20ème journée: Les Herbiers-Strasbourg

Il faudra gagné ce match pour fructifier les trois points de Béziers.

Denis “Bip bip” Bouanga
Le prêt du rapide ailier droit au Racing par Lorient s’avère une réussite pour l’instant. Denis Bouanga, lui, ne regrette pas son choix de découvrir le National avec Strasbourg plutôt que la Ligue 2 avec d’autres.

Pas plus Marc-Gauthier Bedime que Nicolas Gabory ne garderont un souvenir immémorial de leur sortie à la Meinau. Les latéraux gauches de Belfort et de Béziers en ont bavé en ce mois de janvier en Alsace, contraints de faire la course dans le sillage de la recrue hivernale du Racing, Denis Bouanga.
Il a mis tout le monde d’accord par les chiffres

Jacky Duguépéroux n’avait pas trouvé l’homme fort de son côté offensif droit. Douniama, Lienard ou Belahmeur y ont parfois évolué contre nature, Aguemon n’a jamais saisi sa chance.

L’entraîneur, guère désireux de recruter en janvier, a finalement accepté d’ajouter un élément supplémentaire à son effectif. Pour l’heure, il n’a pas à le regretter.

Car le Franco-Gabonais de 21 ans a compris qu’il n’avait pas de temps à perdre. « J’étais venu pour apporter ma vitesse, explique celui qui avoue ne pas avoir une idée bien précise de sa rapidité à la course. J’ai été recruté pour ça. Après, c’est clair qu’en marquant lors des deux premiers matches, ça donne de la confiance. »

Denis Bouanga a mis tout le monde d’accord par les chiffres : deux buts, un penalty provoqué et l’impression laissée à l’adversaire qu’il s’agit de le surveiller comme le lait sur le feu, voilà qui constitue une jolie entrée en matière.

L’intéressé apprécie d’enchaîner les matches alors qu’il avait dû se contenter de quatre apparitions en Ligue 1 sur le cycle aller avec les Merlus.

Il n’en tient pas rigueur au club breton qu’il ira suivre à Sarre-Union, dans une semaine.

À la trêve, il a eu le choix. « Il y a eu des contacts avec Brest ou encore avec le Paris FC, mais qui voulait se débarrasser de joueurs avant de me recruter, explique-t-il. J’ai eu des bons échos sur le Racing. Et c’est effectivement une bonne équipe, qui joue au ballon. Le truc que je n’avais pas remarqué, c’est qu’il avait enchaîné trois défaites en décembre. »

Le joueur formé initialement au Mans a permis de tourner cette page sombre. Concentré dans un projet sportif, il avoue ne pas encore avoir découvert le centre ville strasbourgeois, laissant volontiers libre cours à son naturel casanier.

« Je ne sors pas trop et j’aurai le temps plus tard pour ça, indique-t-il. Je me concentre sur un championnat qui se rapproche vraiment du rythme de la L2, où chaque détail compte et où tout le monde peut battre tout le monde. Il y aura encore des surprises jusqu’à la fin. »

Denis Bouanga veut en éviter une au groupe de Jacky Duguépéroux, construit pour jouer les premiers rôles et basculer vers la Ligue 2.
Il connaît Les Herbiers

Avec deux succès à la maison et un nul à Orléans pour commencer 2016, Ernest Seka et les autres ont pris les commandes du National. Aux Herbiers, il ne s’agira pas de les lâcher.

Et en la matière, ils pourront suivre le guide qui va si vite : « Les Herbiers, je connais. Avec la réserve de Lorient, on les avait joués en CFA. Au final, on avait terminé devant eux, mais ils étaient montés. »

La recrue du côté droit a donc aussi une partie de la recette pour monter. Quand on court si vite, on n’a sans doute jamais vraiment l’intention de ne pas terminer premier.
dna

Saad le sage
Le défenseur central Felipe Saad, suspendu la semaine passée pour la réception de Béziers, devrait faire son retour en charnière demain soir. Il se veut prudent, à l’heure d’affronter les Herbiers.

