[15/16] 1ère J : Dunkerque / Strasbourg

Hop la c'est reparti - 07/08/15 à 20h

1-2

Dunkerque-Racing : le groupe strasbourgeois
Pour ce premier rendez-vous officiel de la saison 2015/2016, Jacky Duguépéroux a communiqué un groupe de 17 joueurs. L’entraîneur dispose de tout son effectif pour ce déplacement à Dunkerque, ce vendredi (20h).
Le groupe :
Blondel, Oukidja ; Aguemon, Bahoken, Belahmeur, Blayac, Grimm, Kanté, Lienard, Marester, N’Dour, N’Doye, Pouye, Saad, Sabo, Salmier, Seka.

Absents : Schmittheissler (reprise), Ieraci, Munch, North, Sikimic, Solvet, Weissbeck (choix de l’entraîneur).
SO

Dunkerque – Racing, ce soir (20h)
En route pour l’aventure
Le Racing débute sa saison par un déplacement difficile sur le terrain de Dunkerque. Mais l’équipe alsacienne, ambitieuse, visera la victoire en terre nordiste.
« Il faut faire un gros match et rapporter la victoire pour se mettre en confiance ». En une phrase, Oumar Pouye, le nouvel ailier alsacien, a bien résumé la mission du Racing, ce soir.

Après une préparation sereine – avec un effectif qui n’a que peu “bougé” – et des matches amicaux convaincants (5v, 2n), le Racing passe en effet aux choses sérieuses.
« On va tout de suite être dans le bain »
Très sérieuses, même, car l’hôte des Alsaciens, lors de cette première journée de National, se nomme Dunkerque, une des valeurs sûres de cette troisième division.

« On affronte une équipe costaud, qui ne voudra pas se rater pour ses débuts à domicile… C’est bien, on va tout de suite être dans le bain. C’est un bon test », expose l’ailier Yannick Aguemon quand on évoque l’adversaire du Racing.

« C’est une des équipes solides de National, qui a longtemps été en course pour la montée l’an passé et qui n’a que peu changé son effectif. Elle sera tout de suite compétitive », souligne, dans la même veine, Jacky Duguépéroux.
Bref, on l’aura compris, le Racing s’attend à tout sauf à une promenade de santé en terre ch’ti. Reste qu’avant cette première sortie de la saison, l’entraîneur alsacien préfère se focaliser sur son équipe plutôt que sur son adversaire.

« Franchement, Dunkerque ou Épinal, pour moi, c’est pareil. Le championnat sera très difficile et toutes les équipes nous poseront les mêmes problèmes », lâche ainsi “Dugué”.

Pour résoudre ces “problèmes” et venir à bout du casse-tête dunkerquois, « concentration » et « attention » sont les maîtres mots utilisés par Jacky Duguépéroux.
« On a travaillé sereinement et sur le papier, tout paraît bien, on a les qualités techniques, tactiques et physiques qu’il faut, avance ainsi l’entraîneur. Mais il faudra afficher le même état d’esprit que l’an passé, il faut garder les valeurs qui ont été les nôtres lors des six derniers mois ».

Vu les objectifs élevés annoncés par le club strasbourgeois en ce début de saison, aucun relâchement ne pourra être toléré.

« À ce sujet, le dernier match était enrichissant (victoire 7-4 face à l’UNFP) , estime Yannick Aguemon. On sait qu’on ne peut pas se relâcher, sinon, la sanction tombe immédiatement ». « La concentration est l’élement le plus important », souligne aussi Oumar Pouye.
Il s’agit désormais de mettre toutes ces belles intentions en pratique. Avec une seule idée en tête : « Rester sur la bonne dynamique des six derniers mois ». (dixit Aguemon).

« La saison dernière nous a beaucoup fait progresser. On est passé par tout un tas de sentiments différents : l’énervement, la colère, la joie et la déception, poursuit l’ancien joueur de Vannes. Mais la déception est passée et on sait qu’on a les capacités pour atteindre nos objectifs. On sait ce qu’on a à faire… »
DNA

