16ème journée : Strasbourg - PSG
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16ème journée : Strasbourg - PSG
Racing-Paris SG le mercredi 5 décembre à 21 heures
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 16e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et le Paris Saint-Germain se déroulera le mercredi 5 décembre à 21 heures au stade de la Meinau. Il s’agira du match de clôture de la 16e journée de Ligue 1 Conforama diffusé sur Canal+.
SO
La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 16e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Racing et le Paris Saint-Germain se déroulera le mercredi 5 décembre à 21 heures au stade de la Meinau. Il s’agira du match de clôture de la 16e journée de Ligue 1 Conforama diffusé sur Canal+.
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Re: 16ème journée : Strasbourg - PSG
Avant Racing PSG (mercredi 21h) : on prend les Paris ?
C’est parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible qu’ils l’ont fait. L’an passé, les Strasbourgeois ont été les premiers à faire tomber le PSG. Peuvent-ils rééditer cet exploit mercredi soir à la Meinau ?
« Ça nous permet d’être un peu plus tranquilles, de ne pas laisser croire aux gens, si on avait perdu à Rennes, que la victoire contre Paris était obligatoire. »
Dimanche au Roazhon Park, après l’éclatant succès du Racing en terre bretonne – son deuxième seulement en 49 ans –, Thierry Laurey a conclu sa conférence de presse par une pirouette. Puis il a ressorti la phraséologie sur laquelle il s’était appuyé la saison passée juste avant que les Bleus ne soient les premiers à terrasser l’ogre parisien. C’était lors de la 16e journée de Ligue 1, le 2 décembre 2017 à la Meinau (2-1, buts de Nuno Da Costa et Stéphane Bahoken, égalisation de Kylian Mbappé).
L’an dernier avant Paris, le Racing était 17e
« On va faire le meilleur match possible, mais on ne rêve pas, a lâché l’entraîneur strasbourgeois l’œil malicieux. Je ne suis pas un rêveur. J’aimerais rêver, mais quand tu joues contre Paris, il ne faut pas. On a un match beaucoup plus important dimanche contre Caen (15h, de nouveau à la Meinau). »
Il y a douze mois, le Racing avait enchaîné la réception des deux mêmes clubs, mais dans l’ordre inverse. Pour un bilan de quatre points. Tenu en échec par de coriaces Caennais le 28 novembre (0-0), il avait infligé quatre jours plus tard leur premier revers à des Parisiens invaincus toutes compétitions confondues. Au matin de son exploit, il était pourtant 17e et le PSG avait débarqué en Alsace fort de treize succès et deux nuls en Ligue 1. Avant de s’y faire débarquer…
Un an plus tard, les hommes de Thomas Tuchel ont, après 14 victoires d’affilée – record d’un début de saison dans les cinq grands championnats –, été freinés dimanche à Bordeaux (2-2). Ils ont aussi perdu Neymar, touché à la cuisse et absent ce mercredi dans une Meinau surchauffée, mais retrouveront Edinson Cavani qui a chauffé le banc en Gironde.
Surtout, les Bleus sont aujourd’hui 8es. Avec une marge assez confortable sur la zone rouge pour aborder « l’esprit libre » un « match bonus », comme ils le disaient tous au Roazhon Park avant de monter dans l’avion du retour.
« Gagner comme ça à Rennes, il n’y a rien de mieux pour accueillir Paris. Voilà, il y a l’armée qui arrive, balance Dimitri Lienard avec son légendaire sens de la formule. On peut jouer sans stress. Face au PSG, si tu “prends”, tu ne vas pas te pendre. Paris arrache tout depuis le début de saison. »
Après quinze journées l’an passé, le Racing ne comptait que quinze points. Six de moins qu’en 2018-2019. Mais il avait ensuite aligné trois succès (2-1 contre Paris, 3-0 à Bordeaux et 2-1 face à Toulouse). Ce qui, avant-hier, soutirait ce commentaire avisé au capitaine intérimaire Jonas Martin, présent à l’époque. « Si on n’avait pas gagné à Rennes (après le revers contre Nîmes) , on aurait pu se poser des questions et retomber dans les travers de la saison passée. Mais non ! Je pense qu’on a progressé sur tous les plans. »
« Une énorme détermination »
Buteur pour la deuxième fois en Bretagne, Adrien Thomasson était nantais lors de l’exercice 2017-2018. Mais il s’est vite délesté des plumes jaunes des Canaris pour se glisser dans celles blanches et noires de la cigogne alsacienne. Comme s’il était là depuis des lustres. « On va jouer avec une énorme détermination et on voudra être les premiers à faire tomber les Parisiens, comme l’an dernier. »
Le milieu relayeur exhorte déjà ses camarades à se hisser à la hauteur de l’événement. « Ce sera à nous, sur le terrain, d’emmener les gens avec nous et de faire le meilleur match possible. On n’aura vraiment rien à perdre. »
Bien moins qu’en 2017-2018 en tout cas. Car on sait, rétrospectivement, combien ces trois points inattendus devant le Paris Saint-Germain ont pesé dans le verdict. Et que, sans eux, Mbappé, Cavani et leurs prestigieux collègues ne prépareraient pas aujourd’hui un voyage en Alsace.
Cette victoire contre Paris, nul ne sait si “Jo” Martin et les siens en auront besoin fin mai. En revanche, tout le monde sait qu’à l’impossible nul n’est tenu. C’est justement ce qui rend le challenge de demain si excitant.
dna
C’est parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible qu’ils l’ont fait. L’an passé, les Strasbourgeois ont été les premiers à faire tomber le PSG. Peuvent-ils rééditer cet exploit mercredi soir à la Meinau ?
« Ça nous permet d’être un peu plus tranquilles, de ne pas laisser croire aux gens, si on avait perdu à Rennes, que la victoire contre Paris était obligatoire. »
Dimanche au Roazhon Park, après l’éclatant succès du Racing en terre bretonne – son deuxième seulement en 49 ans –, Thierry Laurey a conclu sa conférence de presse par une pirouette. Puis il a ressorti la phraséologie sur laquelle il s’était appuyé la saison passée juste avant que les Bleus ne soient les premiers à terrasser l’ogre parisien. C’était lors de la 16e journée de Ligue 1, le 2 décembre 2017 à la Meinau (2-1, buts de Nuno Da Costa et Stéphane Bahoken, égalisation de Kylian Mbappé).
L’an dernier avant Paris, le Racing était 17e
« On va faire le meilleur match possible, mais on ne rêve pas, a lâché l’entraîneur strasbourgeois l’œil malicieux. Je ne suis pas un rêveur. J’aimerais rêver, mais quand tu joues contre Paris, il ne faut pas. On a un match beaucoup plus important dimanche contre Caen (15h, de nouveau à la Meinau). »
Il y a douze mois, le Racing avait enchaîné la réception des deux mêmes clubs, mais dans l’ordre inverse. Pour un bilan de quatre points. Tenu en échec par de coriaces Caennais le 28 novembre (0-0), il avait infligé quatre jours plus tard leur premier revers à des Parisiens invaincus toutes compétitions confondues. Au matin de son exploit, il était pourtant 17e et le PSG avait débarqué en Alsace fort de treize succès et deux nuls en Ligue 1. Avant de s’y faire débarquer…
Un an plus tard, les hommes de Thomas Tuchel ont, après 14 victoires d’affilée – record d’un début de saison dans les cinq grands championnats –, été freinés dimanche à Bordeaux (2-2). Ils ont aussi perdu Neymar, touché à la cuisse et absent ce mercredi dans une Meinau surchauffée, mais retrouveront Edinson Cavani qui a chauffé le banc en Gironde.
Surtout, les Bleus sont aujourd’hui 8es. Avec une marge assez confortable sur la zone rouge pour aborder « l’esprit libre » un « match bonus », comme ils le disaient tous au Roazhon Park avant de monter dans l’avion du retour.
« Gagner comme ça à Rennes, il n’y a rien de mieux pour accueillir Paris. Voilà, il y a l’armée qui arrive, balance Dimitri Lienard avec son légendaire sens de la formule. On peut jouer sans stress. Face au PSG, si tu “prends”, tu ne vas pas te pendre. Paris arrache tout depuis le début de saison. »
Après quinze journées l’an passé, le Racing ne comptait que quinze points. Six de moins qu’en 2018-2019. Mais il avait ensuite aligné trois succès (2-1 contre Paris, 3-0 à Bordeaux et 2-1 face à Toulouse). Ce qui, avant-hier, soutirait ce commentaire avisé au capitaine intérimaire Jonas Martin, présent à l’époque. « Si on n’avait pas gagné à Rennes (après le revers contre Nîmes) , on aurait pu se poser des questions et retomber dans les travers de la saison passée. Mais non ! Je pense qu’on a progressé sur tous les plans. »
« Une énorme détermination »
Buteur pour la deuxième fois en Bretagne, Adrien Thomasson était nantais lors de l’exercice 2017-2018. Mais il s’est vite délesté des plumes jaunes des Canaris pour se glisser dans celles blanches et noires de la cigogne alsacienne. Comme s’il était là depuis des lustres. « On va jouer avec une énorme détermination et on voudra être les premiers à faire tomber les Parisiens, comme l’an dernier. »
Le milieu relayeur exhorte déjà ses camarades à se hisser à la hauteur de l’événement. « Ce sera à nous, sur le terrain, d’emmener les gens avec nous et de faire le meilleur match possible. On n’aura vraiment rien à perdre. »
Bien moins qu’en 2017-2018 en tout cas. Car on sait, rétrospectivement, combien ces trois points inattendus devant le Paris Saint-Germain ont pesé dans le verdict. Et que, sans eux, Mbappé, Cavani et leurs prestigieux collègues ne prépareraient pas aujourd’hui un voyage en Alsace.
