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10ème journée : Nice - Strasbourg

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Message  67120 Dim 15 Oct - 23:21

OGC Nice-RCSA le dimanche 22 octobre à 15 heures
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 10e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre l’OGC Nice et le RCSA se déroulera le dimanche 22 octobre à 15 heures et sera diffusée sur BeIN SPORTS. Ce sera le premier match de l’histoire du Racing à l’Allianz Riviera.
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Message  67120 Ven 20 Oct - 5:41

Bleu d’Azur et d’Alsace
 10ème journée : Nice - Strasbourg  Jose-c10
José Cobos (à gauche, ici en compagnie de son frère, Vincent, sur la pelouse de la Meinau) a été l’un des chouchous du public strasbourgeois. C’était il y a près de 25 ans.
Entre le Racing et l’OGC Nice, José Cobos, enfant du club strasbourgeois, élu sur La Côte d'Azur, est riche d’un parcours réussi. L’ancien petit prince de la Meinau voit l’échéance du week-end la tête remplie d’images, le cœur plein d’émotions.
De l’eau a coulé sous les ponts. La grande majorité des passionnés qui sautent en rythme dans la tribune ouest de la Meinau ne l’a pas vu jouer.

À son époque de joueur, le Racing vivait déjà quelques galères. Mais José Cobos, lui, a-t-il changé ? Sans doute un peu, mais il n’a rien oublié. L’ancien défenseur a rangé ses crampons, il n’est plus un acteur reconnu du championnat de France, mais le garçon reste affûté et les affaires du ballon rond continuent de le passionner.

Surtout quand elles ont trait à un maillot ciel et blanc ou rouge et noir. Dimanche, son joli passé va se décliner au présent.
« C’est Strasbourg qui m’a conduit à jouer jusqu’à 37 ans »


Car c’est le début et la fin de sa carrière qui l’ont marqué à jamais. « Je n’ai plus de fonction dans le foot, mais c’est sûr, c’est un match particulier pour moi qui aura lieu ce week-end, souligne-t-il, comme une évidence, depuis Nice. C’est à Strasbourg que s’est déroulée mon apprentissage, mon éducation. C’est Strasbourg qui m’a conduit à jouer jusqu’à 37 ans. »


Il y a la famille, qui reste solidement implantée en Alsace, où il revient à chaque fois qu’il en a l’occasion. Il y a ses souvenirs de ballon rond, indélébiles.

De 1985 à 1993, l’élu niçois, en charge des affaires sportives dans la ville azuréenne aujourd’hui, a appris le haut niveau. « Et parmi les matches qui ont marqué, des deux côtés, et dont on m’a immédiatement parlé quand j’ai rejoint Nice, bien des années après, il y a le barrage de 1990, sourit-il pour rappeler qu’il n’a pas toujours été du côté des vainqueurs. Ce match est gravé à l’OGC Nice. Mais je ne l’ai pas joué. J’avais pris rouge lors du match d’avant et j’étais suspendu. »

En Alsace, ce match a des allures d’Alésia qu’on préfère oublier. Le Racing avait pris une bonne déculottée, au stade du Ray (6-0) et en était quitte pour retenter sa chance dans sa quête d’élite. Un peu après, José Cobos avait au moins su laisser son cher Racing en Ligue 1, le sentiment du devoir accompli au moment de rejoindre le PSG, en 1993.

Racing et Nice sont comme des bornes fondamentales mais l’intervalle n’a pas été trop vilain avec une Coupe de France décrochée à la faveur d’une finale face au… Racing, une coupe de la Ligue aussi, la même année (1995), une Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe la suivante, la seule continentale au palmarès du PSG, plus de vingt ans après, et même avec l’argent qatarien.

Deux saisons à l’Espanyol Barcelone, une à Toulouse et c’est donc à proximité de la promenade des Anglais qu’il a bouclé la boucle, réussissant à ramener un autre monument du foot français dans l’élite, en 2002.

À l’époque, la Ligue se refusait à valider la montée de l’OGC Nice pour des considérations financières. José Cobos avait organisé la révolte et remporté le combat pour l’intégration à un championnat que le club azuréen n’a plus quitté depuis.

Il faut croire que son sens politique était déjà bien acéré. Aujourd’hui, après y avoir été entraîneur adjoint, c’est dans l’équipe d’Estrosi qu’il veille sur le pensionnaire du stade de la Rivieira. Nice gravit les échelons parmi les meilleurs clubs français. Et le petit coup de pouce municipal n’est pas de trop.

« Les élus n’interviennent pas dans la vie du club, précise-t-il. Il y a un président et des responsables en place. Après, on accompagne. On a inauguré il y a quinze jours le centre de formation. Il y a le nouveau stade, il y a le chantier du Ray. Je vais à tous les matches et on sort d’une saison extraordinaire. Après, en championnat, la période est un peu plus difficile mais je ne suis pas inquiet. »

Ce week-end, il aura assurément le cœur partagé. « Strasbourg méritait de battre Marseille, considère-t-il. L’équipe est dans la zone rouge, il y a la malchance, le petit manque de réussite dans ces cas-là mais avec le public, des joueurs qui prennent du plaisir… Après, avec ce que les Strasbourgeois ont réussi dimanche, il faut bien savoir que Nice préparera ce match avec un grand respect pour l’adversaire. »