Felipe Saad n’est pas le genre de joueur à s’emballer. À 31 ans, l’expérimenté défenseur connaît la musique. Alors, même si tous les voyants du Racing sont au vert à quelques heures du déplacement aux Herbiers, le Brésilien se montre prudent.

« Si on prend un point, ce sera positif, on pourra ensuite le bonifier face à Sedan à domicile », lâche d’emblée le joueur quand on parle des ambitions strasbourgeoises en Vendée. Si le défenseur central se réjouit de la victoire des siens vendredi dernier, face à Béziers (3-0), il rappelle tout aussi rapidement que « comptablement, rien n’est fait ».

Le fait d’être leader ne change rien à la donne. « Dans le vestiaire, on a affiché le classement de National, ajoute ainsi le joueur. On sait que le 14e (Avranches) n’est qu’à sept points et le 4e (Luçon) à trois points. Les écarts restent serrés et honnêtement, à ce stade du championnat, être en tête reste anodin », tranche le Brésilien.
« La rencontre s’annonce ouverte »

Ceux qui pensaient que le Racing pouvait tomber dans l’excès de confiance en sont pour leurs frais. Surtout que Felipe Saad n’oublie pas le cauchemardesque mois de décembre, où le Racing avait subi trois défaites consécutives.

Mais la meilleure raison de se méfier des Herbiers, si l’on en croit Saad, est de repenser au match aller, à la Meinau. Le 28 août dernier, les coéquipiers d’Anthony Schuster (8 buts cette saison) avaient joué sans complexe, se permettant même le luxe de mener deux fois au score (résultat final, 2-2).

« Lors de ce match à la Meinau, on avait manqué de réussite, il y avait eu quelques faits de jeu en notre défaveur (*)… Mais les Herbiers font partie de ces équipes qui jouent, comme Luçon, donc ce déplacement risque d’être différent d’un déplacement “classique”, la rencontre s’annonce plus ouverte », estime Felipe Saad.

De retour sur le terrain après avoir purgé une suspension consécutive à une accumulation de cartons jaunes, le Brésilien ne s’est, pour sa part, fixé qu’un seul objectif : réaliser un nouveau “cleen sheet”, soit 90 minutes sans encaisser de but.

« Lors des trois derniers matches, on n’a pas pris de but et on a engrangé sept points… Ne pas encaisser de but, c’est essentiel, car on sait qu’on a les armes devant pour faire la différence », conclut-il.

(*) deux buts avaient notamment été refusés à Jérémy Blayac, à chaque fois pour des hors-jeu contestables.

dna

Sans son meilleur buteur aux Herbiers
Voilà une bien mauvaise nouvelle pour le Racing Club de Strasbourg. Selon les DNA, Jérémy Blayac ne sera pas du voyage aux Herbiers demain vendredi. Le meilleur buteur alsacien cette saison (6 réalisations) souffre du dos et se retrouve donc au repos forcé. Cela va-t-il empêcher le leader de s'imposer en Vendée ?
Foot National

Les Herbiers – Racing : le groupe
Jacky Duguépéroux a communiqué un groupe de 16 joueurs pour le déplacement aux Herbiers, ce vendredi (20h). L’Entraîneur du Racing dispose des retours de suspension de Felipe Saad et Massiré Kanté, ainsi que le rétablissement de Jérémy Blayac.

Le groupe :
Blondel, Oukidja ; Bahoken, Blayac, Bouanga, Douniama, Grimm, Kanté, Lienard, Marester, Ndour, Ndoye, Pouye, Saad, Salmier, Seka.


Les absents :
Belahmeur, North, Sabo, Sacko, Schmittheissler, Solvet, Tuiloma, Weissbeck (choix de l’entraîneur).

SO

Duguépéroux : « Consolider notre place »
Avant le déplacement aux Herbiers, ce vendredi soir (20h), Jacky Duguépéroux dispose de l’intégralité de son groupe. L’Entraîneur du Racing aborde ce rendez-vous avec l’ambition de conserver la place de leader du classement.

