le TGV Mbappé trouve le poteau extérieur d'une frappe surpuissante.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU T 2-4Blayac
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Valeureux Strasbourgeois. Lala sert dans la course Jérémy Blayac qui trompe Kevin Trapp d'une frappe croisée.
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C'est fini. Le Racing chute logiquement mais avec les honneurs face au PSG.
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A guichets fermés, la Meinau accueille ce soir 25349 spectateurs.
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But 1-4
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Si ce n'était fait, la messe est dite. Un une-deux avec Lo Celso met Meunier sur orbite côté droit. Le centre en retrait du Belge est parfait pour Draxler qui trompe Bonnefoi du point de penalty.
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Mbappé pour Cavani et Nkunku pour Draxler, entrent côté parisien.
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Auparavant, Jérémy Blayac était entré en jeu à la place de Stéphane Bahoken qui n'aura pas marqué cette fois après avoir débuté une rencontre.
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Dernier changement de la partie, le Brésilien Lucas ressort de nulle part pour suppléer Marco Verrati.
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Lancé en profondeur, le TGV Mbappé trouve le poteau extérieur d'une frappe surpuissante.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU T 2-4Blayac
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Valeureux Strasbourgeois. Lala sert dans la course Jérémy Blayac qui trompe Kevin Trapp d'une frappe croisée.
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C'est fini. Le Racing chute logiquement mais avec les honneurs face au PSG.
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Thierry Laurey voulait éviter une grosse claque, à l'image du 5-1 qui a plongé depuis les Girondins de Bordeaux dans l'abîme. En évitant ce même5-1, Mbappé touchant le poteau par bonheur, et en revenant même à 4-2, les Strasbourgeois ont évité le camouflet et même prouvé en fin de match que la défaite devenue inévitable ne leur a pas trop fait mal à la tête.
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Après une première demi-heure durant laquelle ils ont été archi-dominés, avec le duo Verrati-Pastore en face, mais aussi deux buts casquette (0-2), les Bleus se sont plutôt bien repris jusqu'à l'heure de jeu (1-2). Ils ont dès lors cédé irrémédiablement (1-4), non sans défendre l'honneur du maillot jusqu'au bout (2-4).
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Individuellement, Ernest Seka a une nouvelle fois tenu son rang. Jérémy Grimm s'est montré le plus mordant au milieu. Jérémy Blayac a encore démontré ses talents de buteur. Une entrée à un quart d'heure de la fin, un but!
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Après une première demi-heure durant laquelle ils ont été archi-dominés, avec le duo Verrati-Pastore en face, mais aussi deux buts casquette (0-2), les Bleus se sont plutôt bien repris jusqu'à l'heure de jeu (1-2). Ils ont dès lors cédé irrémédiablement (1-4), non sans défendre l'honneur du maillot jusqu'au bout (2-4).
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Individuellement, Ernest Seka a une nouvelle fois tenu son rang. Jérémy Grimm s'est montré le plus mordant au milieu. Jérémy Blayac a encore démontré ses talents de buteur. Une entrée à un quart d'heure de la fin, un but!
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Somme toute logique
Plombé par deux erreurs défensives en début de match, le Racing s’est logiquement incliné face à un PSG sérieux et efficace, qui a alourdi l’addition en deuxième mi-temps (2-4).
Le Racing ne se faisait guère d’illusions, hier, avant cette seconde rencontre face au PSG en moins de deux semaines. Les joueurs strasbourgeois et le staff alsacien craignaient un réveil musclé des Parisiens, après leur défaite inattendue sur la pelouse de la Meinau en Ligue 1.
Ils avaient raison. Vexés par leur défaite (2-1) d’il y a dix jours, les hommes d’Unai Emery ont fait preuve de sérieux et de réalisme. Profitant de la moindre erreur alsacienne pour décrocher une victoire – et une qualification pour les quarts de finale – somme toute logique.
La correction a été évitée
Un but contre son camp de Salmier, un autre de Di Maria (en première mi-temps) puis une réalisation de Dani Alves et une de Draxler (en seconde) ont scellé le score, adouci par les réalisations des deux Jérémy, Grimm et Blayac.
Il n’a d’ailleurs fallu que… 45 secondes pour voir le PSG se montrer dangereux. Une montée de Meunier, une tête de Cavani pour Di Maria, dont le coup de boule rate d’un rien le cadre : le décor est posé. Avec d’un côté une équipe parisienne qui confisque le ballon et de l’autre un onze strasbourgeois qui tente comme il peut de retarder l’échéance.