Cette victoire contre Paris, nul ne sait si “Jo” Martin et les siens en auront besoin fin mai. En revanche, tout le monde sait qu’à l’impossible nul n’est tenu. C’est justement ce qui rend le challenge de demain si excitant.
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Re: 16ème journée : Strasbourg - PSG
Neymar absent contre le Racing
Neymar, blessé à l’adducteur droit, «ne peut pas jouer contre Strasbourg» mercredi en L1 avec le PSG, mais «ce n’est pas trop grave», a indiqué mardi son entraîneur Thomas Tuchel, qui ne s’inquiète pas pour la Ligue des champions le 11 décembre.
«Ce n’est pas plus grave que la dernière fois, c’est presque la même chose. Mais pour ça il ne peut pas jouer contre Strasbourg, a exposé le coach devant la presse. La dernière fois, il s’est reposé contre Toulouse (victoire 1-0) mais a joué contre Liverpool (victoire 2-1)». «C’est la même chose maintenant: il doit se reposer pour quelques jours, ce n’est pas trop grave», a-t-il ajouté. Quelle durée d’indisponibilité ? «Je pense que c’est presque la même qu’il a eue pendant la trêve internationale. Vendredi ou samedi prochain, il sera prêt pour reprendre l’entraînement», a conclu Tuchel sur le sujet.
Neymar avait été blessé en novembre avec la Seleçao. Il a rechuté dimanche à Bordeaux (2-2) en L1, se touchant au niveau de l’adducteur droit avant de sortir en grimaçant avant l’heure de jeu.
Le PSG jouera sa qualification pour les 8es de finale de la Ligue des champions le 11 décembre à Belgrade contre l’Etoile Rouge.
dna
Neymar, blessé à l’adducteur droit, «ne peut pas jouer contre Strasbourg» mercredi en L1 avec le PSG, mais «ce n’est pas trop grave», a indiqué mardi son entraîneur Thomas Tuchel, qui ne s’inquiète pas pour la Ligue des champions le 11 décembre.
«Ce n’est pas plus grave que la dernière fois, c’est presque la même chose. Mais pour ça il ne peut pas jouer contre Strasbourg, a exposé le coach devant la presse. La dernière fois, il s’est reposé contre Toulouse (victoire 1-0) mais a joué contre Liverpool (victoire 2-1)». «C’est la même chose maintenant: il doit se reposer pour quelques jours, ce n’est pas trop grave», a-t-il ajouté. Quelle durée d’indisponibilité ? «Je pense que c’est presque la même qu’il a eue pendant la trêve internationale. Vendredi ou samedi prochain, il sera prêt pour reprendre l’entraînement», a conclu Tuchel sur le sujet.
Neymar avait été blessé en novembre avec la Seleçao. Il a rechuté dimanche à Bordeaux (2-2) en L1, se touchant au niveau de l’adducteur droit avant de sortir en grimaçant avant l’heure de jeu.
Le PSG jouera sa qualification pour les 8es de finale de la Ligue des champions le 11 décembre à Belgrade contre l’Etoile Rouge.
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Re: 16ème journée : Strasbourg - PSG
La carte Zohi ?
Pour contrarier les plans de l'ogre parisien, Thierry Laurey pourrait privilégier un schéma un peu plus prudent qu'à l'accoutumée à domicile. Ainsi, dans le onze du Racing, Kévin Zojhi pourrait être titularisé sur le côté gauche du milieu de terrain face au PSG.
Il y a moins de deux jours, le Racing a pu afficher un grand sourire à la faveur de la victoire convaincante décrochée sur la pelouse de Rennes. Et, déjà, il faut songer à se coltiner le PSG, à la Meinau. Un an après avoir renversé les stars venues de la Capitale, les Strasbourgeois affichent logiquement une modestie bien sentie à l'heure d'envisager leur 16e match de Ligue 1.
D'autant que le PSG ne risque pas de galvauder leur dernier match avant le rendez-vous importantissime de Ligue des champions, face à l'Etoile Rouge de Belgrade, dans une semaine. Le week-end prochain, les hommes de Thomas Tuchel seront au chômage technique, leur rencontre au Parc face à Montpellier ayant été reportée par la Préfecture de Police, craintive devant le nouvel afflux de "gilets jaunes".
Néanmoins, les Strasbourgeois vont essayer de tout faire pour faire la nique à la logique. Ils y ont réussi il y a un an, ils espèrent secrètement rééditer l'exploit. Dans cette perspective, Thierry Laurey pourrait revoir un brin ses plans par rapport à ceux privilégiés au Roazhon Park. Dix des titulaires en Bretagne seront sans doute reconduits, Dimitri Liénard notamment, sur le flanc gauche d'une défense à cinq. Mais devant lui, Kévin Zohi, auteur d'une bonne entrée à Rennes, pourrait intégrer le onze au détriment de Benjamin Corgnet. Ainsi, le Racing se rapprocherait du schéma qui lui avait permis d'arracher un point héroïque à Lille, il y a quelques semaines, sans que l'idée d'installer le bus devant la cage de Sels n'obsède les esprits alsaciens pour l'heure.
dna
Pour contrarier les plans de l'ogre parisien, Thierry Laurey pourrait privilégier un schéma un peu plus prudent qu'à l'accoutumée à domicile. Ainsi, dans le onze du Racing, Kévin Zojhi pourrait être titularisé sur le côté gauche du milieu de terrain face au PSG.
Il y a moins de deux jours, le Racing a pu afficher un grand sourire à la faveur de la victoire convaincante décrochée sur la pelouse de Rennes. Et, déjà, il faut songer à se coltiner le PSG, à la Meinau. Un an après avoir renversé les stars venues de la Capitale, les Strasbourgeois affichent logiquement une modestie bien sentie à l'heure d'envisager leur 16e match de Ligue 1.
D'autant que le PSG ne risque pas de galvauder leur dernier match avant le rendez-vous importantissime de Ligue des champions, face à l'Etoile Rouge de Belgrade, dans une semaine. Le week-end prochain, les hommes de Thomas Tuchel seront au chômage technique, leur rencontre au Parc face à Montpellier ayant été reportée par la Préfecture de Police, craintive devant le nouvel afflux de "gilets jaunes".
Néanmoins, les Strasbourgeois vont essayer de tout faire pour faire la nique à la logique. Ils y ont réussi il y a un an, ils espèrent secrètement rééditer l'exploit. Dans cette perspective, Thierry Laurey pourrait revoir un brin ses plans par rapport à ceux privilégiés au Roazhon Park. Dix des titulaires en Bretagne seront sans doute reconduits, Dimitri Liénard notamment, sur le flanc gauche d'une défense à cinq. Mais devant lui, Kévin Zohi, auteur d'une bonne entrée à Rennes, pourrait intégrer le onze au détriment de Benjamin Corgnet. Ainsi, le Racing se rapprocherait du schéma qui lui avait permis d'arracher un point héroïque à Lille, il y a quelques semaines, sans que l'idée d'installer le bus devant la cage de Sels n'obsède les esprits alsaciens pour l'heure.
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Re: 16ème journée : Strasbourg - PSG
Racing - Paris SG: une nouvelle victoire serait immense
Presque un an jour pour jour après l’avoir renversé, le Racing accueille un PSG ultra-dominateur cette saison. Il n’est évidemment pas favori mais connaît la recette d’un improbable succès.
Une frange de l’Hexagone n’aime pas Paris et quelques manifestants, qui ont mis au goût du jour le jaune sur les Champs-Élysées à la fin de l’automne plutôt qu’à l’arrivée du Tour de France en juillet, l’ont exprimé récemment avec fracas. Mais en ramenant la question au niveau du principal sport de ballon, le constat est clair et implacable. Depuis 2011, le foot français tourne autour du PSG. Mbappé par-ci, Neymar par là, Buffon pour les connaisseurs et on en passe, le club de la capitale phagocyte la quasi-totalité des attentions en coulisses.
Sur le terrain, il ne laisse que des miettes. Pour situer son degré de domination, on rappellera que sur les 15 derniers trophées domestiques majeurs mis en jeu, les Parisiens en ont remporté 13. Le règne du pensionnaire du Parc ressemble au régime du pays sous le pavillon duquel il est passé voilà sept ans : une monarchie sans guère de contestation possible.
« Tu ne joues pas ta vie »
Au moment où s’est ouverte cette nouvelle ère, le Racing était coulé par le fond, relégué en cinquième division. Mais il est revenu au premier plan, soutenu par une région et nombre de ses citoyens qui ont refusé de voir disparaître un objet de leur passion. Le processus pour réintégrer le cercle des acteurs qui comptent, un peu, a pris du temps, mais moins qu’envisagé dans l’esprit des plus optimistes.
Et voilà un an que les épatants petits hommes bleus croisent à nouveau les rois de France. Les retrouvailles ont correspondu à une énorme sensation dont tout le monde se souvient. Avec deux buts sur ses deux tirs cadrés, le Racing avait mis le PSG à genoux pour la première fois de la saison (2-1), Ligue 1 et C1 réunies, soit 20 matches. Et en dépit des espoirs de Laurey à l’époque, Dani Alves, Presnel Kimpembe et les autres n’avaient pas fait un crochet par le marché de Noël pour se gaver de vin chaud avant de rallier la Meinau. Les choses sont un peu rentrées dans l’ordre depuis, lors du match retour (5-2) comme en 8e de finale de coupe de la Ligue (2-4). Mais les Strasbourgeois ont su marquer deux buts à chaque fois, la preuve que la citadelle parisienne recèle des failles que le foot à la mode alsacienne sait exploiter.