Le Racing veut partir du bon pied
Après six semaines de préparation, le Racing entame ce soir à 20 h à Dunkerque sa troisième saison consécutive en National. Considéré comme le favori du championnat, le club strasbourgeois affirme néanmoins se déplacer dans le Nord sans pression, avec la seule envie de bien faire.
Les connaisseurs et amateurs du championnat de National sont unanimes : cette saison, le Racing est le grandissime favori à l’accession en Ligue 2. Avec son effectif renforcé, sa stabilité en coulisses, son douzième homme et son expérience du troisième échelon du football français, le quatrième du dernier exercice fait assurément figure d’épouvantail à quelques heures du début des hostilités du côté du stade Marcel-Tribut de l’USL Dunkerque.
Tout le monde le sait et personne ne s’en cache, Strasbourg s’est donné les moyens d’atteindre enfin son objectif, à savoir le retour au professionnalisme. Séduisante lors de ses rencontres de préparation - cinq victoires et deux nuls en sept sorties pour un total de 21 buts marqués contre 10 encaissés -, la formation de Jacky Duguépéroux aborde son premier match officiel de la saison sur la Côte d'Opale avec le plein de confiance. « La période de préparation n’est pas la plus appréciée mais elle est essentielle, confiait le milieu de terrain Jérémy Grimm, hier matin, à la sortie du dernier entraînement. Nous avons bien bossé, avec un bon état d’esprit et dans la bonne humeur. Nous avons hâte de débuter. Il faut aller à Dunkerque sereinement, jouer avec nos qualités, et surtout ne pas se mettre la pression. »
Évoquée par le milieu récupérateur strasbourgeois, cette pression pourrait bien être le pire ennemi du Racing cette saison, si la pancarte de favori accrochée dans son dos tendait à devenir trop lourde à porter. Passé maître dans l’art de la communication, Jacky Duguépéroux (67 ans) a lui aussi tenu à délester les épaules de ses joueurs de tout surpoids inutile. « Je préfère couper court à ce que j’entends autour de notre statut, explique l’entraîneur strasbourgeois. La saison dernière, le championnat a été très difficile, ce sera encore le cas cette année. Tout le monde dit que nous sommes favoris en se basant sur notre budget. Mais il ne faut pas oublier que nous n’avons pas les mêmes dépenses que les autres. Sur le papier, tout paraît bien conçu, mais il faut que la tête et l’état d’esprit suivent. » Dès ce soir (20 h) si possible, face à une redoutable formation de Dunkerque dont les Bleus - Jérémy Grimm en tête - se méfient : « Dunkerque est une très bonne formation, elle l’a démontré les deux années précédentes. Si elle s’est classée 5e et 6e les deux dernières saisons, ce n’est pas par hasard. C’est un groupe de qualité. » Un groupe de qualité qui, comme son adversaire du jour, a prôné la stabilité à l’intersaison, préservant la colonne vertébrale de son effectif et l’étoffant avec plusieurs arrivées.
En terrain favorable

Parmi ces dernières figure celle de Marc Fachan, l’ex-latéral droit alsacien qui retrouvera pour l’occasion ses anciens coéquipiers ce soir dans un stade Marcel-Tribut ayant plutôt bien réussi aux Strasbourgeois ces deux dernières saisons. Repartis du Nord avec le point du nul en 2013 (0-0), ils s’y étaient imposés (0-2) en avril dernier.

« J’ai revisionné le match du mois d’avril pour me remémorer leur jeu, précise Jacky Duguépéroux. Il ne faut pas se déplacer à Dunkerque en se posant trop de questions, c’est le meilleur moyen de se prendre les pieds dans le tapis. Nous sommes conscients de nos qualités, mais le match contre l’UNFP la semaine passée a rappelé qu’on peut se faire punir rapidement si nous ne restons pas concentrés. Ce sera la même chose toute la saison, il ne faudra pas se relâcher et être réguliers. » Le Racing a toutes les cartes en main, « y’a plus qu’à »…
Alsace

La composition des deux équipes vient tout juste de tomber. La voici:
Dunkerque : 1. Jean Bouet (g, cap) – 13. Christian Senneville, 3. Saïd Aït-Bahi, 21. Stjepan Cvitkovic, 4. Edwin Pindi – 20. De Parmentier, 19. Gaetano Muraglia, 14. Cyril Mandouki, 11. Bilel El Hamzaoui – 10. Dimitri Boudaud, 8. Malik Tchokounté. Remplaçants : 5. Marc Fachan, 15. Hamady Tamboura, 24. Ibrahima Coulibaly, 27. Oussoumane Fofana, 30. Florian Verplanck (g). Entraîneur : Fabien Mercadal.