Le Racing tiendra finalement une dizaine de minutes jusqu’à ce que la sanction tombe. Sur un centre tir de Di Maria, Salmier envoie le ballon dans ses propres filets, sous les yeux d’un Oukidja impuissant (0-1, 12e ).
Un but gag, mais l’avantage au tableau d’affichage n’est pas usurpé pour les coéquipiers de Verratti. Car avant cette ouverture du score, Oukidja a déjà eu du boulot.
Côté strasbourgeois, une petite opportunité seulement est à se mettre sous la dent avant l’ouverture du score, grâce au duo Nogueira-Saadi. Le premier nommé lance le deuxième. Las, Saadi croise légèrement trop sa frappe (9e ).
Passé le premier quart d’heure, le PSG poursuit son travail de sape. Oukidja s’interpose dans les airs, notamment sur corners, mais une boulette du gardien strasbourgeois va offrir le but du break aux Parisiens.
Lala protège le ballon, sous la menace de Di Maria. Oukidja s’en saisit, puis le relâche. L’Argentin profite de l’offrande pour pousser le ballon dans les buts vides (0-2, 25e ).
On craint alors le pire. À savoir, une correction en règle. Heureusement, Cavani rate d’un rien le but du K.-O., bien lancé par Pastore (29e ). Les Strasbourgeois y voient-ils un signe ? Peut-être. Car juste après, ils vont enfin sortir la tête de l’eau. Seka, monté à l’abordage, envoie une transversale pour Gonçalves. Ce dernier rate un peu son centre (tir), mais Grimm, en embuscade, s’arrache pour réduire la marque (1-2, 36e ).
Ce but a le don de relancer quelque peu le suspense. Dès le retour des vestiaires, le Racing s’offre une opportunité. Aholou est séché par Meunier, ce qui offre un coup franc intéressant côté droit. Nogueira le botte et Salmier coupe au deuxième poteau. Mais le ballon est effleuré par Marquinhos de la tête et le défenseur écrase trop sa frappe.
Dommage, car derrière, le PSG remet un coup d’accélérateur. Les Strasbourgeois défendent comme des chiens, à l’image d’un Seka très solide. Mais Dani Alves, sur un superbe centre de Meunier, concrétise la domination parisienne (1-3, 61e ).
Les Strasbourgeois ont le mérite de ne pas lâcher. Sauf Oukidja, blessé, qui est obligé de céder sa place à Bonnefoi. Ce dernier se distingue d’ailleurs rapidement en écartant le danger face à Pastore (73e ). Mais il ne peut rien quelques minutes plus tard, sur une combinaison Meunier – Lo Celso conclue par Draxler (78e , 1-4).
La réduction du score, signée Blayac (2-4, 88e ), ne change pas la face du match, mais offre une dernière occasion au public de s’enflammer. Pas rien pour clôturer une soirée de gala.
dna
Plombé par deux erreurs défensives en début de match, le Racing s’est logiquement incliné face à un PSG sérieux et efficace, qui a alourdi l’addition en deuxième mi-temps (2-4).
Le Racing ne se faisait guère d’illusions, hier, avant cette seconde rencontre face au PSG en moins de deux semaines. Les joueurs strasbourgeois et le staff alsacien craignaient un réveil musclé des Parisiens, après leur défaite inattendue sur la pelouse de la Meinau en Ligue 1.
Ils avaient raison. Vexés par leur défaite (2-1) d’il y a dix jours, les hommes d’Unai Emery ont fait preuve de sérieux et de réalisme. Profitant de la moindre erreur alsacienne pour décrocher une victoire – et une qualification pour les quarts de finale – somme toute logique.
La correction a été évitée
Un but contre son camp de Salmier, un autre de Di Maria (en première mi-temps) puis une réalisation de Dani Alves et une de Draxler (en seconde) ont scellé le score, adouci par les réalisations des deux Jérémy, Grimm et Blayac.
Il n’a d’ailleurs fallu que… 45 secondes pour voir le PSG se montrer dangereux. Une montée de Meunier, une tête de Cavani pour Di Maria, dont le coup de boule rate d’un rien le cadre : le décor est posé. Avec d’un côté une équipe parisienne qui confisque le ballon et de l’autre un onze strasbourgeois qui tente comme il peut de retarder l’échéance.
