30ème journée : Strasbourg -Reims

Racing-Stade de Reims décalé

Les matches de la 30e journée de Ligue 1 Conforama des finalistes de la Coupe de la Ligue BKT ont été décalés.
En raison de la Finale de la Coupe de la Ligue BKT le samedi 30 mars au stade Pierre-Mauroy à Lille, la rencontre du Racing face au Stade de Reims comptant pour la 30e journée de Ligue 1 Conforama fixée le même week-end a été décalée.
Ainsi, la rencontre a été programmée au mercredi 3 avril à 19h00 par la Commission des Compétitions de la LFP.
SO

Reims s'attend à tout contre Strasbourg
 Après une longue coupure liée à la trêve internationale et au report du match, le promu champenois part un peu dans l'inconnu mercredi à Strasbourg (19 heures), dans le cadre de la 30e journée de Ligue 1.
L'orage gronde sur la plaine du centre de vie Raymond Kopa où le ciel s'est soudainement assombri en ce milieu de mardi après-midi. Les Rémois viennent de terminer leur dernier entraînement éclair et intensif avant l'arrivée de la pluie et d'une légère grêle. Invaincu depuis treize rencontres, record historique du club égalé, le promu champenois part un peu dans l'inconnu pour son déplacement à Strasbourg, ce mercredi soir (19h30).

« Quand le rythme est un peu cassé, on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre, prévient Yunis Abdelhamid qui a retrouvé la sélection marocaine pendant la trêve internationale et ne manquera pas de rythme. Ils sont dans une très belle dynamique. On espère leur "gâcher la fête". Mais je pense qu'ils auront à coeur de bien figurer devant leur public. »

Une coupure bénéfique

Le Stade de Reims a profité de la coupure internationale pour régénérer son effectif. Du fait du report de la rencontre à Strasbourg pour cause de finale de Coupe de la Ligue, l'ensemble de l'équipe a eu cinq jours pleins pour préparer ce premier déplacement en Alsace où manqueront Dingomé, suspendu, Carrasso et Mbemba, blessés.
« On a fait tout ce que l'on souhaitait faire, détaille David Guion qui était avec son adjoint Stéphane Dumont au stade Pierre-Mauroy samedi pour superviser son adversaire strasbourgeois. Les Internationaux ont tous joué mardi dernier. Les autres ont bien récupéré physiquement et mentalement. Je peux vous dire que lors des deux séances de samedi et dimanche, il y avait de la qualité. Les garçons ne manquaient ni d'implication ni de concentration. »

La cinquième place en vue

Reims a dépassé son objectif de 45 points. Il peut maintenant récupérer la cinquième place en cas de succès à la Meinau. Mais il n'oublie pas qu'il a connu quelques difficultés la saison passée après chaque coupure. L'équipe a décidé de fractionner sa fin de saison en deux parties. La première concernera ses cinq matches d'avril dont la réception de deux Européens : Lille, dimanche, et St-Etienne le 21 avril. Un point sera ensuite fait après le déplacement à Angers, le 28 avril pour fixer les ambitions avant les quatre derniers matches de Championnat, dont la réception du PSG (38e journée).
« Strasbourg sera dans la gestion de l'euphorie, anticipe Guion. À nous de faire front et de contenir la furia bleue. C'est un adversaire qui a la capacité à transmettre rapidement le ballon vers la surface adverse. Trois de leurs défenseurs centraux sont des joueurs de métier. Ils ont une touche technique au milieu et un effectif complémentaire. Leur gardien, enfin, est un des tout meilleurs de L1. Il n'y a donc rien d'étonnant au fait qu'ils aient décroché un titre. »
dna

Racing: des absences et du changement
Blessés ou malades, Lamine Koné, Benjamin Corgnet et Samuel Grandsir ne font pas partie du groupe strasbourgeois qui accueillera le Stade de Reims ce mercredi (19h) à la Meinau en match décalé de la 30e journée de Ligue 1.
Thierry Laurey n’en a pas fait mystère en conférence de presse cet après-midi : l’entraîneur strasbourgeois gèrera les organismes ce mercredi (19h) contre Reims en match décalé de la 30e journée de Ligue 1. Le technicien y est de toute façon contraint par les circonstances : Lamine Koné, sorti à la 90e minute samedi en finale de la Coupe de la Ligue à cause d’un petit pépin musculaire à l’aine, Benjamin Corgnet, touché en haut de la cuisse lundi à l’entraînement, et Samuel Grandsir, malade depuis le début de semaine, sont inaptes pour la venue de l’étonnant promu rémois, 6e de Ligue 1 après 29 rencontres.
La Coupe de la Ligue présentée au public à 18h