Strasbourg : 16. Alexandre Oukidja (g) – 24. Eric Marester, 22. Ernest Seka (cap), 23. Felipe Saad, 3. Abdallah Ndour – 6. Jérémy Grimm, 18. Mayoro N’Doye – 7. Aguemon, 11. Dimitri Lienard, 14. Oumar Pouye – 13. Blayac. Remplaçants: 8. Massiré Kanté, 19. Stéphane Bahoken, 21. Yoann Salmier, 26. Jean-Philippe Sabo, 30. Olivier Blondel (g). Entraîneur : Jacky Duguépéroux.

A Dunkerque, les choses sont claires: nos confrères nordistes annoncent un match fermé, les Dunkerquois n'ayant pas l'intention de se découvrir face à ''l'ogre'' bas-rhinois. Le Racing risque fort de devoir prendre le jeu à son compte.

Une dernière précision: ces deux dernières années, le RCSA n'a pas perdu à Dunkerque. Il a obtenu le nul 0-0 en 2013-2014 et s'est imposé au printemps dernier 2-0.

Voilà, c'est reparti à l'instant pour les nouvelles tribulations du Racing. Pas loin de 300 supporters strasbourgeois ont fait le déplacement pour le coup d'envoi de cette saison 2015-2016. A l'énoncé de la composition des équipes, ils ont applaudi Marc Fachan, le latéral droit que le RCSA n'a pas conservé à l'intersaison et qui s'est engagé avec Dunkerque. Blessé durant la préparation, il est remplaçant ce soir. Les Bleus, eux, évoluent en rouge pour ces trois coups du championnat National.

Attention à ce coup franc à l'entrée de la surface côté droit, après une poussette dans le dos d'un défenseur dunkerquois dans le dos de Blayac. Idéal pour un gaucher comme Lienard.

Quelle parade de Bouet!!! Sur le coup franc effectivement frappé de l'intérieur du gauche par Lienard dans le coin opposé, côté ouvert, le portier et capitaine dunkerquois a sauvé son équipe d'une manchette de la main droite sur une parade horizontale.

But pour Dunkerque 1-0


But pour Dunkerque 2-0

On n'a même pas eu le temps de vous raconter le premier but que Dunkerque a doublé la mise. Sur le premier but, Boudaud a profité d'une hésitation de la défense bas-rhinoise sur une longue ouverture de De Parmentier pour glisser le ballon à Tchokounté. Seul devant Oukidja, l'avant-centre nordiste n'a pas laissé la moindre chance au portier du Racing. Sur le deuxième, le danger est une nouvelle fois venu du flanc gauche. Cette fois, c'est El Hamzaoui qui a trouvé son attaquant, encore une fois tout seul face à un Oukidja livré à lui-même. Comme deux minutes plus tôt, le buteur de l'USLD n'a pas tremblé et a exécuté avec sang-froid le portier alsacien.

Les Strasbourgeois ont bien failli réduire le score à l'instant sur une tête piquée de Blayac que Pouye a tenté de reprendre, du crâne lui aussi, de très près. Mais Jean Bouet a réussi une sortie sacrificielle au-devant de l'ancien Amiénois et l'a mis en échec.

On revient brièvement sur les deux buts encaissés par les Racingmen. Par deux fois, le capitaine bas-rhinois Ernest Seka n'a pas été impérial. Sur le premier but, sa mésentente avec Marester a profité à Boudaud. Sur le deuxième, il a été lobé sur le ballon adressé à El Hamzaoui.

En tout cas, une chose est sûre: ce début de partie n'est naturellement pas celui qu'espérait le Racing que d'iconoclastes Nordistes bousculent physiquement. Les hommes de Duguépéroux tentent bien de réagir, mais sur un ballon en retrait de Lienard, Blayac a nettement trop croisé sa frappe du droit (20e).

Encore un bon mouvement des Dunkerquois, amorcé sur le côté droit par Senneville, poursuivi par un bon centre de De Parmentier repris à l'entrée des 16 m par Tchokounté qui a devancé un Seka décidément à la peine. La reprise du double buteur nordiste est toutefois passée assez nettement au-dessus, sans danger pour un Oukidja qui est allé chercher au fond de ses filets les deux seuls ballons cadrés par les hommes de Fabien Mercadal.