Thierry Laurey aurait-il la recette pour exister face à l’ogre ? « Il faut bénéficier de conditions optimales, souligne l’entraîneur du Racing. L’an dernier, les Parisiens ne méritaient pas de perdre. On va vivre un match de gala, ce sont les plus beaux. Mais tu ne joues pas ta vie sur le match de Paris. Et il faut aussi espérer ne pas prendre une musette. » Effectivement, le PSG, en décembre 2017, y avait mis un peu du sien pour repartir bredouille, Di Maria ou Kimpembe ratant des éléphants dans un couloir, Pastore trouvant le poteau.
Depuis que Thomas Tuchel a relayé Unaï Emery, le champion de France aurait encore haussé son niveau. Depuis le mois d’août, ses hommes ont des allures de Beatles du temps de leur splendeur. Les stades sont pleins à leur arrivée, les spectateurs sont admiratifs devant les gestes des artistes, et ces derniers repartent avec une autre date dans le viseur, d’autres publics à enchanter, et une énorme récolte à faire grandir. « Les Parisiens sont des tueurs capables de faire gamelle et but, considère encore Thierry Laurey. On va essayer de chercher à leur poser des problèmes. Mais avant nous, 15 ont essayé et 14 ont échoué. Et face à Bordeaux, il y a eu des faits de jeu contre Paris. »
Le dernier adversaire des Parisiens en date, Bordeaux, est le seul à ne pas être ressorti fanny de sa rencontre avec Thiago Silva et compagnie (2-2). Trois jours après ce mini-accroc dans la chronique d’un triomphe annoncé par leurs 14 (!) points d’avance sur le deuxième, Paris risque, en plus, d’être un peu énervé, un peu plus motivé aussi par la perspective d’une semaine sans jouer leur prochain match de championnat ayant été repoussé. Oui, vraiment, gagner ce soir ou même ne pas perdre, ce serait immense.
dna
Presque un an jour pour jour après l’avoir renversé, le Racing accueille un PSG ultra-dominateur cette saison. Il n’est évidemment pas favori mais connaît la recette d’un improbable succès.
Une frange de l’Hexagone n’aime pas Paris et quelques manifestants, qui ont mis au goût du jour le jaune sur les Champs-Élysées à la fin de l’automne plutôt qu’à l’arrivée du Tour de France en juillet, l’ont exprimé récemment avec fracas. Mais en ramenant la question au niveau du principal sport de ballon, le constat est clair et implacable. Depuis 2011, le foot français tourne autour du PSG. Mbappé par-ci, Neymar par là, Buffon pour les connaisseurs et on en passe, le club de la capitale phagocyte la quasi-totalité des attentions en coulisses.
Sur le terrain, il ne laisse que des miettes. Pour situer son degré de domination, on rappellera que sur les 15 derniers trophées domestiques majeurs mis en jeu, les Parisiens en ont remporté 13. Le règne du pensionnaire du Parc ressemble au régime du pays sous le pavillon duquel il est passé voilà sept ans : une monarchie sans guère de contestation possible.
« Tu ne joues pas ta vie »
Au moment où s’est ouverte cette nouvelle ère, le Racing était coulé par le fond, relégué en cinquième division. Mais il est revenu au premier plan, soutenu par une région et nombre de ses citoyens qui ont refusé de voir disparaître un objet de leur passion. Le processus pour réintégrer le cercle des acteurs qui comptent, un peu, a pris du temps, mais moins qu’envisagé dans l’esprit des plus optimistes.
Et voilà un an que les épatants petits hommes bleus croisent à nouveau les rois de France. Les retrouvailles ont correspondu à une énorme sensation dont tout le monde se souvient. Avec deux buts sur ses deux tirs cadrés, le Racing avait mis le PSG à genoux pour la première fois de la saison (2-1), Ligue 1 et C1 réunies, soit 20 matches. Et en dépit des espoirs de Laurey à l’époque, Dani Alves, Presnel Kimpembe et les autres n’avaient pas fait un crochet par le marché de Noël pour se gaver de vin chaud avant de rallier la Meinau. Les choses sont un peu rentrées dans l’ordre depuis, lors du match retour (5-2) comme en 8e de finale de coupe de la Ligue (2-4). Mais les Strasbourgeois ont su marquer deux buts à chaque fois, la preuve que la citadelle parisienne recèle des failles que le foot à la mode alsacienne sait exploiter.
Thierry Laurey aurait-il la recette pour exister face à l’ogre ? « Il faut bénéficier de conditions optimales, souligne l’entraîneur du Racing. L’an dernier, les Parisiens ne méritaient pas de perdre. On va vivre un match de gala, ce sont les plus beaux. Mais tu ne joues pas ta vie sur le match de Paris. Et il faut aussi espérer ne pas prendre une musette. » Effectivement, le PSG, en décembre 2017, y avait mis un peu du sien pour repartir bredouille, Di Maria ou Kimpembe ratant des éléphants dans un couloir, Pastore trouvant le poteau.
Depuis que Thomas Tuchel a relayé Unaï Emery, le champion de France aurait encore haussé son niveau. Depuis le mois d’août, ses hommes ont des allures de Beatles du temps de leur splendeur. Les stades sont pleins à leur arrivée, les spectateurs sont admiratifs devant les gestes des artistes, et ces derniers repartent avec une autre date dans le viseur, d’autres publics à enchanter, et une énorme récolte à faire grandir. « Les Parisiens sont des tueurs capables de faire gamelle et but, considère encore Thierry Laurey. On va essayer de chercher à leur poser des problèmes. Mais avant nous, 15 ont essayé et 14 ont échoué. Et face à Bordeaux, il y a eu des faits de jeu contre Paris. »
Le dernier adversaire des Parisiens en date, Bordeaux, est le seul à ne pas être ressorti fanny de sa rencontre avec Thiago Silva et compagnie (2-2). Trois jours après ce mini-accroc dans la chronique d’un triomphe annoncé par leurs 14 (!) points d’avance sur le deuxième, Paris risque, en plus, d’être un peu énervé, un peu plus motivé aussi par la perspective d’une semaine sans jouer leur prochain match de championnat ayant été repoussé. Oui, vraiment, gagner ce soir ou même ne pas perdre, ce serait immense.
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Re: 16ème journée : Strasbourg - PSG
Bienvenu à toutes et à tous au stade de la Meinau pour LE match de l’année. La réception du Paris SG que tout fan strasbourgeois a coché sur son agenda depuis la révélation du calendrier. Celui-ci a eu la riche idée de fixer le choc un an, à trois jours près, après l’exploit strasbourgeois resté dans toutes les mémoires, fin 2017. De quoi attiser les souvenirs et les espoirs…
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Comment oublier ? Petit rappel de ce 2 décembre 2017, dans une Meinau évidemment à guichets fermés, ayant accueilli 25 327 spectateurs : l’ouverture du score de la tête par Nuno Da Costa ; l’égalisation de Kylian Mbappé juste avant la pause ; l’improbable contre avec ce déboulé suivi d’une puissante frappe de mule croisée signée Stéphane Bahoken (2-1); le siège parisien sur le but alsacien ; la blessure de Bingourou Kamara, remplacé à la 72e’ par un Alexandre Oukidja chaud comme la braise ; les neuf, oui, neuf minutes d’arrêt de jeu durant lesquels cinq cartons jaunes avaient été distribués. Et surtout, surtout, une Meinau en fusion de la première à la dernière seconde.
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Et cette année? Le kop, en tout cas, est chaud, chaud, chaud, lançant ses premiers chants 1h30 avant le coup d'envoi lorsque les Strasbourgeois, encore en tenue de ville, étaient venus humer l'atmosphère. Quelques minutes après, le car des Parisiens arrivait, sous de rares sifflets.
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Voici la composition des équipes, attendue avec impatience.
Côté Racing, comme il en a le don, Thierry Laurey a procédé à quelques ajustements. Lionel Carole reprend sa place de titulaire au poste de latéral gauche après l’intérim remarqué de Dimitri Lienard qui remonte d’un cran. Devant une défense à cinq, on verra un milieu travailleur à l’œuvre avec outre Lienard, le capitaine Jonas Martin, Kevin Zohi et… Youssouf Fofana.
Enfin, en pointe, Nuno Da Costa supplante Lebo Mothiba qui a énormément couru dimanche à Rennes.
Cela donne donc : Sels ; Carole, Martinez, Koné, Caci, Lala ; Lienard, Zohi, Martin, Fofana ; Da Costa.
Côté parisien, Thomas Tuchel, outre l’absence de Neymar, laisse Kylian Mbappé sur le banc. Pour mieux en sortir ?... Sur le banc aussi, Thiago Silva, tandis que Marquinos est laissé au repos. Voici, du coup, le onze de départ, avec non pas Buffon, mais Areola dans les buts : Aerola ; N’Soki, Kimpenbe, Kehrer ; Diaby, Verrati, Rabiot, Meunier ; Draxler ; Choupo-Moting ; Cavani.
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Après quelques difficultés de connexion, sans suite espérons-le, mais qui dénotent d'une activité décuplée sur les réseaux ce soir, reprenons le cours de ce direct.
