Fusion Lorraine - Alsace

La fusion des régions Lorraine et Alsace semble effective, d'après les infos....

Pour ou contre, je vous demanderais de respecter l'avis de chacun et d'en débattre dans le calme.

Pour ma part (j'ai aussi un avis de temps en temps) je suis contre. Et je m'en explique: d'une, j'aurais souhaité qu'un référendum place le citoyen au coeur de la décision et non Bruxelles qui dicte ses visions ! D'autre part, je me demande si ce ne sont pas les Alsaciens et leur bonne économie qui vont venir en "aide" au désastre économique lorrain. Un non-sens !!!
Un peu comme la France qui se met au niveau de la Roumanie....(je parle bien entendu au niveau économique)

Voilà, pas la tête et amusez-vous bien....

Tu abordes un sujet sensible; j'ai maintes fois eu l'occasion de m'exprimer à ce sujet. A mon avis la décision de réunir les deux régions est actée.

L'Alsace a la particularité de partager entre ses deux départements un patrimoine commun, notamment linguistique. Ce n'est pas le cas de la Lorraine et ça peut poser problème si on est obtus comme moi.

Le regroupement des régions est un impératif économique quand on sait que des sommes pharamineuses  sont dépensées en pure perte. Le fameux rapport " Balladur " d'il y a cinq ans allait plus loin que ce qui est préconisé à l'heure actuelle; pour exemple il " pensait " faire une région Champagne-Ardenne-Lorraine-Alsace.

La France est un pays et non un conglomérat de régions les unes plus riches que les autres. La sidérurgie a longtemps fait la force de la Lorraine ( une certaine partie, Thionville, Longwy, Florange... ).
Une autre partie de cette région a ( bien ) vécu grâce à d'autres ressources, elle n'est pas en cessation de paiement, du moins pas plus que d'autres.

L'Alsace n'échappe pas à la crise, loin s'en faut; elle ne se résume pas à Strasbourg et environs. Il faut voir un peu plus loin, notamment dans les zones rurales.

Les particularités resteront toujours présentes, les Lorrains n'auront pas les mêmes valeurs culturelles que les Alsaciens, c'est indéniable, le contraire serait inquiétant.

Ce qui est en cause est l'avenir de la France, celui qu'on décrit par le millefeuille dévastateur qui grève notre économie.

J'ai, à titre professionnel et non en qualité d'élu, assisté aux réunions des " communautés d'agglomération "; c'est une honte, un " ramassis " d'inutiles ( je mesure mes paroles  ) qui cumulent les mandats aux frais des contribuables pour n'aboutir à rien.

Qu'on essaie de limiter ce genre de parasites est une bonne chose, l'initiative ne désservira pas une identité régionale
( départementale ) qui fait partie de notre histoire française.

Le découpage sera toujours l'objet de de polémiques.

J'ai eu un discours, un jour, avec un ami qui voulait me persuader que l'Alsace, le Luxembourg, une partie de l'Allemagne limitrophe, la Belgique " germanophile " pouvaient conquérir le monde.

Je lui ai dit qu'il voulait reconstituer un moment de l'histoire triste dans nos mémoires.

Il existe encore des nostalgiques.

Je n'ai rien d'autre à dire si ce n'est que certains se trompent d'époque.

Encore une fois, le Gouvernement Français veut passer en force.
Que Valls relise ce que la France a signé et le respecte. Lui, le donneur de leçon.
En effet, la France a signé la Charte Européenne sur l'autonomie. Les territoires ne peuvent être modifiés sans consultation locale.
Ou vont-ils encore faire comme avec le Traité Constitutionnel et passer en "douce", malgré l'opinion du peuple ?
Êtes-vous bien sûrs que nous sommes encore en démocratie ? Qui tire les ficelles et dans quel but ?  

http://conventions.coe.int/treaty/fr/treaties/html/122.htm

Pour ceux qui ne l'auraient pas vu :

Article 5 – Protection des limites territoriales des collectivités locales

Pour toute modification des limites territoriales locales, les collectivités locales concernées doivent être consultées préalablement, éventuellement par voie de référendum là où la loi le permet.

