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Marc Keller

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Message  67120 Mer 5 Aoû - 5:25

Entretien avec le président du Racing, Marc Keller « Une saison charnière »
Budget, objectifs sportifs, recrutement… Alors que la saison de National débute vendredi, Marc Keller, le président du Racing, a accepté de faire le point avant la première sortie des Bleus à Dunkerque.

Plutôt discret dans les médias, Marc Keller, le président du Racing, évoque l’actualité du club alsacien en ce début de saison. Une saison où il a rappelé que le seul objectif du RCSA était de retrouver la Ligue 2. Entretien.

– Quel est le budget du Racing pour la saison à venir ?

– Le budget est d’environ 5,3 millions d’euros, à peu près comme la saison passée. Mais il y a une hausse de 10% de la masse salariale de l’équipe première. Et sur ce budget total, 20% est investi dans le centre de formation.
– Qu’en est-il des subventions allouées par les pouvoirs publics ?

– On a resigné un partenariat avec la Région pour un an. La subvention est en légère baisse, de 10% environ. C’est lié à la situation économique générale.

Les partenariats avec la CUS et la Ville vont se poursuivre et sont encore en discussion, mais les subventions devraient aussi être légèrement en baisse. Mais globalement, je suis satisfait du suivi des collectivités, qui ont toujours respecté leurs engagements.
« Pour la première fois, on a pu recruter les joueurs qu’on souhaitait »
– Le club a râté d’un rien la montée la saison passée. Avez-vous tiré les leçons de cet échec ?


– Il nous a manqué de la régularité lors des six premiers mois. Cette année, il faudra donc être exemplaire en terme de régularité, tout en étant tout de suite dans le bon tempo.

– Pour y arriver, vous avez gardé une ossature proche de celle de la saison passée…

– On voulait une base identique et c’est pour cela qu’on a rapidement fait les efforts pour garder les cadres. Certains étaient sollicités (Ernest Seka) , d’autres prêtés (Jérémy Blayac, Mayoro Ndoye, Abdallah Ndour) et ce n’était pas simple. Notre priorité absolue était de prolonger ces contrats. Le seul qu’on n’a pas gardé, c’est Mickaël Chrétien.
– Des recrues sont aussi venues renforcer le groupe. Pouvez-vous nous en dire un mot ?


– On voulait faire signer des joueurs apportant une plus-value et ceux qui sont venus ont tous évolué au niveau au-dessus.

Il y aura peut-être encore un joueur supplémentaire qui pourrait nous rejoindre d’ici la fin août, mais ce n’est pas une priorité. Son profil serait celui d’un joueur polyvalent, pouvant évoluer côté droit.
« On s’attend à une saison longue et difficile »
– Ces arrivées en nombre, cela change des deux années précédentes…


– Pour la première fois, on a pu recruter les joueurs qu’on souhaitait. On a eu le feu vert de la DNCG, il y avait des fins de contrat…
Il y a trois ans, on est monté de CFA en National et comme tout promu, notre masse salariale était bloquée. Les anciens contrats, réévalués avec la montée, prenaient déjà 92% de la masse salariale totale. On était quasiment bloqué, on n’avait pu faire signer que trois joueurs : Dimitri Lienard, Jérémy Grimm et Abdelhak Belahmeur.

La deuxième année, on n’a su que le 15 juillet qu’on était repêché en National et c’était un peu compliqué aussi.
Mais cette année, pour la première fois, on a pu faire de vrais choix. Avec une seule idée en tête : faire progresser le groupe pour que la montée devienne naturelle, inéluctable.

– Après être passé à un point de la Ligue 2, l’objectif est forcément d’être dans le trio de tête le 3 juin prochain…

– Cette saison est une saison charnière pour nous. On veut monter, bien sûr. Mais une fois qu’on l’a annoncé, encore faut-il le faire. Or, on s’attend à une saison longue, difficile, avec beaucoup de concurrence.

– Quelles sont, selon vous, les équipes les plus dangereuses pour le Racing dans ce combat pour la montée ?

– Il y en a beaucoup. Orléans et Châteauroux, les deux relégués, veulent bien sûr remonter. Amiens a un gros budget aussi, Boulogne et Colmar ont fait de très bons recrutements, sans oublier Dunkerque et l’habituelle “équipe surprise”.

Mais à vrai dire, on se focalise surtout sur notre équipe avant de regarder les autres…

– Le fait qu’il y ait trois montées et non pas deux comme la LFP le souhaitait à un moment, doit vous soulager…

– Cette année, trois équipes monteront, c’est sûr. Mais ce qui m’a surtout dérangé dans ce débat, c’est qu’on décide de changer les règles en cours de saison.

C’est aussi pour ça que j’ai hâte d’être en Ligue 2, pour pouvoir participer à ces discussions au sein de la Ligue.
– Même si vous avez échoué l’an passé, l’incroyable engouement populaire ne faiblit pas autour du club…
– Après le dépôt de bilan, il y a eu un élan de solidarité et c’est dans ces moments difficiles que le rapport entre le club et les supporteurs s’est fortifié. Et depuis, on a recréé une stabilité au sein du club, on a remis le sportif au centre des débats.
« Aucune lassitude »
La saison passée, on a vu beaucoup de jeunes venir au stade, des gens qui n’ont jamais vu le Racing en L1. Et ils ont connu des moments forts.

Je pense notamment à ce match face à Colmar, disputé devant 25 000 spectateurs ou encore la dernière rencontre face à Colomiers…

Il s’est passé quelque chose et cela me conforte dans l’idée qu’il faut absolument qu’on monte. D’ailleurs cette année, on va certainement passer le cap des 4 000 abonnées. Ce serait un record en National…

– Vous débutez votre quatrième saison à la tête du club. Comment voyez-vous l’avenir ?

– Franchement, je n’y réfléchis pas, je suis concentré à fond sur la saison à venir. J’ai toujours les mêmes ambitions et je ne ressens aucune lassitude.

Je travaille beaucoup, je m’investis totalement et je veux que le Racing monte. Au bout de quatre ans de gestion, on a un club sain, financièrement, et on a progressé dans tous les domaines : le budget a augmenté, l’équipe “deux” est montée… Il y a eu un vrai travail collectif fait par les actionnaires, les sponsors, les collectivités et le public.

L’année dernière, on a connu une déception en ratant la montée d’un rien, mais on va retrouver le monde pro à moyen terme. Le reste, ce sont des péripéties
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Message  67120 Mer 5 Aoû - 5:37

« Une saison charnière pour le Racing »
Le président strasbourgeois Marc Keller a présenté hier dans la loge centrale du stade de la Meinau ses objectifs pour la prochaine saison de National qui débute ce vendredi à Dunkerque. Les retrouvailles avec le monde pro sont, bien évidemment, au centre des préoccupations.

Marc Keller, avec le recul, quel regard portez-vous sur la saison passée ?

On a manqué de temps et de marge de manœuvre puisqu’on a été rattrapé administrativement le 15 juillet. Il faut aussi rappeler que la saison précédente, en tant que promu en National, on avait eu un encadrement de la masse salariale et donc peu renforcé l’équipe. Sur le terrain, nous n’avons pas eu de régularité sur les six premiers mois, avec notamment trois défaites de suite en octobre, et c’est clair que si on veut monter cette saison, il faudra faire preuve d’une régularité exemplaire.

Le Racing ne peut pas se cacher, l’objectif est de retrouver la Ligue 2…
Oui, c’est une saison charnière. On veut monter, bien évidemment, et je ne pouvais pas le dire les saisons précédentes. Mais une fois qu’on l’a annoncé, on sait bien que la saison va être longue et difficile. Il y a beaucoup de concurrence avec des clubs comme Orléans, Châteauroux mais aussi Colmar, Amiens, Boulogne ou encore Sedan et Dunkerque. Mais pour être sincère, on ne regarde pas trop les autres.

Justement, vous êtes parvenus à conserver l’ossature de votre équipe, était-ce votre principal objectif cet été ?
On a rapidement prolongé l’entraîneur Jacky Duguépéroux et j’avais tout de suite dit après le match contre Colomiers qu’on voulait repartir sur des bases identiques. On a rapidement fait les efforts pour garder les cadres, c’était une priorité absolue. Et il a fallu faire vite car certains comme Seka et Blayac étaient très sollicités. On y a ajouté une plus-value en recrutant des joueurs expérimentés. La saison passée était un passage obligé et on a essayé de faire une équipe plus forte par rapport à ce qu’on a vécu. En plus, l’équipe réserve est montée en CFA 2 et c’est important.
« La capacité à faire des vrais choix »

Et pour une fois, l’intersaison s’est déroulée dans le calme…

Et pour une fois, l’intersaison s’est déroulée dans le calme…

Oui, on a eu le feu vert total de la DNCG et c’est la première fois depuis quatre ans que nous avons la capacité à faire des vrais choix. Notre budget est de 5,3 millions d’euros, un total presque équivalent à la saison passée. En revanche, on a augmenté la masse salariale de 10 % pour l’équipe première. On a un club sain et on le doit aux collectivités qui ont toujours été présentes (Ndlr : le Racing et la Région Alsace vont s’engager dans un nouveau partenariat d’un an avec une baisse de 10 % par rapport aux saisons précédentes, ce qui correspond à la baisse générale des subventions publiques), aux supporters, aux sponsors et bien évidemment aux actionnaires. Maintenant, on est concentré à fond sur cette saison. On veut vivre la montée.

L’engouement est incroyable autour du club, comment l’expliquez-vous ?

Le Racing est un club historique et il est dans l’ADN des supporters. Quand il est reparti tout en bas, il y a eu un élan de solidarité et le rapport avec les Alsaciens s’est encore renforcé. Le dépôt de bilan a été ressenti comme un traumatisme. Aujourd’hui, on est parvenus à remettre le football au centre des débats et le club est toujours vivant. L’an passé, on a eu 13 300 spectateurs de moyenne, avec beaucoup de jeunes, ce qui est un signe fort, et je pense qu’on va passer la barre des 4 000 abonnés cette saison (ndlr : 3500 actuellement et 3700 en tout en 2014-2015). Maintenant, on va essayer de faire une saison sur la lancée de la fin de la précédente, en étant tout de suite dans le bon tempo.

Encore une arrivée ?
Marc Keller n’a pas « exclu » l’arrivée d’un renfort supplémentaire avant la fin du mercato. « Hors gardiens, on a 16 joueurs confirmés et ce n’est pas une priorité mais une montée dépend des aléas d’une saison donc ça peut encore bouger d’ici le 31 août, notamment avec l’arrivée d’un joueur polyvalent côté droit », explique le président strasbourgeois.
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Message  pekser Mer 5 Aoû - 10:15

J'y crois. La constance et le sérieux de Keller vont payer.
Good luck ! Allez Racing.

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Message  67120 Mer 5 Aoû - 14:47

pekser a écrit: le sérieux de Keller vont payer.

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Message  67120 Jeu 3 Déc - 17:36

"Je suis confiant mais la route est encore très longue"

Le président du Racing Club de Strasbourg, Marc Keller, invité du Club des Sports de France Bleu Alsace ce lundi. Il garde les pieds sur terre même si son équipe est deuxième du championnat de France de football de National.

Le Racing peut prendre la tête du National vendredi 4 décembre en cas de victoire à Luçon lors de son match en retard. Il disposerait de huit points d'avance sur le quatrième du championnat. "On marquerait les esprits" lâche Marc Keller, invité du Club des Sports ce lundi sur France Bleu Alsace. Dès le début de la saison, le club avait affiché son ambition de retrouver le monde professionnel. Mais aujourd'hui, le président ne veut pas tomber dans l'euphorie : "la route vers la Ligue 2 est encore longue".