Le vice-capitaine Jonas Martin, qui s’efforce de retrouver le rythme après sa fissure osseuse de la cheville gauche à Monaco le 19 janvier, a encore été jugé un peu juste. Après la présentation de la Coupe de la Ligue au public demain à 18h par l’ensemble des pros, le milieu relayeur effectuera, en compagnie de Jérémy Grimm, un tour d’honneur avec le trophée à 18h50, avant de s’installer en tribune.
Du groupe présent à la séance de veille de match tout à l’heure, Thierry Laurey a extrait les jeunes Moataz Zemzemi, Ismaïl Aaneba, Duplexe Tchamba, Mohamed Simakan et le 3e gardien Eiji Kawashima.

Le coach du RCSA n’a, comme d’habitude, rien dévoilé sur la composition de son équipe. Mais il n’est pas impossible qu’il laisse souffler quelques-uns des titulaires de samedi à Lille contre Guingamp, comme Kenny Lala, Ibrahima Sissoko, Adrien Thomasson, Ludovic Ajorque, voire Lebo Mothiba.

Anthony Gonçalves, Lionel Carole, Youssouf Fofana, Dimitri Lienard, Nuno Da Costa et, peut-être, Kevin Zohi pourraient en profiter pour réintégrer le onze de départ, tout comme l’habituel n°1 dans les buts, le portier international belge Matz Sels.

A Reims, David Guion a lui aussi retenu 18 joueurs. Le milieu défensif Tristan Dingomé est suspendu. Le promu rémois devrait évoluer dans un schéma en 4-2-3-1.


Les équipes possibles

Strasbourg : Sels – Gonçalves, Caci, Mitrovic, Martinez, Carole – Fofana, Prcic, Lienard – Da Costa, Zohi ou Mothiba. Remplaçants : Lala, Ndour, I. Sissoko, Thomasson, Ajorque, Mothiba ou Zohi, Kamara.

Reims : Mendy – Foket, Engels, Abdelhamid, Baba – Romao (cap), Chavalerin – Oudin, Cafaro, Zeneli – Chavarria. Remplaçants: Disasi, Fontaine, M. Doumbia, M. Martin, Dia, Suk Lemaître (g.).

Absents : à Strasbourg, Grandsir (malade), Corgnet (cuisse), Koné (aine), Grimm (cuisse), Saadi (genou), Kawashima (g), Martin, Aaneba, Tchamba, Zemzemi, Simakan (choix) ;
à Reims, Carasso (hanche), Konan (hernie discale), M’Bemba (pubalgie), Pinson (épaule), Dingome (suspendu), Cassama, H. Kamara, Ojo, S. Sissoko (choix).
dna

la composition des équipes est tombée.
Au Racing, on s’orienterait vers un 4-3-3 peu utilisé jusqu’ici avec
 Sels ; Carole, Martinez, Mitrovic (cap.), Lala ; Fofana, Lienard, Gonçalves ; Zohi, Mothiba, Da Costa.

Quatre jours après les 120 minutes de Lille, trois jours après les festivités à Strasbourg, Thierry Laurey tente de ménager un maximum de monde. Prcic, Sissoko, Caci et Ajorque débutent ainsi sur le banc.