La Commission européenne souhaite un « calendrier clair » pour la réforme territoriale

Les mesures de rigueur du gouvernement français n’ont pas impressionné la Commission européenne, qui a appelé hier à plus de coupes dans le budget de la Sécurité sociale mais aussi à « fixer un calendrier clair » pour la réforme territoriale, et à s’attaquer aux « doublons administratifs » au sein des collectivités dès 2014.
Dans son avis sur le « programme de stabilité » de la France pour la période de 2014 à 2017, publié hier, Bruxelles multiplie les appels à plus d’austérité et de précision dans l’application du plan d’économies de 50 milliards d’euros présenté par François Hollande au printemps (lire Maire info du 24 avril).
La Commission européenne estime « légèrement optimiste » la prévision de croissance pour 2015 (1,7 % selon le gouvernement, 1,5 % selon la Commission) et le montant des économies prévu « très ambitieux ». En conséquence, elle demande à la France de « renforcer (sa) stratégie budgétaire, y compris en apportant des précisions concernant les mesures qui l’étayent ». Pour Bruxelles, cela requiert « la mise en œuvre crédible » – ce qui semble indiquer qu’elle ne l’était pas jusqu’ici – de réformes structurelles « ambitieuses ». Cela passe par des « objectifs plus ambitieux » pour réduire les dépenses annuelles de soins de santé, le coût des retraites, et une « rationalisation » des allocations familiales et des aides au logement – travail déjà entamé par le gouvernement, puisque le plan d’économies prévoit un gel temporaire de toutes ces dépenses sociales.
Les collectivités locales ne sont pas épargnées par la Commission qui recommande de « fixer un calendrier clair pour le processus de décentralisation en cours et (de) prendre des mesures préliminaires, d’ici à décembre 2014, en vue d’éliminer les doublons administratifs, de faciliter les fusions entre les collectivités locales et de préciser les responsabilités de chacun des échelons des collectivités locales ». C’est ce que devrait faire le gouvernement le 18 juin, lors de la présentation des deux derniers textes de la réforme territoriale (lire ci-dessus).
Mais ce n’est pas tout : Bruxelles suggère de « fixer un plafond pour l’augmentation annuelle des recettes fiscales des collectivités », avec un « contrôle renforcé » de leurs dépenses, le tout en appliquant « de façon rigoureuse » la baisse des dotations prévue, soit 11 milliards d’euros.
La liste des recommandations, véritable feuille de route libérale, s’étend ensuite à toutes les sphères de l’économie : la Commission européenne appelle à « réduire encore les cotisations sociales patronales », à diminuer la taxation des entreprises tout en élargissant la base d’imposition « notamment sur la consommation » ; à revoir certaines dispositions réglementaires du code du travail, entre autres en « réexaminant le principe » du numerus clausus chez les médecins ou les pharmaciens, mais aussi à supprimer l’interdiction de la vente à perte, et à lever les « lourdes exigences en matière d’autorisations » d’urbanisme pour le commerce de détail.
Dans un bref communiqué de presse publié hier, le ministre des Finances, Michel Sapin, s’est contenté de noter que la Commission « valide les orientations économiques » du gouvernement, et a annoncé que le projet de loi de finances rectificative sera adopté en Conseil des ministres le 11 juin, tandis qu’un projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale sera présenté le 18 juin.

Source Maire infos



On ne peut pas être plus clair ! Qui décide encore dans notre Pays ? Que ceux qui ont trahis notre nation soient couverts de goudron et de plumes !!!

Salut " torchis ". Il ne s'agit pas de fusion mais de cohérence.

Je suis d'accord pour dire que la Lorraine n'a pas grand chose à voir avec l'Alsace. Faut-il oublier qu'à l'initiative de Richert , les deux départements alsaciens ont refusé d'en faire un ?

Le " concordat " concerne l'Alsace et la Moselle, et non pas la Lorraine. Le " krumme Elsass " était " lorrain pendant longtemps avant d''etre rattaché à l' Alsace.