Marc Keller souhaite garder tout son effectif à la trêve hivernale : "S'il n'y a pas de départ, il n'y aura pas d'arrivée. On ne veut pas modifier non plus un groupe où il y a déjà une grosse concurrence".

Un budget doublé en cas de montée en Ligue 2
Le club strasbourgeois a obtenu le feu vert de la DNCG après avoir présenté son budget à mi-saison. Son président travaille déjà en prévision d'une montée. En Ligue 2, le budget avoisinerait les 12 millions d'euros la saison prochaine, soit le double de cette année. Le club obtiendrait environ 4 millions d'euros de droits télé.

Marc Keller s'attend aussi à "des changements" avec la création de la grande région. Alors que le club reçoit cette année 550.000 euros de la part de la région Alsace, il pense "qu'il y aura, avec cette réforme, un système mis en place selon la division dans laquelle évolue le club, qui sera équivalente pour l'ensemble des villes de la grande région". Mais pour autant, il compte conserver le nom "Racing Club de Strasbourg Alsace" qui avait été créé il y a trois ans. "Je pense que le nom RCSA est rentré dans la tête de tout le monde" conclut-il.

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Message  67120 Lun 28 Déc - 16:58

Le point au Racing à la trêve
Marc Keller : de la frustration, pas d'inquiétude...

Marc Keller n’est pas un président mécontent, à la tête d’une équipe qui occupe le podium du National. Il n’est pas complètement enthousiaste après un mois de décembre à trois défaites. À la reprise, aujourd’hui et jusqu’en mai, il espère une progression qui doit rendre incontournable le retour du club strasbourgeois dans le monde pro.
Marc Keller n’est pas un président mécontent, à la tête d’une équipe qui occupe le podium du National. Il n’est pas complètement enthousiaste après un mois de décembre à trois défaites. À la reprise, aujourd’hui et jusqu’en mai, il espère une progression qui doit rendre incontournable le retour du club strasbourgeois dans le monde pro.

Quel regard portez-vous sur la première partie de saison de votre équipe, qui a plutôt bien commencé mais présente un bilan terni par son mois de décembre ?

– Il faut remettre les choses dans leur contexte pour avoir une vue globale aujourd’hui. Après la victoire face à Colomiers pour finir la dernière saison, il y a un peu plus de six mois, quand on avait fini à la 4e place, j’avais fixé un objectif : rendre une montée, pour cette année, naturelle, inéluctable.
On a prolongé les joueurs que l’on voulait garder, sauf Mickaël Chrétien qui a préféré retrouver Nancy. On a prolongé Jacky Duguépéroux et on s’était mis aussi en tête d’améliorer l’effectif. L’objectif était clair. Les moyens mis en œuvre pour l’atteindre aussi. Et je considère que les bases pour réussir la saison ont été mises en place. Après cinq mois de compétition, quasiment à la moitié du championnat ( ndlr : le match face à Belfort, le 8 janvier, à la Meinau, constitue le dernier de la phase aller ), on a été globalement dans les clous. Mais il y a aussi des constats. Les trois derniers matches, ceux de décembre, devaient nous mettre à l’abri. Au contraire, ils nous mettent en difficulté. Et il faut également voir que la qualité de jeu n’est pas celle que l’on a pu produire sur la deuxième moitié de saison.
« S’il faut faire un effort, on le fera »

– Y a-t-il de l’inquiétude en cette trêve hivernale ?

– Je dirais plutôt de la frustration. Sur les trois dernières défaites, celle de Luçon était peut-être imméritée. Mais pour les deux autres, il n’y a rien à redire. On s’est vu il y a quelques jours avec Jacky Duguépéroux pour faire le point. Et je lui ai dit toute ma volonté et celle du club de remonter. Dans ce cadre, même si Jacky n’était d’abord pas favorable à des ajustements dans l’effectif, il sait que s’il faut faire un effort, on le fera.

Dans les discussions, au moment de faire le point, je peux vous dire que l’entraîneur partageait la même déception par rapport à ces trois défaites. Il faut retrouver de la fraîcheur, peut-être procéder à une petite modification pour renforcer l’équipe.
Ce n’est un secret pour personne que l’on a un déficit sur le plan offensif. Par rapport à il y a six-sept mois, le jeu manque de liant et de fluidité alors que l’on est costaud défensivement. C’est un problème global que l’on peut aider à régler avec une individualité. Après, chaque joueur, s’il parvient à monter d’un ton, apportera quelque chose au collectif
– Avec la montée en ligne de mire, n’y a-t-il pas le risque de voir certains ne pas se sentir concernés car en fin de contrat ou conscients de ne pas pouvoir jouer un rôle en Ligue 2 ?
– D’abord, tout le monde n’est pas en fin de contrat. Ensuite, participer au retour d’une ville, d’une région, d’un gros public dans le monde pro, c’est quand même un objectif qui vaut le coup d’être rempli en soi. C’est un challenge magnifique, exceptionnel. Les joueurs appartiennent à une équipe qui est attendue, à la Meinau, à l’extérieur. Ça dépasse les seules considérations individuelles. Mais chacun a des devoirs par rapport à ce type d’ambition.
– La capacité de réaction que vous évoquez, en termes de recrutement notamment, provient-elle des finances du club qui semblent désormais convaincre la Direction Nationale du Contrôle de Gestion ?

– Depuis quatre ans, les passages successifs devant la DNCG n’ont pas posé le moindre problème. Nos résultats financiers sont en adéquation avec ce qu’on annonce. Si on en est à ne plus avoir de masse salariale encadrée, à ne pas être entravé dans le recrutement, c’est que l’on a su être convaincant. On peut considérer les décisions de la DNCG comme une réussite, elle est celle des dirigeants, des actionnaires, des supporters, des partenaires institutionnels et des sponsors. Mais la principale attention, maintenant, est sportive. Quand on a repris le club, en 2012, on voulait retrouver le monde pro dans les quatre ou cinq ans. On y est. Le club a progressé, mais il faut qu’on le concrétise avec une montée.
« Une montée ne tombe pas du ciel »

– Dans ce cadre, les deux petits points d’avance* sur la quatrième place ne constituent-ils pas une déception aujourd’hui ?
– Contrairement à ce que j’ai pu lire à droite à gauche, je n’ai jamais considéré que quoi que ce soit nous serait donné. Une montée ne tombe pas du ciel et il n’y a aucune vérité comptable en la matière. Il y en a qui sont montés avec 60 points. La saison passée, on n’y a pas réussi avec 65. Après, ce que je sais, c’est que le Racing fait des efforts pour construire une équipe, il s’est donné une image de sérieux et de professionnalisme et il faut que cela se répercute dans les résultats.
* : si le Racing compte effectivement deux points d’avance sur la 4e place, il ne dispose que de trois points sur le 5e Dunkerque, qui compte un match en retard.
Dna


Dernière édition par 67120 le Mar 29 Déc - 15:14, édité 1 fois
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Message  pekser Lun 28 Déc - 19:24

Je suis mi-figue mi-raisin suite à cette interview. On apprend qu'il y aura une recrue offensive, ce qui est une bonne chose. En revanche, Keller dit que l'entraîneur est conscient " du " problème, donc il ne le changera pas. L'entraîneur de Metz a été remercié après une série de défaites analogue à celle du Racing, c'est que Keller aurait dû faire. Je suis déçu de ce manque de courage.
Je n'irai pas jusqu'à mettre en cause les compétences de Keller comme le font les névrosés du Stub, notamment Athor et Conan en regrettant son manque de poigne et de fermeté.
Ces deux-là, en tant que fidèles " suce-Ginestet " , oublient de se remémorer l'étrange silence de ce dernier quand Furlan enchaînait 11 défaites consécutives. Mais bon, s'ils étaient connaisseurs en matière footballistique et capables d'avoir un jugement impartial et cohérent ça se saurait.

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Message  67120 Mar 29 Déc - 15:27

Mon cher pekser il faut surtout ne pas croire que MK va changer l'entraineur même si le racing se pointe à la cinquième place, ça couterait trop cher, et pourtant il le faudra un jour, je ne suis pas fan d'Athor et Conan, mais dans un certain sens il ont raison , MK n'a pas la poigne nécessaire pour taper sur la table beaucoup trop mou.
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Message  67120 Mar 28 Juin - 5:38

Le point avec Marc Keller, le président du Racing, alors que les joueurs strasbourgeois reprennent l’entraînement«

On revient de l’enfer »

Il y a un mois, le Racing décrochait enfin sa montée en Ligue 2, après une longue parenthèse incongrue dans le monde amateur. Ce matin, Thierry Laurey réunit pour la première fois la vingtaine de joueurs amenés à porter un maillot particulier. Dans l’intervalle, le président Marc Keller n’a pas chômé pour garantir des conditions sereines à ce changement radical. Enthousiaste, humble et ambitieux, il aborde avec envie une saison qu’il veut réussir au mieux.

 
❏ L e regard sur la montée en Ligue 2 décrochée il y a quelques semaines

« On est passé par de grandes émotions. Je pense notamment au match à Belfort ( le match de la montée ), où on jouait gros, au match de Dunkerque ( le dernier rendez-vous de la saison ), quand on a pu faire la fête dans un stade archi-comble, et même à celui d’Amiens, avec cette défaite à la dernière seconde. Ce sont de vrais grands moments, avec un jeune public qui se forge des souvenirs, 24 ans après la montée en Ligue 1 que le Racing avait décroché après un barrage face à Rennes.
Et même si on revient en arrière, l’échec qu’on a connu il y a un an, sur la dernière journée face à Colomiers, avec une rumeur qui a pu naître d’un but du CA Bastia face au Paris FC qui nous aurait fait monter, fait partie de l’histoire. Mais on est content, vraiment. La saison prochaine, le Racing jouera contre Reims, Le Havre, Lens. »
❏ Le processus qui a permis de retrouver le professionnalisme

« Quand nous avons repris le club, en 2012 et en CFA, je nous avais donné quatre à cinq ans pour retrouver la Ligue 2. On y est arrivé, sachant qu’on aurait pu gagner une année. Mais était-on vraiment prêt en 2015 ?
Après l’échec, il y avait un énorme abattement et j’ai senti la nécessité de reprendre la main. J’ai alors annoncé que la montée devait être naturelle et inéluctable. En trois ou quatre jours, on a gardé l’ossature, on a prolongé tous les joueurs qui avaient échoué à un point, sauf Mickaël Chrétien, pour ne pas repartir de zéro.
« La montée est méritée »

Au final, on peut vraiment considérer que la montée est méritée, pour le public – 16 000 de moyenne, c’est quand même incroyable non ? –, pour les joueurs, pour le staff et pour toute une région qui a fait l’effort derrière son club. Les collectivités locales, qui ne sont pas de la même famille politique, se sont unies derrière un projet de territoire. Il y a toujours eu de l’unité en interne comme en externe. »
❏ Les bouleversements de l’intersaison

« Il y a tout d’abord le changement d’entraîneur. Mon souhait, c’était que Jacky Duguépéroux quitte le banc par la grande porte, qu’il ne se consacre pas au combat de trop, alors qu’il a tout gagné avec le club. Et c’est le cas. Il a joué un rôle déterminant dans une saison importante, capitale pour le Racing. Après, c’est mon rôle de président d’envisager la suite.
Avec Thierry Laurey, on a recruté selon trois critères: la personnalité, qui a son importance dans le contexte particulier du club, l’expérience et la connaissance des joueurs de Ligue 1, Ligue 2 et de National, puisque ce sont les trois championnats dont on dépend. Et puis, un quatrième élément nous a convaincus dans un choix définitif : sa motivation. On l’a rencontré, on a fait part de notre envie de travailler avec lui, il a abrégé ses vacances et s’est complètement impliqué dans le sujet.
« Il y aura encore sept renforts »