ça va mal pour le Racing, qui peine à se montrer dangereux et qui a encaissé deux buts en deux minutes sur des fautes individuelles

On approche doucement de la pause et les Bleus vêtus de rouge sont toujours menés 2-0. Ils ont toutes les peines du monde à mettre hors de position la défense locale. Les deux ailiers Yannick Aguemon et Oumar Pouye sont totalement mis sous l'éteignoir par leurs gardes du corps respectifs, Edwin Pindi, d'ordinaire défenseur central, et Christian Senneville, particulièrement à son affaire.

Sur une grosse semelle de Muraglia sur Grimm, les esprits se sont échauffés, avec un début de bagarre générale. Le milieu strasbourgeois est resté longtemps au sol, mais s'est relevé. Muraglia a été averti. Stjepan Cvitkovic et Yannick Aguemon sont expulsés.

Cette première période s'achève dans la plus grande confusion. Les deux équipes vont jouer le 2e acte à dix. L'USLD est privée de son défenseur central Cvitkovic, l'ancien Mulhousien, et le Racing jouera sans son ailier droit Aguemon. Les deux hommes se sont expliqués un peu trop vertement au cours de l'échauffourée consécutive à la faute de Muraglia.

Souhaitons que ça leur donne à réfléchir, et qu'ils ne se prennent pas pour plus beau qu'ils ne sont

Après une première mi-temps très compliquée, Ernest Seka sonne la révolte. En puissance plus qu'en finesse, le capitaine a placé une demi-volée du droit à rebond qui a filé juste à côté du poteau gauche de Bouet.

Lienard sort et cède sa place à Bahoken

Encore une occasion pour le RCSA!!! Remis en jeu par un contre favorable en milieu de terrain, Oumar Pouye est venu défier Bouet, mais n'a pu ajuster le portier nordiste, auteur d'une parade décisive du pied droit sur le tir un peu mou de l'ex-Amiénois.

But Blayac  2-1

Après une faute de Senneville, Pouye tire le coup franc, excentré côté gauche. Il trouve Blayac, qui croise parfaitement sa tête

2-1

Grimm prend jaune

Clairement, les Strasbourgeois ont appuyé sur le champignon depuis la réduction du score. Ils malmènent des Dunkerquois qui subissent beaucoup et s'en remettent à des contres pour l'instant inefficaces. Les tirs non cadrés se succèdent. Les Bleus se jettent dans cette fin de match avec l'énergie du désespoir.

Nouveau carton jaune à Strasbourg, pour Mayoro N'Doye cette fois.

But pour Dunkerque 3-1

Le coup de grâce pour le Racing!!!!! Et le quatrième but de Dunkerque!!!!! Un quatrième but inscrit par El Hamzaoui sur un magistral coup franc du droit à 18 m après une faute de Saad sur Tchokounté. La soirée des Bleus vire au cauchemar.

4-1

C'est fini à Dunkerque. Jérémy Grimm vient de placer une demi-volée du droit déviée par Bouet sur sa transversale. Mais ça n'aurait de toute façon rien changé. Pour son entrée dans sa 3e saison d'affilée en National, le Racing a coulé à Dunkerque. Une entame catastrophique dans à peu près tous les domaines, même si sa révolte en milieu de deuxième période aurait pu lui valoir de refaire surface.

Vendredi 07 août 2015
' Colmar 1 - 1Chambly
Épinal1 - 1 Boulogne
Fréjus St-Raphaël 1 - 0Châteauroux
Sedan 0 - 1Consolat Marseille
  Les Herbiers 0 - 0 Luçon
Béziers 3 - 0Avranches
  Orléans 2 - 0CA Bastia
Dunkerque 4 - 1Strasbourg
  Belfort 2 - 1Amiens SC

1ere Journée

1 Dunkerque 3
2 Béziers 3
3 Orléans 3
4 Belfort 3
5 Consolat Marseille  3
6 Fréjus St-Raphaël   3
7 Boulogne 1
8 Chambly 1
9 Colmar 1
10 Épinal        1
11 Les Herbiers 1
12 Luçon         1
13 Amiens SC 0
14 Châteauroux 0
15 Sedan 0
16 CA Bastia 0
17 Strasbourg 0
18 Avranches 0

Douché d’entrée
Mené 2-0 avant le premier quart d’heure, le Racing a complètement raté son premier match de la saison, à Dunkerque, et s’incline logiquement dans le Nord. Il va falloir réagir, dès la semaine prochaine, face à Orléans.
Le Racing voulait marquer le coup d’emblée, hier soir, pour la première journée de National. Las, la soirée a tourné au cauchemar pour des Alsaciens qui n’ont jamais été dans le coup et qui s’inclinent plus que logiquement sur le terrain de Dunkerque.