– L’équipe n’a plus gagné à l’extérieur depuis le 30 octobre à Châteauroux (1-0).
– Oui, et nous savons qu’il faudra prendre un maximum de points en déplacement sur cette phase retour pour rester sur en tête du classement, ou du moins sur le podium, à commencer par ce match en Vendée. On sera attendu, comme souvent. Nous affronterons une équipe qui pose fréquemment des soucis aux défenses adverses puisqu’elle inscrit beaucoup de buts et qu’elle obtient de nombreux penaltys. Mais nous y allons pour faire un résultat, comme toujours. Les Herbiers nous avait posé des problèmes au match aller (2-2). Nous avons pris en compte tout cela dans l’approche de ce rendez-vous.

– Justement, à quel type de match vous attendez-vous ?
– Les Herbiers est une équipe qui pratique un jeu offensif, en temps normal. On connaît leurs points forts, et nous allons essayer d’appuyer sur leurs faiblesses. En tant que leader, on sera encore plus attendu qu’habituellement. Les Herbiers a besoin de points, et nous aussi. Notre volonté est de conforter et de consolider notre position de leader.

– La défense de l’équipe a retrouvé son imperméabilité. On imagine que c’est forcément un bon signe, à ce stade de la saison.
– Oui, évidemment. Cela montre que nous avons retrouvé notre solidité défensive, mais, sincèrement, nous ne sommes à l’abri de rien. C’est très positif de ne pas encaisser de but. Mais nos bons résultats à venir, ce vendredi et lors des prochains matches, dépendra surtout de notre capacité à récupérer le ballon haut sur le terrain.
SO

Des Herbiers à effeuiller
Lancé sur de bons rails depuis le début de l’année 2016, le Racing veut poursuivre sur cette dynamique, ce soir, aux Herbiers. Mais gare à une équipe vendéenne joueuse et en quête de points. .

Malgré le temps gris et froid qui règne sur l’Alsace depuis quelques jours, le ciel est tout bleu au-dessus de la Meinau. Invaincu en 2016, le Racing s’est installé dans le fauteuil de leader grâce à un mois de janvier quasi-parfait, avec sept points pris sur les neuf mis en jeu.

Solide derrière, efficace devant, le Racing semble avoir adopté son rythme de croisière à l’aube de cette 20e journée de National.
« On n’a pas souvent gagné en Vendée »

Bref, il est tentant de penser que les Strasbourgeois n’auront pas à forcer leur talent ce soir, sur le terrain des Herbiers, pour venir à bout de cette équipe promue de CFA, actuellement 10e au classement de National.

Oui mais voilà, la situation est loin d’être aussi simple, comme le rappelle – entre autres –, l’attaquant Stéphane Bahoken. « Ce sera un match difficile, face à une équipe joueuse, argue l’avant-centre formé à Nice. Il faudra être bien en place, costaud ».

Et ce n’est pas Jacky Duguépéroux qui va dire l’inverse, lui qui n’a pas manqué de rappeler que le Racing avait été contraint au partage des points, dans son antre, face aux Vendéens, au match aller (2-2).

« C’est une équipe bien calée au milieu de tableau, qui pratique un football agréable et offensif. Je n’oublie pas qu’elle nous avait posé pas mal de problèmes ici », évoque le coach alsacien. Avant d’ajouter : « Je me répète un peu, mais dans ce championnat, tout est possible et aucun match n’est facile ».

Et le fait que les Herbiers soient actuellement dans le dur (*) n’y change rien. Au contraire. « Je ne tiens pas compte des séries, balaye l’entraîneur des Ciel et Bleu. Et à ce compte-là, on pourrait aussi dire qu’on n’a pas souvent gagné en Vendée ». Si le Racing s’est imposé à Luçon lors de l’avant-dernière journée de la saison passée (1-3), il a perdu sur ces mêmes terres en décembre (1-0), ainsi qu’au Poiré/Vie en octobre 2014.

« En ce moment, les Herbiers ne sont pas au mieux. Ils ont besoin de points pour se rassurer », avance, dans le même esprit, Stéphane Bahoken. Et l’attaquant de rappeler qu’à l’extérieur, le Racing n’a pas encore retrouvé la confiance et la réussite de l’automne dernier.