La rencontre sera arbitrée par Antony Gautier qui en sera à sa 8e rencontre de Ligue 1 cette saison. Et gare à la discipline ! Le Nordiste a déjà sorti 5 cartons rouges en sept matches. Il a notamment dirigé le match Paris SG – Lyon (5-0), au cours duquel Presnel Kimpebe côté parisien et Lucas Tousart, côté lyonnais, avaient vu rouge. C’est aussi lui qui avait à juste titre prié le Lyonnais Rafaël d’aller prendre sa douche avant l’heure lors du derby face à Saint-Etienne, lorsque le Brésilien avait fait rire la France entière en racontant qu’il avait revu l’action dix fois et ne comprenait toujours pas pourquoi il avait été expulsé. Antony Gautier n’a par contre pas encore croisé la route du Racing en 2018/2019.
A noter, comme si ce n'était pas déjà assez tard comme ça, le coup d'envoi sera décalé de deux minutes! Va donc pour 21h02.
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Toutes les autres rencontres de la soirée viennent de se terminer, avec certains résultats déroutants, à commencer par la défaite à domicile de Lyon devant Rennes, la dernière victime du Racing (0-2). Encore que, avec les Lyonnais, il faut hélas s'attendre à tout. Marseille qui a mené à deux reprises, a été battu, encore (!), à Nantes (3-2). Dijon renoue enfin avec la victoire devant Guingamp (2-1), plus que jamais lanterne rouge. Toulouse va chercher trois points précieux à Reims (0-1). Nîmes arrache la victoire à Caen à l'ultime seconde (1-2). Bordeaux en a fait de même devant Saint-Etienne (3-2).
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Ici à la Meinau, la température est singulièrement monté lors de la présentation des équipes devant des travées toutes bleues par la grâce des milliers de drapeaux agités.
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Chaude entrée des deux équipes sur le terrain. Quelle ambiance! Les supporters parisiens se font remarquer avec nombre de fumigènes malvenus et quelques explosions qui suscitent des sifflets épars.
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21h02 comme prévu, c'est parti!
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A propos du quart de virage parisien, les supporters de la capitale sont annoncés au nombre de 600, ce qui devrait nous donner une affluence aux environs des 25500, record de la saison pour ce septième match à guichets fermés sur huit.
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Le premier corner est parisien. Tiré de la gauche par Julian Draxler, il permet à Eric Choupo-Moting, au premier poteau, de placer sa tête, qui fuit le cadre.
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Merci Pablo! Martinez sauve les siens sur un centre de Diaby qu'il détourne en corner alors qu'Edinson n'attendait que ça...
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Un peu d'intox. Thierry Laurey réclame un penalty sur la première incursion dans la surface, signée Zohi. Cela venait de combiner remarquablement sur le côté gauche avec Lienard et Carole à la baguette.
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Le PSG tend logiquement à prendre le contrôle de la partie mais le Racing se montre culotté sur chaque ballon récupéré.
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Troisième corner, déjà, pour les Parisiens. Adrien Rabiot se retrouve un peu seul mais, heureusement, rate complètement sa tête
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Voilà les Parisiens installés dans le camp strasbourgeois.
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Le dangereux centre au cordeau de Moussa Diaby! Personne ne parvient à reprendre. Et on ne s'en plaindra pas!
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Véritable poison, Zohi obtient un bon coup franc que frappe Lienard. Mais cela se transforme en contre pour Paris, sur lequel capitaine Martin fait le ménage devant Cavani.
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Le même coup franc, avec cette fois un corner à la clé dans une Meinau à tue-tête!
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Ce Zohi, quel culot! Il s'échappe sur la gauche, repique dans la surface et tente la frappe du droit, contré par un Kehrer attentif.
.
Voilà que ça chauffe entre Verrati et Martin. Le second aurait chatouillé les chevilles du premier et lui reproche surtout d'en rajouter beaucoup. ce qui a le don d'énerver l'Italien, fidèle à sa réputation. De 25m, le coup franc de Draxler est cadré, mais dans les bras de Matz Sels.
.
Cette fois, c'est entre Lala et Draxler qu'on s'explique. Tension sur la Meinau. Cela prouve surtout que les Parisiens ne sont pas tellement sereins.
.
Osons la comparaison. La mainmise parisiennes est moins flagrante que l'an passé, les incursions strasbourgeoises plus fréquentes.
.
La première biscotte de la partie est pour Draxler pour une grosse charge dans le dos de Martin, plus prompt dans la récupération du ballon. Non vraiment, le Racing ne fait pas de la figuration.
.
Intenable Zohi. Carole gratte le ballon, sert Zohi qui, au sortir d'un une-deux avec le latéral, lache une frappe sèche mais hors cadre.
.
Sur un centre de Meunier, Sels est pris sur ses appuis mais Cavani ne cadre par sa tête.
.
Les corners se succèdent pour le PSG qui, pour l'instant (?), n'en fait rien.
.
L'équation n'est pas simple pour le Racing avec les deux latéraux, Diaby et Meunier, qui jouent très haut en phase offensive.
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Pénalty pour le racing
.
BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 1-0 Lala
.
Le contrepied parfait. Areola, pourtant un spécialiste, est parti trop tôt.
.
L'exploit en marche? En tout cas, le Racing est parfaitement dans le match. Et le PSG se complique la tâche.
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Mi-temps 1-0
.
L'avantage est peut-être flatteur, mais il n'a rien du hold-up. Paris a monopolisé le ballon par moment, mais jamais sans vraiment exercé son emprise sur les débats. Le Racing, lui, s'est montré bien plus tranchant sur chacune de ses incursions aux abords de la cage d'Areola.
Reste à voir comment va réagir Tuchel. On peut d'attendre à l'entrée de Kylian Mbappé à un moment ou à un autre. Dès lors, ce ne sera sans doute plus la même musique...
.
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Comment oublier ? Petit rappel de ce 2 décembre 2017, dans une Meinau évidemment à guichets fermés, ayant accueilli 25 327 spectateurs : l’ouverture du score de la tête par Nuno Da Costa ; l’égalisation de Kylian Mbappé juste avant la pause ; l’improbable contre avec ce déboulé suivi d’une puissante frappe de mule croisée signée Stéphane Bahoken (2-1); le siège parisien sur le but alsacien ; la blessure de Bingourou Kamara, remplacé à la 72e’ par un Alexandre Oukidja chaud comme la braise ; les neuf, oui, neuf minutes d’arrêt de jeu durant lesquels cinq cartons jaunes avaient été distribués. Et surtout, surtout, une Meinau en fusion de la première à la dernière seconde.
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Et cette année? Le kop, en tout cas, est chaud, chaud, chaud, lançant ses premiers chants 1h30 avant le coup d'envoi lorsque les Strasbourgeois, encore en tenue de ville, étaient venus humer l'atmosphère. Quelques minutes après, le car des Parisiens arrivait, sous de rares sifflets.
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Voici la composition des équipes, attendue avec impatience.
Côté Racing, comme il en a le don, Thierry Laurey a procédé à quelques ajustements. Lionel Carole reprend sa place de titulaire au poste de latéral gauche après l’intérim remarqué de Dimitri Lienard qui remonte d’un cran. Devant une défense à cinq, on verra un milieu travailleur à l’œuvre avec outre Lienard, le capitaine Jonas Martin, Kevin Zohi et… Youssouf Fofana.
Enfin, en pointe, Nuno Da Costa supplante Lebo Mothiba qui a énormément couru dimanche à Rennes.
Cela donne donc : Sels ; Carole, Martinez, Koné, Caci, Lala ; Lienard, Zohi, Martin, Fofana ; Da Costa.
Côté parisien, Thomas Tuchel, outre l’absence de Neymar, laisse Kylian Mbappé sur le banc. Pour mieux en sortir ?... Sur le banc aussi, Thiago Silva, tandis que Marquinos est laissé au repos. Voici, du coup, le onze de départ, avec non pas Buffon, mais Areola dans les buts : Aerola ; N’Soki, Kimpenbe, Kehrer ; Diaby, Verrati, Rabiot, Meunier ; Draxler ; Choupo-Moting ; Cavani.
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Après quelques difficultés de connexion, sans suite espérons-le, mais qui dénotent d'une activité décuplée sur les réseaux ce soir, reprenons le cours de ce direct.
La rencontre sera arbitrée par Antony Gautier qui en sera à sa 8e rencontre de Ligue 1 cette saison. Et gare à la discipline ! Le Nordiste a déjà sorti 5 cartons rouges en sept matches. Il a notamment dirigé le match Paris SG – Lyon (5-0), au cours duquel Presnel Kimpebe côté parisien et Lucas Tousart, côté lyonnais, avaient vu rouge. C’est aussi lui qui avait à juste titre prié le Lyonnais Rafaël d’aller prendre sa douche avant l’heure lors du derby face à Saint-Etienne, lorsque le Brésilien avait fait rire la France entière en racontant qu’il avait revu l’action dix fois et ne comprenait toujours pas pourquoi il avait été expulsé. Antony Gautier n’a par contre pas encore croisé la route du Racing en 2018/2019.
A noter, comme si ce n'était pas déjà assez tard comme ça, le coup d'envoi sera décalé de deux minutes! Va donc pour 21h02.
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Toutes les autres rencontres de la soirée viennent de se terminer, avec certains résultats déroutants, à commencer par la défaite à domicile de Lyon devant Rennes, la dernière victime du Racing (0-2). Encore que, avec les Lyonnais, il faut hélas s'attendre à tout. Marseille qui a mené à deux reprises, a été battu, encore (!), à Nantes (3-2). Dijon renoue enfin avec la victoire devant Guingamp (2-1), plus que jamais lanterne rouge. Toulouse va chercher trois points précieux à Reims (0-1). Nîmes arrache la victoire à Caen à l'ultime seconde (1-2). Bordeaux en a fait de même devant Saint-Etienne (3-2).
