les anciens Joueurs
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Re: les anciens Joueurs
dna a écrit:
Quand Stéphane Collet a permis au Racing de remporter sa première Coupe de la Ligue, le 12 avril 1997
Dix-huit ans après le titre de champion de France 1979, le Racing remportait un titre majeur : la Coupe de la Ligue. Ce 12 avril 1997, au Parc des Princes, Stéphane Collet avait frappé le tir au but décisif face à Bordeaux (0-0, 6-5).
Aujourd’hui, Stéphane Collet vit près de Nice, à La Gaude, pas trop loin du stade du Ray qui l’avait révélé, pas loin de l’aéroport où il travaille désormais.
« Je suis à quinze minutes de mes passions, le nouveau stade de Nice, à quinze minutes du boulot, où je peux décoller pour l’Alsace. »
« Ce maillot, c’est celui d’une région, presque d’une sélection »
Né à Madagascar, quand son père militaire y avait été muté, celui qui fut surnommé “La Mobylette” par le public de la Meinau, n’a pas oublié ce 12 avril 1997.
« Je n’ai surtout pas oublié l’Alsace et les Alsaciens. Tous les jours, je pense à eux, j’espère que vous allez souffrir le moins possible », soupire Stéphane Collet dont l’émotion transpire à la pensée d’un ami alsacien disparu récemment.
« Cette région m’a marqué. Grâce à un journal, je l’avais sillonnée, découvert ses habitants. Et je les aime, ils sont exigeants, mais fidèles et accueillants. Ils aiment les gens qui transpirent, qui donnent tout ce qu’ils ont. »
Lui, le 12 avril, avait inscrit le tir au but décisif, avait ensuite couru comme un dératé derrière le but du Bordelais Gilbert Bodart.
« Je voulais faire le tour du monde, je me suis arrêté au bout de cent mètres, perclus de crampes. J’avais tout donné. Tous mes coéquipiers m’ont dépassé, sans me dépanner », rigole Stéphane Collet.
Il voulait absolument la gagner, cette finale ! « Quand on avait éliminé Monaco pour y accéder, je l’avais pris comme un devoir pour le peuple bleu. Ce maillot, c’est celui d’une région, presque d’une sélection. Notre force est d’avoir été des bons mecs avant d’avoir été des bons joueurs. »
Il dit qu’il n’a eu de cesse de répéter cette dernière phrase quand il s’occupait de jeunes footballeurs de l’arrière-pays niçois. « Franchement, ça déconnait pas mal. On était tous potes. Pascal Nouma assurait l’ambiance, sauf le jour de la finale. Là, il jouait dans sa ville, sur les terres du PSG, son club. »
L’avant-centre strasbourgeois n’avait pas crié, chanté, « ou fait le con » dans le vestiaire du Parc des Princes, concentré comme jamais. « À trois minutes du coup d’envoi, au moment d’entrer sur la pelouse, on s’est tous aperçus qu’il avait oublié d’enfiler son maillot tant il était concentré, éclate de rire Stéphane Collet. Notre Pascal était en tee-shirt. »
Les 120 minutes de la rencontre furent âpres, « chaque équipe ayant eu ses bonnes périodes avec un Bodart et un Vencel des grands soirs ».
Et puis la série des tirs au but était arrivée, et puis le Niçois devenu Alsacien d’adoption avait mis un terme au suspense.
Et dire que rien de tout ça ne serait arrivé si Stéphane Collet s’était définitivement évaporé dans les égouts de Papeete. « Mon papa avait été muté là-bas. Un jour de pluie torrentielle, comme il faisait très chaud, je suis allé jouer au foot avec mon petit frère dans la rue. On habitait dans les “hauts”. La balle est allée dans le caniveau, je suis tombé dans une bouche d’égout sur le côté droit de la route. »
Le gamin de cinq ans voyagera quelques dizaines de secondes, terminera 250 mètres plus bas dans un garage automobile. « J’ai vu de la lumière, j’ai poussé la grille. Je suis sorti du côté gauche de la route, j’avais déjà le sens des permutations », rigole Stéphane Collet, dont le crâne s’était orné à vie de quelques bosses, ses premiers trophées en fait.
Et puis, ça lui a donné le goût des voyages. Même s’il a connu des pannes d’essence, comme au Parc des Princes, pour ne s’être jamais économisé.
Quand Stéphane Collet a permis au Racing de remporter sa première Coupe de la Ligue, le 12 avril 1997
Dix-huit ans après le titre de champion de France 1979, le Racing remportait un titre majeur : la Coupe de la Ligue. Ce 12 avril 1997, au Parc des Princes, Stéphane Collet avait frappé le tir au but décisif face à Bordeaux (0-0, 6-5).
Aujourd’hui, Stéphane Collet vit près de Nice, à La Gaude, pas trop loin du stade du Ray qui l’avait révélé, pas loin de l’aéroport où il travaille désormais.
« Je suis à quinze minutes de mes passions, le nouveau stade de Nice, à quinze minutes du boulot, où je peux décoller pour l’Alsace. »
« Ce maillot, c’est celui d’une région, presque d’une sélection »
Né à Madagascar, quand son père militaire y avait été muté, celui qui fut surnommé “La Mobylette” par le public de la Meinau, n’a pas oublié ce 12 avril 1997.
« Je n’ai surtout pas oublié l’Alsace et les Alsaciens. Tous les jours, je pense à eux, j’espère que vous allez souffrir le moins possible », soupire Stéphane Collet dont l’émotion transpire à la pensée d’un ami alsacien disparu récemment.
« Cette région m’a marqué. Grâce à un journal, je l’avais sillonnée, découvert ses habitants. Et je les aime, ils sont exigeants, mais fidèles et accueillants. Ils aiment les gens qui transpirent, qui donnent tout ce qu’ils ont. »
Lui, le 12 avril, avait inscrit le tir au but décisif, avait ensuite couru comme un dératé derrière le but du Bordelais Gilbert Bodart.
« Je voulais faire le tour du monde, je me suis arrêté au bout de cent mètres, perclus de crampes. J’avais tout donné. Tous mes coéquipiers m’ont dépassé, sans me dépanner », rigole Stéphane Collet.
Il voulait absolument la gagner, cette finale ! « Quand on avait éliminé Monaco pour y accéder, je l’avais pris comme un devoir pour le peuple bleu. Ce maillot, c’est celui d’une région, presque d’une sélection. Notre force est d’avoir été des bons mecs avant d’avoir été des bons joueurs. »
Il dit qu’il n’a eu de cesse de répéter cette dernière phrase quand il s’occupait de jeunes footballeurs de l’arrière-pays niçois. « Franchement, ça déconnait pas mal. On était tous potes. Pascal Nouma assurait l’ambiance, sauf le jour de la finale. Là, il jouait dans sa ville, sur les terres du PSG, son club. »
L’avant-centre strasbourgeois n’avait pas crié, chanté, « ou fait le con » dans le vestiaire du Parc des Princes, concentré comme jamais. « À trois minutes du coup d’envoi, au moment d’entrer sur la pelouse, on s’est tous aperçus qu’il avait oublié d’enfiler son maillot tant il était concentré, éclate de rire Stéphane Collet. Notre Pascal était en tee-shirt. »
Les 120 minutes de la rencontre furent âpres, « chaque équipe ayant eu ses bonnes périodes avec un Bodart et un Vencel des grands soirs ».
Et puis la série des tirs au but était arrivée, et puis le Niçois devenu Alsacien d’adoption avait mis un terme au suspense.
Et dire que rien de tout ça ne serait arrivé si Stéphane Collet s’était définitivement évaporé dans les égouts de Papeete. « Mon papa avait été muté là-bas. Un jour de pluie torrentielle, comme il faisait très chaud, je suis allé jouer au foot avec mon petit frère dans la rue. On habitait dans les “hauts”. La balle est allée dans le caniveau, je suis tombé dans une bouche d’égout sur le côté droit de la route. »
Le gamin de cinq ans voyagera quelques dizaines de secondes, terminera 250 mètres plus bas dans un garage automobile. « J’ai vu de la lumière, j’ai poussé la grille. Je suis sorti du côté gauche de la route, j’avais déjà le sens des permutations », rigole Stéphane Collet, dont le crâne s’était orné à vie de quelques bosses, ses premiers trophées en fait.
Et puis, ça lui a donné le goût des voyages. Même s’il a connu des pannes d’essence, comme au Parc des Princes, pour ne s’être jamais économisé.
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Re: les anciens Joueurs
Richard Mazerand : « J’ai hâte de pouvoir reparler à mes petits vieux »
Richard Mazerand prend la route tous les matins, il espère vite retrouver une vie normale et parler en alsacien à ses protégés.
Tous les jours de la semaine, Richard Mazerand sillonne les routes d’Alsace du Nord pour livrer du matériel médical. L’ancien footballeur professionnel du Racing souffre de moins pouvoir parler à ses petits vieux.
Dans sa première vie, Richard Mazerand avait été repéré par le duo Arsène Wenger-Max Hild. Le futur bâtisseur d’Arsenal était même venu à la maison du père à Seebach, le convaincre du talent de son fiston. Et d’intégrer le centre de formation du Racing.
« On livre surtout notre présence »
Et donc, il avait été un attaquant virevoltant, passant du club strasbourgeois au FC Mulhouse sans oublier Beauvais. Il marquait un peu, il livrait surtout alors des passes décisives.
« Puis je me suis reconverti dans quelque chose où l’humain est essentiel », reprend Richard Mazerand, 54 ans au compteur du temps.
En plus d’être éducateur (il officie à Seltz), il est devenu livreur de matériel médical, comme technico-commercial dans une petite entreprise de Wissembourg. Et ce depuis plus de vingt ans désormais.
« On livre des déambulateurs, des salles de bain aménagées, des lits médicalisés, des gants, des masques, etc. On assure la maintenance, aussi. Mais on livre surtout notre présence. Pour les personnes âgées, on est parfois la seule visite de la journée. »
Il dit qu’il est un complément aux aides-soignantes, aux aides à la personne et aux infirmières. « Pour eux, on est une fenêtre ouverte vers l’extérieur. Et moi, comme je parle alsacien, je suis vite devenu leur confident. »
Il est tellement leur confident qu’ils lui confient leurs ordonnances. « À Salmbach, où j’habite, les personnes âgées me les mettent directement dans la boîte aux lettres, raconte Richard Mazerand. Ces dernières semaines, je livre trois fois plus de médicaments que d’ordinaire. »
Et surtout, malgré les besoins urgents, son temps de travail baisse drastiquement. « Le patron a peur pour notre santé, comme pour celle des patients que l’on visite. Alors, on se partage le travail, deux heures par jour comme on est quatre sur le secteur. Et trois douches quotidiennes, alors que j’en prenais une seule. »
Et puis, il y a ce matériel qui manque puisque produit pour l’essentiel en… Chine. « Le patron en cherche partout où il peut. On nous demande de porter un masque et des gants, et surtout de ne plus avoir de contact avec les gens qu’on livre. C’est terrible pour ceux qui nous attendent comme un parent. Il est dur de trouver les mots pour leur expliquer », soupire Richard Mazerand, de plus en plus touché.
« Franchement, ça me rend triste de me dire que quelqu’un nous attend avec impatience derrière chaque porte. Et qu’on lui interdit de l’ouvrir. C’est pareil pour les Ehpad. Tout se passe sur le pas de la porte. »
Alors, Richard Mazerand rentre fatigué de ses tournées « après avoir désinfecté la voiture », l’esprit ailleurs. « Il y a deux mois, j’étais heureux de partir travailler tous les matins. Là, un truc me manque, c’est le contact avec mes petits vieux. En plus, Sylvie, mon épouse, s’inquiète pour moi. »
Sa voix s’étrangle quand il évoque le décès de son beau-frère, survenu il y a deux ans désormais. « Une mauvaise grippe, comme on dit. En bonne santé le matin, dans le coma le soir. Tant que tu n’as pas vécu ce genre de choses dramatiques, tu te penses à l’abri. »
Et Richard Mazerand avait là commencé à s’inquiéter dès le mois de février, demandant à ses joueurs de Seltz d’oublier certains gestes normaux de la vie sociale.
« La Chine, puis l’Italie. Comment penser que nous allions être épargnés! On m’avait pris pour un gentil fou, j’avais eu malheureusement raison. »
Et pour résoudre au plus vite cette sale affaire, il répète en boucle les trois mots qui ont bousculé notre printemps. « Restez chez vous. »
Il sera ensuite enfin temps de se retrouver. Et pour Richard Mazerand de sillonner en sifflotant ses routes du nord de l’Alsace, pour aller écouter les mots de ses petits vieux. Avec bienveillance, les yeux brillants de vie.
dna
Richard Mazerand prend la route tous les matins, il espère vite retrouver une vie normale et parler en alsacien à ses protégés.
Tous les jours de la semaine, Richard Mazerand sillonne les routes d’Alsace du Nord pour livrer du matériel médical. L’ancien footballeur professionnel du Racing souffre de moins pouvoir parler à ses petits vieux.
Dans sa première vie, Richard Mazerand avait été repéré par le duo Arsène Wenger-Max Hild. Le futur bâtisseur d’Arsenal était même venu à la maison du père à Seebach, le convaincre du talent de son fiston. Et d’intégrer le centre de formation du Racing.
« On livre surtout notre présence »
Et donc, il avait été un attaquant virevoltant, passant du club strasbourgeois au FC Mulhouse sans oublier Beauvais. Il marquait un peu, il livrait surtout alors des passes décisives.
« Puis je me suis reconverti dans quelque chose où l’humain est essentiel », reprend Richard Mazerand, 54 ans au compteur du temps.
En plus d’être éducateur (il officie à Seltz), il est devenu livreur de matériel médical, comme technico-commercial dans une petite entreprise de Wissembourg. Et ce depuis plus de vingt ans désormais.