Après, concernant la construction du groupe, on a déjà recruté deux joueurs, Anthony Gonçalves et Vincent Nogueira et il y aura encore sept renforts.
Comme tous les clubs de Ligue 2, nous ne procéderons pas à des transferts. Mais on discute avec des joueurs en fin de contrat qui correspondent à du haut niveau de L2 et qui peuvent, parfois, avoir encore l’espoir de signer avec un club de Ligue 1. »
❏ Les objectifs de la saison

« Il y a trois valeurs fortes qui nous inspirent. Il y a tout d’abord l’enthousiame, on va retrouver un championnat qui donne envie.
Ensuite, il y a l’humilité, sachant que ce n’est pas lié à notre statut de promu. Tout au long de la saison passée, on a veillé à rester humble, ni les joueurs ni personne au club n’a raisonné en considérant qu’on était favori. Cela ne doit pas changer alors que l’on n’a plus du tout le même statut. Au Racing, on revient quand même de l’enfer.
La dernière constante, c’est l’ambition. On veut réussir notre retour dans le monde pro. On veut vraiment faire du mieux possible.
« On est promu mais on est Strasbourg »

On est promu mais on est Strasbourg. Le maintien est le minimum, absolument indispensable pour pouvoir continuer à reconstruire. »
❏ Les moyens en œuvre

« On a présenté un budget de 12 millions d’euros et il a été entièrement accepté par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG). C’est une fierté, c’est de la sérénité pour tout le club, mais c’est aussi le signe que l’on travaille sérieusement et c’est surtout la première fois depuis des années qu’aucun bémol n’a été formulé par la DNCG pour le budget d’un promu, pas même un encadrement de la masse salariale qui était toujours prononcé.
On peut s’appuyer sur 4 millions d’euros de droits télé, sur 1,8 million de la part des collectivités locales. Cela signifie qu’il faut aller chercher les 6 à 6,5 millions restants. Il y a la billetterie, il y a les partenaires, il y a le merchandising. Ces fonds, il faut les trouver. Avec les équipes commerciales, on travaille d’arrache-pied, chaque semaine, chaque jour pour y parvenir. On a la chance de pouvoir s’appuyer sur un public merveilleux et, en la matière, on espère atteindre les 6 000 abonnés ( la barre des 3000 a d’ores et déjà été dépassée ce week-end ) après les 4500 de la saison passée. Le plus grand mérite du Racing, ces dernières saisons, c’est quand même son public et c’est une responsabilité pour le président que je suis. »
❏ Les changements prévus à court terme

« Il y a déjà le centre de formation qui est très important, qui doit être une base solide dans un club et qui peut permettre d’éviter des turbulences. 1,6 million d’euros lui seront consacrés la saison prochaine et je suis heureux que des garçons comme Martin Djetou, comme Régis Arnould ou Pascal Droenhlé intègrent l’équipe des éducateurs à côté de mon frère ( François Keller est le directeur du centre de formation ).
On sait que la Ville et l’Eurométropole dépenseront 1,3 à 1,5 million d’euros pour des travaux à la Meinau ( pour rénover notamment la sonorisation, les projecteurs et la vidéosurveillance du stade ). Pour notre part, il y aura 1,2 million d’investis, sur nos fonds propres, pour que l’accueil des spectateurs soit à la hauteur. On refait des salons, la signalétique, l’accueil de la presse et la salle de musculation.
« Le Racing doit absolument rester un club populaire »

Le kop se déplacera, pour se situer derrière les buts. Dans la tribune Est, nous souhaitons créer un espace « famille » pour qu’un public spécifique trouve également sa place au stade. Je continue à être inspiré par la Bundesliga dans mon approche des matches. C’est un moment fort. Je ne vis pas un match à la Meinau sans y passer du temps pour échanger, partager un repas, discuter, boire un verre. Il y a des prix des billets qui sont effectivement en augmentation, mais il y a aussi le passage de 4 à 12 catégories de prix et tout le monde doit pouvoir y trouver son compte. Dans mon esprit, le Racing doit absolument rester un club populaire. »
❏ Les projets à plus long terme

« Il y a un constat que je suis contraint de faire. Aujourd’hui, nous utilisons 90 % du potentiel marketing et sponsoring de la Meinau. Notre marge, sachant que l’on ne peut pas baser le développement d’un club sur des hypothétiques transferts ou sur le développement des droits télé, est réduite, dans un stade construit en 1984, alors que la force du Racing est son public incroyable.
D’ici trois ou cinq ans, si on veut franchir à terme une étape supplémentaire, c’est-à-dire accéder à la Ligue 1 et surtout s’y installer, il y aura une obligation d’envisager une rénovation de la Meinau.
Aujourd’hui, avec des recettes optimales, dans un cadre de Ligue 1, on peut espérer un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros avec le stade actuel. Pour demeurer dans l’élite, un club doit pouvoir compter sur un budget de 40 millions.
« La question du stade se posera pour notre territoire »
La question du stade se posera pour notre territoire. L’heure des discussions approche sur le sujet. Et dans le cadre actuel, on peut même considérer que la non-participation à l’Euro doit être mise à profit. On a plein d’exemples, tout proches, qui peuvent nous montrer ce qu’il faut faire et ne pas faire, et qui peuvent nous être utiles pour faire du mieux possible, à moindre coût. »

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Message  67120 Mar 30 Aoû - 19:42

Marc Keller souhaite rénover la Meinau pour que le Racing soit compétitif en Ligue 1
Marc Keller a fait sa rentrée dans le Club Racing de France Bleu Alsace. Satisfait par le début de saison de son équipe, le président du RCSA espère recruter le milieu de terrain sénégalais Kader Mangane. Il explique que la progression du club passe par une rénovation en profondeur de la Meinau.
Le président du Racing Marc Keller se félicite de l'entame de championnat de son équipe,  troisième après cinq journées de Ligue 2 (avant le match de ce lundi soir entre Sochaux et Brest ).

"Je pense qu'on a réussi notre retour dans le monde professionnel et on sent que l'équipe progresse, se réjouit Marc Keller. J'ai encore besoin de 7, 8, 10 matchs pour évaluer le niveau de toutes les équipes de Ligue 2, mais pour l'instant, on est bien au niveau".

Mangane bientôt Strasbourgeois?

Le président du Racing a aussi confirmé qu'il voulait recruter un joueur capable d'évoluer au poste de défenseur central et de milieu défensif. Le Sénégalais Kader Mangane, 33 ans, tient la corde. Il pourrait signer dans les 48 heures. Thierry Laurey l'avait dirigé la saison passée au Gazélec d'Ajaccio et Mangane a notamment brillé en Ligue 1 avec le Stade Rennais.

Rénover en profondeur la Meinau

Par ailleurs, le président du Racing a rappelé que sa priorité pour les années à venir, c'était de rénover en profondeur le stade de la Meinau, une condition sine qua non pour devenir un jour compétitif en Ligue 1. "L'objectif ça serait de passer de 1000 à 2000 ou 3000 VIP, d'avoir plus de places de parking, plus de buvettes et de boutiques, sinon le Racing ne pourra pas avoir d'avenir en Ligue". Cette rénovation pourrait coûter entre 50 et 80 millions d'euros.
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Message  67120 Lun 22 Mai - 5:13

« Dans la cour des grands »
Le président du Racing, Marc Keller, ne masque pas sa fierté d’avoir redonné au Racing un peu de son lustre d’antan. Il compte désormais pérenniser le club strasbourgeois dans l’élite française sachant que cela sera sacrément compliqué. Entretien.
« Q uels sentiments dominent dans l’esprit du président du Racing, après la montée qui plonge tout un club dans l’allégresse ?

– Je repense à tout ce par quoi nous sommes passés, je me réjouis de tout cet engouement populaire. On a été à la lutte pendant des semaines, des mois, des années. Sur la saison de Ligue 2, les écarts ont été infimes et le sont restés jusqu’au bout.

Je veux remercier les joueurs, le staff, tous ceux qui les ont précédés, les partenaires et les collectivités, qui ont contribué à ce que cette montée soit possible. Après le nul à Niort ( lors de l’avant-dernière journée ) , je me suis dit qu’on le ferait parce qu’on avait gardé ce petit point d’avance qui faisait que notre destin ne dépendait que de nous. J’avais vraiment mal vécu le match de Colomiers ( l e dernier de la saison 2014-2015 en National, remporté en vain car les trois équipes sur le podium n’avaient pas craqué ). Donc je pense aussi à Lens et à Brest qui échouent d’un rien.

– Avez-vous le sentiment de susciter une ferveur populaire inédite ?


– En 1992, lors du barrage face à Rennes, j’avais eu la chance d’être sur le terrain et c’était aussi un sacré moment ( le Racing était remonté dans l’élite après deux saisons d’échec en barrage ). Mais il faut replacer celle de 2017 dans un contexte. Le club est reparti d’une annus horribilis en 2011, quand il a failli disparaître. Mon frère, François, Guy Feigenbrugel ( l’intendant ) et Sébastien Roi ( adjoint ) sont repartis de zéro. Il y avait une montagne devant le Racing. Et on l’a gravie.

– Avez-vous souffert vendredi ?


– On a bien maîtrisé, on est devant après vingt minutes et puis il y a eu cette crispation dans le dernier quart d’heure, quand Bourg est revenu. Mais franchement, sur l’ensemble de la saison, je trouve que les joueurs et le staff ont réalisé un travail remarquable.

On a été dans le rythme d’entrée. Au mercato hivernal, on avait proposé à Thierry Laurey de renforcer l’équipe avec deux ou trois joueurs. Il a préféré privilégier l’état d’esprit et on a juste fait venir Jean-Eudes Aholou qui arrivait en fin de contrat en juin avec Orléans et qui était sollicité par pas mal de clubs. Et vous connaissez la suite.
L’entraîneur « un artisan majeur de la montée »

– Avez-vous le sentiment d’avoir fait le bon choix en portant votre préférence sur Thierry Laurey pour occuper le banc ?


– Oui, absolument. Il a pris la suite de François et de Jacky Duguépéroux mais il a pu s’appuyer sur sa grande expérience du championnat. Son enthousiasme et sa volonté de venir au Racing ont fait pencher la balance.

Après, il y a eu un très bon fonctionnement tout au long de la saison. La direction fixe un cap et un cadre pour permettre à l’entraîneur de travailler. Et Thierry l’a très bien fait. Il sait garder son calme pour prendre les bonnes décisions. Il est un artisan majeur de cette montée.

– Le cas Seka, capitaine écarté trois matches pour avoir refusé de jouer côté droit avant d’être réintégré pour jouer… sur le côté droit, a-t-il été le plus épineux à gérer ?

– Dans une saison, il peut y avoir deux ou trois tensions et, en l’occurrence, l’intérêt général a été préservé. Seka l’a compris. Je préfère retenir l’image d’un Grimm, sur le banc face au Havre il y a quelques semaines, susceptible de rentrer à la place de Gonçalves qui a été secoué en première mi-temps mais qui lui dit dans le vestiaire à la pause : «Antho, on a besoin de toi pour gagner».
« On va nager avec des gros poissons »

– S’il a affiché de belles ressources, votre groupe doit néanmoins être renforcé. Y a-t-il des pistes, des priorités ?


– Sur le sujet, aucun contact n’a été pris. Il y a Loïc Désiré qui travaille au recrutement. Nous devons nous retrouver avec Thierry Laurey pour évoquer le sujet ce lundi. Après, il y a notre budget. Nous ferons partie des six sept derniers de la Ligue 1. On va nager en eaux profondes et il faudra travailler très dur.