Le Racing tiendra finalement une dizaine de minutes jusqu’à ce que la sanction tombe. Sur un centre tir de Di Maria, Salmier envoie le ballon dans ses propres filets, sous les yeux d’un Oukidja impuissant (0-1, 12e ).
Un but gag, mais l’avantage au tableau d’affichage n’est pas usurpé pour les coéquipiers de Verratti. Car avant cette ouverture du score, Oukidja a déjà eu du boulot.
Côté strasbourgeois, une petite opportunité seulement est à se mettre sous la dent avant l’ouverture du score, grâce au duo Nogueira-Saadi. Le premier nommé lance le deuxième. Las, Saadi croise légèrement trop sa frappe (9e ).
Passé le premier quart d’heure, le PSG poursuit son travail de sape. Oukidja s’interpose dans les airs, notamment sur corners, mais une boulette du gardien strasbourgeois va offrir le but du break aux Parisiens.
Lala protège le ballon, sous la menace de Di Maria. Oukidja s’en saisit, puis le relâche. L’Argentin profite de l’offrande pour pousser le ballon dans les buts vides (0-2, 25e ).
On craint alors le pire. À savoir, une correction en règle. Heureusement, Cavani rate d’un rien le but du K.-O., bien lancé par Pastore (29e ). Les Strasbourgeois y voient-ils un signe ? Peut-être. Car juste après, ils vont enfin sortir la tête de l’eau. Seka, monté à l’abordage, envoie une transversale pour Gonçalves. Ce dernier rate un peu son centre (tir), mais Grimm, en embuscade, s’arrache pour réduire la marque (1-2, 36e ).
Ce but a le don de relancer quelque peu le suspense. Dès le retour des vestiaires, le Racing s’offre une opportunité. Aholou est séché par Meunier, ce qui offre un coup franc intéressant côté droit. Nogueira le botte et Salmier coupe au deuxième poteau. Mais le ballon est effleuré par Marquinhos de la tête et le défenseur écrase trop sa frappe.
Dommage, car derrière, le PSG remet un coup d’accélérateur. Les Strasbourgeois défendent comme des chiens, à l’image d’un Seka très solide. Mais Dani Alves, sur un superbe centre de Meunier, concrétise la domination parisienne (1-3, 61e ).
Les Strasbourgeois ont le mérite de ne pas lâcher. Sauf Oukidja, blessé, qui est obligé de céder sa place à Bonnefoi. Ce dernier se distingue d’ailleurs rapidement en écartant le danger face à Pastore (73e ). Mais il ne peut rien quelques minutes plus tard, sur une combinaison Meunier – Lo Celso conclue par Draxler (78e , 1-4).
La réduction du score, signée Blayac (2-4, 88e ), ne change pas la face du match, mais offre une dernière occasion au public de s’enflammer. Pas rien pour clôturer une soirée de gala.
dna
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Grimm avait rallumé la flamme
Titularisé pour la 4e fois de la saison (la 2e en Coupe de la Ligue), Jérémy Grimm, redevenu capitaine d’un soir, a inscrit, à la 36e , un but synonyme d’espoir.
Il affiche un invariable sourire à l’entraînement. Toujours un mot agréable, une poignée de main franche. Jérémy Grimm aurait pourtant de légitimes motifs d’avoir le visage plus fermé cette saison.
Le vice-capitaine du Racing joue moins : deux titularisations seulement en onze apparitions après 17 journées de Ligue 1. Dans son rôle de sentinelle, Thierry Laurey lui préfère Jean-Eudes Aholou.
« En mode diesel »
Hier soir, « grâce » aux absences dans l’entrejeu et en attaque, les deux hommes ont été associés. Mais « Jérem » a retrouvé le registre qui lui sied le mieux, plein axe devant la défense, en même temps que le brassard de capitaine.
Kader Mangane relégué sur le banc pour souffler, l’Ostheimois est en effet, avec l’autre Jérémy (Blayac, d’abord remplaçant, mais lui aussi buteur en fin de partie), l’un des deux vice-capitaines du coach.
Il avait d’ailleurs déjà assumé le capitanat une fois en 2017-2018. C’était le 25 octobre à la Meinau en 16es de finale de cette Coupe de la Ligue contre Saint-Etienne (1-1, 5-4 aux tirs au but). Et c’est à Saint-Etienne qu’il avait, un mois plus tard, le 24 novembre, honoré la première titularisation en L1 de sa carrière (2-2). À court de rythme, le Haut-Rhinois avait beaucoup souffert.