« On livre des déambulateurs, des salles de bain aménagées, des lits médicalisés, des gants, des masques, etc. On assure la maintenance, aussi. Mais on livre surtout notre présence. Pour les personnes âgées, on est parfois la seule visite de la journée. »
Il dit qu’il est un complément aux aides-soignantes, aux aides à la personne et aux infirmières. « Pour eux, on est une fenêtre ouverte vers l’extérieur. Et moi, comme je parle alsacien, je suis vite devenu leur confident. »
Il est tellement leur confident qu’ils lui confient leurs ordonnances. « À Salmbach, où j’habite, les personnes âgées me les mettent directement dans la boîte aux lettres, raconte Richard Mazerand. Ces dernières semaines, je livre trois fois plus de médicaments que d’ordinaire. »
Et surtout, malgré les besoins urgents, son temps de travail baisse drastiquement. « Le patron a peur pour notre santé, comme pour celle des patients que l’on visite. Alors, on se partage le travail, deux heures par jour comme on est quatre sur le secteur. Et trois douches quotidiennes, alors que j’en prenais une seule. »
Et puis, il y a ce matériel qui manque puisque produit pour l’essentiel en… Chine. « Le patron en cherche partout où il peut. On nous demande de porter un masque et des gants, et surtout de ne plus avoir de contact avec les gens qu’on livre. C’est terrible pour ceux qui nous attendent comme un parent. Il est dur de trouver les mots pour leur expliquer », soupire Richard Mazerand, de plus en plus touché.
« Franchement, ça me rend triste de me dire que quelqu’un nous attend avec impatience derrière chaque porte. Et qu’on lui interdit de l’ouvrir. C’est pareil pour les Ehpad. Tout se passe sur le pas de la porte. »
Alors, Richard Mazerand rentre fatigué de ses tournées « après avoir désinfecté la voiture », l’esprit ailleurs. « Il y a deux mois, j’étais heureux de partir travailler tous les matins. Là, un truc me manque, c’est le contact avec mes petits vieux. En plus, Sylvie, mon épouse, s’inquiète pour moi. »
Sa voix s’étrangle quand il évoque le décès de son beau-frère, survenu il y a deux ans désormais. « Une mauvaise grippe, comme on dit. En bonne santé le matin, dans le coma le soir. Tant que tu n’as pas vécu ce genre de choses dramatiques, tu te penses à l’abri. »
Et Richard Mazerand avait là commencé à s’inquiéter dès le mois de février, demandant à ses joueurs de Seltz d’oublier certains gestes normaux de la vie sociale.
« La Chine, puis l’Italie. Comment penser que nous allions être épargnés! On m’avait pris pour un gentil fou, j’avais eu malheureusement raison. »
«Restez chez vous»
Depuis, Richard Mazerand rêve de reparler à ses personnes âgées, de réparer le matériel déficient, admire « profondément tout le personnel soignant, comme ces infirmières qui restent dormir avec leurs patients dans les Ehpad».Et pour résoudre au plus vite cette sale affaire, il répète en boucle les trois mots qui ont bousculé notre printemps. « Restez chez vous. »
Il sera ensuite enfin temps de se retrouver. Et pour Richard Mazerand de sillonner en sifflotant ses routes du nord de l’Alsace, pour aller écouter les mots de ses petits vieux. Avec bienveillance, les yeux brillants de vie.
dna
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Re: les anciens Joueurs
dna a écrit:
Le Grand témoin | Alexander Vencel (football, Jordanie), gardien de but du Racing de 1994 à 2000 « Si tu prends ta voiture, elle est confisquée »
Sélectionneur adjoint de la Jordanie depuis l’été 2018, l’ancien portier, puis entraîneur des gardiens du Racing, Alexander Vencel y vit un confinement très strict. Les autorités du pays ne plaisantent pas avec le respect des consignes. Récit.
Depuis bientôt deux mois, Alexander Vencel vit seul à Amman, la capitale de la Jordanie. Il y a quelques semaines, son épouse Gabriela est rentrée en Alsace pour rendre visite à leurs filles : Katarina (27 ans), qui achève ses études de médecine et occupe la maison familiale à Mittelhausbergen, et Michaela (23 ans), qui finit sa formation en management en Suisse.
Leur fils Alexander junior, jumeau de la cadette, formé au Racing sous la coupe de son père alors entraîneur des gardiens, suit, lui, des études d’informatique au Texas et y joue en équipe universitaire.
« En garde-à-vue si tu ne respectes pas les horaires de sortie »
Mais quand “Gaby” Vencel a voulu repartir en Jordanie pour y retrouver son mari, ancien portier emblématique du club strasbourgeois (1994-2000), elle en a été empêchée.
« Le mardi 17 mars, le pays a ordonné un confinement total et fermé ses frontières. Les Jordaniens en voyage ou vivant à l’étranger ont eu 48 h pour rentrer. Puis l’aéroport a fermé à son tour. “Gaby” a dû rester à “Mittel” avec “Katie”, alors que Michaela a juste eu le temps de regagner la Suisse. Nous ignorons quand nous nous reverrons. Le confinement a été instauré jusqu’au 15 avril. Mais le pays va rester fermé très longtemps, j’en suis persuadé. »
Le grand Alex, coach des gardiens et adjoint de la sélection jordanienne depuis l’été 2018 (voir encadré), s’accommode donc seul d’un confinement avec lequel les autorités ne badinent pas.
« Elles ont pris des mesures radicales le 17 mars alors qu’il n’y avait qu’un malade officiellement déclaré. Durant cinq jours, la population a été interdite de sortie. Les gens avaient fait leurs courses avant. Ce n’est que mercredi dernier que les restrictions se sont un peu assouplies, mais un peu seulement. »
Les sanctions encourues par ceux qui braveraient les interdits restent extrêmement sévères. « Pour l’instant, il y a eu 274 malades (30 sont guéris, ndlr) et cinq morts. Mais le gouvernement veut absolument juguler l’épidémie. Aujourd’hui, seules les personnes de 16 à 60 ans peuvent sortir, uniquement à pied, pour aller faire leurs courses dans l’épicerie la plus proche. Les magasins ne sont ouverts que de 10 à 18 h. Si tu traînes encore dans la rue quand les sirènes retentissent, tu es placé en garde-à-vue. Tout déplacement en voiture est interdit. 1 700 véhicules ont malgré tout été confisqués pour un mois dans les premières 48 heures et plus de 2 000 à ce jour. Ce comportement indiscipliné est d’autant plus stupide que l’armée, qui bloque les sorties de la ville, et la police sont partout. »
Cette chasse aux contrevenants ne vise d’ailleurs pas que le citoyen lambda. « Gare aux commerçants qui tentent de profiter de la situation. L’autre jour, une cliente s’est plainte auprès des policiers de l’augmentation scandaleuse des prix dans l’épicerie du coin. Ces derniers sont allés vérifier sur place et l’ont aussitôt fermée. »
Si tu veux te débarrasser de ta bagnole en Jordanie, c’est simple : tu n’as qu’à rouler 50 mètres ! Tu es tout de suite arrêté, ton véhicule est confisqué pour un mois et tu risques une amende de 500 euros ou plus et un an de prison
Alexander Vencel
« Comme si l’équipe de France s’entraînait tous les jours à Clairefontaine… »
L’ex-international tchécoslovaque, puis slovaque vit ainsi une nouvelle expérience extraordinaire, au sens littéral du terme, dans un pays qui lui en a déjà réservé quelques-unes.
Vencel le globe-trotter, qui a sillonné la planète et ses cinq continents lors de ses missions d’instructeur des gardiens à la FIFA, en a pourtant vu d’autres.
« Contrairement aux pays voisins comme le Qatar et les Émirats Arabes Unis, l’argent ne coule pas à flot ici. La Jordanie fait face à une grave crise financière. L’an dernier, le championnat n’est pas allé à son terme faute d’argent. Pendant sept mois, nous avons dû entraîner la sélection au quotidien, comme si l’équipe de France s’entraînait tous les jours à Clairefontaine avec Didier Deschamps et son staff. Mais bon, je m’adapte sans problème à la vie jordanienne. En temps normal, on peut circuler sans crainte, la vie est sûre et sécurisante. C’est une expérience très enrichissante sur laquelle je pourrais écrire des livres (il rit). »
Si l’envie lui en prend, il en aura tout le loisir ces prochains temps.
Une sélection à l’arrêt
Contrairement à l’Europe, la zone Asie, à laquelle est rattachée la Jordanie, a entamé depuis la fin de l’été 2019 les qualifications à la Coupe du monde 2022 au Qatar. Versée dans le groupe B avec l’Australie, le Koweït, le Népal et Taïwan, la sélection jordanienne dirigée par le Belge Vital Borkelmans et Alex Vencel occupe la deuxième place après cinq rencontres, à égalité avec le Koweït et deux points derrière l’Australie (quatre victoires et un match de moins).
Les Jordaniens ont remporté trois victoires, pour un nul 0-0 face aux Koweïti et une défaite 0-1 devant les Australiens.
« Le premier de chacun des huit groupes et les quatre meilleurs deuxièmes sont qualifiés pour le tour suivant et, surtout, pour le championnat d’Asie 2023», explique l’ex-gardien strasbourgeois.
« Nous aurions dû jouer fin mars un match décisif au Koweït auquel, je crois, nous sommes supérieurs, même si nous n’avons pas su le battre à l’aller. Evidemment, tout est reporté. Mais l’objectif est inchangé : finir parmi les douze qualifiés pour le championnat d’Asie et la suite des éliminatoires du mondial qatari. »
Le Grand témoin | Alexander Vencel (football, Jordanie), gardien de but du Racing de 1994 à 2000 « Si tu prends ta voiture, elle est confisquée »
Sélectionneur adjoint de la Jordanie depuis l’été 2018, l’ancien portier, puis entraîneur des gardiens du Racing, Alexander Vencel y vit un confinement très strict. Les autorités du pays ne plaisantent pas avec le respect des consignes. Récit.
Depuis bientôt deux mois, Alexander Vencel vit seul à Amman, la capitale de la Jordanie. Il y a quelques semaines, son épouse Gabriela est rentrée en Alsace pour rendre visite à leurs filles : Katarina (27 ans), qui achève ses études de médecine et occupe la maison familiale à Mittelhausbergen, et Michaela (23 ans), qui finit sa formation en management en Suisse.
Leur fils Alexander junior, jumeau de la cadette, formé au Racing sous la coupe de son père alors entraîneur des gardiens, suit, lui, des études d’informatique au Texas et y joue en équipe universitaire.
« En garde-à-vue si tu ne respectes pas les horaires de sortie »
Mais quand “Gaby” Vencel a voulu repartir en Jordanie pour y retrouver son mari, ancien portier emblématique du club strasbourgeois (1994-2000), elle en a été empêchée.
« Le mardi 17 mars, le pays a ordonné un confinement total et fermé ses frontières. Les Jordaniens en voyage ou vivant à l’étranger ont eu 48 h pour rentrer. Puis l’aéroport a fermé à son tour. “Gaby” a dû rester à “Mittel” avec “Katie”, alors que Michaela a juste eu le temps de regagner la Suisse. Nous ignorons quand nous nous reverrons. Le confinement a été instauré jusqu’au 15 avril. Mais le pays va rester fermé très longtemps, j’en suis persuadé. »
Le grand Alex, coach des gardiens et adjoint de la sélection jordanienne depuis l’été 2018 (voir encadré), s’accommode donc seul d’un confinement avec lequel les autorités ne badinent pas.
« Elles ont pris des mesures radicales le 17 mars alors qu’il n’y avait qu’un malade officiellement déclaré. Durant cinq jours, la population a été interdite de sortie. Les gens avaient fait leurs courses avant. Ce n’est que mercredi dernier que les restrictions se sont un peu assouplies, mais un peu seulement. »
Les sanctions encourues par ceux qui braveraient les interdits restent extrêmement sévères. « Pour l’instant, il y a eu 274 malades (30 sont guéris, ndlr) et cinq morts. Mais le gouvernement veut absolument juguler l’épidémie. Aujourd’hui, seules les personnes de 16 à 60 ans peuvent sortir, uniquement à pied, pour aller faire leurs courses dans l’épicerie la plus proche. Les magasins ne sont ouverts que de 10 à 18 h. Si tu traînes encore dans la rue quand les sirènes retentissent, tu es placé en garde-à-vue. Tout déplacement en voiture est interdit. 1 700 véhicules ont malgré tout été confisqués pour un mois dans les premières 48 heures et plus de 2 000 à ce jour. Ce comportement indiscipliné est d’autant plus stupide que l’armée, qui bloque les sorties de la ville, et la police sont partout. »
Cette chasse aux contrevenants ne vise d’ailleurs pas que le citoyen lambda. « Gare aux commerçants qui tentent de profiter de la situation. L’autre jour, une cliente s’est plainte auprès des policiers de l’augmentation scandaleuse des prix dans l’épicerie du coin. Ces derniers sont allés vérifier sur place et l’ont aussitôt fermée. »
Si tu veux te débarrasser de ta bagnole en Jordanie, c’est simple : tu n’as qu’à rouler 50 mètres ! Tu es tout de suite arrêté, ton véhicule est confisqué pour un mois et tu risques une amende de 500 euros ou plus et un an de prison
Alexander Vencel
« Comme si l’équipe de France s’entraînait tous les jours à Clairefontaine… »
L’ex-international tchécoslovaque, puis slovaque vit ainsi une nouvelle expérience extraordinaire, au sens littéral du terme, dans un pays qui lui en a déjà réservé quelques-unes.
Vencel le globe-trotter, qui a sillonné la planète et ses cinq continents lors de ses missions d’instructeur des gardiens à la FIFA, en a pourtant vu d’autres.