Il est essentiel de se stabiliser en Ligue 1 parce que cela nous permettrait de rattraper certains retards. Sur les droits télé, il y a une part variable, liée à l’ancienneté dans l’élite, ainsi que la notoriété. En matière de formation, on retrouve notre agrément, nous y avons consacré 1,6 million cette saison et nous pouvons considérer avoir réuni tous les meilleurs Alsaciens mais à partir de la génération 2004. La formation fait partie de l’ADN du Racing mais il faut du temps pour que l’on retrouve ces gamins chez les pros.

Après, il y a la problématique de la Meinau, qui est un stade construit en 1984.

– Le Racing dépend-il d’une rénovation de son stade ?


– C’est un vrai enjeu. Il y a une question qui se pose par rapport à la vision qu’on peut avoir de cet équipement. Il y a une étude de faisabilité qui a été commandée et qui rendra ses conclusions dans quelques semaines. Les collectivités et le club ont dépensé plus de trois millions pour remettre le stade aux normes du foot pro l’été dernier. Mais cela ne règle pas le problème à moyen terme.

Les chiffres sont têtus. Pour pérenniser le club en Ligue 1, il apparaît impératif de pouvoir compter sur un budget de 40 à 45 millions. Et cela ne semble possible qu’avec un stade rénové (*) même de 30 ou 32 000 places. On peut tirer les enseignements de ce qui a été fait lors de l’Euro. Il n’y a pas que Lyon. Il y a aussi des choses très intéressantes qui ont été faites à Lens ou Saint-Étienne. Après, on sait que le propriétaire est l’Eurométropole et mes relations avec les pouvoirs exécutifs de tout bord ont toujours été franches, directes et fidèles. Et je pense qu’on a tous une certaine ambition pour notre ville et notre territoire.

– Vous voyez à moyen terme mais à court terme, la suite n’est-elle pas angoissante avec la rude concurrence qui s’annonce ?


– Des choses ont été préparées mais il n’y a pas d’urgence. On va entrer dans le vif du sujet ces prochains jours. J’aime faire les choses dans le bon timing et le but est d’être prêt le 5 août. On sait qu’on va nager avec des gros poissons. Pour le recrutement, on va devoir être malin, on doit se préparer à une année très difficile. On entre dans la cour des grands et on ne va plus gagner trois matches par mois. Mais on a su se démarquer grâce à l’ambiance qu’on a pu créer à la Meinau et je veux qu’on fasse mieux encore au niveau des buvettes et de la restauration. On a quand même vécu de sacrées émotions face à des équipes comme Colmar, comme Colomiers, comme Mulhouse, en CFA2 et en Ligue 2. La Meinau doit continuer à être un théâtre d’émotions. »

* : Les premiers chiffres ont pu apparaître pour un projet d’ampleur. Ils se situent entre 60 et 100 millions d’euros.
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Message  67120 Lun 22 Mai - 19:46

« Un petit dans la cour des grands »
Resté sciemment en retrait jusqu’à l’heureux épilogue de vendredi contre Bourg-Péronnas (2-1), Marc Keller, président heureux d’un Racing promu en Ligue 1, s’est longuement confié hier matin. Pour faire passer un message réaliste : « Il faut préparer tout le monde à une difficile saison 2017-2018. »
Marc, samedi encore, vous peiniez à réaliser que le Racing était de retour en Ligue 1 six ans seulement après sa liquidation judiciaire. Réalisez-vous davantage avec un peu de recul ?


Oui. C’est très plaisant de s’en rendre compte durant un week-end de festivités. Depuis quelques semaines, j’avais le pressentiment que tout se jouerait lors de la dernière journée. À l’arrivée, on voit bien que l’écart est infime et, si je félicite les promus, j’ai aussi une pensée pour Lens et Brest qui ont vécu ce que nous avons vécu il y a deux ans contre Colomiers. Mais plus que la réception de Bourg vendredi, j’appréhendais le déplacement à Niort la semaine précédente. Là-bas, après notre égalisation et le nul 2-2, j’ai serré les poings. C’est rare chez moi. Parce que je me suis dit : « Nous avons les cartes en main. » J’avais tellement mal vécu notre insuffisante victoire contre Colomiers que je voulais que nous ayons ces cartes en main.

L’engouement engendré par ce retour en L1 est inédit depuis la remontée de 1991-1992 et le barrage retour gagné contre Rennes à la Meinau (4-1)…

Pour moi qui, à l’époque, étais sur le terrain, ce match face à Rennes reste une référence en termes d’émotion. Mais là, il faut replacer la montée dans le contexte des six dernières années. Le dépôt de bilan en 2011 a été ressenti comme un déchirement, mais d’une certaine manière, ç’a aussi été un point de départ.

Avec l’épilogue heureux contre Bourg, malgré un dernier quart d’heure très crispant (2-1)…


Pensez-vous ! Nous avons été sereins de bout en bout (en riant, il tremble de tous ses membres pour mimer la tension de fin de match). En fait, nous avons vraiment été sereins 75 minutes, mais quand Bourg a réduit le score, on a ressenti une crispation dans tout le stade, d’où ce sentiment de délivrance au coup de sifflet final.
« Thierry est le grand artisan de la montée »

Pensez-vous avoir trouvé en Thierry Laurey une sorte de clone technique ?


Les joueurs et le staff, Thierry en tête, ont accompli un travail remarquable. Jacky (Duguépéroux) venait de faire monter l’équipe en L2. Nous souhaitions, à sa suite, engager un entraîneur qui connaisse bien le championnat français, expérimenté, qui avait connu des hauts et des bas et en avait tiré les enseignements. Nous pensions que c’était indispensable dans un club aussi à part que Strasbourg. À l’époque, son enthousiasme et sa volonté très forte de nous rejoindre nous avaient frappés. Thierry est le grand artisan de la montée. Il est arrivé avec son expérience de la L2, de son jeu et sa spécificité. Avec Loïc Désiré (le patron de la cellule recrutement), il a façonné son groupe de manière à obtenir des résultats.

Il a aussi géré dans le calme les rares tensions, comme le refus d’Ernest Seka de jouer latéral droit à Reims. Ce dernier, sous contrat jusqu’en 2019, a-t-il encore un avenir à Strasbourg ?

Je ne discuterai avec Thierry que ce lundi des cas individuels et de ses orientations pour bâtir l’effectif 2017-2018 (voir ci-contre). Dans une saison, il est logique qu’il y ait deux ou trois petites tensions. Celle-ci a été réglée dans le calme et en interne. Ernest a rejoué et l’intérêt général a été préservé. Je vais vous donner un exemple de l’état d’esprit qui a régné cette saison dans le groupe. À la mi-temps contre Le Havre à la Meinau (2-0 le 28 avril), Anthony Gonçalves, qui venait d’être touché, est rentré aux vestiaires avec une minerve et une poche de glace. Il n’était pas sûr de reprendre la partie. Jérémy Grimm, qui était remplaçant et à qui le staff avait demandé de s’échauffer pour éventuellement prendre sa place, lui a dit : « Antho, on a besoin de toi pour gagner. »
« Il faudra monter le budget à 40 ou 45 millions »

Le club abordera 2017-2018 avec un budget de 28 à 30 millions d’euros, parmi les cinq ou six plus modestes, loin des 500 millions du PSG…

Nous allons doubler notre budget. Cette année, nous terminerons à peu près à 14 millions, un peu plus que le prévisionnel (12,5 millions). Pour plusieurs raisons : nous aurons plus de droits télé pour notre 1re place alors que nous avions tablé sur la 8e ; nos recettes commerciales ont été plus importantes, la billetterie et les abonnements aussi ; enfin, nous avons récolté un peu d’argent en Coupes de France et de la Ligue où nous n’avions budgété qu’un 1er tour. Les comptes seront encore positifs, en réponse à une demande de la DNCG (1) d’augmenter nos fonds propres. L’an prochain, nous serons dans les 6-7 derniers budgets de Ligue 1, au niveau des Metz, Nancy, Dijon, Bastia ou Guingamp de cette année. Il faut se préparer à travailler très dur. Le premier objectif est de pérenniser le club en L1 durant trois ou quatre ans pour rattraper notre retard.

Dans quels domaines ?

D’abord les droits télé dont 30 % sont indexés sur le classement et les passages télé des cinq dernières années. Comme nous étions absents de la L1, nous serons forcément derniers, avec Amiens peut-être.

Ensuite la formation. Notre centre n’est de nouveau agréé que depuis un mois. Les premières années, nous investissions 1 million. Nous sommes passés à 1,6-1,7. Pour la première fois, nous avons cette année pu recruter les meilleurs Alsaciens de la génération 2004. Jusqu’ici, ils préféraient partir dans les clubs pros comme Sochaux, Metz, Nancy, Dijon ou même Reims. L’investissement est fait, mais le retour sur investissement n’interviendra pas avant quatre ou cinq ans.

Enfin nos infrastructures. Nos budgets s’appuient sur les recettes du stade. Aujourd’hui, nous sommes limités, presque au taquet. La problématique de la Meinau se pose. Quelle vision veut-on avoir de cet équipement ? La Ville et l’Eurométropole, propriétaires, mais aussi la Région sont conscientes qu’il faut faire quelque chose. Cette saison, les deux premières ont investi environ 1,6 million dans des travaux de mise aux normes et nous, 1,5 million sur nos fonds propres pour améliorer l’accueil et répondre au cahier des charges de la L2. Grâce à ça, nous avons touché 100 % de la licence club. Mais pour pérenniser le club en L1, il faudra monter le budget à 40 ou 45 millions, donc augmenter nos ressources naturelles. Depuis trente ans, rien n’a été fait à la Meinau, sinon de l’entretien. Je ne parle pas de créer un stade comme à Lyon, Lille ou Bordeaux, ni d’un investissement de 200 à 300 millions d’euros, mais de rénovations réussies comme à Lens ou Saint-Etienne.

Toute la question tourne autour du financement…


(Il coupe) Aujourd’hui, nous n’en sommes pas à chercher les financements, mais à une étude de faisabilité. Il nous faut réussir quelque chose de pragmatique, d’efficace et nous inspirer de ce qui a été bien fait pour l’Euro 2016 en France, en matière de montage juridique – partenariat public-privé – et de jauge. Une Meinau de 30 à 32000 places me paraît cohérente.
« L’urgence, c’est de faire les bons choix »

Le maire Roland Ries a déclaré lundi dernier que le club serait porteur de projet et que les collectivités se contenteraient de l’accompagner…

Il est trop tôt pour entrer dans ce débat. La Meinau appartient à la Ville et l’Eurométropole. Nous, club, réfléchirons à une participation à la marge, mais il faudra que le propriétaire assume la part la plus importante, en sachant – je le répète – que rien n’a été fait depuis 1984, contrairement au Rhénus qui a été réhabilité bien plus récemment et dont le dossier n’a rien à voir. Mes relations avec l’exécutif strasbourgeois et Philippe Richert, le président de la Région Grand Est, ont toujours été franches, directes et fidèles. Nous avons tous de l’ambition pour notre territoire.

Jusqu’à vendredi, vous avez refusé d’évoquer l’avenir. Pourquoi ?

Un peu par superstition et parce que ce n’était pas le sujet tant que nous ne savions pas dans quelle division nous évoluerions. On sait qu’on ne pourra pas rivaliser avec les gros budgets. Alors, l’état d’esprit, dont Thierry a toujours fait une priorité, doit rester irréprochable.

Y a-t-il urgence à recruter ?


Non. L’urgence, c’est de faire les bons choix, pas de recruter dans l’urgence.

Seriez-vous prêt à investir dans des transferts onéreux ?

Nous l’avons fait l’hiver dernier avec Jean-Eudes Aholou pour 350 000 euros. L’idée, c’est d’être malins. S’il y a des opportunités à des prix corrects, nous bougerons à la marge. Mais nous voulons rester rationnels. Ce n’est pas parce que nous montons en Ligue 1 que nous nous considérons comme un club de L1 établi. Au contraire, il faut préparer tout le monde à une année difficile. Nous ne gagnerons pas trois matches par mois, car nous serons un petit dans la cour des grands.