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Ici à la Meinau, la température est singulièrement monté lors de la présentation des équipes devant des travées toutes bleues par la grâce des milliers de drapeaux agités.
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Chaude entrée des deux équipes sur le terrain. Quelle ambiance! Les supporters parisiens se font remarquer avec nombre de fumigènes malvenus et quelques explosions qui suscitent des sifflets épars.
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21h02 comme prévu, c'est parti!
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A propos du quart de virage parisien, les supporters de la capitale sont annoncés au nombre de 600, ce qui devrait nous donner une affluence aux environs des 25500, record de la saison pour ce septième match à guichets fermés sur huit.
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Le premier corner est parisien. Tiré de la gauche par Julian Draxler, il permet à Eric Choupo-Moting, au premier poteau, de placer sa tête, qui fuit le cadre.
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Merci Pablo! Martinez sauve les siens sur un centre de Diaby qu'il détourne en corner alors qu'Edinson n'attendait que ça...
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Un peu d'intox. Thierry Laurey réclame un penalty sur la première incursion dans la surface, signée Zohi. Cela venait de combiner remarquablement sur le côté gauche avec Lienard et Carole à la baguette.
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Le PSG tend logiquement à prendre le contrôle de la partie mais le Racing se montre culotté sur chaque ballon récupéré.
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Troisième corner, déjà, pour les Parisiens. Adrien Rabiot se retrouve un peu seul mais, heureusement, rate complètement sa tête
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Voilà les Parisiens installés dans le camp strasbourgeois.
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Le dangereux centre au cordeau de Moussa Diaby! Personne ne parvient à reprendre. Et on ne s'en plaindra pas!
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Véritable poison, Zohi obtient un bon coup franc que frappe Lienard. Mais cela se transforme en contre pour Paris, sur lequel capitaine Martin fait le ménage devant Cavani.
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Le même coup franc, avec cette fois un corner à la clé dans une Meinau à tue-tête!
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Ce Zohi, quel culot! Il s'échappe sur la gauche, repique dans la surface et tente la frappe du droit, contré par un Kehrer attentif.
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Voilà que ça chauffe entre Verrati et Martin. Le second aurait chatouillé les chevilles du premier et lui reproche surtout d'en rajouter beaucoup. ce qui a le don d'énerver l'Italien, fidèle à sa réputation. De 25m, le coup franc de Draxler est cadré, mais dans les bras de Matz Sels.
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Cette fois, c'est entre Lala et Draxler qu'on s'explique. Tension sur la Meinau. Cela prouve surtout que les Parisiens ne sont pas tellement sereins.
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Osons la comparaison. La mainmise parisiennes est moins flagrante que l'an passé, les incursions strasbourgeoises plus fréquentes.
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La première biscotte de la partie est pour Draxler pour une grosse charge dans le dos de Martin, plus prompt dans la récupération du ballon. Non vraiment, le Racing ne fait pas de la figuration.
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Intenable Zohi. Carole gratte le ballon, sert Zohi qui, au sortir d'un une-deux avec le latéral, lache une frappe sèche mais hors cadre.
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Sur un centre de Meunier, Sels est pris sur ses appuis mais Cavani ne cadre par sa tête.
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Les corners se succèdent pour le PSG qui, pour l'instant (?), n'en fait rien.
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L'équation n'est pas simple pour le Racing avec les deux latéraux, Diaby et Meunier, qui jouent très haut en phase offensive.
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Pénalty pour le racing
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BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 1-0 Lala
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Le contrepied parfait. Areola, pourtant un spécialiste, est parti trop tôt.
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L'exploit en marche? En tout cas, le Racing est parfaitement dans le match. Et le PSG se complique la tâche.
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Mi-temps 1-0
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L'avantage est peut-être flatteur, mais il n'a rien du hold-up. Paris a monopolisé le ballon par moment, mais jamais sans vraiment exercé son emprise sur les débats. Le Racing, lui, s'est montré bien plus tranchant sur chacune de ses incursions aux abords de la cage d'Areola.
Reste à voir comment va réagir Tuchel. On peut d'attendre à l'entrée de Kylian Mbappé à un moment ou à un autre. Dès lors, ce ne sera sans doute plus la même musique...
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Re: 16ème journée : Strasbourg - PSG
C'est reparti avec, c'était à prévoir, l'entrée en jeu de Kylian Mbappé. Stanley Nsoki est sacrifié, Rabiot passant en défense centrale. Audacieux Thomas Tuchel, qui n'a guère le choix. Il ne pouvait rester sans réaction.
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La deuxième période commence mal pour le Racing. Pour Lionel Carole surtout, qui rechute à l'ischio gauche.
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Le changement peut enfin avoir lieu. Adrien Thomasson remmplace le malheureux Carole. Le Racing se réorganise. lala passe à gauche et l'on défend désormais à quatre.
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L'exploit de Matz Sels. Un réflexe incroyable sur une tête à bout portant de Kehrer au 2e poteau. Le centre tendu était signé... Mbappé!
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Le Racing ne s'en laisse pas compter. Un nouveau débordement de Zohi offre un corner aux siens, lequel ne donne rien.
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On se croirait revenu un an en arrière. Le public salue chaque action défensive des Bleus. L'union sacrée!
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On semble parti pour une longue séance d'attaque-défense. Les Strasbourgeois sont pour l'instant parfaitement en place. Mais gare au talent individuel d'un Verratti, d'un Cavani ou d'un Mbappé.
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Le PSG pensait bien avoir égalisé par Cavani sur une remise de Meunier. Mais les deux étaient en position de hors jeu.
.
Il reste une grosse grosse demi-heure. Que ça va être dur de tenir.
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La faute de Martinez sur Mbappé même pas 20m dans l'axe. Coup franc et gros danger! Outre le jaune pour Pablo.
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La frappe de Cavani est puissante mais file au-dessus de la lucarne gauche de Sels.
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Entre temps, Ibrahima Sissoko a suppléé Kevin Zohi. Du sang neuf, svp!
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Nouvelle inquiétude. Jonas Martin est éteint par un coup de coude totalement involontaire de Kylian Mbappé.
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Le PSG apporte de l'expérience. Dani Alves entre à la place de Moussa Diaby.
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Le Racing joue à dix. Jonas Martin se fait toujours soigner.
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Mbappé obtient un penalty sur une intervention ratée de Lala.
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Penalty pour Paris
.
But 1-1 Cavani
.
Martin est de retour, mais le Racing a bien été rejoint à dix contre onze.
.
Bon, ben, va falloir serrer les fesses, car ça va être très très long, et très très compliqué.
.
Dani Alves et Adrien Thomasson sont avertit après une chaude altercation entre les deux hommes. Alves dans son rôle... Mais cela émanait d'une grosse faute de l'ex-Nantais.
.
Le kop cherche à réveiller une Meinau qui retient son souffle sous les assauts parisiens.
.
Nouvelle parade étonnante de Sels sur une tête puissante de Kehrer suite à un centre de Meunier.
.
Meunier, justement, est remplacé par Christopher Nkunku.
.
Côté Racing, Lebo Motiba libère Nuno Da Costa de sa tâche ingrate.
.
La frappe excentrée de Choupo-Moting manquer de surprendre Sels, néanmoins vigilant<.
.
Le Racing aux abords de la surface d'Areola. Que ça fait du bien. Et le chrono file. Enfin, cinq minutes encore. Plus de longs arrêts de jeu sans doute après les blessures de Carole et de Martin.
.
Toute la Meinau pousse les siens.
.
Thomasson s'échappe avec deux solutions, mais Verratti stoppe la contre-attaque et prend jaune.
.
Au tour d'Areola de sortir le grand jeu. Il claque au-dessus de la barre la frappe de Thomasson, servi par Sissoko, auteur d'une grosse rentrée>.
.
On va atteindre le temps additionnel. Combien de minutes?
.
Six minutes. Sous une bronca bien sûr.
.
Les Parisiens ont de plus en plus de mal à se montrer dangereux. Mais ils en auront bien encore une ou deux à se mettre sous la dent. Il reste trois minutes
.
Lala déborde mais n'a plus rien dans les jambes pour centrer correctement<.
.
Thomasson de la tête! 2-1. Et puis non. D'un poil hors-jeu. L'exploit était là.
.
Il reste une minute.
.
Faute de Martinez sur Mbappé à l'angle de la sruface.
.
Alves frappe le coup fraznc directement. Nettemtn au-dessus
.
6 mùinutes 30 d'arrêt de jeu...
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C'est fini!!!! Un magnifique nul pour le Racing, qui passe même à quelques centimètres de l'exploit sur le hors-jeu de Thomasson dans le temps additionnel.
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La deuxième période commence mal pour le Racing. Pour Lionel Carole surtout, qui rechute à l'ischio gauche.
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Le changement peut enfin avoir lieu. Adrien Thomasson remmplace le malheureux Carole. Le Racing se réorganise. lala passe à gauche et l'on défend désormais à quatre.
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L'exploit de Matz Sels. Un réflexe incroyable sur une tête à bout portant de Kehrer au 2e poteau. Le centre tendu était signé... Mbappé!
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Le Racing ne s'en laisse pas compter. Un nouveau débordement de Zohi offre un corner aux siens, lequel ne donne rien.