« Contrairement aux pays voisins comme le Qatar et les Émirats Arabes Unis, l’argent ne coule pas à flot ici. La Jordanie fait face à une grave crise financière. L’an dernier, le championnat n’est pas allé à son terme faute d’argent. Pendant sept mois, nous avons dû entraîner la sélection au quotidien, comme si l’équipe de France s’entraînait tous les jours à Clairefontaine avec Didier Deschamps et son staff. Mais bon, je m’adapte sans problème à la vie jordanienne. En temps normal, on peut circuler sans crainte, la vie est sûre et sécurisante. C’est une expérience très enrichissante sur laquelle je pourrais écrire des livres (il rit). »
Si l’envie lui en prend, il en aura tout le loisir ces prochains temps.
Une sélection à l’arrêt
Contrairement à l’Europe, la zone Asie, à laquelle est rattachée la Jordanie, a entamé depuis la fin de l’été 2019 les qualifications à la Coupe du monde 2022 au Qatar. Versée dans le groupe B avec l’Australie, le Koweït, le Népal et Taïwan, la sélection jordanienne dirigée par le Belge Vital Borkelmans et Alex Vencel occupe la deuxième place après cinq rencontres, à égalité avec le Koweït et deux points derrière l’Australie (quatre victoires et un match de moins).
Les Jordaniens ont remporté trois victoires, pour un nul 0-0 face aux Koweïti et une défaite 0-1 devant les Australiens.
« Le premier de chacun des huit groupes et les quatre meilleurs deuxièmes sont qualifiés pour le tour suivant et, surtout, pour le championnat d’Asie 2023», explique l’ex-gardien strasbourgeois.
« Nous aurions dû jouer fin mars un match décisif au Koweït auquel, je crois, nous sommes supérieurs, même si nous n’avons pas su le battre à l’aller. Evidemment, tout est reporté. Mais l’objectif est inchangé : finir parmi les douze qualifiés pour le championnat d’Asie et la suite des éliminatoires du mondial qatari. »
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Re: les anciens Joueurs
directracing a écrit:
Ricardo Faty aimerait bien finir sa carrière au Racing
Lors de notre émission de ce mardi soir, nous avons demandé à Ricardo Faty si le Racing Club de Strasbourg s'était manifesté durant ces dernières saison en lui faisant part d'un quelconque intérêt. L'ancien milieu de terrain strasbourgeois a répondu très clairement et a également précisé qu'il se verrait bien terminer sa carrière en Alsace.
Ricardo Faty aimerait bien finir sa carrière au Racing
Lors de notre émission de ce mardi soir, nous avons demandé à Ricardo Faty si le Racing Club de Strasbourg s'était manifesté durant ces dernières saison en lui faisant part d'un quelconque intérêt. L'ancien milieu de terrain strasbourgeois a répondu très clairement et a également précisé qu'il se verrait bien terminer sa carrière en Alsace.
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Re: les anciens Joueurs
Le jour où Fabrice Ehret marqua deux buts au Parc des Princes
Nous sommes en janvier 2000. Paris, alors deuxième, accueille le Racing Club de Strasbourg, 14ème. Un match bien particulier puisqu’à peine entamé, le match avait déjà son lot d'imprévus. Alors que l'arbitre de la rencontre, Mr Fraise, estimait que les maillots strasbourgeois ressemblaient trop à ceux des Parisiens, c'est avec un maillot blanc au col rouge que Strasbourg tenta de faire un coup. Un coup, c'est sans doute ce qu'a pensé faire Claude Le Roy en titularisant Mamadou Bagayoko (attaquant de 20 ans) en défense centrale au marquage de l'attaquant Christian. Pari perdu puisque le joueur du PSG inscriva quatre buts. Coté Alsacien, Fabrice Ehret s'illustra en marquant un doublé en fin de rencontre, anecdotique.
https://www.youtube.com/watch?v=6BKTrR6Npx8
directracing
Nous sommes en janvier 2000. Paris, alors deuxième, accueille le Racing Club de Strasbourg, 14ème. Un match bien particulier puisqu’à peine entamé, le match avait déjà son lot d'imprévus. Alors que l'arbitre de la rencontre, Mr Fraise, estimait que les maillots strasbourgeois ressemblaient trop à ceux des Parisiens, c'est avec un maillot blanc au col rouge que Strasbourg tenta de faire un coup. Un coup, c'est sans doute ce qu'a pensé faire Claude Le Roy en titularisant Mamadou Bagayoko (attaquant de 20 ans) en défense centrale au marquage de l'attaquant Christian. Pari perdu puisque le joueur du PSG inscriva quatre buts. Coté Alsacien, Fabrice Ehret s'illustra en marquant un doublé en fin de rencontre, anecdotique.
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Re: les anciens Joueurs
Valérien Ismaël : « On vit au jour le jour »
Même si le Linzer ASK, leader avant la phase finale de Bundesliga autrichienne, a été le premier club du pays à reprendre l’entraînement lundi, son coach, le Strasbourgeois Valérien Ismaël, peine à se projeter sur une fin de saison toujours hypothétique.
Valérien Ismaël ne boude pas son plaisir. Mais à l’autre bout du fil, l’ancien défenseur du Racing (44 ans), dont la carrière, achevée en 2009, a bifurqué vers l’Allemagne en 2003, puis l’Autriche fin mai 2019 avec sa nomination comme coach du Linzer ASK, reste mesuré.
Lundi, le LASK, lauréat de la saison régulière et leader avant la phase finale réservée aux six meilleurs, a été le premier à retrouver les pelouses d’entraînement. Presqu’une renaissance après un confinement que le natif de Strasbourg qualifie de « long et pesant.»
« Tu ne te sens pas étouffé »
« Sitôt notre défaite en 8e de finale aller de Ligue Europa le 12 mars chez nous (0-5), j’ai donné deux jours de repos aux joueurs. Je suis rentré chez moi, en famille, à Erding, près de Munich, et nous sommes restés confinés plus de cinq semaines. N’étaient autorisées que les sorties pour faire des courses. Depuis le 14 avril, les autorités ont lâché du lest. Les gens peuvent circuler à peu près librement, notamment pour faire du sport, mais pas en groupe et avec un port du masque obligatoire. La vie retrouve une certaine normalité. Tu ne te sens pas étouffé. »
Valérien Ismaël chez lui, au début du confinement
Ce déconfinement progressif, lancé grâce à la relative maîtrise de la pandémie – ‘’seulement’’ 470 morts en Autriche selon le décompte de ce début de semaine -, se double, au Linzer ASK, de moyens de dépistage qui contrastent avec la pénurie dans l’Hexagone.
« Depuis samedi, notre club organise des tests Covid-19 quotidiens pour les joueurs, le staff et les employés. Nous recevons le matin un kit avec brosse et pipette pour des prélèvements dans la gorge. Les résultats, connus en soirée, valident ou non notre présence à l’entraînement du lendemain. L’un de mes adjoints et un joueur étaient positifs au coronavirus samedi, mais négatifs dimanche. Pour réintégrer le collectif, il faut être négatif deux jours de suite. Ces tests permettent d’isoler très vite tout élément positif pour limiter la contagion. »
La phrase
Le président du LASK (Peter-Michael Reichel) a proposé des tests Covid-19 aux plus fidèles supporters, VIP et abonnés. C’est sa façon de les remercier de n’avoir pas demandé, pour aider le club, le remboursement des billets de notre 8e aller d’Europa League contre Manchester United joué à huis clos le 12 mars (0-5).
Valérien Ismaël
«Si des clubs sont mis en quarantaine, la saison s’arrête»
Les séances font également l’objet d’une étroite surveillance à laquelle l’entraîneur souscrit sans réserve. «Les joueurs arrivent en tenue, utilisent des bouteilles d’eau personnalisées, repartent sans s’être douchés et emportent des paniers repas préparés par le club. Ils travaillent sur deux terrains par groupes de six, toujours les mêmes. A 10h pour les groupes 1 et 2, 11h15 pour les 3 et 4. Seul l’entraîneur que je suis est autorisé à passer de l’un à l’autre. Le club fait tout pour garantir notre sécurité. Quand, après cinq semaines et demie de confinement, on t’autorise à reprendre ton métier, il n’y a pas de questions à se poser. »
L’un des plus beaux palmarès du football alsacien et son staff avaient d’ailleurs anticipé. « Notre plan était établi depuis quinze jours. J’avais échangé avec beaucoup d’entraîneurs, de préparateurs physiques et de directeurs sportifs en Allemagne. Physiquement, les joueurs sont bien. En visuel, ils n’ont pas pris de poids. Mais après une aussi longue coupure, tu ne peux pas démarrer fort, car l’entretien individuel en confinement diffère des mouvements spécifiques du foot. L’entraînement par groupes permet d’insister sur les détails. Ce n’est pas inintéressant.»
Une équation à deux inconnues, dont la résolution n’est pas simple, subsiste cependant : la date de début de la 2e phase – à huis clos sans doute – et son déroulement jusqu’à son terme.
«La Fédération autrichienne a transmis à l’Etat un projet avec reprise du championnat mi-mai et clôture fin juin. Une décision doit être prise ce vendredi», énonce l’Alsacien. « Mais des zones d’ombre demeurent. Les tests Covid-19 coûtent par exemple énormément d’argent. Notre club les finance, mais d’autres clubs autrichiens n’en ont pas les moyens. De fait, si certains de leurs joueurs, voire leur effectif, doivent être placés en quarantaine, la saison s’arrêtera d’elle-même. Aujourd’hui, je ne peux pas me projeter, ni me concentrer sur la semaine suivante, encore moins sur nos dix matches de Bundesliga et notre 8e retour d’Europa League à Manchester. On vit au jour le jour.»
Un premier titre depuis 55 ans ?
Linz n’a enlevé qu’une fois le championnat et la Coupe d’Autriche, l’année de son historique doublé, en 1965. Rétrogradé chez les amateurs en 2012, encore pensionnaire de 3e division en 2013-2014, le LASK a été sacré vice-champion en 2019, avant la nomination de Valérien Ismaël.
Sous les ordres de l’ex-Racingman, il a dominé la saison régulière avec 17 victoires, 3 nuls, 2 défaites, six points devant le sextuple tenant du titre, le Red Bull Salzbourg, qu’il est allé battre chez lui (3-2).
Il a aussi tracé son plus beau parcours européen, malgré l’accroc de son 8e aller de Ligue Europa perdu 5-0 à domicile contre Manchester United «dans des conditions particulières» (huis clos et 3 buts encaissés après la 81e minute).
Le LASK a ainsi terrassé le FC Bâle au 3e tour qualificatif de la Ligue des Champions (2-1 à Bâle, puis 3-1 à Linz), avant de chuter en barrages face au FC Bruges (0-1, 1-2). Puis pour la première fois de son histoire, il a enlevé son groupe de Ligue Europa, avec 4 succès, 1 nul, 1 revers, devant le Sporting Lisbonne, le PSV Eindhoven et Rosenborg.
« La moitié des points de la saison régulière est conservée. Si le championnat reprend, nous attaquerons la phase finale avec 3 longueurs d’avance sur Salzbourg », calcule le Strasbourgeois dont le club peut viser un 2e sacre 55 ans après. «Sportivement, je n’ai plus les mêmes certitudes. Il y a six semaines, nous étions sur notre élan. La ‘’pause’’ coronavirus a cassé notre rythme et changé la donne. C’est comme si on préparait une nouvelle saison, sans garantie de la finir.»
Valérien Ismaël en bref
Né le 28 septembre 1975 à Strasbourg (44 ans). Défenseur central formé au Racing.
Carrière : Strasbourg (jusqu’en 1998, janv.-juin 2001, 2002-03), Crystal Palace (1999-2000), Lens (1998-99, 2001-02), Werder Brême (2003-05), Bayern Munich (2005-janv. 2008), Hanovre (janv. 2008-09).
Entraîneur : réserve de Hanovre (nov ; 2011-13), réserve de Wolfsburg (2013-14, 2015-oct. 2016), Nuremberg (juil.-nov. 2014), Wolfsburg (oct. 2016-fév. 2017), Smyrnis (Grèce, juil.-août 2018), Linzer ASK (depuis 2019).
Palmarès (principaux titres) : Coupes de la Ligue 1997 (Strasbourg) et 1999 (Lens). Coupe de France 2001 (Strasbourg). Doublé Coupe – Championnat en 2004 (Brême) et 2006 (Munich).
dna
Même si le Linzer ASK, leader avant la phase finale de Bundesliga autrichienne, a été le premier club du pays à reprendre l’entraînement lundi, son coach, le Strasbourgeois Valérien Ismaël, peine à se projeter sur une fin de saison toujours hypothétique.
Valérien Ismaël ne boude pas son plaisir. Mais à l’autre bout du fil, l’ancien défenseur du Racing (44 ans), dont la carrière, achevée en 2009, a bifurqué vers l’Allemagne en 2003, puis l’Autriche fin mai 2019 avec sa nomination comme coach du Linzer ASK, reste mesuré.
Lundi, le LASK, lauréat de la saison régulière et leader avant la phase finale réservée aux six meilleurs, a été le premier à retrouver les pelouses d’entraînement. Presqu’une renaissance après un confinement que le natif de Strasbourg qualifie de « long et pesant.»