José Cobos sera aux premières loges. L’ancien latéral se délectera de voir aux prises, les deux clubs qui l’ont marqué à jamais. « Dans les rangs strasbourgeois, il y a un joueur que je connais bien et que j’ai beaucoup apprécié, c’est Bakary Koné que j’ai bien connu quand j’étais dans le staff de la sélection du Burkina Faso ( avec Gernot Rohr ), rappelle-t-il. C’est quelqu’un de gentil, écouté dans un vestiaire. D’ailleurs, durant cette période africaine, avec des gens que je connais bien en Alsace, on avait essayé de trouver des solutions pour le Racing. Finalement, ça s’est fait sans moi. Mais quand vous voyez que la remontée, depuis 2011, s’est faite si rapidement et que le stade a pu être plein en CFA2, en CFA. »
« C’est quand même Roland Ries qui m’a marié »

L’une des images du printemps dernier lui a arraché un sourire jusqu’aux oreilles. « Le lendemain de la victoire face à Bourg-en-Bresse, voir les joueurs qui ont ramené le Racing en Ligue 1 à côté de Roland Ries, à la tribune, ça m’a fait quelque chose. C’est quand même lui qui m’a marié. »

Il aura peut-être l’occasion de lui serrer la louche, dans quelques mois. Car il y a un autre rendez-vous de pris. « Le match retour, c’est bien le week-end du 28 avril ? » C’est bien ça. Et il ne fait pas l’ombre d’un doute que José Cobos sera dans les parages de la Meinau…
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Message  67120 Sam 21 Oct - 5:43

La grinta sur la Riviera?
Face à l’OM dimanche dernier à la Meinau, le Racing a convoqué une vertu qui lui a parfois manqué en début de saison, la niaque, et frôlé l’exploit (3-3). Il devra de nouveau hisser son niveau d’intensité demain (15h) à Nice face à un “Gym” soucieux de se relancer après trois revers.
Anthony Gonçalves n’appartiendra jamais au cercle restreint des poètes du ballon rond. Sur un terrain de foot, le milieu du Racing est un pitbull et l’assume. L’ex-capitaine du Stade lavallois n’est pas du genre à y pénétrer en claquettes, sandalettes ou ballerines. Lui serait plutôt rangers, mode commando.
«Trop gentils, trop respectueux»

Depuis le début de saison, “Antho” n’avait guère eu l’occasion d’exprimer son sens du devoir et du sacrifice. S’il a participé à sept des neuf premiers matches, le Chartrain de naissance n’a honoré dimanche dernier face à l’OM que sa deuxième titularisation (3-3), après celle à Montpellier le 19 août (1-1).

Durant 90 minutes, il n’a cessé de harceler des Olympiens usés de l’avoir ainsi trimbalé dans leur short. Parfois teigneux, il symbolise à merveille cette niaque dont le Racing aura grand besoin pour décrocher son maintien en Ligue 1.

Mais on n’en saura pas plus pour l’instant sur son ressenti après sa prestation de niveau “olympique”: depuis quelques semaines, le milieu relayeur, aligné le week-end passé sur le côté droit du losange, décline poliment toute demande d’interview.

Comme hier d’ailleurs où il a néanmoins pris soin d’expliquer que cette posture était sans rapport avec la presse elle-même.

D’autres que lui ont donc été invités à évoquer cette grinta décuplée dont il n’est pas le seul gendre idéal. Jérémy Grimm (cinq apparitions, zéro titularisation) est aussi l’un des garants d’une… “Grimmta” – bon mot qu’on doit à Thierry Hubac, le Monsieur communication du Racing – qui a permis au club de s’offrir deux montées d’affilée.

«La niaque nous manquait, juge le récupérateur alsacien. Nous étions plusieurs à découvrir la L1 et sans doute, au début, avons-nous été trop gentils, trop respectueux des stars que nous avons croisées. Mais quand tu entres sur le terrain, quel que soit l’adversaire, tu dois te faire respecter. Contre l’OM, je suis super content du groupe, de ce qu’il a montré: générosité, envie, rage. Il faut absolument s’appuyer sur ces vertus pour la suite, sans se prendre pour d’autres, ni oublier d’où l’on vient »
«Quand je rentre, je rentre… dedans»

Le latéral droit Kenny Lala dresse le même constat: « Nous avons toujours essayé de répondre présent dans les duels, mais parfois, ça manquait un peu d’intensité. Malgré le but encaissé d’entrée face à l’OM, nous avons pris le match par le bon bout. La preuve, nous avons su nous ressaisir tout de suite et être plus agressifs que lors de certaines rencontres précédentes.»

Même si cette hargne n’est pas une condition suffisante, elle est nécessaire aux yeux d’un Grimm qui s’efforce de donner l’exemple dès qu’il en a la possibilité.

«Quand tu as en face des joueurs aussi talentueux, tu ne peux pas être à 20 %, pas même à 80. Pour l’instant, je joue peu, mais quand je rentre, je rentre… dedans. Je les croque à fond (sic !). Notre but doit être commun : progresser et obtenir le maintien tous ensemble pour rester dans la cour des grands.»

Le Haut-Rhinois, formé au Racing où il est revenu en 2013 après une “escapade” de six ans, avance un autre argument pour expliquer la détermination un peu sinusoïdale des Bleus depuis la 1re journée le 5 août à Lyon: le profond remodelage estival de l’effectif.

«Les dix nouveaux ont dû s’adapter à la région et prendre leurs repères avec le groupe. Un changement de club est toujours un grand bouleversement. Ça ne se fait pas d’un claquement de doigts. La sauce prend tout doucement. Si personne ne triche et si chacun respecte l’autre, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas. Il ne faut pas se lamenter, mais, au contraire, continuer à travailler dans la bonne humeur.»