A Reims, la composition est plus classique avec le 4-2-3-1 que voici: Mendy ; Baba, Abdelhamid, Engles, Foket ; Chavalerin, Romao (cap.) ; Zeneli, Doumbia, Oudin ; Chavarria.
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A ce sujet, merci la LFP. Belle récompense pour les finalistes de la coupe de la Ligue d'avoir le droit de jouer en championnat quatre jours après, face à une équipe reposée, elle!
Pourquoi ne pas reporter ces matches en retard d'une semaine. Les quatre équipes concernées auraient jouer le week-end précédent.
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Le Racing est tranquille, dans le ventre mou, et a de surcroît enrichit son armoire à trophées. A la limite, s'il a les jambes lourdes, plombées par 120 minutes de jeu et 24h de festivités, tant pis. C'est le prix à payer.
Mais les pauvres guingampais? Eus aussi se sont coltiné les 120 minutes. Les festivités, évidemment non, mais bonjour le moral. Or, ils ont pour leur part un besoin urgent de points pour sortir à nouveau de la zone rouge. Dire qu'en plus, ils sont en déplacement, à Montpellier, pas la terre la plus hospitalière.
Nous aurons donc une pensée pour eux ce soir.
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Venons-en donc à ce Racing - Reims. Vu l'adversaire, invaincu depuis 13 rencontres, aux portes de l'Europe à la surprise générale, et vu la préparation de la rencontre forcément tronquée côté Racing, vaincre ce soir, renouer avec la victoire en championnat plus de deux mois après, constituerait une sorte d'exploit.
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La rencontre sera arbitrée par Jérémy Stinat, le premier ex-joueur professionnel à officier en Ligue 1. Formé aux Girondins de Bordeaux, il est passé par Thouars, Valence, Grenoble et Sedan, le défenseur a terminé sa carrière à Laval, en Ligue 2, en 2011, avant de se lancer dans l’arbitrage. Il a été promu arbitre fédéral 1 l’été dernier et connaît donc sa première saison au sein de l’élite.
Il y a arbitré huit rencontres à ce jour, dont le Racing – Amiens du 22 septembre dernier qui avait vu la nette victoire du Racing (3-1).
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Le retour de la coupe! Dans une Meinau bien mieux garnie que vers 18h, mais pas encore comble, le "Merci les Bleus" du kop a bien plus d'entrain. Jonas Martin et Jérémy Grimm se délectent de l'ovation du public. Les deux convalescents lancent une ola avec le kop. Ils remettent ça à leur passage devant chaque tribune.
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Une soixante de supporters rémois ont fait le déplacement.
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Le coup d'envoi, le vrai, est donné.
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Quelle ambiance! Le kop n'a rien perdu de son ardeur dans la folie lilloise.
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A son poste d'ailier droit du soir, Nuno Da Costa semble avoir des fourmis dans les jambes.
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La première frappe cadrée du match est signée Lienard.
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Coup franc indirect dans la surface pour le Racing. Pressé par Da Costa, Baba est contraint de donner en retrait pour Mendy, obligé de se coucher sur le ballon, donc de le bloquer.
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Lienard s'y colle, à dix mètres du but.
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Comme toujours ou presque, ça ne donne rien. C'est même Lebo Mothiba qui repousse le ballon. Mais celui-ci parvient à Lionel Carole, qui de l'entrée de la surface, ose une demi-volée qui frôle la lucarne droite de Mendy.
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Laurey a logiquement laissé du monde au repos, sur le banc, mais il fait surtout confiance à des hommes plus frais. Lienard, Gonçalves, Zohi et Da Costa cherchent à secouer le cocotier.
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Quant à la défense à quatre au coup d'envi, on ne l'avait pas vu depuis la défaite devant Nantes en septembre.
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Doumbia! Dans un angle très fermé, il allumer Matz Sels et échoue donc sur le dessus de la transversale.
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Les embryons d'attaque des Rémois rappellent qu'ils sauront se montrer dangereux à tout moment. Fofana, lui, en est déjà à sa troisième approximation. Absolument pas du goût de Thierry Laurey.
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Comment Romao peut-il ne pas prendre jaune? Le capitaine rémois stoppe de la main une contre-attaque de Kevin Zohi.
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Trop seul sur un centre de Baba, Abdelhamid ne cadre pas sa tête. Et s'en veut à juste titre.
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Tacle décisif de Martinez devant Zeneli, parfaitement décalé sur la gauche.
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Toujours sur Zeneli, Lienard vient prêter main forte à Lala et Sissoko, leur parlant du pays dans la foulée...
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La frappe de Da Costa! De 18m dans l'axe, il contraint Mendy à une belle envolée. Gonçalves avait débordé à droite et centré pour Mothiba qui avait remis en retrait pour le Cap-Verdien.
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Dans un début de match sans histoire, on ne voit pas trop ce que David Guion, le coach rémois, a à reprocher à l'arbitrage. M. Stinat s'attache à le calmer.
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Les Rémois manquent de précision depuis quelques minutes. Le Racing, lui, procède par à-coups.
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En voici un, signé Mothiba, dont la frappe excentrée est trop écrasée.
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 Le tacle glissé de Carole! Chavarria aurait filé au but.
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Merci Matz Sels! Seul face à Oudin, il sort vainqueur du duel. Lala part à l' abordage et perd le ballon. Zeneli sert Doumbia qui démarque Oudin dans la surface. La suite, on la connaît.
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 Sur le contre, Gonçalves centre au 2e poteau pour Mothiba qui dévisse sa tête. Mendy est battu mais Foket sauve sur la ligne.
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Penalty pour Reims!
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M. Stinat voit une faute de Lala sur Doumbia. Mais à aucun moment <Lala ne touche Doumbia.
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Explication de texte entre M. Stinat et Thierry Laurey.
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Explication de texte entre M. Stinat et Thierry Laurey.
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Les esprits s'échauffent. Chavalerin bouscule Lienard. M. Stinat siffle. Oudin râle et prend jaune.
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Servi dans la course par Lala sur la droite de la surface, Gonçalves déclenche une frappe instantanée que Mendy détourne en corner.
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Deux minutes de temps additionnel.
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Faute de frustration de Fofana, passé à côté de sa première période, sur Romao. M. Stinat reste clément.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 1-0 Da Costa L'ouverture du score à la dernière seconde!
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La tête de Da Costa!!!!!! L'ouverture du score à la dernière seconde!
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Kevin Zohi a lancé Lionel Carole sur la gauche. Le dernier héros de samedi à Lille a adressé un centre parfait au-delà du point de pénaltu. Arrivé en trombe dans le dos de Baba, Da Costa a devancé le latéral rémois pour tromper Mendy d'un puissant coup de boule. Magnifique.
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La mi-temps a été sifflée dans la foulée.
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Quelle fin de premier acte! Jusque-là déjà, la rencontre était bien enlevée, les deux formations étant enclines à se porter vers l'avant au plus vite. Dépositaire du jeu à la place de Thomasson, sur le banc, Dimitri Lienard a souvent cherché à jouer long sur Da Costa, côté droit. A gauche, la doublette Carole/Zohi fonctionne bien. Gonçalves est en jambes. Mitrovic se montre impérial en défense centraler.
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Méfiance tout de même. Les Rémois font au moins jeu égal et se montrent séduisant, faisant preuve d'une belle fluidité. De plus, au fil des minutes, la fatigue se fera inévitablement sentir.