« Tu ne te sens pas étouffé »
« Sitôt notre défaite en 8e de finale aller de Ligue Europa le 12 mars chez nous (0-5), j’ai donné deux jours de repos aux joueurs. Je suis rentré chez moi, en famille, à Erding, près de Munich, et nous sommes restés confinés plus de cinq semaines. N’étaient autorisées que les sorties pour faire des courses. Depuis le 14 avril, les autorités ont lâché du lest. Les gens peuvent circuler à peu près librement, notamment pour faire du sport, mais pas en groupe et avec un port du masque obligatoire. La vie retrouve une certaine normalité. Tu ne te sens pas étouffé. »
Valérien Ismaël chez lui, au début du confinement
Ce déconfinement progressif, lancé grâce à la relative maîtrise de la pandémie – ‘’seulement’’ 470 morts en Autriche selon le décompte de ce début de semaine -, se double, au Linzer ASK, de moyens de dépistage qui contrastent avec la pénurie dans l’Hexagone.
« Depuis samedi, notre club organise des tests Covid-19 quotidiens pour les joueurs, le staff et les employés. Nous recevons le matin un kit avec brosse et pipette pour des prélèvements dans la gorge. Les résultats, connus en soirée, valident ou non notre présence à l’entraînement du lendemain. L’un de mes adjoints et un joueur étaient positifs au coronavirus samedi, mais négatifs dimanche. Pour réintégrer le collectif, il faut être négatif deux jours de suite. Ces tests permettent d’isoler très vite tout élément positif pour limiter la contagion. »
La phrase
Le président du LASK (Peter-Michael Reichel) a proposé des tests Covid-19 aux plus fidèles supporters, VIP et abonnés. C’est sa façon de les remercier de n’avoir pas demandé, pour aider le club, le remboursement des billets de notre 8e aller d’Europa League contre Manchester United joué à huis clos le 12 mars (0-5).
Valérien Ismaël
«Si des clubs sont mis en quarantaine, la saison s’arrête»
Les séances font également l’objet d’une étroite surveillance à laquelle l’entraîneur souscrit sans réserve. «Les joueurs arrivent en tenue, utilisent des bouteilles d’eau personnalisées, repartent sans s’être douchés et emportent des paniers repas préparés par le club. Ils travaillent sur deux terrains par groupes de six, toujours les mêmes. A 10h pour les groupes 1 et 2, 11h15 pour les 3 et 4. Seul l’entraîneur que je suis est autorisé à passer de l’un à l’autre. Le club fait tout pour garantir notre sécurité. Quand, après cinq semaines et demie de confinement, on t’autorise à reprendre ton métier, il n’y a pas de questions à se poser. »
L’un des plus beaux palmarès du football alsacien et son staff avaient d’ailleurs anticipé. « Notre plan était établi depuis quinze jours. J’avais échangé avec beaucoup d’entraîneurs, de préparateurs physiques et de directeurs sportifs en Allemagne. Physiquement, les joueurs sont bien. En visuel, ils n’ont pas pris de poids. Mais après une aussi longue coupure, tu ne peux pas démarrer fort, car l’entretien individuel en confinement diffère des mouvements spécifiques du foot. L’entraînement par groupes permet d’insister sur les détails. Ce n’est pas inintéressant.»
Une équation à deux inconnues, dont la résolution n’est pas simple, subsiste cependant : la date de début de la 2e phase – à huis clos sans doute – et son déroulement jusqu’à son terme.
«La Fédération autrichienne a transmis à l’Etat un projet avec reprise du championnat mi-mai et clôture fin juin. Une décision doit être prise ce vendredi», énonce l’Alsacien. « Mais des zones d’ombre demeurent. Les tests Covid-19 coûtent par exemple énormément d’argent. Notre club les finance, mais d’autres clubs autrichiens n’en ont pas les moyens. De fait, si certains de leurs joueurs, voire leur effectif, doivent être placés en quarantaine, la saison s’arrêtera d’elle-même. Aujourd’hui, je ne peux pas me projeter, ni me concentrer sur la semaine suivante, encore moins sur nos dix matches de Bundesliga et notre 8e retour d’Europa League à Manchester. On vit au jour le jour.»
Un premier titre depuis 55 ans ?
Linz n’a enlevé qu’une fois le championnat et la Coupe d’Autriche, l’année de son historique doublé, en 1965. Rétrogradé chez les amateurs en 2012, encore pensionnaire de 3e division en 2013-2014, le LASK a été sacré vice-champion en 2019, avant la nomination de Valérien Ismaël.
Sous les ordres de l’ex-Racingman, il a dominé la saison régulière avec 17 victoires, 3 nuls, 2 défaites, six points devant le sextuple tenant du titre, le Red Bull Salzbourg, qu’il est allé battre chez lui (3-2).
Il a aussi tracé son plus beau parcours européen, malgré l’accroc de son 8e aller de Ligue Europa perdu 5-0 à domicile contre Manchester United «dans des conditions particulières» (huis clos et 3 buts encaissés après la 81e minute).
Le LASK a ainsi terrassé le FC Bâle au 3e tour qualificatif de la Ligue des Champions (2-1 à Bâle, puis 3-1 à Linz), avant de chuter en barrages face au FC Bruges (0-1, 1-2). Puis pour la première fois de son histoire, il a enlevé son groupe de Ligue Europa, avec 4 succès, 1 nul, 1 revers, devant le Sporting Lisbonne, le PSV Eindhoven et Rosenborg.
« La moitié des points de la saison régulière est conservée. Si le championnat reprend, nous attaquerons la phase finale avec 3 longueurs d’avance sur Salzbourg », calcule le Strasbourgeois dont le club peut viser un 2e sacre 55 ans après. «Sportivement, je n’ai plus les mêmes certitudes. Il y a six semaines, nous étions sur notre élan. La ‘’pause’’ coronavirus a cassé notre rythme et changé la donne. C’est comme si on préparait une nouvelle saison, sans garantie de la finir.»
Valérien Ismaël en bref
Né le 28 septembre 1975 à Strasbourg (44 ans). Défenseur central formé au Racing.
Carrière : Strasbourg (jusqu’en 1998, janv.-juin 2001, 2002-03), Crystal Palace (1999-2000), Lens (1998-99, 2001-02), Werder Brême (2003-05), Bayern Munich (2005-janv. 2008), Hanovre (janv. 2008-09).
Entraîneur : réserve de Hanovre (nov ; 2011-13), réserve de Wolfsburg (2013-14, 2015-oct. 2016), Nuremberg (juil.-nov. 2014), Wolfsburg (oct. 2016-fév. 2017), Smyrnis (Grèce, juil.-août 2018), Linzer ASK (depuis 2019).
Palmarès (principaux titres) : Coupes de la Ligue 1997 (Strasbourg) et 1999 (Lens). Coupe de France 2001 (Strasbourg). Doublé Coupe – Championnat en 2004 (Brême) et 2006 (Munich).
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Re: les anciens Joueurs
dna a écrit:
Bundesliga : les entraînements ont repris au SC Fribourg Jonathan Schmid (SC Fribourg) veut mouiller le maillot
Jonathan Schmid (à droite) a hâte de pouvoir retourner au duel et de reprendre les jeux réduits à l’entraînement.
Voilà plus de deux semaines que le SC Fribourg a repris l’entraînement. Une véritable soupape pour l’Alsacien Jonathan Schmid qui n’attend plus que le retour de la Bundesliga. Si les conditions sanitaires le permettent.
Quand on est petit, à l’école, on attend tous que la cloche, synonyme de récréation ou de retour à la maison, retentisse. Quand on grandit, on guette parfois avec impatience la sonnerie du téléphone qui indiquera l’heure où on reprendra le travail. Jonathan Schmid a connu les deux situations. Et c’est avec un certain soulagement qu’il a appris, il y a deux semaines, que des entraînements étaient à nouveau prévus sur les installations du SC Fribourg.
Un test Covid-19 tous les jeudis
Après trois semaines de confinement, l’Alsacien a donc pu reprendre la route du Schwarzwald-Stadion. À des horaires bien précis pour éviter de croiser ses coéquipiers. « On a commencé par reprendre par groupes de deux joueurs avec un entraîneur. Moi, j’étais avec Yoric Ravet (un autre Français) , indique le piston droit du SCF. On avait trois séances par semaine. On arrivait en tenue et on repartait sans se doucher. Et entre les deux, on faisait beaucoup de parcours techniques avec le ballon, du fractionné, de longues courses aussi… »
Si le club badois a pu retrouver ses pelouses d’entraînement, c’est parce que le ministère de l’éducation et de la culture du Bade-Wurtemberg l’y a autorisé, à condition de respecter des mesures strictes. Fribourg a donc mis en place un fonctionnement particulier pour éviter de contrevenir aux règles. Tous les jeudis, par exemple, l’effectif passe un test Covid-19, tous négatifs jusqu’ici.
« Nous respectons scrupuleusement toutes les règles d’hygiène et de comportement dictées par les autorités compétentes. Les exigences en matière de distance et d’hygiène sont observées rigoureusement, fait savoir Jochen Saier, le directeur général du SCF sur le site Internet du club. Des exercices où le respect d’une distance de sécurité n’est pas possible, comme les duels, ne sont bien sûr pas au programme. »
Si chaque joueur était astreint à un entraînement individuel à la maison durant le confinement, ce qui est toujours le cas du reste, refouler le gazon n’en était pas moins une nécessité selon Daniel Wolf. « Au niveau de la gestion de l’entraînement, c’est important pour des professionnels de s’habituer à retrouver la charge de travail propre à la pratique du football, insiste le préparateur physique. Grâce à des séances spécifiques avec le ballon sur le terrain, nous voulons éviter les blessures et les problèmes de santé lors de la reprise de la saison. »
« D’ici une ou deux semaines, peut-être qu’on s’entraînera à nouveau au complet »
Celle-ci pourrait intervenir dès le 9 mai. Les présidents des clubs réunis ce jeudi en visioconférence devaient en acter le principe, l’idée étant de boucler le championnat d’ici le 30 juin pour toucher les 300 millions d’euros des droits TV. Même s’il faudra pour cela jouer d’abord à huis clos et respecter un cahier des charges drastique.
Jonathan Schmid, qui désormais côtoie trois partenaires lors de ses entraînements, se dit prêt à entrer dans le vif du sujet. « Déjà, même si d’un côté les conditions sont bizarres, je suis content d’avoir retrouvé les terrains et de revoir certains coéquipiers. Ça fait du bien, c’est un retour vers une certaine normalité, apprécie celui qui fêtera dans deux mois son 30e anniversaire. D’ici une ou deux semaines, peut-être qu’on s’entraînera à nouveau au complet. Les jeux réduits me manquent. Depuis un mois, on se prépare, c’est plus qu’en été ! »
Huitième, à un point d’une place européenne, Fribourg aura encore quelque chose à jouer d’ici la fin de la saison. Plus que l’enjeu, c’est tout simplement le plaisir de retrouver la compétition qui motive le plus le Strasbourgeois. « La seule chose qui sera dommage, c’est qu’on jouera sans le public qui est formidable en Allemagne, nuance-t-il. Mais on a vraiment trop envie de reprendre le championnat. »
Un avis que doivent partager la majorité des footballeurs professionnels ces temps-ci…
Bundesliga : les entraînements ont repris au SC Fribourg Jonathan Schmid (SC Fribourg) veut mouiller le maillot
Jonathan Schmid (à droite) a hâte de pouvoir retourner au duel et de reprendre les jeux réduits à l’entraînement.
Voilà plus de deux semaines que le SC Fribourg a repris l’entraînement. Une véritable soupape pour l’Alsacien Jonathan Schmid qui n’attend plus que le retour de la Bundesliga. Si les conditions sanitaires le permettent.
Quand on est petit, à l’école, on attend tous que la cloche, synonyme de récréation ou de retour à la maison, retentisse. Quand on grandit, on guette parfois avec impatience la sonnerie du téléphone qui indiquera l’heure où on reprendra le travail. Jonathan Schmid a connu les deux situations. Et c’est avec un certain soulagement qu’il a appris, il y a deux semaines, que des entraînements étaient à nouveau prévus sur les installations du SC Fribourg.
Un test Covid-19 tous les jeudis
Après trois semaines de confinement, l’Alsacien a donc pu reprendre la route du Schwarzwald-Stadion. À des horaires bien précis pour éviter de croiser ses coéquipiers. « On a commencé par reprendre par groupes de deux joueurs avec un entraîneur. Moi, j’étais avec Yoric Ravet (un autre Français) , indique le piston droit du SCF. On avait trois séances par semaine. On arrivait en tenue et on repartait sans se doucher. Et entre les deux, on faisait beaucoup de parcours techniques avec le ballon, du fractionné, de longues courses aussi… »
Si le club badois a pu retrouver ses pelouses d’entraînement, c’est parce que le ministère de l’éducation et de la culture du Bade-Wurtemberg l’y a autorisé, à condition de respecter des mesures strictes. Fribourg a donc mis en place un fonctionnement particulier pour éviter de contrevenir aux règles. Tous les jeudis, par exemple, l’effectif passe un test Covid-19, tous négatifs jusqu’ici.
« Nous respectons scrupuleusement toutes les règles d’hygiène et de comportement dictées par les autorités compétentes. Les exigences en matière de distance et d’hygiène sont observées rigoureusement, fait savoir Jochen Saier, le directeur général du SCF sur le site Internet du club. Des exercices où le respect d’une distance de sécurité n’est pas possible, comme les duels, ne sont bien sûr pas au programme. »
Si chaque joueur était astreint à un entraînement individuel à la maison durant le confinement, ce qui est toujours le cas du reste, refouler le gazon n’en était pas moins une nécessité selon Daniel Wolf. « Au niveau de la gestion de l’entraînement, c’est important pour des professionnels de s’habituer à retrouver la charge de travail propre à la pratique du football, insiste le préparateur physique. Grâce à des séances spécifiques avec le ballon sur le terrain, nous voulons éviter les blessures et les problèmes de santé lors de la reprise de la saison. »
« D’ici une ou deux semaines, peut-être qu’on s’entraînera à nouveau au complet »
Celle-ci pourrait intervenir dès le 9 mai. Les présidents des clubs réunis ce jeudi en visioconférence devaient en acter le principe, l’idée étant de boucler le championnat d’ici le 30 juin pour toucher les 300 millions d’euros des droits TV. Même s’il faudra pour cela jouer d’abord à huis clos et respecter un cahier des charges drastique.