Si, à l’instar d’Anthony Gonçalves, les Bleus privilégient ces prochains temps les actes aux paroles, ils multiplieront leurs chances de tenir les promesses entrevues face à l’OM.
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Message  67120 Dim 22 Oct - 5:39

Soyez grands, Bleus!
Le Racing se consacre au déplacement à Nice, aujourd’hui, avec l’espoir de confirmer les récentes impressions. En dépit de sa situation au classement guère enviable, il veut concrétiser ses progrès.
Si personne n’a perdu son temps en regardant la dernière sortie du Racing en Ligue 1, Thierry Laurey et sa bande ont eu l’impression de laisser échapper des points. Face à l’un des cadors du championnat, les Bleus ont été à deux doigts de faire replonger l’OM dans la crise. Cela s’est joué à un poteau, celui trouvé, plutôt que le filet, par Bahoken à dix minutes de la fin quand Payet et ses copains comptaient déjà un but de retard.

Toutefois, dans sa quête du maintien, il est déconseillé au Racing de garder invariablement le nez dans le rétroviseur ou dans son passé. D’ailleurs, derrière lui, pour l’heure, il n’y a qu’un FC Metz souffreteux. Et en termes de souvenirs riants, il n’y a qu’une petite victoire à se mettre sous la dent, celle décrochée face à Lille, à la mi-août, il y a plus de deux mois désormais.
«J’espère que Marseille va nous faire passer une barrière mentale»


En décrochant des nuls, de-ci de-là et lors de leurs deux dernières sorties en date, les Strasbourgeois ont tout de même régulièrement prouvé qu’ils n’étaient pas loin du compte. Dans le même temps, ils ont soigné leur moral. « Un match comme Marseille donne de la confiance, souligne Bakary Koné au moment d’aborder l’échéance niçoise. À nous de croire en nos qualités. Le niveau est là. »

Il ne faudra pas baisser le curseur. Car en ralliant la Côte d’Azur, le Racing ne doit pas envisager une échéance à aborder en tong. Nice n’est peut-être pas au mieux, juste devant au classement, sur une série de trois défaites – deux en championnat, une en Ligue Europa. Mais les Aiglons n’ont pas non plus perdu « contre les perdreaux de l’année », comme remarque l’entraîneur du RCS. Octobre n’est guère glorieux pour le troisième de L1 au printemps 2016. Mais septembre avait ressemblé à un rêve – quatre succès dont une leçon administrée à Monaco (4-0). Et Lucien Favre continue d’imprimer une patte fort séduisante à son équipe. « Quant à la qualité de leur match, il n’y a rien à redire, note encore Thierry Laurey. C’est consistant. Je me régale à voir jouer Nice mais j’espère que je me régalerai un peu moins dimanche. Il y a une progression dans cette équipe, dans ce club, qui fait partie des quatre ou cinq meilleurs français. »

Le Racing a lui aussi remonté quelques échelons ces derniers temps mais le voilà confronté à ce qui se fait de mieux dans l’Hexagone depuis août. Et il n’est pas illogique qu’il tire la langue, notamment en déplacement. « À part à Guingamp (2-0), les résultats à l’extérieur ont plutôt été logiques, analyse l’entraîneur du Racing. Sur certains matches à domicile, on n’a pas eu la réussite ou le talent. Mais chez elles, les équipes maîtrisent leur truc, on ne va pas faire la musique et il faut que l’on soit en surrégime pour y arriver. J’espère que Marseille va nous faire passer une barrière mentale. »

Un bon résultat à l’Allianz Rivieira où le Racing n’a jamais joué nourrirait la tendance, prolongerait la série naissante d’invincibilité, conforterait les Strasbourgeois dans leur désir de bien faire. Face à Plea, Dante et autres, Bakary Koné et ses coéquipiers, rassérénés par leurs dernières séries en date, ne seraient pas loin de l’exploit.

« On va à Nice confiant parce qu’on a progressé et qu’on a pris quelques points, conclut Thierry Laurey. Mais ce n’est pas pour ça que ça va être facile. » Cela fait un moment que les Bleus sont au parfum. Chez les cadors du championnat comme face aux humbles de la Ligue 1, rien ne lui sera donné. Mais la proximité de la baie des Anges peut donner l’envie de réussir un joli saut.
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Message  67120 Dim 22 Oct - 6:16

Balotelli forfait!
Il n’y a pas eu de surprise hier après-midi après la séance de veille de match sur le terrain annexe de la Meinau : Thierry Laurey a retenu les 18 joueurs alignés dimanche contre l’OM. Aurait-il procédé à une retouche si Benjamin Corgnet, de retour à l’entraînement mercredi avec ses partenaires, ne s’était de nouveau blessé à la cuisse dans un duel anodin avec Anthony Gonçalves ?

Peu importe. L’ancien Stéphanois, qui collectionne les pépins depuis quelques semaines, a dû regagner prématurément les vestiaires. Des 21 présents sur le pré ce samedi, l’entraîneur strasbourgeois a aussi extrait Idriss Saadi et le jeune Anthony Caci. Le premier, touché l’autre samedi au cartilage de la cheville gauche, avait dû faire l’impasse sur le match contre Marseille et n’a retrouvé les séances collectives qu’hier. Le second a enfin fini de purger la suspension qu’il traînait depuis son expulsion avec la réserve fin août contre Sarreguemines.

Sauf surprise toujours possible avec lui, Thierry Laurey devrait reconduire le onze de départ choisi face aux Marseillais. Il jugera peut-être plus opportun de lancer Dimitri Foulquier, blessé fin août au quadriceps droit quelques jours seulement après son arrivée comme 10e recrue estivale, dans le grand bain mercredi à la Meinau (21h05) face à Saint-Etienne.