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On se croirait revenu un an en arrière. Le public salue chaque action défensive des Bleus. L'union sacrée!
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On semble parti pour une longue séance d'attaque-défense. Les Strasbourgeois sont pour l'instant parfaitement en place. Mais gare au talent individuel d'un Verratti, d'un Cavani ou d'un Mbappé.
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Le PSG pensait bien avoir égalisé par Cavani sur une remise de Meunier. Mais les deux étaient en position de hors jeu.
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Il reste une grosse grosse demi-heure. Que ça va être dur de tenir.
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La faute de Martinez sur Mbappé même pas 20m dans l'axe. Coup franc et gros danger! Outre le jaune pour Pablo.
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La frappe de Cavani est puissante mais file au-dessus de la lucarne gauche de Sels.
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Entre temps, Ibrahima Sissoko a suppléé Kevin Zohi. Du sang neuf, svp!
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Nouvelle inquiétude. Jonas Martin est éteint par un coup de coude totalement involontaire de Kylian Mbappé.
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Le PSG apporte de l'expérience. Dani Alves entre à la place de Moussa Diaby.
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Le Racing joue à dix. Jonas Martin se fait toujours soigner.
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Mbappé obtient un penalty sur une intervention ratée de Lala.
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Penalty pour Paris
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But 1-1 Cavani
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Martin est de retour, mais le Racing a bien été rejoint à dix contre onze.
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Bon, ben, va falloir serrer les fesses, car ça va être très très long, et très très compliqué.
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Dani Alves et Adrien Thomasson sont avertit après une chaude altercation entre les deux hommes. Alves dans son rôle... Mais cela émanait d'une grosse faute de l'ex-Nantais.
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Le kop cherche à réveiller une Meinau qui retient son souffle sous les assauts parisiens.
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Nouvelle parade étonnante de Sels sur une tête puissante de Kehrer suite à un centre de Meunier.
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Meunier, justement, est remplacé par Christopher Nkunku.
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Côté Racing, Lebo Motiba libère Nuno Da Costa de sa tâche ingrate.
.
La frappe excentrée de Choupo-Moting manquer de surprendre Sels, néanmoins vigilant<.
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Le Racing aux abords de la surface d'Areola. Que ça fait du bien. Et le chrono file. Enfin, cinq minutes encore. Plus de longs arrêts de jeu sans doute après les blessures de Carole et de Martin.
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Toute la Meinau pousse les siens.
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Thomasson s'échappe avec deux solutions, mais Verratti stoppe la contre-attaque et prend jaune.
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Au tour d'Areola de sortir le grand jeu. Il claque au-dessus de la barre la frappe de Thomasson, servi par Sissoko, auteur d'une grosse rentrée>.
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On va atteindre le temps additionnel. Combien de minutes?
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Six minutes. Sous une bronca bien sûr.
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Les Parisiens ont de plus en plus de mal à se montrer dangereux. Mais ils en auront bien encore une ou deux à se mettre sous la dent. Il reste trois minutes
.
Lala déborde mais n'a plus rien dans les jambes pour centrer correctement<.
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Thomasson de la tête! 2-1. Et puis non. D'un poil hors-jeu. L'exploit était là.
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Il reste une minute.
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Faute de Martinez sur Mbappé à l'angle de la sruface.
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Alves frappe le coup fraznc directement. Nettemtn au-dessus
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6 mùinutes 30 d'arrêt de jeu...
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C'est fini!!!! Un magnifique nul pour le Racing, qui passe même à quelques centimètres de l'exploit sur le hors-jeu de Thomasson dans le temps additionnel.
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Re: 16ème journée : Strasbourg - PSG
Strasbourg a failli remettre son costume de bourreau du PSG
Pas de vainqueur entre Strasbourg et le Paris Saint-Germain (1-1), en conclusion de la 16e journée de L1. Mais les Alsaciens ont longtemps cru être en mesure d'accrocher à nouveau le scalp de l'ogre du championnat.
Comme la saison dernière, le PSG a cru encore tomber dans la gueule de la Meinau pour la première fois de la saison, encore une fois lors de la 16e journée. Mais le septuple champion de France, mené au score à la mi-temps et bougé dans les duels par un bloc alsacien mort de faim, a finalement su, à force de patience et d’addition de talents, surmonter ses vieux démons et décrocher un nouveau score nul, trois jours après celui concédé à Bordeaux (2-2).
Il y avait toutefois quelques différences notables dans l’équipe alignée par Thomas Tuchel par rapport à la composition proposée au Matmut Atlantique. Neymar absent, Mbappe sur le banc, Rabiot, Draxler et Choupo-Moting titulaires, les jeunes Diaby et N’Soki aussi, Cavani capitaine… Il y avait quelque chose d’expérimental dans ce collectif parisien.
Strasbourg ne baisse pas les yeux
Mais ça n’explique qu’en partie pourquoi les Parisiens ont été autant déficients dans les duels face à un Racing jamais avare d’efforts et d’accélérations. Il le fallait dans un début de partie où le bloc de Thierry Laurey, un peu trop porté sur le jeu direct, ne parvenait pas à se sortir véritablement de son camp.
Mais la confiance et les duels gagnés au fil des minutes ont permis à la bande de Jonas Martin de commencer à se projeter vers l’avant, après cette alerte de Draxler bien enlevée par Mats Selz (24e).
Ne baissant pas les yeux face à des Parisiens présomptueux, réclamant à l’arbitre sans cesse des décisions favorables, les Strasbourgeois, encore appuyés par un public généreux dans les décibels, se portaient vers la surface d’Areola avec davantage de fréquence jusqu’à la pause.
Ils se retrouvaient finalement récompensés grâce à l’intervention de la VAR, après un centre de Carole touché de la main par Kehrer. Le pénalty accordé par M. Gautier était transformé par Kenny Lala (1-0, 41e).
Mais l’entrée de Kylian Mbappé, tout frais pris Raymond-Kopa du meilleur espoir de la planète, changeait diamètralement la physionomie du match. Avec le champion du monde, le PSG faisait à nouveau peur à la Meinau et au Racing, qui remettait sa carapace d’équipe dure au mal se bagarrant sur chaque ballon.
Adrien Thomasson a failli créer l'explosion attendue
Le onze bleu et blanc n’a toutefois rien donné à son adversaire. Après cet arrêt réflexe de grande classe de Selz devant Kehrer (48e), Cavani pensait égaliser avant l’heure de jeu. Mais lui comme Meunier, son passeur décisif décalé par Mbappé, étaient en position de hors-jeu (57e).
Mais après une tentative du droit légèrement au-dessus de la lucarne, l’Uruguayen obtenait son biscuit favori sur un nouveau pénalty, obtenu par Mbappé, qui avait déposé Lala (1-1, 71e).
Dans une fin de match tendue, où Dani Alves s'accrochait notamment avec Thomasson sans que l'ancien Nantais ne fasse de complexe d'infériorité, Strasbourg passait d'abord à deux doigts de la correctionnelle, avec une nouvelle parade exceptionnelle de Selz, sur une tête puissante à bout portant de Kehrer (86e).
Mais c'est bien le Racing, valeureux jusqu'au bout, qui donnait les derniers frissons de la partie à l'omnipotent PSG. Et surtout ce même Thomasson : après une frappe enroulée sous la barre magnifiquement claquée par Areola (88e), le n°26 croyait donner le but de la victoire de la tête dans le temps additionnel...
Mais l'explosion de la Meinau, un an après le but de la victoire de Bahoken à pareille époque, retombait après un lever de drapeau justifié de l'assistant d'Anthony Gautier.
Le joueur : Mats Selz
Le portier belge est l’une des révélations de cette saison au poste de gardien de but et a encore été précieux dans l’obtention du point strasbourgeois contre le PSG. Son homologue Areola a bien brillé devant Thomasson d’une claquette déterminante à la 88e, mais le vrai héros du match fut bien le portier du club alsacien, impressionnant sur sa ligne par deux fois devant Kehrer (48e, 86e) et précieux tout au long de la partie.
Le chiffre : 234
Joueur grandement apprécié par les supporters du PSG pour son abnégation et sa combattivité, Edinson Cavani a pris pour la première fois le brassard de capitaine du club pour sa 234e apparition.
dna
Pas de vainqueur entre Strasbourg et le Paris Saint-Germain (1-1), en conclusion de la 16e journée de L1. Mais les Alsaciens ont longtemps cru être en mesure d'accrocher à nouveau le scalp de l'ogre du championnat.
Comme la saison dernière, le PSG a cru encore tomber dans la gueule de la Meinau pour la première fois de la saison, encore une fois lors de la 16e journée. Mais le septuple champion de France, mené au score à la mi-temps et bougé dans les duels par un bloc alsacien mort de faim, a finalement su, à force de patience et d’addition de talents, surmonter ses vieux démons et décrocher un nouveau score nul, trois jours après celui concédé à Bordeaux (2-2).
Il y avait toutefois quelques différences notables dans l’équipe alignée par Thomas Tuchel par rapport à la composition proposée au Matmut Atlantique. Neymar absent, Mbappe sur le banc, Rabiot, Draxler et Choupo-Moting titulaires, les jeunes Diaby et N’Soki aussi, Cavani capitaine… Il y avait quelque chose d’expérimental dans ce collectif parisien.
Strasbourg ne baisse pas les yeux
Mais ça n’explique qu’en partie pourquoi les Parisiens ont été autant déficients dans les duels face à un Racing jamais avare d’efforts et d’accélérations. Il le fallait dans un début de partie où le bloc de Thierry Laurey, un peu trop porté sur le jeu direct, ne parvenait pas à se sortir véritablement de son camp.