Jonathan Schmid, qui désormais côtoie trois partenaires lors de ses entraînements, se dit prêt à entrer dans le vif du sujet. « Déjà, même si d’un côté les conditions sont bizarres, je suis content d’avoir retrouvé les terrains et de revoir certains coéquipiers. Ça fait du bien, c’est un retour vers une certaine normalité, apprécie celui qui fêtera dans deux mois son 30e anniversaire. D’ici une ou deux semaines, peut-être qu’on s’entraînera à nouveau au complet. Les jeux réduits me manquent. Depuis un mois, on se prépare, c’est plus qu’en été ! »
Huitième, à un point d’une place européenne, Fribourg aura encore quelque chose à jouer d’ici la fin de la saison. Plus que l’enjeu, c’est tout simplement le plaisir de retrouver la compétition qui motive le plus le Strasbourgeois. « La seule chose qui sera dommage, c’est qu’on jouera sans le public qui est formidable en Allemagne, nuance-t-il. Mais on a vraiment trop envie de reprendre le championnat. »
Un avis que doivent partager la majorité des footballeurs professionnels ces temps-ci…
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Re: les anciens Joueurs
directracing a écrit:
Vauvenargue Kehi de retour à Biesheim
Il avait gardé les cages du Racing pendant 36 rencontres (CFA2, CFA et National) avant de s'envoler pour Biesheim et de devenir le titulaire indiscutable pendant 5 saisons de National 3. Après une pige cette année du coté d'Offenbourg (11 matchs), il est de retour dans le Haut-Rhin.
Vauvenargue Kehi de retour à Biesheim
Il avait gardé les cages du Racing pendant 36 rencontres (CFA2, CFA et National) avant de s'envoler pour Biesheim et de devenir le titulaire indiscutable pendant 5 saisons de National 3. Après une pige cette année du coté d'Offenbourg (11 matchs), il est de retour dans le Haut-Rhin.
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Re: les anciens Joueurs
directracing a écrit:
Peguy Luyindula nouveau directeur sportif de Dijon
L'ancien joueur du Racing Club de Strasbourg vient d'être nommé par le club de Dijon, directeur sportif. Alors que le DFCO remanie de fond en comble son organigramme, Peguy Luyindula était alors que conseiller du président Delcourt mais lors du prochain exercice, il aura en charge notamment de créer la cellule de recrutement.
Peguy Luyindula nouveau directeur sportif de Dijon
L'ancien joueur du Racing Club de Strasbourg vient d'être nommé par le club de Dijon, directeur sportif. Alors que le DFCO remanie de fond en comble son organigramme, Peguy Luyindula était alors que conseiller du président Delcourt mais lors du prochain exercice, il aura en charge notamment de créer la cellule de recrutement.
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Re: les anciens Joueurs
directracing a écrit:
Louis Pelletier : "C’est un sentiment de joie d’être passé par ce club et cette ville"
Arrivé de Bastia à l'été 2017, Louis Pelletier (Crédit photo @NH pour le LGEF) le gardien numéro 4 du Racing Club de Strasbourg, ne sera malheureusement pas conservé. Après trois saisons en Alsace, il compte bien rebondir, au plus vite. Entretien...
Après trois saisons au Racing Club de Strasbourg, tu n'as pas été conservé par le club. Tout d'abord, comment as-tu pris cette nouvelle ?
J’étais très déçu de cette nouvelle. Strasbourg c’est un club qui m’a fait énormément grandir et j’aurais aimé m’inscrire dans la durée au club mais c’est le foot, le club a estimé qu’il ne voulait pas continuer à travailler avec moi mais je ne regrette rien de mon passage au Racing. Je suis déjà focalisé sur le futur et déterminé à rebondir.
Travailler avec un international Belge, Français et Japonais a dû te faire engranger pas mal d'expérience non ?
Oui effectivement c’était une chance pour moi de travailler avec ces trois gardiens, j’ai beaucoup appris. Il y’a aussi Jean-Yves Hours. Ces quatre personnes m’ont beaucoup apporté et m’ont fait énormément progresser, c’était un régal de travailler avec eux, je prenais tous les conseils qu’ils me donnaient, j’étais très observateur à chaque entraînement et je tenais encore à les remercier pour tout ce qu’ils m’ont apporté et je leurs souhaite le meilleure pour la suite.
Au final, tu estimes n'avoir pas pu provoquer la chance ou tu penses qu'on ne te l'a pas donné ?
Je pense que je ne l’ai pas provoqué, j’aurais aimé faire mieux mais c’est comme ça, la chance ne m’a pas de souri mais ça veut aussi dire qu’il faut que je progresse. C’est une leçon que la vie me donne à moi de la retenir et de continuer à travailler pour passer des paliers et un jour arriver au haut niveau.
Si tu avais un regret au final de ton expérience dans ce club
Mon regret je pense, c’est de ne pas avoir signé professionnel mais sinon j’ai passé trois années incroyables.
Quel souvenir te restera de ton passage au Racing ?
Des souvenirs j’en ai pas mal, j’ai rencontré des personnes incroyables que ce soit sur ou en dehors du terrain. C’est un sentiment de joie d’être passé par ce club et cette ville.
Tu n'as que 20 ans et l'avenir devant toi, c'est peut être trop tôt mais as-tu déjà un nouveau projet, des premiers contacts ?
Oui j’ai déjà des contacts donc je verrais, nous sommes en plus dans une période difficile et mon agent travaille d’arrache pied pour me trouver un projet où je serais le plus épanouie possible donc je verrais bien dans les semaines à venir.
Que peut-on te souhaiter pour la suite ?
Ce qu’on peut me souhaiter c’est déjà d’avoir la santé dans cette période compliquée et d’être heureux dans ma vie personnelle et ma vie de footballeur. Pour moi d’être heureux c’est le plus important et aussi d’avoir le meilleure dans ma carrière
Louis Pelletier : "C’est un sentiment de joie d’être passé par ce club et cette ville"
Arrivé de Bastia à l'été 2017, Louis Pelletier (Crédit photo @NH pour le LGEF) le gardien numéro 4 du Racing Club de Strasbourg, ne sera malheureusement pas conservé. Après trois saisons en Alsace, il compte bien rebondir, au plus vite. Entretien...
Après trois saisons au Racing Club de Strasbourg, tu n'as pas été conservé par le club. Tout d'abord, comment as-tu pris cette nouvelle ?
J’étais très déçu de cette nouvelle. Strasbourg c’est un club qui m’a fait énormément grandir et j’aurais aimé m’inscrire dans la durée au club mais c’est le foot, le club a estimé qu’il ne voulait pas continuer à travailler avec moi mais je ne regrette rien de mon passage au Racing. Je suis déjà focalisé sur le futur et déterminé à rebondir.
Travailler avec un international Belge, Français et Japonais a dû te faire engranger pas mal d'expérience non ?
Oui effectivement c’était une chance pour moi de travailler avec ces trois gardiens, j’ai beaucoup appris. Il y’a aussi Jean-Yves Hours. Ces quatre personnes m’ont beaucoup apporté et m’ont fait énormément progresser, c’était un régal de travailler avec eux, je prenais tous les conseils qu’ils me donnaient, j’étais très observateur à chaque entraînement et je tenais encore à les remercier pour tout ce qu’ils m’ont apporté et je leurs souhaite le meilleure pour la suite.
Au final, tu estimes n'avoir pas pu provoquer la chance ou tu penses qu'on ne te l'a pas donné ?
Je pense que je ne l’ai pas provoqué, j’aurais aimé faire mieux mais c’est comme ça, la chance ne m’a pas de souri mais ça veut aussi dire qu’il faut que je progresse. C’est une leçon que la vie me donne à moi de la retenir et de continuer à travailler pour passer des paliers et un jour arriver au haut niveau.
Si tu avais un regret au final de ton expérience dans ce club
Mon regret je pense, c’est de ne pas avoir signé professionnel mais sinon j’ai passé trois années incroyables.
Quel souvenir te restera de ton passage au Racing ?
Des souvenirs j’en ai pas mal, j’ai rencontré des personnes incroyables que ce soit sur ou en dehors du terrain. C’est un sentiment de joie d’être passé par ce club et cette ville.
Tu n'as que 20 ans et l'avenir devant toi, c'est peut être trop tôt mais as-tu déjà un nouveau projet, des premiers contacts ?
Oui j’ai déjà des contacts donc je verrais, nous sommes en plus dans une période difficile et mon agent travaille d’arrache pied pour me trouver un projet où je serais le plus épanouie possible donc je verrais bien dans les semaines à venir.
Que peut-on te souhaiter pour la suite ?
Ce qu’on peut me souhaiter c’est déjà d’avoir la santé dans cette période compliquée et d’être heureux dans ma vie personnelle et ma vie de footballeur. Pour moi d’être heureux c’est le plus important et aussi d’avoir le meilleure dans ma carrière
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Re: les anciens Joueurs
Lequipe a écrit:
Stéphane Cassard (47 ans) sera le nouvel entraîneur des gardiens de Strasbourg la saison prochaine. Sans club depuis son départ de Marseille, où il s'est notamment occupé de Steve Mandanda, il retrouve le club alsacien dont il a porté les couleurs pendant six ans, entre 2004 et 2010, avant de terminer sa carrière de joueur à Boulogne-sur-Mer. Il remplacera Jean-Yves Hours.
Stéphane Cassard (47 ans) sera le nouvel entraîneur des gardiens de Strasbourg la saison prochaine. Sans club depuis son départ de Marseille, où il s'est notamment occupé de Steve Mandanda, il retrouve le club alsacien dont il a porté les couleurs pendant six ans, entre 2004 et 2010, avant de terminer sa carrière de joueur à Boulogne-sur-Mer. Il remplacera Jean-Yves Hours.
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Re: les anciens Joueurs
dna a écrit:
➤ Louis Pelletier (ex-Racing)
un an à Reims. – Quatrième gardien du Racing cette saison, Louis Pelletier (20 ans), régulièrement appelé à s’entraîner avec les pros, n’a pas été conservé par le club strasbourgeois à la fin de son contrat stagiaire. Mais le jeune portier a déjà trouvé un point de chute : il va s’engager un an avec le Stade de Reims pour garder la cage de l’équipe réserve en National 2.
➤ Louis Pelletier (ex-Racing)
un an à Reims. – Quatrième gardien du Racing cette saison, Louis Pelletier (20 ans), régulièrement appelé à s’entraîner avec les pros, n’a pas été conservé par le club strasbourgeois à la fin de son contrat stagiaire. Mais le jeune portier a déjà trouvé un point de chute : il va s’engager un an avec le Stade de Reims pour garder la cage de l’équipe réserve en National 2.
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Re: les anciens Joueurs
Alsa'sport a écrit:
Trois clubs que Corentin Martins aimerait entraîner
Ancien joueur du Racing Club de Strasbourg de 1998 à 2004 et actuel sélectionneur de la Mauritanie, Corentin Martins était l’invité du “Club 1906” sur Direct Racing la semaine dernière. L’ancien numéro 10 est longuement revenu sur sa carrière de joueur et de sélectionneur. Nous lui avons demandé si entraîner un club de Ligue 1 pouvait l’intéresser, une réponse sans langue de bois de la part de “Coco” Martins :
Quand j’ai arrêté ma carrière de joueur, je ne pensais pas spécialement devenir entraîneur un jour. J’ai eu la possibilité d’entrer en tant que Directeur Sportif à Brest avec des gens que j’apprécie. En plus, c’était le club de ma ville… Nous sommes montés en Ligue 1. Durant ces six années il m’est arrivé de faire l’intérim sur le banc en tant qu’entraîneur. Nous ne sommes pas sur le terrain mais relativement proche et l’on retrouve un peu l’adrénaline qu’on a pu avoir quand on était joueur et cela m’a plu. Après ça j’étais ouvert à tout. Ensuite je suis devenu sélectionneur de la Mauritanie et cela fait désormais six ans que j’occupe ce poste.
Le président m’a toujours dit que si j’avais quelque chose de mieux, il me laisserait partir. Aujourd’hui, je suis peut-être un peu sentimental, mais il y a trois équipes qui me donneraient envie d’entraîner. Celles ou j’ai vécu d’énormes choses ! Il y a Strasbourg, Auxerre et La Corogne (Espagne)… Cela ne veut pas dire que je ne suis pas ouvert aux autres clubs de Ligue 1, mais ces trois clubs me donnent spécialement envie. J’y ai vécu de belles choses et j’ai envie d’apporter à ces clubs.
Trois clubs que Corentin Martins aimerait entraîner
Ancien joueur du Racing Club de Strasbourg de 1998 à 2004 et actuel sélectionneur de la Mauritanie, Corentin Martins était l’invité du “Club 1906” sur Direct Racing la semaine dernière. L’ancien numéro 10 est longuement revenu sur sa carrière de joueur et de sélectionneur. Nous lui avons demandé si entraîner un club de Ligue 1 pouvait l’intéresser, une réponse sans langue de bois de la part de “Coco” Martins :
Quand j’ai arrêté ma carrière de joueur, je ne pensais pas spécialement devenir entraîneur un jour. J’ai eu la possibilité d’entrer en tant que Directeur Sportif à Brest avec des gens que j’apprécie. En plus, c’était le club de ma ville… Nous sommes montés en Ligue 1. Durant ces six années il m’est arrivé de faire l’intérim sur le banc en tant qu’entraîneur. Nous ne sommes pas sur le terrain mais relativement proche et l’on retrouve un peu l’adrénaline qu’on a pu avoir quand on était joueur et cela m’a plu. Après ça j’étais ouvert à tout. Ensuite je suis devenu sélectionneur de la Mauritanie et cela fait désormais six ans que j’occupe ce poste.