À Nice, Lucien Favre va devoir composer avec le renoncement de dernière minute de sa star italienne, Mario Balotelli ( photo AFP ci-dessus ) qui souffre d’un mollet. Le technicien suisse pourrait abandonner la défense à trois centraux échafaudée jeudi en Ligue Europa contre la Lazio de Rome. Il songerait à revenir à un 4-3-3 au sein duquel le latéral droit Arnaud Souquet, remplaçant face aux Italiens, retrouverait sa place. Un schéma qui ‘’sacrifierait’’ le Hollandais Wesley Sneijder, pas encore à 100 % sur le plan athlétique. ST.G.
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Message  67120 Dim 22 Oct - 14:56

Le Nice - Racing du jour doit débuter dans un quart d'heure.
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Il s'agit du 10e match des Strasbourgeois cette saison en Ligue 1.
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Pour l'heure, les hommes de Laurey ont dû se contenter d'une victoire et de trois nuls.
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Les premiers résultats de la journée ne lui ont pas été franchement favorables avec les victoires de Dijon à Metz, d'Amiens face à Bordeaux. Il n'est pas loin d'avoir un impératif de résultat pour ne pas être largué dans les profondeurs du classement.
.
Petite tradition locale, un aigle vient d'être lâché au-dessus de la pelouse avant d'être rappelé par son fauconnier. Le stade de la Rivieira est loin d'être plein, mais il y a, a priori, 20 000 personnes dans l'enceinte azuréenne.
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Il fait prêt de 25° et les joueurs entrent, à l'instant, sur la pelouse.
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Nice doit également se rassurer puisqu'il est sur une série de deux défaites en Ligue 1.
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Les deux équipes alignées sont celles annoncées dans les journaux. Rappelons le onze aligné par Laurey : Kamara - Lala, Salmier, Koné, Seka - Gonçales, Aholou, Lienard - Martin - Da Costa, Terrier.
.
Le jeu est plutôt agréable mais aucune action nette n'est à relever.
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Nice évolue en 4-3-3 : Cardinale - Souquet, Malcolm, Date, Jallet - Koziello, Mendy, Lees-Melou - Srarfi, Plea, Saint-Maximin
.
Dans les rangs niçois, la super-star, Mario Balotelli, est absente, blessé au mollet. Wesley Sneidjer, le meneur hollandais, est sur le banc.
.
Le Racing tend à laisser le ballon aux Niçois. Les Azuréens ont quelques difficultés à déstabiliser le bloc alsacien.
.
Le Racing pointe le bout du nez. Lienard vient de tenter sa chance, depuis l'entrée de la surface, sans réel danger pour Cardinale.
.
C'est un centre en retrait de Martin qui vient de mettre à contribution le gardien niçois.
.
BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU T 0-1
.
C'est Nuno Da Costa qui vient de battre Cardinale d'un subtil intérieur du droit. A l'origine, un renversement de jeu a mis Gonçalves dans une position idéale. L'ancien de Laval s'est appuyé sur la montée de Lala. Ce dernier soigne une merveille de centre. Entre Dante et Marlon, Da Costa surgit pour croiser sa reprise et ouvrir la marque.
.
Le but a mis un coup sur la tête aux Niçois qui ratent quelques transmissions.
.
Nouvelle occasion énorme pour le Racing. A partir d'un mouvement côté droit, Gonçalves recentre parfaitement vers Terrier qui ne parvient pas à contrôler le ballon. Mais le ballon échoue dans les pieds de Da Costa qui se retrouve en face-à-face avec Cardinale. Ce dernier détourne le tir.
.
Et nouvelle possibilité pour un Racing qui va décidément bien. Sur une action construite, aux abords de la surface, dans l'axe, Terrier sert Martin qui se crée une position de frappe, du gauche, à ras de terre. Cardinale se couche pour stopper le ballon en deux temps.
.
Le Racing mène grâce à un but de Da Costa et le score est logique, tant les hommes de Laurey ont su mettre en difficulté ceux de Lucien Favre. Le gardien strasbourgeois n'a pas eu grand chose à faire tandis que Cardinale a sauvé les siens dans un autre face-à-face avec le buteur du jour.
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Mi-temps
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Message  67120 Dim 22 Oct - 16:02

C'est reparti
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Première grosse inquiétude pour les Strasbourgeoises au retour des vestiaires. Sneidjer conclut une incursion sur la côté droit de la surface d'un centre aux six mètres. Plea ne parvient pas à déclencher la reprise, en déséquilibre arrière.
.
Sneidjer a remplacé Srarfi
.
BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU T 0-2
.