Mais la confiance et les duels gagnés au fil des minutes ont permis à la bande de Jonas Martin de commencer à se projeter vers l’avant, après cette alerte de Draxler bien enlevée par Mats Selz (24e).
Ne baissant pas les yeux face à des Parisiens présomptueux, réclamant à l’arbitre sans cesse des décisions favorables, les Strasbourgeois, encore appuyés par un public généreux dans les décibels, se portaient vers la surface d’Areola avec davantage de fréquence jusqu’à la pause.
Ils se retrouvaient finalement récompensés grâce à l’intervention de la VAR, après un centre de Carole touché de la main par Kehrer. Le pénalty accordé par M. Gautier était transformé par Kenny Lala (1-0, 41e).
Mais l’entrée de Kylian Mbappé, tout frais pris Raymond-Kopa du meilleur espoir de la planète, changeait diamètralement la physionomie du match. Avec le champion du monde, le PSG faisait à nouveau peur à la Meinau et au Racing, qui remettait sa carapace d’équipe dure au mal se bagarrant sur chaque ballon.
Adrien Thomasson a failli créer l'explosion attendue
Le onze bleu et blanc n’a toutefois rien donné à son adversaire. Après cet arrêt réflexe de grande classe de Selz devant Kehrer (48e), Cavani pensait égaliser avant l’heure de jeu. Mais lui comme Meunier, son passeur décisif décalé par Mbappé, étaient en position de hors-jeu (57e).
Mais après une tentative du droit légèrement au-dessus de la lucarne, l’Uruguayen obtenait son biscuit favori sur un nouveau pénalty, obtenu par Mbappé, qui avait déposé Lala (1-1, 71e).
Dans une fin de match tendue, où Dani Alves s'accrochait notamment avec Thomasson sans que l'ancien Nantais ne fasse de complexe d'infériorité, Strasbourg passait d'abord à deux doigts de la correctionnelle, avec une nouvelle parade exceptionnelle de Selz, sur une tête puissante à bout portant de Kehrer (86e).
Mais c'est bien le Racing, valeureux jusqu'au bout, qui donnait les derniers frissons de la partie à l'omnipotent PSG. Et surtout ce même Thomasson : après une frappe enroulée sous la barre magnifiquement claquée par Areola (88e), le n°26 croyait donner le but de la victoire de la tête dans le temps additionnel...
Mais l'explosion de la Meinau, un an après le but de la victoire de Bahoken à pareille époque, retombait après un lever de drapeau justifié de l'assistant d'Anthony Gautier.
Le joueur : Mats Selz
Le portier belge est l’une des révélations de cette saison au poste de gardien de but et a encore été précieux dans l’obtention du point strasbourgeois contre le PSG. Son homologue Areola a bien brillé devant Thomasson d’une claquette déterminante à la 88e, mais le vrai héros du match fut bien le portier du club alsacien, impressionnant sur sa ligne par deux fois devant Kehrer (48e, 86e) et précieux tout au long de la partie.
Le chiffre : 234
Joueur grandement apprécié par les supporters du PSG pour son abnégation et sa combattivité, Edinson Cavani a pris pour la première fois le brassard de capitaine du club pour sa 234e apparition.
dna
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Re: 16ème journée : Strasbourg - PSG
Lienard : « On peut être fiers de nous »
❏ ADRIEN THOMASSON, milieu du Racing : « Honnêtement, en première période, je n’avais pas l’impression d’avoir le PSG en face. On n’avait pas le sentiment qu’ils avaient envie.
On a la chance d’ouvrir le score et on savait qu’après, le match serait un peu “foufou”. C’est ce qu’il s’est passé en deuxième mi-temps. Même si on était acculé, il fallait tenir, rester soudé. Malheureusement, ils égalisent. Malgré ça, on a failli l’emporter sur la fin. C’est un bon point. Mais on est des compétiteurs et on aurait aimé l’emporter.
Le but refusé ? C’est une belle action, bien construite. Quand le ballon m’arrive dessus, je sens que je suis un peu limite. Je ne célèbre pas trop le but et il s’avère que je suis hors jeu. C’est dommage, ç’aurait été une belle émotion ».
❏ DIMITRI LIENARD, milieu du Racing : « Quand tu joues contre Paris, tu es obligé de faire un match d’hommes.
Si tu ne le fais pas, tu prends une rouste. On a fait une grosse première période. On les a vraiment empêchés de jouer, même si les Parisiens n’avaient peut-être pas plus envie que ça.
On a vu que quand Mbappé rentre, ça fait tout de suite la différence. Ça crée des décalages. On a beaucoup reculé.
L’année dernière, on avait eu 1 000% de réussite. Cette année, même si Matz (Sels, le gardien belge du Racing) a fait de gros arrêts, il nous a manqué un petit chouïa. Mais on peut être fiers de nous. Alphonse Areola m’a dit qu’on était vraiment casse-c… et qu’heureusement il y avait le VAR, sinon ils repartaient encore de la Meinau avec zéro point ».
❏ KENNY LALA, défenseur latéral du Racing : « C’est un match où on savait que ça se jouerait sur la concentration. Malheureusement, j’ai eu un petit relâchement, je fais une faute bête qui coûte un penalty. Mais un point, ça reste un bon résultat face à Paris.
En deuxième période, on a eu plus de mal, ils ont eu plus de profondeur, plus de percussion. Mais dans la mentalité, dans l’implication, on a été bien ».
❏ IBRAHIMA SISSOKO, milieu du Racing : « C’est un très très bon résultat de ne pas perdre contre le Paris Saint-Germain. On est très content, mais maintenant, il faut continuer et poursuivre notre série ».
dna
❏ ADRIEN THOMASSON, milieu du Racing : « Honnêtement, en première période, je n’avais pas l’impression d’avoir le PSG en face. On n’avait pas le sentiment qu’ils avaient envie.
On a la chance d’ouvrir le score et on savait qu’après, le match serait un peu “foufou”. C’est ce qu’il s’est passé en deuxième mi-temps. Même si on était acculé, il fallait tenir, rester soudé. Malheureusement, ils égalisent. Malgré ça, on a failli l’emporter sur la fin. C’est un bon point. Mais on est des compétiteurs et on aurait aimé l’emporter.
Le but refusé ? C’est une belle action, bien construite. Quand le ballon m’arrive dessus, je sens que je suis un peu limite. Je ne célèbre pas trop le but et il s’avère que je suis hors jeu. C’est dommage, ç’aurait été une belle émotion ».
❏ DIMITRI LIENARD, milieu du Racing : « Quand tu joues contre Paris, tu es obligé de faire un match d’hommes.
Si tu ne le fais pas, tu prends une rouste. On a fait une grosse première période. On les a vraiment empêchés de jouer, même si les Parisiens n’avaient peut-être pas plus envie que ça.
On a vu que quand Mbappé rentre, ça fait tout de suite la différence. Ça crée des décalages. On a beaucoup reculé.
L’année dernière, on avait eu 1 000% de réussite. Cette année, même si Matz (Sels, le gardien belge du Racing) a fait de gros arrêts, il nous a manqué un petit chouïa. Mais on peut être fiers de nous. Alphonse Areola m’a dit qu’on était vraiment casse-c… et qu’heureusement il y avait le VAR, sinon ils repartaient encore de la Meinau avec zéro point ».
❏ KENNY LALA, défenseur latéral du Racing : « C’est un match où on savait que ça se jouerait sur la concentration. Malheureusement, j’ai eu un petit relâchement, je fais une faute bête qui coûte un penalty. Mais un point, ça reste un bon résultat face à Paris.
En deuxième période, on a eu plus de mal, ils ont eu plus de profondeur, plus de percussion. Mais dans la mentalité, dans l’implication, on a été bien ».
❏ IBRAHIMA SISSOKO, milieu du Racing : « C’est un très très bon résultat de ne pas perdre contre le Paris Saint-Germain. On est très content, mais maintenant, il faut continuer et poursuivre notre série ».
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Re: 16ème journée : Strasbourg - PSG
Le Racing a encore été à la hauteur de l’immense défi incarné par le PSG. Bien que dominé dans l’ensemble, il a décroché un nul mérité qui a à peine eu le don de le satisfaire. Il faut croire qu’il se plaît à confirmer ses progrès.
« On a eu plusieurs possibilités de contre. On aurait pu mieux jouer les coups, même si ce n’est pas évident après 80 ou 85 minutes de jeu. On avait la capacité de leur faire mal mais on n’a pas bien géré certains ballons de récupération. »
Le Racing aurait-il fait la mauvaise opération de la 16e journée jouée mardi et mercredi à écouter son entraîneur, Thierry Laurey ? L’idée serait-elle de faire la fine bouche devant le nul décroché face à l’incontestable leader du championnat, le futur champion ?
Il faut croire que les Strasbourgeois sont devenus gourmands à force de repousser leurs limites. Paris était peut-être bon à prendre, entre sa victoire difficile face à Liverpool et sa finale dans son groupe de C1 programmée à Belgrade dans quatre jours. Thomas Tuchel aurait d’ailleurs en partie aligné son équipe B en laissant Marquinhos ou Bernat à la maison et Mbappé ou Thiago Silva sur le banc .