Le président m’a toujours dit que si j’avais quelque chose de mieux, il me laisserait partir. Aujourd’hui, je suis peut-être un peu sentimental, mais il y a trois équipes qui me donneraient envie d’entraîner. Celles ou j’ai vécu d’énormes choses ! Il y a Strasbourg, Auxerre et La Corogne (Espagne)… Cela ne veut pas dire que je ne suis pas ouvert aux autres clubs de Ligue 1, mais ces trois clubs me donnent spécialement envie. J’y ai vécu de belles choses et j’ai envie d’apporter à ces clubs.
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Re: les anciens Joueurs
Alsa'sports a écrit:
L’Alsacien Laurent Weber remplacé par Grégory Coupet
Natif de Colmar, il avait fréquenté le centre de formation du Racing dès 1989. Après six saisons à Strasbourg il n’aura joué qu’une seule rencontre avec le maillot bleu, étant la plupart du temps le gardien numéro 2 derrière Sylvain Sansone ou encore Joël Corminboeuf. C’est du coté d’Istres ou de Troyes qu’il jouera la plus grande partie de sa carrière de footballeur. Arrivé en 2012 à Dijon en tant qu’entraîneur des gardiens du club, le président Olivier Delcourt lui a signifié il y a une semaine que son bail ne sera pas renouvelé et pour cause, l’ancien Lyonnais Grégory Coupet, lui aussi en fin de contrat à l’@OL, vient le remplacer.
L’Alsacien Laurent Weber remplacé par Grégory Coupet
Natif de Colmar, il avait fréquenté le centre de formation du Racing dès 1989. Après six saisons à Strasbourg il n’aura joué qu’une seule rencontre avec le maillot bleu, étant la plupart du temps le gardien numéro 2 derrière Sylvain Sansone ou encore Joël Corminboeuf. C’est du coté d’Istres ou de Troyes qu’il jouera la plus grande partie de sa carrière de footballeur. Arrivé en 2012 à Dijon en tant qu’entraîneur des gardiens du club, le président Olivier Delcourt lui a signifié il y a une semaine que son bail ne sera pas renouvelé et pour cause, l’ancien Lyonnais Grégory Coupet, lui aussi en fin de contrat à l’@OL, vient le remplacer.
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Re: les anciens Joueurs
Alsa'sports a écrit:
José Cobos évoque en toute transparence son salaire au PSG
Il s’agit d’un sujet relativement tabou dans le monde du football moderne, José Cobos, ancien joueur du Racing Club de Strasbourg (86 à 93), a porté le maillot du Racing à plus de 170 reprises. Le défenseur a évoqué dans l’émission Le Club 1906 sur Direct Racing le salaire qu’il a touché lors de son départ au PSG en 1993 et cela, en toute transparence.
Quand je suis allé à Paris il n’y avait pas une grosse différence de salaire. À l’époque, les primes avaient un impact important. Quand j’étais à Strasbourg, cela pouvait presque quadrupler mon salaire. À Paris, cela pouvait doubler ! On avait la chance d’aller régulièrement loin en Coupe d’Europe. Sincèrement, quand je suis parti à Paris, j’avais le meilleur salaire de la défense, mais cela a rapidement changé.
Ce n’est pas pour l’argent que je suis parti. Je n’ai rien à cacher, à l’époque je touchais 250 000 francs, soit environ 38 000 euros. Quand je pars à Paris, j’ai déjà plus de 120 matchs de Ligue 1 à mon actif. En franc c’était beaucoup pour un footballeur, en euro, moins. Certains joueurs strasbourgeois gagnaient autant. En tout cas, ce n’est pas pour l’argent que je suis parti !
José Cobos évoque en toute transparence son salaire au PSG
Il s’agit d’un sujet relativement tabou dans le monde du football moderne, José Cobos, ancien joueur du Racing Club de Strasbourg (86 à 93), a porté le maillot du Racing à plus de 170 reprises. Le défenseur a évoqué dans l’émission Le Club 1906 sur Direct Racing le salaire qu’il a touché lors de son départ au PSG en 1993 et cela, en toute transparence.
Quand je suis allé à Paris il n’y avait pas une grosse différence de salaire. À l’époque, les primes avaient un impact important. Quand j’étais à Strasbourg, cela pouvait presque quadrupler mon salaire. À Paris, cela pouvait doubler ! On avait la chance d’aller régulièrement loin en Coupe d’Europe. Sincèrement, quand je suis parti à Paris, j’avais le meilleur salaire de la défense, mais cela a rapidement changé.
Ce n’est pas pour l’argent que je suis parti. Je n’ai rien à cacher, à l’époque je touchais 250 000 francs, soit environ 38 000 euros. Quand je pars à Paris, j’ai déjà plus de 120 matchs de Ligue 1 à mon actif. En franc c’était beaucoup pour un footballeur, en euro, moins. Certains joueurs strasbourgeois gagnaient autant. En tout cas, ce n’est pas pour l’argent que je suis parti !
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Alsa'sports a écrit:
José Cobos : “Le moment le plus dur de ma carrière”
Invité du Club 1906 ce mercredi soir, l’ancien chouchou de la Meinau, José Cobos, est revenu sur la période où il était aligné sur le terrain à côté de son frère, Vincent Cobos ! Avec plus de 230 apparitions sous le maillot du Racing Club de Strasbourg dont 121 en Ligue 2, Vincent Cobos détient le record d’apparitions dans la deuxième division française avec le maillot strasbourgeois.
Sur le terrain c’était mon repère. Je me mets plus à la place de mon père, cela devait être difficile pour lui car s’il avait un fils qui loupait une passe et l’autre se faisait expulser, il a dû souffrir.
Pour moi c’était un plaisir. C’était une chance de jouer avec mon frère. J’aurais aimé jouer avec lui encore plus longtemps. Il n’a pas eu de chance après Strasbourg. Ce n’était pas le même football, il était en fin de contrat alors qu’il était capitaine du Racing. Il avait la possibilité de signer au PSG et on aurait pu se retrouver. Il avait également Saint-Etienne et Nîmes en D1. Du côté du PSG, Arthur Jorge ne lui garantissait pas d’être titulaire.
Finalement, rien ne s’est fait et il s’est retrouvé à Épinal en D2. Le moment le plus dur de ma carrière c’est quand on joue face à Epinal, on jouait pour la montée en D1 et eux pour ne pas descendre. En m’imposant je savais que cela mettrait la carrière de mon frère en danger. En tout cas c’était une fierté de jouer avec lui. Je rappelle qu’il a débuté à 16 ans et demi alors qu’il n’y avait que treize joueurs sur la feuille de match.
José Cobos : “Le moment le plus dur de ma carrière”
Invité du Club 1906 ce mercredi soir, l’ancien chouchou de la Meinau, José Cobos, est revenu sur la période où il était aligné sur le terrain à côté de son frère, Vincent Cobos ! Avec plus de 230 apparitions sous le maillot du Racing Club de Strasbourg dont 121 en Ligue 2, Vincent Cobos détient le record d’apparitions dans la deuxième division française avec le maillot strasbourgeois.
Sur le terrain c’était mon repère. Je me mets plus à la place de mon père, cela devait être difficile pour lui car s’il avait un fils qui loupait une passe et l’autre se faisait expulser, il a dû souffrir.
Pour moi c’était un plaisir. C’était une chance de jouer avec mon frère. J’aurais aimé jouer avec lui encore plus longtemps. Il n’a pas eu de chance après Strasbourg. Ce n’était pas le même football, il était en fin de contrat alors qu’il était capitaine du Racing. Il avait la possibilité de signer au PSG et on aurait pu se retrouver. Il avait également Saint-Etienne et Nîmes en D1. Du côté du PSG, Arthur Jorge ne lui garantissait pas d’être titulaire.
Finalement, rien ne s’est fait et il s’est retrouvé à Épinal en D2. Le moment le plus dur de ma carrière c’est quand on joue face à Epinal, on jouait pour la montée en D1 et eux pour ne pas descendre. En m’imposant je savais que cela mettrait la carrière de mon frère en danger. En tout cas c’était une fierté de jouer avec lui. Je rappelle qu’il a débuté à 16 ans et demi alors qu’il n’y avait que treize joueurs sur la feuille de match.
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Re: les anciens Joueurs
dna a écrit:
Les play-offs de Bundesliga autrichienne débuteront le 2 juin Valérien Ismaël, entraîneur du Linz ASK : « Le rythme va être infernal »
L’entraîneur strasbourgeois Valérien Ismaël et son club de Linz vont attaquer en leader les play-offs de Bundesliga autrichienne, avec dix matches au programme en trente-trois jours.
On l’avait laissé dans le flou alors que son équipe du Linz ASK avait, deux jours plus tôt, retrouvé l’entraînement, en appliquant des consignes sanitaires strictes sensiblement identiques à celles instaurées par le Racing.
Près de cinq semaines plus tard, le Strasbourgeois Valérien Ismaël, coach du LASK depuis l’été 2019, entrevoit le bout du tunnel : sauf dégradation soudaine de la situation sanitaire, les play-offs de la Bundesliga autrichienne débuteront le mardi 2 juin et s’achèveront le dimanche 5 juillet. À huis clos, forcément.
Premier de la saison régulière achevée juste avant le confinement, le LASK les entamera avec trois points d’avance sur le Red Bull Salzbourg, sextuple tenant du titre. L’incertitude et l’anxiété qui prévalaient lors du retour à l’entraînement se sont dissipées.
« Les experts nous ont assurés qu’un test tous les deux jours suffisait »
« Évidemment qu’au début, il y avait de l’appréhension, admet l’ancien joueur du Bayern Munich. Nous avons été testés à la Covid-19, avec deux cas positifs le premier jour. Cas qui, au final, se sont révélés négatifs les jours suivants. Ç’a été pareil dans tous les clubs : les cas positifs ont été relevés au départ. Mais il n’y en a pas eu d’autres ces dernières semaines. Au début, nous étions testés tous les jours (pour un coût de 5000 euros). Mais les experts nous ont assurés qu’un test tous les deux jours suffisait. »
À l’instar d’un Thierry Laurey, qui déclarait mercredi dans nos colonnes vouloir redonner à ses joueurs « leur routine de footballeurs », l’ancien défenseur du Racing considère que le retour sur le gazon était indispensable à l’équilibre de ses troupes. « C’est bien d’avoir de nouveau un rythme de travail. Malgré les distances de sécurité, les deux premières semaines d’entraînement ont été très bonnes. La troisième a été plus difficile, car le gouvernement a prolongé de 15 jours l’interdiction des séances collectives et repoussé d’autant la reprise du championnat, initialement envisagée mi-mai. Mais lundi, il a donné son feu vert à ces séances collectives dès ce vendredi. Depuis, on sent toute la détermination des joueurs, qui savent que la saison va recommencer dans deux semaines et demie. Personne n’en doutait vraiment ici, dès l’instant où le championnat allemand était relancé. »
Les footballeurs autrichiens disputeront ainsi dix matches en 33 jours, avec tests systématiques au coronavirus la veille ou l’avant-veille des rencontres. « Le rythme va être infernal, mais nous y sommes habitués », relativise le lauréat des Coupes de la Ligue 1997 et de France 2001 avec Strasbourg. « En août, nous avons disputé neuf rencontres en quatre semaines. Et 31 en cinq mois durant la première partie de saison. Il va falloir bien gérer quatre paramètres : 1. L’arrêt très long du championnat ; 2. La préparation tronquée par petits groupes ; 3. Les deux semaines et demie d’entraînement collectif ; 4. L’obligation de répondre présent dès le premier des dix matches qui décideront du titre. »
« Ne rien laisser au hasard »
Un titre après lequel le LASK court depuis son doublé coupe-championnat en 1965. « Pour mettre tous les atouts de notre côté et faire une préparation optimale, nous allons partir la semaine prochaine en stage à une heure de Linz », annonce “Valé”. « D’une certaine façon, nous nous mettrons ainsi en quatorzaine, car je veux avoir mes joueurs à disposition 24 heures sur 24 pour travailler nos principes de jeu avant la reprise. Nous voulons ne rien laisser au hasard. »
Une attente de 55 ans vaut bien quelques jours supplémentaires de - relatif - sacrifice.
Les play-offs de Bundesliga autrichienne débuteront le 2 juin Valérien Ismaël, entraîneur du Linz ASK : « Le rythme va être infernal »
L’entraîneur strasbourgeois Valérien Ismaël et son club de Linz vont attaquer en leader les play-offs de Bundesliga autrichienne, avec dix matches au programme en trente-trois jours.
On l’avait laissé dans le flou alors que son équipe du Linz ASK avait, deux jours plus tôt, retrouvé l’entraînement, en appliquant des consignes sanitaires strictes sensiblement identiques à celles instaurées par le Racing.
Près de cinq semaines plus tard, le Strasbourgeois Valérien Ismaël, coach du LASK depuis l’été 2019, entrevoit le bout du tunnel : sauf dégradation soudaine de la situation sanitaire, les play-offs de la Bundesliga autrichienne débuteront le mardi 2 juin et s’achèveront le dimanche 5 juillet. À huis clos, forcément.
Premier de la saison régulière achevée juste avant le confinement, le LASK les entamera avec trois points d’avance sur le Red Bull Salzbourg, sextuple tenant du titre. L’incertitude et l’anxiété qui prévalaient lors du retour à l’entraînement se sont dissipées.