 

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C'est reparti
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 2-0
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Sels venait de sauver les siens. Sur le contre Anthony <Gonçalves double la mise.
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Da Costa s'est arraché sur la droite. Il a servi Mothiba à la limite du hors-jeu. Le centre à ras de terre du Sud-Africain s'est mué en offrande pour Anthony Gonçalves qui accourait dans les 6m.
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Auparavant donc, Chavarria s'était infiltré entre Lala et Martinez pour déclencher une frappe sur laquelle Matz Sels a sorti le grand jeu. 2-0 au lieu de 1-1. cela tient à si peu.
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Blessé, Kevin Zohi cède sa place à Adrien Thomasson.
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Le tir cadré d'Oudin n'inquiète pas Matz Sels.
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Thomasson est averti pour simulation. Sévère, même s'il n'y avait pas penalty.
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Le 2e but a fait mal aux Rémois, dont les actions se font moins tranchantes. En revanche, le 3e but pourrait tomber à tout moment. Chaque contre strasbourgeois est dangereux.
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Mitrovic, de la tête, est impérial sur un coup franc de la gauche de Zeneli.
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Sur le contre, en surnombre, la pichenette de Da Costa pour Mothiba, dans l'axe, manque d'exactitude.
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Fofana se reprend bien en cette seconde période. Il intercepte et frappe de 30m. Au-dessus.
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Double changement à Reims qui doit bien tenter quelque chose pour sonner la révolution. Cafaro et Dia suppléent Oudin, pas au mieux ce soir, et Doumbia.
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Fofana décale Gonçalves dont le centre est destiné à Da Costa au 2e poteau. Mendy s'interpose.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 3-0 Goncalves
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En contre Kenny Lala, pas dans un bon jour jusqu'ici, a décalé l'ex-Lavallois sur la gauche. Celui-ci a déclenché instantanément, dans la course, trouvant la lucarne au premier poteau, d'une frappe enroulée.
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Pénalty pour le racing
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Da Costa a mystifié Abdelhamid, qui l'a retenu par tous les moyens. Da Costa veut se faire justice lui-même.
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 4-0 Da Costa
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Le Racing sur un nuage, devant 25081 spectateurs pour ce 14e guichets fermés de la saison. La fête est totale. C'est l'euphorie!
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Le Racing bénéficie surtout ce soir d'une réussite totale. Ouvrir la marque juste avant la pause, doubler la mise juste après en ayant compté sur un exploit de Matz Sels juste avant pour finalement infliger une correction à Reims, honnêtement, toutes les planètes se sont alignées d'un coup.
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Le Racing renoue avec la victoire, celle qu'il attendait depuis le 26 janvier, tandis qu'il met fin à la série de succès des Rémois, qui en restera à 13.
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La Meinau sur l'air des lampions. Et le kop qui sollicite une ovation debout. D'accord, pas terrible, le terme, mais il convient d'éviter les anglicismes.
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Grosse faute d'Engels sur Da Costa, qui lui vaut un jaune au moins orangé.
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Cafaro retient Lienard par le maillot et prend jaune à son tour.
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L'énoooooorme ovation pour Nuno Da Costa, remplacé par Ludovic Ajorque.
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Pour une faute sur Diop, Thomasson écope d'un deuxième carton jaune sévère et doit quitter la fête avant l'heure. Il manquera surtout aux siens à Paris dimanche soir...
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Il reste 24 points à prendre. Avec 19 points d'avance sur le barragiste, le Racing est mathématiquement à cinq points du maintien. Un maintien qui ne fait évidemment aucun doute.
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C'est terminé. La fête va pouvoir reprendre de plus belle. On va ressortir la coupe. Les lumières des portables illuminent déjà les travées de la Meinau;
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4-0