Malgré la descente aux enfers, la Meinau n’a jamais semblé aussi vivante. En particulier grâce à la création du mur bleu…


L’an dernier, nos supporters ont demandé à migrer du quart de virage Nord-Ouest à la tribune Ouest. C’est une réussite. Aujourd’hui, le mur bleu est composé de 3500 fans et le Racing se démarque en France par l’ambiance très particulière qui règne à la Meinau. Nous avons aussi privilégié l’aspect famille, convivial et populaire. C’est pour ça que nous ouvrons les grilles deux heures avant le coup d’envoi et multiplions les animations. Les Alsaciens sont très sensibles à la qualité de l’accueil et nous devons faire encore mieux en la matière en L1. Dans les divisions inférieures, nous avons vécu de grandes émotions, lors des derbies contre Colmar, à Épinal, à Belfort et même face à Colomiers. Je souhaite que la Meinau soit un théâtre d’émotions où la génération d’aujourd’hui se fabrique des souvenirs, comme les anciens ont pu le faire avant elle.

(1) La direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel qui a dispensé le club de la traditionnelle audition de mi-saison en novembre dernier, ce qui en dit longtemps sur la santé financière du RCSA.
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Message  67120 Jeu 20 Juil - 16:09

Marc Keller : « Aider Colmar »
Alors que le Racing affronte Sochaux, ce vendredi (19 h) au Stadium de Colmar, le président strasbourgeois, qui a effectué toute sa formation aux SRC, évoque le partenariat avec le club haut-rhinois et son soutien dans le redressement de celui-ci.

Colmar occupe une grande place dans le cœur de Marc Keller. Originaire de Balgau, à 21 km de la préfecture du Haut-Rhin, le président du Racing, a fait ses classes aux SRC après avoir débuté à Fessenheim jusqu’en minimes. Marc Keller n’oublie rien de ses belles années colmariennes : « C’est Raoul Baechler qui est venu me chercher alors que j’avais 13 ans. Pour convaincre mes parents, il s’est engagé à me chercher à la maison et à me ramener pour les entraînements. Il avait une Alfa Romeo, je m’en souviens bien ».
Le vivier colmarien est riche et Marc Keller se fera de nombreux amis. Parmi eux, Claude Fichaux, « un de mes meilleurs amis que je reverrai bientôt sur le banc de Marseille aux cotés de Rudi Garcia dont il est l’adjoint ». Mais il y aussi la famille Johansen, José Esposito, les Haen, les Sipos. Milieu offensif, Marc Keller fréquente les championnats de jeunes nationaux avec les SRC : « La formation était vraiment top avec des gens formidables comme Raoul Baechler ou le très regretté Sam Aisani ».
A 17 ans et demi, l’année du Bac, Marc Keller intègre l’équipe première. Il est encore junior, comme on disait alors. Sa vitesse, ses dribbles, son efficacité commencent à attiser les convoitises : « Mais je voulais d’abord passer mon Bac. Il y a eu des sollicitations. Finalement, je ne savais pas trop quel niveau je pouvais atteindre ». Son examen en poche, le futur international franchit le cap lorsque Raymond Domenech et Max Hild, qui nous manque tant, le décident à signer au FC Mulhouse, alors en Ligue 2. Le début d’une grande aventure. On connaît la suite.
Depuis, Marc Keller n’a cessé de garder le contact avec les SR Colmar, devenus le Stadium Racing Colmar à la suite de la liquidation judiciaire du mois d’octobre 2016. « J’avais été heureux de la montée du club en National sous la présidence de Roland Hunsinger et je suis peiné par la situation actuelle. Je suis convaincu que la place de Colmar est au moins à ce niveau, voire en L2. ». Le président du Racing estime donc « qu’il faut instaurer une vraie relation avec Colmar, comme nous l’avons déjà fait avec Schiltigheim ou Haguenau par exemple ». D’où l’idée, presque naturelle, d’un partenariat entre les deux clubs, formalisé ce vendredi avant la rencontre contre Sochaux. « Il s’agit, explique Marc Keller, d’aider Colmar au travers d’une passerelle technique avec nos éducateurs, en mettant notre Centre de formation à disposition si besoin. En retour, les meilleurs jeunes du SRC doivent naturellement se tourner vers le Racing. Nous nous engageons également à disputer régulièrement un match amical au Stadium. Le redressement sportif de Colmar est essentiel. Plus le SRC sera haut, plus le Racing est haut et mieux nous pourrons travailler ensemble ce dont je me réjouis énormément ».
SO
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Message  67120 Lun 24 Juil - 8:31

Le président du Racing, Marc Keller, à deux semaines de la première journée de Ligue 1 « Réapprendre la Ligue 1 »
La campagne de recrutement est mené à un rythme endiablé depuis quelques jours, le stade de la Meinau est assuré d’être d’ores et déjà bien rempli, mais le président Marc Keller ne joue pas au fier à bras pour autant : le Racing sort d’un traumatisme trop sensible pour ne pas faire du maintien son unique objectif. Entretien.
« –E ntre l’arrivée de Saadi et celle attendu de Jonas Martin aujourd’hui, considérez-vous, pour l’heure, mener une intersaison prometteuse ?

– Dès la montée assurée, on avait travaillé avec le staff, la cellule recrutement, pour identifier les profils dont on avait besoin. On était d’accord, on a gagné du temps dans l’analyse des besoins. L’objectif était de renforcer le groupe avec l’arrivée de huit à dix joueurs.
« On peut recruter parce qu’on a travaillé en amont »

On a pu tout de suite se positionner sur les joueurs libres qui nous intéressaient, comme Kenny Lala, Pablo Martinez. On a ensuite misé sur deux joueurs qui présentent un réel potentiel à nos yeux, Nuno Da Costa et Bingourou Kamara. Maintenant, on est entré dans une phase où l’on veut ajouter des joueurs d’expérience. Benjamin Corgnet en fait partie, il y a Idriss Saadi qui nous a rejoints, il y en aura encore deux (ndlr : l’interview a été réalisée avant que l’arrivée de Jonas Martin ne se concrétise). Et puis, on ne s’interdit pas de recruter encore un dernier élément prometteur.

– Les sommes évoquées – près de cinq millions d’euros ont d’ores et déjà été investis par le club cet été – laissent à penser que vous êtes entrés dans une nouvelle dimension. Est-ce le cas ?


– Nous pouvons faire ces investissements parce que le club est sain financièrement. Nous considérons que les joueurs font partie des actifs du club. On peut recruter ces joueurs parce qu’on a travaillé en amont. Et nos passages devant la DNCG (ndlr : la Direction nationale du Contrôle de Gestion, le gendarme financier des clubs) valident notre démarche.

– Les récents succès sportifs s’accompagnent d’une popularité qui ne se dément. Êtes-vous optimiste en la matière ?


– On va dépasser les 14 000 abonnés, la tribune « femme » cartonne, le Krimmeri sera plein la saison prochaine, comme les loges. On est à 100 % dans l’exploitation des espaces commerciaux. Tous les cm2 disponibles sont valorisés.

– Où en est-on des études pour justement moderniser l’équipement essentiel du Racing, son stade ?


– L’étude commandée donnera ses conclusions à la fin du mois de juillet. Ensuite, il y aura des rendez-vous avec les collectivités locales.

La rénovation du stade, c’est un enjeu essentiel pour le Racing. On sera à 30 millions d’euros de budget avec cette utilisation totale de la Meinau. Avec ces moyens, on ne peut être dans la durée en Ligue 1 où il faut pouvoir compter sur un budget de 45 millions. C’est notre but en disposant d’un stade un peu agrandi, avec 30 000 places, avec un meilleur accueil du public, de la connectivité, du confort. Je pense que tout le monde a conscience de cette réalité.
« La réalité, c’est que ça fait presque 10 ans qu’on n’a pas connu ce championnat »

– Avant ces objectifs à moyen terme, quelles sont vos impressions par rapport à ce qui attend le Racing, dans les semaines et les mois à venir ?

– On est calme et concentré, on cherche à être en osmose avec le staff technique pour bien finir notre intersaison. Il y a des négociations parfois longues et difficiles à mener à bien. Et on se doit de faire preuve d’un mental irréprochable.

Ce n’est pas parce que le Racing a une histoire dans l’élite, qu’on va réussir. La réalité, c’est que ça fait presque dix ans que l’on n’a plus connu ce championnat. On doit réapprendre la Ligue 1. Il faudra faire preuve d’humilité, de travail et de patience. On va vivre une saison difficile sachant que le maintien est le seul objectif mais aussi essentiel. Il doit nous permettre de rattraper notre retard né avec le dépôt de bilan, il y a six ans.
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Message  67120 Dim 30 Juil - 15:44

Ligue 1 : Strasbourg «est de retour chez lui», affirme son président, Marc Keller
Marc Keller est le président de Strasbourg qui retrouve l'élite cette saison après avoir déposé le bilan en 2011.
Six ans seulement après son dépôt de bilan et une rétrogradation en CFA 2, Strasbourg est, à nouveau cette saison, un pensionnaire de l'élite. Ancien joueur du club (1991-1996), Marc Keller, 49 ans, président depuis 2012, prépare ce retour avec «humilité, travail et patience».

Plus de deux mois après l'accession dans l'élite, quel sentiment prévaut ?
Marc Keller. Un bonheur incroyable. Le Racing est de retour chez lui. Le dépôt de bilan, en 2011, avait été ressenti comme un drame car, ici, tous les gens ont le Racing dans une partie de leur ADN. Repartir au bas de l'échelle a augmenté, ou réveillé, leur passion. Le club a pu travailler dans un climat apaisé et il est parvenu à grandir grâce au soutien de son public. La montée a été l'accomplissement de ces six années de travail.
Quelle est la feuille de route en L1 ?
Nous sommes dans la cour des grands et il faut assumer ce retour. Nous ferons tout pour relever le challenge du maintien avec nos valeurs. En Ligue 1, il faut se préparer à traverser des semaines difficiles.
Cette montée n'arrive-t-elle pas un peu tôt après une seule saison dans le monde professionnel ?
Remonter en L 1 n'était peut-être pas l'objectif de la saison dernière, mais à plus long terme, oui. En interne, notamment par rapport à la DNCG (NDLR : Direction nationale du contrôle de gestion), nous avions préparé un double budget comme nous le faisons depuis des années. Nous sommes prêts administrativement et financièrement, avec un budget compris entre 28 et 30 millions d'euros.

 
Il y a un an, vous aviez annoncé un objectif de «maintien tranquille» en Ligue 2. Il s'agissait d'un discours volontairement minimaliste ?
J'avais donné trois objectifs : retrouver la Ligue 2 avec humilité parce que nous étions promus, avec enthousiasme parce que nous avions quitté le monde pro depuis des années et avec un maintien obligatoire. A Noël, j'étais serein pour le maintien. A partir du mois de mars, je me suis dit que si nous parvenions à accélérer, nous pourrions aller au bout. Mais à aucun moment je n'ai changé mon discours et parlé de L1 aux joueurs.
Avec le recul, le dépôt de bilan n'a-t-il pas été un mal pour un bien ?
Je ne peux pas dire ça. Mais il y a eu une dynamique différente. C'est presque un nouveau club, car il a fallu le restructurer pour arriver à gérer cette renaissance. Le Racing a toujours eu une identité forte liée à son public, mais je pense que le dépôt de bilan et le renouveau depuis six ans ont apporté quelque chose que l'on n'avait jamais vu (NDLR : avec 14 000 abonnements vendus, le club pulvérise son précédent record en date, de 11 700 lors de la saison 2007-2008).