De nouveau aligné d’entrée vendredi à Bordeaux, il y avait aussi connu une mise en route délicate, avant de hausser le rythme et son niveau après le repos. « Je suis en mode diesel. Ce n’est pas facile pour moi, avait-il confessé ce soir-là. J’ai dû prendre mes repères, surtout à l’extérieur. »
Comme tous ceux qui sont réduits à la portion congrue, ce pur produit de la formation strasbourgeoise, parti du bercail pendant six saisons pour mieux y revenir en 2013, s’efforce d’exploiter chaque minute qu’il grappille.
Sans tricher. Sans rechigner. Avec un investissement jamais démenti. À 30 ans, il découvre la L1 avec l’insouciance d’un junior, mais sans ingénuité. Contre Lille le 13 août, il avait inscrit le 3e but de la victoire des Bleus, trois minutes seulement après son entrée.
Hier, il a encore frappé, à la 36e , et redonné espoir à un Racing qui s’était plombé tout seul sur deux buts casquette. Après un changement de jeu de Seka et une remise impeccable de Gonçalves, le récupérateur a été l’homme qui tombe à pic, excentré aux six mètres, pour tromper Trapp d’une frappe croisée du droit, avec l’involontaire complicité du mollet de Kimpembe.
Le match, qui semblait plié, a été brièvement relancé. Grimm a continué à harceler les milieux parisiens. Pastore a ainsi tâté de sa semelle sur un tacle viril, mais correct à la 58e. Mais quatre minutes plus tard, Dani Alves a mis un terme au suspense sur un caviar de Meunier. Et Draxler en a ajouté une louche à la 78e sur une nouvelle offrande du Belge.
Onze jours après leur exploit en Ligue 1 face aux stars du PSG (2-1), Grimm et les siens n’ont pas tenu leur deuxième pari face au quadruple tenant Paris. Pour le capitaine et son équipage, les vagues parisiennes étaient cette fois trop fortes pour éviter l’échouage.
dna
Titularisé pour la 4e fois de la saison (la 2e en Coupe de la Ligue), Jérémy Grimm, redevenu capitaine d’un soir, a inscrit, à la 36e , un but synonyme d’espoir.
Il affiche un invariable sourire à l’entraînement. Toujours un mot agréable, une poignée de main franche. Jérémy Grimm aurait pourtant de légitimes motifs d’avoir le visage plus fermé cette saison.
Le vice-capitaine du Racing joue moins : deux titularisations seulement en onze apparitions après 17 journées de Ligue 1. Dans son rôle de sentinelle, Thierry Laurey lui préfère Jean-Eudes Aholou.
« En mode diesel »
Hier soir, « grâce » aux absences dans l’entrejeu et en attaque, les deux hommes ont été associés. Mais « Jérem » a retrouvé le registre qui lui sied le mieux, plein axe devant la défense, en même temps que le brassard de capitaine.
Kader Mangane relégué sur le banc pour souffler, l’Ostheimois est en effet, avec l’autre Jérémy (Blayac, d’abord remplaçant, mais lui aussi buteur en fin de partie), l’un des deux vice-capitaines du coach.
Il avait d’ailleurs déjà assumé le capitanat une fois en 2017-2018. C’était le 25 octobre à la Meinau en 16es de finale de cette Coupe de la Ligue contre Saint-Etienne (1-1, 5-4 aux tirs au but). Et c’est à Saint-Etienne qu’il avait, un mois plus tard, le 24 novembre, honoré la première titularisation en L1 de sa carrière (2-2). À court de rythme, le Haut-Rhinois avait beaucoup souffert.
De nouveau aligné d’entrée vendredi à Bordeaux, il y avait aussi connu une mise en route délicate, avant de hausser le rythme et son niveau après le repos. « Je suis en mode diesel. Ce n’est pas facile pour moi, avait-il confessé ce soir-là. J’ai dû prendre mes repères, surtout à l’extérieur. »
Comme tous ceux qui sont réduits à la portion congrue, ce pur produit de la formation strasbourgeoise, parti du bercail pendant six saisons pour mieux y revenir en 2013, s’efforce d’exploiter chaque minute qu’il grappille.