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Le Racing victorieux face à Reims (4-0): la fête à la maison
Les héros ne sont pas fatigués. Quatre jours après la victoire en coupe de la Ligue, le Racing s’est offert un superbe succès face à Reims, grâce aux doublés de Da Costa et Gonçalves, hier à la Meinau.
À la veille de la rencontre, Thierry Laurey avait annoncé qu’il mettrait un peu de fraîcheur sur le pré, histoire de faire souffler certains des héros de samedi. Et cela a bien été le cas.

Au coup d’envoi, seuls quatre joueurs titularisés lors de la finale de la coupe de la Ligue (Mothiba, Lala, Martinez et Mitrovic) étaient de la partie, dans un système à quatre défenseurs que le Racing n’avait plus utilisé depuis septembre dernier. Le tout dans une organisation originale, un 4-3-3.

Le bijou de Gonçalves

Un pari gagnant, puisque les Alsaciens ont renoué avec une victoire qui les fuyait en Ligue 1 depuis le 26 janvier et un succès à la Meinau face à Bordeaux (1-0). Un but de Da Costa juste avant la pause, un doublé de Gonçalves après et un dernier but inscrit par Da Costa sur penalty… Et voilà une dixième victoire dans la poche de Strasbourgeois d’abord bousculés, puis euphoriques.

Les Rémois entrent en effet fort dans la première période. Et leur gros pressing manque d’être payant d’emblée, quand Chavarria chipe le ballon dans les pieds de Fofana (4e ). Deux minutes plus tard, un coup franc indirect est accordé aux Bleus, après une passe en retrait de Baba à son gardien, Mendy, sous la pression de Da Costa.

Las, le coup franc indirect dans la surface, tiré par Lienard, termine dans le mur et la reprise de volée de Carole file à côté. Ce début de match est “foufou”, à l’image d’un premier acte où le ballon va d’un but à l’autre.

Le Racing laisse beaucoup d’espaces aux Champenois, qui se montrent dangereux à maintes reprises. Comme sur cette frappe de Baba côté gauche, qui heurte la transversale (13e ) ou celle d’Oudin, sorti du pied par Sels (34e ).

Mais le match n’est pas à sens unique et le Racing s’offre aussi quelques opportunités. Comme sur ce tir de Da Costa, sorti du bout des doigts par Mendy (25e ), cette frappe écrasée de Mothiba (30e ) ou cette tête trop molle du Sud-Africain (35e ).

Pour tout dire, on ne s’ennuie pas à la Meinau. Et le match s’emballe pour de bon à la 39e minute. Après avoir accordé un penalty à Doumbia pour une supposée faute de Lala, M. Stinat revient sur sa décision après visualisation du VAR. Ce qui provoque la colère de David Guion, renvoyé prestement au vestiaire.
Les espaces se transforment en boulevards pour les Alsaciens

Ce coup du sort inverse la tendance pour de bon. Gonçalves lâche une lourde frappe détournée dans le petit filet par Mendy (43e ), avant cette dernière montée rageuse de Carole, dans les arrêts de jeu. Le latéral gauche centre à la perfection pour Da Costa. Le Cap-Verdien prend le meilleur sur Baba pour placer un coup de boule hors de portée de Mendy (1-0, 45e +3).

Et le Racing a la bonne idée d’enfoncer le clou dès la reprise. Sels sauve les siens du genou devant Chavarria. Sur le contre qui suit, Da Costa mystifie Baba, Mothiba en fait de même avec Abdelhamid puis sert en retrait Gonçalves, qui n’a plus qu’à pousser le cuir dans le but (2-0, 46e ).