« Au-delà de la défaite, c’est l’ampleur du score qui est lourde à digérer, grimaçait Jacky Duguépéroux à l’issue des débats. Je suis déçu par notre suffisance. Tout le monde pensait qu’on allait se promener, et bien, on a vu… »
Pourtant, malgré des débuts hésitants, c’est le Racing qui se crée la première occasion de la soirée, après une faute de Pindi sur Blayac. Lienard, plein axe aux 18 m, tire parfaitement le coup franc, mais Bouet veille et sauve les siens.

On se dit alors que les Strasbourgeois vont peu à peu mettre la patte sur ce match, mais il n’en est rien. Ce sont les Dunkerquois qui se montrent plus entreprenants.
« C’est une bonne fessée, une bonne leçon »
Et, en deux minutes, les Nordistes vont doucher les belles promesses alsaciennes. Une mésentente entre Seka et Marester offre un premier but à Tchokounté, qui croise parfaitement sa frappe après un centre de Boudaud (1-0, 10e ).

Et Tchokounté remet ça deux minutes plus tard. Seka, pas dans son assiette hier soir, est lobé sur une ouverture de De Parmentier.

El Hamzaoui en profite pour centrer pour le grand avant-centre, qui s’offre le doublé (12e , 2-0).
Le Racing, complètement sonné, a bien du mal à réagir. Mandouki et Murgalia font la loi au milieu du terrain et l’envie est clairement du côté des Dunkerquois. À la 20e , Lienard insuffle un (petit) vent de révolte, mais son centre est mal exploité par Blayac, qui tire à côté.

Ce sera la seule occasion notable des Alsaciens dans une première période triste à mourir, où le Racing semble complètement perdu sur la pelouse de Marcel-Tribut.

Et histoire de corser l’affaire, les esprits s’échauffent juste avant la mi-temps, après une vilaine faute de Muraglia sur Grimm. Une bagarre générale s’ensuit et M. Mezouar renvoie Aguemon et Cvitkovic directement au vestiaire.
On attend une réaction alsacienne en deuxième période, mais elle est timide. Et quand le Racing arrive enfin à s’approcher des buts de Bouet, ce dernier se montre intraitable.

C’est finalement sur coup de pied arrêté que les Strasbourgeois vont sortir la tête de l’eau. Pouye tire un coup franc excentré et Blayac y va de sa tête décroisée pour la réduction du score (2-1, 64e ).

Ce but a le don de réveiller le collectif alsacien. Enfin présents sur le pré, les Strasbourgeois monopolisent le ballon face à une USL qui s’en remet à son arrière-garde pour tenir le score. Mais ce sont pourtant les Nordistes qui vont tuer le suspense, sur contre, alors que les Alsaciens poussent enfin dans le bon sens.
Fachan, l’ancien bleu, récupère un ballon dans le couloir gauche et envoie une longue balle dans les airs. Coulibaly est à la réception et file seul au but, tandis que la défense alsacienne réclame le hors-jeu.

Il n’en est rien et Oukidja ramasse pour la troisième fois le ballon au fond des filets (3-1, 78e ). Et si la messe est dite, Dunkerque aggrave encore le score sur un coup franc léché d’El Hamzaoui, sur lequel Oukidja ne peut rien (4-1, 90e +2).

Le Racing rentre donc tête basse en Alsace. Défait 4-1 par une équipe nordiste plus volontaire et plus réaliste, le collectif strasbourgeois va devoir se remettre en question. « C’est une bonne fessée, une bonne leçon. J’avais prévenu que si on n’était pas au niveau dans la tête, on passerait à travers », analysait “Dugué”.
« C’est une claque, mais ce n’est pas plus mal. On revient à la réalité », avançait de son côté Felipe Saad. Et la réalité, c’est qu’il va falloir montrer autre chose pour être à la hauteur dans la course à la montée…
DNA

Le Racing prend une claque
Grandissime favori dans la course à l’accession en Ligue 2, le RCSA a sombré corps et âme hier à Dunkerque en ouverture de la saison de National (4-1). Un naufrage qui leur impose de redresser très vite la barre.