« Avant le mois de décembre et ces trois défaites d’affilée, on était l’une des meilleures, voire la meilleure équipe à l’extérieur, souligne encore celui qui a ouvert le score face à Béziers (3-0), il y a une semaine. Il va falloir retrouver cet état d’esprit ».
« Si on veut aller au bout, il faudra prendre des points à l’extérieur »

Lors de sa dernière sortie loin de ses bases, le Racing avait pris un bon point sur le terrain d’Orléans (0-0). Il s’agira au minimum d’en faire de même, ce soir, en Vendée, où le Racing pourra compter sur le retour des deux cadres, Felipe Saad (à l’arrière) et Jérémy Blayac (à l’avant).

« Si on veut aller au bout, il faudra prendre des points à l’extérieur », assène d’ailleurs Jacky Duguépéroux. Avant de conclure : « On est leader, on est très attendu. À nous d’être bien dans notre tête. Car le scénario du match dépendra beaucoup de notre volonté et de notre état d’esprit… »

(*) Les Herbiers ont gagné une fois depuis le 15 décembre et se sont inclinés à quatre reprises

dna

RACING : Oukidja – Marester, Seka (cap), Saad, Ndour – Grimm, Ndoye – Bouanga, Douniama, Lienard – Bahoken.

Sur le banc: Blayac, Pouye, Kanté, Salmier et Blondel

Pour le moment, il n'y a qu'une équipe sur le terrain. Les Strasbourgeois se sont arrogé la maîtrise du ballon et dominent assez nettement. Mais leurs offensives se sont soldées par autant de hors-jeu, sanctionnés par l'arbitre assistant.

Pénalty pour le racing
Une tête de Bahoken déviée par la main de Dudouit, alors qu'elle allait dans le but.
[b]Raté par Douniama[/b
Emeric Dudouit est expulsé très sévèrement, alors que sa main était totalement involontaire.

Oh, Douniama qui rate le penalty!!! Ou plutôt Aubeneau qui le stoppe en se couchant parfaitement sur son côté droit. Mais la frappe de l'attaquant strasbourgeois était beaucoup trop molle.

superbe occasion pour les Herbiers, sur un coup franc tiré par Schuster. Sarr place une volée qu'Oukidja dégage sous sa transversale

On revient sur l'épisode rocambolesque du penalty raté par les Strasbourgeois. A l'origine, c'est une ouverture de Seka qui a déséquilibré la défense vendéenne. Bouanga a contourné son défenseur et armé une frappe puissante du gauche qu'Aubeneau a freinée. Le ballon est alors monté en l'air. A la lutte avec Dudouit, Bahoken a pris le meilleur sur son adversaire. Mais dans le duel, le latéral droit des Herbiers a, d'une main totalement involontaire, dévié sur la transversale un ballon qui s'apprêtait à entrer dans le but. L'arbitre a donc sifflé un penalty logique, mais a sorti un carton rouge totalement inapproprié à l'égard du pauvre Dudouit.

Même s'il n'a pas ouvert le score, le Racing va tout de même jouer plus d'une heure en supériorité numérique. C'est en tout cas le 2e penalty raté par les Strasbourgeois en une semaine, après celui de N'Doye vendredi dernier face aux Biterrois.

C'est la mi-temps aux Herbiers, sur un score vierge qui ne reflète pas la nette domination des hommes de Jacky Duguépéroux. Reste à espérer que ces derniers, qui, rappelons-le, évoluent à 11 contre 10 depuis la 24e minute, ne vont pas regretter de n'avoir pas su faire la différence. Notamment sur ce penalty raté par Douniama après l'expulsion totalement fantaisiste de Dudouit.


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Le premier tir de cette 2e mi-temps est tout de même strasbourgeois, avec un coup franc enroulé du gauche par Lienard à 25 mètres du but. Mais la tentative de l'artilleur bas-rhinois est passée un bon mètre au-dessus de la transversale d'un Aubeneau de toute façon sur la trajectoire.