Dès lors, les espaces se transforment en boulevards pour les Alsaciens, avec des Rémois qui poussent pour tenter de revenir. Le contre lancé par Lienard ne donne rien (61e ), pas plus que la frappe très lointaine de Fofana (63e ) ou le centre-tir de Gonçalves détourné par Mendy (65e ).

Mais le milieu ne va pas manquer de doubler la mise sur un service de Lala (69e ), parti seul en contre, pour le but du 3-0 (69e), avant que Da Costa n’y aille aussi de son doublé, sur penalty, après une faute d’Abdelhamid sur l’attaquant (76e , 4-0).

Seule ombre à ce tableau parfait, ce deuxième jaune, synonyme d’expulsion, pour Thomasson, en fin de match (88e ). Pas suffisant toutefois, pour gâcher la fête et célébrer comme il se doit le retour au bercail des héros bleus…
dna

DIMITRI LIENARD, milieu du Racing :
 « C’était mal barré en début de partie
barré en début de partie

➤ DIMITRI LIENARD, milieu du Racing : « C’était mal barré en début de partie. Reims a fait comme au match aller et nous a pressés. On a perdu des ballons un peu bêtement, très bêtement même, et on s’est mis en danger. Le penalty sifflé contre nous, puis annulé par l’arbitre, nous a fait basculer du bon côté. On s’est un peu réveillé avec le public. On marque juste avant la mi-temps un but qui nous fait du bien. Ensuite, on attaque la deuxième période pied au plancher. Ce n’est pas tous les jours Noël, aujourd’hui, oui... On est enfin officiellement maintenus. Pour une fois depuis que je suis au Racing, on va pouvoir finir une saison non pas en roue libre, mais sans avoir le couteau sous la gorge. J’ai juste envie de dire aux joueurs : “Profitons, c’est rare. Profitons de jouer les matches sans pression, pour les gagner bien sûr. Profitons du métier qu’on fait, sans stress, sans se prendre la tête”. »

➤ KEVIN ZOHI, attaquant du Racing : « C’était un très bon match. On a essayé de continuer sur la lancée de la finale. Le début de partie a été un peu difficile, mais nous nous sommes bien repris. Le coach nous avait demandé de prendre du plaisir, c’est ce que nous avons fait. Je suis sorti à la 48e parce que j’ai ressenti une petite douleur à l’ischio-jambier gauche. J’en ai pour quelques jours, je pense. »
 ➤ ADRIEN THOMASSON, milieu offensif du Racing : « On réalise une superbe seconde période alors que Reims a dominé la première. Les buts avant et après la pause ont tout changé et on a pu dérouler devant notre public. Et on aurait pu marquer encore plus. Il y a des faits de jeu dont on a pu profiter. On a joué libéré en réussissant de belles actions. Gagner 4-0 après avoir remporté la coupe de la Ligue, on ne pouvait pas rêver mieux. Avec les joueurs qui ont été alignés, on montre la force d’un groupe qui est bon, et même très bon. Les joueurs ont répondu présent ce soir (hier). L’objectif est de ne surtout pas terminer en roue libre. On recolle un peu à ceux de devant. Même si on avait de l’avance, on décroche le maintien avec ces 42 points. »

➤ DAVID GUION, entraîneur de Reims : « On a fait une bonne première mi-temps et rentrer au vestiaire en étant mené, c’était difficile. On a touché la transversale et buté sur un très grand gardien strasbourgeois. Il y a cet incident de jeu (39e minute, penalty annulé) et derrière, on prend ce but sur contre. Puis on encaisse le deuxième but juste après la mi-temps qui fait très mal. Ce qui est paradoxal, c’est qu’on perd à l’extérieur en prenant quatre buts sur contre. On n’a pas été efficaces lors de moments clés »

➤ XAVIER CHAVALERIN , milieu de Reims : « On avait réussi à prendre le match à notre compte. Le but avant la pause fait mal. En fait, le penalty non sifflé nous a fait sortir de notre match. Après, on part dans tous les sens et ce n’est pas dans nos habitudes. Ça montre que quand on n’est pas à 100 %, on prend une taule. Après treize matches sans défaite, 4-0, ça fait mal. On a pris une claque et ça nous a montré tout ce qu’on ne doit pas faire. »
dna

“Gonzo” et Nuno voient double
Après sept matches et plus de deux mois de disette en championnat, les Bleus ont renoué avec le succès en pulvérisant Reims grâce à deux doublés d’Anthony “Gonzo” Gonçalves et Nuno Da Costa (4-0).
L’un, Anthony Gonçalves, a inscrit le premier doublé de sa carrière en Ligue 1. L’autre, Nuno Da Costa, a, en marquant le sien, battu son record dans l’élite, avec 7 buts. Le milieu droit et l’attaquant ont été les grands artisans du dixième succès strasbourgeois.