C’est à peu près la seule belle chose qu’ait livrée le Racing hier soir à Dunkerque. À la sortie du stade Marcel-Tribut où son équipe venait de prendre une déculottée pour les trois coups du National 2015-2016 (4-1), le défenseur central Felipe Saad, arrivé de Caen cet été, a osé une parabole qui dit tout de la fessée qu’ont prise les Bleus dans le Nord : « D’une certaine manière, c’est comme lors d’une naissance : nous venons de recevoir la claque du médecin au nourrisson pour qu’il pleure au début. C’est une façon de nous dire : « Bienvenue à la vie. » Ce n’est peut-être pas plus mal. »
La fin de première période dans la confusion générale n’a d’ailleurs été qu’un résumé fidèle d’un acte initial bâclé par le RCSA. Le grandissime favori du championnat, qui en assume pleinement le statut, a encaissé un doublé de Malik Tchokounté sur deux approximations défensives aux 10e et 12² minutes. Il a surtout subi l’impact physique d’une USL Dunkerque volontaire en diable, à l’image, précisément, d’un Tchokounté qui a fait passer au capitaine Ernest Seka sans doute sa pire soirée en Bleu depuis son arrivée à l’été 2014.
Les arrêts de jeu de cette première période de la saison sont entamés depuis près de deux minutes lorsque Muraglia sèche Grimm d’une semelle. La température pourtant beaucoup plus raisonnable qu’en Alsace monte d’un coup. Muraglia est logiquement averti. Le Dunkerquois et ancien Mulhousien Stjepan Cvitkovic et l’ailier strasbourgeois Yannick Aguemon, qui ont bien failli faire chauffer les marrons, sont expulsés par l’arbitre David Mezouar.
On l’a dit : pour le Racing, c’est la cerise sur le gâteau d’un premier acte manqué. Car Tchokounté a eu tôt fait de mettre en lumière ses errances défensives. La responsabilité de Seka est engagée sur les deux buts. Sur le premier, il se gêne avec Marester. Boudaud en profite pour alerter son avant-centre qui fusille Oukidja (10e ). Sur le deuxième, le massif défenseur axial, lobé, laisse filer dans son dos El Hamzaoui dont le recentrage trouve un Tchokounté encore libre de tout marquage et toujours aussi adroit face à un Oukidja bien seul (12e ).
Globalement, l’équipe de Jacky Duguépéroux est alors battue dans tous les domaines. Certes, le gardien et capitaine nordiste Jean-Christophe Bouet ne lui a pas facilité la tâche, d’une manchette sur un joli coup franc de Lienard (5e ) ou sur une sortie kamikaze devant Pouye qui avait tenté de reprendre à bout portant une tête de Blayac (17e ). Mais les Bleus ont vraiment été trop loin de leurs standards et de leur standing pour mériter mieux.
« Laisser la suffisance aux vestiaires »
Heureusement pour eux, la double expulsion de la fin de première période va provoquer un électrochoc dans leurs rangs. Après une demi-volée non cadrée de Seka (52e ) et un duel perdu par Pouye devant Bouet (55e ), le Racing va se relancer sur un coup de pied arrêté. Un coup franc distillé par Pouye côté gauche sur lequel l’inévitable Jérémy Blayac saute plus haut que tout le monde pour battre enfin Bouet d’une tête piquée dans le petit filet opposé (65e ).
Mais alors que les Bas-Rhinois semblent en mesure d’arracher l’égalisation, le troisième but dunkerquois va leur ôter leurs dernières illusions. Leur défense s’arrête sur un ballon en profondeur de leur ancien partenaire Marc Fachan à destination d’un Tchokounté nettement hors-jeu. Mais le double buteur nordiste s’efface intelligemment pour laisser le champ libre au rentrant Ibrahima Coulibaly, lequel fusille un Oukidja encore une fois abandonné par ses partenaires (78e ). Le magistral coup franc d’El Hamzaoui dans la lunette viendra même alourdir l’addition dans le temps additionnel (90e + 2).
Pour sa plongée dans le grand bain 2015-2016, le Racing vient de subir un vilain coup de barre dans la cité de Jean-Bart. Cette barre, il lui faudra la redresser dès vendredi (20 h) à la Meinau contre le relégué Orléans, vainqueur hier du CA Bastia (2-0). « Tout le monde dit que nous allons nous balader, mais ce qui vient de nous arriver n’est peut-être pas plus mal » , veut croire un Jacky Duguépéroux qui va très vite inviter ses troupes « à laisser la suffisance aux vestiaires. »
Alsace

Une claque salutaire ?
Dominé dans tous les secteurs du jeu par Dunkerque, le Racing s’est lourdement incliné dans le Nord. Avant la réception d’Orléans, vendredi, à la Meinau, l’heure est déjà à la remise en cause.