Douniama cède sa place à Blayac.

Denis Bouanga fait mal sur son aile droite à la défense des Herbiers. Mais en deux occasions coup sur coup, il vient de manquer de précision. D'abord sur un centre en retrait appuyé qui n'a pas trouvé preneur. Ensuite sur une demi-volée du droit croisée à trois bons mètres du but d'Aubeneau, après une remise de la tête de Blayac.

Oh, la reprise ratée par Lienard alors qu'il était seul au 2e poteau à six mètres du but. Sur une longue transversale de Grimm, "Dim" Lienard n'a pas réussi à trouver la cible.

Encore et toujours Bouanga à la baguette. Dos au but à l'angle gauche de la surface de réparation, l'ancien Lorientais a enveloppé un ballon surpuissant du pied droit qu'Aubeneau a claqué en corner d'une manchette.

Lienard cède sa place à Pouye


Après avoir ronronné 20 minutes depuis la reprise, le Racing a repris sa domination sans partage. Mais il n'a toujours pas trouvé l'ouverture. Et les minutes défilent.

Troisième et dernier changement au Racing: Massiré Kanté remplace poste pour poste Jérémy Grimm.
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Le Racing vient certes d'enchaîner son 4e match sans défaite - son 4e match d'affilée sans prendre de buts -, mais a clairement perdu deux points en Vendée. Il reste malgré tout leader et, s'il voit revenir Marseille Consolat sur ses talons, gagne tout de même un point sur le 4e, Belfort. Il compte désormais quatre longueurs d'avance sur des Belfortains battus à Béziers et qui n'avancent plus depuis la trêve hivernale.

0-0

20eme journée
Vendredi 05 février 2016
Colmar 1 - 2 Consolat Marseille
Chambly 1 - 2 Châteauroux
Épinal  2 - 2 Luçon
Fréjus St-Raphaël  0 - 0  Avranches
Sedan  0 - 1 CA Bastia
Les Herbiers 0 - 0 Strasbourg
Béziers 1 - 0 Belfort
Orléans  1 - 1 Dunkerque
Boulogne 4- 0  Amiens SC

1 Strasbourg 34 20
2 Marseille Consolat 33 20
3 Luçon 31 20
4 Belfort 30 20
5 Bastia CA 29 20
6 Chateauroux 28 19
7 Amiens 28 20
8 Dunkerque 28 20
9 Boulogne 27 19
10 Orléans 26 20
11 Les Herbiers 25 20
12 Avranches 25 20
13 Chambly 24 20
14 Sedan 24 20
15 Béziers 24 20
16 Epinal 18 19
17 Colmar 16 19
18 Fréjus St Raphaël 16 20

En panne d’efficacité
Le Racing, dominateur hier soir, rentre en Alsace avec un petit point et des regrets. Malgré leurs efforts, les Alsaciens n’ont pas trouvé la faille face à une équipe vendéenne vite réduite à dix.

Après sa convaincante victoire face à Béziers, la semaine passée à la Meinau (3-0), le Racing voulait enchaîner en Vendée, pour conforter sa place en tête du classement de National. Las, il devra se contenter d’un point, celui du nul, les Alsaciens n’ayant pas réussi à faire trembler les filets d’une équipe pourtant réduite à dix durant plus d’une heure.

Reste que, comptablement, les Racingmen ne font pas la pire des affaires. Ils sont toujours leaders de National, avec un point d’avance sur Marseille-Consolat, mais le 4e , Belfort, est désormais relégué à quatre points.
Douniama rate un penalty

Les Strasbourgeois entrent dans la rencontre avec envie. Et ce sont eux qui se procurent la première occasion du match, une tête cadrée de Bahoken, sur un corner tiré par Bouanga (3e ). Passée cette entame virevoltante, le Racing prend peu à peu l’emprise sur le jeu. Bouanga, Lienard et Douniama sèment le désordre dans la défense herbretaise, alors que Grimm fait le ménage au milieu.