« L’égalisation est intervenue sur un coup tordu »
Au coup d’envoi, l’entraîneur du Racing avait lui aussi décidé de modifier plus du tiers de son onze de départ, victorieux dans les grandes largeurs à Rennes (1-4). Youssouf Fofana et Kevin Zohi n’ont pas des têtes de titulaire en puissance. Et Laurey n’a pas regretté. « Anthony Caci, Youssouf Fofana, Kévin Zohi ou Ibrahima Sissoko, ce sont des gamins qui découvrent la Ligue 1. Ils grandissent, ils mouillent le maillot, ils lâchent les chevaux et c’est normal qu’ils terminent cuits. »
Un point est venu récompenser la belle sortie des jeunes et des anciens. Mais c’est comme si cela ne suffisait pas. « Avec ce résultat, je suis content pour le public, les dirigeants, les joueurs et tous les gens qui nous soutiennent, a encore considéré l’entraîneur strasbourgeois. Tu vis dans cette atmosphère qui t’amène à te dire que c’est faisable, tu mènes 1-0 et tu penses que ça serait incroyable de le refaire. » Il a fallu finalement redescendre sur terre, un peu, Cavani égalisant sur penalty.
Mais s’ils n’ont pas gagné comme la saison passée, les Bleus ont joué les yeux dans les yeux avec les Parisiens, parfois front contre front quand ça a chauffé. Il y a un an, le Racing avait gagné sans vraiment l’avoir mérité. Avant-hier, le point récolté, il ne l’a pas volé.
En termes statistiques, la ressemblance entre les deux rendez-vous à 12 mois d’intervalle se révèle assez étonnante : 65 % de possession et 5 tirs cadrés sur 29 tentatives pour les Parisiens le 2 décembre 2017 contre 62 % et 5 sur 20 mercredi, tandis que le Racing a fait deux tirs cadrés sur quatre avant-hier contre deux sur cinq un an plus tôt. Il n’empêche.
Dans l’ensemble, les Strasbourgeois ont paru moins acculés, notamment en première période, parvenant à ressortir proprement certains ballons pour développer quelques actions.
Au retour des vestiaires, l’horizon s’est assurément obscurci, entre la blessure de Lionel Carole, la nécessité de se réorganiser et, pour ne pas arranger les choses, le saignement de Jonas Martin qu’il a fallu soigner. L’entrée en jeu de Kylian Mbappé a également fait pencher la balance. « L’égalisation est intervenue sur un coup tordu », a constaté Thierry Laurey.
Brinquebalée, l’équipe strasbourgeoise a dû se réorganiser. Thomas Tuchel a lancé des arguments de poids dans la bataille au retour des vestiaires. « Après la pause, c’était très offensif, a admis l’entraînement allemand de Paris. Le problème était de trouver des espaces et de contrôler les contre-attaques. Strasbourg avait son bloc bas, nous avons longtemps manqué de précision. C’était vraiment dur ici. »
Si les Parisiens ont évité une nouvelle déconvenue, les Strasbourgeois ont retrouvé des raisons de croire en leur progression. Car après 20 minutes passées à en baver, le onze alsacien a su se rééquilibrer, l’entrée d’Ibrahima Sissoko apportant de la stabilité dans le cœur du jeu, celle d’Adrien Thomasson permettant de développer quelques actions.
Dans les arrêts de jeu, le Racing a été à deux doigts – ou plutôt à 20 petits centimètres – de s’arroger un avantage sans doute définitif mais Thomasson était bien hors-jeu, d’un rien. Cela n’empêche pas au compteur strasbourgeois de continuer à tourner, même à allure réduite. Et il vaut mieux en cette période au rythme intense, à la hiérarchie incertaine. Lors de la 16e journée, quatre des six premiers ont perdu et Paris, donc, n’a pas gagné.
Les neuf points d’avance accumulés sur la zone rouge ne sont pas de trop quand les places européennes, finalement, ne sont pas si loin. Pas plus tard que dimanche, alors que nombre des pensionnaires de la L 1 seront au chômage technique pour cause de “gilets jaunes”, le Racing aura l’occasion de confirmer les récentes jolies impressions. Caen, pas au mieux, deux points sur ses cinq derniers matches de championnat, déboule à la Meinau.
dna
« On a eu plusieurs possibilités de contre. On aurait pu mieux jouer les coups, même si ce n’est pas évident après 80 ou 85 minutes de jeu. On avait la capacité de leur faire mal mais on n’a pas bien géré certains ballons de récupération. »
Le Racing aurait-il fait la mauvaise opération de la 16e journée jouée mardi et mercredi à écouter son entraîneur, Thierry Laurey ? L’idée serait-elle de faire la fine bouche devant le nul décroché face à l’incontestable leader du championnat, le futur champion ?
Il faut croire que les Strasbourgeois sont devenus gourmands à force de repousser leurs limites. Paris était peut-être bon à prendre, entre sa victoire difficile face à Liverpool et sa finale dans son groupe de C1 programmée à Belgrade dans quatre jours. Thomas Tuchel aurait d’ailleurs en partie aligné son équipe B en laissant Marquinhos ou Bernat à la maison et Mbappé ou Thiago Silva sur le banc .
« L’égalisation est intervenue sur un coup tordu »
Au coup d’envoi, l’entraîneur du Racing avait lui aussi décidé de modifier plus du tiers de son onze de départ, victorieux dans les grandes largeurs à Rennes (1-4). Youssouf Fofana et Kevin Zohi n’ont pas des têtes de titulaire en puissance. Et Laurey n’a pas regretté. « Anthony Caci, Youssouf Fofana, Kévin Zohi ou Ibrahima Sissoko, ce sont des gamins qui découvrent la Ligue 1. Ils grandissent, ils mouillent le maillot, ils lâchent les chevaux et c’est normal qu’ils terminent cuits. »
Un point est venu récompenser la belle sortie des jeunes et des anciens. Mais c’est comme si cela ne suffisait pas. « Avec ce résultat, je suis content pour le public, les dirigeants, les joueurs et tous les gens qui nous soutiennent, a encore considéré l’entraîneur strasbourgeois. Tu vis dans cette atmosphère qui t’amène à te dire que c’est faisable, tu mènes 1-0 et tu penses que ça serait incroyable de le refaire. » Il a fallu finalement redescendre sur terre, un peu, Cavani égalisant sur penalty.
Mais s’ils n’ont pas gagné comme la saison passée, les Bleus ont joué les yeux dans les yeux avec les Parisiens, parfois front contre front quand ça a chauffé. Il y a un an, le Racing avait gagné sans vraiment l’avoir mérité. Avant-hier, le point récolté, il ne l’a pas volé.
En termes statistiques, la ressemblance entre les deux rendez-vous à 12 mois d’intervalle se révèle assez étonnante : 65 % de possession et 5 tirs cadrés sur 29 tentatives pour les Parisiens le 2 décembre 2017 contre 62 % et 5 sur 20 mercredi, tandis que le Racing a fait deux tirs cadrés sur quatre avant-hier contre deux sur cinq un an plus tôt. Il n’empêche.
Dans l’ensemble, les Strasbourgeois ont paru moins acculés, notamment en première période, parvenant à ressortir proprement certains ballons pour développer quelques actions.
Au retour des vestiaires, l’horizon s’est assurément obscurci, entre la blessure de Lionel Carole, la nécessité de se réorganiser et, pour ne pas arranger les choses, le saignement de Jonas Martin qu’il a fallu soigner. L’entrée en jeu de Kylian Mbappé a également fait pencher la balance. « L’égalisation est intervenue sur un coup tordu », a constaté Thierry Laurey.
Brinquebalée, l’équipe strasbourgeoise a dû se réorganiser. Thomas Tuchel a lancé des arguments de poids dans la bataille au retour des vestiaires. « Après la pause, c’était très offensif, a admis l’entraînement allemand de Paris. Le problème était de trouver des espaces et de contrôler les contre-attaques. Strasbourg avait son bloc bas, nous avons longtemps manqué de précision. C’était vraiment dur ici. »
Si les Parisiens ont évité une nouvelle déconvenue, les Strasbourgeois ont retrouvé des raisons de croire en leur progression. Car après 20 minutes passées à en baver, le onze alsacien a su se rééquilibrer, l’entrée d’Ibrahima Sissoko apportant de la stabilité dans le cœur du jeu, celle d’Adrien Thomasson permettant de développer quelques actions.
Dans les arrêts de jeu, le Racing a été à deux doigts – ou plutôt à 20 petits centimètres – de s’arroger un avantage sans doute définitif mais Thomasson était bien hors-jeu, d’un rien. Cela n’empêche pas au compteur strasbourgeois de continuer à tourner, même à allure réduite. Et il vaut mieux en cette période au rythme intense, à la hiérarchie incertaine. Lors de la 16e journée, quatre des six premiers ont perdu et Paris, donc, n’a pas gagné.
Les neuf points d’avance accumulés sur la zone rouge ne sont pas de trop quand les places européennes, finalement, ne sont pas si loin. Pas plus tard que dimanche, alors que nombre des pensionnaires de la L 1 seront au chômage technique pour cause de “gilets jaunes”, le Racing aura l’occasion de confirmer les récentes jolies impressions. Caen, pas au mieux, deux points sur ses cinq derniers matches de championnat, déboule à la Meinau.
« On ne voulait pas trop subir mais… »
« Face à Paris, on savait qu’on allait défendre, a lâché Laurey, mercredi, comme une conclusion. On ne voulait pas trop subir mais à 1-0, ils ont mis le braquet. Maintenant, on a quatre jours pour récupérer et si on a fait tourner, c’est pour avoir des forces vives pour le prochain match, Mais ce n’était pas évident. C’était vraiment un match difficile. » On aurait pu finir par ne plus s’en souvenir.dna
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