Da Costa double la mise à la conclusion d'une contre-attaque menée tambour battant. A partir d'une bonne relance de Salmier, Martin a lancé vers Terrier qui a réorienté vers Da Costa. Le Cap Verdien est lancé dans un fauteuil en duel vers Cardinale. Il croise parfaitement sa frappe pour tromper le gardien niçois.
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but 1-2
.
Lees-Melou réduit la marque en frappant plein axe, sous la barre. Le Racing va devoir tenir à 10 pendant plus d'une demi-heure.
.
La défense strasbourgeoise a été débordée par un rush de Plea, sur le côté gauche de la surface. Le centre en retrait, à destination de Saint-Maximim. Seka a déséquilibré l'ailier niçois et l'arbitre a appliqué la double-peine.
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Ca commence à chauffer pour le Racing. A l'instant, Kamara a repoussé sur sa ligne une reprise de Plea, des deux pieds, sur un nouveau centre en retrait de Saint-Maximim, virevoltant.
.
Au passage, Lienard voit jaune pour un geste d'humeur.
.
Kamara doit se multiplier tandis que Nice multiplie les assauts sur son but. Sneidjer a décoché une frappe depuis l'entrée de la surface. Le gardien repousse sur Plea mais se détend lorsque l'attaquant tente sa chance pour repousser encore sur Koziello. Le centre de ce dernier est repris par Plea encore... au-dessus. Ouf
.
Kamara bloque une tentative de Sneidjer, qui a pris sa chance depuis l'entrée de la surface.
.
Petite accalmie dans la domination azuréenne. Lienard a envoyé un coup franc des 30 mètres, de peu, à côté de la lucarne.
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Lusamba remplace Koziello.
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Première apparition de Foulquier sous le maillot du Racing. Le latéral prend la place de Da Costa.
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Les Strasbourgeois semblent tenir le bon bout après une grosse tempête. A l'instant, c'est même Terrier, lancé plein champ par Lala, qui aurait pu mettre fin au suspense. Mais le tir de l'international espoir est trop croisé.
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Les derniers changements interviennent, Mahou remplace Saint-Maximim, Grimm, Martin.
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Ou plutôt voilà exactement le dernier changement. Sacko prend la place de Terrier au Racing.
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Kamara doit intervenir sur une reprise de la tête, sur un corner de Lees-Melou.
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A l'orée des arrêts de jeu, une frappe de Sneidjer frôle la transversale. Mais le Racing fait toujours la course en tête...
.
La bande à Laurey entrevoit son deuxième succès de la saison. Il lui reste moins de quatre minutes à tenir.
.
Le Racing repart victorieux de son déplacement sur la Côte d'Azur. Plus de deux mois après sa précédente victoire, face à Lille, les hommes de Laurey renouent avec le succès.
.
Les trois points font bigrement du bien et sont mérités car Koné et ses coéquipiers ont été les auteurs d'un match solide, intelligent tout en faisant preuve de l'efficacité indispensable. Nuno Da Costa a été l'auteur du doublé décisif. Il a fallu en passer par une période compliqué, lorsque le Racing a été réduit à 10, sur la réduction du score sur penalty de Lees-Melou. En s'appuyant sur une défense solide et un gardien impeccable, il recolle aux mal lotis qui ont gagné, hier, Amiens, Dijon et Rennes, et laisse derrière lui Metz et Lille. Les Bleus peuvent aborder avec un peu de confiance supplémentaire la suite de leur championnat : le prochain épisode est programmé samedi, à la Meinau, face à Angers.
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Message  67120 Lun 23 Oct - 5:09

Enfin récompensés
Les Strasbourgeois ont remporté une victoire précieuse sur le terrain de Nice, grâce à un doublé de Nuno Da Costa. Même réduits à dix en deuxième mi-temps, les Bleus ont tenu le choc.
Après une sortie convaincante face à Marseille la semaine passée (3-3), les Strasbourgeois avaient à cœur de confirmer leur bonne forme du moment sur la Côte d’Azur. C’est fait.
Sur le terrain d’un OGC Nice privé de sa superstar Mario Balotelli, les hommes de Thierry Laurey ont logiquement remporté leur première victoire à l’extérieur de la saison, la première depuis près de dix ans en élite loin de la Meinau (lire le chiffre ci-contre) , grâce à un doublé de Nuno Da Costa.

Da Costa flamboyant, une défense solide

« Ça fait plaisir, on a été récompensé même en jouant à dix. Bingourou (Kamara) a apporté de la sérénité et notre défense centrale a été solide. Je suis très satisfait du comportement des garçons », exposait Thierry Laurey, le coach alsacien.
Pourtant, les dix premières minutes sont un peu compliquées côté strasbourgeois. Nice confisque le ballon et multiplie les corners. Mais cela ne dure pas et le Racing, grâce à une triplette Gonçalves-Terrier-Da Costa très en jambes, crée le danger en contre. À la 21e , Cardinale doit s’interposer sur un centre tir de Martin. Et deux minutes plus tard seulement, les Alsaciens trouvent le fond des filets. Gonçalves part côté droit, puis décale Lala, monté à l’abordage. Ce dernier centre pour Da Costa, qui s’infiltre entre Dante et Marlon, à la limite du hors-jeu. L’attaquant strasbourgeois place une volée du droit sur laquelle Cardinale ne peut rien faire (0-1, 23e ).
Contre toute attente, le Racing mène dans le magnifique écrin de l’Allianz Riviera. Mais alors que le public niçois espère une réaction de ses troupes, il n’en est rien. Au contraire, les Strasbourgeois continuent à appuyer, profitant des espaces qui se présentent.
À la 29e , Da Costa bute sur Cardinale, après un mouvement initié par Gonçalves. Quatre minutes plus tard, Terrier, côté gauche, ne parvient pas à cadrer sa frappe après un énième centre de Gonçalves. C’est ensuite une frappe de Martin qui est repoussée par Cardinale (35e ), sans oublier ce tir lointain de Lienard (39e ). En face, les hommes de Lucien Favre sont amorphes et Plea est le seul à inquiéter Kamara, d’une tête plongeante, sur un service de Lees-Melou (43e ).
Lucien Favre décide de lancer Sneijder dès la reprise, au relais d’un Srarfi bien pâle. « On s’est fait manger en première mi-temps, le 4-3-3 n’a pas du tout fonctionné », analysait l’entraîneur niçois.
Le Hollandais se distingue d’emblée en servant à la perfection Plea. Mais ce dernier tombe alors que le but était ouvert.
Et sur l’action qui suit, le Racing va doubler la mise. Da Costa inscrit un doublé, après une longue relance de Salmier et un décalage intelligent de Terrier (0-2, 49e ).