« C’est une soirée cauchemardesque. » Jacky Duguépéroux, l’entraîneur du Racing ne mâchait pas ses mots, vendredi soir, dans les travées de Marcel-Tribut.

Défaits 4-1 sur le terrain de Dunkerque, les Strasbourgeois sont en effet tombés de haut dans le Nord. Eux qui restaient sur une préparation sereine et une campagne amicale solide ont sombré corps et âme lors de cette première sortie officielle de la saison 2015/2016.
« Une équipe en voulait plus que l’autre »
Au terme d’une « entame catastrophique » (dixit Felipe Saad, défenseur central), le Racing a encaissé deux buts signés Malick Tchokounté et ne s’en est jamais remis. « On savait que les vingt premières minutes seraient difficiles, mais on a pris deux buts en dix minutes, regrettait “Dugué”. Je suis très déçu par l’entame. Une équipe en voulait plus que l’autre. »

À ce niveau-là, il n’y a d’ailleurs pas “eu photo”, comme dit l’expression populaire. Plus entreprenants, plus solides, plus volontaires et plus efficaces, les hommes de Fabien Mercadal ont étouffé le Racing dans tous les secteurs du jeu.
« C’est malheureux à dire, mais ils en voulaient plus que nous », reconnaissait aussi Jérémy Blayac, en usant quasiment des mêmes mots que son coach.

Seules sont à sauver, côté strasbourgeois, les quinze minutes qui ont suivi la réduction du score signée Blayac. « On a eu les occasions pour revenir (à 2-2, ndlr) , mais on n’a pas eu de réussite », soulignait Felipe Saad. Ce n’est pas faux. Mais hormis ce petit moment de folie, le Racing n’y était pas. Pas du tout, même…

« On s’est fait bousculer, on a perdu les duels. On a été battus par plus fort que nous, tout simplement », tranchait Jérémy Blayac sans se voiler la face. « L’état d’esprit qu’on a vu ce soir ne correspond pas à l’objectif annoncé, estimait aussi Felipe Saad. Il faudra se montrer plus humbles ».
Jacky Duguépéroux, lui, n’hésitait pas à employer le terme de « suffisance » pour qualifier l’état mental de ses troupes. « Inconsciemment, oui, on s’est peut-être vu trop beaux, admettait Jérémy Blayac, auteur du seul but alsacien de la soirée. Il faut prendre cette rencontre comme un avertissement. Tout le monde nous a encensés, mais il faut prouver notre valeur sur le terrain. Les matches, il faut les gagner ».

Et pour y arriver, le Racing devra d’abord retrouver de la solidité défensive. « C’est une évidence. On a trop souvent été pris en défaut sur des ballons anodins », pestait l’attaquant alsacien. « Il faut gagner plus de duels », ajoutait aussi Felipe Saad. Reste à mettre ces bonnes paroles en pratique. Histoire d’effacer rapidement les traces laissées par cette lourde défaite.
« Une occasion manquée »

« Il faut tourner la page et passer à autre chose. C’est une occasion manquée de prendre les trois points, mais ce n’est qu’une journée et il en reste beaucoup », tentait de positiver Felipe Saad.

Un avis partagé par Jérémy Blayac. « On a pris une claque, mais ça va nous faire beaucoup de bien. Maintenant, il faut prendre du recul et se remettre en cause, pour essayer de se remettre en route face à Orléans. »
Le Racing n’a de toute façon pas d’autre choix. Car tout faux pas à la Meinau, vendredi prochain, face à un relégué de Ligue 2, serait déjà synonyme de crise pour une équipe qui se veut ambitieuse. Et qui voudra prouver, dans son antre, qu’elle vaut mieux que la copie indigne rendue vendredi dans le Nord…
Oumar Pouye et Jérémy Grimm sont sortis des vestiaires en boitant. Rien de grave a priori pour Grimm, victime d’un coup, mais plus d’inquiétudes pour Pouye. Touché au pied, le milieu offensif venu d’Amiens pourrait souffrir d’une fracture du métatarse.
DNA

Stéphane Godin
Le Racing paie un lourd Tribut
Sèchement battus 4-1 avant-hier au stade Marcel-Tribut de Dunkerque par une fringante USL Dunkerque, les Bleus ont raté leur entrée dans le championnat National 2015-2016. À eux de jouer pour que cette leçon ne soit qu’un avertissement sans frais.