Derrière, le duo Seka/Saad fait le job, face à une équipe vendéenne qui a bien du mal à garder le ballon. Passé ce premier quart d’heure, le Racing accélère. A la 22e , Seka envoie un long ballon aérien à destination de Bouanga. Ce dernier crochète deux défenseurs et tire, plein axe, à l’entrée de la surface. Aubeneau s’interpose et renvoie le ballon sur Bahoken. A la lutte avec Dudouit, quasiment sur la ligne de but, l’attaquant place sa tête et le défenseur… sa main.

M. Kherradji siffle un penalty (logique) et y ajoute un carton rouge (sévère). Mais le Racing n’en profite pas, Douniama tirant trop mollement le penalty sur un gardien herbretais, tout heureux de s’en tirer à si bon compte.

« C’est le deuxième penalty qu’on rate en deux matches, ça commence à faire beaucoup », en grimaçait d’ailleurs le gardien alsacien Alexandre Oukidja après la fin de la rencontre.

Réduits à dix, les Vendéens réagissent immédiatement. Sarr est tout près de trouver le cadre, à la 27e , après un coup franc finement tiré par Schuster. Heureusement, Oukidja boxe la volée du gauche au-dessus de sa transversale.

Après quelques minutes de flottement, les Alsaciens reprennent leur travail de sape. Sans succès et les hommes de Jacky Duguépéroux rentrent au vestiaire sans avoir trouvé la clé du coffre vendéen.

Les Strasbourgeois reviennent sur le terrain avec les mêmes intentions. Mais si le Racing a la possession, il ne se montre pas assez incisif dans la surface adverse.

Blayac, absent depuis un mauvais coup pris lors du déplacement à Orléans, entre à l’heure de jeu au relais de Douniama. Le meilleur buteur alsacien se fait tout de suite remarquer, en offrant un petit ballon en retrait pour le très remuant Bouanga, dont la reprise passe juste à côté (62e ).

La pression s’accentue sur les buts vendéens à mesure que les minutes passent. Lienard voit sa volée mourir dans le petit filet (67e ), avant que Bouanga ne bute sur un Aubeneau impeccable dans ses buts (68e ). ‘’Dugué’’ lance alors Pouye, puis Kanté, pour tenter de forcer la décision. En vain. Les Herbiers, recroquevillés dans leur surface tiennent bon face aux assauts alsaciens jusqu’au bout des arrêts de jeu.
Les regrets de « Dugué »

« Vu la physionomie du match, ce point est presque synonyme de victoire pour nous », avançait avec raison Franck Rizzetto, l’entraîneur des Herbiers, content de la prestation valeureuse » de ses troupes.

« Ce soir, j’ai des regrets, exposait a contrario son vis-à-vis Jacky Duguépéroux. On n’a pas joué juste dans les vingt derniers mètres et on a perdu deux points. Mais ne pas s’incliner à l’extérieur reste une bonne chose »

dna

À moitié vide, forcément…
Le Racing a concédé un match nul frustrant, vendredi soir, aux Herbiers. Et une nouvelle fois, le manque d’efficacité offensive est pointé du doigt…

Le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ? Cette question revient comme une litanie après un partage des points. Et y répondre n’est pas toujours évident.

Mais vendredi soir, en Vendée, à l’issue du match nul du Racing aux Herbiers (0-0), tous les acteurs s’accordaient sur la même version.

« Ce soir, on a perdu deux points », soupirait Denis Bouanga, juste avant de remonter dans le bus des Bleus.

Même constat du côté d’Alexandre Oukidja, qui soulignait que le Racing a « eu les occasions pour tuer le match ».
«A l’extérieur, on n’arrive pas à marquer»

Une analyse largement partagée par Franck Rizzetto, l’entraîneur adverse. « Faire deux résultats nuls face à une équipe avec une telle vitesse, une telle puissance, c’est vraiment deux très bons points de pris », exposait le coach vendéen.

En effet. Car si les Herbiers pouvaient nourrir quelques regrets après le match aller – où ils ont mené deux fois au score avant de se faire rejoindre – vendredi soir, ils n’ont pas eu voix au chapitre.