« Les experts nous ont assurés qu’un test tous les deux jours suffisait »
« Évidemment qu’au début, il y avait de l’appréhension, admet l’ancien joueur du Bayern Munich. Nous avons été testés à la Covid-19, avec deux cas positifs le premier jour. Cas qui, au final, se sont révélés négatifs les jours suivants. Ç’a été pareil dans tous les clubs : les cas positifs ont été relevés au départ. Mais il n’y en a pas eu d’autres ces dernières semaines. Au début, nous étions testés tous les jours (pour un coût de 5000 euros). Mais les experts nous ont assurés qu’un test tous les deux jours suffisait. »
À l’instar d’un Thierry Laurey, qui déclarait mercredi dans nos colonnes vouloir redonner à ses joueurs « leur routine de footballeurs », l’ancien défenseur du Racing considère que le retour sur le gazon était indispensable à l’équilibre de ses troupes. « C’est bien d’avoir de nouveau un rythme de travail. Malgré les distances de sécurité, les deux premières semaines d’entraînement ont été très bonnes. La troisième a été plus difficile, car le gouvernement a prolongé de 15 jours l’interdiction des séances collectives et repoussé d’autant la reprise du championnat, initialement envisagée mi-mai. Mais lundi, il a donné son feu vert à ces séances collectives dès ce vendredi. Depuis, on sent toute la détermination des joueurs, qui savent que la saison va recommencer dans deux semaines et demie. Personne n’en doutait vraiment ici, dès l’instant où le championnat allemand était relancé. »
Les footballeurs autrichiens disputeront ainsi dix matches en 33 jours, avec tests systématiques au coronavirus la veille ou l’avant-veille des rencontres. « Le rythme va être infernal, mais nous y sommes habitués », relativise le lauréat des Coupes de la Ligue 1997 et de France 2001 avec Strasbourg. « En août, nous avons disputé neuf rencontres en quatre semaines. Et 31 en cinq mois durant la première partie de saison. Il va falloir bien gérer quatre paramètres : 1. L’arrêt très long du championnat ; 2. La préparation tronquée par petits groupes ; 3. Les deux semaines et demie d’entraînement collectif ; 4. L’obligation de répondre présent dès le premier des dix matches qui décideront du titre. »
« Ne rien laisser au hasard »
Un titre après lequel le LASK court depuis son doublé coupe-championnat en 1965. « Pour mettre tous les atouts de notre côté et faire une préparation optimale, nous allons partir la semaine prochaine en stage à une heure de Linz », annonce “Valé”. « D’une certaine façon, nous nous mettrons ainsi en quatorzaine, car je veux avoir mes joueurs à disposition 24 heures sur 24 pour travailler nos principes de jeu avant la reprise. Nous voulons ne rien laisser au hasard. »
Une attente de 55 ans vaut bien quelques jours supplémentaires de - relatif - sacrifice.
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Re: les anciens Joueurs
butfootball a écrit:
Danijel Ljuboja préfère les supporters… du PSG !
Danijel Ljuboja (41 ans), ancien attaquant du RC Lens, adore le public Sang et Or mais il a un penchant pour les supporters du PSG.
Qui ne souvient pas de Danijel Ljuboja ? L’attaquant serbe est désormais à la retraite mais il n’a pas coupé avec le milieu du football puisqu’il est s’occupe désormais des intérêts de plusieurs joueurs.
Passé dans les rangs du RC Strasbourg, club pour qui il a le plus joué en carrière, l’homme de 41 ans a aussi porté le maillot du PSG mais aussi du RC Lens. C’est même en Artois que Ljuboja a mis fin à sa carrière en 2014. Apprécié des supporters des Sang et Or, l’intéressé a aussi aimé son passage au RC Lens mais il avoue un penchant pour le public du PSG !
« Les supporters du PSG, ce sont les meilleurs »
« Quand je jouais au PSG, il y avait les deux Kops. Maintenant il n’y a qu’un côté mais il se donne à fond. Avant ça résonnait et ça faisait un grand bruit. En ce moment les supporters c’est très bien même si avec les deux côtés il y avait beaucoup plus de bruits, affirme l’ancien attaquant dans des propos relayés par Canal Supporters. J’ai joué à Lens au Legia Varsovie ou à Hambourg, qui sont des grosses ambiances, mais c’est vrai que j’aimais beaucoup les supporters du PSG, ce sont les meilleurs. »
Danijel Ljuboja préfère les supporters… du PSG !
Danijel Ljuboja (41 ans), ancien attaquant du RC Lens, adore le public Sang et Or mais il a un penchant pour les supporters du PSG.
Qui ne souvient pas de Danijel Ljuboja ? L’attaquant serbe est désormais à la retraite mais il n’a pas coupé avec le milieu du football puisqu’il est s’occupe désormais des intérêts de plusieurs joueurs.
Passé dans les rangs du RC Strasbourg, club pour qui il a le plus joué en carrière, l’homme de 41 ans a aussi porté le maillot du PSG mais aussi du RC Lens. C’est même en Artois que Ljuboja a mis fin à sa carrière en 2014. Apprécié des supporters des Sang et Or, l’intéressé a aussi aimé son passage au RC Lens mais il avoue un penchant pour le public du PSG !
« Les supporters du PSG, ce sont les meilleurs »
« Quand je jouais au PSG, il y avait les deux Kops. Maintenant il n’y a qu’un côté mais il se donne à fond. Avant ça résonnait et ça faisait un grand bruit. En ce moment les supporters c’est très bien même si avec les deux côtés il y avait beaucoup plus de bruits, affirme l’ancien attaquant dans des propos relayés par Canal Supporters. J’ai joué à Lens au Legia Varsovie ou à Hambourg, qui sont des grosses ambiances, mais c’est vrai que j’aimais beaucoup les supporters du PSG, ce sont les meilleurs. »
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Re: les anciens Joueurs
dna a écrit:
Cassard : « J’avais donné ma parole »
Relancé en dernière minute par Lyon, l’ancien portier strasbourgeois Stéphane Cassard (2004-2010) est resté fidèle à la promesse faite quelques jours plus tôt aux dirigeants du Racing d’y revenir comme entraîneur des gardiens pour les deux prochaines saisons.
Dix ans après son départ, Stéphane Cassard revient au Racing comme coach des gardiens. Le troisième portier le plus capé sous le maillot alsacien en championnat (204 matches de Ligues 1 et 2 entre 2004 et 2010) succède à Jean-Yves Hours dont le contrat n’a pas été reconduit.
En ce week-end de Pentecôte, le Franc-Comtois, qui s’est engagé jusqu’en 2022, est passé à Strasbourg pour y (re)nouer le contact avec un club et un staff qu’il connaît bien.
Stéphane, Thierry Laurey avait annoncé une réunion du staff ce lundi. Etiez-vous présent ?
Bien sûr. Je suis arrivé dimanche après-midi en TGV et reparti lundi après-midi. Même si nous nous connaissions déjà, cette prise de contact physique était judicieuse et bienvenue. Il était important de faire un point global, notamment avec le secteur médical, mais nous avons aussi passé un très bon moment.
Avez-vous eu la sensation de rentrer à la maison ?
C’est un peu ça, oui. Depuis mon départ en 2010, les choses n’ont pas tant changé. J’ai plaisir à retrouver cette belle enceinte de la Meinau, des gens que je connais bien et à intégrer un staff qui fait du bon boulot. Le Racing a marqué ma carrière de joueur. Quand tu t’es plu dans un club, tu as envie de lui redonner ce que tu as vécu.
« C’était le bon moment »
Jamais, depuis dix ans, vous n’avez cessé de croire à un retour à Strasbourg…
C’est vrai, car c’est l’un des clubs où j’avais envie d’exercer. Après quelques belles expériences, dont celle, plus longue, à Marseille (2014-2019), c’était le bon moment.
Amiens, relégué en L2, vous courtisait. Vous auriez aussi pu y évoluer en terrain connu et favorable aux côtés du directeur sportif John Williams, rencontré à Boulogne-sur-Mer, et de votre ex-coéquipier et ami alsacien Régis Gurtner. L’attrait de la Ligue 1 et votre passé à Strasbourg ont-ils fait pencher la balance ?
C’est un peu les deux. Il y a aussi et surtout eu la volonté des dirigeants strasbourgeois. Je n’ai rien à cacher : juste avant l’officialisation de mon retour à la Meinau, Lyon m’a approché. Rudi (Garcia, qu’il a côtoyé à l’OM d’octobre 2016 à juin 2019, NDLR) m’a appelé (*). Mais je n’ai pas changé d’avis. Pour deux raisons : un, j’avais donné mon accord et ma parole au Racing ; deux, le projet strasbourgeois me tenait vraiment à cœur. Connaître les autres membres du staff, la direction et le club a également accéléré la prise de décision, c’est évident.
Est-il néanmoins difficile d’opter pour Strasbourg quand on sort du bouillant environnement marseillais ?
Pas du tout. Je savais très bien qu’après avoir travaillé à l’OM, il me serait compliqué de rejoindre un club aussi populaire. Mais le Racing n’est pas un club comme un autre. À mes yeux, il arrive juste derrière les gros du foot français. Il a une vraie histoire, génère une grande ferveur et travaille aujourd’hui dans la stabilité. C’est un challenge très intéressant.
Votre contrat est de deux ans. Cette durée était-elle un préalable à votre venue ?
Non. À Marseille, je n’avais d’ailleurs d’abord signé qu’un an. Mais là, nous sommes vite tombés d’accord avec les dirigeants. Pour moi, la durée compte moins que la façon dont on s’implique. La preuve : Thierry (Laurey) prolonge d’année en année, mais son investissement est toujours au top. Les relations humaines et les compétences ont guidé mon choix vers Strasbourg.
Avez-vous hâte d’attaquer la saison 2020-2021 le 29 juin, jour de la reprise de l’entraînement ?
Je suis impatient, oui. Ce week-end, je n’ai pas eu l’occasion de croiser nos trois gardiens (Matz Sels, Bingourou Kamara et Eiji Kawashima, NLDR). Je vais laisser passer quelques jours, mais je leur passerai un coup de fil pour me présenter. On sait que la préparation durera plus longtemps et que plus encore que d’habitude, il faudra y aller progressivement, surtout après une aussi longue coupure sans compétition.
Ne pas savoir si vous pourrez reprendre dans des conditions normales vous inquiète-t-il ?
Le gouvernement s’exprimera le 22 juin. Nous espérons tous que d’ici là, la situation sanitaire continuera à évoluer dans le bon sens. Nous ne retrouverons pas tout de suite des conditions normales pour nous entraîner et jouer. Il faudra s’adapter. Mais je reste positif. En voyageant ce week-end, j’ai constaté que dans le train et les gares, tout le monde était masqué et attentif. Même s’il faut rester prudent, je suis convaincu que le plus gros de l’épidémie est derrière nous et que la vigilance en vigueur favorisera encore sa régression.
(*)L’OL a officialisé ce mardi l’arrivée de Christophe Revel en remplacement de Grégory Coupet, parti à Dijon.
Cassard : « J’avais donné ma parole »
Relancé en dernière minute par Lyon, l’ancien portier strasbourgeois Stéphane Cassard (2004-2010) est resté fidèle à la promesse faite quelques jours plus tôt aux dirigeants du Racing d’y revenir comme entraîneur des gardiens pour les deux prochaines saisons.
Dix ans après son départ, Stéphane Cassard revient au Racing comme coach des gardiens. Le troisième portier le plus capé sous le maillot alsacien en championnat (204 matches de Ligues 1 et 2 entre 2004 et 2010) succède à Jean-Yves Hours dont le contrat n’a pas été reconduit.
En ce week-end de Pentecôte, le Franc-Comtois, qui s’est engagé jusqu’en 2022, est passé à Strasbourg pour y (re)nouer le contact avec un club et un staff qu’il connaît bien.
Stéphane, Thierry Laurey avait annoncé une réunion du staff ce lundi. Etiez-vous présent ?
Bien sûr. Je suis arrivé dimanche après-midi en TGV et reparti lundi après-midi. Même si nous nous connaissions déjà, cette prise de contact physique était judicieuse et bienvenue. Il était important de faire un point global, notamment avec le secteur médical, mais nous avons aussi passé un très bon moment.
Avez-vous eu la sensation de rentrer à la maison ?
C’est un peu ça, oui. Depuis mon départ en 2010, les choses n’ont pas tant changé. J’ai plaisir à retrouver cette belle enceinte de la Meinau, des gens que je connais bien et à intégrer un staff qui fait du bon boulot. Le Racing a marqué ma carrière de joueur. Quand tu t’es plu dans un club, tu as envie de lui redonner ce que tu as vécu.
« C’était le bon moment »
Jamais, depuis dix ans, vous n’avez cessé de croire à un retour à Strasbourg…
C’est vrai, car c’est l’un des clubs où j’avais envie d’exercer. Après quelques belles expériences, dont celle, plus longue, à Marseille (2014-2019), c’était le bon moment.
Amiens, relégué en L2, vous courtisait. Vous auriez aussi pu y évoluer en terrain connu et favorable aux côtés du directeur sportif John Williams, rencontré à Boulogne-sur-Mer, et de votre ex-coéquipier et ami alsacien Régis Gurtner. L’attrait de la Ligue 1 et votre passé à Strasbourg ont-ils fait pencher la balance ?
C’est un peu les deux. Il y a aussi et surtout eu la volonté des dirigeants strasbourgeois. Je n’ai rien à cacher : juste avant l’officialisation de mon retour à la Meinau, Lyon m’a approché. Rudi (Garcia, qu’il a côtoyé à l’OM d’octobre 2016 à juin 2019, NDLR) m’a appelé (*). Mais je n’ai pas changé d’avis. Pour deux raisons : un, j’avais donné mon accord et ma parole au Racing ; deux, le projet strasbourgeois me tenait vraiment à cœur. Connaître les autres membres du staff, la direction et le club a également accéléré la prise de décision, c’est évident.