Seka en retard

Tout va se compliquer juste avant l’heure de jeu. Seka commet une faute sur Saint-Maximin dans la surface, après un centre tendu de Plea. L’ancien capitaine du Racing voit rouge et Lees-Melou convertit le penalty en force pour réduire le score (1-2, 54e ).
« On craignait un coup dur en deuxième mi-temps, avançait Laurey. On a fait une petite erreur d’inattention qui nous a mis en danger en fin de rencontre ».
Réduits à dix, les Strasbourgeois se recroquevillent en défense. Kamara sauve les siens d’une double parade devant Plea puis Sneijder (60e ), et capte une frappe de Koziello plein axe (63e ). Le Racing répond comme il peut. Comme sur ce coup franc de Lienard, qui file juste à côtés du but niçois (68e ) ou quand Terrier croise trop sa frappe (80e ).
Mais les Niçois prennent – logiquement – le jeu à leur compte et multiplient les offensives sur les buts strasbourgeois. Sans succès, car les Alsaciens se montrent incroyables d’abnégation, dans une fin de match à sens unique, pour décrocher trois points précieux.
« C’est une belle victoire mais ça ne reste qu’une victoire. On aura besoin d’en chercher d’autres pour obtenir le maintien. On ne va pas s’emballer », concluait Thierry Laurey. Mais cela n’empêche pas de savourer ce début de belle série – cinq points pris en trois journées – qui permet aux Strasbourgeois de sortir la tête de l’eau, juste au-dessus de la ligne de flottaison, au 17e rang…
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Message  67120 Lun 23 Oct - 5:11

Da Costa de gala
Auteur de son premier doublé en L1, Nuno Da Costa a été l’un des grands artisans de la première victoire à l’extérieur des Bleus.
Si l’attaquant cap-verdien a attiré toute la lumière, le tentaculaire gardien Bingourou Kamara, qui a multiplié les parades, peut lui aussi revendiquer une bonne part du succès alsacien.

❏ KAMARA (8).
Il n’a presque rien eu à faire jusqu’à la 36e et un duel gagné avec le poison Saint-Maximin. Triplement décisif sur une reprise de Plea aux six mètres (58e ), puis une double parade devant Sneijder et du même Plea (60e ), il a aussi capté une tête croisée de… Plea, toujours lui (43e ), une tentative de Koziello (63e ) et un coup de casque de Dante (89e ).

Sa faute de main sur l’égalisation marseillaise à la 88e avait coûté deux points aux Bleus l’autre dimanche à la Meinau (3-3). Il les a rattrapés presque à lui seul hier.

❏ LALA (7). Voir ci-dessous.
Une défense qui fait front

❏ SALMIER (6).
Comme ses partenaires de l’arrière-garde, il a vu arriver les vagues azuréennes quand les Bleus ont été réduits à dix. Au départ du deuxième but, il ne s’est ensuite pas embarrassé de fioritures. Au sein d’une défense assiégée, il a lui aussi plié sans rompre.

❏ KONÉ (7). Lobé sur un centre de Lees-Melou pour Plea et heureusement suppléé par Kamara (43e ), le Burkinabé a, comme son équipe réduite à dix dès la 53e , subi le poids du match dans la dernière demi-heure. Sa zénitude et son envergure ont soulagé et rassuré un Racing ballotté. Le capitaine intérimaire a largement aidé à maintenir le bateau alsacien à flot.

❏ SEKA (0, carton rouge). Titulaire pour la cinquième fois d’affilée, le défenseur central aligné comme latéral gauche a réalisé une première mi-temps convaincante. Mais il a eu le malheur d’accrocher à 6 mètres du but un Saint-Maximin qui s’apprêtait à réduire le score dans le but vide. L’arbitre Nicolas Rainville a estimé qu’il avait sciemment annihilé une action de but, l’a exclu sans qu’il y ait matière à crier au scandale et a accordé au Gym le penalty du 2-1.

❏ GONÇALVES (7). Avant-dernier passeur sur l’ouverture du score de Da Costa, il lui a ensuite offert un caviar que l’ex-Valenciennois, mis en échec par Cardinale, n’a pu concrétiser. Énorme en début de partie, il a reculé au poste de latéral droit quand Seka a été expulsé, sans baisser de niveau. Un match aussi plein que le précédent face à l’OM.

❏ AHOLOU (5).
Il n’a pas forcément eu beaucoup d’impact sur le jeu offensif, mais a été sérieux à la récupération. En seconde période, il a souvent amorcé les balles de contre, sans pouvoir faire la différence.

❏ LIENARD (5). Auteur d’entrée d’un excellent retour devant Srarfi en pleine surface, il a accompli un boulot défensif remarquable en début de rencontre. Auteur de la première frappe, certes trop enlevée, du Racing à la 20e , il a été moins rayonnant offensivement que face à l’OM. Son troisième carton jaune (58e ) en trois rencontres lui vaudra d’être suspendu à Troyes le 4 novembre.

❏ MARTIN (5). À l’origine du premier but de Da Costa sur un renversement de 40 m, il a soigné une jolie demi-volée du gauche à la 35e , difficilement captée par Cardinale en deux temps. Il pourra regretter son contrôle trop long de la 37e alors qu’il s’était ouvert le chemin du but. Comme toujours ou presque, on l’a moins vu en deuxième période avant son remplacement par Grimm à la 82e.

❏ DA COSTA (8). Il avait soigné un début de grippe toute la semaine, mais avait visiblement récupéré. Sur un centre enroulé de Lala, l’international cap-verdien s’est faufilé entre Dante et Marlon pour tromper Cardinale d’une volée acrobatique du droit (23e ).

Il aurait pu inscrire un doublé dès la 29e s’il ne s’était heurté au portier azuréen et a dû patienter 20 minutes pour parvenir à ses fins : sur un décalage de Terrier, il a inscrit son troisième but de la saison, après celui contre Nantes. Remplacé à la 74e par un Dimitri FOULQUIER qui a ainsi joué ses premières minutes en Bleu et postulera à une place de titulaire mercredi contre Saint-Etienne.