De retour en L1, Strasbourg voit déjà plus loin 

Le Parisien
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Message  67120 Lun 4 Déc - 5:40

Le président Marc Keller s’est montré généreux Paris vaut bien une prime !
L’inattendue et exceptionnelle victoire face aux stars parisiennes a ouvert le cœur et le portefeuille du président Marc Keller qui a gratifié ses joueurs d’un bonus « naturel ».
La victoire n’a rien à voir là-dedans, mais les Strasbourgeois ont dû apprécier. Après leur historique succès contre le PSG, Thierry Laurey leur a accordé deux jours de repos.

Ils ne reprendront l’entraînement que demain. « C’était prévu de longue date », a toutefois signalé le coach. Il s’était évidemment bien gardé d’en informer ses troupes avant le coup de sifflet final.

Toute la semaine d’ailleurs, le technicien avait caché son jeu. Vendredi, sa conférence de veille de match, imagée et un brin surréaliste, avait tourné autour d’un thème unique : laisser croire que le Petit Poucet alsacien allait, sauf miracle, se faire croquer par l’Ogre parisien.

Ses propos ont fait la joie des gazettes et micros. Son verbatim, paru samedi dans nos colonnes, recèle quelques perles. « À part si vous leur payez du vin chaud samedi matin (aux Parisiens) et s’ils sont un peu torchés, je ne vois pas comment on va y arriver […]. S’ils veulent jouer à huit, on aura peut-être une chance […]. Si on a besoin des points contre Paris pour se maintenir, on est mal barré. »
La page la plus glorieuse du XXIe  siècle

En réalité, le stratège alsacien fomentait son coup tactique. « C’était sa façon de nous motiver, de nous dire que tout était possible. Il nous a tenu ce discours aussi », déchiffre le capitaine Kader Mangane, l’un de ses relais sur la pelouse. Mais il savait qu’il y avait quelque chose à faire. S’il nous a demandé de jouer avec un bloc très bas, ce n’était pas pour rien. »

Personne n’avait donc dit aux Strasbourgeois que c’était impossible. Alors, ils l’ont fait. Au regard des budgets respectifs des deux clubs – les achats de Neymar et Mbappé cet été pèsent à eux seuls plus de douze fois le budget annuel du promu –, ils ont écrit la plus glorieuse page de l’histoire du Racing au XXIe  siècle.

« Quand tu joues contre 500 millions sur le terrain (plus, en réalité) , ça devient forcément le plus grand souvenir de ta carrière. Ça va rester gravé en moi. C’est indescriptible », décrit un Stéphane Bahoken éberlué.

On sait depuis Henri IV que « Paris vaut bien une messe ». Samedi, les Strasbourgeois ont appris dans leur vestiaire qu’il valait bien une prime (*) aussi.
Bonus « naturel »

Le président Marc Keller a ouvert son cœur et dénoué les cordons de sa bourse pour leur offrir un bonus exceptionnel – « naturel », préfère-t-il – après un succès qui ne l’était pas moins.

« Une prime ? C’est le secret du vestiaire », a d’abord éludé “Steph” Bahoken. Mais l’un des deux buteurs du soir, un brin espiègle, a vite vendu la mèche. « Mais tout le monde sourit. Donc, voilà ! »

Ce n’est pas pour autant que des Bleus un peu plus argentés ce matin vont pouvoir flamber, dans tous les sens du terme.

Pour être exact, la prime de victoire prévue a été ‘’améliorée’’
dna
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Message  67120 Sam 6 Jan - 5:05

Le bilan à mi-saison de Marc Keller, président du Racing
« Confiant, mais prudent »

Marc Keller, le président du Racing Club Strasbourg, dresse un bilan positif de la première moitié de saison. Mais même si le maintien en Ligue 1 est en bonne voie, celui qui dirige le club depuis 2012 se veut prudent. Entretien.
Arrivé à la tête du Racing en 2012 alors que l’équipe venait d’être promue en CFA, Marc Keller a gravi les échelons avec ses troupes, pour se retrouver aujourd’hui à la tête d’un club de Ligue 1. Alors que la mini-trêve de Noël s’achève demain, avec la réception de Dijon en 32es de finale de Coupe de France, le président dresse un bilan d’étape de cette saison 2017/2018.

– Quel bilan sportif faites-vous de cette première moitié de saison de Ligue 1 ?


– Si on nous avait dit qu’on aurait 24 points à la trêve, on aurait signé tout de suite. On est content, mais je ne regarde pas le classement, car aujourd’hui, ce qui est important, c’est qu’il manque 18 points pour rester en Ligue 1.
« Il ne faut pas oublier qu’il y a un écart colossal entre la Ligue 2 et la Ligue 1 »

Cette saison, le maintien se jouera certainement à 40, 41, voire 42 points et cette deuxième partie de saison sera difficile.


– Si l’on entre un peu plus dans le détail, qu’est ce qui vous a plu, et moins plu, lors de cette première partie de saison ?

– Jusqu’en octobre, j’étais frustré. L’équipe et le staff n’étaient pas récompensés. Je pense notamment aux matches de Nantes (défaite 1-2 à la Meinau) ou Guingamp (défaite 2-0) , où on aurait dû faire mieux en termes de points.

Après, ces résultats n’étaient pas illogiques non plus, car il fallait réapprendre la Ligue 1. Il ne faut pas oublier qu’il y a un écart colossal entre la L 2 et la L 1 et il fallait un peu de temps pour s’adapter. Il faut plus de concentration, plus d’engagement… La L1 est vraiment beaucoup plus difficile.

– Cet automne, le Racing peinait à prendre des points. Avez-vous été inquiet ?


– Je n’étais pas inquiet en octobre et je ne suis pas euphorique aujourd’hui. En L1, on sait que parfois, il y a trois ou quatre défaites d’affilée, qu’il y a des moments difficiles. Mais je pense que la rencontre face à Marseille a été un déclic (3-3, à la Meinau). Les joueurs et le staff se sont dits : “On peut le faire”.

– Gardez-vous à l’esprit un moment particulier depuis le retour en Ligue 1 du Racing ?


– D’une manière générale, cela fait six mois que l’on a beaucoup d’émotions. Il se passe vraiment quelque chose à la Meinau, même s’il y a eu quelques matches décevants, comme Amiens ou Caen…

Après, s’il fallait ressortir un match, c’est celui du Paris-SG bien sûr. Notre victoire a dépassé Strasbourg, la région, pour faire le tour du monde. Ce n’est qu’un match, mais ça fait plaisir pour le club, la Ville et la région.

– Au-delà des résultats sportifs, plutôt positifs, beaucoup d’observateurs louent la qualité du jeu strasbourgeois…


– Thierry (Laurey) insiste beaucoup sur le jeu, la progression individuelle des joueurs et surtout la progression collective de l’équipe.

On a un entraîneur qui cherche à jouer, mais qui est aussi capable de s’adapter aux joueurs et au contexte. Après, c’est vrai que le Racing est une équipe généreuse, qui aime aller de l’avant… C’est son ADN.
« Une des meilleures ambiances de France »

– Êtes-vous encore étonné par l’engouement populaire qui ne cesse de croître autour du Racing ?


– On a redémarré tout en bas et on a su transformer un dépôt de bilan en opportunité. Mais à chaque saison, on a été au-delà de nos espérances.

Cette saison, on tablait sur 12 000 abonnés et on en a 16 000 (15 650 exactement, ndlr). On est à 24 300 spectateurs de moyenne, soit le 2e  taux de remplissage de Ligue 1 après le PSG.

Et il faut aussi parler de l’ambiance. Actuellement, à la Meinau, c’est une des meilleures ambiances de France. Il y a tout un nouveau public de jeunes, d’étudiants, de femmes…

Et le déménagement du Kop a été une réussite fantastique. J’espère qu’on restera dans cet élan positif et qu’on gardera cet esprit populaire, familial et convivial.
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Message  67120 Lun 23 Avr - 17:58

Marc Keller : « Je veux des guerriers »
Le Président du Racing est revenu d’Amiens en colère. Avant la venue de Nice, ce samedi à la Meinau, Marc Keller en appelle à une prise de conscience collective.
Président, dans quel état d’esprit êtes-vous rentré d’Amiens ?
«Après le match contre St-Etienne (0-1), j’étais déçu. Après Amiens, je suis en colère. Depuis quatre ans, tout le monde connaissait l’historique des rencontres contre cette équipe. On ne peut pas dire qu’on n’était pas prévenus, on savait exactement ce qui nous attendait. Et ça n’a servi à rien. Ce match a confirmé, en quelque sorte, ce que je ressens. Quand on est bons, on n’est pas sûrs de gagner mais quand on n’est pas bons, on est sûrs de perdre. Maintenant, il reste quatre matches. Soyons clair. Ce que j’ai vu à Amiens en matière de manque d’engagement n’est pas acceptable».
Avec seulement 4 points pris sur 27 possibles lors des 9 dernières journées, le Racing conserve malgré tout une petite marge sur le barragiste et les relégables…
«Ce serait une grave erreur de continuer à compter sur les échecs des autres. A cette heure, nous avons encore les cartes en main mais nous allons les jeter au feu si nous reproduisons un match comme celui d’Amiens. Nous sommes encore dans une position qui nous permet d’envisager le maintien mais elle est très fragile. Elle réclame désormais un investissement sans faille de la part de tout le monde. C’est ce que j’attends et que j’appelle de toutes mes forces samedi prochain. Il nous reste quatre matches pour consolider le travail de plusieurs années et continuer à faire avancer le Racing».

Quelle attitude attendez-vous de votre équipe contre un adversaire en grande forme et bien placé pour gagner son billet européen la saison prochaine ?
«Nice est une des meilleures équipes du Championnat en ce moment. Lors des 8 dernières journées, elle n’a perdu qu’un match et c’était de justesse face au PSG (1-2). Tout est dit. Contre Montpellier (1-0), dans un match très important, elle a montré toutes ses qualités. Nice veut l’Europe et vient à la Meinau pour gagner. Face à un adversaire de cette trempe, seule une attitude de combattants et une solidarité maximum seront tolérables à mes yeux. Je compte sur une prise de conscience collective pour réaliser le match que j’espère. Un match de guerriers et rien d’autre».
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Message  67120 Sam 26 Mai - 5:40

Le président, Marc Keller, dresse le bilan de la saison du retour en Ligue 1 « Améliorer l’équipe »
En gardant sa place dans l’élite française, le Racing a réussi sa saison. En dépit des formidables images forgées, notamment à la faveur de succès à la Meinau, Marc Keller veut tirer tous les enseignements de l’exercice écoulé pour s’éviter quelques angoisses.
« Q uel bilan faites-vous de la saison qui vient à peine de s’achever ?

– Je retiens d’abord la fin de saison, d’une intensité folle, ce match incroyable contre Lyon (3-2). On aurait pu, on aurait dû se sauver avant ce match dans la saison, quand je songe à ceux à Toulouse (2-2) , face à Metz (2-2) ou Saint-Étienne (0-1). Finalement, on a décroché le maintien au moment le plus improbable. J’ai suivi le dernier match à domicile en compagnie de Frank Leboeuf. Il m’a dit que 26 ans après, Dimitri Lienard avait inscrit un but à la Keshi ( ndlr : le Nigérian avait marqué d’un tir surpuissant lors du barrage retour qui envoyait le Racing en Ligue 1 face à Rennes ). D’ailleurs, le fait que ce soit Dimitri Lienard qui marque ce but si important, c’est symbolique, c’est significatif. Il rappelle que l’on vient de National et que tout se joue souvent à la dernière minute pour le Racing ces dernières saisons.
« Une génération Racing est née »

– N’y a-t-il pas, une nouvelle fois, l’immense fierté d’avoir contribué à ces grands moments, notamment à la Meinau ?