Sans tricher. Sans rechigner. Avec un investissement jamais démenti. À 30 ans, il découvre la L1 avec l’insouciance d’un junior, mais sans ingénuité. Contre Lille le 13 août, il avait inscrit le 3e but de la victoire des Bleus, trois minutes seulement après son entrée.
Hier, il a encore frappé, à la 36e , et redonné espoir à un Racing qui s’était plombé tout seul sur deux buts casquette. Après un changement de jeu de Seka et une remise impeccable de Gonçalves, le récupérateur a été l’homme qui tombe à pic, excentré aux six mètres, pour tromper Trapp d’une frappe croisée du droit, avec l’involontaire complicité du mollet de Kimpembe.
Le match, qui semblait plié, a été brièvement relancé. Grimm a continué à harceler les milieux parisiens. Pastore a ainsi tâté de sa semelle sur un tacle viril, mais correct à la 58e. Mais quatre minutes plus tard, Dani Alves a mis un terme au suspense sur un caviar de Meunier. Et Draxler en a ajouté une louche à la 78e sur une nouvelle offrande du Belge.
Onze jours après leur exploit en Ligue 1 face aux stars du PSG (2-1), Grimm et les siens n’ont pas tenu leur deuxième pari face au quadruple tenant Paris. Pour le capitaine et son équipage, les vagues parisiennes étaient cette fois trop fortes pour éviter l’échouage.
dna
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Re: Coupe de la Ligue Strasbourg-St PSG
Un moindre mal ?
Même si le Racing n’a pas tout bien fait face au PSG, l’aventure en coupe de la Ligue s’est achevée avec les honneurs. Au passage, Thierry Laurey et ses hommes s’offrent un peu de répit dans leur calendrier.
Il y avait évidemment une pointe de frustration dans les têtes strasbourgeoises, après la défaite concédée en coupe de la Ligue face au PSG (2-4), qui met fin à l’aventure dans l’épreuve. La compétition réservée aux professionnels ne constituait pas un objectif dans la saison. Mais Jérémy Grimm et ses coéquipiers ne peuvent pas s’en empêcher.
Quand ils montent sur un terrain, encore plus quand ils pénètrent sur la pelouse d’une Meinau pleine à ras bord, ce n’est pas pour terminer derrière. Mais face à la plus grosse armada de l’Hexagone, les faiblesses se payent un peu plus cher que face à d’autres. Mercredi, un début de match raté a rapidement enterré les illusions. « Quand on offre des buts comme ça..., a regretté Thierry Laurey. Et en plus, on n’a pas respecté ce qu’on voulait faire. On a laissé Meunier (le latéral droit parisien) monter deux ou trois fois sur son côté. On a laissé des espaces dans notre dos. Et puis donc, contrairement à il y a dix jours, on n’était pas devant. »
Le Racing n’a pas manqué de donner du plaisir à ses supporters, a refusé de se recroqueviller rappelant combien il se montre plus expert dans l’art de jouer vers l’avant que de verrouiller l’accès de son but. Les deux Jérémy, Grimm et Blayac, en ont profité pour soigner leur compteur personnel. La punition crainte à dix minutes de la fin s’est transformée en défaite honorable.
« On va positiver»
« Tout le monde fait des erreurs, note le capitaine d’un soir, Jérémy Grimm. Il est sûr qu’on espérait autre chose par rapport à ce match et notre entame ne nous a évidemment pas mis à l’aise. Mais à la pause, après le but que j’ai inscrit, on avait regonflé nos batteries, on était motivé. On voulait marquer un deuxième but, mais on n’y est pas parvenu. C’est aussi simple que ça. Maintenant, on passe à autre chose et au championnat. »
Il s’agit effectivement de vite se relever, car entre les deux matches de la semaine, les trois de la dizaine de jours, ceux à venir sont les plus importants. Toulouse, attendu demain à la Meinau, puis Metz, défié à Saint-Symphorien dans six jours, nagent en eaux plus ou moins profondes, derrière le Racing au classement de la L1 et il serait opportun de leur maintenir la tête sous l’eau. « On gardera un bon souvenir de cette coupe de la Ligue, évacue encore Jérémy Grimm. On va positiver, se remettre à travailler. Le plus important, c’est de bien terminer l’année. »
Il paraît un peu plus interdit de se rater que face au PSG. Mais les Strasbourgeois espèrent tirer quelques profits du 8e de finale perdu. « Les erreurs font partie du jeu, souligne Thierry Laurey. On voulait juste embêter le PSG mais ça n’a pas été possible. Il faut en retenir quelque chose et progresser. » La marge de progression apparaît évidente, avec la possibilité d’effacer les ratés individuels qu’une bonne tenue collective avait permis de masquer ces derniers temps.