Le Racing a sans doute beaucoup appris de son naufrage à Dunkerque vendredi soir (4-1). Deux choses au moins : 1. Taillé pour monter en Ligue 2, avec un effectif XXL et des salaires qu’aucun autre club de National ne peut pratiquer, il sera cette saison son premier adversaire ; 2. Même s’il lui faudra d’abord se préoccuper de son propre jeu, il ne devra pas pour autant négliger des rivaux qui ne lui donneront rien, à l’image d’une USL Dunkerque longtemps en course pour l’accession en L2 la saison passée et qui, avec un groupe quasiment inchangé, a fait très belle impression lors de ce coup d’envoi 2015-2016.

S’il est vrai qu’un homme averti en vaut deux, le RCSA aurait dû jouer à 22 au stade Marcel-Tribut. Au lieu de ça, il a disputé toute la 2e mi-temps à 10, comme l’équipe de Fabien Mercadal d’ailleurs, et s’est vautré dans les grandes largeurs. « Nous avons pris une claque, nous n’allons pas nous le cacher » , convient aisément Jérémy Blayac, pour une fois buteur de l’inutile. « Nous avons tout simplement été battus par plus fort. Nous avons commis de petites erreurs qu’il faudra gommer. Nous allons analyser la vidéo. Nous devrons retrouver de la solidité. Nous en avons trop manqué à Dunkerque. Nous savions que ça allait être un match compliqué, mais nous avons souvent été pris en défaut sur des ballons anodins. C’est une claque, mais nous allons nous relever. Il ne faut néanmoins pas tirer la sonnette d’alarme. Nous avons perdu une bataille, pas la guerre. »

« Il nous faudra beaucoup d’humilité cette saison »

Les Strasbourgeois ont donc quitté la cité de Jean Bart clopin-clopant, à l’instar de leurs deux éclopés Jérémy Grimm et Oumar Pouye (voir par ailleurs). En s’interrogeant sur ce qui n’avait pas tourné rond lors de ces premiers tours de roue 2015-2016 et avait conduit leur bolide dans le décor, malgré les coups d’avertisseur donné par les uns et les autres dans les jours précédents. « Nous en avions parlé avant le match : il nous faudra beaucoup d’humilité cette saison » , tente de comprendre le défenseur central Felipe Saad. « Mais il est difficile de dire si c’est ce dont nous avons manqué à Dunkerque, parce que lorsqu’on part avec deux buts de retard en 20 minutes (12 exactement), ça devient forcément compliqué. D’un autre côté, ce n’est pas plus mal si on veut revenir à la réalité. »

Malgré une embellie au cœur de la 2e période qui aurait pu lui permettre d’égaliser « tout en n’étant pas brillant » (dixit Jacky Duguépéroux), le RCSA a subi un échec qui va le ramener sur terre, si tant est que ses ambitieux desseins l’aient déconnecté de la collante réalité d’un National dont il est toujours ardu de se dépêtrer. Avant-hier, un « Dugué » battu, mais pas abattu par « une soirée cauchemardesque » annonçait ainsi qu’il faudrait « laisser la suffisance aux vestiaires » et une longue séance vidéo ce lundi. « Chacun verra qu’on a beau s’appeler X ou Y, on peut passer à travers si dans la tête, on n’est pas au niveau. »

D’ici là, le week-end aura été consacré à évacuer cette désillusion à laquelle pas grand monde ne s’attendait, du moins dans son ampleur. « À la fin du match, quelques joueurs ont lâché des mots d’encouragement pour essayer de tourner la page et passer vite à autre chose, parce que ce n’était pas une finale de championnat. Juste le premier des 34 matches » , s’efforce de positiver Felipe Saad, conscient, comme ses partenaires, que le Racing a « laissé passer une occasion » de frapper les esprits d’entrée, comme le PSG a su le faire en Ligue 1 à Lille, au moment même où Ernest Seka et les siens prenaient l’eau à 70 km de là.

En football plus que dans n’importe quel autre sport, le fossé est souvent énorme entre les supputations du papier et la vérité du terrain. La troupe de Jacky Duguépéroux dispose encore de 33 journées pour le combler. Ça commence dès vendredi (20 h) à la Meinau face à un relégué de Ligue 2, Orléans qui, lui, n’a pas raté son baptême du feu face au CA Bastia (succès 2-0).

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