– Il y a eu énormément de plaisir et des émotions. On se retrouve avec un mélange heureux dans notre public, des fidèles, des enthousiastes, des familles, toutes les générations. La Meinau, c’est là où bat le cœur de l’Alsace. On est ancré dans un territoire. Il y a une génération Racing qui est née, qui a accompagné l’équipe dans sa remontée depuis six ans. Et cela s’organise sans aucun problème, à domicile comme à l’extérieur.

– Dans le détail de la saison, on ne peut pas taire le passage à vide de l’équipe, de février à mai, avec une grosse pression sur le groupe voire l’entraîneur. Quel regard portez-vous sur cette période ?


– La saison extrêmement difficile de Ligue 1 que nous venons de vivre est riche en enseignements. Passer du National à la Ligue 1 ne se fait pas en un claquement de doigt. Entre le National et la Ligue 2, il y a quelques différences. Entre la Ligue 2 et la Ligue 1, il y a un gouffre. Avec 24 points à la trêve, on était sur une bonne dynamique. Elle l’a été moins après avec un gros passage à vide. Mais je m’étais préparé à ce que ça se joue sur la dernière journée, je me préparais même au barrage.

Il ne faut pas oublier aussi qu’on a eu notre lot de blessures, Terrier, Da Costa, Lala, Foulquier, Mangane, Corgnet, sans parler de Ndour. À cette période, on ne jouait pas bien, on était sûr de perdre, on jouait bien et on n’était pas sûr de gagner.

J’ai toujours été convaincu qu’on allait se maintenir, même si je pensais qu’on aurait plus de marge. Pendant cette période de onze matches sans victoire, il y a eu des discussions avec le coach, avec les joueurs, on a cherché des solutions. Mais je retiens que l’on s’en est sorti en restant uni, en interne comme en externe.

– Thierry Laurey a-t-il pu être en danger ?

– Il n’y a pas eu débat. Il devait assurer une bonne saison en Ligue 2 et on est monté. Il devait assurer le maintien et l’objectif a été atteint. Il y a quelques jours, on a eu une réunion pour préparer la prochaine saison, près de trois heures. Et la seule question qui nous a motivés, c’était : que peut-on faire pour améliorer les choses ?

– Et avez-vous des réponses ?

– J’ai le sentiment que le club a grandi vite alors que le rythme de la Ligue 1 est très élevé et pas seulement sur le terrain. On est en mode start-up avec nos 19 salariés administratifs à qui je veux rendre hommage. On avait tout de même 25 000 personnes à accueillir à chaque match.
« Un budget de l’ordre de 35 millions d’euros »

– Au terme de cette saison dantesque et finalement réussie, quelles sont les perspectives que vous avez en tête ?


– J’ai toujours l’ambition en premier lieu de pérenniser le club en Ligue 1. Dès lors, l’obsession c’est d’améliorer l’équipe avec le même objectif du maintien. Pour continuer de grandir, il faut qu’on s’inscrive dans la durée car en termes de droits télé notamment, le calcul sur l’historique des cinq dernières années compte beaucoup.

Après, la photo globale de la Ligue 1 se confirme. Il y a les quatre gros (PSG, Lyon, Monaco, Marseille), il y a les cinq ou six qui suivent (Rennes, Bordeaux, Nice, Saint-Étienne, Nantes et Lille) et il y a les dix autres qui cherchent à se maintenir. Dans ce cadre, et sachant qu’une deuxième année en Ligue 1 n’est jamais évidente, nous pourrons nous appuyer sur un budget de l’ordre de 35 millions d’euros. Avec les départs, nous pourrons dégager de la masse salariale et nourrir l’ambition première, améliorer l’équipe.
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Message  67120 Sam 26 Mai - 5:52

Du neuf sous diverses formes
 Dans le souci d’améliorer la performance de l’équipe ce qui ne passera pas uniquement par le recrutement, le Racing a programmé des investissements humains et matériels.

1,5 million d’euros sera débloqué à ce dessein. « On va se renforcer de manière raisonnée, précise le président sur le sujet. Avec le coach, on veut rapidement pouvoir compter sur un préparateur physique supplémentaire. Après, la forme du contrat est en réflexion. »

Une cuisine, une salle de musculation

Les autres axes susceptibles d’améliorer le volet sportif concernent la diététique. Une nouvelle cuisine sera installée pour les repas des joueurs, une nouvelle salle de musculation sera aménagée au centre de formation que le club strasbourgeois veut voir réapparaître en catégorie 1.

Enfin, et ce n’est pas le chapitre le plus anodin : la nomination d’un coordinateur sportif est à l’étude.


« Cela ne remettra pas en cause le lien que je peux avoir avec l’entraîneur, indique Marc Keller. Dans l’organisation sportive, je fonctionne avec Thierry (ndlr : Laurey) , comme je fonctionnais avec mon frère (François) ou Jacky (Duguépéroux). Pour le recrutement, il y a également le rôle de Loïc Désiré qui dirige la cellule, un lien direct qui restera entre tous les responsables. Mais en termes d’administration sportive, pour faire le lien avec le centre de formation par exemple, quelqu’un pourrait effectivement nous rejoindre. » Le nom de l’élu n’a pas été divulgué.
Un million pour une pelouse hybride

Il reste qu’un chantier sera concrètement mené à bien durant cette intersaison. La pelouse fait peau neuve et sera hybride, avec un tout nouveau drainage ce qui offrira un confort de jeu assurément à la hausse. Les travaux débuteront le 4 juin et dureront sept semaines. Le coût de l’opération est estimé à un million d’euros. On se souvient qu’en janvier et février, certains matches se sont déroulés dans des conditions à la limite de l’acceptable.
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Message  67120 Sam 26 Mai - 5:56

Un groupe en reconstruction
Le président est sur la même longueur d’onde que son entraîneur qui avait fait un premier point sur son effectif en début de semaine. Des propositions de prolongation seront adressées à quatre joueurs en fin de contrat, Alexandre Oukidja, Landry Bonnefoi, les gardiens n°2 et n°3 en début de saison, Stéphane Bahoken, le meilleur buteur du club, ainsi qu’Anthony Gonçalves, le milieu droit. Ils auront le loisir de l’accepter, discuter ou signer où bon leur semble.

Les trois joueurs prêtés, Bakary Koné, Dimitri Foulquier et Martin Terrier, sont amenés à partir définitivement, tandis que quatre éléments ne resteront pas, Jérémy Blayac, Vincent Nogueira, Kader Mangane et Steve Solvet.
Ce matin, le Racing compte 19 joueurs sous contrat mais la direction et le staff technique envisagent une demi-douzaine de prêts. Dans cette catégorie, on trouve Moataz Zemzemi, Anthony Caci, Kevin Zohi, Ismaël Aaneba, Mohamed Simakan, de jeunes pros. Mais cela pourrait également concerner des pros “un peu moins jeunes”. Outre Bingourou Kamara, l’idée de garantir à Yoann Salmier, 14 matches de Ligue 1 lors de l’exercice écoulé, une saison pleine fait son chemin. « On en a discuté avec lui, indique Marc Keller. C’est une possibilité, d’autant qu’il a encore deux ans de contrat avec nous. Un club dans lequel il aurait plus d’assurance de jouer pourrait être une solution. »

Dans tous les cas, le Racing dispose d’un budget de recrutement pour les « sept à neuf postes à pourvoir », précise Marc Keller.

Au rayon infirmerie, Nuno Da Costa a été opéré hier de l’adducteur et sera absent pour quatre semaines. Il devrait être prêt pour reprendre avec ses petits camarades à la fin du mois de juin.
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Message  67120 Mer 25 Juil - 14:13

Le président de Strasbourg Marc Keller a évoqué les objectifs pour la nouvelle saison de Ligue 1.


“Ce qu’on répète, c’est qu’on veut pérenniser le club, mais aussi grandir d’année en année, a-t-il lâché dans les colonnes de France Football. On a donc une vraie volonté d’améliorer l’équipe, sans perdre de vue ce qui est primordial pour nous : assurer notre maintien. De toute façon, en Ligue 1, il y a quatre clubs qui dominent, puis six ou sept qui sont stabilisés, et les autres se battent chaque saison pour sauver leur place. On appartient à la troisième catégorie donc, même si on est ambitieux, on se doit de rester humbles dans notre approche.”
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Message  67120 Sam 28 Juil - 13:07

« On a fait l’effort »

Marc Keller a profité de la présentation de Matz Sels devant la presse, hier, pour revenir sur la venue du gardien belge, tout en évoquant la suite du recrutement strasbourgeois.
« Quand on a contacté Matz (Sels), il y a quelques jours, on était bien entendu sur d’autres pistes. Mais quand Thierry Laurey et Loïc Desiré (chargé du recrutement) ont eu l’information que Matz cherchait un club pour jouer au quotidien, on a contacté le joueur. On a discuté une dizaine de jours et on a fait un effort. On est très heureux de son arrivée ».

« Trois à quatre joueurs »

Marc Keller a aussi rappelé les objectifs du club pour la saison à venir. « C’est la deuxième année en Ligue 1 et pour s’installer durablement à ce niveau, il fallait améliorer l’équipe. C’est pour ça qu’on souhaitait renforcer l’équipe avec quelques joueurs expérimentés, comme Stefan Mitrovic. Matz (Sels) est ce type de joueur qui a une vraie expérience et qui doit amener le groupe à gagner en maturité, en expérience, dans un championnat de L 1 qui est très difficile. »
Le président du Racing a aussi évoqué les recrues à venir. « On a encore besoin, au minimum, de trois ou quatre joueurs, deux défenseurs et un ou deux attaquants. On y travaille. Il nous reste un peu moins de trois semaines avant le début du championnat et cinq semaines jusqu’à la fin du mercato. On a déjà pris quatre joueurs, Matz Sels est le cinquième. Les quatre premiers joueurs, on avait travaillé dessus depuis longtemps, ils étaient identifiés. Matz, c’est plus une opportunité qui est apparue il y a dix jours, car on ne pensait pas pouvoir le prendre. On a mis un peu moins de 4 millions d’euros, c’est un investissement pour un joueur dans lequel on croit. »
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Message  67120 Sam 11 Aoû - 6:21