Acculés dans leur demi-terrain, les Vendéens se sont contentés de défendre – courageusement – leurs cages. Une tendance qui n’a fait que s’accentuer une fois les locaux réduits à dix, après l’expulsion précoce de Dudouit, dès la 22e minute.

Réputée pour son jeu léché et son efficacité offensive, l’équipe vendéenne a été étouffée par un Racing ultra dominateur.

Lienard, Bahoken, Bouanga et les autres ont mis une pression constante sur la défense adverse, tandis que le quatuor défensif a verrouillé l’accès au but alsacien.

Mais dans le foot, on le sait, dominer n’est pas gagner. Et les Alsaciens en ont une nouvelle fois fait l’amère expérience à cause d’une efficacité offensive en berne.

« On a été acculés, mais finalement, je n’ai pas fait beaucoup d’arrêts, à part un tir (Bouanga, à la 68e , ndlr) et le penalty », estimait Kevin Aubeneau, le gardien des Herbiers.

« On avait tout notre potentiel offensif sur le terrain, mais on n’a pas été juste dans la dernière passe, exposait Jacky Duguépéroux en allant dans le même sens. On n’a pas été performant dans la finition ». Et le coach alsacien de pointer du doigt ce penalty raté par Douniama, qui a été selon lui « le tournant du match ».

« C’est dommage, depuis le début de saison on a marqué un seul penalty sur les quatre qu’on a obtenu », regrettait l’entraîneur des Ciel et Blanc.

Et contrairement à la semaine passée, ce raté-là « a coûté deux points », toujours selon “Dugué”.

« À l’extérieur, on n’arrive pas à marquer, c’est toujours la même chose », lançait pour sa part un Alexandre Oukidja « frustré » par la tournure des événements.

Le constat est sévère, mais juste. Le Racing n’a toujours troué les filets loin de ses bases en 2016 et peine à prendre des points à l’extérieur depuis l’automne. Résultat : le club alsacien a encore raté une belle occasion de creuser l’écart au classement général.

Reste que tout n’est pas à jeter après ce nul en Vendée. Le secteur défensif a donné pleine satisfaction. « Ne pas prendre de but est primordial, soulignait ainsi le coach alsacien. Et je me répète, quelle que soit la division, c’est presque toujours la meilleure défense qui est devant à l’arrivée ».
Un point à bonifier contre Sedan

L’autre raison de garder le sourire est liée à l’état d’esprit conquérant affiché par les troupes strasbourgeoises. « Au niveau de l’engagement, je n’ai rien à redire à mes joueurs », exposait encore “Dugué”.

Sûr que les Strasbourgeois n’ont pas ménagé leurs efforts aux Herbiers, où ils ont affiché un visage plus que séduisant.

Mais à l’arrivée, il n’y a qu’un point. Un point que les Strasbourgeois vont devoir bonifier, vendredi prochain à la Meinau, face à Sedan, pour préserver leur place de leader.

dna

A l'issue de ce match on peut parler de faute professionnelle de la part de l'entraîneur. En effet l'absence de consignes
de départ en matière de coups de pied arrêtés est inadmissible. Depuis quelque temps on assiste à tout et n'importe quoi
dans ce domaine. Liénart était jusqu'à présent, avec plus ou moins de réussite, chargé de cet exercice jusqu'au moment où
Pouye s'en est attribué la primeur. A présent c'est Douniama qui s'impose.
Dugué doit en début de match fixer les règles et surtout ne pas les modifier constamment. Ces deux points perdus bêtement
risquent de coûter cher en fin de parcours.
Cela relève de l'amateurisme le plus évident, Duguépéroux est désespérant à force de tergiversations, incapable qu'il est de tenir
un discours fort et cohérent. Je crains le pire.

Moi ce qui m'énerve, pourquoi il ne laisse pas tirer les pénaltys par Lienard, pour Dugué je l'ai déjà dit, si le racing monte en L2 il faudra un entraineur qui a de la poigne et qui si connaît en L1 et L2