Parmi les avantages acquis de son premier échec en un mois, l’allégement du calendrier n’est peut-être pas de trop. Les organisateurs des compétitions se plaisent toujours avec cohérence à charger la période hivernale. Avec cinq matches en moins de trois semaines, à partir du 7 janvier, les Bleus avaient déjà de quoi faire. En perdant face à Paris, ils se sont évité un voyage à Amiens, le 10. Ce n’est peut-être pas si dommage.
dna
Même si le Racing n’a pas tout bien fait face au PSG, l’aventure en coupe de la Ligue s’est achevée avec les honneurs. Au passage, Thierry Laurey et ses hommes s’offrent un peu de répit dans leur calendrier.
Il y avait évidemment une pointe de frustration dans les têtes strasbourgeoises, après la défaite concédée en coupe de la Ligue face au PSG (2-4), qui met fin à l’aventure dans l’épreuve. La compétition réservée aux professionnels ne constituait pas un objectif dans la saison. Mais Jérémy Grimm et ses coéquipiers ne peuvent pas s’en empêcher.
Quand ils montent sur un terrain, encore plus quand ils pénètrent sur la pelouse d’une Meinau pleine à ras bord, ce n’est pas pour terminer derrière. Mais face à la plus grosse armada de l’Hexagone, les faiblesses se payent un peu plus cher que face à d’autres. Mercredi, un début de match raté a rapidement enterré les illusions. « Quand on offre des buts comme ça..., a regretté Thierry Laurey. Et en plus, on n’a pas respecté ce qu’on voulait faire. On a laissé Meunier (le latéral droit parisien) monter deux ou trois fois sur son côté. On a laissé des espaces dans notre dos. Et puis donc, contrairement à il y a dix jours, on n’était pas devant. »
Le Racing n’a pas manqué de donner du plaisir à ses supporters, a refusé de se recroqueviller rappelant combien il se montre plus expert dans l’art de jouer vers l’avant que de verrouiller l’accès de son but. Les deux Jérémy, Grimm et Blayac, en ont profité pour soigner leur compteur personnel. La punition crainte à dix minutes de la fin s’est transformée en défaite honorable.
« On va positiver»
« Tout le monde fait des erreurs, note le capitaine d’un soir, Jérémy Grimm. Il est sûr qu’on espérait autre chose par rapport à ce match et notre entame ne nous a évidemment pas mis à l’aise. Mais à la pause, après le but que j’ai inscrit, on avait regonflé nos batteries, on était motivé. On voulait marquer un deuxième but, mais on n’y est pas parvenu. C’est aussi simple que ça. Maintenant, on passe à autre chose et au championnat. »
Il s’agit effectivement de vite se relever, car entre les deux matches de la semaine, les trois de la dizaine de jours, ceux à venir sont les plus importants. Toulouse, attendu demain à la Meinau, puis Metz, défié à Saint-Symphorien dans six jours, nagent en eaux plus ou moins profondes, derrière le Racing au classement de la L1 et il serait opportun de leur maintenir la tête sous l’eau. « On gardera un bon souvenir de cette coupe de la Ligue, évacue encore Jérémy Grimm. On va positiver, se remettre à travailler. Le plus important, c’est de bien terminer l’année. »
Il paraît un peu plus interdit de se rater que face au PSG. Mais les Strasbourgeois espèrent tirer quelques profits du 8e de finale perdu. « Les erreurs font partie du jeu, souligne Thierry Laurey. On voulait juste embêter le PSG mais ça n’a pas été possible. Il faut en retenir quelque chose et progresser. » La marge de progression apparaît évidente, avec la possibilité d’effacer les ratés individuels qu’une bonne tenue collective avait permis de masquer ces derniers temps.
Parmi les avantages acquis de son premier échec en un mois, l’allégement du calendrier n’est peut-être pas de trop. Les organisateurs des compétitions se plaisent toujours avec cohérence à charger la période hivernale. Avec cinq matches en moins de trois semaines, à partir du 7 janvier, les Bleus avaient déjà de quoi faire. En perdant face à Paris, ils se sont évité un voyage à Amiens, le 10. Ce n’est peut-être pas si dommage.
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