❏ SELS (7). Sauvé par sa transversale sur une frappe sans angle de Baba dès la 13e , l’international belge, de retour dans la cage après l’intermède coupe de la Ligue, a réussi les arrêts qu’il fallait à des moments cruciaux, du pied sur une frappe du gauche d’Oudin (33e ), puis du genou devant Chavalerin (46e ) juste avant le deuxième but signé Gonçalves. Une fois de plus impeccable.
 ❏ LALA (5). Absous d’un penalty sifflé contre lui à la 38e , le latéral droit, souvent désarçonné par Zeneli, a traversé la première période comme une ombre, même s’il a offert un bon ballon à Gonçalves juste avant la mi-temps (43e ). Il sauve son match grâce à sa 9e passe décisive pour le doublé de l’ancien Lavallois (69e ).

❏ MITROVIC (7). Le capitaine est en forme et ça fait un moment que ça dure. Il a encore coupé un nombre incalculable d’offensives rémoises par son sens du placement et sa science de la trajectoire, sa détermination aussi. Du très costaud !

❏ MARTINEZ (5). On a moins vu que d’habitude ses montées rageuses ou ses tacles décidés. Ça ne signifie pas pour autant qu’il a été effacé. Le défenseur axial, toujours en place, a livré un match sobre, sans fioritures, dans la lignée de sa saison réussie.

❏ CAROLE (6). Le latéral gauche s’est tout de suite essayé de loin sur une demi-volée non cadrée (8e ). Il n’a pas énormément apporté offensivement, sinon pour servir un caviar à Da Costa sur l’ouverture du score. Mais son implication défensive a été sans faille.

❏ GONÇALVES (8). C’est bien simple : “Gonzo” a été de tous les bons coups. Ses deux centres des 25e et 35e minutes ont offert à Da Costa, puis Mothiba les deux premières vraies occasions du Racing. Il aurait pu ouvrir le score juste avant la pause (43e ). Puis il a inscrit son premier doublé en L1 sur des offrandes de Mothiba (46e ) et Lala (69e ). Le voilà à quatre buts. Souvent remplaçant, c’est vraiment le “supersub” de la saison.

❏ FOFANA (5). Le jeune Youssouf n’avait jamais déçu depuis ses débuts. Il a souffert hier, entre mauvais choix, contrôles approximatifs et fautes à retardement. Heureusement pour lui, sa soirée délicate est passée inaperçue au cœur du festival offensif des Bleus.

❏ LIENARD (5). “Dim” a allumé la première mèche dès la 4e , une frappe freinée par Engels dans la niche de Mendy. Il a beaucoup couru, n’hésitant pas à venir prêter main-forte à son arrière-garde, comme sur cette couverture défensive décidée devant Zeneli. Un match honnête, sans plus.

❏ ZOHI (5). Censé jouer un rôle de 3e attaquant, le petit Ivoiro-Malien a surtout défendu. Il a très peu touché de ballons en phase offensive. Blessé dès la 48e , il a cédé sa place à Adrien THOMASSON (50e ) , averti 6 minutes plus tard pour une simulation, puis exclu à la 88e pour une faute sur Dia. C’est sévère. L’ex-Nantais sera suspendu à Paris dimanche.

❏ DA COSTA (8). Après s’être fait enguirlander par Martinez et Mitrovic pour avoir délaissé le marquage d’Abdelhamid (18e ), le Cap-Verdien s’est remis dans le sens de la marche avec une lourde frappe de 25 m détournée en corner par Mendy (25e ). Sa détente verticale est toujours aussi impressionnante. Il l’a encore démontré en catapultant le ballon au fond des filets d’un magistral coup de casque aux 16 m sur un centre millimétré de Carole (45e +3). Un 6e but personnel synonyme de record en Ligue 1 (5 en 2017-2018).

Record qu’il a encore amélioré à la 76e en signant un doublé sur un penalty qu’il avait provoqué, grâce à une Panenka qu’avait dû lui inspirer Dimitri Lienard. Difficile de faire mieux, d’autant qu’il est à la base du 2e but. Le public l’a ovationné lorsque Ludovic AJORQUE l’a relayé (86e ).