Rien ne sert de se réfugier derrière des identités révolues, sans pour autant renier le sens de l'histoire.

Je ne cesse de le rappeler; ma mère était alsacienne et mon père mosellan, je n'ai pas de probème d'identité.

A l'heure actuelle l'Europe est la valeur sûre, tout le reste est insignifiant.

Mon propos n'est pas polémique; j'essaie d'être en phase avec l'évidence.

Je ne suis pas naïf pour autant. Les représentants de notre " République ", de droite comme de gauche, veulent conserver les acquis et ne rien changer au statu quo.

Je considère que le contribuable que je suis a son mot à dire. J'estime payer trop d'impôts, notamment locaux et régionaux.
Je me fiche de savoir si l'Alsace et la Lorraine peuvent constituer une région commune; le problème ne se pose même pas en matière d'identité.

Je ne suis pas sûr que les Normands ont les mêmes considérations.

Notre culture ( je parle de celle que je partage avec les " alsacos " sans pour autant y adhérer à fond ) a une importance liée à un certain pratimoine.

Je conçois parfaitement que les départements des Vosges, de la Meurthe-et-Moselle ou de la Meuse me sont étrangers, il n'empêche qu'une région hétéroclite a été constituée sous la dénomitation de " Lorraine ".

L'Alsace a une histoire, la Moselle aussi ( du moins une partie ), rien ne sert de l'occulter.
Le débat actuel est d'un autre âge, il faut évoluer, à moins de vouloir revendiquer une autonomie alsacienne qui n'aurait pas de sens.

"Salut " bis bald de la part d'un " Saargueminner " pure souche.

Tu fais erreur " Torchis ", tes références ne sont plus d'actualité depuis belle lurette.

Le référendum est une option et non une obligation, libre à chaque gouvernement d'en faire usage à sa guise.

J'ai souvenir que " Sarko " en a fait son credo sans retour.

A quand un référendum sur le financement " occulte " de l'UMP ?

Sans rancune, j'aimerais que tu m'éclaires sur le choix départemental alsacien, avant de te prononcer sur une idendité aléatoire.

Moi je suis pour une dé-fusion des Vosges avec le reste de la région Lorraine   

Vosgien oui, Lorrain non!   

Je suis d'accord avec toi, les Vosgiens n'ont rien à voir avec les Mosellans ou les Meurthe-et Mosellans. Mon sujet n'est pas polémique, je crois qu'il est simplement réaliste.

Les régions, notammant dans le Grand-Est, ont été formées à partir de la " Lotharingie " qui englobait beaucoup de contrées, alsaciennes entre autres.

L'histoire est passée par là, sans tenir compte des affinités des uns et des autres.

La vérité d'aujourd'hui n'est pas forcément celle de demain.
On peut, je le conçois , ne pas être d'accord avec une éventuelle fusion Alsace-Lorraine, elle me paraît même " culturellement "
improbable.

Mais le sujet est-il à ce niveau, où est-il simplement d'ordre financier ?
Tout le monde est d'accord pour vouloir réduire les dépenses locales, départementales et régionales, mais tous les ténors de droite ou de gauche ne veulent cèder aucun pouce de leurs prérogatives.

Je n'ai pas l'intention d'entrer dans des considérations politiques, loin de là mon idée, même si j'ai ( légitimement ) des préférences en la matière.
Je crois, et j'en suis fermement convaincu, qu'il faut éviter les extrêmes et favoriser les mouvements démocratiques.

J'espère ( illusion ? ) voir un jour cohabiter Juppé, Valls, Fillon, Fabius, Borloo, Bayroux et d'autres pour le bien de notre pays.

Mais je crains que ce jour n'est pas arrivé. On a quand-même le droit de rêver.

Pour revenir au sujet du départ, le régionalisme excessif n'a jamais servi à grand-chose, si ce n'est d'amplifier les solutions de rejet.

La France est un beau pays riche de ses particularités qui n'ont rien à voir avec des considérations d'un autre âge.