« Je suis impatient »
Le président du Racing ne tait pas son état d’esprit à la veille des trois coups de son championnat, qui débute à Bordeaux. Marc Keller n’est pas resté inactif depuis la mi-mai et le maintien décroché un soir de bonheur, lors d’une victoire face à Lyon, en une Meinau qui n’en finit pas de l’épater. Le but, pour la saison à venir ? C’est de définitivement s’installer en L1.
Il est huit heures, non pas au clocher de l’église, mais à l’ombre de la Meinau. Et cela s’affaire dans tous les sens. Comme chaque jour, Marc Keller, le président pas loin de faire l’unanimité depuis six ans, fait le tour du propriétaire. Le premier match de championnat pour son Racing, à domicile, est programmé dans huit jours ? Qu’à cela ne tienne. Il n’y aura peut-être pas assez de 24 heures, chaque journée, pour que l’accueil des 25 000 spectateurs attendus face à Saint-Étienne, le 12 août, soit parfait.
Un deuxième chapiteau qui accueillera près de 300 « VIP » supplémentaires lors de la saison à venir se monte. Devant les bureaux, de nouvelles buvettes sont installées. Bientôt, des écrans géants au-dessus de la billetterie apparaîtront. Il ne s’agit pas de chômer. Accessoirement, ce week-end, c’est en terre hostile que le dirigeant de 50 ans débutera son championnat.
Il n’y a pas que le cadre qui compte. Le président actif est à l’affût pour dégoter la bonne affaire afin de renforcer son effectif. L’intersaison a été mise à profit pour recruter six joueurs. Ce n’est pas assez et il le sait. Mais en bon gestionnaire, d’une sagesse de bonze en un univers du foot pro toujours si frénétique, il veut rester maître d’un timing et surtout de finances au beau fixe après que le Racing a tant souffert en la matière. La saison à venir est celle de tous les dangers. Il n’y a aucune raison de tirer le signal d’alarme à l’avance pour autant.
– Président, demain débute une deuxième saison de rang pour le Racing en Ligue 1, une première pour lui depuis 2005. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
– Je suis impatient et j’ai l’impression que c’est un sentiment qui domine parmi les supporters et dans tout l’environnement du club. On a vécu une soirée historique il y a trois mois, avec ce coup franc de Dimitri Lienard et on a envie que ça recommence. On a déjà perçu l’attente des gens avec les 6 000 personnes présentes lors de la Fan’S Day ( le 22 juillet ). On a basculé à ce moment-là dans la nouvelle saison. On a hâte.
– Toutefois, en termes de chronologie, en une intersaison évidemment consacrée au recrutement, après quatre renforts arrivés rapidement, le Racing a ensuite tardé à se renforcer. Quel regard portez-vous sur le mercato ?
– On avait effectivement ciblé Stefan Mitrovic, Adrien Thomasson, Ibrahima Sissoko et Ludovic Ajorque, soit deux joueurs expérimentés et deux autres qu’on pourrait considérer « à potentiel ». Pour ces garçons, la cellule recrutement a travaillé pendant des mois pour s’assurer d’un état d’esprit irréprochable et ces arrivées ont été bien entendu validées par le staff. Il ne faut pas oublier qu’il y a eu la prolongation d’Anthony Gonçalves aussi.
« L’équipe n’est pas complète »
L’idée, c’est de faire progresser l’équipe, sans perdre de vue les valeurs qui ont permis au Racing de revenir en Ligue 1. Il y a le niveau de jeu, mais il y a aussi la mentalité.
– Quantitativement, n’avez-vous pas le sentiment que le Racing s’est appauvri alors que vous avez tout de même récolté 14 millions d’euros pour le transfert d’Aholou à Monaco ?
– L’équipe n’est pas complète, on en a bien conscience. Il nous faut encore trois joueurs et on a jusqu’au 31 août pour recruter, mais il faut aussi laisser de la place pour les jeunes auxquels on croit. On ne peut pas avoir une politique de formation comme celle que l’on mène depuis trois-quatre ans, sans laisser la porte ouverte.
Les meilleurs footballeurs alsaciens nés à partir de 2004 sont tous chez nous. Le centre de formation va repasser en catégorie 1 dans les mois à venir. Donc on ne veut pas tomber dans un sureffectif. On veut s’appuyer sur dix-huit joueurs confirmés qui seront secondés par de jeunes joueurs qui devront avoir la possibilité de jouer.
Après, il y a du changement dans le groupe en cet été, c’est vrai. Mais on a la volonté de s’installer dans cette Ligue 1. Et, pour les années à venir, si on aura toujours le souci de régénérer l’effectif, ce sera par des petites touches. Et je ne veux pas qu’on perde de vue les valeurs qui ont fait notre réussite.
Le club est notamment sain financièrement. On n’a jamais été obligé de vendre pour équilibrer nos comptes. Après, quand une proposition importante a été formulée pour Jean-Eudes, on l’a acceptée parce que ça nous donne la possibilité d’investir dans l’équipe. En l’occurrence, on a tout de même dépensé pour plus de dix millions d’euros.
On consolide également nos fonds propres, ce qui nous évite d’être dépendants et d’avoir la possibilité de traverser une mauvaise passe avec sérénité. Par rapport à ce que le club a connu dans son histoire récente, c’est appréciable.
– S’ouvre donc ce week-end le championnat qui suit la deuxième victoire de la France en Coupe du Monde. Cela suppose-t-il une responsabilité supplémentaire pour tous les clubs de Ligue 1 ?
– J’ai été aux premières loges avec quatre allers-retours entre la France et la Russie et c’est vrai que les Bleus de Didier Deschamps ont montré une top image avec les joueurs doués que l’on connaît, mais aussi un vrai collectif.
Il y aura je crois huit champions du monde en Ligue 1, cela peut rejaillir sur cette épreuve, c’est la victoire de tous les clubs, de tous les éducateurs et de tous les dirigeants. Mais on peut considérer qu’à Strasbourg la dynamique ne date pas de cet été. On va se retrouver à plus de 19 000 abonnés, un record historique.
– N’y a-t-il pas toutefois de la frustration à devoir se contenter du championnat des petits amenés à se battre pour le maintien ?
– Il y a effectivement cette pyramide en L1 avec quatre gros, les six-sept qui suivent et les autres qui luttent pour le maintien. L’objectif chez nous est clair, c’est pérenniser le club en Ligue 1, s’y ancrer, ce qui est la condition pour pouvoir grandir. On est humble et ambitieux, parce qu’on s’appuie sur un public qui nous a toujours soutenus, parce qu’on a toujours su rester uni ces dernières saisons, mais aussi parce qu’on est trop jeune en L1 pour considérer que cela va être facile. Il faut se préparer à une année où on va souffrir, encore.

« On ne mélangera pas le court et le moyen terme »

Mais après, il y a de gros efforts qui sont réalisés pour que le Racing se structure. Cela concerne l’administratif, mais cela concerne le sportif aussi avec le recrutement d’un kiné, d’un préparateur physique, l’embauche à mi-temps de François Piétra, le médecin du Racing. Je pense aussi à la création d’une cuisine qui permet d’assurer des repas au quotidien pour les joueurs.
Concrètement, cette intersaison, c’est deux millions d’euros investis par le Racing dans son stade avec, notamment, la pelouse pour un million. On veut créer un univers Racing, depuis la station de tram Krimmeri jusqu’au stade pour que l’accueil du public soit optimal.
– Dans ce cadre, l’importante rénovation de la Meinau ne risque-t-elle pas d’obséder un club qui sera en nécessairement en danger ?
– En termes d’organisation, on ne mélangera pas le court et le moyen terme. On ne peut pas obérer les trois ou quatre années à venir pour le projet de stade. On a réussi à construire un consensus au sein des quatre collectivités locales ( Eurométropole, Ville, Conseil départemental et Grand Est ) et cela s’est fait naturellement par ce que le Racing représente dans son territoire et son public et parce que la Meinau est remplie à 92  % en moyenne.
– Voilà désormais six ans que vous œuvrez à la tête du Racing, ne ménageant pas votre énergie à sa reconstruction. N’y a-t-il pas parfois de la lassitude et l’envie de passer la main qui pointent ?
– Non, pas pour l’instant. Tant que j’ai l’énergie et le sentiment de faire progresser le club, je me donne à fond dans un projet qui me passionne et qui s’appuie sur un actionnariat stable, sain avec des amis, Egon Gindorf, Pierre Schmidt et les autres autour de moi.
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Message  67120 Lun 15 Oct - 5:51

Le président du Racing fait un premier point sur la saison Marc Keller : « Ça ne nous garantit rien »
Le président Marc Keller se réjouit de l’encourageant départ du Racing qui légitime les 15 millions d’euros investis dans le recrutement estival. Mais au quart de la saison de Ligue 1, l’ex-milieu international reste prudent.
La respiration offerte par la trêve internationale tombait à pic pour faire le point avec Marc Keller. Le patron du Racing vit sereinement la deuxième saison des Bleus en Ligue 1. Conforté par des finances saines et une entame prometteuse, l’ex-ailier sait néanmoins que son club reste à la merci d’un aléa sportif, même s’il espère que l’épilogue 2018-2019 sera moins stressant que le précédent.
– Marc Keller, le Racing est neuvième avec 12 points en neuf journées. L’investissement consenti cet été dans le recrutement, favorisé par la vente de Jean-Eudes Aholou à Monaco pour 14 millions d’euros, vous paraît-il payant ?
– À l’origine, nous avions tablé sur 7,5 millions d’achats, hors vente de nos joueurs. Nous en avons dépensé 15. La saison passée, nous en avions déboursé 6 alors que notre enveloppe prévisionnelle était de 4. La cession d’Ihsan Sacko à Nice au mercato d’hiver (plus proche de 2,5 millions que de 2, montant avancé à l’époque, ndlr) n’avait, elle, pas été budgétée.
« En Ligue 1, il faut vraiment lutter »
Avec le coach (Thierry Laurey) et Loïc Désiré (le responsable du recrutement) , nous souhaitions tirer les leçons de notre première saison en Ligue 1 à l’issue de laquelle l’objectif avait été atteint, mais dans la douleur. Le passage entre National et Ligue 2 est presque naturel. Mais entre L2 et L1, il y a un gouffre.
Avant d’aller à Metz le 20 décembre pour la 19e et dernière journée aller (revers 3-0) , nous comptions 24 points et beaucoup commençaient à tirer des plans sur la comète. Mais j’étais persuadé que ça ne nous garantissait rien. Nous avons dû lutter jusqu’au bout.
– Quels ont été vos axes de réflexion à l’intersaison ?
– Ils ont porté sur le renforcement de notre défense, l’expérience et le vécu, sans oublier l’investissement sur des joueurs à potentiel, comme à l’été 2017 avec Nuno Da Costa, Kenny Lala ou Bingourou Kamara. Cette fois, nous avons fait venir Ibrahima Sissoko et Ludovic Ajorque. C’était notre démarche : enrôler des garçons ayant l’expérience du haut niveau et d’autres à potentiel, mais sans excéder 18 ou 19 joueurs de champ. Car nous voulions laisser ouverte la porte de l’équipe première à nos jeunes.
Anthony Caci et Kevin Zohi y ont joué en ce début de saison. D’autres n’en sont pas très loin. Nous souhaitons valoriser l’action du centre de formation.
Pour la première fois, nous avons aussi dû nous tourner vers les marchés étrangers. Nous avions annoncé de huit à dix recrues. Nous en avons engagé neuf.
– Les résultats honorables jusqu’ici vous confortent-ils dans vos choix ?
– Autour de nous, on entend beaucoup de choses sur la qualité supérieure de l’effectif. En interne, on pense qu’il est plus dense, mais aussi que ça ne nous garantit rien. Les premiers matches l’ont encore montré : en Ligue 1, il faut vraiment lutter pour gagner et même prendre un point.
– Dans l’ensemble, l’équipe a proposé du jeu…
– Cette année, nous avons cherché à grandir, en restant nous-mêmes et en nous appuyant sur nos valeurs depuis des années : humilité, travail, abnégation et ambition. Nous comptons six points de plus que l’an passé au même stade. La saison 2017-2018 a été faite de cycles. L’objectif est donc de gagner en régularité.

« Personne n’est à l’abri »

Nous avons bien travaillé, je crois, mais ce n’est pas une assurance tout risque. Regardez Dijon, un club sérieux dont chacun loue le travail en profondeur, avec un coach (Olivier Dall’Oglio) de qualité et une vraie philosophie de jeu. Le DFCO avait remporté ses trois premiers matches et était à hauteur du PSG. Mais il n’a récolté qu’un point sur 18 depuis.
Dans ce championnat où tout le monde progresse, personne n’est à l’abri.
– En 2016-2017, le club a réalisé en L2 un bénéfice de 1,645 million, ramené à 1,16 après impôt. La Ligue de Football Professionnel ne communiquera qu’au printemps le bilan des clubs pour 2017-2018. Le Racing sera-t-il de nouveau excédentaire ?
(Large sourire) Le bénéfice 2016-2017 a été réinjecté dans les fonds propres du club. Pour 2017-2018, nous dévoilerons les chiffres définitifs à nos actionnaires en assemblée générale dans six semaines. Ils seront positifs.
Le président de la Fédération Noël Le Graët m’a dit un jour : « Un club sportif ne meurt jamais d’une situation sportive, mais d’une situation financière. » J’ai en permanence cette phrase à l’esprit.
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