❏ TERRIER (6). L’attaquant international espoirs s’est démultiplié et en a été récompensé par l’offrande, synonyme de passe décisive – la deuxième en une semaine –, servie à Da Costa pour le 2-0. Il lui a manqué un soupçon de réussite et d’adresse pour tuer le match à la 80e alors qu’il se présentait seul devant Cardinale. Il a cédé sa place à Ihsan SACKO à la 86e.
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Message  67120 Lun 23 Oct - 5:14

La dynamite n’a pas fait boum
S’il a tout de même fait quelques dégâts, Allan Saint-Maximin, le principal danger niçois, a été mis sous l’éteignoir par un Kenny Lala de gala.
Mario Balotelli absent ? Les Niçois n’étaient pas complètement dépourvus sur le plan offensif hier. Alassane Plea est l’une des valeurs sûres de Lucien Favre devant le but adverse même si, hier, on a surtout vu son fantôme. Mais depuis cet été, un “Mister Dynamite” anime les actions azuréennes.

Il va vite, il est puissant et peut se transformer en cauchemar pour ceux qui n’y prennent pas garde. Allan Saint-Maximin a fait l’objet du plus gros transfert dans l’histoire de Nice qui a racheté son contrat à l’AS Monaco contre 10 millions d’euros. Mais hier, il a trouvé à qui parler. Kenny Lala a parfaitement réglé le problème, pendant la petite heure où il se l’est coltiné.

Le début a été un brin inquiétant, l’ancien Bastiais se montrant brillant et mordant. Le latéral strasbourgeois, sur le côté gauche de la défense, a dû prendre ses marques pour prendre la mesure de l’ailier. « C’est la première fois que je me retrouvais face à lui, a analysé le Strasbourgeois dans les entrailles du stade de la Riviera. Je savais qu’il avait beaucoup de qualités, notamment sur ses premiers appuis. Il a fallu s’adapter. »

En fait, il a fallu dompter le dragster, capable de déborder à 100 à l’heure, de se lancer avec une énergie folle vers le but adverse, à l’image de l’action de la 4e minute de jeu où Lala a semblé les deux pieds plantés dans le ciment.
Un duel de sprinteurs

Heureusement, la conclusion des occasions du néo-Niçois n’est pas toujours à la hauteur, comme en témoigne son centre, trop long, à la 22e , et des statistiques générales peu emballantes – une passe décisive en tout et pour tout – depuis le début de saison.

Sur les balles en profondeur qui nourrissent un Saint-Maximin plein d’appétit pour l’espace, le duel a de plus en plus ressemblé à ceux livrés par les sprinteurs sur les pistes des JO. Kenny Lala n’a plus du tout été à la ramasse. Et le Niçois de 20 ans a préféré changer de côté, à la demi-heure de jeu.

Sur le flanc gauche, il a mis un peu le boxon, notamment sur un contrôle aérien qui a pris toute la défense à revers et qui a contraint Kamara à s’étendre de tout son long (36e ). Mais une fois réduit à 10, le Racing a replacé Lala dans ses pattes et Saint-Maximin s’est éteint. Toujours bien placé, judicieux dans ses échanges avec ses partenaires à proximité, le blond peroxydé s’est frisé les moustaches puisque son adversaire aux dreadlocks a enchaîné un contrôle trop long, un centre derrière le but ou encore un appel dans le zig quand son partenaire l’envisageait dans le zag.

« J’ai peut-être su prendre l’ascendant mentalement, a relevé le défenseur efficace, qui a tout de même agrémenté son week-end d’une deuxième passe décisive en deux matches. Mais c’est aussi parce que le collectif y était avec “Dim” (Lienard). Il faut que l’on continue sur cet élan. »

Allan Saint-Maximin avait bel et bien perdu le sien et Lucien Favre a mis fin à ses courses de plus en plus vaines à dix minutes de la fin. Le Racing voyait s’effacer par là même une des menaces sensibles de son dimanche méridional en même temps qu’il pouvait voguer vers son deuxième succès de la saison.
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Message  67120 Lun 23 Oct - 5:17

JONAS MARTIN, milieu de terrain du Racing
« Après une entame difficile, on a su entrer ...
JONAS MARTIN, milieu de terrain du Racing (photo) : « Après une entame difficile, on a su entrer dans notre match, marquer aux bons moments, avant de concéder ce penalty. On a mis du cœur, on n’a rien lâché, on voulait absolument accrocher cette première victoire à l’extérieur. On a fait les efforts, on s’est montré rodé tactiquement et on continue notre petite série. On a tiré 15 fois au but et c’est beaucoup. On a été récompensé par rapport au petit manque de réussite que l’on a pu connaître face à Marseille. »

DIMITRI LIENARD, ailier du Racing : « J’espère que l’on ne va pas connaître ça tous les week-ends, parce que pour le cœur, c’est compliqué ! On s’est mis le cul par terre après avoir été déçu face à Marseille. On gère bien le match jusqu’à 2-0. Après, il y a ce penalty, qui y est, ce rouge. On s’est dit que ça allait être compliqué. Ça l’a été. Mais la victoire est importante par rapport aux résultats du week-end qui n’avaient pas été bons pour nous. »

PIERRE LEES-MELOU, milieu de Nice : « Quatre défaites, ça commence à faire beaucoup, surtout avec un déplacement difficile qui nous attend (à Paris, vendredi). On n’était pas du tout dedans en première période. Ils avaient plus faim que nous. Ils ont fait leur “taf”. »
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Message  67120 Lun 23 Oct - 5:21