❏ MOTHIBA (5). Il s’était signalé en première période par une bonne remise pour Da Costa (25e ), un tir en bout de course un brin écrasé (30e ), puis une tête plongeante trop molle pour empêcher le retour de Foket sur sa ligne (35e ). Le Sud-Africain a fini par être récompensé de son abnégation par une passe décisive sur le 2e but, avant de céder sa place à Anthony CACI (70e ).
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Racing: la cerise sur le gâteau
Avec 42 points au compteur à huit journées du terme du championnat de Ligue 1, le Racing a largement rempli la mission “maintien ” qui était la sienne. Et peut envisager la fin de saison avec sérénité et ambition.
Le Racing a décroché son dixième succès de la saison en Ligue 1, mercredi soir, face à Reims (4-0).
Et c’est peu de dire que cette victoire tombe à pic. D’abord parce qu’elle a permis aux Strasbourgeois – et à leur public – de prolonger la fête entamée le week-end dernier, après avoir décroché la coupe de la Ligue.
Ensuite, parce qu’elle relance pour de bon une équipe qui ne s’était plus imposée depuis fin janvier en championnat.
« On était obligé de mettre de la fraîcheur »
Et enfin parce que les petits Bleus ont eu la bonne idée de mettre la manière, en inscrivant quatre buts au terme d’une rencontre emballante et emballée.
« Inscrire un but juste avant la mi-temps et un autre juste après nous a facilité la tâche, soulignait Thierry Laurey. Ensuite, il suffisait de bien défendre et de bien contrer ».
Mais malgré ce scénario favorable et le large succès qui en découle, l’entraîneur alsacien n’oubliait pas les trente premières minutes du match, où ses troupes ont été ballottées par une équipe rémoise très joueuse.
« On a été en danger car on a trop perdu de ballons », exposait le coach. La raison ? Un démarrage canon des Champenois, face à des Alsaciens qui ont mis plus longtemps à trouver leurs marques, dans une organisation inhabituelle en 4-3-3.

Direction Paris

« En début de match, on avait peut-être un peu la tête dans les étoiles, on était encore en train de flâner, de rêver, alors que Reims n’était pas venu du tout pour rêver, analysait aussi “coach Laurey”. Et le changement tactique a peut-être joué. Mais avec les absences et la fatigue, on était obligé de mettre de la fraîcheur et de changer d’organisation. Et c’était une bonne idée finalement ».
Clairement. Car les habituels remplaçants ont brillé, à l’image d’Anthony Gonçalves (lire ci-dessous) ou Nuno Da Costa, qui a signé mercredi ses 6e  et 7e  réalisations personnelles en L1.
« Le dernier quart d’heure de la première mi-temps et la deuxième mi-temps étaient bien, reconnaissait Laurey, pourtant pas du genre à s’extasier. Même si les gars n’étaient pas habitués à ce système, ils ont plutôt bien fait le travail dans l’ensemble. En finale, on n’était pas présent devant le but et on voulait changer cela, apporter de la vitesse et de la percussion dans les couloirs (avec Gonçalves et Zohi, ndlr ) ».
Mercredi soir, dans une Meinau au diapason, le Racing a retrouvé le jeu séduisant et porté vers l’avant qui faisait sa force en automne et au début de l’hiver.
Peut-être bien parce que les Strasbourgeois peuvent désormais évoluer sans pression : la coupe de la Ligue est dans la poche, le maintien aussi. Ne reste plus qu’à finir à la meilleure place possible en Ligue 1.
« On aimerait rester dans la première partie de tableau, exposait Thierry Laurey à la sortie des vestiaires strasbourgeois. Il est clair que cette victoire fait du bien. Avec 39 points, on ne tremblait plus trop. Avec 42 points, on est satisfait. On va pouvoir finir le championnat tranquillement ».
Pas rien pour une équipe strasbourgeoise qui a souvent dû lutter jusqu’à l’ultime journée – ou presque – pour atteindre ses objectifs, que ce soit la montée (en Ligue 2, puis en Ligue 1) ou le maintien (la saison passée).
« Maintenant, on va récupérer et essayer de faire bonne figure au Parc des Princes, dimanche (21h), dans un match de prestige », concluait Thierry Laurey. Faire bonne figure et se faire plaisir, voilà en effet les deux seules missions encore au programme des Strasbourgeois jusqu’à la fin mai…
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