Est-il néanmoins difficile d’opter pour Strasbourg quand on sort du bouillant environnement marseillais ?
Pas du tout. Je savais très bien qu’après avoir travaillé à l’OM, il me serait compliqué de rejoindre un club aussi populaire. Mais le Racing n’est pas un club comme un autre. À mes yeux, il arrive juste derrière les gros du foot français. Il a une vraie histoire, génère une grande ferveur et travaille aujourd’hui dans la stabilité. C’est un challenge très intéressant.
Votre contrat est de deux ans. Cette durée était-elle un préalable à votre venue ?
Non. À Marseille, je n’avais d’ailleurs d’abord signé qu’un an. Mais là, nous sommes vite tombés d’accord avec les dirigeants. Pour moi, la durée compte moins que la façon dont on s’implique. La preuve : Thierry (Laurey) prolonge d’année en année, mais son investissement est toujours au top. Les relations humaines et les compétences ont guidé mon choix vers Strasbourg.
Avez-vous hâte d’attaquer la saison 2020-2021 le 29 juin, jour de la reprise de l’entraînement ?
Je suis impatient, oui. Ce week-end, je n’ai pas eu l’occasion de croiser nos trois gardiens (Matz Sels, Bingourou Kamara et Eiji Kawashima, NLDR). Je vais laisser passer quelques jours, mais je leur passerai un coup de fil pour me présenter. On sait que la préparation durera plus longtemps et que plus encore que d’habitude, il faudra y aller progressivement, surtout après une aussi longue coupure sans compétition.
Ne pas savoir si vous pourrez reprendre dans des conditions normales vous inquiète-t-il ?
Le gouvernement s’exprimera le 22 juin. Nous espérons tous que d’ici là, la situation sanitaire continuera à évoluer dans le bon sens. Nous ne retrouverons pas tout de suite des conditions normales pour nous entraîner et jouer. Il faudra s’adapter. Mais je reste positif. En voyageant ce week-end, j’ai constaté que dans le train et les gares, tout le monde était masqué et attentif. Même s’il faut rester prudent, je suis convaincu que le plus gros de l’épidémie est derrière nous et que la vigilance en vigueur favorisera encore sa régression.
(*)L’OL a officialisé ce mardi l’arrivée de Christophe Revel en remplacement de Grégory Coupet, parti à Dijon.
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Re: les anciens Joueurs
Alsa'sports a écrit:
Rudy Carlier devient préparateur physique de l’ESSAHB
L’ancien joueur du Racing Club de Strasbourg, Rudy Carlier, va devenir le nouveau préparateur physique de l’ESSAHB pour la saison à venir. L’ancien attaquant du Racing qui s’occupe actuellement des féminines du FC Vendenheim (D2 française) et de la SIG féminine (D2 française), va donc s’occuper du plus grand club de handball de Strasbourg. Il remplace ainsi Romain Katchavenda, préparateur lors de cette saison.
Rudy Carlier devient préparateur physique de l’ESSAHB
L’ancien joueur du Racing Club de Strasbourg, Rudy Carlier, va devenir le nouveau préparateur physique de l’ESSAHB pour la saison à venir. L’ancien attaquant du Racing qui s’occupe actuellement des féminines du FC Vendenheim (D2 française) et de la SIG féminine (D2 française), va donc s’occuper du plus grand club de handball de Strasbourg. Il remplace ainsi Romain Katchavenda, préparateur lors de cette saison.
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Alsa'sports a écrit:
Alassane N’Diaye retourne sur l’Île de Beauté
L’ancien joueur du Racing Club de Strasbourg avait marqué 7 buts lors de la saison 2014/2015, participant à 33 rencontres de National. Après trois saisons pleines du coté de Clermont (92 matchs – 6 buts), le milieu de terrain offensif rejoint le club de l’AC Ajaccio. Il s’est engagé pour deux saisons et retourne donc en Corse après avoir porté les couleurs du CA Bastia de 2012 à 2014.
Alassane N’Diaye retourne sur l’Île de Beauté
L’ancien joueur du Racing Club de Strasbourg avait marqué 7 buts lors de la saison 2014/2015, participant à 33 rencontres de National. Après trois saisons pleines du coté de Clermont (92 matchs – 6 buts), le milieu de terrain offensif rejoint le club de l’AC Ajaccio. Il s’est engagé pour deux saisons et retourne donc en Corse après avoir porté les couleurs du CA Bastia de 2012 à 2014.
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Alsa'sports a écrit:
Alexi Peuget vers Rumilly Vallières (N2)
Le natif de Mulhouse et ancien joueur du Racing Club de Strasbourg (25 matchs – 2 buts lors de la saison 2010/2011), va se lancer un nouveau challenge à 29 ans. Après un passage à Reims plutôt raté avec 14 matchs de Ligue 2 et 24 matchs de Ligue 1 en six saisons, il avait connu Grenoble, Jura Sud et dernièrement Saint-Malo. Il reste néanmoins cette saison en National 2 mais s’est engagé avec le GFA Rumilly Vallières.
Alexi Peuget vers Rumilly Vallières (N2)
Le natif de Mulhouse et ancien joueur du Racing Club de Strasbourg (25 matchs – 2 buts lors de la saison 2010/2011), va se lancer un nouveau challenge à 29 ans. Après un passage à Reims plutôt raté avec 14 matchs de Ligue 2 et 24 matchs de Ligue 1 en six saisons, il avait connu Grenoble, Jura Sud et dernièrement Saint-Malo. Il reste néanmoins cette saison en National 2 mais s’est engagé avec le GFA Rumilly Vallières.
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Re: les anciens Joueurs
Alsa'sports a écrit:
Michaël Chrétien rechausse les crampons
Il avait porté le maillot du Racing lors de la saison 2014/2015 (15 matchs). Natif de Nancy, il avait fait la plus grande partie de sa carrière à l’ASNL (14 saisons) avant de stopper sa carrière en 2018 suite à une blessure au genou qui l’a éloigné des terrains quasiment toute la saison. A bientôt 36 ans, il reprend du service et s’est engagé avec le club du COS Villers-les-Nancy (R2)
Il n’est évidemment pas question d’argent ici. J’ai demandé une seule chose : la merguez-ketchup après le match. Plusieurs clubs du coin m’ont demandé de rechausser les crampons mais ça s’est fait naturellement avec Villers qui fonctionne avec des valeurs qui me correspondent. Il y a aussi des installations de qualité.
Michaël Chrétien rechausse les crampons
Il avait porté le maillot du Racing lors de la saison 2014/2015 (15 matchs). Natif de Nancy, il avait fait la plus grande partie de sa carrière à l’ASNL (14 saisons) avant de stopper sa carrière en 2018 suite à une blessure au genou qui l’a éloigné des terrains quasiment toute la saison. A bientôt 36 ans, il reprend du service et s’est engagé avec le club du COS Villers-les-Nancy (R2)
Il n’est évidemment pas question d’argent ici. J’ai demandé une seule chose : la merguez-ketchup après le match. Plusieurs clubs du coin m’ont demandé de rechausser les crampons mais ça s’est fait naturellement avec Villers qui fonctionne avec des valeurs qui me correspondent. Il y a aussi des installations de qualité.
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Alsa'sports a écrit:
Brian Amofa s’engage avec Belfort (N2)
Natif de Strasbourg, Brian Amofa avait fait ses gammes au centre de formation du Racing avant de disputer 50 matchs avec l’équipe première (2 buts). Après des passages à Hyères, Épinal, Jura Sud et Les Herbiers, celui qui avait marqué le deuxième but lors du final face à Raon l’Etape en CFA a rejoint le club de Belfort en National 2. (Crédit photo @Est Républicain)
Officiel : Brian AMOFA est Belfortain !
Le milieu polyvalent et puissant de 27 ans passé notamment par le Racing Club de Strasbourg rejoint les lions pour une saison en provenance des Herbiers.
Brian Amofa s’engage avec Belfort (N2)
Natif de Strasbourg, Brian Amofa avait fait ses gammes au centre de formation du Racing avant de disputer 50 matchs avec l’équipe première (2 buts). Après des passages à Hyères, Épinal, Jura Sud et Les Herbiers, celui qui avait marqué le deuxième but lors du final face à Raon l’Etape en CFA a rejoint le club de Belfort en National 2. (Crédit photo @Est Républicain)
Officiel : Brian AMOFA est Belfortain !
Le milieu polyvalent et puissant de 27 ans passé notamment par le Racing Club de Strasbourg rejoint les lions pour une saison en provenance des Herbiers.
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Re: les anciens Joueurs
equipe a écrit:
Renaud Cohade (Metz), en fin de contrat en juin : « Être libre, c'est bien, quand tu joues... »
Renaud Cohade (35 ans), le milieu du FC Metz, explique les difficultés que peut représenter l'arrêt total des compétitions pour un joueur en fin de contrat en juin.
« Vous êtes en fin de contrat dans quelques semaines. Dans cette situation, comment vit-on cet arrêt des compétitions ?
C'est sûr que c'est un obstacle. Dans cette période, ce que tu veux faire pour un joueur comme moi, c'est de montrer que tu es en forme, que tu peux apporter ton vécu. La visibilité est importante. Là, ce n'est pas simple. C'est même compliqué de s'entraîner. On a un programme physique. J'ai de la chance d'avoir un peu d'espace chez moi donc je travaille. Mais on est tous dans l'inconnu, on s'adapte. Même à mon âge (35 ans), le terrain manque vite.
Est-ce qu'il n'y a pas une crainte finalement, à 35 ans, de ne pas avoir la possibilité d'étirer votre carrière ?
Je ne dirais pas crainte. Je n'y pense pas trop. Je me dis que moi, c'est du bonus. L'épidémie, le confinement, c'est allé très vite : donc je n'ai pas eu le temps de réaliser, je n'ai pas eu le temps de me poser la question. Moi, ce que je sais, c'est que j'ai encore des choses à faire dans le foot pro, j'ai encore des choses à apporter. La différence entre un joueur plus jeune et moi, c'est que les gens me connaissent. Ils savent ce que je peux apporter. À mon âge, c'est moins pénalisant que pour d'autres.
« Je me sens bien dans mes jambes, j'ai encore envie de jouer au plus haut niveau »
Est-ce que, a contrario, dans une période où les clubs vont être particulièrement touchés par la crise économique donc en incapacité de verser de lourdes indemnités de transferts, être un joueur libre ne peut pas aider ?
Être un joueur libre, c'est bien, quand tu joues et que tu montres que tu es performant. Mais là, tu ne joues pas, tu ne montres pas, donc c'est handicapant. On est dans une situation inédite donc tous les repères vont changer. Ceux du mercato aussi. Si ça peut être bénéfique pour moi, tant mieux, si ça peut être bénéfique pour d'autres aussi. Je pense vraiment que ce sera une question de profils de joueurs.
À titre personnel, qu'envisagez-vous de faire en fin de saison ?
Je suis joueur du FC Metz donc avant tout, j'ai une saison à finir. Cette période va me permettre de réfléchir. Je me sens bien dans mes jambes, j'ai encore envie de jouer au plus haut niveau. Après, il faudra faire des choix. »
Renaud Cohade (Metz), en fin de contrat en juin : « Être libre, c'est bien, quand tu joues... »
Renaud Cohade (35 ans), le milieu du FC Metz, explique les difficultés que peut représenter l'arrêt total des compétitions pour un joueur en fin de contrat en juin.
« Vous êtes en fin de contrat dans quelques semaines. Dans cette situation, comment vit-on cet arrêt des compétitions ?
C'est sûr que c'est un obstacle. Dans cette période, ce que tu veux faire pour un joueur comme moi, c'est de montrer que tu es en forme, que tu peux apporter ton vécu. La visibilité est importante. Là, ce n'est pas simple. C'est même compliqué de s'entraîner. On a un programme physique. J'ai de la chance d'avoir un peu d'espace chez moi donc je travaille. Mais on est tous dans l'inconnu, on s'adapte. Même à mon âge (35 ans), le terrain manque vite.
Est-ce qu'il n'y a pas une crainte finalement, à 35 ans, de ne pas avoir la possibilité d'étirer votre carrière ?
Je ne dirais pas crainte. Je n'y pense pas trop. Je me dis que moi, c'est du bonus. L'épidémie, le confinement, c'est allé très vite : donc je n'ai pas eu le temps de réaliser, je n'ai pas eu le temps de me poser la question. Moi, ce que je sais, c'est que j'ai encore des choses à faire dans le foot pro, j'ai encore des choses à apporter. La différence entre un joueur plus jeune et moi, c'est que les gens me connaissent. Ils savent ce que je peux apporter. À mon âge, c'est moins pénalisant que pour d'autres.
« Je me sens bien dans mes jambes, j'ai encore envie de jouer au plus haut niveau »
Est-ce que, a contrario, dans une période où les clubs vont être particulièrement touchés par la crise économique donc en incapacité de verser de lourdes indemnités de transferts, être un joueur libre ne peut pas aider ?
Être un joueur libre, c'est bien, quand tu joues et que tu montres que tu es performant. Mais là, tu ne joues pas, tu ne montres pas, donc c'est handicapant. On est dans une situation inédite donc tous les repères vont changer. Ceux du mercato aussi. Si ça peut être bénéfique pour moi, tant mieux, si ça peut être bénéfique pour d'autres aussi. Je pense vraiment que ce sera une question de profils de joueurs.
À titre personnel, qu'envisagez-vous de faire en fin de saison ?
Je suis joueur du FC Metz donc avant tout, j'ai une saison à finir. Cette période va me permettre de réfléchir. Je me sens bien dans mes jambes, j'ai encore envie de jouer au plus haut niveau. Après, il faudra faire des choix. »
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