Indiscrétions

Nice apprécie Lienard

Le Mulhousien Alexandre Dellal, coach adjoint en charge de la préparation physique à l’OGC Nice, en faisait la confidence vendredi : « Je regarde souvent jouer Strasbourg et je suis fan de Lienard, pas seulement pour ses coups de pied arrêtés. Il joue juste, est capable de donner le rythme du match. À Nice, on aime beaucoup ce genre de profil. Quand tu as une équipe qui aime jouer, c’est un joueur très intéressant. Et sur ce que j’en sais, Nice n’est pas le seul club de Ligue 1 auquel il plaît. »
Mouloungui à l’honneur

Lors de chaque rencontre à l’Allianz Riviera, le Gym met à l’honneur l’un de ses anciens. Hier, Éric Mouloungui était l’homme idoine pour la venue de son club formateur, le Racing, sur la Côte d’Azur. L’international gabonais a évolué sous le maillot bleu de 2002 à 2008 (72 matches de Ligue 1, 30 de Ligue 2), avant de porter la tunique rouge et noire de 2008 à 2012 (105 matches de L1). Il a donc donné le coup d’envoi en voisin, puisqu’au terme de sa carrière achevée à Béziers (National) en deuxième partie de saison passée, il s’est installé sur la Côte d’Azur.
Koné, capitaine intérimaire prolongé

En l’absence de Kader Mangane, absent depuis deux matches à cause d’une blessure au mollet, Bakary Koné a été promu capitaine contre Marseille et l’était encore hier à Nice. Un choix évident aux yeux de Thierry Laurey. « Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont autant de bouteille dans l’équipe. Il peut tenir la baraque. Si quelqu’un est capable de transmettre des messages à ses partenaires et, surtout, de les rassurer et les motiver, c’est lui. Je suis très satisfait de ce qu’il apporte. Il n’est pas chanceux sur le deuxième but marseillais parce que s’il ne touche pas le ballon, je pense que Bingourou (Kamara) l’a. C’est là qu’on voit que le mec a un mental de haut niveau, du caractère et de la niaque, car derrière, il s’arrache pour aller marquer un super but de la tête. Il a des qualités, des défauts. Mais ce n’est pas le souci. L’important, c’est qu’il donne le meilleur de lui-même et, surtout, montre l’exemple aux autres. C’est un bon complément de Kader. »
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Message  67120 Mar 24 Oct - 5:27

En nets progrès
Après avoir pris un point contre Marseille à la Meinau (3-3), les Strasbourgeois ont confirmé leurs progrès en s’imposant sur le terrain de Nice, dimanche (1-2). Le promu alsacien, en plus d’avancer dans le jeu, se replace au classement.
Ce matin, le Racing respire mieux. Après un mois de septembre difficile, ponctué par trois défaites consécutives (face à Amiens, Monaco et Nantes) et un nul (à Dijon), les Bleus ont relevé la tête. Après un spectaculaire partage des points à la Meinau face à Marseille (3-3), les hommes de Thierry Laurey ont confirmé dimanche leur bonne forme actuelle.

Sur le terrain de l’OGC Nice, les Alsaciens ont en effet récolté trois points précieux, qui leur permettent de raccrocher le “gruppetto” des équipes à 9 points (Rennes, Amiens, Dijon). Comptablement parlant, c’est forcément une bonne affaire dans un championnat toujours aussi serré en bas.
« C’est plus cohérent, plus solide, même s’il reste quelques ajustements à faire »


« Je suis très content, ça valide le travail des garçons, soulignait Thierry Laurey sans s’emballer outre mesure. Il faut avoir l’humilité de reconnaître qu’en début de saison, on était un peu “light”. Beaucoup de garçons venaient de l’étage inférieur et on a mis un peu de temps à se mettre dans le rythme. Mais là, ça va mieux. C’est plus cohérent, plus solide, même s’il reste quelques ajustements à faire. »

Au-delà du résultat brut, le Racing a montré de nets progrès dans le jeu. Après s’être longtemps cherchée, l’attaque strasbourgeoise s’est montrée efficace, avec un duo Terrier – Da Costa qui tourne à plein régime.

Au milieu de terrain, après avoir essayé plusieurs organisations, le 4-4-2 en losange a retrouvé les faveurs du coach alsacien. Et ce système a bien fonctionné à Nice, comme cela avait été le cas face à Marseille. Gonçalves, déjà impressionnant dimanche dernier, a une nouvelle fois réalisé un grand match. Martin, Lienard et Aholou ont eux aussi montré qu’ils n’avaient rien à envier à Koziello ou Sneijder.

Quant à la défense, elle a tenu la baraque, malgré l’absence de certains titulaires. « À dix contre onze, ce n’était pas évident de résister aux assauts des Niçois, qui ont beaucoup poussé et beaucoup utilisé les couloirs », l’entraîneur du Racing.

Lala, en offrant le premier but à Da Costa, a confirmé son début de saison impeccable. Salmier et Koné ont quant à eux étanchéifié l’arrière et Seka s’est montré solide jusqu’à son expulsion.

Quant à Kamara, il a tout simplement été l’homme du match (lire ci-dessous). Malgré les nombreuses absences (Mangane, Corgnet, Martinez, Saadi…), les Bleus ont donc fait le job.

Reste à confirmer cette bonne passe actuelle cette semaine, où le Racing affronte Saint-Étienne demain soir, en Coupe de la Ligue, puis Angers à la Meinau samedi, pour la 11e journée de championnat.

« Pour gagner, on est obligé d’en baver, de faire beaucoup d’efforts, ajoutait encore Thierry Laurey. Et là, on va enchaîner Saint-Etienne puis Angers, ça risque d’être compliqué. » Forcément. Mais ainsi va la vie d’un promu en Ligue 1…
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